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Comment choisir les bonnes protéines ?

Ce n’est certes pas le premier article ou premier post, ou même première intervention que je fais sur ce nutriment énergétique essentiel.

Les protéines ont d’ailleurs baigné une grande partie de mon existence.

J’ai l’impression qu’elles me collent à la peau.

Je ne compte plus les séminaires sur le sujet, le nombre de poudres et autres boissons, produits prêt à l’emploi, entremets, desserts…que j’ai pu goûter et auxquels j’ai participé pour leur développement.

Pendant des années, j’ai aussi été consultant pour des marques de compléments alimentaires, « d’aliments santé » et de traitement du poids.

J’ai également été fabricant pendant de nombreuses années et probablement précurseur dans l’élaboration de certaines compositions.

La protéine de lactosérum (whey proteine) n’en était à cette époque qu’à son balbutiement.

Nous parlions alors très peu ou pas du tout d’isolat et encore moins d’hydrolyse…

Et pourtant, à la fin des années 90, j’élaborais déjà un produit que j’avais appelé « A.A. Performer » qui était un hydrolysat de protéines de lactosérum avec un taux d’hydrolyse (TH) de plus de 30 %, qu’on ne peut même pas imaginer aujourd’hui.

À l’heure actuelle, leurs taux oscillent entre 2 et 10 %.

Sachez-le !

Les protéines n’étaient pas le seul produit de mes gammes mais elles représentaient une partie importante des catalogues.

Lorsque l’on me demande quel complément alimentaire je conseillerais, s’il devait y en avoir qu’un seul, ce serait sans nul doute les poudres de protéines.

Je vous épargnerai donc cette fois tous les aspects techniques, les explications parfois un peu rébarbatives sur leurs indicateurs nutritionnels, sur la valeur biologique, ou sur l’indice chimique et autre coefficient d’efficacité protidique.

Je ne parlerai pas non plus de leurs rôles d’un point de vue général, ni de l’intérêt de les consommer en quantité suffisante dans le cadre d’un régime de cétose.

Vous êtes invités à lire ci-dessous mon article sur ce sujet:

S’ALIMENTER POUR LA SUPER SECHE

Je ne vous donnerai même pas d’indications concernant la qualité intrinsèque des protéines animales versus les protéines végétales.

Et pour chacune de ces catégories, je ne vous aiguillerai pas non plus sur les différences de leurs aminogrammes ou de leur mode d’extraction.

Je souhaiterais simplement, au travers de cet article, que vous preniez conscience de quelques points essentiels et surtout très simples qui font appel à votre bon sens.

Une fois n’est pas coutume, servez-vous de votre libre arbitre, en dehors de ce que le marketing veut vous faire croire et de toute cette incroyable technicité nutritionnelle et tout ce développement scientifique que l’on vous vend.

Focalisez-vous sur l’essentiel, ce pourquoi vous souhaitez consommer ce produit, ce sera alors déterminant dans le choix de la poudre protéinée que vous consommerez.

Que trouvons-nous aujourd’hui sur le marché des protéines en poudre ?

La proposition est devenue pléthore, nous y perdons notre latin, n’est-ce pas ?

Le temps où il n’y avait que trois ou quatre produits est révolu.

Il y a des centaines de marques et chaque marque propose plusieurs hyper protéinés différents.

Nous devons donc faire un choix parmi des milliers de produits.

Chacun est le meilleur, le plus assimilable, le plus efficace et chacun de ces produits vous fera progresser plus vite que les autres.

N’attendez pas que je vous conseille telle ou telle marque ou que je fasse l’article de tel ou tel label.

La majorité des estampilles de type « produit approuvé » que vous voyez sur l’emballage sont des auto plébiscites.

Les marques se fabriquent parfois leur propre label !

Pourquoi achetez-vous une poudre protéinée ?

Vous achetez une poudre protéinée parce que vous voulez consommer un aliment très concentré en protéines.

Ne l’oubliez pas, c’est la première des raisons.

Vous n’achetez pas ce genre de produit pour y trouver du sucre sous toutes ses formes (maltodextrine, dextrose, fructose…) ou tout un tas d’excipients, des exhausteurs de goût, des colorants, des additifs en tout genre, des enzymes, des substances « ergogènes»* ou en tout cas vendues pour telles.

*Pouvant augmenter l’activité musculaire

Vous n’allez quand même pas croire que tout ce que l’on a pu y mettre potentialisera l’effet du produit et que vous assimilerez tout grâce à un coenzyme !

Apprenez à lire l’étiquette

Je pense que c’est là que réside le secret.

Rappelez-vous une chose primordiale, et cela est valable pour tous les produits alimentaires que vous achèterez, plus la liste des ingrédients est importante, plus vous devez être alertés et vigilants sur le produit en question.

Un autre point essentiel: cette liste est « pondérale décroissante », ce qui veut dire que le premier ingrédient est celui qui est en proportion la plus importante dans la recette et ainsi de suite jusqu’au dernier ingrédient de la liste, qui lui, est en quantité la plus faible.

Regardez attentivement l’analyse nutritionnelle ou les valeurs nutritionnelles.

Elles sont, en général, exprimées pour 100 g.

C’est d’ailleurs de cette façon qu’il faut les considérer.

Faites attention, on peut vous vendre parfois une quantité de protéines par dosette ou « per serving » ou « per scoop » en vous annonçant qu’elle apporte chacune 24 ou 25 g de protéines.

Après vérification, la quantité de poudre totale que vous mettez dans une de ces dosettes est en fait équivalente à 50 g !

Vous l’avez donc compris, finalement, il n’y a que la moitié de protéines dans ce que vous consommez.

Mais alors c’est quoi le reste…

En général, on y trouve des produits alimentaires pas chers qui font baisser considérablement le coût de fabrication, comme du sucre, sous toutes ses formes, environ 10 fois moins cher que les protéines.

Je vous rappelle que vous souhaitez consommer un produit très protéiné, la quantité de glucides et de lipides doit donc être pauvre, voire très pauvre.

En fonction de la provenance et de l’extraction des protéines, les lipides et les glucides doivent se situer entre zéro et 1 % et jusqu’à 5, 6 voir 7 % maximum.

Au-delà, vérifiez la liste des ingrédients, il y a probablement des composants sucrés ou gras qui viennent enrichir la recette.

Faites attention également à certains tours de passe-passe.

Vous pensez acheter une protéine isolat ou hydrolysat parce que c’est spécifié sur l’étiquette, bien en vue sur la partie de l’emballage que l’on appelle le facing.

Ou alors elle se fait appeler « Hydro »

C’est ce qui vous attire, ce qui fait la promotion du produit: le marketing.

Effectivement l’isolat ou l’hydrolysat figurent bien dans la liste des ingrédients, donc figurent bien dans le produit en question, sinon il y aurait tromperie avérée sur la marchandise et ce serait passible de lourdes sanctions.

Non bien sûr, il y a une subtilité: ils figurent bien mais pas en premières places, pas comme des ingrédients majeurs dont les proportions seraient les plus importantes, comme nous laisse l’entendre l’étiquetage.

On trouve même dans certains produits l’ingrédient hydrolyse après l’arôme qui ne représente lui même en réalité que 1 à 4 % de la recette globale !


Vous pouvez ainsi comprendre la quantité infinitésimale que représente cet ingrédient que vous pensiez consommer majoritairement.

Très souvent le premier des ingrédients est un concentra de protéines, qui est une extraction de protéines de moins bonne qualité et donc moins coûteuse à produire.

On trouve quelques fois même à sa place, la protéine entière du lait encore moins onéreuse et évidemment encore plus basse en qualité.

Autre exemple que j’ai relevé sur une marque française bien connue qui annonce sur son emballage une tri protéines végétales, en communiquant majoritairement sur la spiruline, alors qu’elle ne figure qu’à à peine 1 % dans le mélange, le reste étant de la protéine de pois et de riz…

C’est effectivement juste, mais l’on s’attendrait évidemment à plus d’équité ne pensez-vous pas ?

Nous espérerions peut-être un tiers de chaque ou en tout cas, une proportion beaucoup plus significative.

Vous l’aurez donc compris, avant d’opter pour la dernière protéine native irlandaise ou de Néo-Zélandaise, hydrolysée et certifiée, comme le sont actuellement les fameux vaccins qui n’ont de certification que celle du laboratoire qui les a produits ou des organismes financés par eux-mêmes, renseignez-vous d’abord en lisant scrupuleusement la partie technique de l’étiquette et en évitant de vous faire enfumer par la communication.

Qu’elle soit d’origine végétale, animale, ou qu’elle soit concentrée ou sous forme d’isolat ou d’hydrolysat, cela n’a finalement pas tant d’importance par rapport à ce que contient vraiment le produit que vous allez consommer.

Ce type de produit ne devrait pas contenir de:

  • Nano particules, comme la silice,
  • épaississants,
  • sodium,
  • correcteur d’acidité,
  • lécithine,
  • maltodextrine, dextrose, fructose et de toutes autres molécules glucidiques,
  • pseudo concept du type: « Carboelevator » ou de « Enzymator » qui n’est qu’une marque déposée sensée nous faire croire à un processus extraordinaire dont on vous explique qu’il facilitera l’assimilation des protéines et qui n’a en fait aucune légitimité appuyée par de véritables études scientifiques,
  • enzymes digestives** (Liens d’études scientifiques à la fin de cet article), votre corps en contient suffisamment, à moins que votre hygiène alimentaire soit déplorable ou que vous soyez atteints de pathologies portant atteinte à vos fonctions métaboliques, mais dans ces deux cas, la consommation d’hyperprotéinés semblerait superflue.

La liste des substances qui ne devraient pas figurer dans un hyper protéiné est non exhaustive.

C’est d’ailleurs stupéfiant, cette liste s’enrichit constamment pour que le nouveau produit de la firme X ou Y se vende.

Pour qu’il soit vendu, il faut qu’il se démarque.

Vous devriez retrouver dans votre hyper protéiné uniquement le ou les poudres de protéines que vous avez choisies pour les qualités que vous recherchez, un ou des arômes (naturels de préférence) et un édulcorant qui ne soit pas de synthèse, et / ou un aliment sucrant avec un index glycémique bas.

Rien de plus!

En cadeau, je vous invite à lire cet article intéressant du magazine FORBES qui épingle une pratique largement répandue au USA et qui consiste à faire du Spiking.

Lawsuits Say Protein Powders Lack Protein, Ripping Off Athletes

Cette pratique consiste à rajouter des acides aminés supplémentaires tels que de la taurine, de la glycine, de la glutamine, de la créatine… dans leurs protéines en poudre.

Cela a pour conséquence de dénaturer le produit, bien sûr, mais aussi d’augmenter la quantité de protéines sur l’étiquetage et évidemment à moindre coût.

Génial pour les fabricants !!

Ne tombez pas dans le panneau de la surenchère marketing, gardez l’esprit clair.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

**Sources :
– Howell Edward, “The Status of food enzymes in digestion and metabolism”, Aver Publishing Group, 1946
– Mario Rowas, ND ; « The Role of Enzyme Supplementation in Digestive Disorders”; Alternative Medicine Review Volume 13; Number 4; 2008
– Livres : Dr. Loomis, “ENZYMES: The Key to Health in 1999”& “The Enzyme Advantage: For Healthcare Providers and People Who Care About Their Health”, with medical Journalist Arnold Mann, in 2015
– Rachman Brad, “Unique features and application of non-animal derived enzymes”, Clinical Nutrition Insights, 1997 Vol.5 n°10

Cardio à haute intensité versus cardio classique

Il y aurait deux écoles, les adorateurs du cardio à haute intensité (HIIT) et les autres, les pratiquants d’un cardio training moins intensif mais de durée plus longue et parfois beaucoup, beaucoup plus longue.

En préambule, je voulais partager avec vous mes définitions de ces deux types d’entraînement cardio-vasculaire.

Le HIIT

C’est l’entraînement fractionné à haute intensité, en anglais:

High-Intensity Interval Training.

Ce système est basé sur des exercices de forte intensité que l’on alterne avec des périodes de récupération ou des exercices à intensité plus modéré et que l’on répète, en alternance, un certain nombre de fois.

L’entraînement cardio classique

Est une discipline plus « soft » où l’entraînement n’est pas discontinue comme peut l’être le HIIT.

La fréquence est donc plus linéaire, moins élevée, moins soumise aux alternances d’intensité et par conséquent aux fluctuations du rythme cardiaque.

Qu’est-ce que le HIIT ?

D’après la définition du « American College of Sports Medecine », l’effort de haute intensité durerait de 15 secondes à 4 minutes suivit de plages de récupération actives censées durer approximativement le même temps.

Pendant les périodes intensives, la fréquence cardiaque atteindrait 80 à 95 % de sa fréquence maximum (FCM).

Pendant les périodes dites de récupération, la fréquence cardiaque se stabiliserait autour de 40 à 50 % de la FCM.

Cette combinaison alternative, période intensive / récupération, devant se répéter 6 à 10 fois pour un entraînement censé durer de 10 à 40 minutes.

Je vous engage à lire cet article (en anglais) :

High-Intensity Interval Training Efficient, Effective, and a Fun Way to Exercise

Je vous livre la méthode qui semblerait la plus fiable pour calculer la fréquence cardiaque maximale (FC max): 207 – 0,7 x âge

Pour une personne de 40 ans: 207 – 0,7 x 40= 179

95 % de cette fréquence représente environ 170 pulsations par minute.

Pour une personne de 25 ans: 207 – 0,7 x 25 = 190
95 % de cette fréquence représente environ 180 pulsations par minute.

Quel type d’entraînement pour le HIIT ?

Il est coutume de citer le vélo, la course à pied mais vous pouvez trouver votre HIIT dans les salles de sport sur n’importe quel appareil cardio et même en vous servant d’exercices de culture physique traditionnels.

Je vous engage à tester cette combinaison, ce tri-set, cela veut dire sans aucun temps de repos entre les exercices:

  • 40 fentes marchées avec un poids dans chaque main (prendre une charge selon vos capacités)
  • 15 squats sumo amplitude totale, tempo 2/2
  • 10 Squats jump: squats profonds et Jump où les 2 pieds décollent réellement.

Prenez entre 1 minute 30 et 2 minutes de récupération et recommencez six fois.

Vous exécuterez un entraînement cardio à très haute intensité, je vous le garantis et vous travaillerez avec une grande efficacité tout le bas de votre corps.

Les montées de marches sont une des expressions pratiques de l’entraînement à haute intensité que j’affectionne particulièrement.

De plus, lorsque les marches sont montées deux à deux, sur un rythme rapide, les intensités à la fois cardiaque et musculaire sont encore augmentées.

Voici un exemple d’entraînement :

  • 200 marches montées entre 30 et 40 secondes
  • Récupération 1 minute
  • Récupération active (re descente des marches) 1 minute 30
  • Entre trois et six montées (6 montées pour les athlètes.)

Quels sont les bénéfices et intérêts du HIIT ?

  • Amélioration de la capacité aérobie et anaérobie
  • Amélioration de la sensibilité à l’insuline, de la tolérance au glucose et des profils lipidiques
  • Rigidité artérielle réduite et amélioration de la pression artérielle
  • Augmentation de l’oxydation des graisses
  • Augmentation du métabolisme post-exercice
  • Amélioration de la perte de poids
  • Réduction de la graisse abdominale et sous-cutanée
  • Adhérence accrue à l’exercice

Source: American College of Sports Medecine 

Je rajouterai que l’entraînement à haute intensité à raison de la surcharge graisseuse de façon plus efficace que l’entraînement cardio training classique.

Le caractère même de l’intensité de l’activité augmente d’autant plus l’effet de thermogénèse (combustion des graisses).

Il est aisé de comprendre que l’effort est tellement important que la demande énergétique l’est d’autant plus.

Un autre avantage qui va dans ce sens, cet effet lipotrope perdure jusqu’à 24 heures après l’arrêt de l’activité.

Encore un intérêt supplémentaire à pratiquer le High-Intensity Interval Training, il préserve votre organisme du catabolisme musculaire (perte des muscles) grâce à ses sessions courtes qui ne poussent pas l’organisme à entamer votre masse noble pour des besoins énergétiques.

La masse musculaire est difficilement acquise et elle est, de plus, le garant d’une bonne tonicité tissulaire.

Préservons-la, particulièrement passé un certain âge.

Autre point important à souligner, le temps que vous devrez consacrer à cette activité cardio sera divisé au minimum par deux par rapport à l’entraînement cardio classique.

C’est un point crucial à prendre en considération dans la gestion de nos vies actives.

Néanmoins, il faut souligner que cette pratique demande d’être entraîné, en bonne santé et être capable de supporter aussi mentalement une telle intensité.

Qu’est-ce que l’entraînement cardio classique ?

Il consiste en général par un échauffement de 5 à 10 minutes où l’on fait monter le rythme cardiaque progressivement pour qu’il atteigne une première zone dite de « lipolyse » dont elle n’a d’efficace, pour la perte de graisse, que le nom.

En effet, cette zone se situe entre 60 et 70 % de la fréquence cardiaque Max, elle pourrait éventuellement avoir une action Lipotrope suite à un entraînement de musculation très actif qui aurait puisé l’essentiel du glycogène et pousserait ainsi l’organisme à démobiliser le tissu graisseux pour fabriquer de l’énergie.

Mais en dehors de cela, j’ai du mal à m’expliquer une réelle efficacité.

Si le but est le renforcement du cœur et l’amélioration des capacités cardio-vasculaires, particulièrement pour des gens inactifs ou peu actif, alors, ce sera parfait.

Avec une pointe de cynisme, je dirais qu’il est tout de même préférable de pratiquer cette activité plutôt que de ne rien faire.

Pour une personne de 40 ans: 207-0,7 x 40= 179

60 % de cette fréquence représente environ 107 pulsations par minute.

Pour une personne de 25 ans: 207-0,7 x 25 = 190

60 % de cette fréquence représente environ 114 pulsations par minute.

Cela ne devrait pas vous empêcher de discuter avec votre voisin ou votre voisine plantés sur l’appareil cardio à proximité, ou à côté de qui vous courrez en extérieur.

C’est d’ailleurs un phénomène extrêmement répandu, le « cardio parlotte ».

Entre cette zone de cardio classique ou cardio confort et le cardio à haute intensité, il y a ce que l’on appelle la zone d’endurance fondamentale où la fréquence cardiaque maximale se situe entre 70 % et 80 %.

Nous serions alors plus dans un type d’activité comme le Biking qui flirte parfois avec l’entraînement cardio à haute intensité suivant bien sûr le niveau de certains cours.

Compte tenu de l’aspect cours collectifs de cette activité, celle-ci doit pouvoir répondre à un large panel de la population et évidemment des capacités physiques de chacun.

Quel type d’entraînement pour le Cardio classique et quels en sont les bénéfices ?

Les sessions et appareils d’entraînement sont pléthores, que ce soit en salle de sport ou en extérieur.

Elles sont toujours un peu construites sur le même modèle.

Comme je l’ai souligné un peu plus haut dans le texte, il vaut mieux pratiquer cette activité plutôt que de ne rien faire.

Il y a évidemment un intérêt à pratiquer ce type d’entrainement pour les personnes de petites conditions physiques, âgées, ayant des problèmes de surcharge pondérale importante ou ayant certaines pathologies.

Pour ces pratiquants là, ce sera évidemment une plus-value et un moyen d’améliorer leur condition.

Mais pour les autres qui ont toutes leurs capacités, la jeunesse et un corps fonctionnel, je vous encourage à passer à autre chose pour plus d’efficacité.

A moins que vous y preniez du plaisir, dans ces conditions, je n’ai pas mon mot à dire…

…ou alors que vous ayez du temps à perdre et que peut-être le désir le plus ardent que vous ayez, au-delà d’améliorer votre état et votre forme physique, est la convivialité et la sociabilité pendant la pratique sportive, en deux mots la discussion de comptoir.

Je fais encore preuve d’un peu de cynisme mais je comprends tout à fait la notion de plaisir, elle ne va évidemment pas toujours avec l’efficacité.

En conclusion

Vous l’avez compris clairement, mon cœur et mon esprit balance sans aucun équivoque vers l’entrainement cardio à haute intensité pour toutes les raisons invoquées ci-dessus.

Je n’ai pas de temps à perdre, j’ai besoin d’être efficient et je pense que nous avons tous besoin de l’être.

Avant de terminer mon article, juste un petit mot à l’endroit des « Fashion victimes » du HIIT qui en parlent à toutes les sauces et qui se sont jetées dessus comme on se jette sur une paire de chaussures, un blouson ou un sac tendances.

Je suis circonspect quand à leur fréquence d’entraînement à haute intensité.

Ils les accumulent quasiment chaque jour…

Mettez en application, une fois, un vrai entraînement cardio à haute intensité en vous servant du cardio fréquencemètre et en respectant les temps justes de récupération et cela ne serait-ce que pendant 15 à 20 minutes.

Quand votre cœur bat à 180 pulsations minutes et que vous sentez parfois le goût du sang dans votre bouche, je ne sais pas si, à cet instant précis, vous aurez toujours envie de faire un petit selfie ou un petit « selfion » pour montrer à quel point vous et votre derrière avez soufferts…

Vu la tête déconfite que vous afficherez dans ces circonstances précises, je ne pense pas que vous aurez envie de montrer votre petite ganache de souffrance à vos innombrables fans.

C’était juste un petit message à toute la faune folklorique.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Désir, entraînement et progression

Vous qui lisez mes articles, vous qui me connaissez, vous savez qu’un des sujets qui m’anime est la culture physique et l’excellence de sa pratique.

Ce titre est donc parfaitement en corrélation avec l’activité physique que je chéris.

J’aurais d’ailleurs pu l’enrichir de précisions qualifiantes :

« Désir ardent, entraînement dans les règles de bonnes pratiques et progression assurée ».

Ce titre aurait été assurément trop long mais parfaitement juste, en accord avec les principes que je défends et que je partage.

Un petit désir, seul, ne suffit pas, l’entraînement, seul, ne suffit pas, ce n’est pas la pratique qui rend parfait mais bien la pratique parfaite qui rend parfait.

De plus, la véritable progression ne peut exister que dans les conditions où le désir est grand et l’entraînement en accord avec les paramètres d’intensité, c’est-à-dire la pratique parfaite.

Néanmoins, ce triptyque:

« Désirs, entraînement et progression » pourrait s’adapter à n’importe quelle situation.

Exceller dans sa profession demande nécessairement de passer par ce cheminement.

C’est d’ailleurs ce qui fait la différence entre les champions et les autres.

Il n’est pas question ici que de sport mais également d’art, de comportements, de philosophies, de métiers …de toute chose.

C’est toujours le désir, surtout un fort désir ou un désir ardent, qui déclenche l’acte et l’incroyable pugnacité à aller jusqu’au bout de sa réalisation.

Quelles différences faites-vous entre l’envie et le désir ?

Selon moi, la notion de désir est infiniment plus forte, plus puissante que l’envie.

Le désir prend racine dans la conscience pure, profondément en nous et stimule des émotions du domaine du divin.

Il déclenche une énergie, un état vibratoire hors du commun.

Le désir est d’ailleurs très souvent associé au sexe.

Rappelez-vous à quel point le désir sexuel est bouillant.

Le désir, la passion, aurait-elle été créé par Dieu pour que l’on se souvienne de l’essence de cette émotion et que par la suite, nous puissions la reproduire pour chaque chose afin de réaliser des merveilles.

La plupart d’entre nous avons de grandes difficultés à surfer sur cette émotion et à la cultiver pour nous exalter et exploiter alors véritablement notre potentiel.

Dieu a mis la barre très haute…

Si nous pouvions reproduire naturellement, pour chaque chose que nous entreprenons dans notre vie, cette extraordinaire puissance, cet incroyable désir qui nous inonde lorsqu’il est question de sexualité, alors, nous deviendrions des magiciens.

J’ai trouvé ces deux articles diamétralement opposés, qui parlent de ce qu’est l’envie et le désir.

Je vous laisse vous faire un avis personnel sur la différence entre ces deux émotions.

L’ENVIE EST LE CONTRAIRE DU DÉSIR

L’ENVIE ET LE DESIR

Lorsque l’on aime passionnément faire les choses, on les fait bien.

C’est ainsi, c’est une loi et tout fonctionne de cette façon.

C’est pour cette raison que j’exprime au travers de mes articles la notion de désir comme étant le déclencheur de la motivation.

Le désir est le moteur d’un acte réussi.

Il est un puissant starter pour votre progression, je pense qu’il est d’ailleurs véritablement le seul.

Je pense même que vous ne devriez pas vous lancer dans une quelconque activité en espérant exceller si celle-ci n’est pas soutenue par un vrai désir.

Vous perdrez un temps précieux, ça ne marchera pas.

D’ailleurs, ça ne marche jamais.

Si on mettait en balance d’un côté le désir et toutes les capacités de l’esprit et de l’autre l’entraînement, la technique, les aptitudes physiques, le morphotype compatible ou pas, finalement le « comment »…

…Et bien je vous livre un secret, l’essentiel, le plus important, à près de 100 %, cela reste le désir.

C’est cette partie que vous devriez privilégier, faire émerger, cultiver, bien avant d’apprendre des techniques et encore des techniques.

L’un ne va peut-être pas sans l’autre mais c’est d’abord le désir qui rend la technique parfaitement utilisable et efficace et non pas le contraire.

Vous ne pouvez pas devenir un excellent musicien si votre pratique n’est pas attachée au désir.

Vous pourrez engager les meilleurs professeurs, les plus grands techniciens qu’ils ne feront jamais de vous un virtuose.

Tout le monde possède-t-il le désir ardent et est-il donné à tous de le cultiver ?

Assurément non, vous avez dû le remarquer peu de gens réussissent merveilleusement.

Le champion est exceptionnel parce qu’il est une exception.

Quand je parle de champion, je ne parle pas que de sportifs mais également d’un excellent artisan, d’un excellent professeur, d’un excellent peintre, d’un incroyable homme d’affaires etc. etc.

Contrairement à ce que peuvent dire la majorité des livres sur le sujet ainsi que les spécialistes du développement personnel, je pense qu’il ne faut pas leurrer le monde et laisser croire que c’est réalisable pour chacun d’entre nous.

Peu de gens ont réellement de grands désirs et par conséquent l’énergie pour les cultiver.

L’esprit est trop englué, trop pollué, trop négatif, trop tourné vers lui-même, vers ses souffrances et ses pleurnicheries.

Il n’imagine même pas un seul instant que les forces mentales ont réellement un pouvoir sur la matière.

À ce stade, un simple éveil vers la capacité que peut avoir le désir n’est même pas envisageable.

On ne parle même pas d’entretenir ou de cultiver mais simplement de prendre conscience que le désir est le moteur.

Ce n’est pas qu’une question d’intelligence, cela va bien au-delà, c’est une question de conscience.

Je discute avec tant de jeunes gens qui ne savent pas ce qu’est le solfège.

Ils ne connaissent même pas le mot, comment peuvent-ils alors imaginer que la musique puisse s’apprendre.

Comment peuvent-ils l’apprendre ?

Comprenez-vous l’analogie?

Pour ceux qui ont le désir, comment doit-on alors le cultiver ?

1)Fixez-vous des objectifs réalisables

En effet, lorsque les objectifs sont trop grands, trop lointains et qu’ils demandent des perspectives qui quelques fois semblent inatteignables, alors, le désir s’étiole.

Je vous conseille de morceler vos « macros » objectifs en plusieurs étapes qui demanderont moins de temps et plus de facilité pour être réalisées.

Vous maintenez alors un niveau de désir constant, quasi inaltérable, en corrélation avec vos succès successifs, certes plus modestes mais qui représentent, à chaque fois, un nouveau pas franchi vers le succès final.

Testez-vous régulièrement sur deux ou trois mouvements, pas simplement en fonction de la charge mais aussi en tenant compte du nombre de répétitions.

Programmez, pourquoi pas, de participer à un concours à votre portée, cela peut être une période de grande motivation et par conséquent de grande progression.

2)Entretenez la créativité

N’hésitez pas à changer vos programmes régulièrement, variez les exercices, les techniques, les tempos, les modes de contraction…

Changez d’endroit, aller faire une séance dans un autre club si vous avez l’habitude du sport en salle.

En effet, le matériel sera différent, il vous obligera à vous adapter, à vous positionner différemment et vous procurera de nouvelles sensations.

C’est souvent très motivant.

Le contexte général sera également nouveau et différent ; je pense à l’espace d’entraînement et à la population qui fréquentent le club.

Ces facteurs vous obligent aussi à vous adapter et peuvent être, eux aussi, galvanisants.

Faites également des entraînements en extérieur.

Là aussi vous devrez vous adapter à l’espace, au temps, au matériel à disposition.

Pratiquez des techniques de visualisation, en imaginant vos muscles exécuter les exercices, le physique ou les performances que vous souhaiteriez obtenir.

3)Cultivez l’inspiration

C’est une technique qui permet à coup sûr de cultiver le désir.

Lisez des biographies, regardez des vidéos et des images, lisez des articles, inspirez-vous de vos modèles et devenez vos modèles.

Il n’y a pas de mal à ça, tous les grands hommes ou les grandes femmes ont bâti eux aussi leur réussite à partir d’exemples jusqu’au jour où ils sont devenus, à leur tour, des modèles.

4)Mesurez votre progression

Par les moyens factuels que vous avez à disposition.

Photographiez-vous régulièrement toujours dans les conditions identiques de lumière, d’endroit, de moment et également de prise de vue.

Prenez vos mesures biométriques, faites-le régulièrement avec un grand soin de le faire parfaitement aux mêmes endroits et dans les mêmes conditions, dès que vous vous levez par exemple.

Pesez-vous une à deux fois par semaine avec le même pèse-personne, au même moment, au même endroit et dans les mêmes conditions.

Cela permet souvent de recadrer le tir et bien sûr, sans que cette pratique devienne obsessionnel.

Je connais un certain nombre d’individus addict à leur pèse-personne et qui finissent par se peser plusieurs fois par jour.

Si vous avez la possibilité, faites-vous faire de temps en temps un scanner densitométrique, vous connaîtrez alors parfaitement l’évolution de vos masses corporelles.

C’est certainement le moyen le plus fiable d’avoir des informations à ce sujet.

5)Faites-vous coacher

Faites des stages, suivez des formations, faites-vous encadrer personnellement en choisissant le coach qui vous convienne vraiment.

Prenez 5mns pour lire mon article sur le choix du coach:

Comment savoir en 10 points si mon coach est bon ?

Apprenez de nouvelles méthodes, comparez-les, croisez-les, servez-vous de votre libre arbitre et testez encore et encore…

Cela stimule considérablement le désir.

Approfondissez aussi l’approche générale de l’activité par la discussion de personne à personne en puisant de cette façon chez les autres, une partie de leur désir et par conséquent de leur motivation.

En conclusion, je vous ai donné de la matière à désirs et de la matière à stimuler votre désir, à vous d’en faire usage.

Le désir n’est pas un sentiment facile à développer et à maintenir à un niveau élevé, (sauf peut-être pour le sexe).

Comme vous avez pu le lire, vous devrez donc travailler afin d’élever votre niveau de conscience pour le désir et pour ce qu’il représente vraiment et ce qu’il génère.

Ce sera finalement toujours entre vous et vous, vous serez le déclencheur, c’est vous qui déciderez.

Personne ne pourra le faire à votre place.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment se motiver pour s’entraîner à la maison ?

La situation particulière qui dure maintenant depuis près d’un an, nous contraint à faire du sport en extérieur ou chez nous, loin de nos salles de sport.

La Covid, mais surtout les mesures disproportionnées qui l’accompagnent nous ont cloisonné entre nos quatre murs, dans nos jardins ou dans des parcs, agglutinés autour d’une pauvre barre fixe branlante.

Cette situation a fait de nous, ou en tout cas pour certains d’entre nous, une espèce errante, privée de notre chère patrie: le gym.

Demeure encore quelques contrées résistantes, de rares salles dont quelques irréductibles chefs gaulois ont décidé de maintenir l’activité.

Je vous engage à lire mon article sur ce sujet :

Je soutiens les salles


Néanmoins, circonstances aggravantes ou pas, l’entraînement à la maison, le « Home training » ne date pas d’aujourd’hui.

Les fabricants de matériel ont flairé depuis plusieurs décennies le marché monstrueux que cette activité représente.

Quand j’étais un gamin, je me souviens d’un appareil très populaire dont on voyait la publicité dans les magazines papier télé.

C’était le Bullworker, un appareil de musculation conçu pour permettre de travailler les exercices en isométrie.

Il a été inventé par Gert F.Kölbel, un sportif, inventeur et entrepreneur allemand en 1962.

Il existe d’ailleurs toujours aujourd’hui et porte le nom de Bullworker X5.

C’est probablement l’appareil de musculation, pour la maison, le plus vendu de tous les temps.

Il s’en serait vendu, depuis 1962, plus de 10 millions d’exemplaires.

Certaines informations parlent même de près de 50 millions…

Je ne suis pas persuadé du tout de son efficacité.

Je ne doute évidemment pas qu’il implique nécessairement, par son utilisation isométrique, une masse musculaire inactive et parfois même hypotrophiée, mais, de là à fabriquer un corps musclé et défini, je n’y crois pas une seconde.

De mon point de vue, je ne pense pas qu’il y ait véritablement un professionnel qui y croit… en tout cas, quelques millions de gens naïfs ou simplement inexpérimentés, apparemment oui.

Quand on ne fait rien ou pas grand chose, le peu que l’on fasse vous profite inévitablement mais seulement jusqu’à un certain point.

Il m’est arrivé de faire faire quelques flexions de jambes à vide (squat) à des personnes parfaitement inactives, ce qui a généré des courbatures pendant plusieurs jours, au point qu’elles ne puissent quasiment plus marcher.

Ceci explique donc cela.

Bon revenons à l’entraînement chez soi.

En règle générale, le « home training » relève du combat contre soi-même.

Nous sommes au départ tout feu tout flamme, puis la motivation s’étiole petit à petit et l’on finit par laisser le matériel ou le programme de côté ou même les deux…

Et très souvent, on jette le discrédit sur l’outil mais rarement sur soi-même.

Je vais donc vous proposer quelques solutions.

1) Prenez rendez-vous avec vous-même pour votre session d’entraînement.

Est-ce que vous honorez vos rendez-vous ?

J’imagine que oui, alors faites la même chose avec vous-même.

Fixez-vous un rendez-vous ferme.

C’est un moment important pour votre santé, votre bien-être et votre équilibre général.

C’est certainement une des meilleures choses que vous ferez dans la journée pour vous.

Mettez-vous également dans la tenue adéquate, la tenue qui sied à votre rendez-vous.

Les tenues sont en général de circonstances avec les rendez-vous que vous prenez.

Vous n’allez pas à un rendez-vous amoureux ou d’affaires en pyjama ?

Alors ne minimisez pas le rendez-vous que vous avez avec vous-même et votre santé; portez une tenue dans laquelle vous vous sentez bien et beau.

2) Conditionnez-vous

Avant de débuter votre séance, posez-vous et posez surtout votre conscience en vidant votre esprit de tout son bavardage.

Focalisez à cet instant toute votre énergie sur ce moment qui vous appartient et qui doit être un espace d’isolement avec et pour vous-même.

Visualisez les exercices et la façon dont vous allez les exécuter.

Imaginez à quel point cette séance sera productive, regardez votre physique évoluer séance après séance.

Persuadez-vous que chaque mouvement, chaque série, chaque seconde d’exécution est un pas supplémentaire vers la réalisation de vos objectifs.

3) Mettez tout en œuvre pour ne pas être dérangé.

Organisez donc votre créneau horaire d’entraînement en sachant que ni vos enfants, ni vos amis, ni votre femme ou votre mari (à moins qu’il ou elle ne partage avec vous votre entraînement) ne viendront polluer ce moment essentiel entre votre corps et votre esprit.

Coupez votre téléphone, c’est vraiment un outil de dispersion, il est chronophage et énergivore.

Vous ne pouvez pas assurer une bonne séance d’entraînement et en même temps répondre à vos messages, regarder sur vos réseaux sociaux si l’on vous aime suffisamment, prendre des photos de vous dans des positions suggestives pour montrer à quel point vous êtes Fit…

L’évolution de votre condition physique passe d’abord par les aspects métaphysique:

Le désir, la concentration, la visualisation, en un mot: l’attention.

Je vous le garantis, le téléphone est un frein majeur à votre progression, il fait de vous quelqu’un d’inattentif.

4) Créez votre espace motivationnel

N’hésitez pas à placarder des photos de physiques ou d’athlètes inspirants.

Créez vos graphiques de progression avec vos objectifs clairement affichés.

Si la musique vous galvanise, alors préparez votre playlist: elle vous aidera à surmonter avec plus de facilité l’intensité de votre entraînement.

Si possible, entraînez-vous dans un endroit dans lequel vous vous sentez bien et de préférence aéré.

5) Félicitez-vous

Une fois la séance terminée, appréciez à quel point vous avez été excellent pour votre bien-être, votre forme physique et à quel point vous avez fait une avancée vers la réalisation de vos objectifs.

Faites un planning et cochez les séances réalisées comme autant de marches gravies vers votre sommet.

Ouvrez une petite cagnotte, une tirelire, dans laquelle vous glissez un ou deux euros chaque fois que vous avez terminé votre entraînement.

A la fin de chaque mois vous vous récompenserez par exemple avec du nouveau matériel de fitness, une paire de basket ou une nouvelle tenue.

C’est vous qui voyez.

Voici donc cinq points essentiels pour vous permettre de conserver une motivation suffisante afin d’aller jusqu’au bout de vos objectifs.

En guise de conclusion, je rajouterai un sixième point essentiel:

6) La qualité de votre programme d’entrainement.

Il doit être lui aussi interactif, efficace et motivant.

Je sais à quel point il est compliqué de s’entraîner seul (e) à la maison, ainsi fort de cette expérience de terrain, j’ai créé, avec mon équipe, Speed Master, un programme sur mesure, enthousiasmant, ludique et très efficace qui a séduit en quelques mois pas moins d’un millier de personnes.

Jetez donc un œil sur mon programme à la maison.

SPEEDMASTER

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment éliminer les 2/3 des pesticides sur vos fruits et légumes

J’avais déjà publié un post à ce sujet qui m’avait été grandement inspiré par une de mes chères amies, Marie Ruel, coach, diététicienne et naturopathe.

Je souhaite cette fois-ci en faire un article plus fourni.

On nous promet depuis des années une alimentation biologique qui serait de plus en plus accessible compte tenu de l’évolution exponentielle du marché.

Lisez cet article intéressant ci-dessous de la rédaction d’AGROMEDIA sur la croissance du marché bio:

Un bond de plus d’un milliard d’euros en seulement 1 an

En toute logique, plus on produit, plus on vend et naturellement plus les prix baissent.

C’est encore une fois une promesse d’ivrogne…

L’alimentation biologique est bien plus chère que l’alimentation qui ne l’est pas et les prix ne baissent pas.

On nous fait croire qu’en moyenne le biologique est 30 % plus cher.

Je me nourris majoritairement d’aliments biologiques, je peux vous dire que l’on est loin du compte.

D’après Amaury Beautru qui écrit dans « LINÉAIRE » le magazine de la distribution alimentaire, la différence de prix serait en moyenne de 75 %.

Cliquez sur le lien ci-dessous:

Le bio, en réalité 75 % plus cher

Je crois que nous y sommes habitués, l’honnêteté est une qualité rarissime.

Le premier réseau de vente des produits biologiques est devenu les hypermarchés, donc l’industrie agroalimentaire…

Une alimentation parfaitement légitimée cette fois puisque c’est du bio, donc une bonne alimentation au-dessus de tout soupçon.

Cette merveilleuse industrie dont l’unique moteur de développement de ce marché est le profit, pas la santé.

S’il vous plaît, soyez conscients de cela.

Leur seule idée est de produire le moins cher possible et de vendre le plus cher possible.

Nous sommes là face a des menteurs professionnels qui vous expliquent, à grand renfort de communication, comme leurs produits sont merveilleusement intègres et parfaitement bons pour votre forme, votre esprit et votre santé générale.

J’ai écrit un article sur ce sujet que je vous invite à lire:

L’industrie alimentaire vous veut du bien.


Ils se retranchent et se protègent derrière les organismes sanitaires « indépendants » qui font la législation et dont ils ont dicté les lois, puisqu’ils ont l’argent et qu’ils les financent.

De manière détournée, comme pour les grands laboratoires pharmaceutiques, certains font partis du conseil d’administration de la multinationale et en même temps des agences qui les contrôles…

Comprenez clairement qu’ils sont « juges et partis », mais sans conflits d’intérêts…

Sans vouloir m’étendre sur le sujet, l’époque que nous vivons révèle au grand jour toute cette mascarade.

Ils dictent donc les normes… toujours et encore cette merveilleuse intégrité qui honore ces industries et leurs dirigeants œuvrant pour le bien ou peut-être le pire de l’humanité.

Ceci étant dit, l’alimentation biologique est une alimentation onéreuse même lorsqu’on choisit ses produits et que l’on opte principalement pour du conditionnement en vrac.

Je fais allusion aux céréales, aux farines, aux fruits secs et oléagineux, à la lessive, aux produits d’entretien, à certains cosmétiques etc. etc.

Parfois le très faible budget que l’on consacre à l’alimentaire ne permet pas de consommer autres choses que des produits discount.

Alors voici quelques petites astuces pour toutes celles et ceux qui ne peuvent acheter des fruits et légumes biologiques protégés par des normes restrictives sur l’utilisation des produits phytosanitaires* responsables d’importants désordres métaboliques.

*Les produits phytosanitaires (c’est plutôt un joli nom pour des substances dangereuses) sont des produits chimiques utilisés pour les végétaux afin de les protéger contre les maladies, les soigner et les aider dans leur croissance.

Voici le problème pour cette catégorie d’aliments, ce sont ces traitements qu’on leur fait subir et qui finissent dans votre organisme pour le polluer.

Ce que l’on souhaite, c’est de pouvoir éliminer un maximum de pesticides avant de les consommer.

Même si vous les lavez à l’eau, vos fruits et légumes sont encore bien contaminés. 

Imaginez que même les fruits et légumes biologiques présentent encore des traces de produits chimiques.

La meilleure chance de pouvoir consommer ces aliments parfaitement sains, serait encore d’en assurer soi-même la production !

En prenant soin que votre terroir soit en jachère depuis au moins 5 ans, que vos voisins jardiniers soient intègres en ce qui concernent la non utilisation de traitements chimiques et que votre eau d’arrosage en soit elle aussi exempte.

Alors à vos jardins, fourches, pelles et râteaux…

Il y a heureusement d’autres solutions.

Il est donc possible d’améliorer la qualité sanitaire des aliments frais que l’on ingère, grâce à quelques astuces toutes simples. 

Tout d’abord, sachez que les fruits et légumes ne sont pas tous logés à la même enseigne, certains contiennent une plus grande concentration de résidus de pesticides.

Voici quelques graphiques extrait d’un état des lieux des résidus de pesticides en France publié par Génération Future dont vous trouverez l’étude complète à télécharger ci-dessous.

ETUDE COMPLETE

En première analyse ce que l’on distingue, c’est que l’utilisation des pesticides est largement toujours d’actualité et dans certain cas elle est même croissante.

On remarque également que tous les fruits et légumes ne contiennent pas la même saturation en pesticides.

Donc, pour pouvoir manger des fruits et légumes non bio, avec la peau et en diminuant le risque d’avaler des pesticides, essayez ces cinq astuces.

1) Le vinaigre blanc

Lavez vos fruits et légumes dans de l’eau additionnée de vinaigre blanc, celui-ci à la capacité d’éliminer une part importante des produits chimiques présents sur la peau.

Dans une bassine mélangez 10 cl de vinaigre blanc avec 90 cl d’eau.

Laissez vos fruits et légumes tremper pendant 15 à 20 minutes puis rincez-les à l’eau claire et séchez-les.

2)Bicarbonate de soude et vinaigre blanc

Ce mélange permet de venir à bout de la plupart des produits chimiques présents sur vos fruits et légumes.

Dans une bassine, diluez trois cuillères à soupe de bicarbonate de soude et 10 cl de vinaigre blanc dans 1 l d’eau.

Déposez vos fruits et légumes dedans et laissez tremper 30 minutes.

Puis rincez-les abondamment à l’eau claire avant de les sécher.


3)Le gros sel

Remplissez une bassine avec 1 l d’eau et quatre cuillères à soupe de gros sel et frottez les fruits et légumes dans ce mélange et laissez-les tremper 20 minutes.

Rincez-les à l’eau claire et séchez-les.

4)Vinaigre blanc et citron

Prenez un vaporisateur de 750 ml ajoutez le jus d’un citron et deux cuillères à soupe de vinaigre blanc.

Remplissez le reste du flacon avec de l’eau, agitez puis vaporisez sur vos fruits et légumes.

Frottez-les avant de les rincer à l’eau claire et essuyez-les avec un torchon propre.

5)Vinaigre de pomme

Dans une bassine, diluez 25 cl de vinaigre de pomme dans 1 l d’eau puis plongez-y vos fruits et légumes et ensuite frottez-les.

Laissez-les tremper 20 minutes puis lavez-les à l’eau claire avant de les essuyer. 

Pour conclure, voici donc quelques moyens d’éliminer une partie des produits chimiques si nocifs pour votre santé.

Mais au-delà de tout, la simple démarche qui consiste à prendre soin de vous est déjà salvatrice.

Vous faites quelque chose pour améliorer la qualité de votre alimentation et c’est déjà beaucoup.

Ce sont des actes conscientisés qui vont dans le sens de votre bien-être.

Vous avez compris que toute cette chimie n’a rien à faire dans votre corps.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir

Philippe LAMACHE

Ça peut faire du bien une claque dans la « gueule »

Ça remet les idées en place, ça reconnecte les synapses, ça replace les yeux en face des trous, ça éclaircit les idées… etc. etc.

La liste des conséquences imagées et folkloriques d’un tel acte sont pléthores.

C’est certain, ce titre peut sembler violent, oui probablement.

Le geste l’est, bien sûr, les mots, assurément et les conséquences certainement.

Mais c’est délibérément que j’emploie ces mots et cette symbolique digne d’une réplique qu’aurait pu faire Lino Ventura ou Jean Gabin portée par les dialogues de Michel Audiard:

« Je vais t’en coller une, j’sais pas si ça va te rendre intelligent mais ça va p’être te libérer l’esprit ! »

Je n’incite évidemment pas à la violence mais une bonne « tarte » peut parfois remettre en cause toute son existence.

Et parfois même, la remise en cause est radicale et plutôt positive.

Je ne parle pas que du geste manuel mais également de la claque qui peut être prise au sens figuré.

La « beigne » psychologique est parfois encore plus terrible que ne pourrait l’être l’acte physique.

Ne dit-on pas lorsque l’on a subi un événement déconcertant et inattendu:

« Je me suis pris une sacrée claque !»

On a pris un choc auquel on ne s’attendait pas.

Ainsi, lorsque le geste ou la parole, empreint parfois de la mission de pousser à la réflexion, vient frapper votre joue et/ou votre esprit, alors se déclenche une sorte d’alchimie, une prise de conscience foudroyante.

Les mots, parfois très forts, peuvent aussi s’apparenter à une attaque verbale, une engueulade.

Les paroles et même les attitudes sont d’une violence inouïe.

Je ne fais évidemment pas allusion à un passage à tabac, à une volée, à une branlée… Etc. etc.

Non, je parle bien de la simple gifle saisissante, qui n’est pas donnée dans un but de destruction mais plutôt de renaissance.

Je le répète encore et encore, je suis formellement opposé aux châtiments corporels et particulièrement à ceux que l’on inflige aux enfants, dictés uniquement par la colère, par la perte de contrôle, pour imposer un dictât ou quelques fois assouvir une forme de perversité.

Ces corrections étaient presque, à une époque, du domaine de la culture familiale.

C’était nécessaire de châtier…

C’était aussi pour satisfaire l’ego patriarcal et même matriarcal… rien évidemment d’éducatif ici.

Mais ne sommes nous pas toujours des enfants et à ce titre, toujours des apprentis et par conséquent, toujours sensés être soumis à la connaissance que d’autres ont et que nous n’avons pas.

Nous devenons finalement quelquefois dépendant d’un pouvoir, tributaire d’une ascendance qui peut basculer, même à tout âge, vers une forme d’emprise malsaine qui foule du pied notre liberté.

Que mes propos soient clairs, je ne parle pas de ça!

J’ai une tendance, totalement bienveillante pour les autres et pour moi-même, à mettre des gifles.

Bien sûr pas avec la main, vous l’aurez donc compris.

Ce serait plutôt des coups de pression lorsque cela me semble d’une grande nécessité.

Je distille ces coups de pression comme des alertes, une façon de mettre en garde, de prévenir que la direction n’est peut-être pas la bonne.

Je pars d’un principe fondamental qu’il vaut mieux prévenir que guérir.

La prévention est tellement plus simple et confortable par rapport à la guérison qui demande une énergie considérable, rarement complète et qui laisse toujours des « métastases ».

Il serait tellement précieux pour la médecine et surtout pour nous-mêmes de faire de la prévention.

Je ne parle pas de dépistage mais d’inculquer des notions de bien vivre pour éviter de pratiquer une médecine qui soigne, certes, mais qui guérit difficilement.

À ce moment de mon article, je souhaiterais vous parler du Zazen qui est pour moi une source d’inspiration et qui illustre parfaitement mon article.

Zazen est la posture de méditation assise de la pratique du bouddhisme zen.

Za signifie « assis » et zen « méditation », la posture qu’aurait adoptée le Bouddha pendant ses méditations.

C’est probablement, en Occident, la posture issue des écoles Sōtō et Rinzai la plus connue.

C’est du bâton de bois, plat que l’on utilise justement dans la pratique du zazen, le kyōsaku ou keisaku dont je voudrais vous parler.

En effet, ce bâton devient le prolongement de la main du maître qui assène des coups précis pour réveiller, alerter le disciple à rester vigilant pour qu’il conserve ainsi toute son attention pour la bonne pratique du zazen.


Des coûts sont donc portés mais uniquement avec l’intention parfaitement louable d’aider le pratiquant dans sa quête d’élévation et de bien-être et certainement pas pour le punir.

Là est toute la philosophie.

Si vous n’informez pas avec fermeté et intransigeance le « contrevenant » qu’il y a outrepassement des règles de bonne conduite fondamentales et que votre environnement risque d’être sérieusement pollué, alors, vous allez droit vers le pourrissement de votre espace et par la même occasion, de son espace et de son intégrité.

Vous n’imaginez pas à quel point vous vous rendez service mais également à quel point vous lui offrez une chance inouïe de repartir dans une bonne direction.

… tout comme le disciple zazen qui apprend par les coups de kyōsaku qu’il se relâche et que sa position n’est pas conforme.

J’ai quelques histoires qui viennent me conforter dans l’idée que la gifle est salvatrice.

De nombreuses histoires sur lesquelles je ne m’étalerais pas car je pourrais y consacrer un livre entier.

Elles concernent l’éducation de mes enfants où 100 fois j’ai été d’une grande fermeté avec une totale impossibilité de leur laisser le choix.

Mais également les innombrables fois dans le cadre de mon activité où j’ai été radical, ne ménageant absolument pas les susceptibilités.

J’ai à chaque fois parlé avec une grande conviction, persuadé que mon discours était juste, bienveillant et surtout, qu’il aurait un impact fondamental.

Les mots sonnaient parfois comme des coups de battoir et secouaient au point de remettre les idées en place.

La déflagration faisait son chemin.

Je me rendais compte, par la suite, que la « gifle » avait agit comme une thérapie, pas de celles dont on ne se sort jamais, ces thérapies qui vont d’introspection en introspection et de psychopathologie en psychopathologie.

La gifle agissait comme une sorte de « Reset » qui avait effacé le problème et offrait alors de nouvelles perspectives.

Voici une histoire un peu particulière.

Une amie de ma compagne, lorsqu’elle avait une vingtaine d’années, marchait tout le temps dans la rue la tête baissée et le corps voûté.

Elle avait adoptée cette attitude par manque de confiance en elle, parce qu’elle se sentait regardée et probablement mal aimée.

Elle croisa un jour la route de quelqu’un qui, sans crier gare, au passage, lui décocha une gifle, sans rien dire, sans s’arrêter, sans qu’elle puisse l’identifier.

C’était comme si cet agresseur n’avait pas existé, un espèce d’ange ou de démon envoyé d’on ne sait où.

Elle fut véritablement choquée, on le serait à moins.

L’effet a été radical, elle n’a plus jamais baissé la tête ni les yeux.

Cet événement violent a eu pour conséquence qu’elle se redresse définitivement et qu’elle n’ait plus cette attitude, cette posture de souffrance.

On pourrait presque croire que cette personne qui l’a giflée n’existait pas, qu’elle aurait été la manifestation d’une conscience, de sa conscience qui finalement lui voulait du bien.

C’est aussi le cas d’une autre jeune femme de 23 ans, un peu désœuvrée, sans véritable désir, passion, ni projet, en couple avec un garçon lui au contraire ambitieux, très actif et multipliant les activités professionnelles et sportives.

Elle supportait mal son absence ou peut-être son manque d’intérêt envers elle et le lui reprochait constamment.

Les discours pédagogiques de son compagnon, tentant de la convaincre de l’importance de toute cette activité pour la construction d’un avenir, n’étaient apparemment pas convaincant puisqu’elle était devenue harcelante sur le sujet.

Ce garçon au demeurant plutôt patient finit par la quitter.

Ce fut une véritable « gifle » psychologique.

À partir de cet instant, il y a eu pour cette jeune fille une remise en question totale.

Elle décida, à son tour, de se prendre en main et entrepris un tas d’actions et d’apprentissages pour évoluer et construire ainsi son chemin de vie.

Elle reconnaît aujourd’hui, 30 ans après, à quel point cet événement a été un véritable tournant dans son existence.

En conclusion, je le répète encore une fois, je ne fais pas l’article de la violence.

J’exprime simplement l’idée qu’il peut y avoir, suite à une engueulade « justifiée » ou à une baffe de «réflexion », un déclic important qui aura des conséquences inestimables.

J’ai pris soin de vous compter des histoires qui auraient pu toucher des gens comme vous et moi.

Ce sont des histoires qui nous ressemblent, dont les protagonistes sont des gens simples.

Je n’ai pas souhaité illustrer mon article d’anecdotes extraites de biographies ou d’autobiographies de personnages célèbres.

Des personnages qui ont marqué l’histoire de l’humanité et qui racontent qu’un jour, ils ont rencontré la personne, la situation, l’événement qui leur a mis une telle claque que leur vie en a été profondément bouleversée affectant parfois même la face du monde.

Nous avons une tendance à nous approprier plus aisément les histoires des gens qui nous ressemblent.

Ne vivez pas comme une humiliation le coup de pression.

Vous l’avez maintenant compris, il peut faire de vous quelqu’un d’autre, et souvent un individu plus riche.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Vous allez progresser grâce à la technique du Peaking.

Peaking : de quoi s’agit-il exactement?

Définition en anglais: « To reach the highest point ; attain maximum intensity, activity. » (Traduction : atteindre le point culminant ; atteindre l’intensité, l’activité maximale.)

Les plus anciens pratiquants de musculation sauront de quoi il sagit.

Ils auront reconnu une fameuse technique d’intensification musculaire.

C’est un mode de contraction basé sur l’isométrie* et pour lequel on accentue considérablement et volontairement la contraction.

*Isométrie est un mode de contraction résistant fixement à une charge et durant laquelle les points d’insertion d’un ou des muscles restent statiques et où les leviers ne bougent pas.

Cette technique servait à augmenter la congestion, l’afflux sanguin, vers le groupe musculaire concerné en multipliant les contractions en fin de série ou en pratiquant un Peaking au sommet de la phase concentrique** à chaque répétition.

**La phase concentrique est un mode de contraction musculaire obligeant les 2 extrémités d’un muscle à se rapprocher.

L’intérêt est vraiment d’augmenter l’intensité de l’entraînement mais aussi d’améliorer votre « connaissance » du terrain musculaire, les liens contractiles essentiels, l’interactivité, les interfaces « cerveau / terminaisons nerveuses / filières énergétiques. »

Les résultats peuvent être exponentiels, grâce à un effet immédiat, directement visible.

Les résultats sont également fondamentaux en augmentant les neuro transmissions du système nerveux somatique.

Vous élevez les sensations que vous procurent « la pompe » et qui résultent du travail musculaire.

Une certaine forme « d’érection », selon certains, parfois presque aussi satisfaisante et quasi-jouissive que pourrait l’être l’afflux sanguin dans nos parties génitales.

J’ai l’impression que cela devrait éveiller la curiosité chez quelques pratiquants qui n’ont pas testé cette technique particulière.

Lorsque vous êtes capable d’insuffler volontairement ce type de congestion pendant l’exercice, la réponse contractile est bien plus immédiate et meilleure.

Voyez-vous de quoi je parle ?

Je n’évoque pas ici un simple « rest pause », qui consisterait à marquer un temps d’arrêt à un moment donné de l’une des deux phases (concentrique et excentrique) ou même lors des deux phases afin d’augmenter le temps sous tension.

Le Peaking est l’art de générer une contraction supplémentaire et non pas une contraction qui se substituerait à une autre.

Je m’explique:

Si l’on prend l’exemple du développé couché, certains font du Peaking lorsqu’ils ont les bras tendus au bout de la phase concentrique, ainsi, ils stoppent leur travail isocinétique*** et la tension continue en verrouillant leurs coudes et en immobilisant par conséquent la barre sur un point d’inertie.

***Mouvement imposant la même vitesse d’exécution sur les 2 phases de contraction.

Dans ces conditions, il aurait été plus judicieux de conserver le travail sous tension continue plutôt que de lui substituer le Peaking qui à ce stade a beaucoup moins d’intérêt « contractile » que la contraction infligée par l’exercice lui-même et son mode d’exécution.

C’est comme, d’une certaine manière, substituer un paramètre d’intensité à un autre.

Par exemple vous rajoutez du poids et dans le même temps vous réduisez l’amplitude du mouvement ou vous vous servez de muscles parasites ou encore vous surfez sur l’inertie.

C’est totalement improductif, vous déshabillez Jean pour habiller Paul.

Nous pourrions également prendre comme exemple le squat pour à peu près les mêmes raisons.

Je vois bon nombre de pratiquantes, (en effet le squat est devenu plus populaire chez les femmes que chez les hommes), verrouiller leurs genoux, contracter leurs fessiers en poussant le bassin en avant.

Il aurait été bien plus judicieux de profiter du travail isocinétique sous tension continue et de son intensité plutôt que de se mettre dans une position de repos (c’est à dire, genoux verrouillés et bassin en rétroversion) et de s’imposer à ce moment là une contraction volontaire.

Je comprends l’obsession à vouloir, coûte que coûte, développer un cul rebondi mais Mesdames, malgré votre inspiration puisée sur les réseaux sociaux, visionnée et repris des millions de fois, vous faites fausse route.

A ce propos, prenez cinq minutes pour lire mon article:

Êtes-vous une poule d’élevage ?

Préférez l’amplitude complète, si vos articulations vous le permettent, vous solliciterez le grand fessier avec une plus grande efficacité.

Faites l’expérience, exécutez deux séries de squat avec le même poids, la même amplitude, la même vitesse d’exécution, le même positionnement (tous ces paramètres doivent être rigoureusement identiques) mais l’une en verrouillant les genoux et en basculant le bassin en rétroversion en haut de la phase concentrique et à chaque répétition et l’autre sans aucun verrouillage.

L’intensité sur la deuxième exécution est bien plus importante.

Vous vous rendrez compte à quel point vous réduisez considérablement l’impact sur le groupe musculaire que vous êtes censé travailler lorsque vous verrouillez vos articulations, même si vous imposez à vos muscles une contraction volontaire.

Au passage, il y aura un vrai bénéfice sur la longévité de vos articulations et je peux vous garantir que ce sera une véritable richesse avec l’âge, vous vous en rendrez vite compte.

Est-ce que le Peaking est vraiment intéressant ?

Oui certainement mais lorsque l’on s’en sert à bon escient comme toutes choses d’ailleurs.

Remarquez comme chez certains la pratique de la musculation est destructrice et comme chez d’autres, elle est une bénédiction.

Plus j’avance dans l’âge et plus je mets de la conscience dans mes actions du quotidien comme dans ma pratique de la culture physique.

La conscience rend vos intentions, vos paroles et vos actes beaucoup plus précis, beaucoup plus efficients.

Alors quand doit-on se servir du Peaking ?


Lorsqu’il y a une vraie valeur ajoutée, par exemple, pour faire perdurer la contraction et l’augmenter alors de façon exponentielle.

Prenons les deux exemples précédents, le développé couché et le squat.

Si vous souhaitez faire du Peaking pour vos pectoraux, à l’instant où vous avez terminé votre série de développé couché, vous posez la barre et vous ramenez vos bras pliés en les croisant ou en tenant vos poignets (photo) tout en contractant volontairement et au maximum votre masse pectorale.

Vous contractez plusieurs fois en maintenant la contraction 5 à 10 secondes à chaque fois.

Vous faites alors exploser la congestion.

Même chose pour le squat, une fois que vous avez posé la barre, debout, vous contractez vos cuisses en les tendant au maximum.

Si vous vous sentez capable, comme pour les pectoraux, renouvelez la contraction plusieurs fois en la maintenant cinq à 10 secondes.

Là est véritablement la valeur ajoutée du Peaking.

En début d’article, j’expliquais que cette technique servait à augmenter l’afflux sanguin vers le groupe musculaire concerné en multipliant d’une part les contractions en fin de série ou, d’autre part, en pratiquant un Peaking au sommet de la phase concentrique à chaque répétition.

Par ailleurs, j’explique à travers mes exemples du squat et du développé couché que c’est finalement ce qu’il ne faut pas faire…

Mais alors qu’est-ce qu’il faut faire dans ce cas précis ?

Et bien pratiquer le Peaking en prolongeant la contraction et en l’accentuant.

Prenons cette fois l’exemple des curls pour les biceps:

Si vous les faites aux câbles ou à la machine**** (haltères ou barre, c’est une autre façon de procéder), prenez soin d’être toujours en tension au moment où vous allez pratiquer le Peaking.

Ainsi, au sommet de la phase concentrique, arrêter le mouvement et imposez une contraction volontaire maximum en envoyant beaucoup d’énergie au centre de votre biceps jusqu’à la limite de la crampe.

Maintenez ce degré de contraction au moins trois secondes et recommencez ainsi à chaque répétition.

Une autre façon de procéder est de pratiquer cette technique à la fin de votre série.

Toujours au niveau de la phase concentrique, restez impliqué plus longtemps, cinq à 10 secondes si vous le pouvez, avec la même technique de visualisation et de contraction.

Toujours à la fin de votre série, vous pouvez également faire plusieurs flexions à vide à la suite et à chaque fois pratiquer la technique du Peaking que je vous suggère.

****L’entrainement aux câbles ou aux machines est sensé limiter l’inertie dû à la mobilité des charges à plaques dont le mouvement est parfaitement vertical.

La charge soumise à la gravité et coulissant ainsi n’est alors pas impactée par la courbe non linéaire que décrit la flexion avec charge en bout de mains (barre ou haltères).

En ce qui concerne les barres ou les haltères pour ce même mouvement de flexions ou curls pour les biceps, il faut avant tout s’appliquer à l’exécution avant d’envisager le Peaking.

Comme je le détaille ci-dessus, le Peaking doit être le prolongement, l’accentuation volontaire de la contraction générée par l’exercice lui-même.

Ainsi, l’exécution des curls pour les biceps doit être exempt d’angle d’inertie et particulièrement sur la phase concentrique là où vous êtes censés pratiquer le Peaking.

Vous allez donc devoir imposer la verticalité à votre corps, que vous soyez assis ou debout et éviter, comme le font la majorité des pratiquants, de vous pencher vers l’arrière.

Toujours pour les mêmes raisons gravitationnelles que je décris ci-dessus.

Par conséquent, lorsque vous allez être en phase concentrique dans une verticalité absolue et peut-être même en étant légèrement penchée vers l’avant, vous serez toujours en tension et vous pourrez alors appliquer la technique du Peaking, soit à chaque répétition ou alors en fin de série.

Vous pouvez même, à cet instant, accentuer encore la contraction en plaçant en extension (poignet cassé) votre poignet afin de déporter encore l’axe de gravité de la barre ou des haltères et ainsi augmenter la tension.

Pour conclure, le Peaking est une technique à pratiquer sur la phase concentrique et de préférence dans les règles de base de bonnes pratiques de la culture physique.

Je ne vois vraiment pas l’intérêt d’utiliser ce mode de contraction volontaire si ce n’est pour poursuivre une contraction imposée naturellement par l’exécution parfaite de votre exercice.

Encore faut-il être capable d’exécuter les mouvements avec une grande application et avec une parfaite conscience de ce que l’on fait.

Les explications que je donne pour le développé couché, le squat ou les curls pour le biceps brachial, sont évidemment applicables pour tous les autres groupes musculaires et bien sûr dans les mêmes conditions.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Êtes-vous une poule d’élevage ?

L’anticonformisme est devenu le conformisme.

Ce qui était des signes de rébellion, des symboles trahissant l’appartenance à un groupe ou à un courant de pensée « révolutionnaire », sont devenus la norme.

UNE norme devrais-je dire, toutes et tous ne s’y conforment pas…fort heureusement.

Les postures et les actes qui dénonçaient la bien-pensance, étaient d’une rareté admirable.

Il y avait dans le « voyou » une certaine forme de noblesse, une vie assumée, une réelle forme de courage.

Braver les institutions, braver la punition, se mettre en danger, relevait de l’aventure, s’apparentait presque à une forme de romantisme, un style poétique.

Je ne parle pas forcément des braqueurs de banques ou des bagarreurs invétérés.

Il est question ici de ces individus qui finalement avait du « coffre », du charisme parce qu’ils étaient différents et ne rentraient pas dans le moule, dans les critères, dans la norme.

Je ne souhaite pas faire la propagande de la « voyoucratie ».

Je fais référence simplement à ces personnalités hautes en couleurs qui ont parfois nourri l’histoire, ou peut-être votre propre histoire.

Ces individus qui parlaient fort et mal, comme beaucoup le font aujourd’hui mais souvent à tort et à travers.

Ils étaient tatoués alors que personne ne l’était.

Ils possédaient des physiques outranciers par leurs tenues, leurs attitudes, ou leurs muscles comme finalement l’est une partie importante de la jeunesse d’aujourd’hui.

Les minettes à « grandes gueules » névrosées et les « mauvais garçons » pleurnichards pullulent, aussi contagieux que le covid 19 version mutant.

La normalité serait donc devenue cet échantillonnage représentatif que l’on peut voir dans les émissions de télé réalité.

J’ai l’impression de croiser dans la vraie vie, une majorité de jeunes clones singeant « Les marseillais », « les ch’tis », « les Anges…etc….

Les mecs, c’est barbe, tatouages, muscul, mais bon, une musculation circonstancielle, d’apparat, rien de fondamental bien sûr, pas de culture physique ; il y a culture, c’est déjà beaucoup trop.

Concernant les nanas, même bouche, même nez, même seins, même cul, même gouaille insupportable… et même cerveau.

Elles font du fitness, oui, elles le revendiquent, mais attention, ce n’est pas de la musculation…

…c’est autre chose… demandez-leur, elles ont une définition très pertinente pour l’une et l’autre de ces disciplines.

En ce qui concerne la pratique, ce sera à peu près dans les mêmes règles, la même philosophie que leurs copains, excepté qu’elles travaillent uniquement les fesses.

En fait, elles font de la « mus-cul »

Pas de méprise, elles n’enchaînent pas les séries de fentes marchées avec charges jusqu’à la faillite ou les squats profonds exécutés dans les règles de l’art.

Non !

Elles font des exercices glanés chez leurs copines Instagrammeuses.

Autant dire qu’à un moment donné, il faudra se rendre à l’évidence, la prothèse sera certainement plus efficace.

Les salles de musculation, particulièrement les grandes enseignes de type « low cost », en sont « gravement » pourvues.

On y trouve donc une espèce de caste, une sorte de produit d’élevage façonné à l’image de leur héros télévisuels.

Il y a, d’une part, une transhumance de mecs étalonnés de la même façon, barbe, tatouage etc…ah oui, j’avais oublié, pas trop de cuisses non plus.

D’un point de vue esthétique, les cuisses ça ne sert pas à grand chose et puis c’est dur à travailler.

Et d’autre part, il y a en ces lieux une migration de nanas, greffées à leur téléphone et à la nécessité viscérale de développer un fessier rebondi qu’elles bombardent à coup de « selfions » sur les réseaux sociaux et qui leur garantira d’être aimées.

Pas aimées dans le sens amour bien sûr, aimées dans le sens « liké », le Graal égocentrique du Dieu Followers.

Rien à voir avec « De l’amour et de la solitude » de Jiddu Krishnamurti, que je vous engage à lire expressément en guise d’exorcisme, de nettoyage de toutes cette « likitude » polluante.

Alors, qu’est-ce que vous en pensez ?

Êtes-vous une poule d’élevage ?

J’aurais pu dire un mouton d’élevage ou une autre pauvre bestiole formatée pour la surconsommation et à la surconsommation.

Et pourtant, c’est dommage, vous passez à côté d’une discipline essentielle qui aurait pu vous enseigner la rigueur, l’enseignabilité, la méthode, la santé, le respect de votre environnement et des autres, une forme d’abnégation, et au-delà de tout, une réflexion métaphysique intelligente mettant en exergue les effets bénéfiques de la conscientisation sur votre corps physique.

Un apprentissage deux en un, cultiver à la fois son corps et son esprit.

Excusez l’acidité de mes propos, mais je n’ai véritablement aucune animosité envers cette jeunesse qui a perdu sa liberté de penser.

C’est un cri d’alerte.

Cette génération lobotomisée, manipulée par l’industrie de l’image et épongée de leur libre arbitre, m’inspire plutôt une certaine tendresse.

Ils pensent toutes et tous être des individus à part, distillant des messages empreints de philosophie et de sagesse, subtilisés à Gandhi ou au Dalaï-lama.

Elles et ils sont tellement regardés et tellement écoutés, racontant, photographiant et filmant leurs existences tout à fait singulières, sans aucun intérêt puisqu’identiques aux vies de leurs congénères.


Du folklore, encore du folklore, ce monde est vide et triste, stimulé par d’hypothétiques réussites dopées par les vues sur YouTube où se disputent la vidéo d’un chat qui pète et qui fait 100 millions de vues et l’opération des fesses d’une « star » d’un TV show américain.

Évadez-vous de ce monde, il est en train de vous vider de ce qui vous reste d’intelligence et d’humanité.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

C’est le trop plein d’énergie qui vous fait grossir

J’ai écrit un bon nombre d’articles, sur l’alimentation, la nutrition, les différents régimes.

En voici quelques liens:

Comment conserver sa masse musculaire en vieillissant ?

La meilleure alimentation

CE N’EST PAS UNE VIE !

Perdre du poids n’est pas la finalité

Et bien d’autres articles que vous trouverez sur mon blog.

Je n’ai finalement d’autres objectifs que de transmettre le plus simplement possible l’intérêt majeur de s’alimenter convenablement, justement, avec une parfaite conscience des aliments consommés, simples, biologiques ou cultivés / élevés dans les règles de bonnes pratiques, exempts le plus possible de chimies destructrices et de préférence, issus de circuits courts.

Je n’ai pas d’à priori, ou si peu, sur les innombrables courants alimentaires, végétarien, végétalien, Vegan, Keto, paléo… ils ont l’excellence que chacun leur donne.

Le plus important, c’est vraiment le processus qui unit l’alimentation à nos esprits et à nos corps.

Aimer ce que l’on fait pour que ça nous fasse du bien.

Mon doux secret serait de transmettre au plus grand nombre, que l’intérêt de se nourrir s’élève au rang d’une profession de foi, d’une philosophie.

L’alimentation est véritablement au centre de tout.

Elle est au centre de notre vie, au centre de LA vie.

Elle est l’objet central de marchés faramineux, les plus gros marchés, les plus juteux, ceux qui déclenchent des mouvements financiers capables de déstabiliser des pays.

L’alimentation concentre un flux incessant d’énergie de tout ordre:

L’énergie certainement aussi puissante économiquement que l’énergie fossile, nucléaire et renouvelable confondues.

L’énergie à essayer de comprendre comment elle fonctionne, pourquoi nous rend-elle si malade, Ou tout au contraire, pourquoi fait-elle de nous des individus en parfaite santé ?

L’énergie vitale, vibratoire, qu’elle déclenche lorsque nous y pensons et lorsque nous la consommons.

-Et l’énergie qu’elle produit et que l’on mesure par l’unité kilocalories ou kilojoules.

C’est de cette dernière dont j’aimerais m’entretenir avec vous.

Tous les aliments que vous consommez sont caloriques.

Ils sont pour la plupart composés d’une combinaison de macro nutriments énergétiques:

Les protéines, les lipides, les glucides dont les différentes proportions les qualifient d’aliments glucidiques, protéinés ou lipidiques.

Ils sont composés parfois de fibres mais également d’un certain nombre de micro nutriments, comme les vitamines et les minéraux.

Chaque gramme de ces nutriments possède une valeur énergétique :

Pour les protéines et les glucides cela est équivalent à 4 kilocalories et pour les lipides 9 kilocalories.

En aparté, chaque gramme d’alcool est équivalent à 7 kilocalories, je n’en ferai pas cas dans cet article, car je préfère me concentrer essentiellement sur l’alimentation et non pas sur le poison.

Je vous invite à lire mon article:

L’apéro, l’addition est salée !

Vous comprenez ainsi aisément, qu’à chaque fois que vous consommez un aliment, ce sont des calories que vous ingérez.

Que vous consommiez cette pomme merveilleuse, ramassée sur l’arbre du jardin de votre grand-mère, cette pomme qui a poussé avec amour et sans l’ombre de pesticides, d’engrais ou d’autres traitements chimiques, ou que vous consommiez ces gâteaux apéritifs gorgés d’adjuvants chimiques, d’huile de palme hydrogénée et de soja génétiquement modifié, vous ingérez des calories.

Les valeurs et les qualités nutritionnelles de ces deux aliments sont totalement différentes, ainsi que la qualité des apports en micro nutriments et en fibres mais néanmoins, vous apportez des calories donc de l’énergie à votre organisme.

Manger parfaitement sain ne dédouane pas d’apporter de l’énergie à votre organisme sous forme de calories.

Il faut vraiment que cette notion soit claire et totalement comprise.

Vous consommez 1 kg de raisin, c’est-à-dire une grosse grappe, ce sont 700 calories issues essentiellement des glucides que vous injectez dans votre organisme.

À ce propos, le sucre contenu dans les fruits est appelé « fructose ».

Malgré sa structure moléculaire qui en fait un sucre simple, il possède néanmoins un index glycémique bas.

Il se combine donc lentement avec l’oxygène pour faire du glycogène et ne provoque donc pas de pic de glycémie (taux de glucose dans le sang).

La consommation excessive de sucres rapides, à répétition et de façon prolongée finit par dérégler le pancréas, celui-ci épuisé de devoir sécréter à outrance de l’insuline, finit par induire, à terme, le diabète et son cortège de restrictions alimentaires.

Nous avons donc affaire à un aliment d’excellente qualité particulièrement si il est de saison, biologique et provenant de circuit court.

Il est riche en phytomicronutriments (caroténoïdes, polyphénols…), en trans-resvératrol (plus important pour le raisin noir) connu pour leurs propriétés antioxydantes, anticancérigènes et antitumorales.

Je vous invite à lire cet article scientifique qui traite des bienfaits et de la composition du raisin (il est en anglais.)

Healthy Effects of Bioactive Metabolites from Vitis vinifera L. Grapes: A Review

C’est donc un aliment d’excellence mais néanmoins très calorique et particulièrement de la façon dont on le consomme.

Nous avons une espèce de manie à l’instar des cerises, (aussi caloriques que le raisin) ou des amandes, des pistaches, des cacahouètes, environ 10 fois plus calorique pour ces dernières, à toujours y revenir.

vous savez, cette sorte d’appétence qui fait que l’on n’a pas envie de s’arrêter une fois que l’on a commencé

Prenons l’exemple de l’huile d’olives perçue comme un aliment santé, elle est un concentré exceptionnel d’énergie.

900 kcalories pour 100 ml !

Soit environs un petit verre.

Soit 30 % plus calorique que la crème fraîche épaisse.

Elle est effectivement riche en acides gras essentiels, comme le sont d’ailleurs beaucoup d’huiles végétales, mais elle est un incroyable « weight gainer* ».

*(nom que l’on donne aux aliments qui facilitent la prise de poids)

Elle peut donc vous faire prendre un poids considérable si vous n’êtes pas dans le contrôle de ses apports.

La quantité est donc un point important qui doit vous alerter.

Nous grossissons par excès, peu importe que votre alimentation soit médiocre ou de grande qualité, c’est réellement les apports caloriques trop importants qui font le « stockage ».

Le rapport des nutriments, c’est-à-dire le pourcentage de protéines, de lipides et de glucides, a évidemment aussi une incidence sur l’accumulation plus ou moins importante du tissu adipeux.

À égal apport énergétique, si votre alimentation est essentiellement composée de sucres rapides et de lipides, l’incidence sur le stockage des graisses sera accrue.

J’ai coutume de faire une analogie avec les finances.

Si vos rentrées d’argent, vos apports, sont plus importants que vos dépenses, alors, vous capitalisez, vous stockez.

C’est une règle mathématique, simple, que même un petit enfant peut comprendre.

Chaque mois je gagne 2000 € et je n’en dépense que 1000, j’accumule ainsi chaque mois 1000 €.

À ce rythme, au bout d’un an, j’aurai capitalisé 12 000 €.

Au bout de 10 ans, 120 000 €.

Pour les apports et les dépenses énergétiques, c’est exactement le même modèle.

Par exemple, vos dépenses énergétiques, qui se composent du métabolisme de base, l’énergie nécessaire pour assurer les fonctions vitales, plus les dépenses liées à vos diverses activités, y comprit professionnelles et sportives, sont égales à 1800 kilocalories par jour et vos apports, votre alimentation, sont équivalents à 2500 kilocalories / jours, alors, la différence, l’excédent représente 700 kilocalories.

Pas de miracle à ce niveau, vous capitaliserez, vous stockerez, vous mettrez de côté ces calories excédentaires, matérialisées en un joli tapis graisseux qui recouvrera ça et là, en fonction des récepteurs aux adipocytes, telle ou telle partie de votre corps de façon plus ou moins abondante.

Comme pour les finances, vous aurez mis de côté un joli tapis.

Je pense qu’expliqué ainsi, la situation est nettement plus claire.

Vous avez compris que si vous inversez la tendance, et donc si vous apportez moins que vous ne dépensez, alors, l’opération inverse se produit: vous déstockez.

L’organisme va puiser dans votre « capitalisation » l’énergie dont il a besoin, cette énergie que vous ne lui fournissez pas par l’alimentation.

Vous démobilisez petit à petit les calories stockées et les graisses deviennent ainsi votre carburant.

Vous voyez, le principe est simple.

Il est également simple de comprendre que d’avoir perdu votre surcharge adipeuse ne vous garantit pas, ad vitam aeternam, de ne pas la reprendre.

Comme pour vos finances, si vous vous mettez à puiser dans votre capital et que subitement vos revenus diminuent… et bien votre situation financière évoluera, pour le coup, défavorablement.

Ce n’est qu’une question simple de mathématique, addition et soustraction.

Je partage avec vous le lien d’un article que j’ai écrit sur les fluctuations de poids que l’on appelle le « yo-yo »:

Vous êtes adeptes du “yo-yo”


Je conclurais en vous interpellant sur votre responsabilité et par la même occasion sur votre pouvoir de régler vos problèmes de prise de poids.

L’époque si particulière que nous vivons actuellement où l’on nous infantilise et où l’on nous enlève nos responsabilités et par la même occasion nos libertés, devrait nous alerter sur le malaise profond de l’ingérence.

Ne laissez pas autrui décider pour vous, cessez d’écouter les bonimenteurs.

Ils vous glisseront insidieusement dans l’esprit que vous ne pourrez jamais, parce que vous êtes malades ou parce que c’est trop tard que l’âge a fait son œuvre…

Laissez-moi vous dire une chose: vous pouvez avoir tout un tas de facteurs limitants à la perte de poids, hypothyroïdie, ménopause, andropause, traitement aux corticoïdes…

C’est toujours l’excès qui vous fera grossir.

Je vous le répète à nouveau, la règle est simple et factuelle: mangez moins et vous perdrez la surcharge qui vous pèse dans tous les sens du terme.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

La musculation c’est simple

C’est le folklore qui la complique et qui finit par la rendre indigeste et inefficace.

Vraiment inefficace et vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point puisque vous tombez dans le panneau.

Vous êtes attirés par le chant des sirènes du cul bombé d’une « Instagrammeuse » dopée aux Followers ou d’un youtubeur soufflé au beurre de cacahouète et aux androgènes.

Ces Fitness « clone » ou clown, se ressemblent tellement que pour des raisons de marketing ils sont dans l’obligation de trouver des particularités pour continuer à exister.

Alors ils combinent, ils recombinent sans jamais avoir réussi à comprendre ni à exécuter dans les règles de l’art les exercices originaux.

Cela me fait penser aux « fabricants »* actuels de musiques, aux plagiaires devrais-je dire, gorgés d’« auto-tune », usurpateurs de titres originaux et qui font des millions de téléchargements mais qui ne comprennent rien à l’œuvre qu’ils ont massacrée.

* J’emploi ce terme pour ne pas dire musicien, ce qu’il ne sont pas pour la majorité d’entre eux. Ils savent tout au plus exploiter les logiciels DAW (Digital Audio Workstation).

Je vais finir par croire qu’ils ont raison, pas sur le fond mais sur la forme puisque vous adhérez….

Ne vous faites pas avoir par ces mouvements, ni fait ni à faire, ersatz « discount » de mouvements de base, transmis d’incompétent en incompétent.

Ils n’ont pas plus d’efficacité, surtout de la façon dont ils sont exécutés, que la dernière crème à la caféine censée vous faire perdre 14 kg et 22 cm de tour de cuisse.

« Non ce genre de produit je n’y crois pas ! »

Et pourtant c’est exactement la même chose.

Il se vend des millions de ces tubes de crème dont l’efficacité se situe essentiellement dans l’approche marketing.

Mais il se vend également des millions de pilules censées vous faire perdre la graisse localisée sur vos fesses, vos cuisses ou sur vos abdos pour que vous deveniez, comme par miracle, aussi jolie et galbée que la nana sur l’emballage ou aussi sec de la sangle abdominale que ce mec de 25 ans.

Comment pouvez-vous croire à ce tour de passe-passe ?

Je vous invite à lire ce court article publié sur LCI.fr, c’est plutôt révélateur:

Crèmes amincissantes : les promesses des fabricants sont-elles réalistes ?

Revenons au sujet qui nous occupe, la musculation.

Celle-ci est l’application de la kinésiologie; c’est ni plus ni moins la physiologie du mouvement.

Les extensions, les flexions, les élévations, les développés etc. etc…Simples et efficaces.

Tenez-vous-en à cela, vraiment j’insiste; là est véritablement le Graal.

Bon si ce n’est le Graal, en tout cas l’axe de progression le plus sûr.

Je vous rappelle une phrase intéressante d’un Maître SHAOLYNNE tentant d’enseigner un simple coup de point à un disciple américain, arrogant de certitudes, et qui pensait maîtriser l’art du combat.


« Je me méfie bien plus d’un combattant qui a pratiqué 10 000 fois 1 coup de point que d’un combattant qui a pratiqué 10 000 coups de poings une fois. »

S’éparpiller, faire tout et n’importe quoi, ne fera pas de vous un expert.

Lorsque vous avez compris quelques principes essentiels qui donnent de l’intensité aux mouvements et surtout, si vous les mettez en application, aidé par un esprit conforme et motivé, alors, la musculation fonctionne simplement et parfaitement.

Dans un mouvement il y a :

son amplitude, sa vitesse et la difficulté que vous lui imposez par le positionnement et la résistance.

C’est ainsi…

À cela vous y rajoutez une planification intégrant une répartition équitable de l’entraînement de chaque groupe musculaire, d’un nombre de séries et de répétitions adéquates, de temps de repos suffisants et en adéquation avec vos objectifs…

…En prenant grand soin évidemment d’aller à chaque fois, ou en tout cas le plus souvent possible, jusqu’à la faillite dans le respect absolu de l’exécution.

Je vous invite à télécharger mon e-book sur les paramètres d’intensité en culture physique.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »


Il s’adresse au plus de 40 ans parce que je pense sincèrement que lorsque l’on rentre dans l’âge nous avons moins de temps à perdre; la rentabilité, l’efficacité prime donc sur la quantité.

L’efficience devient alors le maître mot, nous devons passer par l’augmentation de la rentabilité tout en restant dans l’économie.

L’économie de temps, d’énergie, d’influx et d’usure de nos fonctions métaboliques et structurelles.

C’est une merveilleuse approche/philosophie de l’entraînement que je vous engage tous à entreprendre même si vous avez moins de 40 ans bien sûr.

Vous gagnerez ainsi un temps précieux.

Dans ces conditions de pratique rigoureuse et d’excellence, il ne vous suffit réellement que de quelques mouvements pour un travail optimum de l’ensemble des groupes musculaires qui composent votre corps.

Il vous suffira ensuite par la conscientisation, vecteur d’une motivation profonde et par l’intensité qui en découle, de repousser le plus loin possible vos capacités physiques.

C’est totalement stupéfiant ce que l’on arrive à faire grâce à la pratique rigoureuse et l’implication mentale.

Vous êtes infiniment loin de ce que vous êtes capable de faire.

Pour conclure:

Arrêter de croire au folklore avec une espèce de béatitude emprunt d’une naïveté proche voisine de la stupidité.

Pensez-vous vraiment que ce nouveau mouvement pour les cuisses exécuté à la sauvette, sans intensité, reposant sur aucune méthode, changera radicalement la forme et la qualité de vos quadriceps et de vos fessiers?

Soyez vigilant, l’emballage ne change pas forcément le contenu.

Cessez définitivement d’écouter comme parole d’évangile le chant des sirènes de pacotille.

Vous perdez du temps.

Dans toutes les disciplines et tous les arts, l’excellence passe par une approche rigoriste, très appliquée et un apprentissage méthodique.

L’exception n’est pas la règle.

Il y a des individus qui ont progressé en étant de véritables cancres à tout point de vue…ils restent des exceptions.

Pour devenir musicien vous devez apprendre le solfège et travailler vos gammes.

Pour devenir un bon tennisman vous devrez travailler encore et encore vos coups et apprendre à vous déplacer intelligemment, rapidement dans l’économie d’énergie.

Même chose pour la boxe, pour le golf etc. etc.

Vous voulez devenir un bon cuisinier ou une ballerine, pas de différence, l’accessit devra passé par la méthode et son application intransigeante ainsi que le travail acharné couplé d’une motivation à toute épreuve.

Il n’y aurait que la musculation qui ferait exception ?

Qui peut le croire ?

Pas vous j’espère…

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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