Cela fait partie des grandes questions existentielles des culturistes mais également des simples pratiquants réguliers.
Ne voyez vraiment aucune connotation péjorative ou légère lorsque je dis « simples pratiquants ».
Les « simples pratiquants », que j’aurais pu appeler :
ceux qui ne sont pas rentrés dans une forme addictive de la musculation ou qui ne se sont pas encore engagés dans le sacerdoce de la culture physique, et qui développent quelquefois une rigueur et une assiduité à l’exercice que beaucoup de bodybuilders confirmés pourraient leur envier.
Il y a comme ça tout un tas de questions qui alimentent l’univers de la musculation.
Doit-on s’entraîner lourd pour prendre de la masse musculaire ?
Doit-on s’entrainer en séries longues et plus léger pour sécher ?
Est-ce qu’il faut systématiquement faire des exercices de base pour progresser ?
L’entraînement aux charges libres est-il plus efficace que les machines ?
Etc. etc.…
D’ailleurs, je vous invite à parcourir mon blog, vous trouverez dans mes articles les réponses à toutes ces questions.
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La pléthore de ce genre de questions fondamentales nourrissent les esprits perplexes et parfois un peu tourmentés des adorateurs de l’entraînement sportif contre résistance.
La liste est donc longue et de plus, non exhaustive.
Le questionnement évolue avec l’époque et notre époque est « fast ».
Par « fast » n’entendez pas, heureuse et brillante comme fastueuse, mais bien, rapide, tout se décide en un clic.
Ne voyez pas ici une relation directe avec le titre, rapide ne veut pas dire court.
Une année doit suffire, comme les relations personnelles, comme l’obsolescence de l’électroménager, comme les téléphones…
Il faut très rapidement être « bankable » pour les réseaux sociaux.
Les salles de musculation sont devenues l’endroit où l’on construit la mode, sa notoriété, ses followers.
Une des questions récurrente autour de laquelle les jeunes pratiquants avides de progression instantanée s’accordent à l’unisson:
L’entraînement et l’alimentation sont de moins en moins au cœur du sujet…
Ah si bien sûr, les entraînements folkloriques à base d’exercices et d’exécutions improbables et déplorables ainsi que les « cheat meals » d’une créativité dans l’escalade de la mal bouffe à faire pâlir les plus grandes entreprises de l’industrie agroalimentaire.
Bon je m’éloigne du sujet mais j’ai envie de faire parler mon ressenti sur cette époque qui attire la culture physique vers la déliquescence.
Tout ceci est un autre sujet.
Néanmoins, ce ne sont pas les railleries d’un dinosaure réactionnaire qui s’éteint progressivement avec les années, c’est une analyse, un constat qui me semble éclairé et partagé, sans aucune nostalgie du temps qui passe.
D’ailleurs, le « Old School » ne fait-il pas fureur de nos jours dans le milieu compétitif ?
Bon revenons au sujet :
Je définirais les entraînements courts comme des sessions durant aux alentours de 15 à 40 minutes maximum par groupe musculaire et selon les groupes musculaires et les entraînements.
Je définirais les entrainements longs ceux qui se situent au-delà et parfois bien au-delà, sans limite de temps…
Que vous soyez inscrits dans une salle de remise en forme avec l’ambition de devenir champion du monde de body-building ou simplement à des fins de tonification musculaire et de perte de poids, vous pratiquerez sensiblement les mêmes exercices.
Comme dans le domaine de l’automobile, la technologie que vous retrouvez dans votre Renault ou votre Mercedes, est issue de la haute compétition automobile.
Vous devrez finalement copier ce qui réussit pour les « Formule 1 » même si vos ambitions ne sont pas de devenir Monsieur ou Miss Olympia*
*Compétition de body-building la plus prestigieuse au monde.
La culture physique (la musculation, le body-building ) est une activité sportive qui demande d’anaboliser de la masse musculaire même pour une simple tonification, rien que pour éviter le relâchement tissulaire
La fabrication de la masse musculaire est son fondement.
Le processus devra donc passer par un entraînement contre résistance accompagné de périodes de repos adéquates et d’une alimentation où les protéines auront une place centrale.
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À l’inverse de la course à pied et principalement des longues distances, qui demandent des entraînements longs où le corps doit être délesté de son adiposité mais également d’une masse musculaire conséquente, la musculation demande des séances d’entraînement beaucoup plus courtes.
Le physique des coureurs de fond est de toute évidence diamétralement opposé aux physiques musculeux des adeptes de la fonte.
À titre indicatif, les myofibrilles, permettent au muscle de se contracter puis de se détendre.
Ce sont les modes de contraction initiés par les phases concentrique, excentrique, pliométrique qui sont responsables du mouvement.
La contraction isométrique qui n’initie pas le mouvement, implique néanmoins l’action des myofibrilles.
Lors de ces contractions, les myofibrilles composés de filaments, d’actine et de myosine glissent les uns contre les autres puis s’accrochent entre eux : le muscle se raccourcit et s’épaissit.
Voici un article de l’institut de myologie qui vous donnera des informations essentielles sur le
mécanisme de la contraction.
Construire du tissu musculaire demande donc d’imposer de l’intensité.
L’intensité ne peut pas faire bon ménage avec la longueur des sessions.
Ce sera forcément soit l’un soit l’autre.
Il est évident qu’un entraînement court sera infiniment plus efficace qu’un entraînement long.
Court mais surtout intensif.
L’intensité, comme beaucoup le pense, n’est pas uniquement liée aux charges utilisées lors des mouvements, elle est dépendante de plusieurs paramètres dont je fais état dans mon e-books que vous pouvez télécharger gratuitement en cliquant sur le lien ci-dessous.
Parmi ces paramètres ayant une influence directe sur la longueur des sessions, il y aura le tempo** et le nombre de répétitions dans la série*** impactant directement le temps sous tension musculaire mais également les temps de récupération****
C’est le temps sous tension lors de l’exécution d’un mouvement, mais c’est aussi le rythme sur lequel vous l’exécutez.
Le tempo détermine donc la vitesse de réalisation de l’exercice.
Un tempo de 2/2 veux dire, d’une part que le travail est isocinétique c’est-à-dire que la vitesse sur les deux phases du mouvement est égale, comme expliqué ci-dessus et d’autre part, cela veut dire que le temps d’exécution sera d’environ deux secondes sur la phase excentrique et d’environ deux secondes sur la phase concentrique.
Vous l’avez donc compris, si le tempo est 4/4 ce sera donc quatre secondes environ pour chacune des 2 phases, sans temps d’arrêt.
Il y a parfois une confusion entre répétitions et séries.
Les répétitions sont l’enchaînement de mouvements qui composent la série.
Par exemple: quatre séries de 15 répétitions veut dire que vous enchaînez 15 répétitions puis vous marquez un temps d’arrêt que l’on appelle, temps de récupération, puis vous recommencez 3 fois de plus.
C’est le temps de repos entre deux séries.
Ainsi, lorsque j’évoque le temps d’entraînement de 15 à 40 minutes maximum par groupe musculaire et en fonction des groupes musculaires, cela sous-entend les temps sous tension maximums avec des temps de récupération minimum entre chaque série.
Voilà ce qu’est un entraînement court et intensif par opposition à l’entraînement long qui la plupart du temps n’est long que par les temps de récupération démesurés (3, 4, 5mns) et le nombre de séries interminables.
L’entraînement long est improductif parce que l’intensité, si intensité il y a, chute inévitablement dévorée par la longueur des séances.
Il est impossible de faire 25 ou 30 séries, pour un groupe musculaire, en les poussant à chaque fois jusqu’à la faillite et en prenant des temps de récupération courts*****
*****Les temps de récupération courts oscillent entre 30 secondes et moins d’une minute 30.
Je le répète, jusqu’à la fin de la série et de l’entraînement !
L’entrainement ne doit pas excéder 6 à 8 séries pour les muscles comme les biceps ou les triceps, déjà sollicités lors du travail d’autres groupes musculaires.
L’entrainement ne doit pas dépasser 10 à 15 séries pour les autres groupes musculaires qui demandent un travail spécifique sur tel ou tel faisceau et compte-tenu aussi des déficiences éventuelles qui demanderaient un travail ciblé donc plus analytique.
Un état qui unit l’esprit et le corps physique et que j’appelle la conscientisation.
Prenez l’habitude de chronométrer votre récupération.
Sachez que, dès que nous fatiguons, nous trichons, dès que nous souffrons nous grugeons.
Comme par miracle, les secondes deviennent des minutes.
Le temps est extensible que vous soyez pressé ou pas.
Si vous ne contrôlez pas avec précision, c’est la relativité du temps qui fera loi.
Tout au long de ma carrière, j’ai fait l’expérience certainement plus d’une centaine de fois où je chronométrais à son insu le temps de récupération d’un pratiquant peu scrupuleux.
À chaque fois, nous n’étions pas en accord, mon chrono affichait deux ou trois fois plus de temps de récupération qu’il ne pensait en avoir pris…
Si vous voulez réellement progresser et peu importe vos objectifs, mettez toute votre attention sur l’intensité, afin que vos entraînements deviennent efficients.
Ne perdez plus de temps.
Raccourcissez vos sessions au bénéfice de l’application rigoureuse des paramètres d’intensité, vous verrez, vous progresserez comme jamais.
Vous ne mettrez plus la faute sur votre génétique désastreuse, sur les produits que prennent les autres et que vous ne prenez pas, sur la disponibilité que vous n’avez pas …
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Ce titre a besoin de quelques explications.
La définition de fonction est associée à un grand nombre de thèmes et d’environnements :
La chimie, l’économie, l’informatique, la linguistique, les mathématiques, la politique, la sociologie….
En économie, par exemple, la définition de la fonction est celle-ci :
« Ensemble d’opérations coordonnées qui, dans l’entreprise, tendent à la réalisation des objectifs qu’elle se fixe.«
Considérons que vous êtes l’entreprise et que le matériel dont vous vous servez représente l’ensemble des opérations qui devront être coordonnées afin que vous réalisiez vos objectifs.
Nous pouvons remarquer alors que la fonction est étroitement liée au rôle.
Son rôle est de vous aider de la façon la plus opérationnelle possible à accéder à vos objectifs de développement musculaire, de tonification musculaire, de perte de poids, d’amélioration de vos qualités physiques et que sais-je encore…
Ainsi, l’appareil de musculation ou le banc est à votre disposition, à votre service pour faciliter votre travail grâce à son ergonomie et à son adaptabilité en fonction de la personne que vous êtes.
La personne que vous êtes, sous-entends la personne que vous êtes physiquement, votre format, votre taille, votre mobilité, vos capacités physiques.
Au cours de mes 40 ans de pratique, j’ai eu l’occasion de m’entraîner sur des dizaines de marques différentes, parfois même sur du matériel artisanal et dans des centaines de salles.
Je me posais tout le temps les mêmes questions :
Mais comment est-il possible de faire ce type de matériel ?
Qui l’a conçu ?
Peut-être un ingénieur qui n’a aucune notion des règles basiques d’ergonomie, de biomecanique*et certainement aucune approche de la pratique de la culture physique ?
*Biomécanique vient de biologie (science du vivant) et de mécanique (science physique d’étude du mouvement, des déformations ou des états d’équilibre des systèmes physiques).
La biomécanique consiste donc à appliquer les lois de la mécanique à la biologie.
On l’appelle également la physiologie du mouvement.
C’est l’étude des fonctions et des propriétés du mouvement dans le corps humain.
Peut-être a-t-il été aidé par des pratiquants peu expérimentés ?
…Un beau-frère qui fait de la muscul…
Et celui qui l’a acheté, pourquoi ne l’a-t-il pas essayé ?
Ou alors, il l’a effectivement essayé mais finalement sans se rendre compte à quel point ce matériel était non fonctionnel ?
Je me suis ainsi très souvent rabattu sur le travail aux barres et haltères qui sont d’une fidélité à toute épreuve.
Ceux-ci ne nous grugent pas.
Vous pouvez bien sûr gruger, vous gruger vous-même et vous faire croire à des performances que finalement vous n’êtes pas capable de réaliser si vous respectiez les règles de bonnes pratiques et si votre partenaire d’entrainement était moins costaud…
Vous savez si vous êtes réellement efficace et quelles sont vos limites.
Que vous soyez à Paris, Monaco, Montréal ou à Los Angeles, dans ces conditions de bonnes pratiques, vos performances seront identiques.
Ce qui ne sera certainement pas le cas lorsque vous changerez de marque d’appareil de musculation.
Si vous êtes pratiquant depuis un certain temps et si vous avez eu l’occasion de vous entraîner dans différents endroits avec du matériel différent, vous le savez, « 100 kg n’est pas toujours 100 kg« .
Néanmoins, la fête peut être encore gâchée même lorsque l’on travaille au poids et haltères, par des bancs peu ou pas stables et / ou trop larges, limitant considérablement les mouvements sur la phase excentrique ou parfois même ne possédant pas une plage d’inclinaison suffisamment importante pour réaliser un travail précis sur tel ou tel faisceau musculaire.
Si vous lisez régulièrement mes articles ou mes posts, vous savez quelle est ma philosophie concernant la culture physique.
Une fois de plus, je vous engage à télécharger gratuitement mon e-Books qui en fait état précisément.
Mon approche est évidemment étroitement liée à l’efficience de la fonctionnalité du matériel de musculation.
Je vous en rappelle quelques points que l’on peut directement associer au matériel, j’y suis donc absolument attaché, ce sont pour moi des paramètres fondamentaux.
Le matériel doit bénéficier d’une amplitude qui permette aussi bien et dans les mêmes conditions à une personne d’1,55 m ou à une personne d’1,95 m de réaliser ses mouvements sans contrainte et sans réduire la distance d’exécution.
En effet, lorsque vous travaillez à la presse, si celle-ci ne vous permet pas de descendre suffisamment pour cause de butée mal ajustée qui vous empêche d’aller au-delà d’une demie flexion, alors, vous ne solliciterez pas les glutéaux (fessiers) dans votre mouvement, ni les ischios-jambiers, ni les adducteurs d’ailleurs dans une variante sumo qui implique une amplitude importante particulièrement sur la phase excentrique.
Ce sera la même chose pour l’ensemble des mouvements que vous devrez exécuter avec matériel.
Il y a des machines à développer pour les pectoraux qui ne vous permettent pas d’exploiter la phase excentrique comme il le faudrait.
Il m’est arrivé de m’entraîner sur des machines qui m’empêchaient d’aller jusqu’au bout de la phase concentrique à cause d’une butée prématurée…
Si j’avais fait 1,90 m ou plus, j’aurais à peine pu détendre mes bras au-delà d’une demie extension des coudes.
Qu’est-ce que c’est que l’inertie ?
Voici la définition que nous pourrions donner à l’inertie:
« C’est l’état d’une personne oisive, le désœuvrement, l’inaction.
L’état de ce qui est inerte.
C’est l’absence d’énergie physique ou morale, un état apathique.
C’est aussi la propriété d’un corps inerte à offrir une résistance au mouvement en raison de sa masse.
L’Inertie d’un muscle c’est la perte de sa capacité de changer de forme, de se contracter.«
C’est donc l’antagoniste de l’action, l’action étant le mouvement.
L’action par opposition à l’inertie est un paramètre d’intensité essentiel en culture physique.
Malheureusement, le matériel de musculation est souvent soumis à un manque de linéarité.
La tension, la résistance imposée par la machine lors du mouvement, n’est pas égale lors de l’exécution des deux phases de contraction (phase concentrique et excentrique).
C’est un vrai problème lorsque l’entraînement est soumis à des règles de bonnes pratiques basées sur le tempo par exemple.
Celui-ci demande par définition que l’exécution soit rythmée, totalement contrôlée, sans accélération ni temporisation forcée.
A fortiori, lorsque le mouvement est parfaitement conscientisé*, toutes contraintes extérieures doivent être exclues.
*Exécuté avec conscience, en impliquant la réflexion avec un esprit parfaitement concentré, présent, impliqué
Parce qu’il est mal conçu !
Je vous l’accorde, cette réponse a le mérite d’être claire mais elle manque de précision.
Ils nous font perdre un temps précieux.
Ce temps précieux perdu lors de l’exécution déplorable des flexions d’avant-bras sur bras pour les biceps par exemple.
Ne lancez pas vos haltères ou votre barre en bas du mouvement, je parle du début de la phase concentrique, comme si vous jetiez un caillou, vous vous engagez à cet instant dans un angle d’inertie ou la tension n’est plus.
Vous perdez un pourcentage important d’intensité, 15, 20, 25 %, parfois plus.
Lorsque vous arrivez avec ces mêmes haltères ou cette même barre en haut du mouvement, qui devrait être le pic du travail concentrique et que vous vous reposez en bloquant haltères ou barre sur vos deltoïdes et vos pectoraux, vous êtes hors tension musculaire, vous êtes sur un « point d’inertie. »
De plus, ce type d’exécution où les pratiquants jonglent principalement avec les angles et les points d’inertie, multiplie les risques de blessures.
L’inertie est une porte de sortie, une fenêtre de repos.
Ce n’est pas un axe de progression, c’est tout le contraire.
Cet exemple caractéristique de non contrôle des flexions pour les biceps sort du contexte du sujet lié au travail des machines.
Néanmoins, il est une parfaite illustration d’inertie improductive que l’on voit partout dans toutes les salles de culture physique.
En voici la définition :
« Étude scientifique des conditions de travail et des relations entre l’être humain et la machine.
Adaptation d’un environnement de travail (outils, matériel, organisation…) aux besoins de l’utilisateur. »
L’ergonomie est donc une discipline scientifique qui met en exergue la compréhension fondamentale des interactions entre les humains et les autres composantes d’un système, pour améliorer le bien-être des personnes et la performance globale des systèmes.
En d’autres termes, vous devez d’une part vous sentir bien quand vous êtes installé sur le matériel avec lequel vous vous entraînez et d’autre part, celui-ci doit faciliter l’amélioration de vos performances.
Je rajouterais une chose, tout comme pour l’amplitude, le matériel doit pouvoir s’adapter et dans les mêmes conditions, à une personne d’1,55 m ou à une personne d’1,95 m, lui permettre de réaliser ses mouvements sans contrainte et sans réduire la distance d’exécution.
L’ergonomie du matériel de musculation doit s’adapter à votre format, votre taille, votre mobilité, vos capacités physiques.
Un autre point qui a trait à l’ergonomie et à l’adaptabilité fonctionnelle:
Parfois le fabricant vous promet que son matériel vous permettra de travailler tel ou tel groupe musculaire ou telle ou telle partie d’un groupe musculaire en communicant même directement sur la structure ou le carénage de la machine…
…et finalement il n’en est rien.
Je me suis entraîné sur certaines presses qui annoncent la couleur en rouge sur l’ensemble du bas du corps.
Mais en réalité, l’étroitesse du plateau où vous placez vos pieds, le positionnement de votre corps par rapport à ce même plateau et l’impossibilité de fléchir à pleine amplitude vos cuisses, interdisent évidemment la sollicitation du grand fessier, du moyen fessier, des ischio-jambiers et des adducteurs.
Les machines pour les biceps, machines Larry Scott y comprises, sont-elles aussi fort souvent des catastrophes en physiologie du mouvement.
Elles sont difficiles à « dompter ».
Les difficultés commencent d’abord au moment où l’on doit trouver la position adéquate, la fameuse position où l’on se sent bien.
Cette position où le dos est convenablement « calé », où les bras ne souffrent pas d’être trop écrasés et les articulations des coudes trop stressées…
…Cette position idéale qui permet d’opérer une exécution dans les règles de l’art qui devrait exclure aussi le manque d’amplitude mais également toute inertie…
Ou alors, vous serez dans l’obligation de vous mettre au service de l’outil et de devenir ergonomique à votre tour.
Sans compter que vous allez devoir composer avec la courbe totalement improbable qui accompagne la flexion des biceps et, qui selon le constructeur, serait parfaitement biomécanique.
Là aussi, vous allez devoir vous contorsionner et vous adapter à cette flexion imposée.
Prenez dès à présent des cours de contorsionnisme ou changez de salle.
Dans tous les cas, que la marque ait une grande notoriété ou pas, des moyens importants ou pas, la qualité doit être intrinsèquement liée à l’approche physiologique du mouvement.
C’est LE point fondamental.
En bourlinguant de salles en salles et de machines en machines, je me suis aperçu que ce n’était pas une question de moyens.
Je me suis entraîné sur du matériel artisanal infiniment mieux conçu, infiniment plus respectueux des paramètres d’intensité, que j’ai décris ci-dessus, que certaines grandes marques qui inondent le marché des salles de remise en forme.
Bien faire n’est évidemment pas ce qui coûte le plus cher.
Ce n’est qu’une affaire d’expertise, une affaire de « savoir » uniquement et c’est tout.
On ne mesure pas la qualité du matériel à sa notoriété, son design, aux couches de peinture sur la structure métallique ni aux surpiqûres et à la qualité du skaï de la sellerie.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
C’est vrai, on vous bassine tout le temps sur ce que vous devez faire ou ne pas faire.
Particulièrement en ces temps de crise sanitaire où vous devenez de simples pions coopératifs à la solde des instances gouvernementales.
Enfin, dans « l’obligation » d’être coopératif évidemment…
J’aurais pu écrire:
« les 6 pratiques alimentaires qu’il serait souhaitable d’éviter après 40 ans…et même avant 40 ans d’ailleurs. »
Ce serait un peu moins dictatorial, j’aurai ainsi mis les formes.
Finalement le fond reste le même.
Mais êtes-vous prêts à faire preuve d’un peu de discipline ?
Êtes-vous prêts à changer les choses ?
Vous vous sentez mal, fatigués, pas en forme, gros, complètement démoralisés, vous ne vous supportez plus.
C’est ainsi que vous vous engagez à suivre un régime, à prendre des compléments alimentaires, à faire appel à un coach.
Vous semblez vraiment motivés !
Et alors reviennent les plaintes, les pleurnicheries sur votre triste sort:
« Le régime n’est pas bon, le coach n’est pas motivant, le programme n’est pas efficace… »
« Je n’ai pas une bonne génétique »
« Je n’ai plus le temps en ce moment…
… trop d’anniversaires, trop de fêtes, etc. etc. »
Vous reconnaissez-vous ?
Parce que tout fatigue et s’use avec le temps.
Vos systèmes organiques sont de moins en moins opérationnels et pour certains, vraiment plus du tout.
Votre structure accuse également le coup, un peu comme le moral.
Ne pensez-vous pas que nous avons besoin de plus de rigueur alimentaire pour reprendre ce que les années et les habitudes déplorables nous ont volé ?
Je vous garantis qu’en suivant ces quelques conseils cela pèsera lourdement dans la balance du mieux-être et de la santé physique et morale.
Je suis plutôt dubitatif avec les fameux jeûnes intermittents qui ne sont en réalité qu’une appellation « sexy », (encore du folklore), pour donner une excuse « technique » afin de légitimer la mauvaise habitude de ne pas prendre son petit déjeuner.
Le jeûne intermittent est également basé sur le principe de suppression du repas du soir au bénéfice du petit déjeuner.
Cet aspect est curieusement beaucoup moins populaire.
Moins populaire, mais infiniment plus efficace.
S’alimenter le matin est un moyen sûr et efficient de contrôler son poids et de fournir l’ensemble des bons macros et micros nutriments à son organisme…
…à condition de petit déjeuner correctement.
Ainsi, les conséquences sur l’utilisation de l’énergie et son « stockage » seront diamétralement opposées suivant l’heure à laquelle vous vous alimenterez.
C’est le signe que vous avez TROP mangé.
Nous avons pris la fâcheuse habitude de manger jusqu’à nous remplir.
Nous ne supportons plus de sortir de table en ayant même encore une légère faim.
De plus, nous confondons très souvent la faim et la gourmandise.
Alors que de sortir de table avec une petite appétence est, pour le coup, le signe que vous avez mangé raisonnablement et que la digestion en sera ainsi facilitée.
Votre organisme n’aura plus besoin de consacrer toute cette énergie et toute cette attention à cataboliser et à stocker à outrance.
Il vous restera plein de vitalité pour penser, pour renforcer votre immunité, pour vous régénérer, vous soigner, vous activer physiquement et intellectuellement.
De plus, trop manger est également mauvais pour la planète.
Voici un article intéressant sur le sujet:
Trop manger est vraiment mauvais pour notre planète
Votre alimentation avait été à peu près correcte toute la journée et tout s’est effondré le soir devant votre télévision en avalant 1 l de glace.
À titre indicatif, cela représente 2 à 3000 calories en fonction du produit consommé.
Voici un tableau des calories de différentes crèmes glacées et sorbets.
Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder au tableau
Pour certaines et certains ce sera des bonbons, du chocolat, riche ou pas en cacao, ça ne fait pas de différence, de la pâte à tartiner, des gâteaux, du fromage et du pain…
Cela peut vous sembler parfois injuste mais vous comblez par une à deux fois vos besoins énergétiques d’une journée entière et par des aliments qui sont essentiellement gras et sucrés.
Le but de mon article est avant tout de mettre en exergue les pratiques alimentaires que vous ne devriez plus avoir.
Je n’ai ni la prétention ni les compétences pour vous apporter des solutions radicales qui mettraient fin à ces pratiques qui vous terrassent.
(Définition de terrasser: Abattre quelqu’un physiquement ou moralement, le priver de toutes ses forces : La maladie l’a terrassé en pleine activité. Synonyme : foudroyer)
Elles sont systématiquement initiées par votre psyché, en prendre conscience c’est commencer déjà par corriger le problème.
Voici ci-dessous un article qui je l’espère vous éclairera sur la corrélation entre l’alimentation et le mental.
Voilà encore une pratique étendue particulièrement chez nous, le merveilleux pays du fromage.
Je sais que le fromage, comme le vin rouge et le pain sont institutionnels en France.
On ne doit pas y toucher !
Ils sont tellement goûteux et tellement diversifiés.
Ce n’est pas leur consommation qui pose problème mais leur surconsommation.
Ce type de repas peut aisément monter à 8 ou 900 calories…
Parfois riche en protéines suivant le fromage consommé mais toujours richissime en lipides et particulièrement en graisses saturées…
… un véritable bonheur pour votre cholestérol et pour la culture de votre surpoids.
Voici un tableau des calories de différents fromages.
Cliquez sur l’image pour accéder au tableau
Et arrêter tout ce qui va avec !
Nous vivons une époque où nous ne cessons de scander « liberté ! »
Voilà encore un outil d’asservissement gérer de bout en bout par les institutions dirigeantes.
Mais peut-être que celui-ci vous convient…
Des peuples entiers ont été éradiqués par cet Instrument magistral de soumission.
Je vous engage à lire cet article édifiant.
Alcool et Amérindiens : au-delà des stéréotypes
Ce sont évidemment toutes les cochonneries, biscuits, chips, cacahouètes ultra salées, charcuterie etc…
…qui représentent véritablement des nids à pathologies et des « boosters » de prise de poids.
Je vous engage à lire ou à relire un article que j’avais écrit sur ce sujet :
L’apéro, l’addition est salée !
Je pense alors avoir tout dit.
Je n’ai, au delà de ce que j’ai pu écrire sur ce sujet, rien de plus à rajouter.
J’ai écrit des dizaines de posts sur le sujet ainsi que des articles.
Je dénonce à chaque fois le fondement même de cette industrie basée essentiellement sur le profit et certainement pas sur l’amélioration de votre santé.
Les scandales sanitaires ne se comptent plus tellement ils sont nombreux.
Voici un papier de l’express sur le sujet:
Les grands scandales alimentaires
De grâce, consommez des aliments simples que vous « amalgamez » vous-même.
Faites votre propre cuisine avec des aliments de qualité, non modifiés, non transformés, non trafiqués, non gorgés d’adjuvants toxiques, d’exhausteurs de goûts, de colorants, d’épaississants qui vous incitent à en manger encore plus.
Trouvez le temps pour cuisiner.
Il suffira simplement que vous réduisiez un peu Internet et ses réseaux sociaux chronophages.
Voici un article très intéressant sur le sujet:
Les réseaux sociaux en France et dans le monde : les chiffres d’utilisation en 2021
Ce n’est donc qu’une affaire de priorité et d’organisation.
Je ne suis qu’un observateur, un témoin de son temps qui constate humblement la déliquescence d’une certaine qualité de vie où nous étions moins malades, moins addicts aux médicaments, infiniment moins gros et plus présents.
Je partage donc avec mes semblables ma philosophie dans le seul but de contribuer, en toute humilité, à votre mieux être.
Vous ferez bien ce que vous voudrez évidemment, le mal-être a de toute façon de beaux jours devant lui.
Il vous restera les psychotropes, nous en sommes déjà les champions du monde de la consommation, cela ne fera que renforcer notre titre prestigieux.
Mais dites-moi, quand même, lorsque vous voyez deux personnes de même âge, mettons 40 ou 50 ans, dont l’une est plutôt athlétique, dans une forme physique et esthétique correcte, dégageant une certaine forme de sérénité et une autre, en surpoids, qui passe son temps chez le médecin à contrôler son cholestérol, sa glycémie et sa tension, ne pensez-vous pas alors, qu’il y a là un choix fondamental à faire qui serait basé sur le bon sens ?
« Je suis épicurien »
« Je suis un bon vivant »
« On ne vit qu’une fois »
Tout au contraire, je suis persuadé que prendre soin du merveilleux véhicule qui nous a été offert à la naissance, est une forme d’épicurie bien plus noble, intelligente et prospère.
Je terminerai cet article en citant deux phrases de mon épouse qui est une source d’inspiration intarissable pour moi.
Elles me semblent tout indiquées pour conclure la conclusion de cet article.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Il y a quelques temps de cela, je visitais le musée océanographique de Monaco et je suis tombé sur un comparatif.
Il comptabilise le nombre de morts, chaque année, sur toute la surface de la terre, causés par des insectes ou des animaux.
Moustiques 800 000
Serpents 100 000
Crocodiles 2 000
Abeilles et Frelons 400
Méduses 50
Requins 10
Voici un court article ci-dessous qui traite le sujet:
On peut souligner également que ces pauvres gens dévorés par les requins l’avaient certainement un peu cherché, sans vouloir faire offense à leur mémoire.
Si vous n’envisagez pas de vous baigner dans une mer infestée de requins alors il y a de fortes chances que vous mouriez de 1000 autres façons mais certainement pas dévoré par un grand blanc.
Les requins nous effraient au point de déclencher de véritables psychoses aidées par une propagande active et très anxiogène.
On en a fait des films qui ont terrorisé des générations…
Un peu comme les loups d’ailleurs.
10 personnes de trop certainement…
Mais ils tuent 80 000 fois moins que les moustiques qui exterminent à eux seuls 800 000 personnes chaque année !
Voici une information intéressante sur ce sujet qui émane du ministère des solidarités et de la santé:
Je ne peux m’empêcher de faire la corrélation avec la pandémie rendue « sur-angoissante » et qui occupe nos esprits, nos discussions, notre existence depuis plus d’un an et demi.
Serait-ce finalement la même chose ?
La propagande incessante aurait-elle réussi à faire peur même aux enfants qui en seraient devenus dépressifs et dont certains, poussés par une angoisse insurmontable, auraient mis fin à leurs jours ?
J’ai écrit cette phrase au conditionnel mais ces faits terrifiants se sont effectivement avérés.
Alors que le risque qu’ils contractent une forme grave de ce virus est quasiment nul.
C’est ce que les stratèges de guerre appellent les dommages collatéraux.
Ce sont les conséquences annexes.
Les dommages qui ne sont pas liés directement au virus lui-même, mais qui de toute évidence, auraient pu et dû être évités.
La terreur est propagée par les organes d’état, celle-ci finit par vous fragiliser et vous fait sombrer à des niveaux plus ou moins élevés dans une déprime et parfois même dans une dépression profonde.
Ce même état qui vous appelle lorsque vous avez contracté le virus en vous demandant si vous avez besoin d’une aide psychologique.
Nous retrouvons en tous points l’attitude des pervers narcissiques manipulateurs, une maladie mentale inguérissable, une peste psychologique.
L’état « salvateur » prélève 80 % de taxes sur le tabac, même si la « Seita » (la régie qui gère le commerce du tabac), n’est plus une entreprise d’état depuis 1995.
Néanmoins, l’état prélève quand même 80 % sur la vente des pipes à cancer (cigarettes).
En fait, ce commerce leur appartient…
Et lorsque vous finissez par attraper cette terrible maladie- parce que ça arrivera, ce n’est qu’une question de temps – la sécurité sociale vous prendra en charge…
Sans commentaire…
En ce qui concerne les dégâts psychologiques, dont je parlais plus haut dans le texte, et leur prise en charge,
Cliquez ci-dessous.
Alors, qui portera la responsabilité de ce conditionnement dévastateur ?
Certains médecins, certains politiques, les médias, les réseaux sociaux, vous, moi ?
Je n’ai rien contre les préparations homéopathiques, bien au contraire, je pense que leur pouvoir est grand mais le principe actif, le principe vibratoire est difficile à déceler.
Le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer et les maladies respiratoires chroniques sont les 4 Maladies Non Transmissibles (MNT) qui tuent chaque année 41 millions de personnes.
Curieusement, celles-ci ne nous préoccupent plus trop…
Et pourtant, sur les 56,9 millions de décès dans le monde, cela représente quand même 71%.
On impute aux 4 maladies prioritaires plus de 80% de ces décès «prématurés» dixit l’Organisation Mondiale de la Santé.
Je vous invite à lire ce document de l’OMS.
Elles s’abattent sur toutes et tous sans distinction d’âge…
Nous sommes pour le coup véritablement tous concernés.
Et si nous parlions un peu de l’alcool, environ 300 millions de personnes en souffrent.
Plus de 3 millions en meurent directement chaque année.
Voici encore une information intéressante de l’OMS.
L’abus d’alcool tue chaque année plus de 3 millions de personnes
Sans parler des morts indirectes, dont on sait qu’elles sont causées par l’alcoolisme mais pour lesquelles il est très difficile de faire une évaluation.
… peut-être trois fois plus.
Donc environ 10 à 12 millions de personnes qui en meurent directement ou indirectement chaque année.
Et je pense même que nous sommes loin du compte…
Concernant la Covid, ce virus rend malade, c’est évident: mon entourage, mes amis, ma famille et moi-même en avons fait les frais, comme un grand nombre d’entre vous.
C’est également évident que ce virus et ses multiples variants tuent principalement les personnes fébriles, âgées dont l’immunité est déjà lourdement entamée par d’autres pathologies.
Ces chiffres sont avérés, vous les trouverez partout.
Je vous livre ce document qui en fait état de ces chiffres et qui émane de notre gouvernement:
Est-ce que cela mérite toute cette folie vide de sens ?
Est-ce que cela mérite que l’on se divise et que plus rien d’autre ne compte ?
Cela justifie-t-il cette psychose coûteuse pour nos vies sociales, pour nos finances, pour notre équilibre physique, mental et spirituel ?
Gardons la tête froide, si c’est encore possible, en réfléchissant librement avec notre conscience pure, en dehors de toute propagande, qu’elle soit considérée comme complotiste ou institutionnelle.
Les deux amènent la division, le désordre et le chaos.
Restons calme, ne nous emportons pas, regardons les choses en face et écoutons ce qu’elles nous disent.
Il n’est jamais de meilleure décision qui soit prise que lorsque nous ne sommes pas dans la révolte et la colère.
Évitez toutes formes d’endoctrinement, il n’est pas « vous », il n’est pas ce que vous ressentez.
L’endoctrinement, c’est se mettre à penser par procuration, à développer les idées d’un ou des autres, c’est s’approprier des émotions qui ne vous ressemblent pas.
le conditionnement agit d’une certaine manière comme un virus extrêmement contagieux.
Un virus qui se propage de façon exponentielle de personne à personne, de groupe de personnes à groupe de personnes, de Nation à Nation, modifiant la perception de la réalité…
…sans distinction de sexe, d’âge ou de protection immunitaire, avec une virulence infiniment plus dévastatrice qu’une infection respiratoire.
Nous finissons tous, à des degrés divers, par être affectés par des troubles psychotiques aliénant le fonctionnement de notre cerveau de façon majeure en modifiant nos pensées, nos croyances ou nos perceptions.
Les conséquences de cette pandémie auront certainement commis plus de dégâts au tréfonds de nos esprits que dans nos chaires.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Nous avons certainement vécu et nous vivons toujours aujourd’hui, le plus grand chamboulement de notre existence.
Je parle de, « nous« , civilisations confortables, ripaillant dans le luxe, gavées de médicaments, dépressives au dernier degré, percluses de drogue, de nourriture riche au point qu’elle nous empoisonne.
Très souvent un contre sens on un non-sens…
« Nous« , les insatisfaits, les égocentriques, les pleurnicheurs, ceux que l’on soigne gratuitement grâce à un système de santé parmi les plus performant au monde pourvu des professeurs les plus éminents, d’I.R.M, de scanner si puissants capables de vous faire des scintigraphies qui dissèquent chaque infime partie de votre corps.
Oui, je parle de « nous« , les nantis de ce monde.
Je ne parle évidemment pas de tous ces peuples qui vivent dans des conditions d’oppression absolue, de famine, de guerre des clans ou de religions.
Tous ces individus qui doivent « bagarrer » chaque instant pour ne pas succomber au choléra, à la dysenterie, à la déshydratation, à la prostitution forcée, à l’extrême nécessité de devoir migrer parce qu’ils n’ont plus rien.
Une expérience qu’ils devront vivre courageusement à travers la foi.
Alléluia, Inch’Allah.
Lorsque je dis « nous« , ce n’est pas qu’une question géographique mais c’est également une question trans générationnelle.
« Nous » tous !
Ou quasiment tous…
J’entends bien évidemment, ma génération, la génération X et celle de mes enfants, la génération Y.
À titre indicatif voici un petit rappel des périodes que couvrent chaque génération:
Génération silencieuse, personnes nées entre 1928 et 1945
Baby-boomers, personnes nées entre 1946 et 1965,
Génération x, personnes nées entre 1965 et 1980,
Génération y, personnes nées entre 1980 et 2000,
Et la Génération z, personnes nées à partir de l’an 2000
J’inclus aussi la génération de nos ancêtres directs, nos parents, la génération des « baby-boomers » allant jusqu’au début des années 40, la génération silencieuse.
En effet, ils ont connu la guerre, qui devait être sans aucun doute une période infiniment plus traumatisante que ne l’est la situation sanitaire actuelle.
Mais ils étaient bien jeunes à cette époque et n’en ont donc que de vagues souvenirs.
Certains ne s’en souviennent d’ailleurs même plus.
Ce sont donc ces générations à risque, les exposés, les premières lignes, qui sont tombés sous le feu de la mitraille de la première vague du SARS-COV-2.
Une existence élevée aux antibiotiques toujours plus féroces et aux autres traitements pharmaceutiques trop souvent inutiles et sur-consommés.
Des générations qui ont fini par être perfusées à l’industrie alimentaire, par sa chimie « autorisée » et sa sur-abondance.
Des générations qui se sont laissées envahir par l’obésité et les pathologies morbides qui y sont associées.
Nos pauvres vieux inondés de cancers divers et variés, traités à grand coups de chimiothérapie et de rayons « anéantisseurs » de cellules cancéreuses mais également de cellules saines.
Cette merveilleuse immunité également anéantie par un mal-être qui est devenu chronique.
C’est précisément là où je souhaitais en venir.
Le mal-être chronique, celui que l’on cultive par les discussions de comptoir, celui que l’on subit par l’information continue, ce matraquage immonde et incessant.
Je dis bien, incessant !
Ce pilonnage, ces coups de butoir que les médias Mainstream mais également les médias alternatifs nous assènent.
Nous subissons des attaques psychologiques non-stop, d’innombrables piqûres de rappel d’une grande toxicité.
Plusieurs fois par jour, on nous martèle le nombre de contaminés, les personnes en réanimation, les morts…
Les scientifiques et leur parole « divine » nous affolent et nous terrorisent.
Un professeur en médecine a certainement aujourd’hui une parole plus touchante que ne pourrait être la parole de Dieu.
Ils ne se rendent pas compte à quel point ils impliquent leur responsabilité sur la destinée de nos âmes si fébriles.
Leurs mots ont tellement de sens et d’influence, qu’ils décident, au détour d’une simple petite phrase, de votre guérison ou pas et parfois même de votre vie ou de votre trépas.
Et nos dirigeants, ils n’ont eu de cesse de se contredire, de manier la langue de bois avec brio, de mentir avec maestria.
Ils ont créé un tel climat d’insécurité et de défiance qu’il est devenu si difficile de déceler le vrai du faux.
Nous avons perdu toute notion d’objectivité.
Finalement, qu’est-ce qui est bien ou mal ?
Est-ce que cela nous protège vraiment et surtout, est-ce que cela protège nos semblables ?
Quels sont les chiffres exacts accrochés comme des morpions à cette pandémie?
Ce serait comme pour les manifestations, les uns ont compté 10 000 manifestants et les autres 100 000 ?
Mais qui a raison et qui a tort ?
Quelle est la proportion de jeunes gens en bonne santé qui se sont retrouvés dans la même situation ?
Le nombre de cas positifs est en constante augmentation, c’est incroyablement exponentiel.
Mais dans le même temps nous testons à tour de bras…
Si nous ne testons plus, nous ne trouverons plus de cas positif n’est-ce pas ?
Nous vivons un changement total de paradigme.
Nos valeurs, notre perception du monde s’en trouvent totalement bouleversées.
Nous sommes colonisés par cette nocivité insidieuse qui finit par s’installer à l’intérieur de notre corps et de notre esprit.
Plus de 8 millions de morts sur toute la planète…
La possibilité que je contamine mon père de 80 ans et que je réduise ainsi son espérance de vie, faisant de moi un potentiel porteur de mort….
Des jeunes de 20 ans sous assistance respiratoire, plongés dans un coma dont ils ne sortiront peut-être jamais…
Tous ces sportifs qui menaient pourtant une existence saine et heureuse et dont la vie a subitement basculé en enfer, précipités par ce virus qui a pris les traits d’une myocardite…
Etc. etc.
Je ne souhaite pas énumérer ici l’ensemble de toutes ces horreurs relayées par la doxa bien pensante et terrorisante.
Je veux souligner simplement le fait psychosomatique, reconnu aujourd’hui par toutes les sciences médicales.
Celui-ci n’a probablement jamais été aussi présent et aussi destructeur.
Pensez-vous que nous aurions pu vivre cette période en étant beaucoup plus responsables, en ayant infiniment moins peur et par conséquent avec plus de présence et de distanciation ?
Malgré mon esprit plutôt libre, j’ai néanmoins reçu non seulement ce virus mais aussi toute sa lourde histoire construite sur la manipulation et la terreur.
Je l’ai compris et j’ai donc pu m’en extraire pour ne pas apporter de la souffrance à la souffrance et finir encore plus malade et désemparé.
Le libre arbitre est votre bien le plus précieux : faites barrage aux influences négatives, écoutez votre cœur et votre esprit, si votre oreille est suffisamment attentive, vous saurez les entendre, les écouter et les comprendre.
Il n’est pas question dans mes propos d’être pour ou contre le vaccin, le pass sanitaire, le gouvernement ou je ne sais quelles autres institutions ou tendances complotistes…
Je vous demande simplement de nettoyer votre esprit et d’y mettre de l’ordre vous y verrez ainsi beaucoup plus clair.
Ce que je vous explique vous semble logique?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Notre propre univers est fait de centres d’intérêt, de métiers, de cultures, de langues, d’horizons, de passions, de religions, de pays… tellement différents.
Nous recevons à chaque instant des centaines et des centaines d’informations que nous analysons et digérons par le prisme de notre expérience innée et acquise.
Même si nous avons les mêmes centres d’intérêt, le même métier, la même culture, la même langue, la même passion, le même pays, la même religion, notre expérience n’en demeure pas moins unique.
La perception de toutes les données que nous recevons s’inscrit dans chacune de nos cellules comme une empreinte dont il n’existe aucune équivalence chez aucun autre être humain.
Ce que nous voyons, ce que nous entendons, ce que nous ressentons s’apparente à un code complexe qui serait constitué de millions de chiffres et de symboles.
Vraiment aucune probabilité pour qu’une deuxième personne sur terre ait un code similaire au vôtre.
Donc aucune probabilité pour que d’autres personnes sur 7 milliards d’individus perçoivent avec la même exactitude tout ce que vous pouvez percevoir, ce que vous pouvez ressentir avec le même degré d’intensité.
À quel point votre expérience est riche puisqu’elle ne ressemble à aucune autre.
Vous allez dire :
« J’ai des amis avec lesquels nous pensons exactement la même chose, on a le même avis sur tel ou tel sujet. »
« Nous sommes exactement les mêmes ! »
« Ma sœur jumelle et moi-même partageons les mêmes centres d’intérêt, nous avons les mêmes goûts pour la mode, la même philosophie de vie et d’un point de vue culinaire, nous aimons les mêmes plats.»
Il y a évidemment des similitudes, des philosophies qui nous rassemblent, des dogmes, des patries….Dieu et parfois même des Dieux.
Nous partageons des états subtils d’harmonie.
Pour certains il suffira d’un stade, d’une équipe et du symbole qui va avec pour déclencher « l’union sacrée ».
Pour d’autres, ce sera un concert où l’espace de deux heures, plusieurs milliers de personnes chantent et dansent sur les mêmes vibrations, portés par la même énergie.
Au cœur de nos relations personnelles, nous vivons parfois la rencontre ultime, la personne qui nous correspond parfaitement, celle qui comprend tout, qui partage tout, qui devance le moindre de nos désirs, comme si elle pensait à notre place.
Ce merveilleux esprit complice que l’on appelle notre âme sœur.
Je vous invite à lire cet article que j’ai écrit sur ce sujet
Mais au-delà de tous ces atomes crochus, de ces belles alchimies qui pourraient nous faire croire que l’autre ou les autres nous comprennent parfaitement ou que nous les comprenons parfaitement, persiste notre monde qui n’est pas du tout celui de notre âme sœur, de notre Jumeau, de notre compatriote de stade, de concert ou de je ne sais quelle autre passion partagée.
« Mon frère sait tout de moi! »
« je ne cache rien à mon mari »
Oui ton frère ou ton mari ont bien entendu tout ce que tu leur as dit…probablement, après qu’ils en aient fait aussi leur interprétation…
Tes états de conscience successifs, toutes ces sensations fines, ces ressentis subtils sont parfois impossible à traduire par des mots.
Toutes ces impressions, tous ces sentiments sont parfois même impossible à comprendre, l’instinct les traduit, sans analyse, sans que l’on puisse véritablement comprendre ce qui s’est passé.
Ainsi ce que tu partages, en pensant être parfaitement honnête, est uniquement ce que tu as compris ou peut-être aussi tout ce qui est acceptable pour toi, ce que tu penses être acceptable…
Ce que tu veux partager.
De plus, comme je le dis un peu plus haut dans le texte, l’information doit être traitée par le tamis des expériences de celui qui la reçoit, à travers la maille fine de ses jugements, de ses analyses corrompues par sa propre histoire.
Il y a tellement de choses en nous que nous ne voyons pas ou que nous refusons de voir, tellement de déni, tellement de peurs dont on ne parle jamais et surtout dont on ne se parle jamais.
Pour résumer en une simple phrase:
Entre
Ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que tu as envie d’entendre
Ce que tu crois entendre
Ce que tu entends
Ce que tu as envie de comprendre
Ce que tu crois comprendre
Ce que tu comprends
Il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer,
Mais essayons quand même.
Bernard Werber, écrivain
J’ai parfois entendu des individus, après une séparation, s’exprimer sur l’autre en disant :
« C’est incroyable ! J’ai vécu 20 ans avec lui et finalement je ne le connaissais pas… »
Nous sommes aussi quelquefois surpris de nos propres réactions.
Nous ne savions pas à quel point, face à une situation particulière, nous étions capables de réagir ainsi ou parfois de ne pas réagir du tout…
Même les professionnels de la psychologie, les psychologues, psychiatres, spécialistes du développement personnel …
Psycho analystes, psycho spécialistes de tel ou tel comportement…en perdent leur latin.
20 ans d’analyses régulières !
Comment est-ce possible ?
La réponse est contenue dans la question…
Les choses de l’esprit sont quasi impénétrables, nous sondons en superficie, guère plus.
Les psychothérapeutes font ce qu’ils peuvent mais que peuvent-ils vraiment ?
Parmi les psychoses les plus connues et certainement les plus répandues, j’en ai identifié trois.
Je vous engage à lire les trois articles qui leur correspondent, il en ressort entre autres que l’on parle principalement de soigner mais beaucoup moins de guérir.
Elle est celle qui est la plus connue du grand public.
Sa prévalence (nombre de cas recensé d’une maladie par rapport à l’ensemble d’une population à un moment donné) est autour d’un pour cent selon les différentes études internationales (autant que pour le diabète insulino-dépendant).
Elle est classée par l’Organisation Mondiale de la Santé comme étant l’une des 10 maladies les plus invalidantes.
C’est un trouble du comportement alimentaire essentiellement féminin qui apparait le plus souvent à l’adolescence.
Il entraîne une privation alimentaire stricte et volontaire pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.
Encore une autre maladie mentale terrible et dévastatrice pour l’entourage.
Il est donc question de trois psychoses graves, de problèmes mentaux sévères dont la bibliographie scientifique est vaste et très renseignée.
Les prises en charge sont dans la plupart des cas opérationnelles, extrêmement cadrées, appuyées par des traitements chimiques puissants.
Et pourtant, au vu des statistiques de guérison, les résultats sont loin d’être probants.
C’est une évidence, nous comprenons très mal les choses de l’esprit, les déviances complexes mais également les humeurs, les simples traits de caractère.
Nous prêtons des qualités à certains et des défauts effroyables à d’autres en ayant pour seul fondement notre jugement totalement erroné et soumis lui-même aux dictâtes de nos tortures.
Finalement, avons-nous pas la moindre idée de ce qui se trame dans le cerveau des autres et même, je le répète, dans le cerveau de vos proches ?
La conscience gruge constamment, vous gruge, elle vous manipule.
Je m’intéresse aux choses de l’esprit depuis de nombreuses années, je m’interroge fondamentalement et j’analyse le monde qui m’entoure et ses comportements.
Ce qui m’a amené tout naturellement à m’intéresser à la spiritualité et à la physique quantique, des domaines qui s’entrecroisent et dont la frontière est bien fine.
J’ai pu comprendre qu’à l’instar des expériences quantiques, l’expérimentateur crée sa propre expérience, il crée à l’instant son propre monde.
Ce que nous voyons n’a pas de commune mesure avec les 100 personnes qui verront le même phénomène au même moment.
Nous pouvons faire preuve de compassion pour nos semblables, cela demande un travail conséquent, je vous l’accorde, mais de là à les comprendre, de là à pénétrer leur univers et d’en faire une interprétation qui serait leur propre interprétation… Là non je n’y crois pas un instant.
C’est pour cette raison que la discorde, l’incompréhension, les oppositions, vouloir que l’autre change, soumettre les volontés, non pas lieu d’être.
Tout ceci n’est que peine perdue, monumentale et stupide dépense d’énergie que vous devriez consacrer avant tout à votre bien-être.
Nous vivons chacun dans notre monde, construit de millions de briques que le ciment de nos croyances, de nos doutes, de nos exploits et de nos frustrations maintiennent en équilibre, quelques fois un peu précaire…
Chaque individu possède ses propres briques, son propre assemblage, sa propre construction.
Imposer de la déconstruire, ce serait la détruire.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
En préambule, avant de rentrer dans le vif du sujet, je tenais tout d’abord à vous demander de m’excuser pour mon absence.
En effet, pendant un peu plus d’un mois j’ai cessé de publier mes articles.
Des événements majeurs, personnels et néanmoins heureux m’ont accaparé au point que j’ai exclu temporairement cette activité qui pourtant me ravit et qui de toute évidence trouve un public fidèle.
Merci pour votre assiduité et l’intérêt que vous portez à mon écriture.
C’est réellement une grande chance d’avoir une tribune pour partager des points de vue et surtout d’être lu.
Bon, revenons à nos moutons ou plutôt à nos kilos calories.
Vous allez dire:
Il est vrai que la période est propice aux promesses d’escrocs.
L’été génère des hordes d’affabulateurs, des menteurs de la pire espèce.
Chacun y va, de son miracle, de sa formule magique, de sa méthode, de sa pilule, de son électro stimulation, de sa pommade qui désintègrent les capitons !
Pourquoi ça marche ?
Pas les pommades ni toutes ces roublardises, elles ne marchent pas.
Mais pourquoi alors ça se vend et pourquoi les gens adhèrent ?
Voilà une idée de ce que représente d’après le magazine Capital ce faramineux marché de la minceur.
Une majorité d’individus sont prêts à tout entendre et à tout faire pourvu que cela vienne combler leur intarissable souffrance que génère le surpoids.
Ils veulent y croire une énième fois !
Après avoir essayé le régime du docteur « Lenchanteur », les électrodes d’une toute nouvelle technologie issue de la NASA et que l’on vous pose sur le corps dans un institut tenu par « Ken beauf » et « Barbie pouf »…
Ils sont à présent à point pour tester la nouvelle pommade « PER-CUL-CAFEINE » à base de vaseline qui ne contient quasiment que cela d’ailleurs…
Ah oui, il y a un peu de caféine, si peu, moins que dans un espresso…
De plus, il faudrait que cela puisse passer les 8 couches cornées qui forment une barrière infranchissable, pour pouvoir atteindre l’hypoderme.
Je ne vais évidemment pas m’engager dans cette voie diabolique où l’on vous gruge de la plus outrancière des manières, d’une part parce que j’ai décidé d’être honnête, autant qu’on puisse l’être et d’autre part, Dieu ne me le pardonnerait pas….
Et puis, je ne souhaite pas me retrouver au purgatoire avec toute cette horde d’infâmes, nous n’aurions rien à nous dire…
Alors pourquoi ce titre ?
Pourquoi cette affirmation ?
Ils disent même qu’en regardant la nourriture, ils prennent du poids.
Qu’en est-il réellement ?
Comme vous le savez, on ne grossit pas sans manger.
Prendre du poids va nécessairement avec une alimentation hyper calorique.
J’ai fait plusieurs articles sur le sujet et de nombreux posts.
C’est factuel, aussi clair que la gestion de votre budget.
Vous capitalisez parce que vous avez gagné plus d’argent que vous n’en avez dépensé.
C’est parfaitement limpide pour chacun d’entre nous.
Qui peut encore croire le contraire ?
Dans ce marasme alimentaire, on ne sait plus vraiment à quel saint se vouer.
Peut-être Saint-nectaire, Saint Saturnin ou Saint-Jacques…
Pour être encore plus clair, c’est la quantité de calories pour le même poids qui suivant les aliments peut être multipliée par 90 !
100 g de champignons est égal à 10 calories.
100 ml d’huile d’olive, donc environ 100 g, est égal à 900 calories.
90 fois plus !
Dans ces conditions, il ne suffit pas de consommer de grandes quantités pour manger calorique.
Les oléagineux tels que les amandes, les arachides, les noisettes, sont également des aliments très caloriques, entre 600 et 650 kcalories pour 100 g.
Les produits dérivés de ces aliments, comme les beurres (arachides, amandes) sont tout aussi caloriques.
Les fromages crémeux ou à pâte dure sont eux aussi des aliments énergétiques.
Plus de 400 kcalories pour 100gr de gruyère.
Je ne vais pas faire la liste de l’ensemble des aliments énergétiques ou très énergétiques mais ils sont nombreux.
Ils génèrent une appétence particulière grâce a leur côté goûteux, gras et / ou sucré.
Ces aliments riches vous donnent l’illusion de manger peu.
Une poignée d’amandes par-ci, 3 à 4 carrés de chocolat noir, 3 à 4 cuillerées à soupe d’huile d’olive dans la salade de tomates, un ou deux morceaux de fromage avec un petit bout de pain…
Sans vous en rendre compte, vous avez consommé 1500 kcalories, et quelques fois bien plus, majoritairement issus des lipides (graisses).
On ne comprend pas bien pourquoi on prend du poids puisqu’on ne mange quasiment rien…
Les plats préparés ne sont pas en reste, voici ci-dessous un tableau qui répertorie leurs valeurs énergétiques pour 100 g.
Sachez qu’en moyenne, les portions des plats préparés consommés sont de 300 à 450 g.
Faites le calcul par vous-mêmes, les valeurs énergétiques dans la colonne de droite peuvent donc être multipliées par 3 à 4,5 fois.
Blanquette de veau | 100g | 137 kcal |
Bouillabaisse | 100g | 106 kcal |
Burrito | 100g | 163 kcal |
Bœuf bourgignon | 100g | 117 kcal |
Canard laqué | 100g | 225 kcal |
Cassoulet | 100g | 116 kcal |
Chili con carne | 100g | 105 kcal |
Choucroute | 100g | 71 kcal |
Coq au vin | 100g | 91 kcal |
Couscous | 100g | 121 kcal |
Côtelette de porc | 100g | 225 kcal |
Dal | 100g | 330 kcal |
Enchiladas | 100g | 168 kcal |
Endives au jambon | 100g | 91 kcal |
Fajita | 100g | 117 kcal |
Fish and chips | 100g | 195 kcal |
Fondue bourguignonne | 100g | 320 kcal |
Fondue savoyarde | 100g | 234 kcal |
Gigot d’agneau | 100g | 193 kcal |
Gratin dauphinois | 100g | 120 kcal |
Gratin de macaronis | 100g | 370 kcal |
Hachis parmentier | 100g | 145 kcal |
Houmous | 100g | 177 kcal |
Kebab | 100g | 215 kcal |
Lapin à la moutarde | 100g | 146 kcal |
Lasagnes | 100g | 132 kcal |
Moules frites | 100g | 188 kcal |
Naan | 100g | 310 kcal |
Paella | 100g | 156 kcal |
Pain de viande | 100g | 254 kcal |
Pizza | 100g | 267 kcal |
Pot-au-feu | 100g | 255 kcal |
Poulet rôti | 100g | 164 kcal |
Purée | 100g | 83 kcal |
Pâtes à la carbonara | 100g | 166 kcal |
Pâté lorrain | 100g | 299 kcal |
Quiche | 100g | 270 kcal |
Raclette | 100g | 343 kcal |
Ragoût de bœuf | 100g | 95 kcal |
Raviolis | 100g | 203 kcal |
Riz cantonais | 100g | 186 kcal |
Riz complet | 100g | 362 kcal |
Rouleau de printemps | 100g | 250 kcal |
Rôti de bœuf | 100g | 111 kcal |
Salade César au poulet | 100g | 127 kcal |
Salade de pommes de terre | 100g | 143 kcal |
Saumon grillé | 100g | 171 kcal |
Soupe aux pois | 100g | 75 kcal |
Spaghettis bolognaise | 100g | 132 kcal |
Steak frites | 100g | 244 kcal |
Taco | 100g | 217 kcal |
Tartiflette | 100g | 145 kcal |
Tomates farcies | 100g | 133 kcal |
Et bien mangez plus d’aliments peu caloriques, pauvres en macro nutriments ou nutriments énergétiques, riches en fibres et en micro nutriments comme les vitamines et les minéraux.
Prenons l’exemple des légumes, leurs valeurs énergétiques pour 100 g, en moyenne, oscillent entre 10 et 20 kcalories.
Donc entre 100 et 200 kcalories pour 1 kg de légumes !
Si en plus vous prenez l’habitude de les manger crus, ils seront encore plus s’assiétant et vous conserverez une plus grande quantité de ces merveilleux micro nutriments.
Attention, ce kilo de salade et ces 200 g de poisson d’environs 300 kcalories dans leur totalité, ne doivent pas être assaisonnés avec une louche d’huile d’olive qui représenterait à elle seule plus de 3 fois la valeur énergétique de votre plat soit près de 1000 kcalories.
Les fruits sont également des aliments peu caloriques et d’une grande richesse nutritionnelle.
Environ 40 calories pour 100 g, excepté certains fruits comme la banane, les raisins ou les cerises, presque deux fois plus caloriques.
Néanmoins, ces fruits plus caloriques demeurent 8 fois moins caloriques que les amandes…
Vous l’avez donc compris, 1500 calories composées de légumes, de fruits, de poissons représentera une quantité bien plus importante de nourriture par rapport à quelques grignotages hyper énergétiques constitués de fromage, de beurre, de pain, d’une poignée d’amandes et d’une demi-plaquette de chocolat noir à 80 % de cacao.
Je ne dis pas qu’il ne faut manger que des légumes, des fruits et du poisson.
Je ne dis pas non plus qu’il ne faut pas manger d’oléagineux, de fromage, de beurre ou du chocolat noir à 80 ou 90 % de cacao.
Simplement, je dis que les quantités sont vite dépassées, particulièrement lorsque l’on a du poids à perdre, que l’on rentre dans l’âge et tout spécialement si votre dépense énergétique est faible.
Ce sont de belles évidences qu’il ne vous reste plus qu’à mettre en application.
Encore une fois vous décidez de ce que vous mangez.
VOUS décidez de manger abondamment ou pas !
Si ce n’est vous, qui le fera à votre place ?
Je vous le rappelle, ce n’est ni les autres, ni les circonstances, ni votre patrimoine génétique, ni je ne sais quoi qui portent la responsabilité de vos actes, de vos actions ou de votre immobilisme.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Nous avons une tendance à tout compliquer.
L’étiquetage des aliments que vous consommez est indéchiffrable pour la majorité d’entre vous.
Des dizaines d’informations écrites en petits caractères derrière l’emballage et mélangées aux normes et labels ou « auto labels », fondus au milieu du marketing en grands caractères et aux couleurs attrayantes, bien exposés sur le devant du produit pour manipuler votre attention et augmenter votre consommation.
Lisez cet article sur le sujet:
Même chose pour les médicaments les notices sont incompréhensibles à moins d’avoir suivi des études de médecine.
Il y a près d’un demi million de lois en France et pour la plupart, elles sont d’une grande complexité.
Les déchiffrer relève du parcours du combattant, il faut être juriste, avoir donc reçu des années d’enseignement pour les comprendre.
Pour n’en comprendre qu’une partie, bien sûr, celles qui rentrent dans votre cursus, le droit des affaires, le droit du travail, le droit pénal…
Elles sont, de plus, très souvent soumises à interprétation, ce qui vient encore complexifier le déchiffrage.
Lorsque vous avez des démarches administratives à entreprendre, vous savez à quel point cela peut devenir intenable.
J’ai quelquefois des discussions, le plus rarement possible, avec des individus avec lesquels je ne suis pas au diapason.
Nous ne pouvons nous comprendre, les mots employés, je les connais, mais leur assemblage est une cacophonie.
Les mots résonnent parfois à un niveau vibratoire qui me dérange au point d’affecter mes émotions et mes sens.
Nous ne nous comprenons pas.
Dans les faits, les actions nous sommes également confrontés à la même complexité.
À moins, évidemment, que l’on souhaite vous perdre.
Tenter de perdre les gens, stratégiquement, c’est toujours pour des raisons fallacieuses.
J’ai une anecdote à partager avec vous.
À la fin des années 90 j’avais créé un laboratoire pour fabriquer des compléments alimentaires et des poudres hyper protéinées.
Le développement de ma société allait bon train, au point où j’intéressais de plus en plus de partenaires commerciaux.
Je fus contacté entre autres par une start-up parisienne spécialisée dans le commerce de la pharmacie mais aussi des compléments alimentaires.
Ceux-ci commençaient à trouver leur place dans les officines.
Je suis donc reçu par un des associés, pharmacien de profession, et spécialisé également dans le e-commerce.
Pendant plusieurs minutes cet homme me parle un langage dont je ne comprends quasiment rien.
Ce que je comprenais parfaitement c’est ce que je voyais, son attitude condescendante et la panoplie qu’il arborait.
Il portait un costume Hugo Boss, sa montre était une Rolex en or et il me recevait dans un bureau minimaliste mais avec 3 ou 4 objets de valeurs.
Son langage, son attitude… Tout me dérangeait.
Je me posais donc la question de savoir si j’allais me lever et partir ou finalement, si j’allais lui dire que je ne comprenais pas un traître mot de ce qu’il était en train de m’expliquer.
J’optais pour la compromission et lui dît :
« il y a cinq minutes que je vous écoute et je ne comprends rien à ce que vous me dites je vais devoir partir… »
Le dandy parisien fit volte-face instantanément sourire aux lèvres.
Je relevais dans son expression un certain contentement, une espèce de gloriole d’avoir tenu un langage « si intelligent ».
L’intelligence consiste à être entendu particulièrement lorsque le sujet est complexe.
Il me vient à l’esprit l’astrophysicien Hubert Reeves qui a la particularité de « vulgariser » une science d’une grande complexité et de la rendre audible, compréhensible.
Il a non seulement l’intelligence d’exceller dans son métier et d’être un professeur émérite mais de plus, il a cette intelligence de la transmission, cette capacité à faire comprendre.
Lorsqu’ils sont utilisés avec justesse, précisément, ils ont un pouvoir extraordinaire.
Leur assemblage judicieux déclenchent toutes sortes d’émotions.
J’ai un grand respect et une admiration sans bornes pour les maîtres dans l’art de la phrase juste.
Je partage avec vous 5 perles rares qui ont contribué à l’apprentissage de ma compréhension de la vie, des hommes et de moi-même.
« Là où nous sommes, la beauté n’est point »
Jiddu Krishnamurthi
« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé »
François-Marie Arouet, dit Voltaire
« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie »
Confucius
« Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent. »
« La nature nous a donné une langue et deux oreilles, afin que nous écoutions le double de ce que nous disons. »
Je rajouterai en bonus une courte phrase qui à une importance capital à mes yeux parce que sans elle l’existence à peu de sens:
« La vie est un cadeau, la manière dont je choisis de la vivre est ma façon de dire merci »
Barbara RATKOFF
Je vous invite à les découvrir et à vous les approprier vraiment.
Analysez-les et mettez-les en pratique quotidiennement, elles deviendront les fondations d’une existence paisible.
Chacune d’entre elle représente l’apprentissage d’une vie, c’est en cela qu’elles ont une telle valeur.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de reréfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Pourquoi faudrait-il savoir dire non ?
Dans un monde ou l’acceptation est devenu le maître mot, l’attitude magistrale à avoir.
Le « oui » étant la manifestation verbale de l’acceptation, de la positive attitude.
Mais alors, pourquoi devrais-je vous encourager à dire non ?
Alors que la tendance « béate » vous incite au « oui « .
J’ai dit: « la tendance béate », parce que je pense, en toute sincérité, que l’acceptation est un travail fondamental, l’apprentissage d’une vie et qu’il ne suffit pas de dire « oui » pour avoir accepté.
*Zen est une tradition bouddhiste qui est originaire du Japon et qui repose essentiellement sur la pratique de la méditation et l’étude des koans. Ceux-ci étant des enseignements pédagogiques distillés par les maîtres Zen et basé sur l’interprétation profonde d’énigmes irrationnelles que l’on installe dans l’esprit et que l’on laisse mûrir jusqu’à l’apparition de l’évidence.
Je suis tout à fait admiratif des enseignements Zazen mais c’est simplement son utilisation banalisée à toutes les sauces « bobos » qui prête à sourire et qui finissent par galvauder cette pratique ancestrale et la reléguer au rang d’un simple folklore.
Au même titre que les signes religieux ostentatoires tatoués sur la peau ou la parole au nom de dieu associée aux pires insultes.
Finalement, savoir dire « non » serait-il un exercice qui participerait à votre éveil spirituel et à votre paix ?
Le fait de dire « non », ne serait-ce pas une véritable forme d’honnêteté ?
Être en accord avec soi-même, au diapason avec ses pensées.
Ainsi à contrario, le « oui » systématique d’une totale malhonnêteté ?
Les pédopsychiatres l’appellent la phase d’opposition.
C’est une période importante dans la construction psychique de l’enfant.
Cela correspond à trois changements liés entre eux.
L’enfant se perçoit alors comme un individu à part entière, avec sa pensée propre, et il le revendique.
Le « non » lui sert à exprimer ses désirs.
Il a compris que sa volonté était souvent différente de celle de ses parents.
L’utilisation du « non » lui permet de commencer, petit à petit, un processus d’autonomisation vis à vis de ses parents.
L’enfant expérimente les limites de cette autonomie nouvelle.
Il teste donc sans cesse ses parents pour déterminer les limites.
C’est une période essentielle dans la construction du futur adulte.
Encore un sujet vaste et tellement intéressant : Quel est le rôle des parents dans l’éducation des enfants ?
De toute évidence, cette période de l’enfance et la façon dont elle sera gérée par l’entourage proche, déterminera en grande partie sa capacité de futur adulte à savoir dire « non ».
Avez-vous remarqué que dans votre entourage certaines personnes disent toujours « oui » ?
Je parle de ce « oui » systématique, ce « oui » qui les obligera à se couper en quatre pour satisfaire le désir des autres.
En effet, impossible de refuser, peur de décevoir, peur de ne pas être à la hauteur, peur d’être jugé, de passer pour ce que l’on est pas…
« Non », ce serait alors s’exposer à la vindicte, ce serait ne plus être indispensable, refuser les sollicitations, perdre de l’importance et peut-être même ne plus exister…
Et pourtant, c’est bien tout le contraire, dire « non » c’est exister.
À cet instant précis c’est vous qui décidez, c’est votre libre arbitre qui a pris le pouvoir.
Dire « non » est une forme de liberté fondamentale.
J’ai une anecdote à vous raconter.
Cela remonte à plus d’une quinzaine d’années, j’avais un jeune ami boxeur professionnel qui n’avait pas encore 20 ans.
Il était devenu l’homme à tout faire, « le porteur de valises » d’un faible quadragénaire égocentrique et manipulateur, en mal de protection et de reconnaissance.
Cet homme, que nous appellerons Jean-Pierre, avait jeté son dévolu, son emprise intellectuelle sur mon jeune ami que nous appellerons, Mohamed.
Ainsi les demandes de « l’esclavagiste intellectuel » devenaient de plus en plus courantes, systématiques, oppressantes.
Ce qui était au départ des échanges, des services amicaux, devenaient peu à peu des contraintes, des obligations.
Au point où cette situation était devenue, pour Mohamed, insupportable et malheureusement inextricable…
Malgré l’extraordinaire force de combattant qu’il déployait dans ses entraînements et ses combats, il était dans l’incapacité de dire « non » à l’oppresseur.
Un soir, alors qu’il était à bout et que cette situation le rongeait, il partagea avec moi son désœuvrement.
Encore une fois, une énième fois, Jean-Pierre le sollicitait pour l’accompagner en promenade alors qu’il était 22 heures.
En première réaction il resta coi, puis balbutia quelques bribes de phrases du style :
« je ne sais pas… mais il va devenir dingue… heu…je lui dis non direct… comme ça…tu ne crois pas que je devrais… »
J’insiste à nouveau en lui disant :
« tu l’appelles et tu lui dis que ce n’est pas possible, tu es fatigué et tu ne peux pas venir.
-Bon OK…
-Appelle-le maintenant et tu me rappelles tout de suite pour me confirmer que tu lui as dit « non ».
Tu verras, il faut t’attendre à ce qu’il n’accepte pas le « non », ton « non » et qu’il passe par tous les stades:
celui qui ne comprend pas, celui qui pleurniche, celui qui devient agressif…
Il tentera de te manipuler par tous les moyens.
Il déploie alors des stratégies pour le culpabiliser, pour lui faire peur mais également pour que il s’apitoies sur son pauvre sort.
C’est effectivement ce qui s’est passé.
Voici un article intéressant sur le sujet de l’égocentrisme, la manipulation et la perversité.
J’ai la forte impression que dès qu’il est question de discorde, particulièrement dans le couple, surgit le spectre du pervers manipulateur, souvent à juste titre …mais pas toujours.
Le manipulateur n’est parfois pas celui qu’on pense… ni la victime d’ailleurs.
Mohamed a tenu bon et a maintenu son « non », sans fléchir, malgré les assauts de la bête meurtrie.
Ce fut un tournant essentiel dans la vie de Mohamed.
Il y a eu avant cet épisode et après.
Il est passé évidemment par une période de « non » systématiques.
Ce n’est pas toujours mieux que le « oui » systématique mais lorsqu’on goûte à la liberté on en abuse.
Il n’a plus jamais été ce consentant automatique et je pense même que cet épisode important aura eu une répercussion majeure sur les choix qu’il a fait et qu’il fera tout au long de son existence.
Je ne suis pas d’accord, je m’oppose, je décide en mon âme et conscience qu’il n’en sera pas ainsi.
Cette situation ne me convient pas, je ne suis pas d’accord avec cette idée, j’exprime mon avis parce qu’il correspond à mon ressenti.
Nous ne pouvons pas plaire à tout le monde et nous ne pouvons pas satisfaire continuellement les autres au détriment de notre bien-être et fort souvent au détriment de notre santé physique et mentale.
Si vous êtes cette personne qui dit « oui » à tout, prenez un peu de recul et analysez la situation.
Est-ce que cela empêche une partie de votre entourage à être médisant à votre endroit ?
Certes non !
Vous n’en ferez jamais assez, on vous fera toujours des reproches et vous en ferez toujours plus jusqu’à finir par vous perdre vraiment.
Quand vous avez la conviction que le « oui » n’est plus acceptable, alors, osez dire « non » à vos collègues de travail, à votre conjoint, à vos enfants, à vos amis…
Vous prendrez enfin le contrôle de votre vie.
Voici un abstract qui met en évidence « savoir dire non » dans le milieu médical.
J’ai trouvé intéressant la corrélation que l’on peut faire entre les personnes lambda dans l’incapacité de dire « non » et les médecins érudits dans le domaine des sciences, instruits aux choses de l’esprit et de la psychologie, qui tombent eux aussi dans le panneau.
Je voulais simplement mettre en évidence que ce n’est pas une question d’intelligence, de milieux socio-professionnel ou de connaissances.
Il n’y a pas de profil type, personne n’est épargné.
Savoir dire « non » pour celle ou celui qui souffre d’avoir toujours dit « oui » est une renaissance, un changement fondamental.
C’est tourner le dos définitivement à une addiction, passer outre ses peurs, une vraie forme de courage.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je souhaite entamer cet article en faisant référence à cet adage.
En effet, il puise toute sa force dans notre discipline, remplie de ces conseilleurs, infestée « d’experts » devrais-je dire.
Je me plaît à l’écrire et à en parler à chaque fois que l’occasion m’en est donnée:
Voici un dossier intéressant édité par le gouvernement et qui fait état de l’activité de coaching en France.
La prolifération des conseilleurs doit certainement venir du caractère fantasmagorique de notre discipline, un peu comme le sont les marchés du sexe et du développement personnel.
Le champ des possibles semble s’ouvrir à l’infini, nous pouvons devenir quelqu’un d’autre, quelqu’un de plus fort, de plus beau, de plus sexy, de plus reconnu, de plus respecté.
Il suffit d’avoir la bonne technique, le bon produit, connaître la bonne personne, le bon coach possédant le secret, la vérité vraie, qui fera de vous l’être d’exception.
Le marché est donc ouvert avec d’un côté les pratiquants, qui ont tellement besoin d’être rassurés et de l’autre des conseilleurs qui se sentent, du coup, si importants.
Soyons honnêtes, la pratique de la musculation est pour beaucoup d’adeptes un outil de satisfaction de l’égo, lié parfois à un manque de confiance en soi, à un esprit nécessiteux de reconnaissance.
Nous avons besoin d’exister, d’affirmer notre présence, d’être reconnu, apprécié, aimé….
Je vous invite à lire cet article scientifique sur le sentiment de reconnaissance et le besoin de reconnaissance.
Les réseaux sociaux sont basés sur une déviance égocentrique matérialisée par cette locution qui est sans conteste l’antithèse de l’amour:
C’est uniquement pour ça qu’ils fonctionnent admirablement.
Vous savez peut-être que l’on achète sa notoriété sur les réseaux sociaux.
Vous pouvez acheter des « like », des « aimez-moi » ainsi que des vues de vos vidéos.
C’est donc un moyen de faire croire aux autres que vous êtes si connu, tant aimé et vous finissez même par le croire…
Il n’y a vraiment pas de mal à vouloir améliorer son état physique pour plaire, c’est ainsi et la musculation n’est probablement pas le pire des moyens de valorisation.
Ces outils de valorisation sont diverses et variés, pour certains ce sera l’humour ou l’art, pour d’autres la reconnaissance par les études et les diplômes et pour d’autres encore, ce sera la violence sous toutes ses formes.
Certes avec le temps, la pratique peut devenir une véritable philosophie, un art de vivre empreint de santé et d’équilibre.
Cela devrait être d’ailleurs la voie toute tracée pour enfin exercer cette discipline, sans contrainte, avec conscience et dans les règles de bonnes pratiques.
Mais très souvent, elle reste un moyen de nourrir le coq arrogant et parfois même le vieux coq qui subsiste en nous, la poulette de basse-cour ou la vieille poule en mal de séduction.
J’ai quelques exemples…
Les salles fourmillent donc de coachs officiels mais également de ces officieux qui ont tout compris sur tout et qui transmettent leur « savoir-faire » à qui les écoutera, ou ne les écoutera pas d’ailleurs, à la vitesse, et parfois même avec autant d’effet secondaire et de dégâts, qu’une maladie infectieuse.
Vous voyez de quoi je parle…
Ces derniers, les officieux, les piliers de la salle, les maîtres en la matière, les conseilleurs invétérés, sont légions.
Je le répète, vous en trouverez au moins un derrière chaque pratiquant et même parfois plusieurs derrière chaque pratiquante à condition qu’elle soit « physiquement intelligente ».
À cet endroit ce sera parfois un véritable agglutinement.
C’est dingue ce que peut faire le désir sexuel: il déclenche des vocations.
L’encadrement virtuel est ultra prolifique, exponentiel et la compétence se mesure principalement à la quantité de Followers.
Cette faune exaltée par le gâteau alléchant du fitness, de la musculation, du bien-être…est dithyrambique sur ce qu’il faut faire pour devenir beau, belle, musclé, alors que très souvent, ils ne possèdent même pas un échantillon sur eux, pas d’expérience et aucune expertise.
Il est distillé de telles absurdités que j’ai décidé d’en faire une petite compilation non exhaustive bien sûr.
Par conséquent le poids serait le seul paramètre qui favoriserait le développement et la tonicité musculaire, rien d’autre !
L’exécution n’aurait donc pas sa place, ni le temps sous tension, ni les temps de récupération, ni le positionnement, ni la vitesse d’exécution…
Ce sont des notions, des paramètres totalement abstraits pour « l’enseignant » malgré son instruction en la matière…
Mais par quels procédés physiques, physiologiques, biochimiques se produirait ce miracle ?
La rapidité d’exécution n’impacte pas directement la perte de graisse.
Il faudra faire appel avant tout à l’intensité et bien évidemment au contrôle de l’alimentation.
C’est uniquement une association d’idée autour du qualificatif « vite ».
Travaille vite perd ta graisse vite !
Cela ressemble à un slogan publicitaire, rien d’autre…
Il y aurait donc une façon d’exécuter les exercices et des programmes spéciaux muscles courts ou muscles longs ?
Un entraînement spécifique qui aurait la capacité de modifier les endroits où s’insèrent les muscles ?
Comment peut-on croire de telles Annerie ?
Je vous renvoie vers un article que j’ai écrit sur le sujet, il me semble assez explicite
Tous les exercices sont excellents lorsqu’ils sont exécutés dans les règles.
C’est la façon dont ils sont pratiqués qui en font de mauvais exercices.
J’ai vu des pratiquants commencer systématiquement, pendant des années, leur routine pour les pectoraux par du développé couché et pour autant ne pas en avoir….
Même chose pour les curls à la barre debout, combien se sont fait mal au dos, aux coudes ou ailleurs avant d’avoir progressés véritablement des biceps ?
Les exercices de base peuvent effectivement faire progresser à condition de les exécuter parfaitement, qu’ils vous conviennent et que vous preniez un réel plaisir à les faire.
De nombreux pratiquants obtiennent des résultats exceptionnels en faisant très rarement des exercices de base.
Certaines et certains ne peuvent d’ailleurs plus les faire faute de les avoir trop mal fais…
Ils vont donc préférer, par défaut ou alors tout simplement par choix, un entraînement plus analytique moins axé sur le travail polyarticulaire.
Pour les mêmes raisons que le point précédent, le squat exécuté à la barre libre est un excellent exercice, certainement un des plus complet.
Il implique la quasi-totalité des muscles du bas du corps mais également le dos, la sangle abdominale, les muscles profonds participant activement à la stabilité et au transfert entre le haut et le bas du corps.
Mais il peut également être le pire des exercices.
Combien se sont fait mal au dos, aux genoux ou ailleurs avant d’avoir progressés véritablement des cuisses ?
Je vous renvoie aux deux points précédents pour les mêmes raisons.
Ce sont les « Il faut », les fameux lieux communs basés sur rien ou alors pas grand-chose, de toute façon rien de fondé scientifiquement.
L’expérience de quelqu’un colportée par un autre, puis un autre, sans tenir compte de la personnalité de chacun, de son contexte de vie, de son implication mentale etc. etc.
Et quand bien même ces faits seraient corroborer par des études scientifiques, ils ne seraient de toute façon pas l’unique vérité.
Peu importe le résultat de la science, ce qui convient à certains ou parfois au plus grand nombre, ne convient pas à tous.
Demander d’ailleurs aux conseilleurs de vous expliquer pourquoi ?
Pourquoi il faut…?
Ils seront bien en peine de vous donner une explication tangible.
Au nom de quoi les abdominaux devrait être fais tous les jours ?
Sont-ils des muscles qui réagissent de façon différente des autres muscles ?
Certes non !
En revanche, j’en conviens, le travail localisé a un impact certain sur le tissu adipeux et cela est valable pour tous les groupes musculaires.
Si vous voulez avoir des abdominaux toniques et dessinés, je vous conseillerais de les entraîner de façon intensive et pas de façon résiduelle à la fin de votre entraînement.
En fait, entraînez-les avec la même intensité que vous feriez n’importe quel autre groupe musculaire que vous affectionnez particulièrement.
Vous adorez faire les pecs ou les fessiers et bien faites vos abdos avec autant d’intensité.
C’est toujours une question d’attention, plus on est attentif, plus on est impliqué et meilleurs et plus rapides sont les résultats.
Et puis surtout, mangez mieux et moins, vous verrez vos abdos !
Faux !!!!
Ne faites pas plus mais mieux.
Vous pourrez bien faire vos bras tous les jours que ça ne les fera pas progresser pour autant.
Vous finirez par avoir des tendinites et vous vous lasserez.
Un muscle pour croître a besoin de repos, de récupération.
La façon la plus sûre de le faire progresser:
Vous devrez être extrêmement appliqués, totalement impliqué et allez très, très, très loin dans l’intensité.
Télécharger gratuitement mon eBooks, il vous rappellera point par point ce que sont les paramètres d’intensité.
Je vais arrêter là mon listing.
Mais comme je le disais en préambule, la liste est non exhaustive.
N’hésitez pas à commenter mon article et à partager votre expérience sur le sujet.
Quels sont de votre point de vue les conseils à ne pas suivre ?
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE