J’ai été invité récemment à un débat conférence où je devais répondre à une série de questions que se posent les pratiquants en règle générale.
J’étais accompagné dans cet exercice par plusieurs spécialistes : cardiologue, psychothérapeute, ostéopathe kinésithérapeute, diététicienne, amenant évidemment tous leur valeur ajoutée d’experts pour enrichir le débat.
À cette occasion, il y avait un auditoire d’une centaine de personnes environ, d’horizons et d’âges divers, possédant des objectifs et par conséquent des motivations différentes.
Là aussi c’est une grande richesse, le débat pour chacune des questions ne se fixe pas sur un axe, il y a une extrapolation qui permet de couvrir le sujet dans une quasi intégralité.
D’une part, les points de vue sont effectivement très nombreux et d’autre part, la façon dont on les traite suivant l’instant, la période tourmentée ou pas de notre existence, nos ressentis, notre vision du moment, les affectent.
Nous pensons parfois une chose un jour mais pas toujours et il n’y a évidemment rien de mal à cela, nous évoluons, nous nous façonnons au gré de nos expériences.
Cette fois j’ai décidé de rédiger un article sous forme de quiz ou de questions réponses.
Je ne me cantonnerai pas uniquement à traiter ce que l’on doit manger avant et après l’entraînement, qui reste néanmoins un questionnement récurrent dans le milieu de la musculation et du fitness, je vais également aborder quelques questions qui gravitent autour de ce sujet.
En préambule :
Il n’y a donc pas une alimentation, une et une seule qui serait la panacée pour tout le monde.
Nous sommes tous très différents et à ce titre, les aliments, leurs quantités, leurs associations, la façon et le moment où nous les consommons, ne nous profitent pas de la même manière et n’a donc pas les mêmes conséquences.
Néanmoins, il y a quelques règles « de bonnes conduites alimentaires » à respecter:
-Évitez l’alimentation industrielle
-Ne mangez pas trop
-Consommez des aliments complets, simples, frais et biologiques
-Diversifiez votre alimentation
-Optez pour une alimentation biologique et de proximité si possible
-Consommez suffisamment de fibres
-Ne buvez pas d’alcool
Même si vous ne vous alimentez pas avant votre activité physique, votre organisme n’ira pas puiser directement dans les graisses stockées.
Le processus n’est pas immédiat, le carburant est d’abord issu des filières énergétiques glucidiques plus précisément du glycogène stocké dans les cellules et le foie.
C’est donc faux.
Il n’y a évidemment aucune nécessité à manger avant l’entraînement.
Tout dépend néanmoins de ce que vous avez mangé dans la journée, de quand date votre dernier repas ou collation qui a précédé l’activité physique, de combien de temps durera votre entraînement et quel sera son intensité.
Cela dépendra également du moment où vous vous restaurerez post training, de l’état physique et mental dans lequel vous êtes (fatigue, propension à l’hypoglycémie ou à l’hypotension, conditionnement psychologique).
Si vous êtes un compétiteur qui a, par conséquent, des échéances, vous devrez évidemment en tenir compte, la raison prendra alors le pas sur l’émotion.
Cette pratique est populaire, particulièrement parce qu’elle fait état de l’utilisation des graisses corporelles comme carburant prioritaire.
De mon point de vue, c’est devenu surtout une pratique folklorique comme le jeûne intermittent qui légitime fort souvent la mal bouffe ou simplement le fait de ne pas petit déjeuner.
Nous sommes sur le même principe que soulève l’une des questions précédentes:
Comme je l’ai dit en réponse à cette question, le processus n’est pas immédiat.
Le carburant est d’abord issu des filières énergétiques glucidiques, plus précisément du glycogène stocké dans les cellules et le foie.
Ainsi, utiliser les graisses stockées à des fins énergétiques est bien plus compliqué pour l’organisme.
Voici un article scientifique ci-dessous qui l’explique en détail.
Non pas nécessairement.
Les entraînements sont parfois si intensifs qu’il est difficile d’ingurgiter quelque aliment que ce soit avant que l’organisme ne se mette au repos.
Particulièrement les aliments solides.
Il est néanmoins possible de consommer juste après l’exercice une alimentation liquide, un « en-cas », composé d’une source de protéines hydrolysées ou d’isolat et peut-être même une source de glucides accompagnée d’eau enrichie en minéraux bio disponibles qui faciliteront la récupération.
Cette collation pourra être espacée d’1 à 2h d’un repas véritable, déjeuner ou dîner, qui lui, sera élaboré judicieusement en fonction:
-des objectifs de prise ou de perte de poids,
-de ce qui a déjà été consommé durant la journée,
-de la faim, des envies… mais aussi de ce que l’on se permet ou pas.
Une collation à base de poudre de protéines n’est pas censée se substituer à un repas.
Elle n’est pas un substitut de repas d’un point de vue de ce que doit représenter un repas équilibré mais également d’un point de vue législatif.
Légalement, le substitut doit être composé d’environs 55% de glucides, d’environ 15 % à 20 % de lipides, idem pour les protéines…
Les shakers de protéines ont une toute autre composition, comme leur nom l’indique.
Dans ce type de collation, l’essentiel c’est les protéines, à hauteur de 70 à 90 %, les lipides et glucides représentant quelques petits pourcentages.
Néanmoins, pour des raisons de contrôle du poids et afin de participer au maintien de la masse musculaire ou de sa progression nécessitant un apport protéiné au-delà de la « normale », il est coutume de « substituer » parfois un repas par 20 à 50 g de protéines diluées dans un liquide.
C’est aussi un moyen rapide et efficace de nous alimenter « techniquement » lorsque le temps nous fait défaut « dévorés » que nous sommes par nos vies professionnelles et familiales.
Je vous engage à lire un de mes articles sur les protéines :
Il y a un nombre incalculable de théories sur ce sujet.
Les aliments que l’on doit mélanger ou pas.
Le respect scrupuleux des indices et index d’assimilation des protéines ou des glucides.
Le moment précis où l’on doit s’alimenter en fonction de la fameuse fenêtre métabolique.
Les objectifs de compétition et leurs échéances et je ne parle pas uniquement de ce qui concerne les compétitions de « muscul ».
Mais aussi les objectifs « esthétiques », prise ou perte de poids.
La philosophie alimentaire est également un facteur important dans tout ce processus.
En effet, êtes-vous végétarien, vegan, flexitarien, pescétarien…?
Quel est votre gabarit ? votre format ?
Quelle est l’intensité de vos entraînements ?
Ce que je peux dire formellement après toutes ces années de pratique de terrain, est que nous compliquons toujours trop les choses.
C’est un peu comme l’entraînement, nous cherchons toujours de nouvelles théories qui nous éloignent un peu plus de la base.
Je serai donc simple et factuel dans cette conclusion.
Consommez des aliments riches en protéines de toutes origines animales et végétales.
Leurs combinaisons peptidiques seront forcément une plus-value pour réparer et fabriquer le tissu musculaire.
Pour les quantités que vous devrez consommer à chacun de vos repas, tenez compte de votre gabarit et de l’intensité de vos entraînements.
Ainsi les quantités peuvent être quasiment du simple à plus du double.
Les quantités de protéines que vous devrez consommer au travers de ces deux repas représenteront entre 30 et 50 pour cent de leur apport journalier global.
Diversifiez les aliments riches en glucides pour la variabilité de leurs index glycémiques, leurs fibres, leur micro nutriments et parfois même pour leur richesse en protéines, je pense particulièrement aux légumineuses.
Ils doivent donc être finement dosés pour participer efficacement à la récupération et à l’anabolisme protidique sans pour autant être en surabondance.
Consommez des huiles végétales, elles aussi d’origines diverses : Noix, olive, coco, colza…
Elles sont riches en oméga et en acides gras essentiels.
Elles participent également à l’anabolisme protidique et à votre récupération.
Attention, elles sont d’une telle richesse énergétique qu’elles doivent être consommées raisonnablement.
Ils faciliteront la digestion de votre repas, participeront à tous les processus biochimiques pour une meilleure assimilation des nutriments énergétiques et par conséquent de votre récupération musculaire et énergétique.
Soyez conscients de ce que vous mangez et adaptez vos quantités en fonction de vos ressentis et de vos perspectives.
Évitez de vous perdre dans toutes ces théories qui vous desservent plutôt qu’elles ne vous servent.
Revenez à l’essentiel, à la base c’est ce qui fonctionne vraiment.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir
Philippe LAMACHE
Comme je vous l’expliquais lors de mon dernier article, je me sens le devoir d’éclaircir certains raccourcis, non-sens et autres mystifications concernant l’alimentation.
La nutrition et tout son arsenal de régimes minceur/santé/bien-être fait vendre.
Pour la plupart, leur seule force est qu’ils captivent votre attention et vous font dépenser votre argent.
Ils vous font croire à des mythes et légendes et vous redirigent vers des produits dérivés, méthodes, compléments alimentaires miraculeux…
…machines à explosion d’adipocytes, électrolipolyse et autres techniques passives « magiques » qui vous feront devenir aussi belles et beaux que le mec ou la nana du catalogue…
Bien sûr sans rien faire ou si peu.
C’est parfaitement logique, il ne faut surtout rien faire ou vraiment peu.
On parle quelquefois de 15 ou 20 minutes de cette technologie innovante qui équivaudrait à des heures d’entraînement contre résistance associées à du cardio training à haute intensité.
Sous le couvert que tel ou tel aliment aurait des propriétés énergivores « brûle-graisse », vous pourrez donc même manger ce que vous voulez, la quantité que vous voulez, en faisant fi des valeurs énergétiques.
La communication est tellement bien dirigée que vous finissez par y croire.
D’ailleurs le Père Noël a plus de crédibilité à mes yeux que toutes ces foutaises.
Tous les extraits « fantaisistes » sont encadrés par des guillemets et sont en italique et de couleur bleue comme lors de mon précédent article.
Je le répète également, j’ai souhaité respecter scrupuleusement les textes tant dans leurs formes que dans leurs contenus (ils sont parfois déconcertants), je n’ai donc corrigé aucune faute de sens ni d’orthographe.
Toujours extrait du même article :
La consommation de pamplemousse combiné à des protéines boosterait la combustion énergétique dans l’organisme… «
Encore une allégation non fondée, néanmoins conjuguée au conditionnel.
L’auteur n’est quand même pas très sûr…
Par quel miracle la combinaison du pamplemousse et des protéines aurait-elle une action lipotrope* sur l’organisme ?
* Se dit d’une substance qui se fixe sur les graisses ou facilite leur transformation dans l’organisme.
Là encore, on ne parle pas de quantités, de proportions ou du principe biochimique qui provoquerait cette réaction.
« L’acidité du citron booste la digestion et diminue le taux de sucre dans le sang. Le citron est réputé depuis tout temps pour être un bon allié minceur … «
Encore une « boostallégation » infondée !
Nous connaissons les vertus alcalinisantes du citron et donc l’influence qu’il peut avoir sur le pH du corps mais en aucun cas, il n’aurait la propriété de diminuer le taux de sucre dans le sang.
Le citron n’a pas d’action thérapeutique en ce sens.
Il est simplement peu sucré et à ce titre, il a une faible action sur la glycémie.
L’effet diurétique de ces deux fruits permet au transit de bien fonctionner. »
Il n’est pas connu à ce jour d’effet diurétique concernant le melon et la pastèque.
De plus, les diurétiques n’ont pas une action directe sur le transit.
Effectivement, l’eau peut être laxative dans certains cas de constipation mais il faut en consommer une quantité assez importante, 1 ou 2 litres pour que l’effet se fasse sentir.
Consommer 1 ou 2 litres au travers de la pastèque ou du melon nécessiterait alors de consommer dans le même temps les nutriments énergétiques qu’ils contiennent, c’est-à-dire principalement les glucides et leurs calories.
« Leur haute teneur en eau permet aussi de diminuer la quantité de graisse stockée par l’organisme.«
Encore un miracle sans aucun fondement, il suffirait donc de boire beaucoup d’eau pour perdre sa graisse stockée.
Ce fruit plein de vitamines et pauvre en calories favorisera le fonctionnement du transit grâce à ses propriétés diurétiques…
…c’est de sa tige que l’ananas tient sa réputation d’aliment brûleur de graisse…
…celle-ci contient de la bromelaïne, une enzyme qui aide l’élimination des graisses. »
Je le répète, un diurétique facilite l’élimination de l’eau, le transit quant à lui est lié aux intestins et à l’élimination du bol fécal.
Prendre un diurétique naturel ou chimique ne réglera pas vos problèmes de transit.
La réputation de la bromelaïne est totalement usurpée: celle-ci aide à la digestion des protéines et non pas des graisses.
Rien aujourd’hui ne permettrait de lui atribuer l’allégation « brûle-graisse ».
Il semblerait que la bromelaïne fragiliserait les parois des adipocytes (cellules graisseuses) mais les études sur ce sujet manquent réellement de pertinence.
…le pouvoir d’éliminer les graisses. Cet allié minceur est composé d’enzymes digestives appelées papaïne et pepsine, qui boostent la digestion d’éléments riches comme les graisses, les féculents, les glucides. »
La papaïne est une Protéase à cystéine qui catalyse la scission des liaisons peptidiques.
La pepsine dégrade les protéines du bol alimentaire en hydrolysant les liaisons peptidiques.
Cette dégradation constitue l’initiation de la digestion des protéines au niveau de l’estomac.
D’autre par, l’auteur différencie les féculents des glucides alors que les féculents sont des aliments glucidiques…
…Bon nous ne sommes plus à ça près.
« …Consommer de la papaye avant le repas aidera à digérer et évitera de stocker les graisses…«
OK encore une allégation non fondée, une de plus !
Elle aide à la perte de graisse et à améliorer la santé. Grignotez ce fruit vous donnera un grand coup de booste tout en faisant passer la sensation de faim. »
Je vous rappelle que ce passage est issu d’un article populaire bien référencé et lu par des milliers de personnes.
En puisant dans mes connaissances sur le sujet et en cherchant, de plus, dans la littérature scientifique si il y avait une publication quelconque sur cette capacité « Brûle-graisse » que brandit l’auteur de cet article, je n’ai rien trouvé.
L’auteur dit également qu’elle serait une sorte de « coupe-faim ».
Lui seul le sait probablement.
Quand tu as « bouffé » une tartiflette, c’est certain, tu n’as plus faim…
La tartiflette aurait-elle des vertus coupe-faim ?
Cette épice évite que le taux de glucose augmente brusquement dans le sang lorsque vous consommez des sucreries. Le glucose en effet élève l’insuline, hormone qui transforme les aliments en graisse. Elle stimule ainsi la digestion. Dans un régime, la cannelle est donc idéale pour tout dessert, en substitut du sucre. Vous pouvez également la combiner à du miel, dans du yaourt par exemple, pour augmenter ses effets brûles-graisse. »
Effectivement, la cannelle aurait la propriété de faire baisser le taux de glucose dans le sang mais pas uniquement si vous consommez des sucreries…
Cet article ci-dessous indique que les composés de la cannelle présentent des propriétés proches de l’insuline permettant ainsi d’équilibrer la glycémie.
Pour revenir à l’article fantaisiste, l’auteur dit également de façon erronée que:
« l’insuline transforme les aliments en graisse. »
Ce n’est pas du tout le principe: l’insuline est chargée de ramener la glycémie sanguine à un niveau équilibré en stockant le sucre excédentaire (et non pas les aliments) de 3 façons :
Lorsque la consommation de sucre est trop importante, les deux premières formes de stockage, tissus musculaires et foie, sont très rapidement saturées.
Cette transformation sera métabolisée au niveau du foie.
L’insuline ne stimule pas la digestion, c’est une hormone polypeptidique fabriquée par les cellules β des îlots de Langerhans dans le pancréas.
Elle intervient principalement dans le cycle du glucose et elle a pour rôle de maintenir le niveau de sucre présent dans le sang (glycémie) à un niveau stable en transportant le sucre excédentaire vers les muscles, le foie ou le tissu adipeux.
Comme expliqué ci-dessus, elle n’a en aucun cas un rôle sur la digestion.
Ainsi donc, lorsque la glycémie augmente un peu trop suite à la consommation de produits riches en sucre, c’est l’insuline qui est chargée de transporter ce sucre excédentaire vers les cellules des muscles, du foie mais aussi des tissus adipeux (les graisses).
À la suite, l’auteur dit que « la cannelle est un substitut du sucre« .
Encore une fois cela ne veut rien dire.
L’auteur conclut en disant que: combiner la cannelle à du miel dans du yaourt cela augmenterait les effets brûle-graisse de la cannelle.
Là aussi, ce n’est que pure spéculation et cela pourrait être interprété de façon empirique par des esprits non avisés.
Ce qui revient à dire : plus je mange, plus j’ingère de calories et plus je perds de la graisse…
On marche évidemment sur la tête.
Je m’en tiendrais là pour cet article mais il y a encore d’innombrables faussetés, de merveilleuses perles que j’ai relevées sur le web et ailleurs que je partagerai avec vous lors de prochains articles qui nous empêchent d’y voir clair dans tout ce marasme nutritionnel.
Je tiens à souligner que les auteurs non spécialisés de ces articles, qui sont pour la plupart des copywriters (rédacteur Web), colportent finalement des ragots, des allégations non fondées et qu’ils les relaient encore et encore.
Ces sujets sont importants ils méritent plus de recherches et de sérieux.
Ce n’est pas parce que l’article est placé en tête du référencement sur Google qu’il est intelligent et bien fondé.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Dans mes articles, revient souvent la notion « d’enfumage ».
D’après le dictionnaire le Robert, la définition familière est « Tromper par des mensonges.«
Nous pataugeons dans la surinformation, la désinformation et la mauvaise information.
Celles-ci sont présentes partout et à chaque instant et elles sont colportées, de plus, naïvement ou intentionnellement partout et à chaque instant.
Colporter des ragots naïvement ou intentionnellement produit le même effet sur celui qui les reçoit, il est trompé.
Mais sur le « colporteur« , les conséquences morales et spirituelles ne sont pas les mêmes.
Blesser ou même tuer sans avoir eu l’intention de le faire est d’un point de vue de la moralité parfaitement excusable…
… Le contraire mérite une sanction sévère.
Avec cette justice on peut tromper le monde, mais on ne peut pas tricher avec soi-même, comprenez-vous ?
L’honnêteté morale, intellectuelle et spirituelle est une bénédiction lorsque vous la possédez.
Et lorsque vous ne la possédez pas, c’est le travail d’une vie sur cette terre et peut-être plus encore bien au-delà…
Je n’ai pas toujours été honnête mais je fais tout pour emprunter ce chemin avec foi et ardeur.
Dans le champ de l’alimentation, il y a bien évidemment la nutrition santé, ses régimes, ses philosophies, ses gourous, ses affirmations, ses certitudes…
Je tombe régulièrement sur des articles qui sont des exemples de condensé d’affirmations aberrantes.
Finalement, ce n’est pas trop difficile de tomber sur ce genre d’article ; malheureusement ils foisonnent.
La nutrition est si vaste et parfois si technique que l’on y perd son latin.
Si on n’a pas un minimum d’expertise, il est quasiment impossible de déchiffrer ce langage d’initiés.
Des magazines et des sites « spécialisés » sautent à pieds joints sur les allégations pseudo scientifiques pour en faire des règles magistrales que vous gobez comme des poussins de trois jours.
Encore une fois je comprends la complexité du sujet mais prenez le temps de croiser les informations et de ne pas prendre pour acquis tout ce qu’on peut vous raconter.
Voici le titre d’un de ces articles dont je ressors quelques extraits croustillants :
Dans le titre « pute à clique » il y a déjà un non sens.
J’imagine que du point de vue de celui qui l’a écrit, ça n’a pas grande importance.
Ce qu’il veut, c’est que vous adhériez en masse à ce qu’il écrit ou ce qu’elle écrit, (l’article n’est pas signé) car la seule idée qui prévaut est que l’article gravisse activement les premières places tant convoitées du référencement naturel.
Ils se renseignent sur le moment, glanent des informations à droite et à gauche et les reformulent pour en faire des textes acceptables par les « bot » des moteurs de recherche et particulièrement de Google.
Donc, brûler la graisse signifie que l’aliment en question aurait une action lipotrope*
* Se dit d’une substance qui se fixe sur les graisses ou facilite leur transformation dans l’organisme
Je ne connais pas un aliment naturel, communément consommé, qui aurait cette propriété.
L’auteur a scindé son article en plusieurs groupes d’aliments « brûle-graisse »:
« Les fruits et légumes brûleurs de graisse
…ils permettent également une fonte des mauvaises graisses!…«
De quoi parle-t-il ?
Il y aurait donc de bonnes et de mauvaises graisses stockées?
Cela n’existe pas !
Que les choses soient claires, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises graisses stockées.
Encore un signe évident de méconnaissance du sujet.
J’imagine que celui ou celle qui a écrit cet article fait la corrélation avec le bon et le mauvais cholestérol ce qui n’a rien à voir avec les graisses stockées…
…l’aubergine est sans doute l’aliment brûle-graisse numéro 1…En effet, une fois assimilé par l’estomac, ce légume a un pouvoir d’éponge sur les toxines et les graisses qui y pénètrent……Consommer cet aliment régulièrement aidera donc l’organisme à ne pas stocker les graisses.«
L’auteur parle d’un pouvoir d’éponge !
On comprend tout à fait l’image, l’absorption de l’eau par une éponge comme pourrait l’être, d’après lui, l’absorption des graisses par l’aubergine.
En l’occurrence, concernant l’aubergine, cela se révèlerait être de la magie.
L’unique intérêt de l’aubergine dans le cadre d’un régime hypocalorique est bien sûr sa faible teneur en calories ainsi que sa richesse en micro nutriments et en fibres.
… Salade, chou, brocolis… La liste de ses aliments brûle graisse semble infinie !«
Aucun de ces aliments n’a de vertus brûle-graisse !
Ils sont tout au plus peu caloriques.
« …vous ne pouvez pas non plus ignorer le céleri de votre alimentation quotidienne. Ce légume vous aidera au mieux à éliminer la graisse…«
Le céleri n’a aucune propriété qui permettrait d’éliminer la graisse !
» …Les champignons ont une haute teneur en iode, substance essentielle pour le fonctionnement de la tyroïde, glande qui brûle la graisse…«
Les champignons ont en moyenne une teneur en iode de 1 μg pour 100 g, alors que les besoins quotidiens en iode sont de 150 μg chez les adultes et de 220 et 290 μg chez les femmes enceintes et allaitantes respectivement.
Il va falloir en manger des kilos pour avoir une dose suffisante d’iode pour stimuler votre glande thyroïde !
Malgré leur faible teneur en calories, 1 kg de champignons, (qui représenterait 10 microns d’iode, soit environ 4 à 5 % des apports journaliers nécessaires), vous apporterait dans le même temps 300 calories, l’équivalent de 100 g de pâtes pesées crues !
…Cette cucurbitacée pauvre en calories et en sels est un brûle-graisse par excellence… «
Comme tous les légumes, la courgette est hypocalorique, riche en minéraux, en fibres et vitamines mais n’a pas plus de vertus brûle-graisse que n’importe lequel des autres légumes.
Idée reçue : l’avocat fait grossir. Certes, ce fruit est riche en gras, mais ce sont de bonnes graisses dites « graisses mono-insaturées » qui empêchent de stocker le gras.«
Là encore il y a une confusion entre le bon et le mauvais cholestérol et les graisses saturées, poly insaturées et mono insaturées qui, selon l’auteur, auraient des actions sur la capacité de l’organisme à ne pas stocker tel ou tel gras.
« …Consommer régulièrement un avocat aurait notamment un rôle dans la perte de la graisse abdominale…«
Là encore, nous nageons en plein délire.
Cela n’existe pas !
L’avocat est, de plus, un fruit très calorique: plus de 200 calories pour 100g, issues principalement des lipides.
Je vous rappelle que l’on en fait de l’huile.
Son poids moyen étant d’environ 200 g, cela qui signifie qu’à chaque fois que vous en mangez un de taille normal, vous ingérez plus de 400 calories.
Ce qui correspond approximativement a un quart, voir un tiers de l’ensemble des calories que vous devriez consommer sur toute la journée si vous avez des velléités de perte de poids.
Néanmoins, je précise que 1/4, voir un tiers représente une approximation, car en effet, le déficit énergétique, ou alimentation hypocalorique censés vous faire perdre du poids, est associé à de nombreux paramètres fonction principalement du métabolisme:
–basal, besoins énergétiques incompressibles de l’organisme
–post-prandial : dépense calorique consécutive à un repas (manger consomme de l’énergie : ADS = Activité dynamique spécifique) ;
–de l’exercice, incluant l’effort physique ainsi que l’effort intellectuel ou de concentration également énergivore.
…la tomate a le pouvoir de freiner l’accumulation de lipides dans le sang, et agit comme un véritable purificateur contre l’accumulation de graisse… «
« Freiner l’accumulation de lipides dans le sang »
Mais par quel miracle ?
Quelle serait la ou les substances contenues dans la tomate qui auraient le pouvoir de freiner l’accumulation des lipides dans le sang ?
Directement, je n’en connais pas et de toute évidence personne n’en connaît à moins que ce soit alors peut-être par extrapolation ou interprétation hasardeuse.
De fait, elle ne sera pas un facteur d’obésité croyez-moi, ni ne sera vecteur de cholestérol, ni de diabète, ni d’hypertension.
« Purificateur contre l’accumulation de graisse« .
Encore une formule choc qui ne veut rien dire.
En quoi la tomate serait-elle purificatrice ?
Et en quoi l’accumulation de graisse aurait-elle besoin d’être purifiée ?
Tout ceci n’a vraiment aucun sens.
Avec environ 85 calories, la pomme est peu calorique, et sachant que le corps dépense plus de calories à le digérer (environ 95 calories) que le fruit n’en comporte, pourquoi donc se priver d’en manger ? «
On parle ici d’aliments “à calories négatives”.
Vous avez compris le principe, ceux-ci apporteraient moins de calories qu’il n’en faudrait pour les digérer.
On a tellement envie d’y croire particulièrement en ce qui concerne la pomme.
Ce concept de calories négatives très en vogue depuis une dizaine d’années n’est finalement qu’un mythe.
Voici le lien d’une nouvelle étude scientifique disponible sur le site BIORXIV soumise à publication dans le Journal of Experimental Biology qui enterre définitivement cette idée merveilleuse que vous pourriez manger certains aliments en toute « impunité énergétique ».
Effectivement certains aliments riches en fibres et en eau et par conséquent peu caloriques, demandent à l’organisme un travail énergétique finalement assez important au regard des apports nutritionnels faibles qu’ils fournissent.
Mais la pomme ne demanderait en aucun cas plus d’énergie à votre organisme que ce qu’elle n’en contient.
C’est une légende.
Le pamplemousse est un agrume riche en vitamine C et en papaïne, enzyme qui détruit les molécules de graisse. »
C’est d’une fausseté merveilleuse !
Il n’existe à ce jour aucune étude scientifique qui prouverait qu’une enzyme de pamplemousse aurait la capacité de dissoudre quelque gras que ce soit.
Une fois de plus, un raccourci mensonger pour donner du fantastique à l’article qui amalgame l’absorption des lipides grâce aux enzymes et la faculté mythique de ces mêmes enzymes à pulvériser les cellules lipidiques.
Voici un court article qui explique assez simplement l’action de certaines enzymes appeler lipases :
J’ai encore sous le coude des dizaines de fausses affirmations dont vous êtes victimes, qui pullulent et polluent votre culture générale minceur.
Je vais donc partager avec vous toutes ces aberrations et les démystifier afin que vous ne tombiez plus dans ses pièges grossiers.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
La compétition est un univers aberrant.
Aberrant selon le Larousse :
« Qui s’écarte du type normal, qui va contre la logique, la vérité ; absurde : Idée, conduite aberrante.«
C’est une dimension qui nous place en dehors de toute convention, en dehors de ce qui « est ».
En dehors de ce qui « est » pour la majorité d’entre nous, je parle d’une réalité collective qui dresse les contours de la norme.
La norme est la normalité pour le plus grand nombre.
C’est remporter un championnat, un match, un combat, obtenir un marché ou un nouveau poste avec plus de responsabilités, plus de pouvoir, plus d’argent…
Peu importe la discipline, qu’elle soit sportive ou d’ordre « professionnel », le compétiteur ou la compétitrice est partout, dans les arts, les ordres, les affaires…
La compétition crée donc un état d’esprit survolté, égocentrique, mégalomane, difficile à comprendre si on n’a pas été soi-même un « Challenger ».
Elle nous oblige à nous extraire de notre zone de confort, à nous surpasser.
La compétition génère une satisfaction immense, elle est, sans nul doute, un outil de valorisation qui nous fait nous sentir vivant.
C’est toujours lors de périodes compétitives que l’on passe un cap, que l’on apprend, que l’on devient une meilleure version de soi-même.
Si ce n’est une « meilleure version de soi-même », en tous cas, une meilleure version du compétiteur ou de la compétitrice que nous sommes.
L’important est de participer
–Pierre de Coubertin-
Merveilleuse formule diplomatique et humaniste lorsque l’on fait du politiquement correct et qui n’a d’autres objectifs que de lisser le fondement véritable et exacerbé de la compétition.
Demandez d’ailleurs aux hommes politiques, qui sont parmi les compétiteurs les plus farouches et les plus implacables, s’ils partagent cette phrase de Coubertin.
En public certainement, ils vous en feraient l’article et seraient dithyrambiques, en privé, ils vous expliqueraient qu’ils doivent gagner, coûte que coûte et parfois même peu importe les conséquences.
Sauf peut-être, lorsque l’on ne gagne pas…C’est je pense un moyen de légitimer la défaite.
J’imagine mal que l’on puisse s’engager corps et âme dans une compétition sans avoir le désir de gagner.
Je ne connais pas d’ailleurs un seul compétiteur véritable qui se focalise pendant des mois, voire des années, pour participer uniquement.
On ne prépare pas un concours, un combat de boxe, une performance quelconque avec l’idée sombre d’échouer…
…ou de ne pas gagner, cela revient au même.
C’est peut-être ce qui arrive lorsque l’on traîne ce genre d’idée… on perd.
Tout est « ego centré », c’est un état d’esprit nécessaire.
Certains vous diront à quel point ils restent sociables, à l’écoute de leur entourage et parfaitement conscients de la charge émotionnelle qu’ils « pourraient » faire peser sur leurs proches.
Ils font certainement des efforts mais ils restent furieusement focalisés sur eux-mêmes et leurs futures échéances.
Les proches qui gravitent autour de « l’astre », tels des satellites, sont toujours impactés pour le meilleur ou pour le pire…
De par mes activités et mes centres d’intérêt, j’ai toujours été plus proche des compétiteurs sportifs, plutôt que des « businessmen performers » qui sont, eux aussi, de véritables champions pour certains et qui finalement sont soumis aux mêmes émotions, à la même implication, au même choix, aux mêmes dictâtes …
Parce que derrière la médaille, dans toute compétition, il y a un premier et un dernier et chacun, au départ, avait l’ambition, la seule ambition, je le répète, de gagner, de remporter le trophée, de remporter la médaille.
Ainsi donc, derrière la breloque tant convoitée, derrière la partie visible, le sommet de l’iceberg, existe une réalité profonde, ample et quelquefois sombre.
Je parle donc en connaissance de cause.
À cette époque il n’existait aucune autre discipline en musculation que le body-building.
L’expérience fut donc riche et elle a contribué à construire l’homme que je suis aujourd’hui.
Mais toutes les expériences qui vous font grandir ne le font pas sans conséquences.
La croissance peut parfois être douloureuse, c’est aussi la rançon de l’évolution.
À gravir des montagnes ou à tenter de le faire, on y laisse des plumes.
Le combat avec soi-même et avec les autres est souvent âpre.
Après avoir suivi une alimentation hypocalorique pré-compétition pendant des semaines, voire des mois pour certains, persiste après-coup et quelquefois même après des années, une sorte de « traumatisme ».
La privation de liberté alimentaire, parce que c’est ainsi qu’il faut le voir, pour la majorité, exclu socialement et familialement.
De plus, la restriction alimentaire et calorique, (comprenez limitée dans le choix des aliments mais également hypocalorique), crée un stress métabolique qui peut quelquefois avoir des conséquences physiques et des perturbations, entre autres, sur le système hormonal.
Sans parler de la faim et des envies difficilement contrôlables qui vous tenaillent inlassablement, vous rendent irascibles et qui finissent même par vous réveiller plusieurs fois durant la nuit.
C’est le prix à payer pour se séparer du tissu adipeux afin qu’il n’en reste qu’un faible pourcentage et ainsi être en accord avec les critères de la discipline.
Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point, s’imposer de telles restrictions, relève d’un paradoxe psychologique, d’une sorte de schizophrénie.
Un déchirement entre soi et soi: « Je vais remanger, non je ne dois pas remanger… «
En effet, quasiment chaque jour et pour certains, deux fois par jour, s’engagent une lutte sans merci contre la fonte.
« Contre la fonte », est une expression, vous l’aurez compris, j’inclus le travail d’intensification sur les machines, ainsi que le travail au poids de corps mais également le cardio training qui rentre, pour une part importante, dans la préparation pré-compétitive.
Cet acharnement physique, cette implication inlassable à construire un « corps parfait » ne peut connaître ni la fatigue ni la déprime malgré le travail, les obligations sociaux-familiales, le régime hypo-énergétique qui vous fait vous sentir parfois aussi las que si vous étiez grippés…
… malgré l’hypokaliémie*qui vous guette, qui elle aussi vous donne l’impression d’avoir pris 30 ans, malgré tous vos engagements du quotidien, plus vous vous enfoncez dans la préparation et plus cela devient une véritable sinécure.
*L‘hypokaliémie est un trouble hydroélectrolytique défini par un défaut de potassium dans le plasma sanguin.
Mais ce n’est pas terminé, il va falloir perfectionner votre présentation en passant des heures à poser pour mettre en valeur cette musculature symétrique chèrement acquise durant toutes ces années.
Sans l’art du « posing », tous ces investissements risquent d’être vains… tous ces milliers d’heures d’entraînement et de restrictions alimentaires pour finalement passer à côté du podium.
Un point important que je dois vous préciser : les disciplines sportives tels le bodybuilding, le men’s classic, le men’s physique, le bikini…. La liste est longue, qui consistent à faire une présentation de son corps selon des critères bien établis en fonction bien sûr des différentes catégories, ne rapportent rien financièrement.
Rien ou pas grand chose ou seulement à une poignée d’élus qui sont les meilleurs professionnels au monde et qui ne sont connus que dans le cercle très fermé de ces dîtes disciplines.
L’alimentation riche en protéines, nécessaire pour une part importante à la construction musculaire est forcément plus chère qu’une alimentation qui serait basée essentiellement sur les glucides ou les lipides.
La viande, le poisson, les œufs coûtent 10 à 20 fois plus cher que les pâtes ou le riz.
Les compléments alimentaires consommés trop souvent de façon outrancière représentent eux aussi un budget considérable.
L’abonnement à la salle de sport, le coaching (alimentaire, entrainement et posing), les déplacements vers les compétitions, les cosmétiques pour préparer sa peau, le coiffeur, le maquillage, les maillots et autres connecteurs et strass particulièrement onéreux pour les femmes…
Et pour certains les produits dopants achetés à des réseaux parallèles et qui peuvent multiplier par 2, 3 voir 10 fois le budget global!
La période post-compétition est parfois difficile à gérer.
Il est compliqué d’atterrir en douceur après des semaines et même des mois exacerbés où la motivation a été un puissant moteur.
Le cadre strict, lorsqu’on se le soumet, est parfois très difficile à suivre.
Il est d’une contrainte tellement insupportable que lorsque l’on sort totalement de ce cadre, alors, on ressent une sorte de désœuvrement, une solitude, une forme d’abandon des règles qui risque de tout faire partir à vau-l’eau.
C’est pour cela que l’on voit des compétiteurs et compétitrices, dès l’échéance passée, ne plus s’entraîner, ne plus contrôler du tout leur alimentation et prendre, en l’espace de quelques semaines, un poids considérable hors de tout contrôle.
D’autres gèrent parfaitement bien le retour à la « vie normale ».
Pour ceux-ci, cette période intense où son corps et son esprit ont flirté constamment avec la zone rouge, a été un marche pieds pour augmenter leurs capacités à être encore meilleur pour la prochaine compétition.
Les émotions, l’alimentation et l’entraînement sont parfaitement gérés, l’expérience aura été, dans ces conditions, d’un grand profit.
Je souhaiterais rendre un hommage inconditionnel à toutes ces compétitrices et ces compétiteurs passionnés et quelquefois un peu fous dont on ne connaît que la face visible de la médaille mais rarement l’envers.
On peut ne pas être d’accord, critiquer le fondement même de ces disciplines basées sur l’esthétique et qui reposent sur un socle égoïque, mais finalement guère plus que n’importe quelle compétition de n’importe quelle autre discipline qu’elle soit sportive, politique ou dans le domaine du business.
On peut donc critiquer fortement votre égocentrisme, votre narcissisme et que sais-je encore, mais il faut un certain courage pour menez jusqu’au bout avec une grande conviction vos passions et vos rêves.
Je dédicace cet article à Jean-Marc, Marcel, Anthony, Nadine, France, Lydie…et à tous les autres, à mes vieux compagnons culturistes avec qui j’ai croisé le fer, à tous mes anciens athlètes que j’ai mené vers la victoire ou presque…
…et à tous celles et ceux que j’accompagnerai dans le futur vers des titres prestigieux ou presque.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Le bien-être, voilà une expression sur-employée, sur consommée, servie à toutes les sauces.
Nous nous éloignons tellement de l’être au bénéfice de l’avoir et du paraître qu’il y aurait, semble-t-il, une nécessité de choyer son être.
Ne serait-ce pas là, la véritable quête de notre existence ?
Une sorte de Graal.
Imaginez-vous alors ce que cela représente comme convoitise ?
Qui dit Graal, dit opportunités pour une partie du monde de s’infiltrer au cœur de cette formidable manne.
Tout est devenu un moyen de vendre du bien-être…
La demande est si importante, nous en avons tellement besoin…
Je suis assez peu convaincu par l’efficacité des marchands de bien-être, qui fourmillent au cœur de ce marché de dupe monstrueux, qui finalement asservit ce pauvre monde plutôt qu’il ne le libère.
Nous sommes très souvent au niveau du marché de l’amincissement, c’est-à-dire pas très haut…
Ainsi soit-il.
Les définitions du bien-être sont vastes et couvrent les aspects physiques mentaux et spirituels.
Philosophes
De l’avis de tous les grands philosophes, c’est la quête magistrale.
philosophe romain de l’époque stoïcienne, définit dans son œuvre «De La Vie Heureuse » ce qu’est le bonheur et de quelle façon l’homme peut y parvenir.
Il met en exergue la nécessité de se fondre à la nature et de ne point s’en éloigner.
Sénèque dit :
« je suis la nature, c’est le bon sens de ne pas s’éloigner d’elle ».
Il ne parle pas bien sûr de bien-être, ce terme est très contemporain mais il en dresse les contours avec une grande justesse lorsqu’il parle du bonheur.
Quant à lui, voyait dans le bonheur, comme une manière d’être, un état de l’âme et une forme de « bien agir », la fin de toute action.
« Ce n’est pas vivre selon la science qui procure le bonheur; ni même de réunir toutes les sciences à la fois, mais de posséder la seule science du bien et du mal ».
Disait : « le bien-être ne peut s’atteindre qu’à condition d’en finir avec ce qui, à l’intérieur de nous, travaille à l’encontre de ce qui arrive ».
Extraordinaire définition d’Épictète !
Encore une phrase, une simple phrase empreinte d’un sens extraordinaire.
Une phrase et tout est dit.
Si il en fut un, Confucius serait certainement le mandataire légal du bonheur et du bien-être.
Ses citations, textes et paroles sur ce sujet sont d’une richesse inestimable.
« Le bien-être apparaît comme quelque chose qui s’éloigne lorsqu’on tente de le saisir et de le quantifier, et qui se rapproche lorsqu’il n’est plus un objet de recherche. »
En 2006, un recueil des paroles de l’orateur, Jiddu Krishnamurthi appelé « Le sens du bonheur » a été publié.
L’immense illuminé, cher à mon cœur et à mon esprit, y décrit le bonheur avec une incomparable justesse.
« Voulez-vous connaitre mon secret ?
Peu m’importe ce qui arrive. »
-Jiddu Krishnamurthi –
Je vous engage à parcourir ce recueil de citations du grand penseur en cliquant ci-dessous:
Sans se plonger dans la lecture approfondie de tous ces grands philosophes (et il y en a bien d’autres), que pourriez-vous faire pour augmenter votre sensibilité et stimuler votre système hormonal au bien-être et au bonheur ?
Les Américains l’appelle « the reward chemical »
Que l’on pourrait traduire par:
« la récompense chimique »
C’est une molécule biochimique qui a un rôle de neurotransmission.
Elle permet la communication au sein du système nerveux.
Elle influence donc le comportement.
La dopamine joue un rôle important dans la motivation et stimule la sensation de plaisir.
Lorsque vous allez jusqu’au bout des choses en étant content d’un travail bien fait et finalisé, alors, cela contribue grandement à votre bien-être.
Prendre soin de sa personne, d’un point de vue de la santé, de l’esthétique et de son développement personnel est d’une grande satisfaction.
Se faire du bien rend heureux.
L’alimentation est au cœur du bien-être, bien sûr lorsque celle-ci est raisonnable, intelligente, dosée en fonction de ses besoins et quand elle correspond à nos goûts et à nos envies.
Se congratuler, se féliciter participe à augmenter l’estime de soi et de fait, cela nous fait nous sentir merveilleusement bien.
« The mood stabilizer »
Le stabilisateur d’humeur
La sérotonine est une molécule produite par les neurones, c’est un neuromodulateur.
Elle module la communication entre les neurones dans notre cerveau.
Elle est impliquée dans la motivation, la prise de décision, elle a une influence sur la régulation des comportements, l’humeur, l’anxiété ou encore l’apprentissage.
La méditation est l’entraînement de l’esprit, la libération de l’âme.
Elle réduit le stress et l’anxiété, laisse passer et dissout les pensées négatives.
C’est un moment de recueil avec soi-même, de solitude « bienveillante », un espace de liberté où l’on fait corps avec son esprit pour le meilleur.
Je ne parle pas de rôtir au soleil pendant des heures mais d’apprécier la lumière comme le font les végétaux qui s’en nourrissent.
Il est prouvé qu’une privation prolongée de soleil induit un état dépressif.
La communion avec la nature procure un état de bien-être et de plénitude qui augmente considérablement le positivisme.
Ce n’est certes pas une grande découverte mais il est toujours bon de le rappeler.
Le sport possède 1000 vertus, entre autres, celles d’améliorer votre santé, vos capacités physiques, vous faire perdre du poids, stimuler votre système hormonal…
« The love hormone »
L’hormone de l’amour
L’ocytocine est un octopeptide synthétisé dans l’hypothalamus.
L’ocytocine se comporte donc dans le cerveau comme un neuropeptide.
Les scientifiques ont mis en évidence son effet sur la confiance, l’empathie, la générosité, la sexualité, le lien conjugal et social et la réactivité aux stress.
Des études cliniques sont en cours sur ses effets bénéfiques possible sur la phobie sociale et la dépression.
La complicité avec les animaux est là aussi un retour vers l’essentiel, la nature et la simplicité.
Les animaux ne sont pas pourvus de sentiments bas, de perversité, de calculs mentaux où ils ressassent le passé ou se projettent vers le futur.
Ils sont des êtres du présent.
Les bébés ainsi que les enfants, avant qu’ils ne soient corrompus par les déviances des adultes, sont d’une grande richesse, d’une grande pureté.
Ce sont les meilleures fréquentations que vous puissiez avoir, pour vous sentir en plénitude et cultiver votre bien-être.
Il va de soi que ce câlin doit être fait avec une grande sincérité dans la transmission de l’amour.
Un câlin dans le réconfort et la paix, en donnant de soi, en partageant toute son énergie positive.
Transmettre et recevoir est là aussi un des secrets du bien-être.
Congratuler, féliciter avec sincérité est une récompense infinie pour celui qui les reçoit mais également pour celui qui les donne.
Un peu comme le pardon, le « recevoir » et le « donner », est une bénédiction pour votre santé morale d’abord et ensuite pour votre santé physique, donc pour votre bien-être.
« The pain killer »
Les tueuses de douleur
Est une abréviation de endogenous morphine — ce qui veut dire morphine endogène.
C’est un peptide agissant comme un neuro médiateur.
Les endorphines sont sécrétées par le complexe hypothalamo-hypophysaire
lors d’activités physiques intenses, de l’excitation, de la douleur et de l’orgasme.
Elles ont la capacité d’être analgésiques.
Les endorphines procurent une sensation de bien-être, voire d’euphorie.
Le rire est une thérapie comportementale exceptionnelle pour se sentir mieux.
Le rire appelle le rire et la convivialité, il est stimulant.
Il nourrit le cercle vertueux et participe grandement à élever votre état vibratoire.
Il n’y a rien de tel que de vous amuser et vous laissez porter par le plaisir de regarder une comédie.
Certains esprits chagrins vous diront qu’il y a trop peu de réflexion en la matière et que la comédie est au cinéma d’auteur ce que la musique populaire est à la musique classique, finalement un art mineur.
Je ne pense pas, tout ce qui peut participer à vous rendre heureux et à votre bien-être est de mon point de vue un art majeur.
Voilà bien un aliment qui déchaîne les passions et qui est devenu l’aliment de régime qui concentre une partie importante de l’attention populaire.
Il est pourvu de micro nutriments de grande qualité, bénéfiques pour le bon fonctionnement de votre organisme.
C’est d’ailleurs avant tout la richesse du cacao qui fait la richesse du chocolat noir :
potassium, phosphore, sélénium, zinc… acides gras essentiels…
Il est pourvu également de puissants antioxydants :
Flavonoïdes, Flavanols, Polyphénols.
De plus, le chocolat noir développe des vertus organoleptiques (le goût et la texture) qui plaisent quasiment à tout le monde.
Manger du chocolat noir, avec modération car il est aussi calorique que n’importe quel autre chocolat, contribue à apporter du plaisir et une sensation de bien-être incontestable.
Rares sont les gens qui n’aiment pas le chocolat, n’est ce pas ?
Faire travailler son corps, sa flexibilité, sa force, son endurance, stimuler en cascade toutes vos sécrétions hormonales, se sentir vivant dans un meilleur état de fonctionnement, perdre du poids et se sentir tonique procure un réel plaisir.
Lorsque votre corps va mieux alors votre état d’esprit se sent inévitablement mieux.
Le bien-être est un état général qui se construit et qui se cultive quotidiennement.
Pour se sentir bien, il faut être dans l’action, être attentif à soi et aux autres.
Vous avez chaque jour un ensemble de choses à réaliser qui contribue petit à petit à votre plaisir, votre bonheur, votre sérénité.
Nous avons malheureusement une compétence au contraire.
Nous glissons très facilement vers les mauvais ressentiments, les intentions négatives, le ressassement perpétuel des douleurs du passé de l’âme et du corps ou vers les projections futures catastrophiques toutes plus hasardeuses les unes que les autres.
Vous construisez votre bien-être, c’est vous et seulement vous qui décidez d’être bien ou pas.
Personne n’est plus responsable que vous pour vous.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Nous vivons une époque baignée dans le folklore.
Je ne parle évidemment pas du folklore régional où on se vêt d’habits traditionnels et où l’on joue une musique ancestrale pour faire honneur à nos ancêtres.
Ni des langues d’Oc, de Bretagne, Basque et d’ailleurs qui font la richesse de nos régions et de notre pays.
Je ne parle évidemment pas non plus de la musique folklorique et de ses compositeurs originaux et très souvent talentueux.
Non, je parle de ce folklore de pacotille qui reprend quelques tendances populeuses et qui les galvaude au point de les rendre totalement indigestes.
Je pense, par exemple, au développement personnel et à tout son cortège d’adeptes de l’introspection, du bouddhisme exacerbé, de la méditation transcendantale, bien plus « transcendantale » que « méditation » d’ailleurs.
Je n’ai évidemment rien contre le bouddhisme et la méditation transcendantale, je suis même parfaitement en accord avec cette philosophie, cet art de vivre, cette « religion » et ces pratiques.
L’indigestion provient de l’appropriation folklorique de toute cette tranche de la population, modulable à souhait, qui s’invente une spiritualité factice et débordante.
Depuis quelques années des vocations se sont créées par millions et de façon exponentielle.
Après avoir rangé le « Prozac » sous l’oreiller (on ne sait jamais, gardons-le à proximité), et avoir lu un livre de Paolo Coelho ou d’Eckhart Tolle, ils montent des cabinets de consultation et vous donnent des leçons métaphysiques sur qui vous êtes et quelle est votre quête existentielle.
La tendance actuelle, la mode actuelle devrais-je dire, tournée vers le bien-être mental et spirituel, n’est pas ici une affaire de sacerdoce ni d’illumination.
Une mode ni plus ni moins, l’engouement général du moment a pris possession des âmes fragiles, comme pour acheter une paire de chaussures ou un nouveau pantalon, rien de plus…
La philosophe Julia de Funès à une vision intéressante de ce phénomène au travers de son dernier ouvrage :
Elle n’est pas critique avec ces coachs, contrairement à moi, mais elle souligne plutôt le côté illusoire des démarches désespérées de leurs adeptes qui asservissent plutôt qu’elles ne libèrent.
De mon point de vue, nous sommes au niveau zéro.
Des âmes errantes tentent de sauver d’autres âmes errantes.
Tout le monde finira par se retrouver au même endroit…
D’ailleurs les courbes vont dans le même sens, elles sont désespérément croissantes:
Tout comme la prévention contre le surpoids qui semblerait, vu les statistiques, le faciliter…
Ferions-nous fausse route ?
La musculation ne fait pas exception à cette règle de la « folklorisation ».
Le coaching est devenu tendance, donc les coachs prolifèrent et poussent comme le chiendent.
Comme on peut l’imaginer, une telle affluence est rarement gage de qualité.
Plus on surproduit et plus l’excellence décroît.
La réalité dépasse très souvent la fiction et même la fonction, à l’instar d’autres professions dont l’essor est croissant.
Finalement, ne sont-ils donc pas victimes de l’engouement du moment, parfois peut-être de leurs ambitions arrogantes surévaluant leurs capacités.
Bon, les coachs ont tout bien appris et intégré, la bioméca, la physio, comment construire un programme et l’insérer dans une logique de planification…
La théorie a été parfaitement étudiée pour développer telle ou telle qualité physique.
Mais dans la pratique qu’en est-il ?
Et bien, dans la pratique quasiment tout sera remis en cause !
Je peux d’ailleurs affirmer que rien de conventionnel ne fonctionne vraiment.
J’exagère un peu, elle marche mais ne se suffit pas à elle-même et fonctionne que sous certaines conditions.
La progression est plurifactorielle et totalement conditionnée, évidemment par les capacités physiques personnelles mais principalement par l’état d’esprit.
Par état d’esprit j’entends désir, motivation, conditionnement, conscientisation, focalisation…
Là, réside le secret.
Peu importe quels sont les objectifs.
Qu’ils soient esthétiques ou d’ordres de l’amélioration des qualités physiques ou même de la santé, l’encadrement est un mélange subtile, une alchimie fine qui devra compter majoritairement avec la « chose métaphysique ».
Cette symbiose doit tenir compte avant tout de l’individu et, si peu des connaissances institutionnelles qui devront être mises en application.
À ce titre, une cartographie pour une meilleure connaissance de l’élève doit être établie.
Je vous envoie vers l’un de mes articles qui en dresse les contours.
La technique représente bien peu de choses par rapport au message qui doit être enseigné.
La transmission est certes fondamentale mais elle ne peut être acquise seulement si le discours est audible.
Audible et adapté !
Non seulement l’adaptation pleine et entière du coach est nécessaire-il doit se mettre à la porté de son élève-mais de plus, l’intégration du message doit être totale.
Il n’y a finalement rien de rationnel.
Le coach ne peut pas être une sorte d’hybride, mélange de gentil organisateur, de compteur de répétitions et de porteur de serviette.
Dans ces conditions, il ne se passera rien ou en tout cas pas grand-chose…
Le coach doit être un psycho-analyste, capable de comprendre les rouages de la mécanique cérébrale de son élève.
Il a également le devoir d’être une source de motivation, capable de susciter le désir qui pourrait parfois faire défaut.
Il doit être bien sûr un expert technique capable de proposer les bons exercices, la solution appropriée au bon moment dans les meilleures conditions.
De plus, il doit maîtriser parfaitement les paramètres d’intensité, ce qui devrait être pour moi une nécessité première et qui malheureusement est rarement le cas.
Je vous encourage à télécharger ci-dessous et gratuitement mon e-Books où je décris les paramètres d’intensité.
Je fais un constat pas très heureux sur cette profession.
Pour beaucoup, le coaching est devenue une voie de garage, pas un sacerdoce, pas une philosophie de vie.
On devrait s’engager dans ce métier comme dans une profession de foi et non pas parce que c’est la tendance sur les réseaux sociaux ou non pas parce qu’on a foiré ses études de droit ou de médecine.
Comprenez-vous ?
Je vous engage à lire et à relire mon article un peu corrosif sur la profession :
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
J’ai écrit de nombreux articles dont les sujets tournent autour de l’alimentation.
En voici ci-dessous quelques uns.
Je vous invite à les parcourir en cliquant dessus et pourquoi pas à les écouter, ils existent également en audio.
C’est un sujet passionnant qui conditionne une partie importante de notre existence.
Peut-être la partie la plus importante.
L’alimentation a toujours représenté un enjeu économique majeur divisant les populations, érigeant des empires, provoquant des guerres.
Cet article ci-dessous détaille d’un point de vue factuel ce que représente économiquement ce secteur d’activité.
Cliquez sur le titre.
La messe est dite, un marché annuel de 8000 milliards de dollars.
Ça stimule les convoitises n’est-ce pas ?
Le gâteau est croustillant :
comprenez-vous pourquoi les ténors de ce business sont prêts à tout et bien au-delà pour en manger une part et la plus grosse, si possible.
J’ai employé délibérément « envahit », « submerge » et « inondent » parce qu’il est vraiment question ici d’un raz-de-marée.
Les intérêts économiques sont d’une telle importance qu’on ne peut plus arrêter cette déferlante.
Je souligne assez régulièrement dans mes articles et mes posts le cynisme effarant dont fait preuve l’industrie agroalimentaire.
Les messages « qualité et santé » rassurants sont très souvent le reflet d’une législation qui devrait être moins permissive.
Ne vous méprenez pas, rien de bienveillant, je vous l’assure : une stratégie de plus pour vendre.
Les commissions, les institutions indépendantes censées imposer une législation protectrice pour le consommateur, partagent parfois les mêmes acteurs qui sont à la solde de cette monumentale industrie.
Les conseils d’administration des grandes industries fournissent les membres actifs des agences de contrôle et de sécurité.
Cliquez sur le lien ci-dessous
La communication et le marketing associés à l’ingénierie agroalimentaire développent des stratégies invasives qui s’immiscent insidieusement mois après mois, année après année, dans votre esprit et au plus profond de votre corps.
Tout, absolument tout est fait pour que vous soyez addict et surtout que vous mangiez de grosses quantités jusqu’à ce que ça déborde.
D’une part à cause de cette stratégie qui pousse à l’hyper consommation et que je dénonce ci-dessus.
Des hyper marchés de plus en plus monstrueux, implantés les uns à côté des autres.
De nouveaux conditionnements, de nouveaux packagings, de nouvelles allégations…
L’offre est pléthorique et constamment renouvelée.
Tout est utilisé pour que vous succombiez.
Plus vous en achetez moins c’est cher…
Mangez, mangez, mangez encore !
Les conditionnements vous grugent, de plus en plus beaux, de plus en plus design, de plus en plus écolo…
Les rayons sont farcis, les têtes de gondole vous appellent, tout est stratégiquement à portée de vos mains ou des yeux de vos enfants.
Cette « science » qui vous manipule en vous poussant à acheter même ce dont vous n’avez pas besoin, s’appelle:
Voici un article qui vous apportera quelques éclaircissements sur la façon dont vous êtes dirigés à acheter.
Cliquez sur le lien ci-dessous
Je suis en train de vous démontrer qu’il est très difficile de passer entre les mailles de la surconsommation alimentaire.
Tous les ressorts psychologiques sont utilisés pour que vous n’y échappiez pas.
C’est un endoctrinement profond, le travail est mental et c’est pour cette raison que vous êtes si violemment impactés par l’alimentation.
Je ne cherche pas à dédouaner la population en surpoids de toute responsabilité sur leur état physique désastreux mais les faits parlent d’eux-mêmes.
Si il n’y avait pas autant de promiscuité et de pilonnage cérébral finement orchestré, vous pourriez certainement vous extraire en partie de toute cette « alimentation poison » qui anéantie votre santé à petit feu.
Vous pouvez rester un être humain libre qui décide de ce qu’il va manger, de quand il va le manger et pourquoi il va le manger.
Mais vous êtes tellement conditionnés par toutes ces offres, tout ce qu’on vous promet, tout ce harcèlement publicitaire incessant.
Sans compter le dictât de vos enfants qui veulent tout et n’importe quoi et qui vous pilonnent à leur tour jusqu’à l’épuisement.
Et toutes ces invitations, toutes ces fêtes, votre entourage qui vous entraîne dans son sillon d’apéros, dans ses ornières des « On ne vit qu’une fois » rendent finalement le contrôle de votre alimentation quasiment impossible.
Vous l’avez compris, il sera difficile de vous extraire du rouleau compresseur de l’agroalimentaire qui a décidé de vous gaver comme de pauvres oies.
Il sera totalement impossible de changer le monde engagé dans l’hyperproductivisme qui détruit tout sur son passage, l’environnement et l’humanité bien sûr.
Vous ne pourrez pas changer non plus votre entourage totalement corrompu aux lois de la suralimentation et qui feront tout pour vous convaincre de faire comme eux… perdu pour perdu…
…Ils sont déjà en surpoids et pour certains en obésité morbide mais ils continuent, les médicaments les maintiennent à flot.
Ils font tout pour vous entraîner dans leur délire macabre, comme les alcooliques et les drogués, ils veulent toujours vous faire participer.
Les invitations, les apéros, les fêtes seront donc difficiles à gérer sous peine de passer pour un rabat-joie et de se faire exclure ou de s’exclure soi-même du cercle des « bons vivants ».
Fuyez les hypermarchés et achetez chez les petits producteurs seulement ce dont vous avez besoin et de préférence biologique:
oeuf, légumes, fruits, viande…
Il existe également des coopératives équitables qui pratiquent une culture et un élevage raisonnés.
Allez les visiter, discutez avec eux et faites les vivre pour que vous viviez mieux.
Cela vous évitera d’engranger tout ce superflu qui finalement vous coûte cher et vous rend malade.
Au passage, vous sauverez vos enfants et vos petits-enfants.
Vous vous plaignez d’être en méforme, fatigués, gros, malades et vous continuez à remplir vos caddies jusqu’à ce qu’ils débordent.
De toute évidence parce que vous n’êtes plus en mesure de décider, l’industrie décide dorénavant à votre place.
C’est un comble, vous manifestez au nom de vos conditions de vie et de vos libertés et finalement vous n’êtes pas capables de dire non aux lobbys alimentaires qui vous empoisonnent à petit feu.
Si vous n’êtes pas capable de gérer les excès de vos amis qui deviennent les vôtres alors ne les voyez plus.
Ne fréquentez plus votre famille non plus…
Fréquentez de nouvelles personnes.
Je sais c’est encore une position radicale mais c’est avec une pointe de cynisme que je vous donne ces recommandations.
En effet, voilà bientôt 40 ans que j’entends toujours les mêmes discours (c’est exponentiel vu l’évolution de la situation) d’individus qui se plaignent toute leur vie de leur surpoids et qui continuent inexorablement à grossir.
Ils ne changent finalement rien à leurs habitudes fondamentales.
Ils multiplient les régimes (tout ce qui est nouveau, c’est toujours mieux) qui ne sont que des pansements sur des jambes de bois.
Nous avons affaire à une sorte de schizophrénie: d’un côté il y a la pleurnicherie et surtout la victimisation, les plaintes, la colère, une recherche de la responsabilité qui est rarement assumée et de l’autre, on se jette à corps perdu vaille que coûte dans la consommation outrancière.
Il aurait simplement fallut qu’il arrête de fumer, qu’il ne fréquente plus les fumeurs et les tabacs.
Voilà mon analyse un peu tranché sur la question.
Cela peut sembler éloigné du politiquement correct lorsque je vous demande de ne plus fréquenter vos amis, ni votre famille ni la société de consommation.
Jusqu’à maintenant rien ne marche, regardez les chiffres, les grandes théories d’encadrement, la psychologie, l’hypnose, la thérapie comportementale…
Cliquez sur le lien ci-dessous
Lorsque vous êtes empoisonnés par des substances toxiques, la première des choses à faire est de vous en éloigner.
C’est peut être une stratégie que vous devriez essayer.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Est-il possible que nous ayons une limite physique au-delà de laquelle nous ne puissions aller ?
Est-ce que notre potentiel physique serait illimité ?
C’est une idée existentielle dont je me fais l’écho dans cet article.
Au-delà d’une simple idée, c’est un concept fondamental, qui bouleverse notre existence.
Pouvons-nous imaginer accéder quasiment au statut de « super héros » ?
C’est un sujet qui a nourrit d’innombrables histoires, de nombreux ouvrages et de nombreux films.
C’est aussi le langage motivationnel de nombreux coachs de vie, coachs sportifs, préparateurs physiques ou autres prêtres et prêtresses de l’introspection et du développement personnel.
Il suffirait donc de le « vouloir » pour le « pouvoir«
Ne serait-ce donc alors qu’une question de foi ?
Barack Obama lors de sa campagne présidentielle en 2008 en avait fait sa « Base Line », son slogan rassembleur qui avait fini par inonder et inspirer le monde…
…Avec il est vrai, quelques nuances rhétoriques plutôt géniales liées à la volonté de rassemblement.
Voici un article ci-dessous qui explique ce modèle de communication intelligent et stratégique.
Obama, 10 ans plus tard : “Yes, we can”, un modèle de communication
J’ai évidemment un avis tranché sur la question.
Aussi loin que je m’en souvienne, cela remonte donc à ma prime enfance, j’ai toujours été fasciné par le pouvoir physique et ses extraordinaires capacités.
Ma vision des choses, mon univers ont probablement été conditionné par mes « héros » ayant tous développés des capacités physiques hors du commun.
J’en profite pour faire un petit clin d’œil à Bernard DATO, un ami culturiste dans l’âme et fin connaisseur des « Marvel’s Comics«
Je vous invite à parcourir son univers et à vous plonger dans ses écritures.
Cliquez sur l’image ci-dessous ainsi que sur les liens en rouge
Les portes étendard de ma « culture physique » de l’époque étant les Bruce Lee, Superman, Iron Fist et autres X Men… chers à mon ami DATO.
Des légendes, des humains véritables, peu importe, ils nourrissaient mon imaginaire et certainement l’adorateur de la culture physique que je suis devenu par la suite.
Ils ont été un puissant moteur qui m’a fait devenir un jour, un homme, un compétiteur et même un champion capable de me surpasser et d’élever ma volonté et mes capacités physiques là où je n’aurais jamais pu imaginer que ce soit possible.
Je me souviens d’une histoire, une parmi tant d’autres, d’un garçon au super potentiel, plongé dans le doute le plus obscure sur ses capacités, qui finalement lui semblaient limitées.
Il se confiait à moi en ces termes :
« On m’a dit que j’avais exploité au maximum mes qualités physiques et que je ne pourrais plus progresser!
On m’a dit que j’étais arrivé à mon plafond de progression.
Avant toute chose, c’est qui « ON » ?
En général, « ON« , les rabat-joie qui parlent de la sorte n’ont aucune expertise dans le domaine et n’ont de plus, aucune évaluation véritable du potentiel physique et psychologique de celle ou celui qu’ils jugent.
« ON » n’a aucune idée de ton implication ni de l’application avec laquelle tu pratiques la discipline.
De plus, ces conseilleurs à la petite semaine dont la parole peut être parfois puissante et dévastatrice, donnent leurs avis en fonction de leurs vécus, de leurs échecs, de leurs démons, de l’intention ou des intentions très souvent sans aucune bienveillance et sans autres objectifs que de te mettre le doute et de te déstabiliser.
Sans doute pensent-t ‘ils détenir le savoir…
Leurs discours sont trop souvent motivés par la jalousie et la bêtise.
Je souhaiterais, à ce stade de l’article, faire une corrélation avec mon article précédent :
J’y détaille les questions primordiales (listées ci-dessous) que devrait se poser tout coach qui se respecte avant d’établir « LE » programme.
Les « experts conseilleurs », les « ON« , ceux qui ont toutes ces certitudes sur votre potentiel, devraient évidemment s’en inspirer également.
Messieurs ou Mesdames les briseurs de rêves, avant de lancer des invectives qui ont les répercussions d’un tsunami et qui peuvent quelquefois détruire un formidable potentiel, faites preuve d’un peu de compassion.
Mais c’est certainement trop demandé…
Comme disait Albert Einstein :
Vous l’avez donc compris, mon point de vue sur le sujet est que nous nous mettons des limites mentales, déclenchées très souvent par des facteurs extérieurs.
Lorsque ce sont des facteurs humains, l’intention est rarement bienveillante.
Nous avons de grandes difficultés à nous extraire du jugement des autres, cela agit comme une chape de béton, comme des semelles de plomb, comme des enclumes qui nous maintiennent au sol et qui empêchent notre mental de s’élever et nos désirs de décoller.
Notre potentiel physique est réellement illimité, voyez ce que les athlètes surmotivés sont capables de faire.
Certains diront que c’est grâce à l’évolution exponentielle des techniques et de la technologie, grâce à l’alimentation, grâce aux produits dopants….
… grâce ou à cause.
De mon point de vue, l’esprit est l’épicentre, le détonateur de toutes les manifestations physiques.
Je n’ai rien inventé, ce n’est pas une révélation, cela devient une réalité palpable grâce à la physique quantique.
Je vous engage à lire cet article intéressant, en cliquant sur le lien en rouge, qui met en exergue l’esprit sur la matière:
Le corps est l’outil, le formidable véhicule de votre esprit.
Il répond à de puissants stimuli liés à vos pensées, dont votre cerveau en est l’incubateur.
Rappelez-vous une loi essentielle une loi spirituelle et quantique:
En y mettant bien sûr de fortes intentions.
Vous avez un vrai pouvoir de décision à partir du moment où le désir est puissant, que vous y mettez une foi inébranlable et que vous êtes véritablement dans l’action…
…Au-delà de la pensée collective, de toute croyance générale, au-delà même de toute génétique défavorable…
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je reçois de nombreux messages de pratiquants qui me demandent de leur faire un programme pour progresser.
Je reçois aussi des demandes concernant uniquement un groupe musculaire.
« Aide-moi à progresser des pecs, fais-moi un programme s’il te plaît. »
Le fameux programme qui finalement va les faire progresser vraiment.
Je reçois donc des sollicitations via les réseaux sociaux de filles et de garçons persuadés que je vais leur faire enfin le programme qui va les faire évoluer après tous ces mois et même très souvent ces années d’entraînement.
Je ne connais évidemment pas tous ces pratiquants et pratiquantes, je n’ai aucune idée de qui ils sont.
Un certain nombre d’interrogations devront donc se poser, suivies d’analyses rigoureuses afin de dresser les contours, avec le plus de précisions possible, du futur programme parfait.
En effet, dans « capacités physiques » il y a tout l’arsenal des qualités physiques dont je rappelle la liste ci-dessous:
Le programme devra nécessairement tenir compte du niveau de chacune de ces qualités physiques.
Il faudra identifier les déficiences, puis planifier et diriger les sessions vers leur amélioration pour une progression globale.
Quel est donc l’intensité avec laquelle, il ou elle s’entraîne ?
Sont-ils capables de se mobiliser pour sortir de leur zone de confort ?
Et pendant combien de temps ?
Ont-ils les capacités d’accéder à la zone rouge et parfois bien au-delà ?
L’intensité détermine à quel niveau le pratiquant est capable de se mobiliser.
La différence est fondamentale.
S’entraînent-t-ils une, deux, trois, quatre fois par semaine ou plus ?
Ont-ils l’habitude de s’entraîner deux ou trois semaines durant et ne plus rien faire les deux ou trois semaines suivantes ?
Certaines ou certains pratiquent six mois de l’année puis ne font plus rien les six mois d’après…
D’autres ont pris l’habitude de scinder leurs entraînements en « double-split »*.
*C’est-à-dire qu’ils font deux séances par jour parfois le matin tôt et en fin de journée.
Une autre information essentielle:
Quel est le temps qu’ils peuvent consacrer à leur session d’entraînement ?
Les fréquences et le temps d’entraînement sont des éléments également déterminant dans l’élaboration du programme juste et parfait.
En général, lorsque l’on me sollicite pour le programme parfait, il y a toujours un objectif avéré.
Mais celui-ci n’est pas toujours concomitant avec un véritable désir.
Cela n’est souvent qu’un simple folklore, une lubie passagère, rien de suffisant pour une vraie évolution.
Lors de mes différents articles, je souligne l’importance de l’implication dans la réalisation de vos objectifs.
Sans le désir ardent, il sera difficile d’évoluer véritablement.
Je vous engage à lire mon article sur ce sujet en cliquant sur le titre ci-dessous:
La technique aussi exacte soit-elle, ne pourra jamais se substituer à la motivation.
Celle-ci est sans doute un précieux outil, cela ne fait aucun doute, mais sans le turbo motivationnel, sans l’esprit engagé, sans la conscientisation, le meilleur des programmes ne fera qu’essayer d’allumer une mèche humide.
L’implication soulève des montagnes.
En mesurer l’importance, en déterminer le degré, permet à l’entraîneur, au coach, au « programmateur » d’imposer le niveau d’intensité juste.
L’alimentation, vaste sujet que j’ai dû traiter à ce jour dans plus de 50 articles.
En voici un lien:
Celle-ci sera un facteur déterminant dans l’efficacité du programme parfait.
Une nutrition intelligente et adéquate participe efficacement à la construction musculaire, à la récupération, à alimenter les filières énergétiques suffisamment et au bon moment.
Cette alimentation choisie contribue au bon fonctionnement organique et de fait, offre aux pratiquants un métabolisme opérationnel, infiniment plus prompte à exploiter leur potentiel mais également le programme qui a été établi.
Sans connaître l’alimentation, il sera donc difficile d’élaborer le programme parfait.
Cette question ce déclinera en plusieurs sous questions:
En effet, la couche d’adiposité qui se loge entre la peau et les muscles, aura une incidence certaine sur la façon dont le programme d’entraînement sera articulé.
Un pratiquant très sec ou très enrobé ne suivra pas la même stratégie d’entraînement.
L’entraînement adéquat pour l’un ne le sera pas pour l’autre bien évidemment.
Sont-ils équilibrés les uns par rapport aux autres ?
Leurs proportions sont-elles respectées ?
Il n’y a rien de plus inesthétique que des groupes musculaires hypertrophiés au détriment d’autres qui seraient déficients.
On voit chez certains pratiquants, par exemple, le faisceau inférieur des pectoraux (aussi appelé, faisceau abdominal) surdéveloppé par rapport au faisceau claviculaire, (appelé aussi faisceau supérieur), ce qui donne l’impression de « pectoraux tombants« .
Pour réaliser le programme parfait, ce sont des informations qu’il faut donc connaître dans un souci de « rééquilibrage » et pour ne surtout pas accentuer les défauts déjà marqués.
En effet, le type morphologique devra être également pris en compte.
Il peut être déterminant dans le choix de certains exercices et dans la capacité à les réaliser avec plus ou moins de difficultés.
La longueur des segments osseux est aussi un élément important à prendre en compte ainsi que la finesse ou l’épaisseur des « attaches articulaires ».
C’est évidemment un point crucial.
Lorsqu’il y a une propension à ce type de fragilité, la vigilance est de mise et la façon dont certains exercices devront être exécutés demandera une attention particulière.
Certains mouvements devront même être exclus du programme parfait.
Le programme censé être parfait, je dis bien censé être parfait, parce que malgré la cartographie la plus précise possible dont j’ai étalé les contours dans cet article et l’attention extrême portée à son analyse, persiste toujours une part d’inconnu.
Il y a autant de programmes parfaits qu’il y a de pratiquants et ce programme parfait dont vous serez le bénéficiaire, ce plan ultra personnalisé, finement construit, marchera peut-être un jour mais pas toujours.
Ce qui a merveilleusement fonctionné des mois durant cessera de vous faire progresser.
Parce que votre évolution est incessante, animée par des milliers de facteurs intérieurs et extérieurs et des milliards de milliards de cellules considérablement influencées par vos humeurs qui font de nous des êtres si complexes et parfois imprévisibles.
Les programmes rédigés à la va vite sans avoir pris le temps de dresser les contours individuels les plus précis possible, marcheront avec autant de certitudes que d’espérer apprendre le chinois en trois jours.
Mais bon, nous vivons un monde chimérique où l’on nous fait croire tellement d’absurdités.
La confusion règne en grande prêtresse nous inondant d’informations toutes plus invérifiables les unes que les autres.
J’espère avoir éclairé votre lanterne.
Dorénavant, lorsque vous solliciterez l’expertise d’un coach, rappelez-vous que vous êtes unique et surtout rappelez-le lui !
Et aux coachs qui me lisent, rappelez-vous en.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
La persévérance est une qualité indispensable pour la réussite.
Par réussite, j’entends bonheur, réalisation, épanouissement, succès, victoire, triomphe…
Nous empruntons tous un jour ce chemin vers notre réussite.
La grande majorité le parcourt en partie… le plus souvent, pour une toute petite partie.
Dès le premier obstacle, dès la première déconvenue, nous nous rétractons, nous rebroussons chemin, nous nous effondrons.
Il n’est pas question ici d’agressivité, ni de méchanceté ou d’arrivisme.
Il est bien question d’acharnement, d’une constance à toute épreuve, d’une véritable forme de courage, de ténacité et d’abnégation.
Nous ne recevons malheureusement pas d’enseignements académiques pour cultiver cet état d’esprit, ce n’est pas enseigné dans les écoles.
Nous apprenons des mathématiques ou de la physique complexes, du latin ou du grec ancien qui ne nous serviront jamais dans la vie de tous les jours…
…Ou en tout cas, qui ne serviront jamais à la majorité d’entre nous.
D’ailleurs, ce serait plutôt tout le contraire, il y a une tendance avérée à ne pas encourager la compétitivité et l’excellence.
Depuis plus de 30 ans la tendance dans l’éducation nationale serait de niveler par le bas et ainsi d’éviter les disparités trop importantes avec les élèves de petit niveau.
Niveau en maths et en sciences : la France s’enfonce
Alors qui peut vous enseigner cette force, cet état d’âme ?
Ce sera peut-être la vie, le sport ou alors vos parents parfois de gré ou de force…
Barbara, mon épouse, est à mes yeux le parfait exemple d’une persévérance qui défie l’entendement.
Dans son bouquin « CHANGE* », un paragraphe est consacré à cet apprentissage forcené initié par une mère que l’on pourrait qualifier pour le moins de dictatoriale.
*CHANGE est aujourd’hui uniquement publié en anglais, il fait l’objet d’une traduction en Français qui devrait être achevée dans les prochains mois.
Je ne manquerais pas de vous tenir informés.
Cliquez sur la photo ci dessous pour la version papier
Version numérique en cliquant ICI
Lorsque j’étais enfant, il m’était presque impossible d’être à la hauteur des attentes de ma mère : bien que pugnace, quoi que je fasse, ce n’était jamais assez bien.
J’étais toujours une source de honte ou de désappointement.
Mais cela ne m’a jamais empêché de continuer de persister encore et encore.
Lorsque j’y repense, je ne sais pas ce qui me poussait : en effet, je me rendais compte que j’étais sans cesse pour ma mère une source de désillusion mais je me relevais et j’essayais à nouveau.
De toute évidence, tout ceci a eu un effet dévastateur sur l’estime de moi-même, ce qui a nécessité des années de travail afin de tout surmonter.
Je ne sais pas ce qu’il en est pour toi, mais je peux te dire une chose : j’ai toujours eu cette foi en moi.
Alors que je prends le temps d’y réfléchir aujourd’hui, j’ai conscience que toutes ces années pendant lesquelles j’étais assoiffée d’un peu d’attention ou de reconnaissance, ont fait de moi celle que je suis aujourd’hui : une battante !
J’adore ce passage de Steve MARABOLI qui m’inspire toujours aujourd’hui et qui dit :
« Tu n’es pas une victime.
Peu importe ce que tu as bien pu traverser, tu es toujours là aujourd’hui.
Tu as été mis au défi, tu as souffert,
tu as connu la trahison et peut être même été battu
Mais rien ne t’a vaincu.
Tu es toujours là !
On t’a peut-être retardé mais tout ne t’a pas été refusé.
Tu n’es pas une victime.
Prends conscience, que c’est tout le contraire : De cette situation, tu ressors victorieux.
Il est bien question ici de Victoire. »
Commence à voir à quel point tes expériences t’ont fait grandir et ce que tu en as appris.
Les années ont passé, ayant atteint la cinquantaine, je ne peux m’empêcher de regarder en arrière, étonnée par tous les objectifs que j’ai réussi à atteindre, des objectifs dont la plupart ont été menés jusqu’au bout.
Certains n’étaient que temporaires et sont devenus, contre toute attente, des habitudes de vie.
C’est constant chez moi et inaltérable : je me fixe un objectif et je me démène pour aller jusqu’au bout.
Prends le temps d’observer ta propre existence : quels en ont été les obstacles ?
Qu’est-ce qui t’a fait souffrir ou t’a forcé à t’adapter ?
Puis, demande-toi en quoi ces évènements t’ont transformé et t’ont fait devenir celle ou celui que tu es aujourd’hui ?
Ces évènements passés, que tu en aies conscience ou pas sont la conséquence de la plupart de tes défauts mais ils sont aussi la source de la plupart de tes qualités:
Ils sont la raison pour laquelle tu es aujourd’hui aussi déterminé, patient, loyal, tolérant, compréhensif, ouvert d’esprit, généreux, responsable, chaleureux, raisonnable…
… imaginatif, discipliné, original, ambitieux, consciencieux, courageux, constructif, ingénieux, sensé, généreux, tendre, indépendant, franc, réaliste, aventureux, modeste, calme, prudent, autocritique, perfectionniste etc…
Je suis sûre que tu te retrouveras dans certaines de ces qualités.
Retrouve l’intégralité de cette liste (qui n’existe malheureusement qu’en anglais) en cliquant ICI
Alors, au lieu de perdre ton temps à ressasser ton passé ou le trainer tel un boulet, pourquoi ne pas voir comment ces épreuves t’ont permis de grandir et ont fait de toi la personne formidable que tu es aujourd’hui.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Barbara et Philippe LAMACHE