Comment savoir en 10 points si mon coach est bon ?

1) Votre coach doit appliquer ce qu’il enseigne.

En effet, savoir et ne pas faire, n’est pas savoir.

Comment peut-on transmettre des théories, un style de vie, sans s’y conformer, sans le pratiquer.

Celui-ci doit donc appliquer pour lui-même ses propres enseignements.

Il doit être représentatif de ce qu’il prône.

Vous avez pris un coach pour améliorer votre condition physique, votre esthétique, une ou des qualités physiques, il est important que celui-ci est un échantillon ou des échantillons sur lui.

C’est en grande partie ce qui déclenchera la collaboration.

Cette relation doit être basée sur la confiance, c’est véritablement une question de confiance.

Avoir foi en son coach est une nécessité pour apprendre et évoluer.

2) Votre coach doit être à votre écoute. 

Il ne doit pas être distrait, il doit répondre à vos questions avec objectivité, patience et analyse.

Le coaching est basé, pour une partie importante, sur l’analyse.

Pour pouvoir vous faire évoluer, il doit comprendre votre fonctionnement, vos attentes, vos désirs et ceux-ci évoluent de jour en jour.

La réactualisation des programmes et de la façon dont il les gère à vos côtés est un des facteurs de réussite.

3) Votre coach doit s’intéresser aux aspects psychologiques et à votre personnalité.

Je parle d’un vrai intéressement: il doit faire preuve d’une attention particulière et bienveillante.

Les aspects mentaux dans le coaching sportif sont à considérer en premier lieu.

Lorsque le coach a cerné dans les grandes lignes le profil psychologique, l’esprit de son élève, il saura alors l’emmener très loin dans la réalisation de ses objectifs.

4) Votre coach doit être compatible avec vous.

Cela semble essentiel d’être en harmonie avec votre coach, d’être au diapason.

Vous devez quasiment vous aimer, je parle là véritablement de respect et peu être d’une forme d’admiration réciproque, vous l’aurez compris.

Il est souhaitable de cultiver une confiance mutuelle.

 

Et pourquoi n’auriez-vous pas une certaine forme d’admiration pour votre coach, pour son leadership, pour la qualité de son travail, ses bons résultats, pour son physique.

La réciprocité doit s’opérer évidemment, le coach doit reconnaitre les efforts produits, votre discipline, votre application, votre abnégation, l’enseignabilité dont vous faites preuve, la progression qui est la vôtre…

 5) Votre coach ne doit pas être médisant.

Votre coach ne doit pas mal parler de ses élèves ou anciens élèves ou de ses collègues.

Pourquoi cela semble t’il si important ?

Parce que la médisance est contre-productive, c’est un sentiment erroné, négatif qui n’a rien à faire dans vos séances de coaching.

Sachez que votre coach médisant le sera forcément avec vous à un moment donné, c’est inévitable.

J’entends des coachs parfois très critiques envers leurs collègues coachs et cela masque très souvent leur propre incompétence.

Coach médisant égal coach incompétent!

6) Votre coach doit pouvoir répondre à toutes vos questions. 

Et cela sans « botter en touche ».

« Fais ce que je te dis un point c’est tout !»

Vous ne pouvez pas vous satisfaire de cette attitude qui consiste à ne pas expliquer les choses.

Vous devez comprendre pour bien faire.

Il doit systématiquement vous donner les réponses aux questions que vous lui posez.

Ces explications doivent être claires et logiques.

Comme dans tous les domaines, lorsque l’expert, si expert il y a, commence à vous noyer sous un langage d’initié, alors faites attention !

C’est un coach qui a un problème avec la transmission du savoir et qui finalement préfère le garder pour lui.

C’est une forme d’égocentrisme, il aura des difficultés à vous enseigner et vous aurez des difficultés à le comprendre.

 Seul compte pour lui l’étalement de son savoir.

C’est peu être aussi un coach qui ne sait pas.

Dans les deux cas, ce sont des attitudes improductives!

7) Votre coach a pour mission que vous progressiez 

Ce que vous attendez de lui c’est qu’il soit efficient, qu’il vous corrige à bon escient.

Qu’il ait une certaine forme de sévérité, qu’il vous impose un cadre.

Son rôle n’est pas de vous flatter ou d’écouter vos doléances durant toute la séance.

Il n’est pas non plus un porteur de serviette ou un compteur de répétitions sur pattes.

Il est là pour structurer votre entraînement et que vous suiviez des règles, dans la souplesse mais dans l’efficacité.

8) Votre coach ne doit pas être accroché à son téléphone.

J’observe certains coachs qui pendant leur coaching passe la moitié de leur temps focalisé sur leur téléphone, addicts à leurs réseaux sociaux, leurs messages, leur communication.

Il ne pourra pas être attentif à votre entraînement dans ces conditions.

Vous perdez votre temps et votre argent.

Il serait souhaitable également qu’il ne passe pas l’autre partie de son temps à parler à un entourage « attractif »  ou à se regarder dans le miroir !

Il doit être concentré sur votre personne, c’est la moindre des choses.

 9) Il doit réactualiser fréquemment les programmes d’entraînement. 

Le coaching doit être personnalisé, il est donc souhaitable qu’il soit adapté en fonction de votre évolution et de vos aptitudes du moment mais également en fonction de l’évolution de vos objectifs.

En dehors de votre programme « base », il n’est donc pas exclu et même souhaitable qu’il modifie votre programme à la séance pour plus d’adaptabilité.

10) Votre coach doit être reconnu par ses pairs.

Choisissez le avec une bonne réputation, reconnu comme ayant des résultats, quelqu’un de compétent, un expert en la matière.

Cela ne vous garantira pas forcément que vous soyez compatibles avec lui mais il a fait ses preuves c’est déjà pas mal.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Sharing is caring!