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Comment on perd du poids ?

Avec les beaux jours et en ligne de mire l’été, il y a la remise en question récurrente sur son état physique.

Sur son état esthétique devrais-je dire.

Cette situation génère une question quasi existentielle.

Comment vais-je donc pouvoir faire pour perdre le poids que j’ai accumulé ces derniers mois et peut-être même ces dernières années ?

Apparemment la solution n’est jamais trouvée…

Ne vous inquiétez pas, cette année, comme l’année dernière d’ailleurs, c’est encore moins de votre faute parce que le confinement est passé par là.

Oui, vous avez des circonstances atténuantes, en plus de toutes les excuses habituelles, l’âge, la génétique, la ménopause, l’arrêt de la cigarette, les soucis, la grossesse d’il y a cinq ans, vos enfants de cinq ans, votre traitement…

…il y une excuse magistrale supplémentaire.

Je suis une fois de plus encore un peu ironique.

J’ai toujours un peu de mal avec les circonstances atténuantes ou les circonstances légitimantes.

Elles vous dédouanent de prendre vos responsabilités ou en tout cas une partie importante de vos responsabilités.

Ce n’est donc finalement pas vous qui vous êtes goinfrés.

Ce serait la situation actuelle, votre mal-être, le manque de visibilité sur l’avenir, la peur pourquoi pas, qui vous pousse à la suralimentation l’hyperphagie* ou polyphagie et à la mal bouffe de surcroît.

*Désigne l’ingestion de quantités de nourriture supérieures à ce que l’organisme dépense, et entraînant une prise de poids.

Il s’agit d’un symptôme qui peut témoigner de troubles du comportement alimentaire ou de différentes autres pathologies.


Nous pouvons évidemment l’entendre, l’alimentation compulsive est clairement identifiée comme une maladie.

Voici un excellent article scientifique sur le sujet, publié sur le site érudit.org

Troubles de l’alimentation et trouble obsessionnel-compulsif : facteurs communs


De nombreuses études scientifiques ont été menées pour arriver à cette conclusion.

Un nom a été posé sur un comportement « déviant », c’est certainement une bonne chose.

Cette chose existe alors vraiment pour le meilleur et pour le pire.

Vous devenez malade, donc soignable, pas toujours guérissable mais en tout cas excusé…

…Excusé pour ce que vous faites.

Effectivement, la situation que nous vivons depuis plus d’un an est plutôt morose mais c’est quand même vous qui décidez de la rendre tolérable ou intolérable.

De plus, personne ne vous menace de manger trop et mal, comprenez-vous ?

Beaucoup s’appuient sur les situations fâcheuses qui s’offrent à eux pour légitimer leurs écarts répétés et conséquents.

Fin du prologue.

Soulignons que d’année en année, la population accumule les kilos de façon exponentielle…

…malgré les recommandations de l’OMS, de la sécurité sociale, de la médecine du travail, des spécialistes, des médecins de famille, qui n’ont d’autre choix que de prescrire à tour de bras des traitements palliatifs aux pathologies morbides générées par la surcharge graisseuse.

L’augmentation du poids de la population s’emballe et rien ne semble l’arrêter.

Voici un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Obésité et surpoids

Qu’est-ce que je perds quand je perds du poids ?

Nous perdons essentiellement trois choses:

1) L’eau

Vous le savez, nous sommes constitués environ, aux 2/3, d’eau.

Celle-ci sera éliminée de notre organisme par l’urine, mais également par la transpiration.

Particulièrement au début de la restriction énergétique (régime hypocalorique) ce sera le glycogène, constitué en grande partie d’eau et stocké dans les cellules et le foie, qui sera utilisé prioritairement comme source d’énergie (carburant).

2) La graisse

En effet, celle-ci servira de combustible pour vous fournir l’énergie dont vous avez besoin.

Les adipocytes ne disparaîtront pas mais ce videront de leur substance lipidique.

« La perte de graisse est la conséquence de la libération d’atomes de carbone, dhydrogène et doxygène contenus dans les cellules graisseuses.

Ainsi, lorsque vous perdez 1 kg de graisse, 840 g se volatilisent en dioxyde de carbone (CO2) et sont donc évacués par les poumons et les 160g restant sont transformés en eau, puis éliminés par l’urine, la sueur et les autres liquides corporels. »

Cet extrait est issu de mon article précédent que je vous invite à lire ou à écouter en audio

Est-ce que la graisse se transforme en muscles ?

3) Les muscles

Il faut bien sûr éviter de les perdre.

Fort souvent, les régimes trop restrictifs, très bas en calories et pauvres en protéines facilitent grandement le catabolisme musculaire.

Vos muscles sont dégradés pour fournir de l’énergie à votre organisme.

Cette situation est lourdement préjudiciable pour l’ensemble de vos fonctionnalités organiques, pour votre vitalité, pour les tâches quotidiennes, mais également pour vos performances sportives.

La perte de poids s’en trouvera également ralentie.

Plus vous perdez de la masse musculaire, plus votre métabolisme de base se ralentit.

C’est-à-dire que vous diminuez votre capacité à brûler des calories au repos.

Voici un article scientifique (en anglais) très intéressant sur les effets négatifs d’une faible masse musculaire.

Implications of low muscle mass across the continuum of care: a narrative review

Est-ce que je peux perdre du poids sans activité physique ?

Par conséquent, est-ce que seul le contrôle de l’alimentation suffit pour perdre du poids ?

Oui certainement, vos dépenses énergétiques reposeront essentiellement sur le métabolisme de base, c’est-à-dire les besoins de votre organisme pour assurer l’ensemble des fonctions vitales.

Il y aura également les dépenses énergétiques issues de votre activité intellectuelle et physique du quotidien mais aussi celles qui seront liées à votre travail.

Vous ne pourrez donc pas compter sur les dépenses énergétiques associées à l’activité sportive.

Celles-ci peuvent représenter plusieurs centaines de calories par semaine voir plusieurs milliers.

Il vous faudra, par conséquent, réduire d’autant plus vos apports énergétiques, donc votre alimentation, pour obtenir des résultats équivalents.

De plus, le sport a des vertus essentielles et des effets majeurs.

Il améliore vos capacités cardio-vasculaires, préserve et augmente votre masse musculaire ainsi que vos qualités physiques.

Le sport stimule vos sécrétions hormonales, améliore votre sommeil et participe ainsi grandement à votre équilibre physique et mentale.

Est-ce que le sport suffit pour perdre du poids ?

L’activité physique augmente la dépense énergétique c’est une certitude.

Elle utilise donc l’énergie apportée par votre alimentation.

Lorsque celle-ci ne suffit plus, l’activité physique utilise l’énergie stockée, le glycogène, puis votre capital graisseux mais également, dans certaines conditions de surentraînement et de mauvaise alimentation ou d’alimentation mal adaptée, votre masse musculaire.

En règle générale, seul le sport ne suffit pas à vous faire perdre du poids parce qu’une activité sportive, même régulière ne possède pas les facultés énergivores que l’on veut bien lui prêter.

Compte-tenu du manque d’implication et du manque d’intensité avec laquelle les activités sportives sont pratiquées, il est aisé de diviser par 2 et même par 3 la dépense énergétique qu’elles sont censées vous faire consommer.

Moulte pratiquants s’entraînent avec une telle mollesse et de façon tellement sporadique qu’ils augmentent pas ou si peu leurs dépenses énergétiques ne pouvant, de fait, avoir le moindre résultat en terme de perte de poids.

Ne mettez pas le manque de résultats sur le compte de l’activité sportive que vous avez choisie et qui n’est pas opérationnelle pour régler vos problème de poids:

C’est vous qui n’êtes pas opérationnel !

C’est pour ça que ça ne fonctionne pas.

Je vous conseille cet article de l’Académie d’OXFORD qui met en exergue le principe de compensation freinant la perte de poids par l’exercice chez les individus à fort surpoids, limités pour des raisons évidentes, dans la pratique sportive intensive .

Néanmoins, le sport peut avoir une réelle action sur la perte de poids lorsqu’il est pratiqué avec intensité et de façon très régulière.

Je vous conseille cet article que j’ai écrit récemment sur le cardio à haute intensité versus cardio classique.

La discipline sportive, aussi intense soit-elle, n’exclut évidemment pas les bonnes habitudes alimentaires.

En conclusion

C’est réellement le combo exercice régulier / gestion de ses apports caloriques qui vous fera perdre votre poids dans les meilleures conditions, le plus rapidement possible et surtout de façon pérenne.

N’imaginez pas un seul instant qu’en vous branchant deux électrodes sur le ventre ou sur les fesses ou qu’en vous badigeonnant d’une crème minceur et en avalant trois comprimés, vous obtiendrez galbe, tonicité et perte de graisse.

C’est faux !

Il faudra s’impliquer, être appliqué avoir un peu de patience et de la méthode.

C’est valable à tout âge mais particulièrement pour les masters, les plus de 40 ans, qui devront faire preuve d’une rigueur encore plus grande.

En effet, les fonctions métaboliques et surtout l’état d’esprit s’est mis en jachère depuis de nombreuses années.

Concernant la méthode, j’ai une solution pour vous, contactez-moi par message, je me ferai un plaisir de vous répondre personnellement.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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À propos de l'auteur Philippe LAMACHE

Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.

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