fbpx

Les articles de la catégorie Mental

LES MOTS ONT DES AILES

Parmi les activités que nous chérissons, ma compagne et moi-même, figure dans les toutes premières places les discutions philosophiques.

Une fois n’est pas coutume, nous nous sommes rejoints sur un sujet qui a marqué considérablement nos existences.

En effet, les mots ont parfois une puissance considérable qui impactent notre vie entière.

C’est d’ailleurs un passage du livre de Barbara qu’elle a bien voulu traduire pour cet article:

« CHANGE »


Il y a bien évidemment les mots mais également la ou les personnes qui vous les transmettent et aussi la capacité que vous avez à recevoir le message.

En préambule au passage du livre de Barbara, je vais vous raconter l’impact qu’à eu, à mon endroit, un homme au détour d’une discussion furtive.

Ce fût un échange de 2 ou 3 phrases, si ma mémoire ne me fait pas défaut.

Je devais avoir 16 ans, à cette époque, cet homme, dont les mots avaient des ailes, s’appelait « Saint Léger ».

Un nom probablement prédestiné.

En tout cas, son message a été divin.

C’était une période où j’avais vécu, à la suite plusieurs événements qui m’avaient considérablement marqués.

L’adolescence avait probablement exacerbé mon état.

Mon cher grand oncle, mon grand-père et ma petite cousine étaient décédés dans l’année de mes 15 ans.

J’avais aussi appris qu’un de mes amis était touché par un cancer aux testicules et l’année de mes 16 ans, j’avais eu un grave accident de moto qui m’avait cloué à l’hôpital et dans des centres de rééducation pendant plus de trois mois.

Je me suis engouffré dans la violence et dans la dépression mais avec néanmoins la lucidité pour me rendre compte à quel point je m’éloignais de la lumière et de qui j’étais réellement.

Je ne pouvais pas faire volte-face, j’étais incapable de pivoter.

Vous ne pouvez pas imaginer à quel point vous vous sentez désœuvré, à la fois acteur et voyeur de votre déchéance.

C’est dans cet état de dispersion et de souffrance mentale que Monsieur Saint-Léger a eu quelques mots qui m’ont touchés profondément et qui, en un instant, m’ont fait basculer du désespoir vers la confiance puis vers la guérison et l’équilibre.

J’ai à mon tour dispensé ces mots ailés au plus grand nombre mais toujours en essayant d’être le plus juste et en écoutant mon fort intérieur qui me disait comment j’envoyais l’information et surtout comment elle était perçue.

Voici l’expérience de Barbara, probablement la première expérience marquante où des paroles bienfaitrices ont fait prendre à son existence une direction heureuse.

Extrait de « CHANGE » traduit en français.

Aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours aimé courir.

Aujourd’hui après une pratique régulière de plus de 25 ans de course à pied je ne peux m’empêcher de me demander :

quand est-ce que j’ai commencé précisément ?

Est-ce que cela m’a plu dès la première fois ?

Et surtout, qu’est ce qui m’a motivé à continuer ?

Impossible d’y répondre avec certitude…

Mais tout ce que je sais, c’est que cette discipline m’a accompagnée tout au long de ma vie, tant au travers des moments difficiles que des périodes de légèreté.

La course, en effet, a toujours été pour moi un allié, un ami qui me tenait la main, m’aidant à affronter vents et marées.

Maintenant, en y réfléchissant, je me souviens d’un évènement qui a eu lieu un jour.

J’étais en terminale, on faisait de la course de fond et mon professeur de gym m’a dit que je rayonnais et que j’avais l’air heureuse lorsque je courrais.

J’arrive encore à visionner cette scène comme si c’était hier.

Est-il possible que ce simple compliment ait pu déclencher cette passion que j’ai pour la course à pied ?

Que ces quelques mots aient pu complètement chambouler le cours de mon existence ?

George Eliot a écrit un jour :

” Les mots ont des ailes.”

Les paroles de ce professeur de gym m’auraient-elles données des ailes ?

Les ailes dont j’avais besoin pour m’élancer ?

Je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire en pensant à tout ça :

dire que ce prof n’a aucune idée de la portée de son compliment, ni à quel point ses mots ont eu un impact sur ma vie.

L’adolescence est une période compliquée.

C’est une période où l’on cherche à savoir qui on est et ce que l’on veut faire de sa vie…

Mais à laquelle on n’obtient pas forcément de réponses concrètes.

Les éducateurs ne se rendent pas compte de la portée que peuvent avoir une remarque blessante ou un simple compliment.

Alors que je griffonne ces quelques mots je me demande :

Quelle aurait été ma vie sans la course à pied ?

Il est clair pour moi que ces footings réguliers étaient non seulement une bouée de sauvetage mais également un moment qui me permettait de me retrouver seule avec moi-même, un moment de méditation.

En effet, lorsque je fermais la porte d’entrée de chez moi, il pouvait m’arriver d’être en colère, triste, blessée, fatiguée ou frustrée à propos de quelque chose qui se déroulait dans ma vie.

Mais alors que je courrais et transpirais, je ne pouvais m’empêcher de constater qu’à chacun de mes pas, mon corps suait aussi une partie de ma peine, de ma colère ou de ma souffrance.

Au fur et à mesure que j’avançais, mon fardeau s’allégeait, un peu comme si les semelles de mes chaussures écrasaient tout ce qui me préoccupait.

Et, alors que j’accélérais, à chaque inspiration, je me sentais de plus en plus forte.

Toutes ces émotions qui occupaient tout l’espace dans ma tête, et qui cherchaient désespérément à s’accrocher à toutes mes pensées, n’arrivaient plus à gérer la vitesse…

Et lorsque j’expirais, elles n’avaient pas d’autre choix que de laisser aller, perdant tout control qu’elles avaient sur moi.

Lorsque je me rapprochais de chez moi, tout ce fouillis dans ma tête avait, comme par magie, été entièrement trié et ordonné.

Finalement, lorsque j’ouvrais la porte d’entrée je me sentais énergisée à nouveau et ma vie, totalement sous control.

Sachant que les mots, tels un tatouage ou un marquage au fer, restent imprégnés à jamais et peuvent affecter une personne sa vie entière, prenez l’habitude de réfléchir avant de vous exprimer et de garder la bienveillance d’autrui à l’esprit.

Je reprendrai la main pour la conclusion.

Beaucoup de gens qui me lisent et suivent mes programmes ont plus de 40 ans.

Je m’adresse à vous, communauté mature!

Par la force de l’âge vous êtes sensés devenir des exemples.

Par votre statut, par la force de la hiérarchie familiale, par votre rang de père, mère, grand-père, grand-mère, oncle, tante etc….

A votre tour, vous avez la mission de transmettre ce que peut-être on vous a transmis.

Pesez ce que vous direz, quand vous le direz et à qui vous le transmettrez.

Vos mots seront comme magiques, comme un trésor inestimable.

Ils pourront aussi être dévastateurs, alors soyez vigilants et observez l’intention qui motive la transmission.

Si c’est l’amour alors ça marchera toujours.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir

Philippe LAMACHE – Barbara RATKOFF

C’est la faillite musculaire qui vous fait progresser

J’aime ce terme, la faillite musculaire.

Il traduit véritablement l’état dans lequel on peut se trouver lorsque l’on est allé jusqu’au bout.

Au bout de tout!

En effet, lorsque je parle de faillite musculaire, j’évoque évidemment l’échec musculaire dans les règles de l’art.

Vous avez exploité le geste sans l’avoir déformé, en ayant accompli l’exécution la plus excellente qui soit.

Vous avez choisi le poids adéquat, la charge juste, en ayant respecté le tempo imposé ainsi que le temps imparti.

Vous avez été rigoureusement focus sur le groupe musculaire concerné.

Ce degré d’intensité, cette faillite musculaire ne peut être potentiellement réalisable que si, point par point, vous avez induit également tous les aspects « métaphysique ».

Il n’est pas envisageable que l’on puisse aller jusqu’à la faillite musculaire s’il n’y a pas un degré d’implication élevé, initié par un grand désir, une grande concentration, une focalisation absolue, jusqu’à l’état de conscientisation.

Je pense que vous comprenez véritablement le caractère précis que je donne à la faillite musculaire.

Vous comprenez le sens de mes mots.

Je ne parle pas là d’agitation excessive, de dépenses énergétiques outrancières, d’épuisement par le bas.

Je parle là d’une certaine forme de noblesse dans l’échec musculaire.

J’évoque la capacité à aller au-delà de ce qu’on est capable de faire mais dans un état de lucidité absolue.

Je fais souvent appelle à cette métaphore révélatrice qui met en scène la douleur physique:

Il y a celui qui continue à raisonner alors qu’il a le doigt coincé dans une porte et puis l’autre qui perd pied, qui ne sait même plus qui il est, jusqu’à en oublier son propre prénom.

Le second, celui qui perd pieds, n’a pas la capacité à se rassembler, il n’est pas pourvu de cette ténacité, de cette implication sous contrôle.

Je ne juge certes pas son attitude, il fait ce qu’il peut dans la mesure de ses possibilités.

Pourtant, l’un et l’autre doivent souffrir tout autant, mais il y a dans le premier, celui qui reste lucide, une certaine forme de grandeur, une certaine forme d’élévation de l’esprit où finalement, il a cette extraordinaire capacité de contrôle malgré l’adversité.

La faillite musculaire telle que je l’entends, c’est ça !

Vous l’avez donc compris, c’est avant tout l’aptitude mentale à se mobiliser au-delà de l’insoutenable.

Nous sommes tous différents face aux difficultés. La gestion de nos émotions est un apprentissage long et compliqué.

Nous faisons selon nos moyens entre ce qui est inné et ce que nous avons acquis.

Alors apprenons encore et encore et intégrons toutes ces informations encore et encore.

Cela, nous pouvons le faire jusqu’à compenser, jusqu’à sublimer ce que souvent nous n’avons pas reçu à la naissance ou lors de notre prime-enfance.

Mon approche aura sans doute du mal à toucher bon nombre de pratiquants, elle semblera certainement excessive, disproportionnée pour beaucoup, incomprise par d’autres.

Certains diront :

« On parle bien de se défoncer à l’entraînement ! Je sais ce que c’est que de m’entraîner dur, je mets 300 kg au squat, alors ?

Qu’est ce que tu veux de plus ? »

D’autres diront :

« Je m’entraîne deux heures par jour, à fond ! C’est ça la faillite ! Je ne peux pas faire plus ! »

Très bien tu squats à 300 kg ! 

Parfait, tu passes deux heures à la salle tous les jours !

La charge ou le temps d’entrainement ne seraient donc que les seuls critères pour revendiquer la faillite musculaire ?

Mais comment exécutez-vous ?

De quelle façon respectez-vous le mouvement ?

Vous servez-vous de l’inertie ?

Vous servez-vous des muscles périphériques, des muscles parasites ?

Quelles techniques utilisez-vous ?

Combien de répétitions faites-vous ?

Quel est votre positionnement ?

Combien faites-vous de séries ?

Quelle est l’amplitude ?

Quels sont les temps de repos ?

Avez-vous un partenaire ?

Comment vous comportez-vous lorsque votre corps entier brule et que vous avez du mal à respirer ?

Quel est alors votre état d’esprit ?

Une foultitude de questions rarement évoquées.

La faillite musculaire est la résultante d’une démarche globale et d’un apprentissage sans faille.

Elle tient compte de l’équilibre d’un ensemble de paramètres, maîtrisés, exploités et conscientisés.

La faillite musculaire est un outil obligatoire pour la progression, sans cela n’imaginez pas que vous pourrez évoluer!

Tout ce que l’on pourra vous expliquer, ce sont des chimères.

Excepté quelques monstres « génétiques » qui auraient des facilités, j’en ai rencontrés si peu en 40 ans, mais il en existe; la quasi-totalité des autres pratiquants « surdoués » étant surtout des monstres chimiques.

Il faut souligner que les plus chimiques ne sont pas nécessairement les meilleurs.

La combinaison des capacités intrinsèques (morphotypes avantageux, génétique et épi-génétique) associées à la faillite musculaire que je décris dans cet article ainsi qu’à une hygiène alimentaire ciblée et irréprochable, fabriquent les meilleurs parmi les meilleurs.

Plus j’apprends, plus je renforce mon expérience et mon expertise et plus je suis ferme sur mes positions.

C’est la faillite musculaire, dans les règles, qui vous fera progresser assurément.

Dans ces conditions, le physique que vous obtiendrez sera acquis durablement, pas ce genre de physique soumis aux fluctuations surprenantes de poids et de qualité musculaire.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

CE N’EST PAS UNE VIE !

Chaque année, à l’occasion des fêtes de fin d’année, mon patron organise une soirée « open bar » pour tous les employés :

boissons, canapés, plateaux garnis à volonté.

Il ne lésine pas non plus sur les activités proposées : babyfoot, bowling, billard etc., puis discothèque jusqu’au bout de la nuit.

A l’occasion d’une de ces soirées, un des associés de mon patron, me voyant avec un verre de Perrier à la main s’exclama :

« Mais Barbara, il faut savoir profiter de la vie et des bonnes choses !

Je te prends un petit verre ?

Tu verras, ça te fera du bien ! »

Selon moi, l’alcool et le travail ne font pas bon ménage, donc par principe, je ne bois jamais dans le cadre du travail.

Mais indépendamment de ce fait, je lui ai répondu :

« Je comprends bien que pour toi, « profiter de la vie » veut dire boire et manger sans limite, danser jusqu’au bout de la nuit et faire des nuits blanches.

Pour moi, « profiter de la vie » c’est un tout autre concept :

c’est me lever tôt le matin pour faire un footing ou marcher au bord de mer pour voir le soleil se lever ! ;

c’est prendre le temps de lire car j’y puise un réel bien-être ;

Mais c’est aussi partager un café quelque part avec mon amoureux et avoir des discussions sans fin sur une foultitude de sujets… »

L’associé, après un moment de silence, m’a dit :

« Oui, je dois l’admettre, c’est plutôt sympa comme vie aussi.

Je suis d’accord. »

C’est un choix. Oui !

En tous cas, c’est MON choix et vous n’êtes pas obligé(e) d’en convenir.

Chacun sa vie et on est tous libre de la vivre comme bon nous semble.

En ce qui me concerne, je vois les choses ainsi : notre corps est un merveilleux cadeau qui n’a de cesse d’exécuter à chaque seconde de nombreux miracles :

il nous permet de nous déplacer, de digérer ce que l’on mange, de lutter contre des maladies, de créer la vie.

Il nous permet aussi de se procurer du plaisir (lorsque l’on mange, reçoit un massage ou que l’on fait l’amour), de réfléchir etc. et il est, par conséquent, de notre devoir d’en prendre bien soin.

« Mon corps est un cadeau et je le remercie en prenant bien soin de lui. »

Prenez le temps de réfléchir à tout ce que votre corps vous permet d’accomplir chaque jour.

Etes-vous reconnaissant ou est-ce que vous agissez comme si toutes ces choses vous étaient dûes ?

Je m’adresse donc à toutes ces personnes qui me pointent du doigt et me critiquent, s’exclamant : « ce n’est pas une vie ! » et je me dois de rétorquer que :

« Aucun aliment ne peut procurer la sensation de bien-être que peut procurer un corps qui se sent en pleine forme ! »

Qu’en dites-vous : n’est-il pas temps que vous preniez votre corps en main ?

Faites-le et vous verrez que c’est lui qui vous dira « merci ».

Si tel est votre souhait, continuez à lire.

Je vais vous expliquer ce que cela implique d’avoir une vie saine et équilibrée, quelles sont les raisons pour laquelle vous devriez changer votre hygiène physique et alimentaire et enfin comment faire pour y parvenir.

Qu’est-ce que cela implique de mener une vie saine et équilibrée ?

Manger sainement le plus souvent possible.

A chaque fois que vous mangez, demandez-vous ce que vous pouvez faire afin de rendre votre repas/collation plus saine (rajouter un fruit ou un légume, boire de l’eau, supprimer un ingrédient riche en calories, réduire votre portion, ne pas se resservir, garder le dessert pour plus tard etc.).

Pratiquer une activité physique régulière et bouger plus souvent tout au long de la journée.

Je vous encourage vivement à être actif/active plusieurs fois quelques minutes par jour en plus de votre activité physique (faire un étirement, prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur, descendre du bus deux arrêt avant et marcher etc.).

Maintenir un poids de forme :

ne pas laisser les kilos s’ajouter.

Il faut savoir réagir et se reprendre en main dès qu’un ou deux petits kilos se sont installés pour ne pas se retrouver submergé.

Lorsque l’on laisse 5 voire 10 kilos s’installer cela devient beaucoup plus compliqué et souvent très décourageant.

Ne pas fumer.

Vous empoisonnez votre corps à petit feu.

Ne pas boire !

De cette façon, entre l’alcool et les cacahuètes, vous éliminerez facilement entre 300 et 500 calories (voire même plus) et vous arriverez à table en ayant faim !

Je vous engage d’ailleurs à lire l’article de Philippe sur ce sujet:

L’APERO, L’ADDITION EST SALEE

Ce sera difficile quelques temps mais bientôt vous n’y penserez même plus !

Prendre le temps de s’occuper de soi :

être créatif, méditer, se recueillir etc., parce que le bien-être ça commence en soi et cela se travaille.

Trouver aussi des activités qui vous font plaisir comme la lecture, l’écriture, la mécanique etc. et plongez-vous dedans.

Pourquoi mener une vie saine et équilibrée ?

Pour bon nombre d’entre vous, faire de l’exercice est une réelle corvée et manger des cochonneries, un vrai bonheur.

Conclusion : si on veut se sentir bien, il faut éviter de faire du sport et manger des aliments qui nous procurent du plaisir.

De ce mode de vie, vous tirez un seul avantage : assouvir votre gourmandise en vous laissant aller à votre fainéantise.

Mais mettez le pour et le contre en équilibre et vous verrez que de mener une vie saine et équilibrée comporte de nombreux avantages !

Vous gagnerez en confiance : avoir un corps sain et en forme cela booste le morale et l’estime que l’on a de soi-même.

En effet, quand vous appréciez votre apparence extérieure alors vous vous sentez mieux, ce qui se répercute sur tous les autres domaines de votre vie (couple, travail, relations etc.).

Vous vivrez plus longtemps…

Et surtout, vous vivrez plus longtemps en bonne santé : vous éviterez en tous cas toutes ces maladies liées à une mauvaise hygiène de vie que sont le diabète, les maladies cardiovasculaires, la tension et l’obésité.

Vous serez une source d’inspiration pour vos enfants et votre famille.

Vous paraîtrez plus jeune et vous vous sentirez plus jeune !

Enfin vous vivrez sans douleurs.

Entraînez-vous (surtout des exercices de gainage alliés à des étirements) vous verrez que de nombreux « bobos » disparaîtront, notamment vos problèmes de dos.

Vous serez plus heureux : quand on est bien dans ses baskets, on sourit plus volontiers.

Vous réussirez à mieux gérer votre stress.

Les endorphines fabriquées lorsque vous faites de l’exercice ont un effet « relaxant » sur tout votre corps mais également sur votre esprit.

Vous dormirez mieux également.

Vous aurez plus d’énergie tout au long de la journée et une montée de marche ne vous fera plus peur.

Une belle peau et des cheveux brillants sont les premiers signes d’une bonne santé.

Réduisez les cochonneries et comme par miracle votre peau s’éclaircit et vos cheveux brillent.

Alors au lieu de focaliser sur ce que vous allez perdre, prenez plutôt le temps de voir tout ce que vous allez y gagner !

Comment se motiver afin de mener une vie saine et équilibrée ?

Dans la vie on sait ce qui est bien pour nous, mais il est beaucoup plus difficile de mettre ces choses en application sur le long terme.

Je vous propose ci-dessous, quelques astuces pour vous aider à maintenir le cap :

La première chose c’est de comprendre qu’il n’est JAMAIS TROP TARD.

En effet, peu importe où vous vous situez maintenant sur l’échelle de la santé, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre.

Opérer par petits changements :

veillez à manger des fruits à 10h et 16h et des légumes à chaque repas, buvez de l’eau, réduisez les quantités, apprenez à poser votre fourchette régulièrement etc.

Se fixer des objectifs réalistes :

mieux vaut se fixer 15 à 20 mn de gym tous les jours qu’1h, acheter un podomètre et augmentez vos nombres de pas journaliers (ou fixez-vous un nombre de pas à atteindre), prenez l’habitude d’aller marcher ¼ d’heure après le repas du soir etc.

Faites des activités qui vous plaisent/vous ressemblent et non pas le dernier truc à la mode.

Si vous avez la bougeotte faites de la zumba, du biking, de la course à pied et si vous êtes plutôt du style « nature et découverte » alors adoptez plutôt la marche, la randonnée ou le stretching.

Prenez l’habitude de prendre bien soin de vous :

demandez-vous 5, 10, 15 fois par jour ce que vous pouvez faire immédiatement pour prendre soin de vous et faites-le (prendre une douche froide, boire un verre d’eau, se faire un jus à l’extracteur, prendre les escaliers, faire un peu de sport etc.)

Commencez par faire 5 choses et tentez d’arriver à en faire 20 minimum chaque jour.

Dormez suffisamment.

Lorsqu’on a bien et assez dormi, la journée se déroule autrement.

Faites-en sorte que ce soit une priorité.

Lorsque vous mangez, créez un rituel :

veillez à ce que votre assiette et/ou votre table soit belle.

Un repas se savoure d’abord avec les yeux !

Apportez de la variété dans votre assiette ainsi que dans vos activités :

sortez de votre zone de confort et découvrez de nouvelles saveurs (remplacez par exemple les sauces par des épices) ou de nouvelles activités (faire une balade à vélo, jouer au basket, faire de la varappe ou de l’accrobranche…).

Misez sur la qualité et non pas la quantité.

Mieux vaut passer 20 mn à faire du sport de manière complètement investi, qu’un mélange gym/bavardage d’1h30.

Prenez l’habitude de vous impliquer dans ce que vous faites.

La balle est maintenant dans votre camps, allez-vous continuer à vous lever le matin fatigué de la veille, manger un petit déjeuner déséquilibré qui vous laissera sans énergie, rester inactif et encore accumuler du poids, passer des heures mal assis et à souffrir du mal de dos, trop manger et vous sentir lourd et ballonné avec le coup de barre qui va avec etc..

C’est vous qui voyez !

Ou alors vous pouvez décider de changer et de sauter du lit chaque matin en étant en pleine forme.

Vous mangerez un petit déjeuner équilibré et vous aurez la pêche toute la matinée, vous restez assis mais les exercices de renforcement musculaire et de gainage font que vous ne souffrez plus de votre dos.

vous sortez de table et vous vous sentez léger prêt à attaquer le travail de l’après-midi etc.

Je dois vous laisser, il faut que je m’occupe de ma vie, elle est riche et mérite d’être vécue.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Barbara RATKOFF

INSTA: FOREVERFIT50

Sans ta serviette tu ne pourras pas progresser


Ce titre peut sembler n’avoir ni queue ni tête, absurde ou complètement loufoque.

Si moi j’étais tombé dessus et que je n’avais pas cherché à aller plus loin, je me serais réellement posé des questions quant à l’expertise de l’auteur.

Sait-il vraiment de quoi il parle ?

En quoi la serviette aurait-elle quelque chose à voir avec la progression !

S’il avait été question de techniques d’entraînement, d’intensité, de nutrition…j’aurais compris !

Ou bien alors de compléments alimentaires, de récupération, de planification de l’entraînement… Là encore, j’aurais dit « oui » !

Mais quel rapport, alors, avec la serviette ?

Comment, le fait de ne pas avoir de serviette pourrait-il avoir une incidence sur la progression musculaire ?

De quoi parlons-nous exactement ?

Nous parlons précisément de venir à la salle sans sa serviette.

Il peut arriver évidemment d’oublier ses affaires, ça m’est bien arrivé évidemment quelques fois durant toutes ces années d’entraînement.

Non je parle de venir à la salle de sport comme on passe au supermarché acheter un pot de cornichons.

En fait, venir les mains dans les poches.

Je vois de plus en plus de jeunes pratiquants, particulièrement chez les garçons, venir à la salle sans serviette.

Les filles doivent avoir un sens plus prononcé de la rigueur et de l’investissement ou peut-être tout simplement le sens de l’ordre.

A moins que ce ne soit que par nécessité d’avoir un ensemble coordonné tenue et serviette assorties…

Cette attitude, lorsqu’elle est récurrente bien sûr, dénote un manque de considération évident pour la discipline.

La discipline d’un point de vue général mais également « notre » discipline, la culture physique, le culturisme, la musculation… le fitness, c’est comme vous voulez.

Accessoirement, c’est aussi un manque de considération pour les pratiquants qui se succéderont sur les machines et les bancs.

La serviette est également un signe, un drapeau qui marque le territoire et qui vous prévient que l’emplacement est déjà pris.

Mais au-delà de tout ça, comprenez bien qu’il est question de symbolisme et les symboles ont une puissance considérable.

La serviette est un outil qui rentre dans la panoplie de celui ou de celle qui s’entraine en salle.

À l’instar de l’artisan qui se rendrait sur son chantier sans son matériel.

Ne dit-on pas :

«Un mauvais ouvrier a toujours de mauvais outils »…ou pas d’outils du tout parfois. 

Est-ce vraiment sérieux ?

Accorderiez-vous du crédit à cet homme qui viendrait travailler sans ses outils ?

Et bien pour ma part, je n’en accorde pas plus à celui qui vient s’entraîner sans serviette.

J’insiste sur un point: je parle de celui qui ne vient jamais avec sa serviette et non pas de celui qui l’oubli rarement.

Et dans la grande majorité des cas ce que je vois me donne raison.

Je dis dans la grande majorité des cas pour ne pas dire systématiquement; je laisse toujours la place à l’exception…

Il n’est pas rare non plus qu’avec la serviette soient oubliés parfois même l’ensemble des affaires de sport.

Certains pratiquent habillés comme ils étaient habillés à la ville.

En général le téléphone, lui, n’a pas été oublié.

Le degré d’investissement et par conséquent l’évolution des résultats, va de pair avec cet oubli symbolique mais au combien révélateur.

Pas de serviette, pas d’attention, pas d’anticipation, pas de projection, pas de visualisation, pas de motivation, pas de progression.

Ce raccourci peut vous sembler simpliste, il n’est certes pas le sujet d’études scientifiques.

Cette analyse n’est que celle d’un homme de terrain qui fréquente les salles de Musculation depuis bientôt 40 ans.

Même si aucune étude scientifique vient corroborer mes propos, d’ailleurs je me demande l’intérêt d’une telle étude, je vous garantis que mon observation est juste.

Ces pratiquants ne vont pas bien loin et n’iront certainement pas très loin.

Remarquez-le à votre tour, détectez-le ou les « Sans serviette », vous verrez la dispersion, l’inattention, le manque évident d’application.

S’ils ne sont pas en train de discuter entre eux (le sans serviette pratique souvent avec ses congénères) ou avec d’autres ne faisant pas partie de leur groupe, ils seront collés à leur téléphone.

Une fois de plus, chacun fait bien ce qu’il veut, je ne fais que constater.

Loin de moi tout désir de moraliser cet épiphénomène ou de stigmatiser cette « caste ».

Néanmoins il y a bien une loi universelle qui stipule que l’on reçoit ce que l’on sème, que l’on récolte toujours les fruits de son investissement.

Lorsque l’on pratique avec désir, investissement et méthode, on reçoit toujours au prorata de ce que l’on a donné.

Tu donnes peu, tu reçois peu…

Vous avez certainement là, les « sans serviette », une piste à exploiter si progresser éveille en vous un soupçon de désir.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Qui écoutez-vous ?

« Le véritable problème de l’éducation est l’éducateur »

JIDDU KRISHNAMURTI

Mes articles sont toujours le fruit de mon expérimentation, l’inné et l’acquis.

Je ne parle jamais de ce que je ne connais pas.

Je ne suis évidemment pas toujours un expert mais j’épluche et je décortique chacun de mes sujets pour en partager l’essence la plus juste.

Ce qui me semble le plus juste en mon âme et conscience.

J’aborde des domaines physiques, bien sûr, mais également les choses métaphysiques.

Elles sont probablement les plus essentielles, elles sont celles qui déclenchent les actions et dirigent la matière.

Je ne donne pas un simple avis, sans conséquence véritable.

J’ai pleine conscience de l’incidence, bonne je l’espère, que peuvent avoir mes prises de position au travers de mes articles.

La responsabilité de la transmission oblige une honnêteté intellectuelle totale, pour les gens qui vous écoutent mais avant tout pour vous-même.

Il n’est pas question là d’un simple conseil sur la nouvelle peinture pour votre salle de bain ou le choix du pantalon ou de la chemise que vous porterez demain pour aller travailler.

Cela a certainement son importance mais elle n’est pas fondamentale.

Donc qui écoutez-vous ?

Qui écoutez-vous vraiment ?

Cette écoute qui à de l’importance et qui impactera votre existence.

Est ce que vous écoutez cette personne qui a fait ses preuves, reconnue de tous ou du plus grand nombre comme étant un spécialiste, un expert en la matière ?

Celui qui n’a d’autres intensions que la transmission du savoir, le partage de l’expérience.

Ecoutez-vous celui ou celle qui maîtrise son sujet sous tous les aspects, techniques, intellectuels, pratiques parfois même spirituels ?

Est-ce celle-ci ou celui-ci que vous écoutez ?

Peut-être écoutez-vous ces théoriciens qui n’ont véritablement jamais rien fait, mise à part ouvrir des livres ou surfer sur Internet ?

Ils ne détiennent en fait qu’une partie de la recette, attention à ce qu’ils vous transmettent !

Vous pouvez évidemment écouter qui vous voulez.

Ou alors est-ce vos parents que vous écoutez même lorsqu’il est question de domaines qui leurs sont totalement étrangers ?

C’est parce que ce sont vos parents, que vous devez les écouter ?

Et donc est-ce par principe, par politesse ou je ne sais par quels mysticismes ?

Nous restons parfois d’éternels enfants accrochés à la parole parentale divine, la parole qui fait foi.

Alors serait-ce votre copine ou votre copain que vous écoutez ?

Celle ou celui qui n’a aucune compétence en la matière.

Ou bien alors, la parole de votre conjoint avec qui les rapports personnels sont plutôt tendus et le parti pris ainsi que l’égo sont au centre du sujet, loin de toute impartialité.

Qui écoutez-vous pour apprendre à cuisiner ?

Ce grand chef étoilé ou votre voisin qui n’a jamais su faire cuire un œuf au plat.

Posez-vous la question, elle est essentielle: qui vous informe ?

Et d’où viennent les informations?

Lorsque vous êtes face à un « conseilleur » plein d’emphase et de grands mots, qui vous explique telle ou telle technique, telle ou telle recette, comme étant le savoir absolu.

Il vous explique en sommes, comment vous devez faire.

Je vous conseille vivement, dans ces circonstances, de lui poser cette simple question :

Pourquoi ?

Mais pourquoi dois-je faire ainsi ?

Pourquoi cela fonctionne de cette façon ?

Ecoutez ensuite, avec attention, la réponse qui vous sera faite.

Analysez-la.

Utilisez votre libre arbitre, vos déductions, votre intelligence et si la réponse vous semble logique, plausible, alors, poussez l’écoute encore plus loin.

Vous avez peut-être devant vous la bonne personne, celle que vous devez écouter.

De préférence, écoutez et suivez les gens qui ont mis ou qui mettent en application ce qu’ils vous disent de faire ou de ne pas faire d’ailleurs.

Prenez exemple sur des personnes qui ont vécu ce que vous voulez vivre.

Elles vous feront gagner un temps précieux.

C’est ainsi que l’on construit une partie importante de sa propre expérience.

Copier est une technique d’apprentissage exceptionnelle, particulièrement lorsque la copie est irréprochable.

Michel Petrucciani on the concert stage in February 1993.

Je me souviens d’une interview de Michel Petrucciani, merveilleux pianiste de jazz, où le journaliste disait de lui qu’il était un maître parmi les maîtres.

Michel Petrucciani lui rétorqua qu’il ne faisait finalement que plagier.

Il disait avoir essayé de copier -« essayé », insistait-il – un autre grand pianiste de jazz, Oscar Peterson, qu’il considérait comme étant le plus grand maître du genre.

Celui-ci rajoutait, avec une grande humilité, que malgré toutes ses années d’apprentissage il lui restait encore de nombreuses zones difficiles à appréhender et à reproduire.

Il persistait encore et encore… c’est aussi cette persistance qui fît de lui un grand maître

Il fallait donc comprendre que c’est lorsque l’on copie le bon exemple que l’on devient-soi même l’exemple.

Michel Petrucciani avait certainement écouté la bonne personne.

Bon nombre d’entre nous veulent absolument vivre tout par eux-mêmes.

Sans écouter l’expérimenté, ni mettre en application ses recommandations.

Cela trahirait-il une certaine naïveté, un soupçon d’immaturité, parfois même de l’égo mal placé ?

Encore cet ignoble égocentrisme…

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

 

Si tu veux des gros bras fais les jambes

La culture physique est une discipline sportive qui, lorsqu’elle est pratiquée dans les règles, demande de bonnes connaissances en anatomie, en physiologie, en biomécanique.

Elle demande aussi d’être investi consciemment, de créer un fort lien entre l’esprit et le corps physique.

La culture physique associée à une alimentation juste et contrôlée, au cardio training, à un système de pensées volontaires, positif, ordonné, impliqué et motivé par le désir, est un style de vie.

Une philosophie se rapprochant fortement de l’hygiénisme.

Cette discipline est donc à envisager de façon holistique, dans son ensemble, avec ses satellites et ses planètes.

Comme un système solaire qui n’existe et ne vit que par l’ordre, l’harmonie et les mouvements précis.

Façonner son corps à l’image de ses désirs, obtenir une super condition physique et surtout dans la pérennité, est véritablement le programme d’une vie.

Cela s’obtient en étant dans l’attention, dans l’équilibre avec maîtrise et parfois même expertise.

L’équilibre est une donnée fondamentale lorsque l’on pratique bien sûr la culture physique dans les règles de l’art.

Il est question de l’équilibre du corps et de l’esprit, l’équilibre des antagonistes, l’équilibre dans la répartition des masses musculaires mais également dans les faisceaux d’un même muscle.

C’est aussi un savant dosage entre le volume général, la ligne purement esthétique et la définition musculaire.

Mais c’est aussi l’équilibre des qualités physiques, un compromis entre la force, la souplesse, la vitesse, la résistance, l’endurance, la coordination.

Aux qualités physiques, je rajouterais l’équilibre des qualités morales, un mélange homogène d’application, d’implication, de rigueur, de persévérance, d’humilité et de patience.

Dans ces accords, s’il manque une note, la mélodie sonne faux.

S’il en manque 2, 3, 4… alors il n’y a plus de mélodie, tout juste un tapage dissonant.

Comprenez bien que, pour être complet, pour exploiter de façon optimum son potentiel, il ne faut rien négliger.

Il ne faut pas omettre une ou des pièces du puzzle.

Sinon tout ça n’a plus de sens…

Vous me prendrez peut-être pour un réactionnaire, mais il y a une véritable tendance actuelle au désordre, à l’approximatif, sous le couvert, paraît-il, de la créativité, du « freestyle ».

Finalement c’est être non créatif en prétextant créativité, c’est être inexpérimenté en faisant croire que l’on est un expert.

Pour reprendre directement le sujet de cet article, si vous ne faites pas ou très peu les cuisses, il y aura de toute évidence un manquement considérable dans votre harmonie physique.

Mais pas seulement, le travail des cuisses fait appel à toutes vos ressources.

Un entraînement « hardcore » du bas du corps mobilisera toute votre énergie musculaire, cardio vasculaire et mentale.

À chaque fois que vous vous êtes entraînés très dur les cuisses, vous avez appris quelque chose, vous vous êtes élevés encore un peu plus.

Vous avez franchi une étape « de montagne » dans l’adversité, tout votre être à été mis à l’épreuve.

Mais vous avez été également et surtout dans l’apprentissage et c’est ce qui compte vraiment.

À côté de ça, l’entraînement des bras sera presque une descente en roue libre, une balade de santé.

Vous aurez ainsi toutes les capacités, toute l’énergie pour développer vos bras.

Qui peut le plus peut le moins.

Je vous certifie que lorsque que vous aurez les capacités de mobilisation pour mener un véritable entraînement des cuisses et particulièrement dans la durée, alors vous aurez nécessairement les capacités pour développer vos bras de façon optimum.

Vous l’aurez ainsi compris, il n’est pas question ici d’un entraînement sporadique, celui dont vous vous souvenez… parce que vous l’avez fait une fois, mais bien d’entraînements durs et répétés.

Alors travaillez dur vos cuisses pour la progression et l’équilibre général, dur mais dans les règles de bonnes pratiques que je décris encore et encore dans mes articles.

Vous verrez, c’est stupéfiant!

Engagez-vous dans ce processus d’entraînement très intensif et répété pour le bas de votre corps et vous verrez une transformation générale de l’ensemble de vos capacités physiques mais également de l’ensemble des autres groupes musculaires.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Dès que votre entraînement devient dur vous vous enfuyez

C’est quoi un entraînement dur ?

C’est une notion très subjective, ce qui est dur pour certains est une balade de santé pour d’autres.

Tout est relatif, comme je me plais à le dire et à l’écrire souvent dans mes articles.

Chacun émet des avis totalement différents, voit des choses différentes, sur des faits vécus simultanément, au même endroit et dans des conditions parfois même identiques.

Les perceptions diffèrent et nos limites ne se situent pas au même niveau.

Notre capacité à supporter la douleur et simplement l’idée que nous nous en faisons n’est jamais la même.

Elle est en perpétuel mouvement.

Elle est une apprentie de l’évolution de notre expérience.

Nous supportons parfois l’insupportable et d’autres fois nous nous écroulons au moindre obstacle.

C’est aussi une question de conditionnement.

Nous pourrions donc qualifier l’entraînement dur comme un entraînement vous poussant hors de vos limites physiques et mentales.

Un entraînement vous poussant même bien au-delà de vos limites et de votre zone rouge.

Ce type d’effort physique, répété, pour lequel vous vous demandez si vous n’allez pas succomber.

Vraiment succomber!

Particulièrement pour les groupes musculaires qui demandent des capacités physiques et cardio-vasculaires importantes.

Comme les cuisses par exemple.

Mais chaque groupe musculaire peut être le terrain d’une tension extrême et d’un investissement physique et psychologique maximum.

Ainsi donc, lorsque l’entraînement est poussé, nous perdons une part de notre lucidité.

Cette part qui nous fait faire parfois n’importe quoi.

Nous perdons le précieux contrôle:

La peur de ne pas y arriver, la peur d’échouer, la peur de ne pas être à la hauteur, le manque d’oxygénation, la douleur dans les muscles, dans tout le corps, nous entraînent vers la fuite.

Dès que l’entraînement devient difficile tout part à vau-l’eau.

Les bonnes résolutions de début de série s’étiolent comme peau de chagrin.

Les pratiquants développent alors une inventivité, une imagination qui défient l’entendement pour s’extraire de la douleur.

Non en fait, pour résumer, ils font n’importe quoi.

Toutes les règles de bonne exécution, les paramètres d’intensité, sont bafoués, oubliés.

Bon de toute façon, dans la majorité des cas, ils ne les avaient pas intégrés…

Au moment précis où il faudrait redoubler de vigilance parce que c’est dans cette zone d’intensité que l’on progresse vraiment, et bien, c’est la fuite !

Nous allons scrupuleusement disséquer ce qui se passe.

Quelles sont les mécanismes de protection que nous mettons en place instinctivement et volontairement, pour échapper à l’exécution parfaite et contrôlée, quand nous sommes submergés par les émotions ?

1)Nous réduisons l’amplitude du mouvement.

2)Nous nous servons de l’inertie en laissant tomber la charge, en ne la retenant plus, en verrouillant les articulations.

3)Nous ne respectons plus aucun rythme, aucun tempo d’exécution.

4)Nous modifions notre positionnement par compensation ou surcompensation.

5)Nous faisons participer le plus de muscles périphériques, du groupe musculaire que nous sommes en train de travailler pour faciliter l’exécution.

6)Nous nous faisons aider outrageusement par un partenaire qui fait office lui-même de « muscles parasites. »

Remarquez que dans chacune de ces attitudes, c’est de l’intensité qui disparaît.

Pour finir, il ne reste plus rien, plus d’intensité, l’exercice devient une parodie de mouvement, quasi systématiquement au bénéfice du poids.

Toujours cette fichue charge qui satisfait tant votre ego mais qui vous dessert avec une force que vous n’imaginez même pas.

Si vous avez compris ce que je vous explique et surtout si vous êtes en accord avec cela, filmez-vous et regardez-vous.

Analysez la façon dont vous exécutez l’exercice et particulièrement lorsque vous êtes en perdition.

Regardez vos gestes, regardez la façon dont vous vous déformez et toutes les règles de bonne exécution que vous ne maîtrisez plus.

Vous quittez le navire, pour faire une métaphore avec la navigation.

Pour certains, vous ne saviez même pas naviguer par temps calme, alors, imaginez le désordre, le manque de maîtrise totale par gros temps.

Vous sombrez…

C’est toujours très difficile de se regarder et de faire preuve d’objectivité.

Mais pourtant, honorez-vous d’une autocritique qui sera une véritable révolution pour vous, à la fois d’un point de vue physique, c’est inéluctable, mais aussi mentalement et spirituellement.

Vous pouvez évidemment ne pas être d’accord avec mes principes, j’aime le débat.

Mais dites-moi en quoi toute cette gesticulation désordonnée est un avantage pour progresser ?

En quoi l’intensité devient croissante lorsque l’on ne maîtrise plus rien ?

En rien bien sûr.

On est alors dans un schéma contraire: stagnation et parfois même involution.

J’expliquais l’exécution des tractions à la barre fixe lors d’un post publié récemment.

Je mettais en avant l’amplitude du mouvement et la phase concentrique qui obligent à rapprocher les omoplates, à tirer les deltoïdes en arrière et à rapprocher la cage thoracique de la barre fixe.

Parmi les commentaires, j’en ai eu quelques-uns venant de pratiquants qui n’étaient apparemment pas du tout d’accord avec moi.

Cependant, ils n’avançaient pas une once de contre argumentation constructive.

Ils m’opposaient uniquement des arguments aberrants du genre:

– Il faut travailler lourd, le poids renforce les tendons…

C’est évidemment tout le contraire, c’est le poids qui fragilise les tendons et la mauvaise exécution qui va avec.

Les deux sont intimement liés, trop lourd est égal à « fuite ».

– Avant de travailler à pleine amplitude, il faut s’habituer à l’exercice en faisant des mouvements réduits…

Non surtout pas! Il vaut mieux s’appliquer à optimiser chaque mouvement même si vous n’en faites que deux ou trois plutôt que d’en faire sept ou huit mal exécutés.

C’est un état d’esprit.

Certains préfèrent en faire beaucoup et mal, plutôt que d’en faire peu et bien.

– Travailler au poids de corps sans se lester, c’est de la rigolade, les entraînements que je préconise n’auraient aucune intensité, ce serait tout juste de l’échauffement…

C’est évidemment tout le contraire, mes principes d’entraînement ne sont basés que sur les paramètres d’intensité, développés dans mon e-book que vous pouvez télécharger ci dessous:

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Un nombre incalculable de fois j’ai encadré des individus sceptiques qui ont reconnu finalement à quel point les sessions étaient terriblement intensives et qui par la suite ont adopté ce système d’entraînement.

– Lorsque l’on s’entraîne « freestyle », on fait un peu ce qu’on veut et l’amplitude n’a aucune importance, c’est le poids qui compte !

Concernant certaines disciplines, « freestyle », je vois à peu près ce que cela veut dire, mais concernant la culture physique, je me pose des questions.

Ça va peut-être vouloir dire faire n’importe quoi ?

Se servir de l’amplitude maximum d’un mouvement lorsque rien de pathologique vous empêche de le faire et optimiser les deux phases de contraction dans le respect de la kinésiologie, semblent d’une logique implacable.

Dans ces conditions, se lester devient infiniment plus difficile, impossible pour beaucoup d’entre nous.

Je peux comprendre alors la frustration des égocentriques adorateurs du poids et d’eux-mêmes, surtout d’eux-mêmes.

Ils ne supportent pas l’idée de devoir délester, de devoir baisser considérablement les charges ou même de les supprimer complètement au bénéfice de l’impeccabilité de l’exécution du mouvement.

Une part importante de leur personnalité se dissout alors.

Durant toutes ces années, j’ai croisé le fer avec des pratiquants qui avaient comme seule religion le poids, sous les prétextes fallacieux de l’intensité, de la force, de la puissance et de l’entraînement dur.

La plupart du temps il n’en était rien.

Les barbares de la fonte s’échappaient en se contorsionnant, en réduisant l’amplitude, en verrouillant leurs articulations etc. etc. …

Ils fuyaient comme des suricates affolés.

Vous auriez tout à gagner à ne plus vous enfuir dès que les séries deviennent dures.

C’est un réel apprentissage de maintenir un contrôle parfait des paramètres d’intensité lorsque l’on est dans l’adversité.

J’ai coutume de dire qu’il est difficile de raisonner quand nous avons le doigt coincé dans une porte.

Mais lorsqu’on y arrive, lorsque l’on ne tente plus de s’échapper, alors, s’ouvre à nous d’infinies possibilités.

L’apprentissage peut enfin commencer.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Perdre du poids n’est pas la finalité

Tout d’abord, perdre vraiment du poids, n’est pas le perdre un jour, c’est le perdre toujours.

Vous en conviendrez, à chaque fois que vous vous engagez dans un régime, c’est avec l’espoir que le problème de surpoids soit résolu définitivement.

Il y a peu de plaisir à devoir encore, encore et encore recommencer les mêmes procédures …

Les mêmes difficultés, les mêmes frustrations…

Pourquoi est-ce si difficile?

Pourquoi avons-nous autant de difficulté à maintenir la perte de poids?

Peut-être que derrière nos objectifs se cachent très souvent d’autres intentions.

Nous manifestons la volonté et même le désir ardent de vouloir, plus que tout, quelque chose et parfois même quelqu’un.

Nous voulons de l’argent, gagner 10 000 € par mois, remporter le super loto et peut-être même toucher un formidable héritage d’un oncle d’Amérique.

Je veux ce corps athlétique, sec, musclé et fort avec les mêmes proportions, la même esthétique.

Je voudrais être aussi performant que ce gars, et moi je voudrais la «shape» de cette fille, elle a des fesses incroyables !

Cette voiture de sport de plus de 300 000 € devient un véritable rêve.

Cette superbe montre, dont il existe quelques modèles dans le monde, est devenue une formidable source de motivation.

Nous voulons ressembler à cette icône du fitness, à ce chanteur ou à cet acteur.

Ce désir devient parfois obsessionnel au point où certaines et certains finissent par se transformer en leur modèle.

Ce mimétisme devient même troublant: corps, visage et même les traits de caractère deviennent similaires.

Nous voulons cette femme ou cet homme et nous sommes prêts à faire n’importe quoi pour l’obtenir.

Mais que voulons-nous vraiment ?

Qu’est-ce qui se cache derrière ces attitudes quelques fois obsessionnelles ?

Finalement le but avoué ne serait-il pas uniquement l’arbre qui cache la forêt ?

La perte de poids ne serait-elle pas le prétexte, l’outil pour accéder à autre chose ?

Ce ne serait donc pas la finalité et dans ces conditions, nous pourrions donc mieux comprendre pourquoi, dans la majorité des cas, la démarche de perte de poids est un échec et particulièrement dans sa pérennité.

Le problème n’est pas résolu, il ne peut d’ailleurs pas l’être puisqu’il n’est pas la cause véritable.

Perdre du poids pour perdre du poids n’a aucun sens.

Comprenez-vous ?

Quelle est la raison ou les raisons qui ont déclenché cette envie de perdre du poids ?

Oui bien sûr, les raisons peuvent être médicales et de fait, impératives.

Mais surtout, est-ce que cette perte de poids réglera le ou les problèmes réels?

Je parle des sous-jacents, des inavouables, ceux que l’on ne s’avoue même pas à soi-même…

Ces tristes émules égoïques, ces manifestations d’un ego meurtri, nos sentiments de souffrance, qui ont généré chez nous cette hausse du poids exponentielle.

Comme la majorité de nos traumatismes, les graines perfides prennent racine dans notre enfance et commencent à développer leurs fruits empoisonnés quasiment toujours pendant l’adolescence.

Ces fruits aigres, amères et non comestibles qui ont déclenché à chaque fois la procédure de perte de poids.

Ce mal être persistant initiateur de tant de désordres physiques.

En aparté, parents que nous sommes, nous devrions à ce sujet et très objectivement prendre notre part importante de responsabilité dans le processus qui a conduit nos enfants à s’alourdir de la sorte.

Les parents, parfois inconscients du mal qu’ils peuvent causer, et qui nourrissent de leur bénédiction le terreau où la graine frelatée grandit.

Ceci est un autre sujet, que je prendrai plaisir à traiter lors d’un prochain article.

Ne serait-il donc pas plus judicieux de traiter d’abord la cause, plutôt que de tenter inlassablement de se mettre au régime?

Pourquoi voulons-nous perdre du poids ?

Tout d’abord parce qu’on en a pris et beaucoup trop pris, c’est évident !

Il y va quelque fois de notre salut, de notre intégrité physique mais fort souvent les raisons sont toutes autres, elles sont liées aux déclencheurs enfouis dans les méandres de nos relations passées, entre autre avec nos parents, dont je parle ci-dessus.

Mais pas uniquement, il y a aussi nos relations d’école, les copains, les copines, nos professeurs, les institutions, toute notre expérience passée…

Les déclencheurs sont nombreux: L’humiliation, l’oppression, le manque d’amour, le manque d’attention, le manque de compréhension et de considération, les déceptions multiples, le manque d’estime de soi, les frustrations, la culpabilité, le besoin d’être accepté, d’être conforme au groupe…

La liste est longue et non exhaustive.

Tous ces fardeaux, ces enclumes, ces croix que l’on traîne de sa prime enfance et la plupart du temps jusqu’à sa mort, fabriquent la personne addictive à l’alimentation outrancière que nous sommes aujourd’hui.

Là est la racine de la prise de poids et de l’incapacité quasi générale à régler ce phénomène.

Vous pourrez suivre tous les régimes du monde, élaborés par les plus grands nutritionnistes, avec les aliments les meilleurs qui soient, in fine, cela n’aura pas plus d’efficacité qu’un pansement sur une jambe de bois.

Parlez-vous à vous même, comprenez et identifiez ce qui se cache derrière ce dérèglement et traitez la cause.

Vous l’avez compris, c’est à vous maintenant de prendre les rênes, d’endosser pleinement vos responsabilités.

Identifiez le ou les déclencheurs, en vous faisant aider au besoin par la lecture, l’éveil à la spiritualité, par une personne de confiance, un thérapeute…cherchez et vous trouverez la voie, frappez à la bonne porte et l’on vous ouvrira.

Parce que de comprendre la cause, nous permet en fait d’agir concrètement.

Toucher du doigt la réalité, mettre des mots sur l’origine de notre mal être, est déjà un pas de géant vers la guérison.

Comprenez qu’il n’est pas ici question de trouver un coupable, de blâmer encore quelqu’un ou quelque chose pour nos problèmes.

Bien au contraire, il est question de comprendre, de se responsabiliser et d’enfin prendre les choses, sa vie et son poids en main.
Et vous verrez qu’enfin..

…comme par enchantement, vous perdrez votre poids mais surtout vous ne le reprendrez pas.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Occupez-vous l’esprit pour réussir votre régime

L’alimentation est omniprésente.

On pourrait même dire qu’elle remplit notre existence.

Nous ne parlons que de nourriture toute la journée.

Nous la voyons partout, en vidéo, à la télévision, sur des panneaux d’affichage monumentaux, sur des maillots de sportif…

Les mêmes questions plusieurs fois par jour nous taraudent:

Qu’est-ce que nous allons bien pouvoir manger en entrée, en plat de résistance, en dessert ?

Dans quel restaurant allons-nous bien pouvoir diner ce week-end?

C’est un véritable casse-tête!

Nous remplissons nos caddies parfois d’aliments essentiels mais surtout d’une nourriture superflue, industrielle et ultra calorique.

Mais bon, moi je suis un bon vivant, je sais ce que c’est que de bien manger et de bien boire !

A ce sujet, je vous engage à lire un autre de mes articles :

La dictature des bons vivants

Et puis curieusement s’actionne la ritournelle incessante et schizophrénique de la culpabilité.

« Il faut que je me mette au régime pour la énième fois ! »

« Je n’en peux plus, j’ai tellement grossi, j’en suis malade, physiquement et psychologiquement, je ne peux plus me supporter. »

« Je ne peux plus m’habiller, je ne veux plus me mettre en maillot, je ne veux plus me dévêtir devant mon mari / ma femme, je n’ose même plus sortir… »

Mais enfin, pourquoi manger autant et si mal et finir par se le reprocher ?

Nous pouvons comprendre cette attitude kafkaïenne.

Notre pauvre esprit, notre faible esprit est tiraillé entre la volonté de bien s’alimenter et la gourmandise… cette insatiable gourmandise suscitée par la publicité omniprésente et les occasions pléthore de « Beuveries ».

Nous sommes totalement submergés par la communication autour de l’alimentation.

Les ingénieurs agroalimentaires aidés par les ténors du marketing ont pour mission de nous remplir comme des outres et que ça déborde de tous les côtés.

Je me demande s’ils n’auraient pas des accointances avec les laboratoires pharmaceutiques qui prendraient le relais dès que se développeraient toutes ces pathologies morbides liées à la mal bouffe…

Bon, j’ai peut-être un peu trop d’imagination…

Quoi qu’il en soit, la bataille est perdue d’avance, nous nous battons avec des lance-pierres face à des puissances pourvues d’armes nucléaires.

Le combat est âpre, il faudra nettoyer votre esprit pour qu’il devienne fort et qu’il se transforme alors en un précieux allié.

Vous vous mettrez donc au régime, à la diète, à l’équilibre alimentaire, au rééquilibrage etc. etc. etc…

Peu importe, tous ces mots pour dire finalement la même chose.

Le nom de l’outil diffère mais la perspective est la même, vous avez du poids à perdre.

Et je vous l’assure, nous allons devoir en perdre des tonnes, des tonnes et des tonnes de cette graisse au prorata de la surproduction et par conséquent de la surconsommation programmée.

Il vous faudra redoubler de vigilance, de libre arbitre, de méthode, d’abnégation, d’une volonté à toute épreuve pour déjouer les pièges hostiles de l’ennemi.

L’industriel qui vous veut du bien, motivé par les puissants lobbies.

Vous allez donc devoir nourrir votre esprit d’autres choses que de publicités lobotomisantes et de pensées collectives qui iront toujours dans le sens de la consommation et du profit.

Pas le vôtre…

Plus vous aurez l’esprit occupé de saines pensées et de belles idées et plus le contrôle de votre alimentation vous semblera aisé.

Je vais donc vous donner quelques conseils qui fonctionnent à cent pour cent.

1) Lisez une littérature…

qui vous passionne, qui vous remplit l’esprit d’images et d’émotions.

2) Faites des travaux de bricolage ou du jardinage…

Ce sont des activités qui monopolisent votre corps et votre esprit.

3) Ayez une activité artistique, manuelle et corporelle…

comme la peinture, la sculpture, la musique ou la danse.

4) Faites du sport bien sûr…

Pratiquez une activité physique qui vous plaise, avec laquelle vous vous sentez bien. Une activité sportive motivante.

5) Promenez-vous le plus possible dans un cadre naturel…

en campagne, dans un bois ou une forêt de préférence. C’est régénérant et fondamental pour se sentir connecté et proche de l’essentiel.

6) Engagez-vous dans un projet caritatif…

C’est valorisant de donner de son temps et / ou de son argent pour celles et ceux qui en ont besoin. Très important pour l’estime de soi-même.

7) Regardez le moins possible la télévision…

Elle est particulièrement anxiogène et distille trop de violence, de publicités alimentaires toxiques, trop d’informations erronées. Il en est de même pour la radio.

8) Stimulez-vos méninges.

Ecoutez des podcasts sur des sujets passionnants ou alors des débats intéressants. Visionnez des vidéos motivantes et qui vous poussent à l’action. Ouvrez votre esprit : l’heure est à l’écoute, au questionnement et à la remise en question. Vous en sortirez grandis.

9) Cultivez la paix et l’amour pour vous-même et pour les autres.

Méditez, visualisez, priez plus souvent. Ecoutez votre esprit.

10) Devenez des consommateurs avertis : comprenez ce que vous mangez.

Pour agir et changer, il faut comprendre ce que l’on fait. Lisez, documentez-vous, instruisez-vous sur l’étiquetage et la nutrition.

11) Évitez de juger, de comparer d’être médisant…

C’est un état de souffrance qui facilite la consommation d’aliments toxiques.

Plus vos pensées seront claires et limpides, plus vôtre esprit sera positif et occupé à des tâches valorisantes, et moins vous laisserez la place à l’addiction alimentaire et particulièrement aux aliments gras et sucrés car
derrière la surconsommation se cache un état de souffrance.

Essayons de régler la cause ou en tous cas, pratiquons le pivotement pour passer d’un état de mal-être à un état de bien-être.

Ainsi, beaucoup de vos problèmes se régleront et particulièrement cet insupportable et préjudiciable addiction à la mal bouffe.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Le morphotype est-il responsable de la progression physique ?

Le morphotype est lié à la structure osseuse.

Il détermine la forme du squelette.

Ne nous méprenons pas, les masses musculaires et graisseuses le recouvrant ne le modifient en rien.

Celles-ci sont modulables à souhait et ce sont elles qui donnent l’apparence, la forme mais pas le fond.

Initialement, trois types ont été scientifiquement déterminés :

  • Endomorphe
  • Mésomorphe 
  • Ectomorphe

Puis les spécialistes les ont déclinés en types intermédiaires, ou en sous-groupes.

Ils les ont mélangés les uns aux autres, et ont ainsi crée des types du genre : Ecto/Endomorphe, Endo/Mésomorphe, Meso/Ectomorphe.

Et ensuite ces mêmes sous-groupes ont également été scindés en plusieurs niveaux.

Des formes ont également été attribuées aux morphotypes :

  • Triangle (A) : la taille est plus large que les épaules et la graisse a tendance à s’accumuler au milieu du corps.
  • Triangle inversé (V) : symbolisant les mésomorphes, caractérisée par un thorax et des épaules larges, pour des hanches fines.
  • Ovale (O) : l‘excès de graisse se retrouvant sur le haut du corps.
  • Losange : proche du rectangle, les épaules un peu plus larges.

Les relations de chaque morphotype avec la physiologie, le métabolisme, l’adiposité, la prise de masse musculaire, les performances physiques et / ou sportives seraient clairement établies.

Les experts vous expliquent ce que vous pourrez faire, jusqu’où vous pourrez aller.

Ils vous expliquent ce que vous pouvez espérer, ce à quoi vous avez accès, les rêves que vous pouvez avoir ou pas.

Sachez une chose importante, le concept de morphotypes ou somatotypes ne vient pas de la biologie, de l’anthropologie ou des sciences du sport.

Ce concept vient bel et bien d’une étude de psychologie qui a été engagée dans les années 1940.

C’est le Docteur Sheldon qui mena cette étude, le but étant de prouver l’existence d’un lien entre les traits physiques et traits psychologiques des individus.

La théorie des somatotypes étant de prédire le tempérament et le comportement d’une personne selon son physique.

Cette théorie, non éthique, morte dans l’œuf et qui n’a d’ailleurs jamais été validée par la communauté scientifique, a donc suscité l’intérêt des chercheurs dans un tout autre domaine :

Les sciences des sports.

Une fois de plus, nous ne devons pas, nous ne pouvons pas nous retrancher derrière tel ou tel type morphologique désavantageux qui nous empêcherait de développer telles ou telles capacités physiques.

Cela voudrait dire que les jeux sont faits d’avance.

Pas de possibilité de devenir celui qu’on a envie de devenir, c’est donc Irrémédiablement foutu !

J’ai une excellente nouvelle à partager avec vous !

J’ai vu plusieurs fois au cours de ma carrière des personnes de type ectomorphe, censées avoir de grandes difficultés à prendre du format, devenir très volumineuses.

Je parle là de masse musculaire principalement.

J’ai vu également des endomorphes devenir définis et ayant cultivés une forme en V alors que tout s’y opposait.

Certains d’entre eux ont été mes élèves.

Ce sont des personnes, qui à la base, étaient condamnées à suivre un chemin tout tracé, sans possibilité d’y échapper, sans aucun espoir de faire autrement.

Des individus programmés, formatés, sans espoir de changement.

Que s’est-il passé ?

De l’avis de la science et de la pensée collective, c’est quasiment impossible.

Mais alors, quels est donc le secret ? 

Avant tout, dissociez bien le morphotype des masses musculaires et graisseuse, je le répète, la morphologie est la structure, l’ossature.

Si je voulais faire une analogie, je prendrais pour exemple le sculpteur qui se sert d’une armature métallique pour créer ses statues de cire ou d’argile.

Celui-ci met ça et là des monceaux de matières avec lesquelles il sculpte et recouvre le squelette métallique initial en faisant prendre à sa création une forme qui n’a plus rien à voir avec la forme de départ.

Envisagez donc la culture physique sous cet angle, à la manière d’un sculpteur.

Votre ceinture scapulaire (vos épaules) est plutôt étroite, rajoutez des deltoïdes externes, augmentez votre masse pectorale au niveau des faisceaux claviculaires, améliorez le volume de votre dos et vous deviendrez plus large.

Votre ceinture pelvienne (votre taille) est plutôt large, travaillez-la pour l’affiner, perdez de la masse grasse localement et vos proportions, votre esthétique sera modifiée.

Vous accentuerez le V de votre buste.

Si vous souhaitez accentuer encore plus votre forme en V, cumulez les deux.

Élargissez votre corps par le développement musculaire et simultanément perdez localement pour affiner.

Autre exemple, si vous augmentez le volume de vos quadriceps, votre taille donnera l’impression d’être plus fine.

Des cuisses plus volumineuses donnent l’impression d’une taille affinée.

Je parle évidemment du développement musculaire de vos cuisses pas d’amoncellement de tissus gras et de rétention d’eau.

Tout est affaire de répartition des masses, de proportions, de symétrie et d’un peu de bon sens.

En conclusion, votre type morphologique peut effectivement ne pas sembler être idéal mais cela ne vous empêchera en rien de progresser ou pas!!

Une fois de plus, c’est vous qui restez maître du navire.

C’est la décision que vous prendrez et le désir puissant qui l’accompagne, la puissante intention, qui déterminera ce que vous obtiendrez.

C’est pourquoi il est essentiel, lors de chaque séance d’entraînement et chaque exercice, que vous soyez impliqués dans ce que vous faites, que vous soyez totalement présents.

Prenez l’habitude de regarder vos muscles travailler, de les « encourager » à se transformer en ce que vous désirez.

Croyez-y et maintenez une détermination à toute épreuve.

Si vous le voulez vraiment, alors vous l’obtiendrez.

« Savoir, c’est pouvoir ! C’est l’action qui détermine si la connaissance est certaine.

La seule possession de l’homme, c’est sa connaissance »

SWAMI PRAJNANPAD

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

>