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5 grosses aberrations en musculation

Parmi les grosses aberrations en musculation, en voici cinq de haut niveau !

La musculation est un domaine où les théories, les principes sont aussi nombreux que les coachs.

On ne sait plus où ces grandes théories ont pris naissance mais elles font leur chemin et chacun se les approprie comme étant la vérité, l’incontournable solution, l’outil majeur de progression.

Je suis toujours surpris de voir à quel point les messages erronés se transmettent avec autant de facilité et que finalement si peu de monde se pose les bonnes questions.

1) Je fais des séries longues pour sécher et des séries courtes pour prendre du volume.

Vous avez dû vous rendre compte que ça ne fonctionnait pas de cette façon.

Sinon ce serait si simple, il suffirait de faire des séries courtes et on deviendrait immanquablement massif ou alors faire des séries longues et on sécherait aisément…

C’est véritablement l’intensité qui est le facteur majeur pour l’hypertrophie musculaire…

et certainement pas les séries courtes lourdes, la plupart du temps mal exécutées avec des temps de repos interminables.

L’alimentation est ultra déterminante dans le processus de définition musculaire et également dans le processus d’hypertrophie.

Attention mesdames, ce ne sont pas les séries longues qui font des muscles longs ou qui vous donneront un physique antagoniste (contraire) aux physiques des hommes musclés.

Par association d’idées, vous pensez que les hommes qui travaillent lourd en séries courtes deviennent massifs, alors, vous allez travailler léger en séries longues et vous aurez par conséquent un physique fin et élancé.

L’équation n’est pas si simple, elle est multifactorielle :

  • l’intensité de vos entraînements,
  • le métabolisme,
  • l’implication,
  • l’alimentation absolument essentielle dans le processus…

Vous êtes nombreux à croire en cette théorie du lourd / léger sans autres fondements que vos à priori…

2) Plus je mets lourd plus je prends de la masse.

Il y a une corrélation qui se fait entre les poids lourds et le propre poids de corps du pratiquant.

Un lien psychologique.

Lever des poids lourds est donc synonyme de volume, de masse…. certes non !

Évidemment le poids est un paramètre qui intensifie la progression mais c’est surtout les conditions dans lesquelles vous véhiculez ce poids qui fera son efficacité, pas sa lourdeur.

Comment levez vous ces poids ?

Respectez-vous l’amplitude ? 

Tenez-vous compte du tempo ? 

Considérez-vous l’ergonomie ? 

Quels sont vos temps de récupération ?

Est-ce que vous vous servez de l’inertie ?

Est-ce que vous y mettez réellement de l’intensité ?

Quelles sont les conditions véritables dans lesquelles vous soulevez ces charges lourdes ? 

Lorsque les charges sont lourdes, l’exercice devient très souvent incontrôlable, l’amplitude se réduit considérablement, le corps se contorsionne, le muscle qui était ciblé initialement ne l’est plus au bénéfice de ses voisins qui viennent le soutenir, les muscles parasites, « disperseurs » d’intensité, « absorbeurs » d’énergie.

Très souvent le travail lourd ou trop lourd devient inefficace et facilite grandement les risques de blessures.

D’une façon générale, à part quelques exceptions, le travail lourd, qui je le répète est souvent TROP LOURD, est un frein à la progression puisque l’énergie est dirigée vers la nécessité de mouvoir ces poids disproportionnés et non pas focalisée vers le désir véritable d’évolution musculaire.

Mesdames, je souhaiterai revenir sur le travaille lourd / léger.

N’ayez pas peur de devenir ultra musclées !

Pas de crainte, ça n’arrivera pas, n’hésitez pas à augmenter vos poids et sortez du schéma que je décris en point 1.

Lorsque vos copines proclament que, lorsqu’elles font les cuisses avec des poids plus lourds, elles développent spontanément une masse musculaire incroyable dans le bas de leur corps, ne les croyez pas !

Ce n’est pas qu’elles vous mentent, c’est bien ce qu’elles ressentent, mais il y a simplement confusion, il y a une mauvaise attribution des résultats à la cause réelle.

Le volume corporel est lié à trois facteurs, l’eau, la graisse et le muscle.

Elles ne sont pas devenues subitement hypertrophiées (super musclées), elles congestionnent au moment de l’entrainement, ni plus ni moins.

Ceci est un phénomène physiologique qui s’explique par l’afflux de sang et d’eau au niveau des muscles sollicités.

Les conséquences directes, mesdames, sont que vous rentrez difficilement dans votre jean, momentanément, mais ce gonflement ne persiste pas.

Si il persiste, mettez cette prise de volume sur le compte de l’alimentation.

Vous mangez probablement trop !

Vous obtiendrez de bien meilleurs résultats en terme de tonicité musculaire avec des poids plus lourds (pas trop lourds), ceux-ci vous inciteront à plus d’implication et de contrôle et feront réagir efficacement votre système neuro-musculaire.

3) Le cardio me fait perdre de la masse musculaire.

Nous avons souvent entendu ce raisonnement qui de mon point de vue n’est finalement pas totalement faux lorsqu’il fait allusion à la pratique consistant à courir des heures, peu ou mal alimenté.

C’était la pratique cardio, telle que nous pouvions la concevoir il y a de cela quelques années.

Ce cardio-training est obsolète !

Effectivement dans ces conditions, les conséquences sur le catabolisme musculaire sont désastreuses et suppriment du coup le peu d’énergie restant pour construire de la masse musculaire ou la conserver tout simplement.

Le cardio training tel qu’il devrait être pratiqué aujourd’hui, sous-entend le cardio à haute intensité, par conséquent des séances plutôt courtes.

Le fait de pratiquer le cardio à des fréquences cardiaques importantes et de maintenir ce niveau d’intensité a pour conséquence non seulement de faciliter la perte du tissu adipeux de façon plus efficace que le cardio training à faible intensité, mais de plus, n’entame pas le capital musculaire.

Dans de nombreux cas, l’entraînement cardio à haute intensité permet de progresser musculairement.

Je vous invite à lire ou à écouter mon article sur ce sujet en cliquant sur le lien ci-dessous:

Il vous donne plus de condition physique générale et permet de réaliser des entraînements de musculation beaucoup plus efficients.

4)  Il faut faire des prises de masse pour progresser.

De nombreux pratiquants augmentent leur poids de corps en fonction des saisons, de 20 à 30 % !

C’est évidemment une surcharge de travail monstrueuse pour l’organisme et très souvent l’alimentation absorbée est en partie toxique, tellement chargée de sucres, de gras et d’adjuvants industriels.

Même dans le cas où l’alimentation serait saine mais ultra abondante, il y a pour l’organisme une surcharge de travail disproportionnée.

Comprenez bien qu’en l’espace de trois ou quatre mois prendre 20 kg ne peut être en grande majorité que de l’eau et de la graisse.

Les adeptes de cette pratique se sentent tellement bien, gonflés comme des outres, ils s’imaginent avoir pris tellement de muscles.

Les prises de masse sont des prises de gras trop souvent outrancières et elles n’ont donc aucun intérêt sur l’anabolisme du tissu musculaire, ce serait plutôt le contraire.

5) Ce sont les exercices de base qui donnent du volume.

Pas plus que les autres exercices.

Qui a décrété et au nom de quoi, que des curls concentrés pour les biceps auraient moins d’incidence sur leur progression que des curls debout à la barre.

Au nom de quelle théorie, les développés haltères seraient moins efficaces que les développés avec barre ?

Encore une fois, c’est la façon dont vous exécutez les mouvements et l’intensité que vous mettrez qui fera l’efficacité de l’exercice.

Pour exemple, j’ai vu de nombreux pratiquants faire des squats pendant des années et ne pas progresser des cuisses ou faire du développé couché à n’en plus finir et ne pas progresser des pectoraux ou des rowings et ne pas progresser du dos etc. etc. etc.

A contrario, j’ai rencontré des athlètes qui ne faisaient jamais de squat et qui avaient des cuisses phénoménales.

Je le répète, ce n’est pas l’exercice qui doit être mis en cause mais bien la façon dont il sera exécuté.

Ces légendes existaient lorsque j’ai commencé la musculation il y a plus de 35 ans, elles étaient là avant moi, elles continueront d’exister encore et encore bien après moi.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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À propos de l'auteur Philippe LAMACHE

Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.

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