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Comment ne plus avoir mal au dos ?

Il semblerait que tout le monde ait mal au dos.

On lui donnerait d’ailleurs le nom de :

« Mal du siècle »

Serait-ce parce qu’il est extrêmement répandu ?

Serait-ce peut-être parce que nous en souffrons plus aujourd’hui qu’au siècle dernier ?

Pour écrire cet article je suis allé chercher quelques chiffres.

Quelques chiffres seulement, car trop de chiffres rendent parfois l’information insupportable et totalement indigeste.

Je ferai simplement référence à une enquête « Opinionway » réalisée pour une société spécialisée dans la micro-chirurgie du dos.

Celle-ci révèle que près des 2/3 des Français souffrent du dos.

C’est-à-dire environ 7 Français sur 10 qui déclarent souffrir du dos très souvent ou fréquemment.

J’ai du mal à véritablement voir la différence…

Bon c’est ce que révèle l’enquête et probablement les questions qui vont avec et qui ont conduit à ce constat.

Ce que cela révèle c’est qu’une forte majorité de gens souffrent du dos tout le temps !

Toujours d’après cette enquête, les femmes seraient majoritairement exposées soit plus de 60 %.

Pour finir à peine 20 % de ces personnes en souffrance déclarent que leurs traitements, parfois multiples, deux ou trois traitements cumulés en moyenne, leur apportent satisfaction.

Quelles seraient les raisons du mal de dos ?

1) Une mauvaise posture.

Ce serait la raison principale.

En effet, nous nous tenons mal, nous adoptons rarement des positions ergonomique.

Nous accumulons des milliers d’heures, au travail, devant la télé, devant les écrans, en bricolant et parfois même dans nos disciplines sportives où nous adoptons un positionnement catastrophique.

2) Le stress

Il serait la deuxième raison qui causerait les douleurs dorsales.

Avez-vous déjà employé cette expression ou l’avez-vous déjà entendu ?

« J’en ai plein le dos ».

Cette expression usuelle serait de toute évidence la manifestation verbale d’une souffrance physique déjà bien présente ou en passe de le devenir.

3) Le surpoids

La moitié des Français sont en surpoids.

Je suis tombé récemment sur une photo qui représentait des centaines de personnes sur une plage dans les années 70, aucun n’était en surpoids.

Le même cliché aujourd’hui trahit une évolution catastrophique du surpoids et de l’obésité.

Alourdir sa structure de masse inerte augmente sans nul doute les contraintes articulaires et osseuses au point de les déformer, de les abîmer et de les écraser…

Vous ne vous risqueriez pas à poser sur votre toiture le double du poids que peut supporter la charpente.

Je pense que ces trois causes sont étroitement liées.

Le stress engendrerait-t-il le surpoids ou serait-ce peut-être l’inverse ?

La mauvaise posture serait-elle dû à un excès de poids ?

Celle-ci serait-elle un signe distinctif de l’état psychologique ?

Et le mal-être dans tout ça ?

Les répercussions sur la vie familial, social, professionnel sont désastreuses.

Quelles sont les solutions généralement proposées ?

Je parle des solutions que l’on vous donne et que les gens mettent en application, plus ou moins, et qui bien sûr ne fonctionnent pas puisque le mal de dos est en perpétuelle évolution.

1) Les médicaments

Ils sont le réflexe numéro 1, plus de la moitié des personnes en souffrance du dos, utilisent cette alternative.

Le bénéfice est essentiellement palliatif, n’espérez pas solutionner le problème de cette façon.

C’est ce qu’on appelle clairement un pansement sur une jambe de bois.


En sachant que chez les jeunes adultes de 25 à 34 ans en souffrance du dos, un tiers reste passif, ils ne consultent pas leur médecin et n’utilisent pas d’antalgiques.

Ce qui viendrait augmenter de toute évidence le pourcentage d’utilisateurs de la pharmacopée.

2) L’amélioration de votre posture

On vous demande donc de vous tenir bien droit.

Quelques conseils vous sont donnés sur la façon de vous tenir assis ou debout.

Nous trouvons ça et là différents protocoles d’étirements que je trouve pour la plupart simples et efficaces mais pas toujours évidents à réaliser lorsque des années de souffrance dorsale ont entamé considérablement votre flexibilité.

3) Le sport

Il vous est demandé également de muscler votre dos afin de le tonifier pour éviter ce que l’on appelle les dorsalgies.

Les sports conseillers principalement et a fortiori par les médecins sont :

La natation, la marche, le vélo…

OK, pourquoi pas.

Je fais partie de ces gens qui vois toujours les aspects positifs dans chaque chose, dans chaque événement.

Je ne partage évidemment pas cet avis, particulièrement pour la marche et le vélo, mais je dis :

Pourquoi pas…

Les mêmes spécialistes conseillent de faire également des pompes.

J’ai extrait mot pour mot ce passage d’un article référant en la matière :


« Si vous cherchez un exercice pour muscler le dos, efficace et simple à faire chez vous, pensez aux pompes classiques : elles renforcent les muscles profonds de la ceinture abdo-lombaire. Elles s’effectuent jambes tendues, sur la pointe des pieds et avec les mains légèrement plus écartées que la largeur des épaules. Expirez en poussant sur les bras et inspirez en les pliant : votre dos doit rester droit quand votre buste effleure le sol. Le bon rythme ? 4 séries de 12 pompes en soufflant 30 secondes entre chaque série, si possible un jour sur deux. »

hellocare.com

Je ne pense évidemment pas que les pompes soit l’exercice de prédilection pour travailler le dos.

Les pompes seraient plutôt indiquées pour les muscles antagonistes du dos que sont les pectoraux, les deltoïdes antérieurs…

De plus, quatre séries de 12 pompes bien exécutées avec 30 secondes de repos entre chaque série est quasiment impossible à réaliser pour la majorité des gens en souffrance du dos.

Je rajouterai aussi que la plupart sont peu ou pas du tout entraînés et certainement âgés comme le démontrent les études sur le sujet.

Celui qui a écrit cet article est probablement technocrate des pompes… c’est-à-dire qu’il n’en a probablement jamais fait.

Comment ne plus avoir mal au dos de mon point de vue ?

1) Réduire impérativement la masse inerte que vous supportez quotidiennement.

Les personnes fortes ne sont pas les seules à souffrir du dos mais le surpoids est assurément un facteur aggravant.

Si vous ne l’aviez pas compris, c’est vous mettre au régime pour perdre votre surcharge pondérale.

Je ne parle pas là d’équilibre alimentaire, mais bien de régime hypocalorique.

Le déficit calorique est « obligatoire » pour démobiliser le surplus d’énergie que vous avez stocké année après année et qui contribue à développer toutes ces pathologies morbides mais également ces problèmes structurels dont les dorsalgies.

Les choses ne sont pas dites clairement, cela devient insupportable.

Il faut ménager les susceptibilités et ne pas appeler un chat un chat, éviter de culpabiliser les gros d’être gros.

Éviter de prendre la responsabilité est le meilleur moyen de ne pas se sentir concerné et par conséquent de ne pas perdre de poids.

Nous sommes trop gros, c’est un fait !

2) Pratiquer la culture physique

La culture physique est certainement la pratique la plus adaptée pour muscler votre dos mais également les antagonistes essentiels pour l’équilibre de votre posture.

Tout particulièrement lorsque l’on prend de l’âge, que l’on devient un Master, un plus de 40 ans.

C’est la discipline sportive par excellence qui permettra de travailler spécifiquement votre dos de « souffrance » grâce a l’utilisation d’exercices et de poids adaptés.

Le but étant de tonifier les muscles paravertébraux qui nous permettent de nous tenir droit.

A titre de rappel, les muscles sont là pour soutenir nos articulations et assurer ainsi la stabilité de notre corps.

Je conseillerais donc, tout naturellement, de travailler l’ensemble des muscles du dos, des trapèzes en passant par les rhomboïdes, les deltoïdes postérieurs, les petits et les grands ronds, les ilio-costaux du cou et des lombs, le grand dorsal, les lombaires…

Sans oublier évidemment, comme je l’ai écrit ci-dessus, les muscles pectoraux ainsi que l’ensemble des muscles de l’abdomen et particulièrement le grand oblique et les transverses.

Lors de mon prochain article je partagerai avec vous mon programme de culture physique spécifique pour renforcer et protéger votre colonne vertébrale.

3) Les étirements

La souplesse des ligaments, des tendons, des articulations et l’étirement musculaire ont une efficacité prouvée sur l’équilibre de la posture et ainsi que sa tonicité.

À titre préventif, pour recouvrer sa flexibilité, il est primordial de se soumettre plusieurs fois par semaine, si possible, à un protocole d’assouplissement.

Lors de mon prochain article je partagerai également avec vous mon programme d’étirement et d’assouplissement spécifique pour le dos.

4) conscientiser vos mouvements

Le mal au dos est souvent provoqué par des mouvements répétitifs et mal exécutés.

Prenez conscience de ce que vous faites et de la façon dont vous le faites.

Nous voyons quotidiennement des individus exécuter des tâches en se positionnant dangereusement.

C’est un point essentiel.

Regardez-vous faire et corrigez-vous avec intransigeance.

Imposez-vous un contrôle drastique, une sorte de scanner, de check-liste de bonnes attitudes.

Soyez vigilant lorsque vous devez tenir une position particulière ou que vous devez exécuter un mouvement spécial dans le cadre de votre travail ou de vos activités quotidiennes et sportives.

En conclusion, le mal de dos n’est pas une fatalité: nous en sommes la plupart du temps responsables.

Il n’est donc jamais trop tard de prendre la bonne décision et surtout d’être dans l’action.

Il y a des moyens efficaces de rectifier le tir et de retrouver une bonne santé « dorsale ».

Utilisez-les !

La balle est dans votre camp.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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À propos de l'auteur Philippe LAMACHE

Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.

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