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Les articles de la catégorie Mental

Il suffit d’une phrase et tout est dit

Nous avons une tendance à tout compliquer.

L’étiquetage des aliments que vous consommez est indéchiffrable pour la majorité d’entre vous.

Des dizaines d’informations écrites en petits caractères derrière l’emballage et mélangées aux normes et labels ou « auto labels », fondus au milieu du marketing en grands caractères et aux couleurs attrayantes, bien exposés sur le devant du produit pour manipuler votre attention et augmenter votre consommation.

Lisez cet article sur le sujet:

Alimentation comment on nous manipule

Même chose pour les médicaments les notices sont incompréhensibles à moins d’avoir suivi des études de médecine.

Il y a près d’un demi million de lois en France et pour la plupart, elles sont d’une grande complexité.

Les déchiffrer relève du parcours du combattant, il faut être juriste, avoir donc reçu des années d’enseignement pour les comprendre.

Pour n’en comprendre qu’une partie, bien sûr, celles qui rentrent dans votre cursus, le droit des affaires, le droit du travail, le droit pénal…

Elles sont, de plus, très souvent soumises à interprétation, ce qui vient encore complexifier le déchiffrage.

Lorsque vous avez des démarches administratives à entreprendre, vous savez à quel point cela peut devenir intenable.

La simple communication entre les individus est parfois inaudible impossible à comprendre même lorsque la langue, la culture, l’obédience, l’âge ne sont pas des obstacles.

J’ai quelquefois des discussions, le plus rarement possible, avec des individus avec lesquels je ne suis pas au diapason.

Nous ne pouvons nous comprendre, les mots employés, je les connais, mais leur assemblage est une cacophonie.

Les mots résonnent parfois à un niveau vibratoire qui me dérange au point d’affecter mes émotions et mes sens.
Nous ne nous comprenons pas.

Dans les faits, les actions nous sommes également confrontés à la même complexité.

La ligne droite devrait être le chemin le plus court entre deux point.

À moins, évidemment, que l’on souhaite vous perdre.

Tenter de perdre les gens, stratégiquement, c’est toujours pour des raisons fallacieuses.

J’ai une anecdote à partager avec vous.

À la fin des années 90 j’avais créé un laboratoire pour fabriquer des compléments alimentaires et des poudres hyper protéinées.

Le développement de ma société allait bon train, au point où j’intéressais de plus en plus de partenaires commerciaux.

Je fus contacté entre autres par une start-up parisienne spécialisée dans le commerce de la pharmacie mais aussi des compléments alimentaires.

Ceux-ci commençaient à trouver leur place dans les officines.

Je suis donc reçu par un des associés, pharmacien de profession, et spécialisé également dans le e-commerce.

Pendant plusieurs minutes cet homme me parle un langage dont je ne comprends quasiment rien.

Une sorte de langage d’initiés truffé de code et de mots techniques.

Ce que je comprenais parfaitement c’est ce que je voyais, son attitude condescendante et la panoplie qu’il arborait.

Il portait un costume Hugo Boss, sa montre était une Rolex en or et il me recevait dans un bureau minimaliste mais avec 3 ou 4 objets de valeurs.

Son langage, son attitude… Tout me dérangeait.

Je me posais donc la question de savoir si j’allais me lever et partir ou finalement, si j’allais lui dire que je ne comprenais pas un traître mot de ce qu’il était en train de m’expliquer.

J’optais pour la compromission et lui dît :

« il y a cinq minutes que je vous écoute et je ne comprends rien à ce que vous me dites je vais devoir partir… »

Le dandy parisien fit volte-face instantanément sourire aux lèvres.

Je relevais dans son expression un certain contentement, une espèce de gloriole d’avoir tenu un langage « si intelligent ».

De mon point de vue, point d’intelligence, les mots sont dits pour être compris.

L’intelligence consiste à être entendu particulièrement lorsque le sujet est complexe.

Hubert REEVES

Il me vient à l’esprit l’astrophysicien Hubert Reeves qui a la particularité de « vulgariser » une science d’une grande complexité et de la rendre audible, compréhensible.

Il a non seulement l’intelligence d’exceller dans son métier et d’être un professeur émérite mais de plus, il a cette intelligence de la transmission, cette capacité à faire comprendre.

Plus je lis et j’écris et plus j’aime les mots.

Lorsqu’ils sont utilisés avec justesse, précisément, ils ont un pouvoir extraordinaire.

Leur assemblage judicieux déclenchent toutes sortes d’émotions.

J’ai un grand respect et une admiration sans bornes pour les maîtres dans l’art de la phrase juste.

Je partage avec vous 5 perles rares qui ont contribué à l’apprentissage de ma compréhension de la vie, des hommes et de moi-même.

Jiddu KRISHNAMURTHI

« Là où nous sommes, la beauté n’est point »

Jiddu Krishnamurthi
Voltaire

« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé »

François-Marie Arouet, dit Voltaire
Confucius

« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie »
Confucius

Bouddha

« Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent. »

Siddhârta Gautama dit bouddha

Zénon de Kition

« La nature nous a donné une langue et deux oreilles, afin que nous écoutions le double de ce que nous disons. »

Zénon de Citium ou Kition

Barbara RATKOFF

Je rajouterai en bonus une courte phrase qui à une importance capital à mes yeux parce que sans elle l’existence à peu de sens:

« La vie est un cadeau, la manière dont je choisis de la vivre est ma façon de dire merci »

Barbara RATKOFF

Ces courtes phrases à la portée philosophique inestimable existent par centaines.

Je vous invite à les découvrir et à vous les approprier vraiment.

Analysez-les et mettez-les en pratique quotidiennement, elles deviendront les fondations d’une existence paisible.

Chacune d’entre elle représente l’apprentissage d’une vie, c’est en cela qu’elles ont une telle valeur.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de reréfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Il faut savoir dire non

Pourquoi faudrait-il savoir dire non ?

Dans un monde ou l’acceptation est devenu le maître mot, l’attitude magistrale à avoir.

Le « oui » étant la manifestation verbale de l’acceptation, de la positive attitude.

Mais alors, pourquoi devrais-je vous encourager à dire non ?

Alors que la tendance « béate » vous incite au « oui « .

Folklore zen

J’ai dit: « la tendance béate », parce que je pense, en toute sincérité, que l’acceptation est un travail fondamental, l’apprentissage d’une vie et qu’il ne suffit pas de dire « oui » pour avoir accepté.

Encore du folklore à la mode « Zen*»

ZAZEN

*Zen est une tradition bouddhiste qui est originaire du Japon et qui repose essentiellement sur la pratique de la méditation et l’étude des koans. Ceux-ci étant des enseignements pédagogiques distillés par les maîtres Zen et basé sur l’interprétation profonde d’énigmes irrationnelles que l’on installe dans l’esprit et que l’on laisse mûrir jusqu’à l’apparition de l’évidence.

Je suis tout à fait admiratif des enseignements Zazen mais c’est simplement son utilisation banalisée à toutes les sauces « bobos » qui prête à sourire et qui finissent par galvauder cette pratique ancestrale et la reléguer au rang d’un simple folklore.

Au même titre que les signes religieux ostentatoires tatoués sur la peau ou la parole au nom de dieu associée aux pires insultes.

Même folklore, point de spiritualité, point d’amour, juste de la mode.

Finalement, savoir dire « non » serait-il un exercice qui participerait à votre éveil spirituel et à votre paix ?

Le fait de dire « non », ne serait-ce pas une véritable forme d’honnêteté ?

Être en accord avec soi-même, au diapason avec ses pensées.

Ainsi à contrario, le « oui » systématique d’une totale malhonnêteté ?

Les enfants passent par cette étape, ils disent « non » systématiquement.

Enfant et le « non »

Les pédopsychiatres l’appellent la phase d’opposition.

C’est une période importante dans la construction psychique de l’enfant.

Cela correspond à trois changements liés entre eux.

Premier:

L’enfant se perçoit alors comme un individu à part entière, avec sa pensée propre, et il le revendique.

Le « non » lui sert à exprimer ses désirs.

Second:

Il a compris que sa volonté était souvent différente de celle de ses parents.

L’utilisation du « non » lui permet de commencer, petit à petit, un processus d’autonomisation vis à vis de ses parents.

Troisième:

Répression et permission

L’enfant expérimente les limites de cette autonomie nouvelle.

Il teste donc sans cesse ses parents pour déterminer les limites. 

C’est une période essentielle dans la construction du futur adulte.

Le rôle des parents à ce stade aura une importance capitale, entre la répression et la permission.

Encore un sujet vaste et tellement intéressant : Quel est le rôle des parents dans l’éducation des enfants ?

De toute évidence, cette période de l’enfance et la façon dont elle sera gérée par l’entourage proche, déterminera en grande partie sa capacité de futur adulte à savoir dire « non ».

Avez-vous remarqué que dans votre entourage certaines personnes disent toujours « oui » ?

Je parle de ce « oui » systématique, ce « oui » qui les obligera à se couper en quatre pour satisfaire le désir des autres.

En effet, impossible de refuser, peur de décevoir, peur de ne pas être à la hauteur, peur d’être jugé, de passer pour ce que l’on est pas…

Comment serait-il envisageable de dire non ?

« Non », ce serait alors s’exposer à la vindicte, ce serait ne plus être indispensable, refuser les sollicitations, perdre de l’importance et peut-être même ne plus exister…

Et pourtant, c’est bien tout le contraire, dire « non » c’est exister.

À cet instant précis c’est vous qui décidez, c’est votre libre arbitre qui a pris le pouvoir.

Dire « non » est une forme de liberté fondamentale.

J’ai une anecdote à vous raconter.

Cela remonte à plus d’une quinzaine d’années, j’avais un jeune ami boxeur professionnel qui n’avait pas encore 20 ans.

Il était devenu l’homme à tout faire, « le porteur de valises » d’un faible quadragénaire égocentrique et manipulateur, en mal de protection et de reconnaissance.

Manipulation intellectuelle qui esclavagise

Cet homme, que nous appellerons Jean-Pierre, avait jeté son dévolu, son emprise intellectuelle sur mon jeune ami que nous appellerons, Mohamed.

Pour certains, la force est un outil de contrainte, un moyen de soumettre et pour d’autres, c’est la manipulation intellectuelle qui esclavagise.


Ainsi les demandes de « l’esclavagiste intellectuel » devenaient de plus en plus courantes, systématiques, oppressantes.

Ce qui était au départ des échanges, des services amicaux, devenaient peu à peu des contraintes, des obligations.

Au point où cette situation était devenue, pour Mohamed, insupportable et malheureusement inextricable…

Malgré l’extraordinaire force de combattant qu’il déployait dans ses entraînements et ses combats, il était dans l’incapacité de dire « non » à l’oppresseur.

Un soir, alors qu’il était à bout et que cette situation le rongeait, il partagea avec moi son désœuvrement.

Encore une fois, une énième fois, Jean-Pierre le sollicitait pour l’accompagner en promenade alors qu’il était 22 heures.

Je lui conseillais donc de refuser, je lui sommais plutôt de dire « non ».

En première réaction il resta coi, puis balbutia quelques bribes de phrases du style :

« je ne sais pas… mais il va devenir dingue… heu…je lui dis non direct… comme ça…tu ne crois pas que je devrais… »

J’insiste à nouveau en lui disant :

« tu l’appelles et tu lui dis que ce n’est pas possible, tu es fatigué et tu ne peux pas venir.

 -Bon OK…

-Appelle-le maintenant et tu me rappelles tout de suite pour me confirmer que tu lui as dit « non ».

Tu verras, il faut t’attendre à ce qu’il n’accepte pas le « non », ton « non » et qu’il passe par tous les stades:

celui qui ne comprend pas, celui qui pleurniche, celui qui devient agressif…

Il tentera de te manipuler par tous les moyens.

Bourreau en colère

Je pense qu’il n’y a rien de pire que l’individu qui perd son emprise, sa possession, rien de plus terrible que le manipulateur qui perd sa proie, le bourreau dont la victime s’échappe.

Il déploie alors des stratégies pour le culpabiliser, pour lui faire peur mais également pour que il s’apitoies sur son pauvre sort.

C’est effectivement ce qui s’est passé.

Voici un article intéressant sur le sujet de l’égocentrisme, la manipulation et la perversité.

J’ai la forte impression que dès qu’il est question de discorde, particulièrement dans le couple, surgit le spectre du pervers manipulateur, souvent à juste titre …mais pas toujours.

Le manipulateur n’est parfois pas celui qu’on pense… ni la victime d’ailleurs.

Hystérie et perversion : le pervers narcissique

Mohamed a tenu bon et a maintenu son « non », sans fléchir, malgré les assauts de la bête meurtrie.

Ce fut un tournant essentiel dans la vie de Mohamed.

Il y a eu avant cet épisode et après.

Il est passé évidemment par une période de « non » systématiques.

Ce n’est pas toujours mieux que le « oui » systématique mais lorsqu’on goûte à la liberté on en abuse.

Il n’a plus jamais été ce consentant automatique et je pense même que cet épisode important aura eu une répercussion majeure sur les choix qu’il a fait et qu’il fera tout au long de son existence.

Epreuve de passer à l’acte du « non »

C’est réellement une épreuve de passer à l’acte du « non ».

Je ne suis pas d’accord, je m’oppose, je décide en mon âme et conscience qu’il n’en sera pas ainsi.

Cette situation ne me convient pas, je ne suis pas d’accord avec cette idée, j’exprime mon avis parce qu’il correspond à mon ressenti.

Nous ne pouvons pas plaire à tout le monde et nous ne pouvons pas satisfaire continuellement les autres au détriment de notre bien-être et fort souvent au détriment de notre santé physique et mentale.

Si vous êtes cette personne qui dit « oui » à tout, prenez un peu de recul et analysez la situation.

Est-ce que votre consentement « dogmatique » à éviter les conflits, augmente la considération à votre égard ?

Est-ce que cela empêche une partie de votre entourage à être médisant à votre endroit ?

Certes non !

Vous n’en ferez jamais assez, on vous fera toujours des reproches et vous en ferez toujours plus jusqu’à finir par vous perdre vraiment.

Quand vous avez la conviction que le « oui » n’est plus acceptable, alors, osez dire « non » à vos collègues de travail, à votre conjoint, à vos enfants, à vos amis…

Vous prendrez enfin le contrôle de votre vie.

Voici un abstract qui met en évidence « savoir dire non » dans le milieu médical.

J’ai trouvé intéressant la corrélation que l’on peut faire entre les personnes lambda dans l’incapacité de dire « non » et les médecins érudits dans le domaine des sciences, instruits aux choses de l’esprit et de la psychologie, qui tombent eux aussi dans le panneau.

Je voulais simplement mettre en évidence que ce n’est pas une question d’intelligence, de milieux socio-professionnel ou de connaissances.

Il n’y a pas de profil type, personne n’est épargné.

Savoir dire « non » pour celle ou celui qui souffre d’avoir toujours dit « oui » est une renaissance, un changement fondamental.

C’est tourner le dos définitivement à une addiction, passer outre ses peurs, une vraie forme de courage.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Prendre du muscle à plus de 50 ans

Notre époque n’a jamais été autant soumise aux dictâtes de l’esthétisme, du bien-être et de la santé.

Les masters, les plus de 50 ans, la génération X (nés entre 1965 et 1980), Les Baby-boomers (nés entre 1946 et 1965), appelez-les comme vous voulez, sont évidemment contraints par les mêmes règles.

Ils sont à la solde de la tendance mais aussi dans l’obligation vitale de s’entretenir pour ne pas succomber prématurément au combo diabolique, inactivité plus mal bouffe.

Très curieusement, malgré la prolifération des méthodes pour se muscler et perdre de la graisse, les coaches aussi nombreux que les pratiquants, les salles de musculation à bas prix aussi remplies que des batteries de poulets d’élevage, le constat est de plus en plus alarmiste.

Selon le rapport 2014 de l’OMS;

Activité physique Prévention et traitement des maladies chroniques

Les maladies chroniques non transmissibles sont responsables de 38 des 56 millions de morts de 2012 au niveau mondial, soit 68 %.

Plus de 40 % d’entre elles étaient des décès prématurés (avant l’âge de 70 ans). Le nombre de décès par maladies chroniques augmentera à 52 millions en 2030.

Et ces chiffres ont 10 ans !

Nous sommes dans l’urgence, l’extrême nécessité de prendre du muscle, de baisser notre pourcentage de masse grasse et d’améliorer, d’un point de vue général, notre santé cardio-vasculaire, hépatique, articulaire etc. etc.

Cette obligation d’améliorer sa condition physique, limiter sa masse grasse et augmenter sa masse musculaire est valable évidemment à tout âge et pour tout le monde.

Il est préférable de s’y prendre jeune ; mieux vaut prévenir que guérir.

Néanmoins, je pense qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Le simple fait de parler d’augmentation de la masse musculaire déclenche très souvent, chez les femmes, cette sempiternelle réflexion:

Je ne veux pas ressembler à un homme !

N’ayez crainte Mesdames, vous ne ressemblerez jamais à un homme musclé à moins de posséder dans votre corps le même niveau d’hormones mâle (androgènes).

Je ne vois pas comment cette bizarrerie de la nature pourrait se produire à moins que vous vous injectiez de la testostérone.

Et quand bien même ce serait le cas, il faudrait alors que la pratique de la culture physique devienne un sacerdoce, encore plus impliquant que ne le serait une vie monacale.

Vous vous engageriez au couvent des « petites sœurs des pauvres » qu’il vous resterait encore le loisir à la dispersion.

Manger culture physique, dormir culture physique, penser culture physique….

Tel est le quotidien, qui peut être, mais rien n’est sûr, après des années de cette fondamentale implication, vous ferait prendre une musculature qui se rapprocherait de celle d’un homme.

Sans oublier, je le souligne à nouveau, le concours indéfectible d’une solide androgènothérapie qui vous offrira, avant de vous donner cette musculature masculine, de belle cordes vocales éraillées et de l’acné à la manière d’un adolescent prépubère.

Vous aurez droit aussi à une pilosité faciale tout à fait attrayante, une alopécie androgénique, une hypertrophie clitoridienne, sans parler des désordres métaboliques…

La liste des effets secondaires est longue et non exhaustive.

Donc Mesdames, ne commencez pas à paniquer parce que vous avez fait trois flexions et que vous pensez devenir d’un seul coup des monstres musculaires hypertrophiés.

Il ne suffit pas d’avoir étudié la reproduction à l’école primaire pour devenir subitement professeur en gynécologie.

À quoi ça sert de prendre du muscle à plus de 50 ans ?

Entre 40 et 50 ans et parfois même avant, apparaît progressivement le relâchement tissulaire.

Le relâchement de la peau d’une part mais également le relâchement musculaire, la fameuse perte de la tonicité.

Les qualités physiques décroissent avec la perte progressive et naturelle de la masse musculaire.

Ce sont les conséquences inéluctables de la Sarcopénie*.

Lors de précédents articles, j’ai eu l’occasion régulièrement d’en parler.

« La sarcopénie relève d’une prise en charge multidisciplinaire axée principalement sur la pratique d’activités physiques en résistance et la prévention de la dénutrition.»

Ces quelques lignes sont extraites d’un article de Science Directe qui en fait un résumé tout à fait clair.


Science Directe

Les scientifiques considèrent qu’à partir de 50 ans, c’est une moyenne, nous perdons annuellement environ 1 % de notre masse musculaire chaque année.

Ce pourcentage a tendance à s’accélérer durant les décennies suivantes.

Voici un autre article très intéressant sur le sujet, issu de la revue médicale suisse.

Sarcopénie du sujet âgé : connaissances et bénéfices de l’exercice physique

Pour résumer très brièvement, que dit la science:

« Musclez-vous, c’est certainement l’outil le plus efficace contre la dégénérescence. »

C’est un des moyens le plus sûr pour prolonger l’existence dans les meilleures conditions.

Un corps retonifié améliore votre posture, la réalisation des tâches domestiques et de tous les gestes du quotidien.

Vous dynamisez la qualité de votre peau, votre moral et même votre vigueur sexuelle.

Est-ce qu’il y a des exercices spécifiques pour les plus de 50 ans ?

Tous les exercices de culture physique sont excellents pour les plus de 50 ans, à condition, d’une part, de respecter les règles de bonnes pratiques* et d’autre part de posséder un corps en parfait état de fonctionnement.


*Je vous engage vivement à télécharger gratuitement mon eBook dans lequel je détaille précisément les paramètres d’intensité, les fameuses règles de bonnes pratiques.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Néanmoins quelques exercices peuvent être privilégiés parce que certaines parties du corps des Masters demandent une attention plus particulière, un travail ciblé.

Comme par exemple, les triceps dont le relâchement prématuré donne à vos bras une allure flasque.

Je vous engage à lire cet article très complet sur le sujet que vous trouverez sur le blog de Master Mentora.

En plus de conseils pertinents, on vous offre un programme efficace pour vos triceps.

Muscler le dessous des bras


Les exercices à privilégier pour les plus de 50 ans peuvent également être dirigés vers le renforcement du dos.

Nous savons à quel point notre dos croule sous le poids des années et de nos souffrances physiques et morales.

Les dorsalgies sont le mal du siècle.

Je vous renvoie sur un de mes articles dans lequel je vous donne des astuces et des conseils pour ne plus avoir mal au dos ou en tout cas pour le soulager considérablement.

Comment ne plus avoir mal au dos ?

Est-ce que mon alimentation est importante pour prendre du muscle à plus de 50 ans ?

Oui assurément elle l’est !

Je dirais que c’est un point crucial.

Je listerais en 5 points ce qui serait souhaitable que vous fassiez, non seulement pour améliorer votre masse musculaire, mais également pour vous sentir mieux d’un point de vue général.

1) Mangez moins

Vous mangez beaucoup trop, l’augmentation du surpoids de la population en témoigne.

Vous alourdissez votre structure, vous fatiguez votre organisme.

La suralimentation encombre vos fonctionnalités organiques.

L’organisme passe beaucoup trop de temps à la gestion des déchets plutôt qu’à la construction de votre masse musculaire.

2) Mangez bien

Évitez l’alimentation industrielle elle vous ment.

Elle est grasse, sucrée, salée, elle est gavée d’adjuvants dont beaucoup sont nocifs pour votre santé.

Elle vous rend addict.

L’alimentation industrielle fait baisser vos défenses immunitaires.

Elle n’est de toute évidence pas faite pour améliorer votre santé et vous aider à avoir un corps sain et musclé.

3) Privilégiez l’alimentation simple

Ce sont les aliments reconnaissables en l’état ou quasi en l’état dans la nature.

Les fruits, les légumes, les œufs, les viandes et poissons, les céréales (les vraies, pas les mélanges de farines et de sucres reconstitués), le riz, les légumineuses etc. etc.

C’est d’une certaine manière, l’inverse des aliments industriels.

4) Mangez protéiné

Le nutriment protéine est essentiel, il a un rôle de bâtisseur.

Il vous aidera donc à bâtir un corps plus musclé et participera activement à la régénération tissulaire.

Légumineuses

Il n’est pas le seul à participer à ce processus mais pour faire une métaphore avec la construction, le bâtiment, on peut considérer que les protéines ainsi que les acides aminés qui les constituent sont les briques de l’édifice qu’est votre corps.

5) Buvez suffisamment d’eau

C’est évidemment le meilleur hydratant, le meilleur diurétique et probablement le meilleur détoxifiant.

Sa richesse en micro nutriments, lorsque l’eau est de qualité, participe activement au processus de régénération mais également à l’anabolisme protidique donc à la régénération musculaire.

Arrêtez de grâce de boire de l’alcool, cela ne va pas dans le sens de votre santé particulièrement lorsque l’on rentre dans l’âge.

Les difficultés pour l’évacuer deviennent de plus en plus difficile.

Elle est constituée de calories vides n’ayant aucun intérêt nutritionnel.

L’alcool anesthésie votre libre arbitre, votre liberté de pensée, comme une drogue ou les médicaments de type anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseur….

…et elle fusille votre intégrité physique, mentale et spirituelle.

En conclusion

Je souhaiterais vous faire passer un message positif et tout à fait réaliste.

Passé 50 ans, vous pouvez non seulement améliorer votre forme physique, votre esthétique, votre mental mais vous pouvez, de plus, devenir la meilleure version que vous n’avez jamais été de vous-même.

Voici cette fois, en guise de conclusion de la Conclusion, un article que j’ai écrit en août 2019 qui apportera encore un peu plus d’eau au moulin de votre forme physique et de votre santé prospère.

Comment être en super forme à plus de 50 ans

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Toutes les drogues sont dures

J’avais très envie cette fois de sortir de mes sujets habituels que sont la culture physique, la nutrition et les choses métaphysiques.

Quoi que, je ne m’en éloigne finalement peut-être pas tant que ça.

En effet, les stéroïdes dont la popularité ne cesse de croître, vu l’intérêt que manifestent les cartels à leur fabrication et à leur distribution, deviennent parfois des drogues dures, au même titre que toutes les autres, au point où elles anéantissent les consommateurs et parfois même leur entourage.

La consommation gargantuesque et hors de tout contrôle d’anabolisants et autres androgènes, hormones de croissance, diurétiques, insuline…

…Fait payer un lourd tribut santé, social, financier, intellectuel à la jeunesse.

La culture de la « came » a pris le pas sur la culture physique.

La science de l’entraînement, de l’alimentation et de la récupération a fait place à la chimie.

Comment peut-on prendre 10 kg si rapidement, en ayant si peu de qualités physiques ?

J’entends condition physique générale médiocre, morphotype inadéquate et génétique ou épigénétique au ras des chaussettes.

Comment est-ce possible d’arriver à de tels résultats en faisant si peu attention à son alimentation, en étant si peu attentif / appliqué et bien sûr en s’entraînant si mal ?

Je ne vois que la chimie ou peut-être des cierges à Lourdes.

Duper et doper ce sont les deux qualificatifs qui déterminent une partie de plus en plus importante de la population « Fitgame« .

N’oublions pas que les stéroïdes, les androgènes, l’hormone de croissance, les diurétiques…. tous ces outils de dopage, sont détournés de leur fonction thérapeutique.

Car en effet, ces substances sont initialement faites, si ce n’est pour guérir, au moins pour soigner.

Là où l’androgénothérapie, dans le cadre d’une déficience de testostérone endogène, stipulerait une injection tous les 15 jours ou tous les mois de 100mg d’Énanthate de testostérone, le dopage lui, impose des dosages toujours exponentiels avec la multiplicité des cures.

Il faut savoir qu’il est question ici de multiplier cette dose par 10, ou même par 100.

Les protocoles sont parfois encore plus élevés, ces dosages étant en plus associés à pléthore d’autres molécules, quasi sans interruption et sur de longues périodes.


Voici un court article qui liste les Actions et effets secondaires de l’abus de Stéroïdes Anabolisants dans le sport et la vie sociale.

Vous y trouverez également plus de 80 liens d’études et d’articles scientifiques qui ont trait à l’utilisation des stéroïdes et de leurs effets.

La parenthèse drogues dures / stéroïdes est maintenant terminée.

Quand j’ai décidé d’écrire : « Toutes les drogues sont dures », je pensais évidemment à toutes les drogues qui en portent le nom.

Mais surtout à celles qu’on affuble du gentil sobriquet, du mignon qualificatif de « douces ».

Je suis réellement interpellé par la proche légalisation du cannabis en France.

Nous allons emboîter inéluctablement le pas des autres nations qui l’ont légalisé depuis plusieurs années pour certaines et parfois plusieurs décennies pour d’autres.

Mais quel est donc cette folie qui pousse le monde à légaliser un tel poison plutôt qu’à l’éradiquer ?

Éradiquer le trafic et la consommation outrancière qui extermine nos enfants et en font des zombies incapables de penser, de vivre, d’exister tout simplement.

« Nos enfants » désignant avec un paternalisme bienveillant les enfants de cette terre, tous les enfants de cette terre.

Ce sont bien sûr nos adolescents et jeunes adultes mais aussi tous ces adultes vieillissants qui s’accrochent à leur « joint » comme à une pauvre bouée de sauvetage dégonflée, qui les maintient entre deux eaux.


Parfois la tête sous l’eau et d’autres fois hors de l’eau tout dépend de l’agitation des flots.

La vie comme la mer est tempétueuse.

Il faut savoir nager avec force et expérience et surtout ne pas rester accroché à un mirage qui finit par vous faire sombrer.

Mais à qui profite donc ce crime ?

Les bénéfices monstrueux de ce trafic juteux reviendraient alors à l’état salvateur, la nation protectrice.

En 2017, le marché du cannabis a été évalué par l’observatoire français des drogues et de toxicomanie à 1,2 milliards d’euros en France.

Ce n’est bien sûr qu’une évaluation et ce sont des chiffres qui ont quatre ans, la consommation est exponentielle.

Les saisies entre 2017 et 2018 ont augmenté de 50 % !

Je vous livre ce constat édifiant publié par l’OFDT

Produits et addictions


L’État n’aurait-il pas finalement le projet, comme il fut un temps en Chine, de contrôler « l’opium du peuple » ?

La consommation de ce type de substances maintient l’état vibratoire très bas et empêche les rêves de décoller.

Pas de prise de position, plus de libre arbitre, une obéissance ovine, de gentils et faibles moutons.

Ces pauvres hères qui se revendiquent fort souvent anticonformistes et rebelles nagent en pleine controverse.

Mais peuvent-ils seulement s’en rendre compte ?

Une génération de « cloches » inaptes, inconsistantes, malades, sans objectifs ni avenir.

S’il vous plaît, prenez le temps de regarder vos enfants, vos frères, vos cousins, vos amis, donnez leur de l’attention.

Que voyez-vous ?

Voyez-vous l’équilibre, la fraîcheur, la paix, l’amour ?

Ou ne serait-ce plutôt pas la misère, la détresse, la souffrance, les maladies physiques et mentales qui les inondent ?

Qu’y a-t-il de doux dans cette substance d’une grande toxicité ?

La douceur lui est accordée par le simple fait qu’elle ne vous tue pas par overdose.

Mais croyez-moi, elle grignote votre âme, votre corps et votre esprit à petit feu.

C’est une autre forme de mort, plus lente, une mort sociale et familiale qui embarque l’entourage dans des tourments émotionnels, financiers et parfois même judiciaires.

Le toxicomane est un égocentrique manipulateur et menteur qui perd petit à petit toute forme de respect et d’amour véritable pour lui-même et pour ses proches.

Mais peut-il seulement s’en rendre compte ?

Les familles concernées vivent dans une détresse absolue, accrochées à des chimères.

Les parents finissent eux-mêmes par tomber malade.

Ils s’appauvrissent spirituellement, intellectuellement et parfois même financièrement.

Ils finissent par payer le tombeau de leurs propres enfants et enrichir ceux qui danseront dessus.

Certes, à l’instar de l’ensemble des produits dopants utilisés dans le sport, il y a également des visées thérapeutiques concernant le cannabis.

Voici un lien d’études cliniques et précliniques sur le sujet.

Elles révèlent les multiples applications cliniques pour l’usage du cannabis et des cannabinoïdes en médecine.

Mais à cet endroit, pas besoin de trafic ni de légalisation, lorsque l’on parle thérapie, il est bien question de la sphère médicale, strictement médicale.

De nombreux consommateurs invétérés de substances toxiques brandissent le volet thérapeutique comme une caution pour légitimer leur déviance.

Vous avez certainement dû entendre les buveurs d’alcool expliquer à quel point le vin est bon pour la santé.

Je pense que les gens qui légifèrent sur le sujet n’ont jamais été confrontés à cette pourriture lobotomisante.

Est-ce que ces décisionnaires, ces donneurs d’ordre et de leçons ont vu leurs propres enfants se dissoudre en emportant ce qui leur restait de dignité ?

Je ne pense pas ou alors leur avidité pathologique de pouvoir et d’argent leur a fait perdre tout instinct de protection de leur propre progéniture.

Le cannabis est une machine à rogner l’intellect, à soumettre la volonté, à dessociabiliser, à abrutir, à exterminer l’énergie, la volonté et le discernement.

Ne participez pas à sa banalisation, ne laissez pas rentrer ce psychotrope dévastateur et son système pervers dans vos familles.

Rien de doux dans ce stupéfiant !

Ou alors c’est peut-être le projet de légalisation donc d’asservissement et d’abrutissement supplémentaire que l’on veut vous faire passer avec douceur.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Vous faites 110 kg pourquoi vous n’êtes pas fort ?

Le poids, la force, les charges!

Ils sont la majorité du temps brandis comme une finalité, comme l’unique étendard qui représenterait cette vaste et belle discipline qu’est la culture physique.

Peut-on résumer la littérature aux magazines people ?

Certes non, la littérature c’est évidemment tout autre chose de bien plus riche.

Et bien, il en va de même pour la musculation et sa sempiternelle association avec le poids.

« Tu pousses combien au couché ?»

« Tu squats à combien ? »

« Combien tu pèses ? »

La musculation est définitivement accrochée à ces seules références.

Ce sont vraiment les paramètres indissociables de la culture physique et de ses aficionados.

On s’attache parfois à des valeurs qui finalement n’ont pas grande importance…

Si vous lisez régulièrement mes articles, vous savez à quel niveau je place la notion de charge… à moins qu’il soit question de poids « juste ».

Lorsque le poids est « juste », il devient alors l’une des pièces essentielles qui composent l’ensemble du puzzle parfait et efficace des paramètres d’intensité.

Il n’y a que dans ces conditions que le poids a une réelle importance.

Le poids ou la charge « juste » permet de réaliser le mouvement dans les règles de l’art, en poussant la série au paroxysme de la faillite et en imposant une intensité maximum à ce que peut endurer le combo corps/mental.

Pas de méprise, je parle bien de culturisme et non pas de force athlétique, d’haltérophilie ou de toutes autres disciplines dont la performance est en corrélation directe avec le poids.

Il y a souvent confusion des genres.

Malheureusement, l’ego des pratiquants des salles de remise en forme, dans leur forte majorité, n’a que faire de la notion de poids juste.

Ils s’enorgueillissent de mettre les poids les plus lourds, coûte que coûte, advienne que pourra.

De nos jours, même les pratiquantes emboîtent le même chemin.

Au passage, j’en profite pour pointer du doigt ce mauvais exemple d’égalité des sexes, dont je vous assure vraiment que les femmes n’en sortent pas grandies.

Elles deviennent, en tout cas pour certaines, aussi primaires que les mâles.

Ce sont, de mon point de vue, de bas instincts qui ne les honorent pas.

Certaines athlètes ou simples pratiquantes que j’ai pu encadrer et avec lesquelles je me suis entraîné, étaient dotées d’une approche beaucoup plus sensible et raisonnée.

Elles ont apparemment perdu quelque chose de fondamentale en route et sans rien gagner en retour…

Nous pouvons d’ailleurs faire un parallèle tout aussi judicieux en ce qui concerne le poids corporel.

Il pourrait, lui aussi, être taxé de poids corporel « juste ».

Pour les mêmes raisons égocentriques, il y a une incroyable propension à vouloir s’alourdir.

Je vois en cela une sorte de déviance « animale » qui voudrait que plus on est formaté et plus on gagnerait en respectabilité.

La confiance en soi augmenterait donc de façon exponentielle au prorata des kilos, sous-entendu des kilos de muscles.

C’est là où le bat blesse, est-ce vraiment des kilos de muscles ?

Sachez qu’ils se gagnent durement.

Vous pouvez espérer prendre aux alentours de 3 kg de muscles par an si vous avez maîtrisé la pratique.

Quelles sont les conditions de bonne pratique ?

  • C’est avant tout pratiquer la discipline de façon impeccable. A ce propos, je vous engage à télécharger mon e-book ci dessous.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

  • c’est aussi avoir une bonne santé physique et mentale,
  • être à un âge où les fonctions métaboliques sont encore totalement opérationnelles
  • avoir un patrimoine initial favorable

J’oubliais un point essentiel, dans le cadre d’une évolution naturelle, c’est sans avoir recours à une aide chimique.

Là est la réalité.

Dans presque 100 % des cas où l’alourdissement annuel excède 10 ou 15 kg, (comme on peut le voir souvent), ce surplus de poids corporel, au-delà de ces quelques kilos de masse maigre, n’est en fait que masse inerte, gras et eau.

A moins qu’il y ait recours à la chimie ou quelques rares exceptions:

  • pas du tout de sport préalablement (effet rebond)
  • alimentation de base déficiente (effet rebond)
  • des capacités intrinsèques exceptionnelles
  • un esprit très impliqué

Ce terme de masse inerte prend tout son sens lorsqu’il est question de performances physiques.

Ma question est la suivante :

Quel est l’intérêt de s’alourdir autant dans le seul but d’exceller dans la pratique de la culture physique ?

Serait-ce nécessaire de prendre in fine 20 ou 30 kg de masse grasse et de peser alors 110 kg pour finalement être défini (c’est-à-dire perdre sa graisse pour laisser apparaître sa masse musculaire) à 80 ou 85 kg ?

Si ce n’est de « se sentir » plus musclé parce que les vêtements que l’on achète alors sont en taille XL voir XXL.

Je dis bien « se sentir »; ce n’est qu’une interprétation subjective.

On peut effectivement se sentir bien tout en se trompant, c’est d’ailleurs très souvent le cas.

Le tour de passe-passe consiste à légitimer ses actions pour en faire de bonnes actions, et cela quoi que l’on fasse.

« Je vais devenir énorme comme ça je serai super lourd et par association d’idée, je deviendrai super fort! »

« Il faut prendre de la graisse pour prendre du muscle »

On finit d’ailleurs à ce rythme par ne plus avoir du tout d’objectivité et l’on légitime tout et n’importe quoi.

Faisons, par exemple, de l’obésité systématiquement une maladie : ainsi tous les obèses auront enfin la raison magistrale qui légitimera leurs écarts alimentaires abyssaux.

En suivant mon raisonnement, je pense que vous l’avez compris, ce n’est pas grâce au concours de la masse inerte que vous êtes capable de déplacer de lourdes charges.

C’est votre masse noble, votre masse musculaire qui fait le travail.

Toute cette graisse et cette eau ne sont donc bien que des volumes d’apparat.

Tous ces monticules d’adipocytes qui atteignent 100 ou 110 kg, voir plus, n’aident en aucune manière à « éclater » vos performances.

Prenons l’exemple, des curls biceps assis sur un banc à 90°.

Munissez-vous de 2 haltères de 20 kg.

Asseyez-vous dans une position parfaite, le corps épousant scrupuleusement l’angle droit du banc.

Appliquez-vous à exécuter le mouvement à pleine amplitude.

Faites-le sur un tempo* 3/3 avec un reste pause* de 2 en phase excentrique*.

Ne balancez jamais les bras, bien évidemment.

Faites au moins 8 répétitions en ne prenant qu’une minute de repos entre chacune des 6 séries.

*Référence à mon article ci-dessous:

Les 10 termes à savoir absolument en musculation.

Ce n’est pas un mouvement typique où l’on teste sa force sur des maximums comme le développé couché, le soulevé de terre ou le squat.

Ceux-ci doivent être exécutés avec une grande pratique pour ne pas mettre en danger son intégrité physique.

J’ai pris délibérément l’exemple des curls haltères, (j’aurais pu en prendre un tas d’autres), parce que c’est un mouvement analytique avec lequel il sera difficile de tricher et qui ne risquera pas, de plus, de vous mettre en danger.

Faites l’expérience dans l’application rigoureuse de mes recommandations de tempo, d’amplitude, de temps, de récupération et de charge.

Non seulement vous testerez votre force mais également votre endurance de force.

Je serais honoré que vous partagiez vos résultats: filmez-vous et envoyez-moi vos vidéos.

Ce sont vos muscles qui vous aideront, j’insiste pour que vous le compreniez parfaitement.

Voilà donc la raison pour laquelle vous pesez si lourd et que malgré cela, vous n’êtes pas fort, c’est que vous n’êtes pas suffisamment musclés.

Même si vous ne le croyez pas ou que vos amis ne le croient pas, c’est ainsi.

Vous êtes persuadés d’être très musclés…Vous ne l’êtes pas.

Pour l’anecdote, j’ai vu récemment trois amis s’entraîner ensemble.

J’imaginais approximativement le poids que chacun pouvait faire (cela m’a été confirmé par la suite, mon estimation était quasiment juste à 1 ou 2 kg près).

L’un pesait aux alentours de 100 kg avec une bonne densité musculaire, un peu enrobé mais pas tant que ça.

Le deuxième possédait à peu près la même densité musculaire mais avec 10 kg de moins.

Et le troisième pesait certainement pas loin de 100 kg avec un ventre qui trahissait un pourcentage de masse grasse flirtant avec les 25 ou 30 % et soutenu par une attitude caricaturale de la grenouille qui se croit plus grosse que le bœuf.

Cage bombée, respiration en mode champion du monde d’apnée et bras écartés du buste comme si ses dorsaux virtuels l’empêchaient de les reposer le long du corps.

Ah j’oubliais, avec en plus une gouaille insupportable digne d’une marchande de poissons œuvrant sur les quais de Cancale ou de Marseille.

Ce n’est évidemment pas un jugement péjoratif envers les « poissonnières » dont le dur métier est aussi d’haranguer la clientèle.

C’est trois pratiquants tournaient sur les mêmes exercices avec des poids identiques.

Le premier les réalisait sans trop de difficultés, le second était au bord de la rupture, trahi par une exécution respectant moins bien la bonne pratique et le troisième, comme son attitude, exécutait de manière catastrophique.

Il passait par tous les subterfuges pour gruger:

  • Réduction de l’amplitude du mouvement,
  • contorsionnements,
  • inertie,
  • aucun respect du tempo : accélération, ralentissement…
  • verrouillage des articulations,
  • aide de pratiquement tous les groupes musculaires qui peuvent seconder le pauvre groupe concerné qui est dans l’incapacité de s’en sortir tout seul.

En voyant mon air dubitatif sur l’exécution à risque et surtout sans intérêt d’efficacité, celui des trois qui était le plus fort veint me voir et me dit :

« On ne peut rien lui dire sinon il le prendrait mal… »

Tout est dit !

Oui c’est souvent le cas, ce genre de pratiquants, qui s’enfoncent dans cette attitude, sont rarement enseignables.

J’en ai fait l’expérience de nombreuses fois : la conversion vers une approche raisonnée de la discipline, vers un tout autre mode de réflexion est dans la majorité des cas peine perdue.

Ils persistent encore et encore, c’est véritablement une question d’ego et nous savons à quel point il est difficile de changer.

Il faut qu’il y ait un déclic majeur ou peut-être une psychothérapie, qui n’est d’ailleurs jamais engagée, puisqu’il faudrait qu’ils se rendent compte qu’ils font fausse route.

Ils sont, en général, d’une arrogance qui exclut toute prise de conscience.

Ils ne progressent d’ailleurs jamais.

Il est nécessaire de se remettre en question pour véritablement dépasser ses limites.

Mon analyse est un peu sévère mais je la crois réaliste.

Je n’ai jamais vu de mecs ou de nanas faibles, êtres musclés, voir très musclés, ni a contrario, des individus peu musclés être vraiment forts.

Cela n’existe pas à part de rares exceptions.

C’est par la méthode, l’implication, l’application et le temps que l’on construit une masse musculaire suffisante qui vous rendra fort.

Pour devenir fort, ce ne sera pas en s’alourdissant à coup de « cheat meals » incessants, de mal bouffe abondante, grasse et sucrée et d’entraînements approximatifs.

J’espère que le message est clair et qu’il sera compris, par les protagonistes que je cible.

J’en doute, mais peut-être bien par leur entourage qui participeront, je l’espère, à éclairer la conscience de leur copains ou copines.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Vous n’y arriverez pas !

C’est ce que l’on vous promet souvent.

Ce que vous promettent tous ces formidables prophètes, ces enseignants, ces experts, ces scientifiques, votre entourage, vos propres parents, frères et sœurs, ceux qui savent…

Failure = échec / looser / perdant

Vos amis ne sont pas en reste également, en tout cas ceux qui se revendiquent en tant que tel et que vous considérez bien sûr ainsi.

Tous se basent sur la perception qu’ils ont de vous et bien évidemment, leur ressenti est passé au tamis de leur conscience, au crible de leur propre prisme.

C’est-à-dire que leurs propres expériences, leurs joies, leurs belles réussites mais également leurs souffrances et leurs traumatismes, en un mot…

…Leur histoire, leur sert à vous évaluer et finalement à porter un jugement sur vos capacités.

Quelle légitimité ont-ils finalement ?

Quelle est véritablement leur expertise pour savoir ce que vous êtes capable de faire et ce qui se passe réellement dans votre esprit ?

Comment savent-ils à votre place ce qui est bon pour vous ?

Ils ont déjà beaucoup de difficulté à savoir ce qui se passe chez eux, dans leur fort intérieur, à l’endroit d’où viennent leurs tourments et ce qui les a déclenché.

Pourquoi n’y sont-ils pas arrivés eux-mêmes ?

Pourquoi ont-ils échoué sans avoir recommencé encore et encore ?

Quelles sont les raisons pour lesquelles ils n’ont pas réalisé leurs rêves ?

C’est souvent à ce niveau que se situe le problème, en effet, vous ne pouvez réussir là où d’autres ont échoué.

Comprenez-vous ?

Cet entourage qui a échoué a une propension à vous dissuader de réussir.

En substance, pourrions-nous poser la question: Qu’est-ce qu’un ami ou une amie ?

Quel ami sommes-nous ?

Et bien sûr, cette question s’adresse à nous-même : Quel ami sommes-nous ?

Posez-vous vraiment cette question et de façon introspective.

Souhaitons-nous réellement le meilleur pour nos amis sans y mettre notre ego ?

Sommes-nous réellement bienveillants ?

Sommes-nous vraiment de bons amis ?

Cela pourra faire l’objet d’un article et probablement de discussions entre « amis », ce qui pourrait être révélateur…

Ne pensez-vous pas que ce terme est galvaudé ?

Comme l’est d’ailleurs « frère », que tout le monde emploi à tort et à travers comme on pourrait employer une ponctuation au mauvais endroit.

J’ai même vu des filles s’adresser à d’autres filles en les appelant «frères».

Confusion des genres… mais ne serait-ce pas l’époque ?

J’te kif frère !

Cela devient ridicule et d’une pauvreté intellectuelle consternante.

Tout peut se dire, n’importe comment, n’importe quand, de n’importe quelle façon et tout peut se faire.

Une tribune est offerte à chacun d’entre nous par le jeu des réseaux et des médias alternatifs et force est de constater que ceux qui crient le plus fort sont les plus écoutés même si le discours est vide et sans saveur.

Il s’adresse de toute façon à un auditoire vide et sans saveur.

C’est probablement une forme de « progrès » qui ne fait pas partie de mon écosystème et auquel je n’adhère évidemment pas.

Tout ça semble normal, je suis une espèce en voie d’extinction comme les dinosaures de ma génération.

Nous sommes voués à disparaître avec nos principes et nos valeurs.

La place doit être laissée à ce nouveau monde.

Fin de l’aparté, légèrement hors sujet mais c’est ainsi, ce blog est ma tribune, autant que j’en profite.

J’essaie donc, pour ma part, de ne pas être vide de sens et sans saveur en m’adressant à vous qui me lisez, un auditoire qui je le pense sincèrement, n’est ni vide ni sans saveur.

Pour revenir à mon sujet, devons-nous accorder de l’importance ou un quelconque crédit aux injonctions du type :

Anéantissement de la Foi, des projets, de vos objectifs

« Tu ne peux pas y arriver ! »

« Tu rêves ou quoi ? »

« Il est bien plus doué que toi et il n’y est pas arrivé ! »

« Tu te rends compte, moi-même je m’y suis cassé les dents ! »

« Il faut être riche pour pouvoir y arriver ou connu ou beaucoup plus fort ou plus grand, plus musclé etc. etc. etc. »

Ils vous le certifient, vous ne pourrez pas y arriver !

Ils ont en général une compétence puissante et une totale arrogance à anéantir vos désirs, vos objectifs, vos projets.

Rien de mieux pour ruiner notre confiance en nous-mêmes et nous mettre ainsi face à une réalité, une parmi tant d’autres, qui pointe du doigt notre incompétence et notre incapacité.

« Une des premières fonctions, et la plus facilement observable, de l’estime de soi, concerne la capacité à s’engager efficacement dans l’action. La notion de « confiance en soi », que l’on peut assimiler à une composante partielle de l’estime de soi, désigne ainsi le sentiment subjectif, chez un sujet donné, d’être ou non capable de réussir ce qu’il entreprend. »

L’estime de soi – Christophe André

L’estime de soi

Je vous engage à lire cet article

Selon une étude menée par plusieurs universités reconnues dans le monde, plus de 80% de la population mondiale manque de confiance et d’estime envers elle-même.

Alors, comprenez-vous, qu’il est déjà fort difficile de s’engager et qu’il faut par la suite beaucoup de courage et une grande persévérance pour réussir.

Je ne pense pas un seul instant que nous devrions écouter et nous plier à la parole de cet entourage « démotivant » qui sait mieux que nous ce que nous sommes capables de faire.

N’écoutez plus les discours négatifs

N’essayez même pas de les convaincre du contraire, d’ailleurs là aussi, vous y perdrez de l’énergie et une partie de la foi qui vous reste.

Réfléchissez un instant: pensez-vous vraiment que cette volonté, cette force de dissuasion systématique est un acte animé par la bienveillance inconditionnelle ?

Ce serait uniquement cela ?

La bienveillance inconditionnelle ne voudrait-t-elle pas que l’on vous motive et que l’on vous encourage à aller au bout de vos rêves ?

Ne voudrait-elle pas que l’on vous insuffle un excédent d’énergie, un surplus de foi pour booster votre réussite.

S’il vous plaît, prenez un peu de recul ou un peu de hauteur, comme vous voulez et soyez un peu moins crédule.

Endossez votre manteau d’objectivité et de libre arbitre.

Grattez un peu le vernis derrière l’image du frère, de la mère, du père ou de l’ami (e)…

Nous sommes effrayés par l’idée de mettre en doute l’empathie des « nôtres », l’amour véritable.

Cette idée nous semble totalement inconcevable.

Ne serait-ce donc pas d’autres sentiments qui stimuleraient toutes ces injonctions défaitistes ?

Je vous encourage à ne pas en vouloir à votre entourage, il n’est pas capable de vous encourager à aller au bout de vos convictions et de prendre parfois des risques.

Ils ont peur, ils ont échoué, ils sont parfois jaloux… ils sont humains.

Ce sera donc à vous d’être dans l’attention, l’objectivité, la présence, en puisant votre énergie uniquement dans les discours motivationnels et une fois de plus, dans ce que vous suggère votre Conscience.

Faites-vous confiance.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Désir, entraînement et progression

Vous qui lisez mes articles, vous qui me connaissez, vous savez qu’un des sujets qui m’anime est la culture physique et l’excellence de sa pratique.

Ce titre est donc parfaitement en corrélation avec l’activité physique que je chéris.

J’aurais d’ailleurs pu l’enrichir de précisions qualifiantes :

« Désir ardent, entraînement dans les règles de bonnes pratiques et progression assurée ».

Ce titre aurait été assurément trop long mais parfaitement juste, en accord avec les principes que je défends et que je partage.

Un petit désir, seul, ne suffit pas, l’entraînement, seul, ne suffit pas, ce n’est pas la pratique qui rend parfait mais bien la pratique parfaite qui rend parfait.

De plus, la véritable progression ne peut exister que dans les conditions où le désir est grand et l’entraînement en accord avec les paramètres d’intensité, c’est-à-dire la pratique parfaite.

Néanmoins, ce triptyque:

« Désirs, entraînement et progression » pourrait s’adapter à n’importe quelle situation.

Exceller dans sa profession demande nécessairement de passer par ce cheminement.

C’est d’ailleurs ce qui fait la différence entre les champions et les autres.

Il n’est pas question ici que de sport mais également d’art, de comportements, de philosophies, de métiers …de toute chose.

C’est toujours le désir, surtout un fort désir ou un désir ardent, qui déclenche l’acte et l’incroyable pugnacité à aller jusqu’au bout de sa réalisation.

Quelles différences faites-vous entre l’envie et le désir ?

Selon moi, la notion de désir est infiniment plus forte, plus puissante que l’envie.

Le désir prend racine dans la conscience pure, profondément en nous et stimule des émotions du domaine du divin.

Il déclenche une énergie, un état vibratoire hors du commun.

Le désir est d’ailleurs très souvent associé au sexe.

Rappelez-vous à quel point le désir sexuel est bouillant.

Le désir, la passion, aurait-elle été créé par Dieu pour que l’on se souvienne de l’essence de cette émotion et que par la suite, nous puissions la reproduire pour chaque chose afin de réaliser des merveilles.

La plupart d’entre nous avons de grandes difficultés à surfer sur cette émotion et à la cultiver pour nous exalter et exploiter alors véritablement notre potentiel.

Dieu a mis la barre très haute…

Si nous pouvions reproduire naturellement, pour chaque chose que nous entreprenons dans notre vie, cette extraordinaire puissance, cet incroyable désir qui nous inonde lorsqu’il est question de sexualité, alors, nous deviendrions des magiciens.

J’ai trouvé ces deux articles diamétralement opposés, qui parlent de ce qu’est l’envie et le désir.

Je vous laisse vous faire un avis personnel sur la différence entre ces deux émotions.

L’ENVIE EST LE CONTRAIRE DU DÉSIR

L’ENVIE ET LE DESIR

Lorsque l’on aime passionnément faire les choses, on les fait bien.

C’est ainsi, c’est une loi et tout fonctionne de cette façon.

C’est pour cette raison que j’exprime au travers de mes articles la notion de désir comme étant le déclencheur de la motivation.

Le désir est le moteur d’un acte réussi.

Il est un puissant starter pour votre progression, je pense qu’il est d’ailleurs véritablement le seul.

Je pense même que vous ne devriez pas vous lancer dans une quelconque activité en espérant exceller si celle-ci n’est pas soutenue par un vrai désir.

Vous perdrez un temps précieux, ça ne marchera pas.

D’ailleurs, ça ne marche jamais.

Si on mettait en balance d’un côté le désir et toutes les capacités de l’esprit et de l’autre l’entraînement, la technique, les aptitudes physiques, le morphotype compatible ou pas, finalement le « comment »…

…Et bien je vous livre un secret, l’essentiel, le plus important, à près de 100 %, cela reste le désir.

C’est cette partie que vous devriez privilégier, faire émerger, cultiver, bien avant d’apprendre des techniques et encore des techniques.

L’un ne va peut-être pas sans l’autre mais c’est d’abord le désir qui rend la technique parfaitement utilisable et efficace et non pas le contraire.

Vous ne pouvez pas devenir un excellent musicien si votre pratique n’est pas attachée au désir.

Vous pourrez engager les meilleurs professeurs, les plus grands techniciens qu’ils ne feront jamais de vous un virtuose.

Tout le monde possède-t-il le désir ardent et est-il donné à tous de le cultiver ?

Assurément non, vous avez dû le remarquer peu de gens réussissent merveilleusement.

Le champion est exceptionnel parce qu’il est une exception.

Quand je parle de champion, je ne parle pas que de sportifs mais également d’un excellent artisan, d’un excellent professeur, d’un excellent peintre, d’un incroyable homme d’affaires etc. etc.

Contrairement à ce que peuvent dire la majorité des livres sur le sujet ainsi que les spécialistes du développement personnel, je pense qu’il ne faut pas leurrer le monde et laisser croire que c’est réalisable pour chacun d’entre nous.

Peu de gens ont réellement de grands désirs et par conséquent l’énergie pour les cultiver.

L’esprit est trop englué, trop pollué, trop négatif, trop tourné vers lui-même, vers ses souffrances et ses pleurnicheries.

Il n’imagine même pas un seul instant que les forces mentales ont réellement un pouvoir sur la matière.

À ce stade, un simple éveil vers la capacité que peut avoir le désir n’est même pas envisageable.

On ne parle même pas d’entretenir ou de cultiver mais simplement de prendre conscience que le désir est le moteur.

Ce n’est pas qu’une question d’intelligence, cela va bien au-delà, c’est une question de conscience.

Je discute avec tant de jeunes gens qui ne savent pas ce qu’est le solfège.

Ils ne connaissent même pas le mot, comment peuvent-ils alors imaginer que la musique puisse s’apprendre.

Comment peuvent-ils l’apprendre ?

Comprenez-vous l’analogie?

Pour ceux qui ont le désir, comment doit-on alors le cultiver ?

1)Fixez-vous des objectifs réalisables

En effet, lorsque les objectifs sont trop grands, trop lointains et qu’ils demandent des perspectives qui quelques fois semblent inatteignables, alors, le désir s’étiole.

Je vous conseille de morceler vos « macros » objectifs en plusieurs étapes qui demanderont moins de temps et plus de facilité pour être réalisées.

Vous maintenez alors un niveau de désir constant, quasi inaltérable, en corrélation avec vos succès successifs, certes plus modestes mais qui représentent, à chaque fois, un nouveau pas franchi vers le succès final.

Testez-vous régulièrement sur deux ou trois mouvements, pas simplement en fonction de la charge mais aussi en tenant compte du nombre de répétitions.

Programmez, pourquoi pas, de participer à un concours à votre portée, cela peut être une période de grande motivation et par conséquent de grande progression.

2)Entretenez la créativité

N’hésitez pas à changer vos programmes régulièrement, variez les exercices, les techniques, les tempos, les modes de contraction…

Changez d’endroit, aller faire une séance dans un autre club si vous avez l’habitude du sport en salle.

En effet, le matériel sera différent, il vous obligera à vous adapter, à vous positionner différemment et vous procurera de nouvelles sensations.

C’est souvent très motivant.

Le contexte général sera également nouveau et différent ; je pense à l’espace d’entraînement et à la population qui fréquentent le club.

Ces facteurs vous obligent aussi à vous adapter et peuvent être, eux aussi, galvanisants.

Faites également des entraînements en extérieur.

Là aussi vous devrez vous adapter à l’espace, au temps, au matériel à disposition.

Pratiquez des techniques de visualisation, en imaginant vos muscles exécuter les exercices, le physique ou les performances que vous souhaiteriez obtenir.

3)Cultivez l’inspiration

C’est une technique qui permet à coup sûr de cultiver le désir.

Lisez des biographies, regardez des vidéos et des images, lisez des articles, inspirez-vous de vos modèles et devenez vos modèles.

Il n’y a pas de mal à ça, tous les grands hommes ou les grandes femmes ont bâti eux aussi leur réussite à partir d’exemples jusqu’au jour où ils sont devenus, à leur tour, des modèles.

4)Mesurez votre progression

Par les moyens factuels que vous avez à disposition.

Photographiez-vous régulièrement toujours dans les conditions identiques de lumière, d’endroit, de moment et également de prise de vue.

Prenez vos mesures biométriques, faites-le régulièrement avec un grand soin de le faire parfaitement aux mêmes endroits et dans les mêmes conditions, dès que vous vous levez par exemple.

Pesez-vous une à deux fois par semaine avec le même pèse-personne, au même moment, au même endroit et dans les mêmes conditions.

Cela permet souvent de recadrer le tir et bien sûr, sans que cette pratique devienne obsessionnel.

Je connais un certain nombre d’individus addict à leur pèse-personne et qui finissent par se peser plusieurs fois par jour.

Si vous avez la possibilité, faites-vous faire de temps en temps un scanner densitométrique, vous connaîtrez alors parfaitement l’évolution de vos masses corporelles.

C’est certainement le moyen le plus fiable d’avoir des informations à ce sujet.

5)Faites-vous coacher

Faites des stages, suivez des formations, faites-vous encadrer personnellement en choisissant le coach qui vous convienne vraiment.

Prenez 5mns pour lire mon article sur le choix du coach:

Comment savoir en 10 points si mon coach est bon ?

Apprenez de nouvelles méthodes, comparez-les, croisez-les, servez-vous de votre libre arbitre et testez encore et encore…

Cela stimule considérablement le désir.

Approfondissez aussi l’approche générale de l’activité par la discussion de personne à personne en puisant de cette façon chez les autres, une partie de leur désir et par conséquent de leur motivation.

En conclusion, je vous ai donné de la matière à désirs et de la matière à stimuler votre désir, à vous d’en faire usage.

Le désir n’est pas un sentiment facile à développer et à maintenir à un niveau élevé, (sauf peut-être pour le sexe).

Comme vous avez pu le lire, vous devrez donc travailler afin d’élever votre niveau de conscience pour le désir et pour ce qu’il représente vraiment et ce qu’il génère.

Ce sera finalement toujours entre vous et vous, vous serez le déclencheur, c’est vous qui déciderez.

Personne ne pourra le faire à votre place.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Ça peut faire du bien une claque dans la « gueule »

Ça remet les idées en place, ça reconnecte les synapses, ça replace les yeux en face des trous, ça éclaircit les idées… etc. etc.

La liste des conséquences imagées et folkloriques d’un tel acte sont pléthores.

C’est certain, ce titre peut sembler violent, oui probablement.

Le geste l’est, bien sûr, les mots, assurément et les conséquences certainement.

Mais c’est délibérément que j’emploie ces mots et cette symbolique digne d’une réplique qu’aurait pu faire Lino Ventura ou Jean Gabin portée par les dialogues de Michel Audiard:

« Je vais t’en coller une, j’sais pas si ça va te rendre intelligent mais ça va p’être te libérer l’esprit ! »

Je n’incite évidemment pas à la violence mais une bonne « tarte » peut parfois remettre en cause toute son existence.

Et parfois même, la remise en cause est radicale et plutôt positive.

Je ne parle pas que du geste manuel mais également de la claque qui peut être prise au sens figuré.

La « beigne » psychologique est parfois encore plus terrible que ne pourrait l’être l’acte physique.

Ne dit-on pas lorsque l’on a subi un événement déconcertant et inattendu:

« Je me suis pris une sacrée claque !»

On a pris un choc auquel on ne s’attendait pas.

Ainsi, lorsque le geste ou la parole, empreint parfois de la mission de pousser à la réflexion, vient frapper votre joue et/ou votre esprit, alors se déclenche une sorte d’alchimie, une prise de conscience foudroyante.

Les mots, parfois très forts, peuvent aussi s’apparenter à une attaque verbale, une engueulade.

Les paroles et même les attitudes sont d’une violence inouïe.

Je ne fais évidemment pas allusion à un passage à tabac, à une volée, à une branlée… Etc. etc.

Non, je parle bien de la simple gifle saisissante, qui n’est pas donnée dans un but de destruction mais plutôt de renaissance.

Je le répète encore et encore, je suis formellement opposé aux châtiments corporels et particulièrement à ceux que l’on inflige aux enfants, dictés uniquement par la colère, par la perte de contrôle, pour imposer un dictât ou quelques fois assouvir une forme de perversité.

Ces corrections étaient presque, à une époque, du domaine de la culture familiale.

C’était nécessaire de châtier…

C’était aussi pour satisfaire l’ego patriarcal et même matriarcal… rien évidemment d’éducatif ici.

Mais ne sommes nous pas toujours des enfants et à ce titre, toujours des apprentis et par conséquent, toujours sensés être soumis à la connaissance que d’autres ont et que nous n’avons pas.

Nous devenons finalement quelquefois dépendant d’un pouvoir, tributaire d’une ascendance qui peut basculer, même à tout âge, vers une forme d’emprise malsaine qui foule du pied notre liberté.

Que mes propos soient clairs, je ne parle pas de ça!

J’ai une tendance, totalement bienveillante pour les autres et pour moi-même, à mettre des gifles.

Bien sûr pas avec la main, vous l’aurez donc compris.

Ce serait plutôt des coups de pression lorsque cela me semble d’une grande nécessité.

Je distille ces coups de pression comme des alertes, une façon de mettre en garde, de prévenir que la direction n’est peut-être pas la bonne.

Je pars d’un principe fondamental qu’il vaut mieux prévenir que guérir.

La prévention est tellement plus simple et confortable par rapport à la guérison qui demande une énergie considérable, rarement complète et qui laisse toujours des « métastases ».

Il serait tellement précieux pour la médecine et surtout pour nous-mêmes de faire de la prévention.

Je ne parle pas de dépistage mais d’inculquer des notions de bien vivre pour éviter de pratiquer une médecine qui soigne, certes, mais qui guérit difficilement.

À ce moment de mon article, je souhaiterais vous parler du Zazen qui est pour moi une source d’inspiration et qui illustre parfaitement mon article.

Zazen est la posture de méditation assise de la pratique du bouddhisme zen.

Za signifie « assis » et zen « méditation », la posture qu’aurait adoptée le Bouddha pendant ses méditations.

C’est probablement, en Occident, la posture issue des écoles Sōtō et Rinzai la plus connue.

C’est du bâton de bois, plat que l’on utilise justement dans la pratique du zazen, le kyōsaku ou keisaku dont je voudrais vous parler.

En effet, ce bâton devient le prolongement de la main du maître qui assène des coups précis pour réveiller, alerter le disciple à rester vigilant pour qu’il conserve ainsi toute son attention pour la bonne pratique du zazen.


Des coûts sont donc portés mais uniquement avec l’intention parfaitement louable d’aider le pratiquant dans sa quête d’élévation et de bien-être et certainement pas pour le punir.

Là est toute la philosophie.

Si vous n’informez pas avec fermeté et intransigeance le « contrevenant » qu’il y a outrepassement des règles de bonne conduite fondamentales et que votre environnement risque d’être sérieusement pollué, alors, vous allez droit vers le pourrissement de votre espace et par la même occasion, de son espace et de son intégrité.

Vous n’imaginez pas à quel point vous vous rendez service mais également à quel point vous lui offrez une chance inouïe de repartir dans une bonne direction.

… tout comme le disciple zazen qui apprend par les coups de kyōsaku qu’il se relâche et que sa position n’est pas conforme.

J’ai quelques histoires qui viennent me conforter dans l’idée que la gifle est salvatrice.

De nombreuses histoires sur lesquelles je ne m’étalerais pas car je pourrais y consacrer un livre entier.

Elles concernent l’éducation de mes enfants où 100 fois j’ai été d’une grande fermeté avec une totale impossibilité de leur laisser le choix.

Mais également les innombrables fois dans le cadre de mon activité où j’ai été radical, ne ménageant absolument pas les susceptibilités.

J’ai à chaque fois parlé avec une grande conviction, persuadé que mon discours était juste, bienveillant et surtout, qu’il aurait un impact fondamental.

Les mots sonnaient parfois comme des coups de battoir et secouaient au point de remettre les idées en place.

La déflagration faisait son chemin.

Je me rendais compte, par la suite, que la « gifle » avait agit comme une thérapie, pas de celles dont on ne se sort jamais, ces thérapies qui vont d’introspection en introspection et de psychopathologie en psychopathologie.

La gifle agissait comme une sorte de « Reset » qui avait effacé le problème et offrait alors de nouvelles perspectives.

Voici une histoire un peu particulière.

Une amie de ma compagne, lorsqu’elle avait une vingtaine d’années, marchait tout le temps dans la rue la tête baissée et le corps voûté.

Elle avait adoptée cette attitude par manque de confiance en elle, parce qu’elle se sentait regardée et probablement mal aimée.

Elle croisa un jour la route de quelqu’un qui, sans crier gare, au passage, lui décocha une gifle, sans rien dire, sans s’arrêter, sans qu’elle puisse l’identifier.

C’était comme si cet agresseur n’avait pas existé, un espèce d’ange ou de démon envoyé d’on ne sait où.

Elle fut véritablement choquée, on le serait à moins.

L’effet a été radical, elle n’a plus jamais baissé la tête ni les yeux.

Cet événement violent a eu pour conséquence qu’elle se redresse définitivement et qu’elle n’ait plus cette attitude, cette posture de souffrance.

On pourrait presque croire que cette personne qui l’a giflée n’existait pas, qu’elle aurait été la manifestation d’une conscience, de sa conscience qui finalement lui voulait du bien.

C’est aussi le cas d’une autre jeune femme de 23 ans, un peu désœuvrée, sans véritable désir, passion, ni projet, en couple avec un garçon lui au contraire ambitieux, très actif et multipliant les activités professionnelles et sportives.

Elle supportait mal son absence ou peut-être son manque d’intérêt envers elle et le lui reprochait constamment.

Les discours pédagogiques de son compagnon, tentant de la convaincre de l’importance de toute cette activité pour la construction d’un avenir, n’étaient apparemment pas convaincant puisqu’elle était devenue harcelante sur le sujet.

Ce garçon au demeurant plutôt patient finit par la quitter.

Ce fut une véritable « gifle » psychologique.

À partir de cet instant, il y a eu pour cette jeune fille une remise en question totale.

Elle décida, à son tour, de se prendre en main et entrepris un tas d’actions et d’apprentissages pour évoluer et construire ainsi son chemin de vie.

Elle reconnaît aujourd’hui, 30 ans après, à quel point cet événement a été un véritable tournant dans son existence.

En conclusion, je le répète encore une fois, je ne fais pas l’article de la violence.

J’exprime simplement l’idée qu’il peut y avoir, suite à une engueulade « justifiée » ou à une baffe de «réflexion », un déclic important qui aura des conséquences inestimables.

J’ai pris soin de vous compter des histoires qui auraient pu toucher des gens comme vous et moi.

Ce sont des histoires qui nous ressemblent, dont les protagonistes sont des gens simples.

Je n’ai pas souhaité illustrer mon article d’anecdotes extraites de biographies ou d’autobiographies de personnages célèbres.

Des personnages qui ont marqué l’histoire de l’humanité et qui racontent qu’un jour, ils ont rencontré la personne, la situation, l’événement qui leur a mis une telle claque que leur vie en a été profondément bouleversée affectant parfois même la face du monde.

Nous avons une tendance à nous approprier plus aisément les histoires des gens qui nous ressemblent.

Ne vivez pas comme une humiliation le coup de pression.

Vous l’avez maintenant compris, il peut faire de vous quelqu’un d’autre, et souvent un individu plus riche.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Êtes-vous une poule d’élevage ?

L’anticonformisme est devenu le conformisme.

Ce qui était des signes de rébellion, des symboles trahissant l’appartenance à un groupe ou à un courant de pensée « révolutionnaire », sont devenus la norme.

UNE norme devrais-je dire, toutes et tous ne s’y conforment pas…fort heureusement.

Les postures et les actes qui dénonçaient la bien-pensance, étaient d’une rareté admirable.

Il y avait dans le « voyou » une certaine forme de noblesse, une vie assumée, une réelle forme de courage.

Braver les institutions, braver la punition, se mettre en danger, relevait de l’aventure, s’apparentait presque à une forme de romantisme, un style poétique.

Je ne parle pas forcément des braqueurs de banques ou des bagarreurs invétérés.

Il est question ici de ces individus qui finalement avait du « coffre », du charisme parce qu’ils étaient différents et ne rentraient pas dans le moule, dans les critères, dans la norme.

Je ne souhaite pas faire la propagande de la « voyoucratie ».

Je fais référence simplement à ces personnalités hautes en couleurs qui ont parfois nourri l’histoire, ou peut-être votre propre histoire.

Ces individus qui parlaient fort et mal, comme beaucoup le font aujourd’hui mais souvent à tort et à travers.

Ils étaient tatoués alors que personne ne l’était.

Ils possédaient des physiques outranciers par leurs tenues, leurs attitudes, ou leurs muscles comme finalement l’est une partie importante de la jeunesse d’aujourd’hui.

Les minettes à « grandes gueules » névrosées et les « mauvais garçons » pleurnichards pullulent, aussi contagieux que le covid 19 version mutant.

La normalité serait donc devenue cet échantillonnage représentatif que l’on peut voir dans les émissions de télé réalité.

J’ai l’impression de croiser dans la vraie vie, une majorité de jeunes clones singeant « Les marseillais », « les ch’tis », « les Anges…etc….

Les mecs, c’est barbe, tatouages, muscul, mais bon, une musculation circonstancielle, d’apparat, rien de fondamental bien sûr, pas de culture physique ; il y a culture, c’est déjà beaucoup trop.

Concernant les nanas, même bouche, même nez, même seins, même cul, même gouaille insupportable… et même cerveau.

Elles font du fitness, oui, elles le revendiquent, mais attention, ce n’est pas de la musculation…

…c’est autre chose… demandez-leur, elles ont une définition très pertinente pour l’une et l’autre de ces disciplines.

En ce qui concerne la pratique, ce sera à peu près dans les mêmes règles, la même philosophie que leurs copains, excepté qu’elles travaillent uniquement les fesses.

En fait, elles font de la « mus-cul »

Pas de méprise, elles n’enchaînent pas les séries de fentes marchées avec charges jusqu’à la faillite ou les squats profonds exécutés dans les règles de l’art.

Non !

Elles font des exercices glanés chez leurs copines Instagrammeuses.

Autant dire qu’à un moment donné, il faudra se rendre à l’évidence, la prothèse sera certainement plus efficace.

Les salles de musculation, particulièrement les grandes enseignes de type « low cost », en sont « gravement » pourvues.

On y trouve donc une espèce de caste, une sorte de produit d’élevage façonné à l’image de leur héros télévisuels.

Il y a, d’une part, une transhumance de mecs étalonnés de la même façon, barbe, tatouage etc…ah oui, j’avais oublié, pas trop de cuisses non plus.

D’un point de vue esthétique, les cuisses ça ne sert pas à grand chose et puis c’est dur à travailler.

Et d’autre part, il y a en ces lieux une migration de nanas, greffées à leur téléphone et à la nécessité viscérale de développer un fessier rebondi qu’elles bombardent à coup de « selfions » sur les réseaux sociaux et qui leur garantira d’être aimées.

Pas aimées dans le sens amour bien sûr, aimées dans le sens « liké », le Graal égocentrique du Dieu Followers.

Rien à voir avec « De l’amour et de la solitude » de Jiddu Krishnamurti, que je vous engage à lire expressément en guise d’exorcisme, de nettoyage de toutes cette « likitude » polluante.

Alors, qu’est-ce que vous en pensez ?

Êtes-vous une poule d’élevage ?

J’aurais pu dire un mouton d’élevage ou une autre pauvre bestiole formatée pour la surconsommation et à la surconsommation.

Et pourtant, c’est dommage, vous passez à côté d’une discipline essentielle qui aurait pu vous enseigner la rigueur, l’enseignabilité, la méthode, la santé, le respect de votre environnement et des autres, une forme d’abnégation, et au-delà de tout, une réflexion métaphysique intelligente mettant en exergue les effets bénéfiques de la conscientisation sur votre corps physique.

Un apprentissage deux en un, cultiver à la fois son corps et son esprit.

Excusez l’acidité de mes propos, mais je n’ai véritablement aucune animosité envers cette jeunesse qui a perdu sa liberté de penser.

C’est un cri d’alerte.

Cette génération lobotomisée, manipulée par l’industrie de l’image et épongée de leur libre arbitre, m’inspire plutôt une certaine tendresse.

Ils pensent toutes et tous être des individus à part, distillant des messages empreints de philosophie et de sagesse, subtilisés à Gandhi ou au Dalaï-lama.

Elles et ils sont tellement regardés et tellement écoutés, racontant, photographiant et filmant leurs existences tout à fait singulières, sans aucun intérêt puisqu’identiques aux vies de leurs congénères.


Du folklore, encore du folklore, ce monde est vide et triste, stimulé par d’hypothétiques réussites dopées par les vues sur YouTube où se disputent la vidéo d’un chat qui pète et qui fait 100 millions de vues et l’opération des fesses d’une « star » d’un TV show américain.

Évadez-vous de ce monde, il est en train de vous vider de ce qui vous reste d’intelligence et d’humanité.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Ne laissez pas le choix

Dans plusieurs de mes articles j’insiste sur la notion de choix.

Je dis que vous avez le choix, c’est vous qui décidez pour vous-même, en votre âme et conscience.

Ce qui nous ramène à la notion essentielle de libre arbitrage.

Le choix est donc une liberté fondamentale que nous devons préserver.

Mais la liberté, c’est aussi le choix de ne pas se laisser envahir, le choix de se préserver.

Se préserver, se protéger est parfois une question de survie ou en tout cas, au minimum, c’est une question de bien-être.

Le bien-être implique votre santé mentale mais également votre santé physique; c’est ainsi, c’est une loi.

Si vous vous sentez mal, vous finissez par tomber malade.

Nous devrions œuvrer uniquement pour notre bien-être; ce devrait être notre mission, l’unique mission.

La procédure qui consiste à se protéger par la décision, oblige parfois de ne pas laisser le choix à votre entourage.

Néanmoins, prendre la bonne décision est une donnée toute relative.

Elle est dépendante de notre histoire, de ce que nous vivons présentement et de ce que nous envisageons pour notre futur.

Le bon choix, ce qui nous semble être le bon choix, est soumis à tellement de facteurs, d’interprétations et d’influences…

…Nos propres influences et les influences extérieures.

C’est tellement difficile de prendre la bonne décision.

Nous nous faisons polluer et surtout nous nous auto-polluons.

En première intention, nous savons que cette décision est juste et salvatrice et puis petit à petit, interfèrent la culpabilité et le manque de confiance puis le doute prend la place de la foi.

Nous avons tellement peur de décevoir, tellement peur d’être jugés…

On se met à construire des histoires qui n’ont plus lieu d’être, de vieilles chimères du passé qui nous ont fait souffrir et que l’on ne veut pas reproduire à son tour.

Des comptes et légendes sorties de contexte et de circonstances d’un autre temps avec des protagonistes également d’un autre temps.

Des situations différentes en tous points.

Malgré cela et qu’elles résultent de millions de facteurs, nous les avons imprimées.

Elles ont marqué notre ADN et nous ont « modifié génétiquement ».

Ces expériences, souvent fâcheuses, ont fait de nous des « OGM » répondant à des stimuli et réactivant systématiquement les démons du passé.

Nous avons beaucoup de mal à prendre des décisions, qui seraient sans nul doute d’excellents choix, sans que nous nous dispersions émotionnellement.

La bonne décision finit par devenir une mauvaise décision, parfaitement irrationnelle, bercée par de multiples influences sans fondement.

Écoutez vos intentions, ce qu’elles vous dictent.


Qu’est-ce que vous dicte votre fort intérieur, cette vraie sagesse qui n’a que faire des considérations environnantes ?

En général, cette toute première intention est la plus juste, la plus proche de ce que vous devriez faire vraiment.

Je crois que les choix les plus difficiles que nous devons parfois faire touchent aux relations personnelles…

…Plus précisément les choix que nous devons faire par bienveillance pour nos enfants et par la même occasion pour nous-mêmes.

Parents que nous sommes, lorsque nous devons redresser la barre éducative qui a fini par « foirer », peu importe d’ailleurs les raisons, et qu’il est d’une nécessité vitale, pour vous-même, mais aussi pour vos chérubins de prendre des décisions irrévocables et justes, alors, ne laissez pas le choix.

Imposez radicalement VOTRE choix sans compromission.

Dites-vous que l’intransigeance, la règle que vous imposez sera infiniment plus douce que les conséquences qui résulteraient d’une prise de décision influencée par votre égo de souffrance.

Cet ego de mauvais conseils est, je vous le garanti, votre meilleur ennemi.

J’ai été par le passé dur avec mes enfants et les choix que j’ai dû prendre au moment où je les prenais, me ramenaient systématiquement à ma propre enfance.

Ma conscience polluée, non pas par les circonstances actuelles, mais par mes vieux démons, me disait de faire machine arrière et de prendre une autre direction alors que ma décision première, la décision juste, me commandait tout autre chose.

J’ai quasiment toujours tenu bon, je n’ai donc pas laissé le choix à mes enfants.

Je précise, je ne leur ai pas laissé le choix de partir de travers.

Ce qu’ils sont devenus me donne aujourd’hui raison.

Nous voyons beaucoup d’enfants non éduqués, délinquants, obèses, illettrés, incultes, addictes… conséquences directes de mauvaises décisions ou de « non décision » prises par leurs parents.

Je ne jette pas la pierre: j’ai commis de nombreuses erreurs et je sais à quel point il est difficile d’éduquer et de prendre les décisions justes.

Et de plus, en général les décisions pour les enfants sont le choix des parents, pas toujours d’accord, en rivalité autoritaire…en rivalité tout court.

Ne pas laisser le choix semble parfois radical mais favorise une grande économie d’énergie et offre très souvent une paix royale.

Nous en avons tellement besoin.

Je vous engage à apprendre à ne pas laisser le choix, vous verrez, c’est un exercice qui dans de nombreux domaines à la faculté de régler les problèmes et de faire de la prévention.

Pour vous-même, ne vous laissez pas le choix non plus lorsqu’il est question de prendre toutes ces décisions qui vont dans le sens de votre santé moral et physique.

Imposez-vous le sport, la bonne alimentation ainsi qu’un système de pensées positif, clair et spirituel.

Imposez-vous le choix de l’harmonie, de l’amour et de la paix, sans autre direction, sans possibilité de vous engager vers une autre voie.

Cela ne plaira pas à vos vieilles pensées qui se nourrissent des tourments du passé, mais avec persévérance, vous vous sentirez fort, ancré et véritablement libre.

Vive la liberté de ne pas avoir de choix.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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