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Prendre du muscle à plus de 50 ans

Notre époque n’a jamais été autant soumise aux dictâtes de l’esthétisme, du bien-être et de la santé.

Les masters, les plus de 50 ans, la génération X (nés entre 1965 et 1980), Les Baby-boomers (nés entre 1946 et 1965), appelez-les comme vous voulez, sont évidemment contraints par les mêmes règles.

Ils sont à la solde de la tendance mais aussi dans l’obligation vitale de s’entretenir pour ne pas succomber prématurément au combo diabolique, inactivité plus mal bouffe.

Très curieusement, malgré la prolifération des méthodes pour se muscler et perdre de la graisse, les coaches aussi nombreux que les pratiquants, les salles de musculation à bas prix aussi remplies que des batteries de poulets d’élevage, le constat est de plus en plus alarmiste.

Selon le rapport 2014 de l’OMS;

Activité physique Prévention et traitement des maladies chroniques

Les maladies chroniques non transmissibles sont responsables de 38 des 56 millions de morts de 2012 au niveau mondial, soit 68 %.

Plus de 40 % d’entre elles étaient des décès prématurés (avant l’âge de 70 ans). Le nombre de décès par maladies chroniques augmentera à 52 millions en 2030.

Et ces chiffres ont 10 ans !

Nous sommes dans l’urgence, l’extrême nécessité de prendre du muscle, de baisser notre pourcentage de masse grasse et d’améliorer, d’un point de vue général, notre santé cardio-vasculaire, hépatique, articulaire etc. etc.

Cette obligation d’améliorer sa condition physique, limiter sa masse grasse et augmenter sa masse musculaire est valable évidemment à tout âge et pour tout le monde.

Il est préférable de s’y prendre jeune ; mieux vaut prévenir que guérir.

Néanmoins, je pense qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Le simple fait de parler d’augmentation de la masse musculaire déclenche très souvent, chez les femmes, cette sempiternelle réflexion:

Je ne veux pas ressembler à un homme !

N’ayez crainte Mesdames, vous ne ressemblerez jamais à un homme musclé à moins de posséder dans votre corps le même niveau d’hormones mâle (androgènes).

Je ne vois pas comment cette bizarrerie de la nature pourrait se produire à moins que vous vous injectiez de la testostérone.

Et quand bien même ce serait le cas, il faudrait alors que la pratique de la culture physique devienne un sacerdoce, encore plus impliquant que ne le serait une vie monacale.

Vous vous engageriez au couvent des « petites sœurs des pauvres » qu’il vous resterait encore le loisir à la dispersion.

Manger culture physique, dormir culture physique, penser culture physique….

Tel est le quotidien, qui peut être, mais rien n’est sûr, après des années de cette fondamentale implication, vous ferait prendre une musculature qui se rapprocherait de celle d’un homme.

Sans oublier, je le souligne à nouveau, le concours indéfectible d’une solide androgènothérapie qui vous offrira, avant de vous donner cette musculature masculine, de belle cordes vocales éraillées et de l’acné à la manière d’un adolescent prépubère.

Vous aurez droit aussi à une pilosité faciale tout à fait attrayante, une alopécie androgénique, une hypertrophie clitoridienne, sans parler des désordres métaboliques…

La liste des effets secondaires est longue et non exhaustive.

Donc Mesdames, ne commencez pas à paniquer parce que vous avez fait trois flexions et que vous pensez devenir d’un seul coup des monstres musculaires hypertrophiés.

Il ne suffit pas d’avoir étudié la reproduction à l’école primaire pour devenir subitement professeur en gynécologie.

À quoi ça sert de prendre du muscle à plus de 50 ans ?

Entre 40 et 50 ans et parfois même avant, apparaît progressivement le relâchement tissulaire.

Le relâchement de la peau d’une part mais également le relâchement musculaire, la fameuse perte de la tonicité.

Les qualités physiques décroissent avec la perte progressive et naturelle de la masse musculaire.

Ce sont les conséquences inéluctables de la Sarcopénie*.

Lors de précédents articles, j’ai eu l’occasion régulièrement d’en parler.

« La sarcopénie relève d’une prise en charge multidisciplinaire axée principalement sur la pratique d’activités physiques en résistance et la prévention de la dénutrition.»

Ces quelques lignes sont extraites d’un article de Science Directe qui en fait un résumé tout à fait clair.


Science Directe

Les scientifiques considèrent qu’à partir de 50 ans, c’est une moyenne, nous perdons annuellement environ 1 % de notre masse musculaire chaque année.

Ce pourcentage a tendance à s’accélérer durant les décennies suivantes.

Voici un autre article très intéressant sur le sujet, issu de la revue médicale suisse.

Sarcopénie du sujet âgé : connaissances et bénéfices de l’exercice physique

Pour résumer très brièvement, que dit la science:

« Musclez-vous, c’est certainement l’outil le plus efficace contre la dégénérescence. »

C’est un des moyens le plus sûr pour prolonger l’existence dans les meilleures conditions.

Un corps retonifié améliore votre posture, la réalisation des tâches domestiques et de tous les gestes du quotidien.

Vous dynamisez la qualité de votre peau, votre moral et même votre vigueur sexuelle.

Est-ce qu’il y a des exercices spécifiques pour les plus de 50 ans ?

Tous les exercices de culture physique sont excellents pour les plus de 50 ans, à condition, d’une part, de respecter les règles de bonnes pratiques* et d’autre part de posséder un corps en parfait état de fonctionnement.


*Je vous engage vivement à télécharger gratuitement mon eBook dans lequel je détaille précisément les paramètres d’intensité, les fameuses règles de bonnes pratiques.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Néanmoins quelques exercices peuvent être privilégiés parce que certaines parties du corps des Masters demandent une attention plus particulière, un travail ciblé.

Comme par exemple, les triceps dont le relâchement prématuré donne à vos bras une allure flasque.

Je vous engage à lire cet article très complet sur le sujet que vous trouverez sur le blog de Master Mentora.

En plus de conseils pertinents, on vous offre un programme efficace pour vos triceps.

Muscler le dessous des bras


Les exercices à privilégier pour les plus de 50 ans peuvent également être dirigés vers le renforcement du dos.

Nous savons à quel point notre dos croule sous le poids des années et de nos souffrances physiques et morales.

Les dorsalgies sont le mal du siècle.

Je vous renvoie sur un de mes articles dans lequel je vous donne des astuces et des conseils pour ne plus avoir mal au dos ou en tout cas pour le soulager considérablement.

Comment ne plus avoir mal au dos ?

Est-ce que mon alimentation est importante pour prendre du muscle à plus de 50 ans ?

Oui assurément elle l’est !

Je dirais que c’est un point crucial.

Je listerais en 5 points ce qui serait souhaitable que vous fassiez, non seulement pour améliorer votre masse musculaire, mais également pour vous sentir mieux d’un point de vue général.

1) Mangez moins

Vous mangez beaucoup trop, l’augmentation du surpoids de la population en témoigne.

Vous alourdissez votre structure, vous fatiguez votre organisme.

La suralimentation encombre vos fonctionnalités organiques.

L’organisme passe beaucoup trop de temps à la gestion des déchets plutôt qu’à la construction de votre masse musculaire.

2) Mangez bien

Évitez l’alimentation industrielle elle vous ment.

Elle est grasse, sucrée, salée, elle est gavée d’adjuvants dont beaucoup sont nocifs pour votre santé.

Elle vous rend addict.

L’alimentation industrielle fait baisser vos défenses immunitaires.

Elle n’est de toute évidence pas faite pour améliorer votre santé et vous aider à avoir un corps sain et musclé.

3) Privilégiez l’alimentation simple

Ce sont les aliments reconnaissables en l’état ou quasi en l’état dans la nature.

Les fruits, les légumes, les œufs, les viandes et poissons, les céréales (les vraies, pas les mélanges de farines et de sucres reconstitués), le riz, les légumineuses etc. etc.

C’est d’une certaine manière, l’inverse des aliments industriels.

4) Mangez protéiné

Le nutriment protéine est essentiel, il a un rôle de bâtisseur.

Il vous aidera donc à bâtir un corps plus musclé et participera activement à la régénération tissulaire.

Légumineuses

Il n’est pas le seul à participer à ce processus mais pour faire une métaphore avec la construction, le bâtiment, on peut considérer que les protéines ainsi que les acides aminés qui les constituent sont les briques de l’édifice qu’est votre corps.

5) Buvez suffisamment d’eau

C’est évidemment le meilleur hydratant, le meilleur diurétique et probablement le meilleur détoxifiant.

Sa richesse en micro nutriments, lorsque l’eau est de qualité, participe activement au processus de régénération mais également à l’anabolisme protidique donc à la régénération musculaire.

Arrêtez de grâce de boire de l’alcool, cela ne va pas dans le sens de votre santé particulièrement lorsque l’on rentre dans l’âge.

Les difficultés pour l’évacuer deviennent de plus en plus difficile.

Elle est constituée de calories vides n’ayant aucun intérêt nutritionnel.

L’alcool anesthésie votre libre arbitre, votre liberté de pensée, comme une drogue ou les médicaments de type anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseur….

…et elle fusille votre intégrité physique, mentale et spirituelle.

En conclusion

Je souhaiterais vous faire passer un message positif et tout à fait réaliste.

Passé 50 ans, vous pouvez non seulement améliorer votre forme physique, votre esthétique, votre mental mais vous pouvez, de plus, devenir la meilleure version que vous n’avez jamais été de vous-même.

Voici cette fois, en guise de conclusion de la Conclusion, un article que j’ai écrit en août 2019 qui apportera encore un peu plus d’eau au moulin de votre forme physique et de votre santé prospère.

Comment être en super forme à plus de 50 ans

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Toutes les drogues sont dures

J’avais très envie cette fois de sortir de mes sujets habituels que sont la culture physique, la nutrition et les choses métaphysiques.

Quoi que, je ne m’en éloigne finalement peut-être pas tant que ça.

En effet, les stéroïdes dont la popularité ne cesse de croître, vu l’intérêt que manifestent les cartels à leur fabrication et à leur distribution, deviennent parfois des drogues dures, au même titre que toutes les autres, au point où elles anéantissent les consommateurs et parfois même leur entourage.

La consommation gargantuesque et hors de tout contrôle d’anabolisants et autres androgènes, hormones de croissance, diurétiques, insuline…

…Fait payer un lourd tribut santé, social, financier, intellectuel à la jeunesse.

La culture de la « came » a pris le pas sur la culture physique.

La science de l’entraînement, de l’alimentation et de la récupération a fait place à la chimie.

Comment peut-on prendre 10 kg si rapidement, en ayant si peu de qualités physiques ?

J’entends condition physique générale médiocre, morphotype inadéquate et génétique ou épigénétique au ras des chaussettes.

Comment est-ce possible d’arriver à de tels résultats en faisant si peu attention à son alimentation, en étant si peu attentif / appliqué et bien sûr en s’entraînant si mal ?

Je ne vois que la chimie ou peut-être des cierges à Lourdes.

Duper et doper ce sont les deux qualificatifs qui déterminent une partie de plus en plus importante de la population « Fitgame« .

N’oublions pas que les stéroïdes, les androgènes, l’hormone de croissance, les diurétiques…. tous ces outils de dopage, sont détournés de leur fonction thérapeutique.

Car en effet, ces substances sont initialement faites, si ce n’est pour guérir, au moins pour soigner.

Là où l’androgénothérapie, dans le cadre d’une déficience de testostérone endogène, stipulerait une injection tous les 15 jours ou tous les mois de 100mg d’Énanthate de testostérone, le dopage lui, impose des dosages toujours exponentiels avec la multiplicité des cures.

Il faut savoir qu’il est question ici de multiplier cette dose par 10, ou même par 100.

Les protocoles sont parfois encore plus élevés, ces dosages étant en plus associés à pléthore d’autres molécules, quasi sans interruption et sur de longues périodes.


Voici un court article qui liste les Actions et effets secondaires de l’abus de Stéroïdes Anabolisants dans le sport et la vie sociale.

Vous y trouverez également plus de 80 liens d’études et d’articles scientifiques qui ont trait à l’utilisation des stéroïdes et de leurs effets.

La parenthèse drogues dures / stéroïdes est maintenant terminée.

Quand j’ai décidé d’écrire : « Toutes les drogues sont dures », je pensais évidemment à toutes les drogues qui en portent le nom.

Mais surtout à celles qu’on affuble du gentil sobriquet, du mignon qualificatif de « douces ».

Je suis réellement interpellé par la proche légalisation du cannabis en France.

Nous allons emboîter inéluctablement le pas des autres nations qui l’ont légalisé depuis plusieurs années pour certaines et parfois plusieurs décennies pour d’autres.

Mais quel est donc cette folie qui pousse le monde à légaliser un tel poison plutôt qu’à l’éradiquer ?

Éradiquer le trafic et la consommation outrancière qui extermine nos enfants et en font des zombies incapables de penser, de vivre, d’exister tout simplement.

« Nos enfants » désignant avec un paternalisme bienveillant les enfants de cette terre, tous les enfants de cette terre.

Ce sont bien sûr nos adolescents et jeunes adultes mais aussi tous ces adultes vieillissants qui s’accrochent à leur « joint » comme à une pauvre bouée de sauvetage dégonflée, qui les maintient entre deux eaux.


Parfois la tête sous l’eau et d’autres fois hors de l’eau tout dépend de l’agitation des flots.

La vie comme la mer est tempétueuse.

Il faut savoir nager avec force et expérience et surtout ne pas rester accroché à un mirage qui finit par vous faire sombrer.

Mais à qui profite donc ce crime ?

Les bénéfices monstrueux de ce trafic juteux reviendraient alors à l’état salvateur, la nation protectrice.

En 2017, le marché du cannabis a été évalué par l’observatoire français des drogues et de toxicomanie à 1,2 milliards d’euros en France.

Ce n’est bien sûr qu’une évaluation et ce sont des chiffres qui ont quatre ans, la consommation est exponentielle.

Les saisies entre 2017 et 2018 ont augmenté de 50 % !

Je vous livre ce constat édifiant publié par l’OFDT

Produits et addictions


L’État n’aurait-il pas finalement le projet, comme il fut un temps en Chine, de contrôler « l’opium du peuple » ?

La consommation de ce type de substances maintient l’état vibratoire très bas et empêche les rêves de décoller.

Pas de prise de position, plus de libre arbitre, une obéissance ovine, de gentils et faibles moutons.

Ces pauvres hères qui se revendiquent fort souvent anticonformistes et rebelles nagent en pleine controverse.

Mais peuvent-ils seulement s’en rendre compte ?

Une génération de « cloches » inaptes, inconsistantes, malades, sans objectifs ni avenir.

S’il vous plaît, prenez le temps de regarder vos enfants, vos frères, vos cousins, vos amis, donnez leur de l’attention.

Que voyez-vous ?

Voyez-vous l’équilibre, la fraîcheur, la paix, l’amour ?

Ou ne serait-ce plutôt pas la misère, la détresse, la souffrance, les maladies physiques et mentales qui les inondent ?

Qu’y a-t-il de doux dans cette substance d’une grande toxicité ?

La douceur lui est accordée par le simple fait qu’elle ne vous tue pas par overdose.

Mais croyez-moi, elle grignote votre âme, votre corps et votre esprit à petit feu.

C’est une autre forme de mort, plus lente, une mort sociale et familiale qui embarque l’entourage dans des tourments émotionnels, financiers et parfois même judiciaires.

Le toxicomane est un égocentrique manipulateur et menteur qui perd petit à petit toute forme de respect et d’amour véritable pour lui-même et pour ses proches.

Mais peut-il seulement s’en rendre compte ?

Les familles concernées vivent dans une détresse absolue, accrochées à des chimères.

Les parents finissent eux-mêmes par tomber malade.

Ils s’appauvrissent spirituellement, intellectuellement et parfois même financièrement.

Ils finissent par payer le tombeau de leurs propres enfants et enrichir ceux qui danseront dessus.

Certes, à l’instar de l’ensemble des produits dopants utilisés dans le sport, il y a également des visées thérapeutiques concernant le cannabis.

Voici un lien d’études cliniques et précliniques sur le sujet.

Elles révèlent les multiples applications cliniques pour l’usage du cannabis et des cannabinoïdes en médecine.

Mais à cet endroit, pas besoin de trafic ni de légalisation, lorsque l’on parle thérapie, il est bien question de la sphère médicale, strictement médicale.

De nombreux consommateurs invétérés de substances toxiques brandissent le volet thérapeutique comme une caution pour légitimer leur déviance.

Vous avez certainement dû entendre les buveurs d’alcool expliquer à quel point le vin est bon pour la santé.

Je pense que les gens qui légifèrent sur le sujet n’ont jamais été confrontés à cette pourriture lobotomisante.

Est-ce que ces décisionnaires, ces donneurs d’ordre et de leçons ont vu leurs propres enfants se dissoudre en emportant ce qui leur restait de dignité ?

Je ne pense pas ou alors leur avidité pathologique de pouvoir et d’argent leur a fait perdre tout instinct de protection de leur propre progéniture.

Le cannabis est une machine à rogner l’intellect, à soumettre la volonté, à dessociabiliser, à abrutir, à exterminer l’énergie, la volonté et le discernement.

Ne participez pas à sa banalisation, ne laissez pas rentrer ce psychotrope dévastateur et son système pervers dans vos familles.

Rien de doux dans ce stupéfiant !

Ou alors c’est peut-être le projet de légalisation donc d’asservissement et d’abrutissement supplémentaire que l’on veut vous faire passer avec douceur.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment brûler 1000 calories à coup sûr ?

Ah les calories, les fameuses calories qui effraient la majorité de mes contemporains, ogres de cette merveilleuse alimentation industrielle.

Ces ultra-consommateurs schizophréniques constamment partagés entre la goinfrerie et la culpabilité.

Cette culpabilité superficielle et insupportable qu’ils ou qu’elles brandissent comme un drapeau blanc à chaque fois qu’on leur demande de prendre la responsabilité de leurs actes de suralimentation.

« Arrête de dire que c’est de ma faute, je vais me sentir coupable et alors ça sera pire, je me goinfrerai encore plus… » 

« Tiens je me sens si mal, donne-moi une gaufre au Nutella… un paquet de gâteaux bio et du chocolat noir« 

Ah oui, les gâteaux bio et le chocolat noir sont fait pour se sentir moins coupable, pour légitimer les écarts.

Ils sont aussi caloriques, voir plus, mais ils ont le crédit que leur accordent, à tort, les institutions bien pensantes du bien-être et de la bonne alimentation.

À sa décharge, le pauvre peuple pleurnicheur est trompé.

Il est conditionné et manipulé par des années de « protectorat » pseudo-scientifique.

C’est tellement facile de trouver des vertus même aux pires aliments et d’être convaincant lorsque l’on possède le savoir et le crédit et que bien sûr, on est financé par les fabricants eux-mêmes.

Toujours ces fameux conflits d’intérêt…

Je me souviens d’un médecin nutritionniste incontournable et omniprésent sur les plateaux télé du service public qui vantait de façon éhontée les bienfaits de McDonald’s.

Vous voyez jusqu’où ça peut aller…

Nous l’avions d’ailleurs brocardé sur nos réseaux sociaux et en l’espace de quelques heures, ça avait fait traînée de poudre.

…. sa vidéo avait été retirée dans la journée.

Ce mec est toujours la référence scientifique en la matière.

Il ne faut donc pas s’étonner de la médiocrité du message, les acteurs qui les distillent sont parfois déplorables.

En écrivant mes articles, je puise dans ma propre expérience, dans des bouquins que j’ai lu mais également en faisant quelques recherches sur Internet.

En général, je m’attarde sur des articles scientifiques qui viennent corroborer mon avis et mes analyses.

Mais alors là, je suis tombé sur des perles !

Je vous livre ces idioties comme bases de réflexion.

Rien de scientifique ni de logique mais c’est ce qui semble faire référence en la matière.

Comment brûler 1000 calories en 15 minutes

Perdre 1000 calories en 7 mn chez-soi.

Voici comment perdre un demi-kilo par jour selon votre âge et votre taille.

Et concernant les apports caloriques ?

Tout le monde est à peu près d’accord sur la valeur énergétique des aliments, à moins de ne pas s’y intéresser ou d’en avoir une mauvaise interprétation.

Par exemple, nous savons que 100 g de pâtes pesées crues représentent environ 350 calories.

C’est acté.

À quelques calories près, suivant la provenance, la composition nutritionnelle et les valeurs énergétiques sont les suivantes:

valeurs nutritionnelles pour 100 g
Calories : 351 kcal
Calories : 351 kcal ● Protéines : 12 g ● Glucides : 70 g ● Lipides : 2.5 g

Même chose pour l’huile d’olives, de coco, de tournesol, d’arachides, de colza etc. etc.

Elles sont composées à 100 % de lipides.

1 litre est donc égal à 9000 calories soit neuf calories pas gramme de lipides multipliés par 1000.

On peut évidemment en avoir une interprétation personnelle et particulière.

On peut croire telle ou telle théorie sur l’assimilation des nutriments…

…sur votre capacité ou pas à brûler toute cette énergie, sur les aliments acaloriques, les aliments à calories négatives…

…sur le fait que rien qu’en regardant la nourriture vous preniez du poids.

Néanmoins, ces informations sont factuelles, vous avez consommé 100 g de beurre, c’est 800 calories que vous avez ingéré.

Je tiens à préciser, si ça n’avait pas été compris, que mon titre fait allusion aux « 1000 calories dépensées à coup sûr » par l’activité physique et non pas par le métabolisme de base uniquement.


Ce qui, dans ces conditions, ne serait certes pas un exploit.

C’est quoi le métabolisme de base ?

Le métabolisme de base (MB), ou métabolisme basal, correspond aux besoins énergétiques « incompressibles » de l’organisme.

Ce sont les dépenses d’énergie minimums et quotidiennes permettant à l’organisme d’assurer ces besoins vitaux pour survivre.

Voici une étude intéressante sur le sujet.

Le métabolisme énergétique : description et moyens d’études les compartiments corporels, moyens d’investigation11/03/2016PIOCH Nicolas L2CR : NICOLAS Margot Nutrition Dr Gaborit

Cette étude est détaillée et prends en compte l’ensemble des paramètres corporels dans des conditions diverses et particulières.

Je tiens à souligner un point essentiel concernant le métabolisme basal :

Plus la masse musculaire est importante et plus celui-ci est élevé.

C’est-à-dire que votre capacité à dépenser de l’énergie au repos, donc d’une certaine façon, à brûler votre surcharge graisseuse, est plus importante.

Je m’adresse à vous mesdames, vous qui parfois avez une aversion à prendre de la masse musculaire de peur de ressembler à des hommes musclés.

Je vous le garantis, vous ne risquez rien, ça n’arrivera pas.

Vous n’aurez que des bénéfices à la faire évoluer.

Elle améliorera votre tonicité tissulaire et posturale ainsi que l’apparence de votre peau et en plus, elle facilitera la perte de cette graisse si disgracieuse à vos yeux.

Métabolisme de base et augmentation de la masse musculaire.

Je vous livre un autre article intéressant sur l’augmentation du métabolisme de base liée à l’augmentation de la masse musculaire.

Musculation et augmentation du métabolisme de repos : mythe ou réalité?

Source: Poehlman TE et coll. (1998) Resistance training and energy balance Int J Sport Nutrition 8:143- 59.Kirk P E et coll. (2009) Minimal resistance training improves daily energy expenditure and fat oxidation Med Sci Sports Exerc 41(5):1122-29.Pratley R et coll. (1994) Strength training increases resting metabolic rate and norepinephrine levels in healthy 50- to 65-yr-old men J Appl Physiol 76(1):133-7.Dionne JI et coll. (2004) Age-related differences in metabolic adaptations followingresistance training in women Exp Gerontol 39:133-8.

Concernant les dépenses caloriques pendant l’exercice.


Vous trouverez sur Internet de nombreux sites qui relaient les mêmes chiffres aberrants et disproportionnés.

À la hauteur des chiffres faramineux qu’indiquent vos appareils de cardio training doués d’une complaisance suspecte.

Voudrait-on vous faire croire que vous êtes de véritables machines à brûler des calories ?

700 calories de l’heure en pédalant sur un vélo statique tout en lisant un bouquin ou en discutant avec votre voisine ou voisin de « cardio ».

C’est une blague !

Effectivement, ça l’est !

Vous êtes deux ou trois fois en dessous dans la majorité des cas.

Ne serait-ce peut-être pas pour cette raison que votre poids ne bouge pas d’un iota ?

Comment ce calcul peut-il être juste si ils ne vous est pas demandé votre âge, votre poids, votre sexe, votre IMC, votre pourcentage de masse musculaire (quasiment impossible à déterminer à moins de faire un scanner densitométrie) et le calcul précis de votre rythme cardiaque sur l’ensemble de l’effort.

De plus, nous sommes tous pourvus d’un métabolisme différent, nous n’avons donc pas la même capacité à brûler les calories.

En effet, pour faire une métaphore avec les véhicules et la dépense de carburant, vous imaginez bien qu’un camion de 35 tonnes, poussé au maximum et en pleine monté, consommera beaucoup plus qu’une petite voiture qui se laisse rouler en descente.

Sans oublier les conditions atmosphériques au moment où vous pratiquez votre cardio; la température et le taux d’humidité ont aussi leur incidence.

Nous pouvons évoquer également la qualité du matériel et son usure qui génèrent plus ou moins de frottement donc de résistance à l’effort.

Les chiffres sont ultra sur-évalués, certainement pour une question de communication et de marketing.

Vous aimez consommer des aliments light parce que vous avez aussi le sentiment de manger décomplexé et bien de la même façon, vous aimez pratiquer une activité qui vous fasse brûler beaucoup de calories, cela vous donne alors le sentiment d’avoir œuvré pour votre bien-être.

C’est une sorte d’anti-poison à votre mal bouffe.

Pour vous, c’est une tromperie, je vous le certifie mais c’est très bon pour les activités en question, parce que vous y adhérez car elles vous font croire que vous êtes une chaudière, un brasier à calories.

Même surévaluation pour de nombreux cours collectifs et méthodes diverses et variées, circuit training, cross training et autres simulacres de HIIT.

Jetez un œil sur mon article:

Cardio à haute intensité versus cardio classique.

Je donne quelques explications sur ce que sont réellement les HIIT.

Qu’est-ce qui me ferait donc brûler 1000 calories à coup sûr ?

N’espérez pas perdre en moyenne plus de 300 calories pour une heure de course à pied, là est la réalité.

Je le répète, c’est une moyenne, certains ou certaines en dépenseront moins et d’autres beaucoup plus.

Vous êtes un gros gabarit, de sexe masculin, vous courez vite, en montée, dans des conditions extrêmes, alors la dépense énergétique sera beaucoup plus importante.

Vous êtes un petit gabarit, de sexe féminin, vous trottinez sur le plat, (ce qui représente la majorité des joggers occasionnels), il vous faudra alors courir 4 à 5h à ce rythme pour brûler les 1000 calories.

À titre indicatif, brûler 1 kg de graisse, c’est consommer approximativement 8000 calories.

Ce qui fait environ 30 à 40 heures de course à pied !

Ou, plus de 20 heures de natation…

Pour toutes les activités physiques et sportives, ce sera le même calcul.

Pour résumer, peu d’intensité et un petit gabarit, ce sera peu de dépenses énergétiques.


Si vous voulez réellement brûler ces « 1000 calories à coup sûr » alors je vous engage:
– à vous muscler un peu plus pour faciliter « La carburation » énergétique de votre organise,
– à augmenter considérablement votre intensité durant l’effort.

Si vous êtes à la recherche objective et sincère de perte de poids mais dans l’incapacité d’augmenter l’intensité de vos entraînements et pas disposés à augmenter votre masse musculaire, alors, il vous faudra vous armer de patience et vous résoudre à baisser vos apports caloriques.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les bons aliments qui peuvent vous tuer.

Je reconnais que ce titre est un peu tapageur et semblerait manquer de bon sens mais je ne suis pas loin de la vérité.

Comment de bons aliments et même de très bons aliments pourraient nous tuer ?

Vous allez comprendre que c’est effectivement une vérité, une réalité.

Tout est définitivement une question de point de vue et d’utilisation.

Les informations sur tout et à toutes heures de la journée nous inondent constamment.

Elles nous arrivent de toute part et font appel à tous nos sens.

Elles sont d’une puissance phénoménale, elles nous font croire tout et son contraire.

Cette communication agressive est bien évidemment manipulatrice :

C’est son fondement.

Serait-elle si forte ? Ou serions-nous si stupides ?

Certainement les deux à la fois.

Internet a réalisé cette prouesse, celle de nous faire croire en la liberté de l’information alors que nous n’avons jamais été autant manipulés.

Ceux qui dénoncent les médias Mainstream sont eux-mêmes fort souvent un contre-pouvoir de façade et de pacotille…

Ils distillent une autre info « contre-pieds » mais tout aussi agressive et toxique.

Je vous rappelle que Facebook, Instagram, YouTube, WhatsApp etc. etc. sont tenus de mains de maître par les mêmes individus…

Ils sont peut-être un peu plus sexy que BFMTV mais de mon point de vue c’est bonnet blanc et blanc bonnet.

La parenthèse sur l’influence médiatique étant terminée, néanmoins, nous ne savons pas plus à quel saint nous vouer.

Tout est dit et son contraire, puis le contraire du contraire…

L’alimentation est, elle aussi, un sujet dont se délectent les organes de propagande.

Elle a une telle importance pour chacun d’entre nous, pour des raisons tout simplement alimentaires, des raisons vitales, mais également pour des raisons sociales.

L’alimentation est aussi importante parce qu’elle nous rend malheureusement addict, fort souvent malade et elle représente un budget considérable, le deuxième derrière le logement, particulièrement pour les ménages modestes.

Voici une étude de l’INSEE mesurant la répartition des dépenses du ménage.


On nous dit, avec une arrogante certitude, ce que l’on doit manger ou ne pas manger.

Quelle tendance devons-nous suivre pour être en bonne santé, pour être performants physiquement et sexuellement.

Il n’y a jamais eu, de fait, autant de « religions » alimentaires:

– Végétarisme

– Végétalisme

– Véganisme

Vous puiserez, dans l’article ci-dessous, des infos intéressantes sur ces 3 pratiques que l’on a parfois tendance à confondre.

Végétarisme, végétalisme, véganisme : aspects motivationnels et psychologiques associés à l’alimentation sélective

-Pesco-végétarisme

-Flexitarisme

-Sans gluten

-Sans lactose

-Keto

Voici un article scientifique qui vous éclairera sur le régime Kéto

Encore d’autres régimes :

En fonction de son Rhésus sanguin

-Paléo

-A base de jus seulement

-Mono aliment

-Crétois…

Et tant d’autres…

De quoi y perdre son latin, n’est-ce pas ?

Un jour paléo, le lendemain vegan, puis six mois après, plus de véganisme et plus de lactose dans l’alimentation:

 » Je suis devenue intolérante, j’ai fait le test sur Femme actuelle !« 

L’année d’après, plus de gluten:

 » Je ne digère plus rien !

Mon cousin me l’avait dit, il avait raison, je n’en consomme plus. »

Par contre l’alcool, ça continue plein pot !

Au risque d’en froisser beaucoup, dans la majorité des cas, ce n’est que du folklore!!!!

On essaie des trucs, encore des nouveaux trucs …

Il y a évidemment des individus allergiques au gluten et au lactose et qui mettent leur vie en danger si ils en consomment une molécule.

Sans aucun doute, ils sont réellement malades.

Ne confondons pas les allergies, les intolérances, les gens qui n’aiment pas le lait par goût et qui pensent être intolérants au lactose et puis tout ceux qui font cela parce que c’est la tendance.


Parcourez cet article scientifique intéressant sur le LACTOSE

Ainsi que cet article sur le gluten: Bienfaits du régime sans gluten : mythe ou réalité ?


Je n’ai aucun doute non plus sur l’authenticité des vegans qui le sont devenus par conviction viscérale, pour qui cette « religion » a été une révélation.

Ils vivent alors leur style de vie comme un sacerdoce, pour eux-mêmes, sans prosélytisme, sans vouloir absolument convaincre qui que ce soit d’emprunter la voie dans laquelle ils ont tracé leur avenir alimentaire.

Néanmoins, les partis, les nations, les groupes, les religions, les philosophies, tous les dogmes en général, séparent plutôt qu’ils ne rassemblent.

Je ne fais que colporter l’histoire de l’humanité, c’est ainsi.

Dans l’absolu, je n’ai de toute façon aucune espèce d’animosité ou de forme de jugement pour qui que ce soit et leur façon de s’alimenter.

Chacun fera ce que bon lui semble, en son âme et conscience.

Vous remarquerez que finalement, malgré toutes ces tendances vers une alimentation saine et « spirituelle », le monde « civilisé » meurt de plus en plus de son surpoids et des pathologies qui en découlent.

Ce monde non seulement meurt, mais de surcroît, il est malade de plus en plus jeune.

Le « diabète de l’adulte » ne cesse de progresser chez les enfants et les adolescents.

Lisez cet article du NEW ENGLAND JOURNAL OF MEDECIN

Mais alors dans ce monde, si concerné par l’alimentation biologique, si fragmenté en véritables nations de la nutrition, revendiquant chacune la maternité d’une santé parfaite, pourquoi demeurent-ils autant de victimes ?

Et surtout, pourquoi sont-elles de plus en plus nombreuses et pourquoi tombent-elles malades de plus en plus jeunes ?

Ces aliments si parfaits, si riches en micro nutriments, en antioxydants, en oméga, n’auraient-ils pas les vertus qu’on leur prêterait ?

Toute cette consommation de légumes, de fruits, d’œufs biologiques, de légumineuses si riches en protéines et en glucides à index glycémique bas, gorgés de toutes ces fibres salvatrices, renfermeraient-elles des substances nocives qui précipiteraient nos pauvres organismes vers les pathologies morbides ?

Toutes ces huiles de première pression à froid censées nous faire vivre mieux et plus longtemps, ces oléagineux, ce merveilleux beurre d’arachides, ces amandes, noix de pécan, d’Amazonie où d’ailleurs, issues de cultures raisonnées, sans pesticide, sans fongicide et sans engrais, ne seraient-ils donc pas au-dessus de tout soupçon ?

Je ne vais pas dresser la liste de tous ces aliments qui font les beaux jours des magazines bien-être et santé.

Cette liste est longue et non exhaustive.

Mais alors qu’est-ce qui cloche ?


 » Je n’achète plus qu’au magasin biologique et d’ailleurs, mon budget pour l’alimentation a presque doublé ! »

 » Je consomme les meilleures huiles, je les paie une fortune! « 

Etc…etc…

Je vais vous expliquer, très simplement, pourquoi ces aliments merveilleux, (parce qu’ils le sont vraiment), finissent par vous rendre malade et parfois même, malade au point de vous tuer.

Vous mangez trop !

Vous pensez que manger « qualité » vous dédouane de contrôler les quantités.

Je croise des personnes depuis des années qui fréquentent les mêmes supermarchés bio que moi.

Ces personnes étaient déjà fortes, elles sont devenues obèses.

Leurs caddies croulent sous les kilos de victuailles.

Plein de sucres et de gras issus bien sûr de cultures équitables et biologiques.

Je vous le garantis, les dégâts seront les mêmes sur votre organisme.

Vous serez peut-être moins stériles, les pesticides et autres traitements chimiques étant peu ou pas utilisés, ou vous serez peut-être moins sujets à certains cancers mais vous déréglerez de la même façon votre pancréas accélérant de la même façon le diabète.

La suralimentation de qualité ne vous épargnera en aucun cas de l’augmentation de votre poids.

Vous deviendrez hypertendus de la même façon.

Vous augmenterez aussi votre cholestérol, vous précipiterez les problèmes articulaires et psychologiques qui vont avec.

Consommer des supers aliments n’exclut évidemment pas la gestion des apports énergétiques.

C’est pour cette raison majeure que les bons aliments peuvent vous tuer.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment on perd du poids ?

Avec les beaux jours et en ligne de mire l’été, il y a la remise en question récurrente sur son état physique.

Sur son état esthétique devrais-je dire.

Cette situation génère une question quasi existentielle.

Comment vais-je donc pouvoir faire pour perdre le poids que j’ai accumulé ces derniers mois et peut-être même ces dernières années ?

Apparemment la solution n’est jamais trouvée…

Ne vous inquiétez pas, cette année, comme l’année dernière d’ailleurs, c’est encore moins de votre faute parce que le confinement est passé par là.

Oui, vous avez des circonstances atténuantes, en plus de toutes les excuses habituelles, l’âge, la génétique, la ménopause, l’arrêt de la cigarette, les soucis, la grossesse d’il y a cinq ans, vos enfants de cinq ans, votre traitement…

…il y une excuse magistrale supplémentaire.

Je suis une fois de plus encore un peu ironique.

J’ai toujours un peu de mal avec les circonstances atténuantes ou les circonstances légitimantes.

Elles vous dédouanent de prendre vos responsabilités ou en tout cas une partie importante de vos responsabilités.

Ce n’est donc finalement pas vous qui vous êtes goinfrés.

Ce serait la situation actuelle, votre mal-être, le manque de visibilité sur l’avenir, la peur pourquoi pas, qui vous pousse à la suralimentation l’hyperphagie* ou polyphagie et à la mal bouffe de surcroît.

*Désigne l’ingestion de quantités de nourriture supérieures à ce que l’organisme dépense, et entraînant une prise de poids.

Il s’agit d’un symptôme qui peut témoigner de troubles du comportement alimentaire ou de différentes autres pathologies.


Nous pouvons évidemment l’entendre, l’alimentation compulsive est clairement identifiée comme une maladie.

Voici un excellent article scientifique sur le sujet, publié sur le site érudit.org

Troubles de l’alimentation et trouble obsessionnel-compulsif : facteurs communs


De nombreuses études scientifiques ont été menées pour arriver à cette conclusion.

Un nom a été posé sur un comportement « déviant », c’est certainement une bonne chose.

Cette chose existe alors vraiment pour le meilleur et pour le pire.

Vous devenez malade, donc soignable, pas toujours guérissable mais en tout cas excusé…

…Excusé pour ce que vous faites.

Effectivement, la situation que nous vivons depuis plus d’un an est plutôt morose mais c’est quand même vous qui décidez de la rendre tolérable ou intolérable.

De plus, personne ne vous menace de manger trop et mal, comprenez-vous ?

Beaucoup s’appuient sur les situations fâcheuses qui s’offrent à eux pour légitimer leurs écarts répétés et conséquents.

Fin du prologue.

Soulignons que d’année en année, la population accumule les kilos de façon exponentielle…

…malgré les recommandations de l’OMS, de la sécurité sociale, de la médecine du travail, des spécialistes, des médecins de famille, qui n’ont d’autre choix que de prescrire à tour de bras des traitements palliatifs aux pathologies morbides générées par la surcharge graisseuse.

L’augmentation du poids de la population s’emballe et rien ne semble l’arrêter.

Voici un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Obésité et surpoids

Qu’est-ce que je perds quand je perds du poids ?

Nous perdons essentiellement trois choses:

1) L’eau

Vous le savez, nous sommes constitués environ, aux 2/3, d’eau.

Celle-ci sera éliminée de notre organisme par l’urine, mais également par la transpiration.

Particulièrement au début de la restriction énergétique (régime hypocalorique) ce sera le glycogène, constitué en grande partie d’eau et stocké dans les cellules et le foie, qui sera utilisé prioritairement comme source d’énergie (carburant).

2) La graisse

En effet, celle-ci servira de combustible pour vous fournir l’énergie dont vous avez besoin.

Les adipocytes ne disparaîtront pas mais ce videront de leur substance lipidique.

« La perte de graisse est la conséquence de la libération d’atomes de carbone, dhydrogène et doxygène contenus dans les cellules graisseuses.

Ainsi, lorsque vous perdez 1 kg de graisse, 840 g se volatilisent en dioxyde de carbone (CO2) et sont donc évacués par les poumons et les 160g restant sont transformés en eau, puis éliminés par l’urine, la sueur et les autres liquides corporels. »

Cet extrait est issu de mon article précédent que je vous invite à lire ou à écouter en audio

Est-ce que la graisse se transforme en muscles ?

3) Les muscles

Il faut bien sûr éviter de les perdre.

Fort souvent, les régimes trop restrictifs, très bas en calories et pauvres en protéines facilitent grandement le catabolisme musculaire.

Vos muscles sont dégradés pour fournir de l’énergie à votre organisme.

Cette situation est lourdement préjudiciable pour l’ensemble de vos fonctionnalités organiques, pour votre vitalité, pour les tâches quotidiennes, mais également pour vos performances sportives.

La perte de poids s’en trouvera également ralentie.

Plus vous perdez de la masse musculaire, plus votre métabolisme de base se ralentit.

C’est-à-dire que vous diminuez votre capacité à brûler des calories au repos.

Voici un article scientifique (en anglais) très intéressant sur les effets négatifs d’une faible masse musculaire.

Implications of low muscle mass across the continuum of care: a narrative review

Est-ce que je peux perdre du poids sans activité physique ?

Par conséquent, est-ce que seul le contrôle de l’alimentation suffit pour perdre du poids ?

Oui certainement, vos dépenses énergétiques reposeront essentiellement sur le métabolisme de base, c’est-à-dire les besoins de votre organisme pour assurer l’ensemble des fonctions vitales.

Il y aura également les dépenses énergétiques issues de votre activité intellectuelle et physique du quotidien mais aussi celles qui seront liées à votre travail.

Vous ne pourrez donc pas compter sur les dépenses énergétiques associées à l’activité sportive.

Celles-ci peuvent représenter plusieurs centaines de calories par semaine voir plusieurs milliers.

Il vous faudra, par conséquent, réduire d’autant plus vos apports énergétiques, donc votre alimentation, pour obtenir des résultats équivalents.

De plus, le sport a des vertus essentielles et des effets majeurs.

Il améliore vos capacités cardio-vasculaires, préserve et augmente votre masse musculaire ainsi que vos qualités physiques.

Le sport stimule vos sécrétions hormonales, améliore votre sommeil et participe ainsi grandement à votre équilibre physique et mentale.

Est-ce que le sport suffit pour perdre du poids ?

L’activité physique augmente la dépense énergétique c’est une certitude.

Elle utilise donc l’énergie apportée par votre alimentation.

Lorsque celle-ci ne suffit plus, l’activité physique utilise l’énergie stockée, le glycogène, puis votre capital graisseux mais également, dans certaines conditions de surentraînement et de mauvaise alimentation ou d’alimentation mal adaptée, votre masse musculaire.

En règle générale, seul le sport ne suffit pas à vous faire perdre du poids parce qu’une activité sportive, même régulière ne possède pas les facultés énergivores que l’on veut bien lui prêter.

Compte-tenu du manque d’implication et du manque d’intensité avec laquelle les activités sportives sont pratiquées, il est aisé de diviser par 2 et même par 3 la dépense énergétique qu’elles sont censées vous faire consommer.

Moulte pratiquants s’entraînent avec une telle mollesse et de façon tellement sporadique qu’ils augmentent pas ou si peu leurs dépenses énergétiques ne pouvant, de fait, avoir le moindre résultat en terme de perte de poids.

Ne mettez pas le manque de résultats sur le compte de l’activité sportive que vous avez choisie et qui n’est pas opérationnelle pour régler vos problème de poids:

C’est vous qui n’êtes pas opérationnel !

C’est pour ça que ça ne fonctionne pas.

Je vous conseille cet article de l’Académie d’OXFORD qui met en exergue le principe de compensation freinant la perte de poids par l’exercice chez les individus à fort surpoids, limités pour des raisons évidentes, dans la pratique sportive intensive .

Néanmoins, le sport peut avoir une réelle action sur la perte de poids lorsqu’il est pratiqué avec intensité et de façon très régulière.

Je vous conseille cet article que j’ai écrit récemment sur le cardio à haute intensité versus cardio classique.

La discipline sportive, aussi intense soit-elle, n’exclut évidemment pas les bonnes habitudes alimentaires.

En conclusion

C’est réellement le combo exercice régulier / gestion de ses apports caloriques qui vous fera perdre votre poids dans les meilleures conditions, le plus rapidement possible et surtout de façon pérenne.

N’imaginez pas un seul instant qu’en vous branchant deux électrodes sur le ventre ou sur les fesses ou qu’en vous badigeonnant d’une crème minceur et en avalant trois comprimés, vous obtiendrez galbe, tonicité et perte de graisse.

C’est faux !

Il faudra s’impliquer, être appliqué avoir un peu de patience et de la méthode.

C’est valable à tout âge mais particulièrement pour les masters, les plus de 40 ans, qui devront faire preuve d’une rigueur encore plus grande.

En effet, les fonctions métaboliques et surtout l’état d’esprit s’est mis en jachère depuis de nombreuses années.

Concernant la méthode, j’ai une solution pour vous, contactez-moi par message, je me ferai un plaisir de vous répondre personnellement.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Doit-on baisser les bras ?

Il n’est pas question dans cet article d’un mouvement pour lequel nous nous poserions la question de savoir s’il faut baisser les bras ou pas.

« Jusqu’où doit-on baisser les bras lors de la phase excentrique des élévations latérales avec haltères ? »

Non, ce n’est pas de cela dont il s’agit.

Il est question ici de l’expression synonyme de renoncer ; capituler ; renoncer à agir ; renoncer à poursuivre une action ; baisser pavillon ; jeter l’éponge ; s’avouer vaincu ; se décourager face aux difficultés…

C’est une réflexion faisant suite à la volte-face de certaines « stars » du fitness qui tournent radicalement le dos à la condition physique d’excellence qu’elles avaient, pour arborer une condition déplorable et une esthétique « grassouillette ».

Les protagonistes, de ces profils Instagram, majoritairement américaines, suivis par des millions de personnes, passent de la super forme à la super méforme.

C’est une sorte de repentance inversée, une repentance dans l’autre sens …

Les réseaux sociaux n’ont certes pas le bénéfice de ce revirement de situation, ce phénomène est évidemment aussi présent dans la vraie vie.

Il ne tardera assurément pas à arriver en France, ce n’est qu’une question de temps.

Je vous rappelle que les USA sont le berceau de la musculation, du fitness, du body-building…

… pour le meilleur et pour le pire.

Alors patience, nous récolterons donc très prochainement ce fruit frelaté.

Pendant des années, ces ascètes, ces religieuses intégristes ont porté la parole divine des abdominaux saillants et des fesses rebondies.

Ne voyez aucune once de sexisme dans cet article, je n’ai pour l’instant pas vu de repentance masculine de ce genre.

Elles ont fait l’apologie de ce style de vie pour subitement tourner le dos à des années de pratiques et à des centaines de milliers d’âmes qu’elles avaient réussies à convaincre.

Mais qu’est-ce qui a donc pu détourner ces prêcheuses du pieux chemin de la remise en forme, de la santé et du bien-être ?

Comment est-il possible de s’engager en religion, quelle que soit la religion, en ayant nécessairement des convictions chevillées au corps et de s’en défaire dès le début du chemin quand pointent les premières difficultés.

N’était-ce donc pas pour une ou des raisons fallacieuses que le sacerdoce avait été épousé ?

Quelles sont donc les raisons pour lesquelles elles décident un jour d’emprunter le chemin de la remise en forme ?

Serait-ce pour la mode?

Le fitness est une tendance, c’est un moyen pour être regardé, un levier de notoriété.

Beaucoup d’hommes et de femmes empruntent ce chemin parce qu’il faut faire ce que les autres font, parce qu’on les trouve branchés, sexy…

Comme à une époque c’était bien de fumer ou de porter certains vêtements ou de fréquenter certains endroits…

Serait-ce pour quelqu’un ou quelqu’une ?

Certaines ou certains s’engagent sur cette voie par procuration, parce que l’on sait que ça fera plaisir à celui ou à celle qui occupe notre esprit émotionnel.

On a un tel besoin de séduction et tellement peur de le ou la perdre.

On est parfois capable de faire n’importe quoi par « amour »… non je plaisante, point d’amour à cet endroit, de l’ego encore de l’ego…

Les célibataires ne sont pas en reste non plus : Cela peut être aussi un outil de séduction.

Serait-ce pour la santé ?

C’est parfois un déclic, suite à une maladie, ou à la maladie d’un proche qui déclenche cette appétence à l’exercice physique et à la bonne alimentation.

Un avertissement magistral, la peur, qui génère le processus de remise en forme ou de mise en forme, car, préalablement, avions-nous déjà été en forme ?

Serait-ce pour des raisons esthétiques ?

Un jour nous ne nous supportons plus… 

Notre image dans le miroir, une photo, le pèse-personne qui s’emballe, une réflexion d’un ami « cher », ou tout simplement parce qu’on a vu quelqu’un ou quelqu’une avec un corps qui nous faisait envie.

On s’engage alors sur le chemin de la reconstruction de son image corporelle.

Serait-ce pour améliorer ses performances et être compétitif sportivement ?

Certaines et certains s’engagent dans le monde du fitness parce qu’il y a préalablement le souhait d’améliorer leurs conditions physiques générales et leurs performances dans le cadre d’une activité sportive.

Il y a également le désir de participer à des compétitions basées sur l’esthétique… les concours de Bikini, men’s physique, body fitness, body-building etc.

Serait-ce par philosophie ?

On pourrait considérer que la pratique de la culture physique, ou en tout cas la pratique de disciplines qui s’en rapprochent, combinée à une alimentation juste et raisonnée et associée à un système de pensée tourné vers la conscientisation, la paix avec soi-même et les autres, représenteraient une forme d’hygiènisme.

Ce serait un style de vie, une voie quasi religieuse pour emprunter, de nouveau, les métaphores du début de cet article.

Il y a probablement encore d’autres raisons qui m’échappent au moment où j’écris ces quelques lignes.

Quelles sont alors les bonnes ou les mauvaises raisons ?

C’est évidemment la suite de l’histoire qui le déterminera, la suite de votre propre histoire.

Les raisons sont parfois éphémères, c’est peut-être à ce niveau que le bat blesse ?

Il n’y a donc parfois pas de véritables fondements dans tout ce folklore fitness.

Ne pensez-vous pas que l’on réussisse mieux son entrée en religion par amour de Dieu que par déception amoureuse ?

Devient-on un grand compositeur par amour pour la musique ou par amour de l’argent ?

Comprenez-vous le pouvoir des intentions ?

La plupart de ces « Fit girls » n’ont que quelques années d’expérience…

…de réseaux sociaux devrais-je dire, ce serait plus juste.

À peine commencée, leur mission est déjà terminée.

Elles sont jeunes, elles n’ont pas 30 ans…

Elles affichent déjà 10 ou 15 kg de surcharge pondérale.

À ce rythme là, dans 10 ans ce sera le double.

Je vous invite à lire cet excellent article scientifique de la Haute autorité de Santé (HAS).

Surpoids et obésité de l’adulte : prise en charge médicale de premier recours

Mais peut-on les blâmer, elles se sentent si bien…

De plus, leurs communautés sont tellement en accord avec cette nouvelle philosophie, que ça ne fait que les conforter.

Des milliers de messages de soutien en faveur de la mal bouffe et du surpoids.

« Je t’admire tellement, tu t’acceptes telle que tu es »

« J’aimerais tellement être comme toi »

« Tu es un exemple pour nous toutes »

« Il y en a marre de la dictature du contrôle du poids et du fitness»

« On ne vit qu’une fois »

« Carpe diem »

« Il faut savoir profiter de la vie »

Que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans la vie physique, il y a des hordes de compatissants qui cautionnent ces volte-faces.

Je m’accepte comme je suis !

C’est devenu la phrase qui légitime tout…

C’est une caution à effacer les règles, à supprimer le cadre, à ne plus être dans l’hygiène alimentaire et le respect de son corps.

Cette phrase conceptuelle ne règle évidemment rien, la plupart du temps, les gens qui l’emploient feignent l’acceptation.

Il n’en est rien, le simple fait de le crier sur tous les toits trahit la non acceptation.

Le processus qui nous engage à accepter passe par une évolution spirituelle longue et attentive.

Ce n’est pas une lubie passagère, ce n’est pas uniquement parce qu’on en a marre de faire des efforts et qu’on jette son dévolu sur des hamburgers et sur l’alimentation grasse, sucrée et claffie d’adjuvants, issue de l’industrie, que l’on a gravi un échelon vers la paix.

De mon point de vue, c’est tout le contraire.

Pensez-vous véritablement que nous nous acceptons tels que nous sommes ?

Et dans l’absolu, doit-on accepter la méforme, le surpoids, le mal-être qui va avec et parfois, quasi inévitablement les pathologies qui les accompagnent ?

Accepter fondamentalement d’être tel que nous sommes, voudrait dire que nous avons lissé notre ego au point que notre apparence n’aurait plus aucune importance.

Qui peut le croire ?

Si il y a bien quelque chose que nous devrions accepter, ce serait plutôt la bonne santé, le goût de l’effort et l’alimentation simple et bienveillante pour notre corps et notre esprit.

Je partage avec vous cet article qui met en exergue la pratique sportive et le surpoids, c’est édifiant.

Surpoids : jusqu’où la bonne forme physique est-elle bénéfique ?

En conclusion, doit-on encourager ces repenties du fitness ?

Certes non !

Elles ne sont pas en amour avec leur alimentation, que ce soit lorsqu’elles étaient dans le contrôle ou aujourd’hui dans le non contrôle.

Elle souffrent de la même façon.

Elles ne font que partager leur mal être (contrairement à ce qu’elles prétendent), leur désordre, avec qui veut bien les entendre, c’est un moyen de se légitimer.

Remarquez, par exemple, à quel point les gens qui boivent de l’alcool veulent toujours vous en faire boire aussi.

Ils vous disent à quel point c’est conviviale, que c’est une façon géniale de faire la fête, qu’on ne peut pas s’amuser sans alcool, que l’on ne sait pas vivre etc…

Ils finissent même par vous culpabiliser.

Les « rabats joie » se situent toujours du coté de la sobriété.

Néanmoins, n’avons-nous pas sur cette terre une belle mission qui consisterait à nous choyer, à être bienveillants envers nous-même ?

Ne devrions nous pas entretenir notre véhicule pour qu’il nous mène le plus loin possible dans les meilleures conditions ?

Faites appel à votre bon sens, ne suivez pas coûte que coûte les idées des autres, fussent-elles faciles.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Est-ce que la graisse se transforme en muscles ?

La ponctuation à son importance.

En effet, je pose la question dans le titre.

Avec une pointe d’ironie…

Comme s’il était besoin de poser la question.

Et pourtant, il semblerait que ce ne soit pas très clair.

Il y aurait donc une sorte de conversion magique : la graisse se transformerait en muscle, l’eau en vin, le plomb en or…

ALCHIMIE

Nous aurions donc affaire à un processus alchimique issu de sciences occultes, mélange de techniques chimiques et de spéculations mystiques.

Le muscle ce logerait donc en lieu et place où la graisse répand son manteau d’adipocytes.

Ce serait donc une sorte de transmutation.

Il faudrait peut-être d’abord comprendre, de façon simple et concise, ce qu’est la graisse.

C’est quoi la graisse ?

C’est une structure anatomique spécifique constituée d’adipocytes dont la fonction est de stocker des lipides.

Ceux-ci constituent donc une partie importante des réserves d’énergie de l’organisme.

Lorsque la capacité de stockage des adipocytes est arrivée à saturation, ceux-ci se divisent créant de nouveaux adipocytes.

PROCESSUS DE MITOSE

On appelle cela le processus de mitose.

La graisse est localisée en grande partie sous la peau, également autour de certains organes, entre les muscles mais aussi sous forme de graisse viscérale, que l’on appelle aussi graisse abdominale.

Mais alors, si la graisse ne se transforme pas en muscles, que devient-elle ?

La perte de graisse est la conséquence de la libération d’atomes de carbone, d’hydrogène et d’oxygène contenus dans les cellules graisseuses.

Carbone, Hydrogène et Oxygène

Ainsi, lorsque vous perdez 1 kg de graisse, 840 g se volatilisent en dioxyde de carbone (CO2) et sont donc évacués par les poumons et les 160g restant sont transformés en eau, puis éliminés par l’urine, la sueur et les autres liquides corporels.

Voici un article intéressant, qui développe de façon simple et factuelle ce processus, publié dans le très sérieux British Medical Journal par Meerman et Andrew Brown, directeur du School of Biotechnology and Biomolecular Sciences de l’université de Nouvelle-Galles du Sud.

When somebody loses weight, where does the fat go?

Comment peut-on perdre cette graisse ? Ou en prendre ?

Juste un rappel dans l’éventualité où vous n’auriez pas compris le processus.

Pour perdre la graisse, il faut démobiliser l’énergie stockée.

La graisse est une réserve de calories excédentaires, votre grenier à blé, votre matelas.

Tout ce qui déborde, parce que vous n’en avez pas besoin, le trop-plein, vient enrichir votre capital, kilos après kilos.

Ainsi, pour perdre de la graisse, vous devez pousser le corps à aller chercher l’énergie que vous ne lui apportez pas par l’alimentation et dont il a besoin.

Le principe est donc inévitablement de manger hypocalorique.

C’est-à-dire, ingérer moins de calories que vous n’en dépensez.

L’excellente idée supplémentaire est que vous ayez en plus une activité physique énergivore qui augmentera alors vos dépenses.

Exemple :

Perte de graisse
-Dépenses énergétiques 2500 calories
-Apport énergétique 1500 calories
-Différentiel 1000 calories que votre organisme ira puiser dans vos réserves.

Pour accumuler des réserves, ce sera exactement l’opération inverse:
-Dépenses énergétiques 2000 calories
-Apport énergétique 3000 calories
-Différentiel 1000 calories que votre organisme stockera dans vos réserves

C’est quoi les muscles ?

Les muscles sont organisés en faisceaux eux-mêmes formés de structures cylindriques contractiles constituées de fibres musculaires garnies de filaments ou sarcomères constituées de myofibrilles.

DECOUPE MUSCLE

Ces filaments donnent le pouvoir au muscle de se contracter puis de se détendre.

Ils sont de deux sortes, actine et myosine et disposés de façon alternée.

Lorsque vous contractez vos muscles, l’actine et la myosine glissent l’une contre l’autre puis s’accrochent entre elles épaississant le muscle qui se raccourci.

Plus l’intensité est élevée, plus la contraction est forte et plus le nombre d’accrochages entre les filaments est par conséquent importants.

C’est à la fois le volume de contractions et leur intensité qui épaississent les fibres grâce à l’accroissement du diamètre et de la longueur des myofibrilles.

Grâce a l’entraînement musculaire et notamment grâce a la pratique de la culture physique, les fibres musculaires accélèrent leur taux de synthèse des protéines (actine et myosine).

Les muscles ont de multiples fonctions.

Ils participent, entre autres, à assurer les qualités physiques essentielles comme:

Force-Puissance-Vitesse-Résistance-Endurance-Coordination

la force, la puissance, la vitesse, la résistance, l’endurance, la coordination.

De fait, ils participent donc au mouvement et contribuent à maintenir notre posture.

Ils ont également un rôle essentiel dans les mouvements des organes internes comme par exemple, la contraction du cœur.

Je vous recommande cet article de l’institut de myologie qui traite avec précision des différents types de muscles.

Connaissance sur le Muscle

Comment pouvons-nous prendre du muscle ou en perdre ?

Vous l’aurez évidemment compris, avant tout, il va falloir faire du sport.

Nous parlons essentiellement des muscles striés, ceux qui servent à la locomotion, au maintien (statique) et au mouvement.

Ils dépendent de notre système nerveux volontaire, nous avons donc une action directe sur leurs capacités, en fonction évidemment de notre implication.

IMPLICATION

Toujours cette même implication qui fait des miracles ou qui vous fait défaut et qui anéantit ainsi toute forme de progression possible.

Nous ne parlerons pas là du muscle cardiaque et des muscles lisses sur lesquelles notre volonté, en tout cas sur ce que la science sait aujourd’hui, n’a pas d’influence.

Voilà donc le processus pour augmenter son volume musculaire.

Il s’accompagne évidemment d’une alimentation adéquate, de suffisamment de récupération et d’un état d’esprit impliqué.

Voici, ci-dessous, le processus pour perdre de la masse musculaire.

Sachez qu’elle est avant tout étroitement liée à l’inactivité.

Tous les pratiquants de musculation savent à quel point ils perdent rapidement leur volume musculaire, leur force, leurs qualités physiques d’un point de vue général.

Je vous conseille de lire cet article intéressant sur ce phénomène.

The Science of Detraining: How Long You Can Take a Break from the Gym Before You Lose Muscle Mass, Strength, and Endurance


La perte de la masse musculaire est également associée à l’âge et à une maladie dégénérative, la Sarcopénie.

SARCOPENIE

La « Sarcopénie » est un syndrome lié au vieillissement, un de ses symptômes correspond à une perte progressive et généralisée du volume musculaire ainsi que de la force.

La dégénérescence musculaire est aussi la résultante de maladies, notamment du cancer, de l’hyperthyroïdie et de certaines infections.

L’atrophie musculaire peut aussi s’expliquer par une mauvaise absorption des nutriments qu’engendrent notamment la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn et la maladie coeliaque.

En conclusion

Il est donc aisé de comprendre que la graisse et le muscle sont deux entités totalement distinctes, possédant des structures moléculaires parfaitement différentes.

Vous pouvez, sans aucun doute, perdre de la graisse et d’autres part, prendre du muscle, ce ne sont pas deux choses incompatibles.

Mais il ne pourra jamais y avoir aucune transformation de l’un en l’autre.

Ai-je besoin de souligner que l’inverse ne sera pas possible non plus, le muscle ne peut pas se transformer en graisse.

Vous l’aviez compris je pense.

Vous pourrez à présent affirmer que la graisse ne se transforme pas en muscle et en expliquer le processus.

Ce que je vous explique vous semble logique.

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Vous faites 110 kg pourquoi vous n’êtes pas fort ?

Le poids, la force, les charges!

Ils sont la majorité du temps brandis comme une finalité, comme l’unique étendard qui représenterait cette vaste et belle discipline qu’est la culture physique.

Peut-on résumer la littérature aux magazines people ?

Certes non, la littérature c’est évidemment tout autre chose de bien plus riche.

Et bien, il en va de même pour la musculation et sa sempiternelle association avec le poids.

« Tu pousses combien au couché ?»

« Tu squats à combien ? »

« Combien tu pèses ? »

La musculation est définitivement accrochée à ces seules références.

Ce sont vraiment les paramètres indissociables de la culture physique et de ses aficionados.

On s’attache parfois à des valeurs qui finalement n’ont pas grande importance…

Si vous lisez régulièrement mes articles, vous savez à quel niveau je place la notion de charge… à moins qu’il soit question de poids « juste ».

Lorsque le poids est « juste », il devient alors l’une des pièces essentielles qui composent l’ensemble du puzzle parfait et efficace des paramètres d’intensité.

Il n’y a que dans ces conditions que le poids a une réelle importance.

Le poids ou la charge « juste » permet de réaliser le mouvement dans les règles de l’art, en poussant la série au paroxysme de la faillite et en imposant une intensité maximum à ce que peut endurer le combo corps/mental.

Pas de méprise, je parle bien de culturisme et non pas de force athlétique, d’haltérophilie ou de toutes autres disciplines dont la performance est en corrélation directe avec le poids.

Il y a souvent confusion des genres.

Malheureusement, l’ego des pratiquants des salles de remise en forme, dans leur forte majorité, n’a que faire de la notion de poids juste.

Ils s’enorgueillissent de mettre les poids les plus lourds, coûte que coûte, advienne que pourra.

De nos jours, même les pratiquantes emboîtent le même chemin.

Au passage, j’en profite pour pointer du doigt ce mauvais exemple d’égalité des sexes, dont je vous assure vraiment que les femmes n’en sortent pas grandies.

Elles deviennent, en tout cas pour certaines, aussi primaires que les mâles.

Ce sont, de mon point de vue, de bas instincts qui ne les honorent pas.

Certaines athlètes ou simples pratiquantes que j’ai pu encadrer et avec lesquelles je me suis entraîné, étaient dotées d’une approche beaucoup plus sensible et raisonnée.

Elles ont apparemment perdu quelque chose de fondamentale en route et sans rien gagner en retour…

Nous pouvons d’ailleurs faire un parallèle tout aussi judicieux en ce qui concerne le poids corporel.

Il pourrait, lui aussi, être taxé de poids corporel « juste ».

Pour les mêmes raisons égocentriques, il y a une incroyable propension à vouloir s’alourdir.

Je vois en cela une sorte de déviance « animale » qui voudrait que plus on est formaté et plus on gagnerait en respectabilité.

La confiance en soi augmenterait donc de façon exponentielle au prorata des kilos, sous-entendu des kilos de muscles.

C’est là où le bat blesse, est-ce vraiment des kilos de muscles ?

Sachez qu’ils se gagnent durement.

Vous pouvez espérer prendre aux alentours de 3 kg de muscles par an si vous avez maîtrisé la pratique.

Quelles sont les conditions de bonne pratique ?

  • C’est avant tout pratiquer la discipline de façon impeccable. A ce propos, je vous engage à télécharger mon e-book ci dessous.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

  • c’est aussi avoir une bonne santé physique et mentale,
  • être à un âge où les fonctions métaboliques sont encore totalement opérationnelles
  • avoir un patrimoine initial favorable

J’oubliais un point essentiel, dans le cadre d’une évolution naturelle, c’est sans avoir recours à une aide chimique.

Là est la réalité.

Dans presque 100 % des cas où l’alourdissement annuel excède 10 ou 15 kg, (comme on peut le voir souvent), ce surplus de poids corporel, au-delà de ces quelques kilos de masse maigre, n’est en fait que masse inerte, gras et eau.

A moins qu’il y ait recours à la chimie ou quelques rares exceptions:

  • pas du tout de sport préalablement (effet rebond)
  • alimentation de base déficiente (effet rebond)
  • des capacités intrinsèques exceptionnelles
  • un esprit très impliqué

Ce terme de masse inerte prend tout son sens lorsqu’il est question de performances physiques.

Ma question est la suivante :

Quel est l’intérêt de s’alourdir autant dans le seul but d’exceller dans la pratique de la culture physique ?

Serait-ce nécessaire de prendre in fine 20 ou 30 kg de masse grasse et de peser alors 110 kg pour finalement être défini (c’est-à-dire perdre sa graisse pour laisser apparaître sa masse musculaire) à 80 ou 85 kg ?

Si ce n’est de « se sentir » plus musclé parce que les vêtements que l’on achète alors sont en taille XL voir XXL.

Je dis bien « se sentir »; ce n’est qu’une interprétation subjective.

On peut effectivement se sentir bien tout en se trompant, c’est d’ailleurs très souvent le cas.

Le tour de passe-passe consiste à légitimer ses actions pour en faire de bonnes actions, et cela quoi que l’on fasse.

« Je vais devenir énorme comme ça je serai super lourd et par association d’idée, je deviendrai super fort! »

« Il faut prendre de la graisse pour prendre du muscle »

On finit d’ailleurs à ce rythme par ne plus avoir du tout d’objectivité et l’on légitime tout et n’importe quoi.

Faisons, par exemple, de l’obésité systématiquement une maladie : ainsi tous les obèses auront enfin la raison magistrale qui légitimera leurs écarts alimentaires abyssaux.

En suivant mon raisonnement, je pense que vous l’avez compris, ce n’est pas grâce au concours de la masse inerte que vous êtes capable de déplacer de lourdes charges.

C’est votre masse noble, votre masse musculaire qui fait le travail.

Toute cette graisse et cette eau ne sont donc bien que des volumes d’apparat.

Tous ces monticules d’adipocytes qui atteignent 100 ou 110 kg, voir plus, n’aident en aucune manière à « éclater » vos performances.

Prenons l’exemple, des curls biceps assis sur un banc à 90°.

Munissez-vous de 2 haltères de 20 kg.

Asseyez-vous dans une position parfaite, le corps épousant scrupuleusement l’angle droit du banc.

Appliquez-vous à exécuter le mouvement à pleine amplitude.

Faites-le sur un tempo* 3/3 avec un reste pause* de 2 en phase excentrique*.

Ne balancez jamais les bras, bien évidemment.

Faites au moins 8 répétitions en ne prenant qu’une minute de repos entre chacune des 6 séries.

*Référence à mon article ci-dessous:

Les 10 termes à savoir absolument en musculation.

Ce n’est pas un mouvement typique où l’on teste sa force sur des maximums comme le développé couché, le soulevé de terre ou le squat.

Ceux-ci doivent être exécutés avec une grande pratique pour ne pas mettre en danger son intégrité physique.

J’ai pris délibérément l’exemple des curls haltères, (j’aurais pu en prendre un tas d’autres), parce que c’est un mouvement analytique avec lequel il sera difficile de tricher et qui ne risquera pas, de plus, de vous mettre en danger.

Faites l’expérience dans l’application rigoureuse de mes recommandations de tempo, d’amplitude, de temps, de récupération et de charge.

Non seulement vous testerez votre force mais également votre endurance de force.

Je serais honoré que vous partagiez vos résultats: filmez-vous et envoyez-moi vos vidéos.

Ce sont vos muscles qui vous aideront, j’insiste pour que vous le compreniez parfaitement.

Voilà donc la raison pour laquelle vous pesez si lourd et que malgré cela, vous n’êtes pas fort, c’est que vous n’êtes pas suffisamment musclés.

Même si vous ne le croyez pas ou que vos amis ne le croient pas, c’est ainsi.

Vous êtes persuadés d’être très musclés…Vous ne l’êtes pas.

Pour l’anecdote, j’ai vu récemment trois amis s’entraîner ensemble.

J’imaginais approximativement le poids que chacun pouvait faire (cela m’a été confirmé par la suite, mon estimation était quasiment juste à 1 ou 2 kg près).

L’un pesait aux alentours de 100 kg avec une bonne densité musculaire, un peu enrobé mais pas tant que ça.

Le deuxième possédait à peu près la même densité musculaire mais avec 10 kg de moins.

Et le troisième pesait certainement pas loin de 100 kg avec un ventre qui trahissait un pourcentage de masse grasse flirtant avec les 25 ou 30 % et soutenu par une attitude caricaturale de la grenouille qui se croit plus grosse que le bœuf.

Cage bombée, respiration en mode champion du monde d’apnée et bras écartés du buste comme si ses dorsaux virtuels l’empêchaient de les reposer le long du corps.

Ah j’oubliais, avec en plus une gouaille insupportable digne d’une marchande de poissons œuvrant sur les quais de Cancale ou de Marseille.

Ce n’est évidemment pas un jugement péjoratif envers les « poissonnières » dont le dur métier est aussi d’haranguer la clientèle.

C’est trois pratiquants tournaient sur les mêmes exercices avec des poids identiques.

Le premier les réalisait sans trop de difficultés, le second était au bord de la rupture, trahi par une exécution respectant moins bien la bonne pratique et le troisième, comme son attitude, exécutait de manière catastrophique.

Il passait par tous les subterfuges pour gruger:

  • Réduction de l’amplitude du mouvement,
  • contorsionnements,
  • inertie,
  • aucun respect du tempo : accélération, ralentissement…
  • verrouillage des articulations,
  • aide de pratiquement tous les groupes musculaires qui peuvent seconder le pauvre groupe concerné qui est dans l’incapacité de s’en sortir tout seul.

En voyant mon air dubitatif sur l’exécution à risque et surtout sans intérêt d’efficacité, celui des trois qui était le plus fort veint me voir et me dit :

« On ne peut rien lui dire sinon il le prendrait mal… »

Tout est dit !

Oui c’est souvent le cas, ce genre de pratiquants, qui s’enfoncent dans cette attitude, sont rarement enseignables.

J’en ai fait l’expérience de nombreuses fois : la conversion vers une approche raisonnée de la discipline, vers un tout autre mode de réflexion est dans la majorité des cas peine perdue.

Ils persistent encore et encore, c’est véritablement une question d’ego et nous savons à quel point il est difficile de changer.

Il faut qu’il y ait un déclic majeur ou peut-être une psychothérapie, qui n’est d’ailleurs jamais engagée, puisqu’il faudrait qu’ils se rendent compte qu’ils font fausse route.

Ils sont, en général, d’une arrogance qui exclut toute prise de conscience.

Ils ne progressent d’ailleurs jamais.

Il est nécessaire de se remettre en question pour véritablement dépasser ses limites.

Mon analyse est un peu sévère mais je la crois réaliste.

Je n’ai jamais vu de mecs ou de nanas faibles, êtres musclés, voir très musclés, ni a contrario, des individus peu musclés être vraiment forts.

Cela n’existe pas à part de rares exceptions.

C’est par la méthode, l’implication, l’application et le temps que l’on construit une masse musculaire suffisante qui vous rendra fort.

Pour devenir fort, ce ne sera pas en s’alourdissant à coup de « cheat meals » incessants, de mal bouffe abondante, grasse et sucrée et d’entraînements approximatifs.

J’espère que le message est clair et qu’il sera compris, par les protagonistes que je cible.

J’en doute, mais peut-être bien par leur entourage qui participeront, je l’espère, à éclairer la conscience de leur copains ou copines.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Vous n’y arriverez pas !

C’est ce que l’on vous promet souvent.

Ce que vous promettent tous ces formidables prophètes, ces enseignants, ces experts, ces scientifiques, votre entourage, vos propres parents, frères et sœurs, ceux qui savent…

Failure = échec / looser / perdant

Vos amis ne sont pas en reste également, en tout cas ceux qui se revendiquent en tant que tel et que vous considérez bien sûr ainsi.

Tous se basent sur la perception qu’ils ont de vous et bien évidemment, leur ressenti est passé au tamis de leur conscience, au crible de leur propre prisme.

C’est-à-dire que leurs propres expériences, leurs joies, leurs belles réussites mais également leurs souffrances et leurs traumatismes, en un mot…

…Leur histoire, leur sert à vous évaluer et finalement à porter un jugement sur vos capacités.

Quelle légitimité ont-ils finalement ?

Quelle est véritablement leur expertise pour savoir ce que vous êtes capable de faire et ce qui se passe réellement dans votre esprit ?

Comment savent-ils à votre place ce qui est bon pour vous ?

Ils ont déjà beaucoup de difficulté à savoir ce qui se passe chez eux, dans leur fort intérieur, à l’endroit d’où viennent leurs tourments et ce qui les a déclenché.

Pourquoi n’y sont-ils pas arrivés eux-mêmes ?

Pourquoi ont-ils échoué sans avoir recommencé encore et encore ?

Quelles sont les raisons pour lesquelles ils n’ont pas réalisé leurs rêves ?

C’est souvent à ce niveau que se situe le problème, en effet, vous ne pouvez réussir là où d’autres ont échoué.

Comprenez-vous ?

Cet entourage qui a échoué a une propension à vous dissuader de réussir.

En substance, pourrions-nous poser la question: Qu’est-ce qu’un ami ou une amie ?

Quel ami sommes-nous ?

Et bien sûr, cette question s’adresse à nous-même : Quel ami sommes-nous ?

Posez-vous vraiment cette question et de façon introspective.

Souhaitons-nous réellement le meilleur pour nos amis sans y mettre notre ego ?

Sommes-nous réellement bienveillants ?

Sommes-nous vraiment de bons amis ?

Cela pourra faire l’objet d’un article et probablement de discussions entre « amis », ce qui pourrait être révélateur…

Ne pensez-vous pas que ce terme est galvaudé ?

Comme l’est d’ailleurs « frère », que tout le monde emploi à tort et à travers comme on pourrait employer une ponctuation au mauvais endroit.

J’ai même vu des filles s’adresser à d’autres filles en les appelant «frères».

Confusion des genres… mais ne serait-ce pas l’époque ?

J’te kif frère !

Cela devient ridicule et d’une pauvreté intellectuelle consternante.

Tout peut se dire, n’importe comment, n’importe quand, de n’importe quelle façon et tout peut se faire.

Une tribune est offerte à chacun d’entre nous par le jeu des réseaux et des médias alternatifs et force est de constater que ceux qui crient le plus fort sont les plus écoutés même si le discours est vide et sans saveur.

Il s’adresse de toute façon à un auditoire vide et sans saveur.

C’est probablement une forme de « progrès » qui ne fait pas partie de mon écosystème et auquel je n’adhère évidemment pas.

Tout ça semble normal, je suis une espèce en voie d’extinction comme les dinosaures de ma génération.

Nous sommes voués à disparaître avec nos principes et nos valeurs.

La place doit être laissée à ce nouveau monde.

Fin de l’aparté, légèrement hors sujet mais c’est ainsi, ce blog est ma tribune, autant que j’en profite.

J’essaie donc, pour ma part, de ne pas être vide de sens et sans saveur en m’adressant à vous qui me lisez, un auditoire qui je le pense sincèrement, n’est ni vide ni sans saveur.

Pour revenir à mon sujet, devons-nous accorder de l’importance ou un quelconque crédit aux injonctions du type :

Anéantissement de la Foi, des projets, de vos objectifs

« Tu ne peux pas y arriver ! »

« Tu rêves ou quoi ? »

« Il est bien plus doué que toi et il n’y est pas arrivé ! »

« Tu te rends compte, moi-même je m’y suis cassé les dents ! »

« Il faut être riche pour pouvoir y arriver ou connu ou beaucoup plus fort ou plus grand, plus musclé etc. etc. etc. »

Ils vous le certifient, vous ne pourrez pas y arriver !

Ils ont en général une compétence puissante et une totale arrogance à anéantir vos désirs, vos objectifs, vos projets.

Rien de mieux pour ruiner notre confiance en nous-mêmes et nous mettre ainsi face à une réalité, une parmi tant d’autres, qui pointe du doigt notre incompétence et notre incapacité.

« Une des premières fonctions, et la plus facilement observable, de l’estime de soi, concerne la capacité à s’engager efficacement dans l’action. La notion de « confiance en soi », que l’on peut assimiler à une composante partielle de l’estime de soi, désigne ainsi le sentiment subjectif, chez un sujet donné, d’être ou non capable de réussir ce qu’il entreprend. »

L’estime de soi – Christophe André

L’estime de soi

Je vous engage à lire cet article

Selon une étude menée par plusieurs universités reconnues dans le monde, plus de 80% de la population mondiale manque de confiance et d’estime envers elle-même.

Alors, comprenez-vous, qu’il est déjà fort difficile de s’engager et qu’il faut par la suite beaucoup de courage et une grande persévérance pour réussir.

Je ne pense pas un seul instant que nous devrions écouter et nous plier à la parole de cet entourage « démotivant » qui sait mieux que nous ce que nous sommes capables de faire.

N’écoutez plus les discours négatifs

N’essayez même pas de les convaincre du contraire, d’ailleurs là aussi, vous y perdrez de l’énergie et une partie de la foi qui vous reste.

Réfléchissez un instant: pensez-vous vraiment que cette volonté, cette force de dissuasion systématique est un acte animé par la bienveillance inconditionnelle ?

Ce serait uniquement cela ?

La bienveillance inconditionnelle ne voudrait-t-elle pas que l’on vous motive et que l’on vous encourage à aller au bout de vos rêves ?

Ne voudrait-elle pas que l’on vous insuffle un excédent d’énergie, un surplus de foi pour booster votre réussite.

S’il vous plaît, prenez un peu de recul ou un peu de hauteur, comme vous voulez et soyez un peu moins crédule.

Endossez votre manteau d’objectivité et de libre arbitre.

Grattez un peu le vernis derrière l’image du frère, de la mère, du père ou de l’ami (e)…

Nous sommes effrayés par l’idée de mettre en doute l’empathie des « nôtres », l’amour véritable.

Cette idée nous semble totalement inconcevable.

Ne serait-ce donc pas d’autres sentiments qui stimuleraient toutes ces injonctions défaitistes ?

Je vous encourage à ne pas en vouloir à votre entourage, il n’est pas capable de vous encourager à aller au bout de vos convictions et de prendre parfois des risques.

Ils ont peur, ils ont échoué, ils sont parfois jaloux… ils sont humains.

Ce sera donc à vous d’être dans l’attention, l’objectivité, la présence, en puisant votre énergie uniquement dans les discours motivationnels et une fois de plus, dans ce que vous suggère votre Conscience.

Faites-vous confiance.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les 10 termes à savoir absolument en musculation

Il est primordial de connaître les mots et leurs significations.

C’est la base du langage.

C’est évidemment valable pour toutes les langues, mais aussi pour tous les métiers, toutes les activités, on parle même alors de langage d’initiés.

Comment voulez-vous vous exprimer dans une langue si vous ne connaissez pas la définition des mots que vous employez ?

Leur définition certes mais également leur caractère profond.

La musculation est un écosystème avec ses propres règles, sa population, ses modes et ses phénomènes… Et sa langue.

Lorsque l’on connaît ses us et coutumes, ses rites et ses dialectes, alors, on peut enfin espérer s’exprimer.

S’exprimer peut vouloir dire se réaliser, parfois même maîtriser et exceller.

Voici donc une liste de 10 termes faisant partie du champ lexical de la culture physique.

Il en existe évidemment bien d’autres mais j’ai jeté mon dévolu sur ceux-ci parce qu’ils font partie de mon langage quotidien et me servent à dresser mes plans d’entraînement et à transmettre mon savoir-faire.

Ils sont partie prenantes dans ma théorie sur les paramètres d’intensité en culture physique.

Je vous engage d’ailleurs à télécharger mon EBooks sur ce sujet en cliquant sur le lien ci-dessous :

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

1) Concentrique (CC)

C’est un mode de contraction musculaire qui se traduit par le rapprochement des deux extrémités d’un muscle lors d’une des phases d’un mouvement (Phase Concentrique).


Cette contraction provoque un gonflement lié au rapprochement des unités contractiles du muscle.

Imaginez la rétractation d’un vérin hydraulique censé soulever une charge, vous avez là une puissante image, une analogie mécano / hydraulique de ce que représente cette phase de contraction musculaire.

Lors d’une flexion d’avant-bras sur bras pour les biceps, sur un plan vertical et avec barre ou haltères, quand vous rapprochez la charge de vos deltoïdes, alors, vous êtes sur la partie Concentrique de votre mouvement.

2) Excentrique (EXC)

C’est également un mode de contraction musculaire qui se traduit cette fois par l’éloignement des deux extrémités d’un muscle lors d’une des phases d’un mouvement (Phase Excentrique).

Cette contraction provoque un étirement lié à l’éloignement des unités contractiles du muscle.

Lors de la même flexion d’avant-bras sur bras pour les biceps, sur un plan vertical et avec barre ou haltères, quand vous dépliez votre bras vers le sol, alors, vous êtes sur la partie Excentrique de votre mouvement.

3) Double contraction (DC)

Lors de l’exécution d’un mouvement, soit au point culminant d’une des phases de contraction ou des deux, vous pratiquez, en plus, de courts mouvements identiques :

Soit Concentrique / Excentrique (DCE) ou soit Excentrique / Concentrique (DCC), représentant approximativement un quart de l’amplitude complète.

Il est possible d’associer par exemple un Tempo* 1/1 à la double contraction soit :

(DCC 1/1) ce qui veut dire, double contraction au point culminant Concentrique au Tempo 1/1

*Définition du Tempo ci-dessous en point 9

L’intérêt de la double contraction est de multiplier les contractions lors d’un même mouvement et de rajouter du temps sous tension donc de l’intensité.

4) Isocinétique (IC)

C’est un rythme de travail musculaire où les deux phases de votre mouvement (Concentrique / Excentrique) sont exécutées au même Tempo.

Prenons toujours le même exemple de la flexion d’avant-bras sur bras pour vos biceps.

La vitesse d’exécution que vous vous imposerez pour la phase Concentrique sera égale à la vitesse d’exécution imposée pour la phase Excentrique.

Par exemple 2/2, c’est environ deux secondes pour chaque phase de contraction du mouvement.

5) Rest pause (RP)

C’est une pause effectuée pendant l’exécution du mouvement.

Elle est faite en général pour le stabiliser, ainsi éviter l’inertie (l’élan), mais aussi pour lui rajouter du temps sous tension, augmenter de fait l’intensité.

Lorsque le Rest pause est appliqué sur les points culminants des phases de contractions (Rest pause Concentrique RPC / Rest pause Excentrique RPE), il oblige à réaliser l’exercice à pleine amplitude.

Il peut également être appliqué entre les points culminants des deux phases, en milieu de mouvement par exemple: c’est un Rest pause intermédiaire (RPI).

On lui associe aussi un Tempo : par exemple, RPE 2, ce qui veut dire un Rest pause au niveau de la phase Excentrique et cela pendant 2 temps soit environ deux secondes.

Le Rest pause n’est pas fait pour faire une pause à proprement parler, un ou plusieurs temps d’arrêt pour se reposer mais pour augmenter l’intensité de l’exercice.

6) Répétitions

Il y a parfois une confusion entre Répétitions et Séries.

Les Répétitions sont l’enchaînement de mouvements qui composent la série.

Par exemple: quatre séries de 15 répétitions veut dire que vous enchaînez 15 répétitions puis vous marquez un temps d’arrêt que l’on appelle, temps de repos, puis vous recommencez 3 fois de plus.

7) Séries

Les séries sont composées de Répétitions mais parfois même de temps sous tension lorsque le travail est statique ou tout simplement lorsque les Répétitions ne sont pas comptées mais enchaînées pendant une période donnée.

Les Séries sont espacées par des temps de repos.

8) Set

Les Sets sont des enchaînements d’exercices exécutés sans temps de repos.

Les Bisets, anciennement Superset sont des enchaînements de deux exercices.

Le Triset de trois exercices, le Quadriset de quatre exercices etc. etc.

Jusqu’aux séries géantes que l’on peut appeler également « circuit » qui sont des enchaînements de X exercices.

9) Tempo (Tp)

C’est le temps sous tension lors de l’exécution d’un mouvement, mais c’est aussi le rythme sur lequel vous l’exécutez.

Le tempo détermine donc la vitesse de réalisation de l’exercice.

Un tempo de 2/2 veux dire, d’une part que le travail est Isocinétique, c’est-à-dire que la vitesse sur les deux phases du mouvement est égale, comme expliqué ci-dessus en point 4.

D’autre part, cela veut dire que le temps d’exécution sera d’environ deux secondes sur la phase Excentrique et d’environ deux secondes sur la phase Concentrique.

Vous l’avez donc compris, si le tempo est 4/4 ce sera donc quatre secondes environ pour chacune des 2 phases et sans temps d’arrêt.

Si l’on complique un peu les choses: 2 / RPE2 / DCE 1/1 / 4, veut dire: Environs 2 secondes pour la phase Excentrique, Double contraction au point culminant Excentrique avec un Tempo 1/1 puis environs 4 secondes pour la phase Concentrique

10) Tension continue

C’est l’application directe du travail sans pause.

Le ou les groupes musculaires sont en tension permanente tout au long de la Série.

Il n’y a ni point, ni angle d’inertie** relâchant la tension donc l’intensité à un moment donné sur chacune des phases du mouvement.

** L’action versus l’inertie est un des paramètres d’intensité essentiel pour la bonne pratique de la culture physique que vous trouverez dans mon EBooks

Prenons de nouveau le même exemple de la flexion d’avant-bras sur bras pour vos biceps.

Vous êtes sur un plan vertical avec barre ou haltères, quand vous ramenez vos bras vers vos épaules, vous êtes alors sur la phase Concentrique de votre mouvement.

Vous avez remarqué, puisque vous êtes un pratiquant attentif, que ces derniers 30 ou 40° de flexion, tout dépend de l’inclinaison de votre corps, la résistance de votre charge diminue.

En effet, celle-ci est liée à un phénomène physique mais également mécanique:
l’attraction terrestre associée à la courbe de votre mouvement fait chuter la résistance.

Elle est ainsi beaucoup moins active près du point culminant Concentrique.

L’idée est de ne pas s’attarder dans cette zone pour conserver une tension égale et continue.

J’espère que vous serez un peu plus éclairé sur ces termes et qu’ainsi votre approche de la culture physique en sera un peu plus conscientisée.

Rappelez-vous que conscientiser la discipline est un moyen sûr d’augmenter son implication donc sa progression.

Je posterai une vidéo chaque semaine sur mon blog ainsi que sur mes réseaux, qui viendra illustrer chacun des points développés dans cet article.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir

Philippe LAMACHE

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