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Les articles de la catégorie Nutrition

Mangez plus pour perdre du poids

En préambule, avant de rentrer dans le vif du sujet, je tenais tout d’abord à vous demander de m’excuser pour mon absence.

En effet, pendant un peu plus d’un mois j’ai cessé de publier mes articles.

Des événements majeurs, personnels et néanmoins heureux m’ont accaparé au point que j’ai exclu temporairement cette activité qui pourtant me ravit et qui de toute évidence trouve un public fidèle.

Depuis la création de mon blog, j’ai rédigé plus de 150 articles qui ont été lus par près de 30 000 personnes.

Merci pour votre assiduité et l’intérêt que vous portez à mon écriture.

C’est réellement une grande chance d’avoir une tribune pour partager des points de vue et surtout d’être lu.

Bon, revenons à nos moutons ou plutôt à nos kilos calories.

Vous allez dire:

« Encore un titre tapageur, un titre, PUTACLIC»

Il est vrai que la période est propice aux promesses d’escrocs.

L’été génère des hordes d’affabulateurs, des menteurs de la pire espèce.

Chacun y va, de son miracle, de sa formule magique, de sa méthode, de sa pilule, de son électro stimulation, de sa pommade qui désintègrent les capitons !

Pourquoi ça marche ?

Pas les pommades ni toutes ces roublardises, elles ne marchent pas.

Mais pourquoi alors ça se vend et pourquoi les gens adhèrent ?

Voilà une idée de ce que représente d’après le magazine Capital ce faramineux marché de la minceur.

Le business de la minceur rapporte de plus en plus gros

Une majorité d’individus sont prêts à tout entendre et à tout faire pourvu que cela vienne combler leur intarissable souffrance que génère le surpoids.

Ils veulent y croire une énième fois !

Après avoir essayé le régime du docteur « Lenchanteur », les électrodes d’une toute nouvelle technologie issue de la NASA et que l’on vous pose sur le corps dans un institut tenu par « Ken beauf » et « Barbie pouf »…

Après avoir pris le nouveau complément alimentaire révolutionnaire sous forme de suppositoire du laboratoire « T1AsSOL » grand spécialiste de l’amincissement….

Ils sont à présent à point pour tester la nouvelle pommade « PER-CUL-CAFEINE » à base de vaseline qui ne contient quasiment que cela d’ailleurs…

Ah oui, il y a un peu de caféine, si peu, moins que dans un espresso…

De plus, il faudrait que cela puisse passer les 8 couches cornées qui forment une barrière infranchissable, pour pouvoir atteindre l’hypoderme.

Ce n’est pas pour autant qu’il y aurait désintégration du tissu graisseux.

Je ne vais évidemment pas m’engager dans cette voie diabolique où l’on vous gruge de la plus outrancière des manières, d’une part parce que j’ai décidé d’être honnête, autant qu’on puisse l’être et d’autre part, Dieu ne me le pardonnerait pas….


Et puis, je ne souhaite pas me retrouver au purgatoire avec toute cette horde d’infâmes, nous n’aurions rien à nous dire…

Alors pourquoi ce titre ?

Pourquoi cette affirmation ?

Tellement de gens vous disent qu’ils ne mangent quasiment rien et qu’ils grossissent.

Ils disent même qu’en regardant la nourriture, ils prennent du poids.

Qu’en est-il réellement ?

Comme vous le savez, on ne grossit pas sans manger.

Prendre du poids va nécessairement avec une alimentation hyper calorique.

C’est-à-dire, très concrètement, si vous ingérez plus de calories que vous n’en consommez, vous stockez.

J’ai fait plusieurs articles sur le sujet et de nombreux posts.

C’est factuel, aussi clair que la gestion de votre budget.

Vous capitalisez parce que vous avez gagné plus d’argent que vous n’en avez dépensé.

C’est parfaitement limpide pour chacun d’entre nous.

Qui peut encore croire le contraire ?

Dans ce marasme alimentaire, on ne sait plus vraiment à quel saint se vouer.

Peut-être Saint-nectaire, Saint Saturnin ou Saint-Jacques…

Ce ne sont pas toujours les quantités qui portent préjudice mais bien la valeur énergétique de certains aliments, leur richesse pour 100 g ou 100 ml.


Pour être encore plus clair, c’est la quantité de calories pour le même poids qui suivant les aliments peut être multipliée par 90 !

100 g de champignons est égal à 10 calories.

100 ml d’huile d’olive, donc environ 100 g, est égal à 900 calories.


90 fois plus !

Dans ces conditions, il ne suffit pas de consommer de grandes quantités pour manger calorique.

Les oléagineux tels que les amandes, les arachides, les noisettes, sont également des aliments très caloriques, entre 600 et 650 kcalories pour 100 g.

Les produits dérivés de ces aliments, comme les beurres (arachides, amandes) sont tout aussi caloriques.

Les fromages crémeux ou à pâte dure sont eux aussi des aliments énergétiques.

Plus de 400 kcalories pour 100gr de gruyère.

Le fameux chocolat noir qui passe pour un aliment de régime, « pèse » près de 600 calories pour 100 g.

Je ne vais pas faire la liste de l’ensemble des aliments énergétiques ou très énergétiques mais ils sont nombreux.

Ils génèrent une appétence particulière grâce a leur côté goûteux, gras et / ou sucré.

Ces aliments riches vous donnent l’illusion de manger peu.

Une poignée d’amandes par-ci, 3 à 4 carrés de chocolat noir, 3 à 4 cuillerées à soupe d’huile d’olive dans la salade de tomates, un ou deux morceaux de fromage avec un petit bout de pain…

Sans vous en rendre compte, vous avez consommé 1500 kcalories, et quelques fois bien plus, majoritairement issus des lipides (graisses).

On ne comprend pas bien pourquoi on prend du poids puisqu’on ne mange quasiment rien…

Les plats préparés ne sont pas en reste, voici ci-dessous un tableau qui répertorie leurs valeurs énergétiques pour 100 g.

Sachez qu’en moyenne, les portions des plats préparés consommés sont de 300 à 450 g.

Faites le calcul par vous-mêmes, les valeurs énergétiques dans la colonne de droite peuvent donc être multipliées par 3 à 4,5 fois.

À titre d’exemple, pour la fondue bourguignonne, nous sommes à plus de 1000 kcalories pour une portion.

Blanquette de veau100g137 kcal
Bouillabaisse100g106 kcal
Burrito100g163 kcal
Bœuf bourgignon100g117 kcal
Canard laqué100g225 kcal
Cassoulet100g116 kcal
Chili con carne100g105 kcal
Choucroute100g71 kcal
Coq au vin100g91 kcal
Couscous100g121 kcal
Côtelette de porc100g225 kcal
Dal100g330 kcal
Enchiladas100g168 kcal
Endives au jambon100g91 kcal
Fajita100g117 kcal
Fish and chips100g195 kcal
Fondue bourguignonne100g320 kcal
Fondue savoyarde100g234 kcal
Gigot d’agneau100g193 kcal
Gratin dauphinois100g120 kcal
Gratin de macaronis100g370 kcal
Hachis parmentier100g145 kcal
Houmous100g177 kcal
Kebab100g215 kcal
Lapin à la moutarde100g146 kcal
Lasagnes100g132 kcal
Moules frites100g188 kcal
Naan100g310 kcal
Paella100g156 kcal
Pain de viande100g254 kcal
Pizza100g267 kcal
Pot-au-feu100g255 kcal
Poulet rôti100g164 kcal
Purée100g83 kcal
Pâtes à la carbonara100g166 kcal
Pâté lorrain100g299 kcal
Quiche100g270 kcal
Raclette100g343 kcal
Ragoût de bœuf100g95 kcal
Raviolis100g203 kcal
Riz cantonais100g186 kcal
Riz complet100g362 kcal
Rouleau de printemps100g250 kcal
Rôti de bœuf100g111 kcal
Salade César au poulet100g127 kcal
Salade de pommes de terre100g143 kcal
Saumon grillé100g171 kcal
Soupe aux pois100g75 kcal
Spaghettis bolognaise100g132 kcal
Steak frites100g244 kcal
Taco100g217 kcal
Tartiflette100g145 kcal
Tomates farcies100g133 kcal

Mais alors, qu’est-ce que j’entends par « mangez plus » ?

Et bien mangez plus d’aliments peu caloriques, pauvres en macro nutriments ou nutriments énergétiques, riches en fibres et en micro nutriments comme les vitamines et les minéraux.

Prenons l’exemple des légumes, leurs valeurs énergétiques pour 100 g, en moyenne, oscillent entre 10 et 20 kcalories.

Donc entre 100 et 200 kcalories pour 1 kg de légumes !

Si en plus vous prenez l’habitude de les manger crus, ils seront encore plus s’assiétant et vous conserverez une plus grande quantité de ces merveilleux micro nutriments.

Le poisson maigre, c’est environ 80 calories pour 100 g, c’est une source de protéines conséquente et peu calorique compte-tenu de la faiblesse en lipides et en glucides qui le compose.

Attention, ce kilo de salade et ces 200 g de poisson d’environs 300 kcalories dans leur totalité, ne doivent pas être assaisonnés avec une louche d’huile d’olive qui représenterait à elle seule plus de 3 fois la valeur énergétique de votre plat soit près de 1000 kcalories.

Les fruits sont également des aliments peu caloriques et d’une grande richesse nutritionnelle.

Environ 40 calories pour 100 g, excepté certains fruits comme la banane, les raisins ou les cerises, presque deux fois plus caloriques.

Néanmoins, ces fruits plus caloriques demeurent 8 fois moins caloriques que les amandes…

Vous l’avez donc compris, 1500 calories composées de légumes, de fruits, de poissons représentera une quantité bien plus importante de nourriture par rapport à quelques grignotages hyper énergétiques constitués de fromage, de beurre, de pain, d’une poignée d’amandes et d’une demi-plaquette de chocolat noir à 80 % de cacao.

Les conséquences sur votre forme et vos formes ne seront évidemment pas les mêmes.


Je ne dis pas qu’il ne faut manger que des légumes, des fruits et du poisson.

Je ne dis pas non plus qu’il ne faut pas manger d’oléagineux, de fromage, de beurre ou du chocolat noir à 80 ou 90 % de cacao.

Simplement, je dis que les quantités sont vite dépassées, particulièrement lorsque l’on a du poids à perdre, que l’on rentre dans l’âge et tout spécialement si votre dépense énergétique est faible.

Intégrer dans votre alimentation des aliments faiblement caloriques, offre:

-La possibilité de manger des quantités beaucoup plus importantes et ainsi de freiner la faim, en partie grâce à leur richesse en fibres et en eau (légumes et fruits).

-De combler un manque psychologique lié à la restriction alimentaire.

-D’éviter les conséquences désastreuses créées par les aliments très sucrés et très gras.

-De perdre du poids et de le contrôler.

-De vous sentir bien tout simplement

Ce sont de belles évidences qu’il ne vous reste plus qu’à mettre en application.

Encore une fois vous décidez de ce que vous mangez.

VOUS décidez de manger abondamment ou pas !

Si ce n’est vous, qui le fera à votre place ?

Je vous le rappelle, ce n’est ni les autres, ni les circonstances, ni votre patrimoine génétique, ni je ne sais quoi qui portent la responsabilité de vos actes, de vos actions ou de votre immobilisme.

Vivre mieux ne tient qu’à une décision.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Prendre du muscle à plus de 50 ans

Notre époque n’a jamais été autant soumise aux dictâtes de l’esthétisme, du bien-être et de la santé.

Les masters, les plus de 50 ans, la génération X (nés entre 1965 et 1980), Les Baby-boomers (nés entre 1946 et 1965), appelez-les comme vous voulez, sont évidemment contraints par les mêmes règles.

Ils sont à la solde de la tendance mais aussi dans l’obligation vitale de s’entretenir pour ne pas succomber prématurément au combo diabolique, inactivité plus mal bouffe.

Très curieusement, malgré la prolifération des méthodes pour se muscler et perdre de la graisse, les coaches aussi nombreux que les pratiquants, les salles de musculation à bas prix aussi remplies que des batteries de poulets d’élevage, le constat est de plus en plus alarmiste.

Selon le rapport 2014 de l’OMS;

Activité physique Prévention et traitement des maladies chroniques

Les maladies chroniques non transmissibles sont responsables de 38 des 56 millions de morts de 2012 au niveau mondial, soit 68 %.

Plus de 40 % d’entre elles étaient des décès prématurés (avant l’âge de 70 ans). Le nombre de décès par maladies chroniques augmentera à 52 millions en 2030.

Et ces chiffres ont 10 ans !

Nous sommes dans l’urgence, l’extrême nécessité de prendre du muscle, de baisser notre pourcentage de masse grasse et d’améliorer, d’un point de vue général, notre santé cardio-vasculaire, hépatique, articulaire etc. etc.

Cette obligation d’améliorer sa condition physique, limiter sa masse grasse et augmenter sa masse musculaire est valable évidemment à tout âge et pour tout le monde.

Il est préférable de s’y prendre jeune ; mieux vaut prévenir que guérir.

Néanmoins, je pense qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Le simple fait de parler d’augmentation de la masse musculaire déclenche très souvent, chez les femmes, cette sempiternelle réflexion:

Je ne veux pas ressembler à un homme !

N’ayez crainte Mesdames, vous ne ressemblerez jamais à un homme musclé à moins de posséder dans votre corps le même niveau d’hormones mâle (androgènes).

Je ne vois pas comment cette bizarrerie de la nature pourrait se produire à moins que vous vous injectiez de la testostérone.

Et quand bien même ce serait le cas, il faudrait alors que la pratique de la culture physique devienne un sacerdoce, encore plus impliquant que ne le serait une vie monacale.

Vous vous engageriez au couvent des « petites sœurs des pauvres » qu’il vous resterait encore le loisir à la dispersion.

Manger culture physique, dormir culture physique, penser culture physique….

Tel est le quotidien, qui peut être, mais rien n’est sûr, après des années de cette fondamentale implication, vous ferait prendre une musculature qui se rapprocherait de celle d’un homme.

Sans oublier, je le souligne à nouveau, le concours indéfectible d’une solide androgènothérapie qui vous offrira, avant de vous donner cette musculature masculine, de belle cordes vocales éraillées et de l’acné à la manière d’un adolescent prépubère.

Vous aurez droit aussi à une pilosité faciale tout à fait attrayante, une alopécie androgénique, une hypertrophie clitoridienne, sans parler des désordres métaboliques…

La liste des effets secondaires est longue et non exhaustive.

Donc Mesdames, ne commencez pas à paniquer parce que vous avez fait trois flexions et que vous pensez devenir d’un seul coup des monstres musculaires hypertrophiés.

Il ne suffit pas d’avoir étudié la reproduction à l’école primaire pour devenir subitement professeur en gynécologie.

À quoi ça sert de prendre du muscle à plus de 50 ans ?

Entre 40 et 50 ans et parfois même avant, apparaît progressivement le relâchement tissulaire.

Le relâchement de la peau d’une part mais également le relâchement musculaire, la fameuse perte de la tonicité.

Les qualités physiques décroissent avec la perte progressive et naturelle de la masse musculaire.

Ce sont les conséquences inéluctables de la Sarcopénie*.

Lors de précédents articles, j’ai eu l’occasion régulièrement d’en parler.

« La sarcopénie relève d’une prise en charge multidisciplinaire axée principalement sur la pratique d’activités physiques en résistance et la prévention de la dénutrition.»

Ces quelques lignes sont extraites d’un article de Science Directe qui en fait un résumé tout à fait clair.


Science Directe

Les scientifiques considèrent qu’à partir de 50 ans, c’est une moyenne, nous perdons annuellement environ 1 % de notre masse musculaire chaque année.

Ce pourcentage a tendance à s’accélérer durant les décennies suivantes.

Voici un autre article très intéressant sur le sujet, issu de la revue médicale suisse.

Sarcopénie du sujet âgé : connaissances et bénéfices de l’exercice physique

Pour résumer très brièvement, que dit la science:

« Musclez-vous, c’est certainement l’outil le plus efficace contre la dégénérescence. »

C’est un des moyens le plus sûr pour prolonger l’existence dans les meilleures conditions.

Un corps retonifié améliore votre posture, la réalisation des tâches domestiques et de tous les gestes du quotidien.

Vous dynamisez la qualité de votre peau, votre moral et même votre vigueur sexuelle.

Est-ce qu’il y a des exercices spécifiques pour les plus de 50 ans ?

Tous les exercices de culture physique sont excellents pour les plus de 50 ans, à condition, d’une part, de respecter les règles de bonnes pratiques* et d’autre part de posséder un corps en parfait état de fonctionnement.


*Je vous engage vivement à télécharger gratuitement mon eBook dans lequel je détaille précisément les paramètres d’intensité, les fameuses règles de bonnes pratiques.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Néanmoins quelques exercices peuvent être privilégiés parce que certaines parties du corps des Masters demandent une attention plus particulière, un travail ciblé.

Comme par exemple, les triceps dont le relâchement prématuré donne à vos bras une allure flasque.

Je vous engage à lire cet article très complet sur le sujet que vous trouverez sur le blog de Master Mentora.

En plus de conseils pertinents, on vous offre un programme efficace pour vos triceps.

Muscler le dessous des bras


Les exercices à privilégier pour les plus de 50 ans peuvent également être dirigés vers le renforcement du dos.

Nous savons à quel point notre dos croule sous le poids des années et de nos souffrances physiques et morales.

Les dorsalgies sont le mal du siècle.

Je vous renvoie sur un de mes articles dans lequel je vous donne des astuces et des conseils pour ne plus avoir mal au dos ou en tout cas pour le soulager considérablement.

Comment ne plus avoir mal au dos ?

Est-ce que mon alimentation est importante pour prendre du muscle à plus de 50 ans ?

Oui assurément elle l’est !

Je dirais que c’est un point crucial.

Je listerais en 5 points ce qui serait souhaitable que vous fassiez, non seulement pour améliorer votre masse musculaire, mais également pour vous sentir mieux d’un point de vue général.

1) Mangez moins

Vous mangez beaucoup trop, l’augmentation du surpoids de la population en témoigne.

Vous alourdissez votre structure, vous fatiguez votre organisme.

La suralimentation encombre vos fonctionnalités organiques.

L’organisme passe beaucoup trop de temps à la gestion des déchets plutôt qu’à la construction de votre masse musculaire.

2) Mangez bien

Évitez l’alimentation industrielle elle vous ment.

Elle est grasse, sucrée, salée, elle est gavée d’adjuvants dont beaucoup sont nocifs pour votre santé.

Elle vous rend addict.

L’alimentation industrielle fait baisser vos défenses immunitaires.

Elle n’est de toute évidence pas faite pour améliorer votre santé et vous aider à avoir un corps sain et musclé.

3) Privilégiez l’alimentation simple

Ce sont les aliments reconnaissables en l’état ou quasi en l’état dans la nature.

Les fruits, les légumes, les œufs, les viandes et poissons, les céréales (les vraies, pas les mélanges de farines et de sucres reconstitués), le riz, les légumineuses etc. etc.

C’est d’une certaine manière, l’inverse des aliments industriels.

4) Mangez protéiné

Le nutriment protéine est essentiel, il a un rôle de bâtisseur.

Il vous aidera donc à bâtir un corps plus musclé et participera activement à la régénération tissulaire.

Légumineuses

Il n’est pas le seul à participer à ce processus mais pour faire une métaphore avec la construction, le bâtiment, on peut considérer que les protéines ainsi que les acides aminés qui les constituent sont les briques de l’édifice qu’est votre corps.

5) Buvez suffisamment d’eau

C’est évidemment le meilleur hydratant, le meilleur diurétique et probablement le meilleur détoxifiant.

Sa richesse en micro nutriments, lorsque l’eau est de qualité, participe activement au processus de régénération mais également à l’anabolisme protidique donc à la régénération musculaire.

Arrêtez de grâce de boire de l’alcool, cela ne va pas dans le sens de votre santé particulièrement lorsque l’on rentre dans l’âge.

Les difficultés pour l’évacuer deviennent de plus en plus difficile.

Elle est constituée de calories vides n’ayant aucun intérêt nutritionnel.

L’alcool anesthésie votre libre arbitre, votre liberté de pensée, comme une drogue ou les médicaments de type anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseur….

…et elle fusille votre intégrité physique, mentale et spirituelle.

En conclusion

Je souhaiterais vous faire passer un message positif et tout à fait réaliste.

Passé 50 ans, vous pouvez non seulement améliorer votre forme physique, votre esthétique, votre mental mais vous pouvez, de plus, devenir la meilleure version que vous n’avez jamais été de vous-même.

Voici cette fois, en guise de conclusion de la Conclusion, un article que j’ai écrit en août 2019 qui apportera encore un peu plus d’eau au moulin de votre forme physique et de votre santé prospère.

Comment être en super forme à plus de 50 ans

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les bons aliments qui peuvent vous tuer.

Je reconnais que ce titre est un peu tapageur et semblerait manquer de bon sens mais je ne suis pas loin de la vérité.

Comment de bons aliments et même de très bons aliments pourraient nous tuer ?

Vous allez comprendre que c’est effectivement une vérité, une réalité.

Tout est définitivement une question de point de vue et d’utilisation.

Les informations sur tout et à toutes heures de la journée nous inondent constamment.

Elles nous arrivent de toute part et font appel à tous nos sens.

Elles sont d’une puissance phénoménale, elles nous font croire tout et son contraire.

Cette communication agressive est bien évidemment manipulatrice :

C’est son fondement.

Serait-elle si forte ? Ou serions-nous si stupides ?

Certainement les deux à la fois.

Internet a réalisé cette prouesse, celle de nous faire croire en la liberté de l’information alors que nous n’avons jamais été autant manipulés.

Ceux qui dénoncent les médias Mainstream sont eux-mêmes fort souvent un contre-pouvoir de façade et de pacotille…

Ils distillent une autre info « contre-pieds » mais tout aussi agressive et toxique.

Je vous rappelle que Facebook, Instagram, YouTube, WhatsApp etc. etc. sont tenus de mains de maître par les mêmes individus…

Ils sont peut-être un peu plus sexy que BFMTV mais de mon point de vue c’est bonnet blanc et blanc bonnet.

La parenthèse sur l’influence médiatique étant terminée, néanmoins, nous ne savons pas plus à quel saint nous vouer.

Tout est dit et son contraire, puis le contraire du contraire…

L’alimentation est, elle aussi, un sujet dont se délectent les organes de propagande.

Elle a une telle importance pour chacun d’entre nous, pour des raisons tout simplement alimentaires, des raisons vitales, mais également pour des raisons sociales.

L’alimentation est aussi importante parce qu’elle nous rend malheureusement addict, fort souvent malade et elle représente un budget considérable, le deuxième derrière le logement, particulièrement pour les ménages modestes.

Voici une étude de l’INSEE mesurant la répartition des dépenses du ménage.


On nous dit, avec une arrogante certitude, ce que l’on doit manger ou ne pas manger.

Quelle tendance devons-nous suivre pour être en bonne santé, pour être performants physiquement et sexuellement.

Il n’y a jamais eu, de fait, autant de « religions » alimentaires:

– Végétarisme

– Végétalisme

– Véganisme

Vous puiserez, dans l’article ci-dessous, des infos intéressantes sur ces 3 pratiques que l’on a parfois tendance à confondre.

Végétarisme, végétalisme, véganisme : aspects motivationnels et psychologiques associés à l’alimentation sélective

-Pesco-végétarisme

-Flexitarisme

-Sans gluten

-Sans lactose

-Keto

Voici un article scientifique qui vous éclairera sur le régime Kéto

Encore d’autres régimes :

En fonction de son Rhésus sanguin

-Paléo

-A base de jus seulement

-Mono aliment

-Crétois…

Et tant d’autres…

De quoi y perdre son latin, n’est-ce pas ?

Un jour paléo, le lendemain vegan, puis six mois après, plus de véganisme et plus de lactose dans l’alimentation:

 » Je suis devenue intolérante, j’ai fait le test sur Femme actuelle !« 

L’année d’après, plus de gluten:

 » Je ne digère plus rien !

Mon cousin me l’avait dit, il avait raison, je n’en consomme plus. »

Par contre l’alcool, ça continue plein pot !

Au risque d’en froisser beaucoup, dans la majorité des cas, ce n’est que du folklore!!!!

On essaie des trucs, encore des nouveaux trucs …

Il y a évidemment des individus allergiques au gluten et au lactose et qui mettent leur vie en danger si ils en consomment une molécule.

Sans aucun doute, ils sont réellement malades.

Ne confondons pas les allergies, les intolérances, les gens qui n’aiment pas le lait par goût et qui pensent être intolérants au lactose et puis tout ceux qui font cela parce que c’est la tendance.


Parcourez cet article scientifique intéressant sur le LACTOSE

Ainsi que cet article sur le gluten: Bienfaits du régime sans gluten : mythe ou réalité ?


Je n’ai aucun doute non plus sur l’authenticité des vegans qui le sont devenus par conviction viscérale, pour qui cette « religion » a été une révélation.

Ils vivent alors leur style de vie comme un sacerdoce, pour eux-mêmes, sans prosélytisme, sans vouloir absolument convaincre qui que ce soit d’emprunter la voie dans laquelle ils ont tracé leur avenir alimentaire.

Néanmoins, les partis, les nations, les groupes, les religions, les philosophies, tous les dogmes en général, séparent plutôt qu’ils ne rassemblent.

Je ne fais que colporter l’histoire de l’humanité, c’est ainsi.

Dans l’absolu, je n’ai de toute façon aucune espèce d’animosité ou de forme de jugement pour qui que ce soit et leur façon de s’alimenter.

Chacun fera ce que bon lui semble, en son âme et conscience.

Vous remarquerez que finalement, malgré toutes ces tendances vers une alimentation saine et « spirituelle », le monde « civilisé » meurt de plus en plus de son surpoids et des pathologies qui en découlent.

Ce monde non seulement meurt, mais de surcroît, il est malade de plus en plus jeune.

Le « diabète de l’adulte » ne cesse de progresser chez les enfants et les adolescents.

Lisez cet article du NEW ENGLAND JOURNAL OF MEDECIN

Mais alors dans ce monde, si concerné par l’alimentation biologique, si fragmenté en véritables nations de la nutrition, revendiquant chacune la maternité d’une santé parfaite, pourquoi demeurent-ils autant de victimes ?

Et surtout, pourquoi sont-elles de plus en plus nombreuses et pourquoi tombent-elles malades de plus en plus jeunes ?

Ces aliments si parfaits, si riches en micro nutriments, en antioxydants, en oméga, n’auraient-ils pas les vertus qu’on leur prêterait ?

Toute cette consommation de légumes, de fruits, d’œufs biologiques, de légumineuses si riches en protéines et en glucides à index glycémique bas, gorgés de toutes ces fibres salvatrices, renfermeraient-elles des substances nocives qui précipiteraient nos pauvres organismes vers les pathologies morbides ?

Toutes ces huiles de première pression à froid censées nous faire vivre mieux et plus longtemps, ces oléagineux, ce merveilleux beurre d’arachides, ces amandes, noix de pécan, d’Amazonie où d’ailleurs, issues de cultures raisonnées, sans pesticide, sans fongicide et sans engrais, ne seraient-ils donc pas au-dessus de tout soupçon ?

Je ne vais pas dresser la liste de tous ces aliments qui font les beaux jours des magazines bien-être et santé.

Cette liste est longue et non exhaustive.

Mais alors qu’est-ce qui cloche ?


 » Je n’achète plus qu’au magasin biologique et d’ailleurs, mon budget pour l’alimentation a presque doublé ! »

 » Je consomme les meilleures huiles, je les paie une fortune! « 

Etc…etc…

Je vais vous expliquer, très simplement, pourquoi ces aliments merveilleux, (parce qu’ils le sont vraiment), finissent par vous rendre malade et parfois même, malade au point de vous tuer.

Vous mangez trop !

Vous pensez que manger « qualité » vous dédouane de contrôler les quantités.

Je croise des personnes depuis des années qui fréquentent les mêmes supermarchés bio que moi.

Ces personnes étaient déjà fortes, elles sont devenues obèses.

Leurs caddies croulent sous les kilos de victuailles.

Plein de sucres et de gras issus bien sûr de cultures équitables et biologiques.

Je vous le garantis, les dégâts seront les mêmes sur votre organisme.

Vous serez peut-être moins stériles, les pesticides et autres traitements chimiques étant peu ou pas utilisés, ou vous serez peut-être moins sujets à certains cancers mais vous déréglerez de la même façon votre pancréas accélérant de la même façon le diabète.

La suralimentation de qualité ne vous épargnera en aucun cas de l’augmentation de votre poids.

Vous deviendrez hypertendus de la même façon.

Vous augmenterez aussi votre cholestérol, vous précipiterez les problèmes articulaires et psychologiques qui vont avec.

Consommer des supers aliments n’exclut évidemment pas la gestion des apports énergétiques.

C’est pour cette raison majeure que les bons aliments peuvent vous tuer.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment on perd du poids ?

Avec les beaux jours et en ligne de mire l’été, il y a la remise en question récurrente sur son état physique.

Sur son état esthétique devrais-je dire.

Cette situation génère une question quasi existentielle.

Comment vais-je donc pouvoir faire pour perdre le poids que j’ai accumulé ces derniers mois et peut-être même ces dernières années ?

Apparemment la solution n’est jamais trouvée…

Ne vous inquiétez pas, cette année, comme l’année dernière d’ailleurs, c’est encore moins de votre faute parce que le confinement est passé par là.

Oui, vous avez des circonstances atténuantes, en plus de toutes les excuses habituelles, l’âge, la génétique, la ménopause, l’arrêt de la cigarette, les soucis, la grossesse d’il y a cinq ans, vos enfants de cinq ans, votre traitement…

…il y une excuse magistrale supplémentaire.

Je suis une fois de plus encore un peu ironique.

J’ai toujours un peu de mal avec les circonstances atténuantes ou les circonstances légitimantes.

Elles vous dédouanent de prendre vos responsabilités ou en tout cas une partie importante de vos responsabilités.

Ce n’est donc finalement pas vous qui vous êtes goinfrés.

Ce serait la situation actuelle, votre mal-être, le manque de visibilité sur l’avenir, la peur pourquoi pas, qui vous pousse à la suralimentation l’hyperphagie* ou polyphagie et à la mal bouffe de surcroît.

*Désigne l’ingestion de quantités de nourriture supérieures à ce que l’organisme dépense, et entraînant une prise de poids.

Il s’agit d’un symptôme qui peut témoigner de troubles du comportement alimentaire ou de différentes autres pathologies.


Nous pouvons évidemment l’entendre, l’alimentation compulsive est clairement identifiée comme une maladie.

Voici un excellent article scientifique sur le sujet, publié sur le site érudit.org

Troubles de l’alimentation et trouble obsessionnel-compulsif : facteurs communs


De nombreuses études scientifiques ont été menées pour arriver à cette conclusion.

Un nom a été posé sur un comportement « déviant », c’est certainement une bonne chose.

Cette chose existe alors vraiment pour le meilleur et pour le pire.

Vous devenez malade, donc soignable, pas toujours guérissable mais en tout cas excusé…

…Excusé pour ce que vous faites.

Effectivement, la situation que nous vivons depuis plus d’un an est plutôt morose mais c’est quand même vous qui décidez de la rendre tolérable ou intolérable.

De plus, personne ne vous menace de manger trop et mal, comprenez-vous ?

Beaucoup s’appuient sur les situations fâcheuses qui s’offrent à eux pour légitimer leurs écarts répétés et conséquents.

Fin du prologue.

Soulignons que d’année en année, la population accumule les kilos de façon exponentielle…

…malgré les recommandations de l’OMS, de la sécurité sociale, de la médecine du travail, des spécialistes, des médecins de famille, qui n’ont d’autre choix que de prescrire à tour de bras des traitements palliatifs aux pathologies morbides générées par la surcharge graisseuse.

L’augmentation du poids de la population s’emballe et rien ne semble l’arrêter.

Voici un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Obésité et surpoids

Qu’est-ce que je perds quand je perds du poids ?

Nous perdons essentiellement trois choses:

1) L’eau

Vous le savez, nous sommes constitués environ, aux 2/3, d’eau.

Celle-ci sera éliminée de notre organisme par l’urine, mais également par la transpiration.

Particulièrement au début de la restriction énergétique (régime hypocalorique) ce sera le glycogène, constitué en grande partie d’eau et stocké dans les cellules et le foie, qui sera utilisé prioritairement comme source d’énergie (carburant).

2) La graisse

En effet, celle-ci servira de combustible pour vous fournir l’énergie dont vous avez besoin.

Les adipocytes ne disparaîtront pas mais ce videront de leur substance lipidique.

« La perte de graisse est la conséquence de la libération d’atomes de carbone, dhydrogène et doxygène contenus dans les cellules graisseuses.

Ainsi, lorsque vous perdez 1 kg de graisse, 840 g se volatilisent en dioxyde de carbone (CO2) et sont donc évacués par les poumons et les 160g restant sont transformés en eau, puis éliminés par l’urine, la sueur et les autres liquides corporels. »

Cet extrait est issu de mon article précédent que je vous invite à lire ou à écouter en audio

Est-ce que la graisse se transforme en muscles ?

3) Les muscles

Il faut bien sûr éviter de les perdre.

Fort souvent, les régimes trop restrictifs, très bas en calories et pauvres en protéines facilitent grandement le catabolisme musculaire.

Vos muscles sont dégradés pour fournir de l’énergie à votre organisme.

Cette situation est lourdement préjudiciable pour l’ensemble de vos fonctionnalités organiques, pour votre vitalité, pour les tâches quotidiennes, mais également pour vos performances sportives.

La perte de poids s’en trouvera également ralentie.

Plus vous perdez de la masse musculaire, plus votre métabolisme de base se ralentit.

C’est-à-dire que vous diminuez votre capacité à brûler des calories au repos.

Voici un article scientifique (en anglais) très intéressant sur les effets négatifs d’une faible masse musculaire.

Implications of low muscle mass across the continuum of care: a narrative review

Est-ce que je peux perdre du poids sans activité physique ?

Par conséquent, est-ce que seul le contrôle de l’alimentation suffit pour perdre du poids ?

Oui certainement, vos dépenses énergétiques reposeront essentiellement sur le métabolisme de base, c’est-à-dire les besoins de votre organisme pour assurer l’ensemble des fonctions vitales.

Il y aura également les dépenses énergétiques issues de votre activité intellectuelle et physique du quotidien mais aussi celles qui seront liées à votre travail.

Vous ne pourrez donc pas compter sur les dépenses énergétiques associées à l’activité sportive.

Celles-ci peuvent représenter plusieurs centaines de calories par semaine voir plusieurs milliers.

Il vous faudra, par conséquent, réduire d’autant plus vos apports énergétiques, donc votre alimentation, pour obtenir des résultats équivalents.

De plus, le sport a des vertus essentielles et des effets majeurs.

Il améliore vos capacités cardio-vasculaires, préserve et augmente votre masse musculaire ainsi que vos qualités physiques.

Le sport stimule vos sécrétions hormonales, améliore votre sommeil et participe ainsi grandement à votre équilibre physique et mentale.

Est-ce que le sport suffit pour perdre du poids ?

L’activité physique augmente la dépense énergétique c’est une certitude.

Elle utilise donc l’énergie apportée par votre alimentation.

Lorsque celle-ci ne suffit plus, l’activité physique utilise l’énergie stockée, le glycogène, puis votre capital graisseux mais également, dans certaines conditions de surentraînement et de mauvaise alimentation ou d’alimentation mal adaptée, votre masse musculaire.

En règle générale, seul le sport ne suffit pas à vous faire perdre du poids parce qu’une activité sportive, même régulière ne possède pas les facultés énergivores que l’on veut bien lui prêter.

Compte-tenu du manque d’implication et du manque d’intensité avec laquelle les activités sportives sont pratiquées, il est aisé de diviser par 2 et même par 3 la dépense énergétique qu’elles sont censées vous faire consommer.

Moulte pratiquants s’entraînent avec une telle mollesse et de façon tellement sporadique qu’ils augmentent pas ou si peu leurs dépenses énergétiques ne pouvant, de fait, avoir le moindre résultat en terme de perte de poids.

Ne mettez pas le manque de résultats sur le compte de l’activité sportive que vous avez choisie et qui n’est pas opérationnelle pour régler vos problème de poids:

C’est vous qui n’êtes pas opérationnel !

C’est pour ça que ça ne fonctionne pas.

Je vous conseille cet article de l’Académie d’OXFORD qui met en exergue le principe de compensation freinant la perte de poids par l’exercice chez les individus à fort surpoids, limités pour des raisons évidentes, dans la pratique sportive intensive .

Néanmoins, le sport peut avoir une réelle action sur la perte de poids lorsqu’il est pratiqué avec intensité et de façon très régulière.

Je vous conseille cet article que j’ai écrit récemment sur le cardio à haute intensité versus cardio classique.

La discipline sportive, aussi intense soit-elle, n’exclut évidemment pas les bonnes habitudes alimentaires.

En conclusion

C’est réellement le combo exercice régulier / gestion de ses apports caloriques qui vous fera perdre votre poids dans les meilleures conditions, le plus rapidement possible et surtout de façon pérenne.

N’imaginez pas un seul instant qu’en vous branchant deux électrodes sur le ventre ou sur les fesses ou qu’en vous badigeonnant d’une crème minceur et en avalant trois comprimés, vous obtiendrez galbe, tonicité et perte de graisse.

C’est faux !

Il faudra s’impliquer, être appliqué avoir un peu de patience et de la méthode.

C’est valable à tout âge mais particulièrement pour les masters, les plus de 40 ans, qui devront faire preuve d’une rigueur encore plus grande.

En effet, les fonctions métaboliques et surtout l’état d’esprit s’est mis en jachère depuis de nombreuses années.

Concernant la méthode, j’ai une solution pour vous, contactez-moi par message, je me ferai un plaisir de vous répondre personnellement.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Doit-on baisser les bras ?

Il n’est pas question dans cet article d’un mouvement pour lequel nous nous poserions la question de savoir s’il faut baisser les bras ou pas.

« Jusqu’où doit-on baisser les bras lors de la phase excentrique des élévations latérales avec haltères ? »

Non, ce n’est pas de cela dont il s’agit.

Il est question ici de l’expression synonyme de renoncer ; capituler ; renoncer à agir ; renoncer à poursuivre une action ; baisser pavillon ; jeter l’éponge ; s’avouer vaincu ; se décourager face aux difficultés…

C’est une réflexion faisant suite à la volte-face de certaines « stars » du fitness qui tournent radicalement le dos à la condition physique d’excellence qu’elles avaient, pour arborer une condition déplorable et une esthétique « grassouillette ».

Les protagonistes, de ces profils Instagram, majoritairement américaines, suivis par des millions de personnes, passent de la super forme à la super méforme.

C’est une sorte de repentance inversée, une repentance dans l’autre sens …

Les réseaux sociaux n’ont certes pas le bénéfice de ce revirement de situation, ce phénomène est évidemment aussi présent dans la vraie vie.

Il ne tardera assurément pas à arriver en France, ce n’est qu’une question de temps.

Je vous rappelle que les USA sont le berceau de la musculation, du fitness, du body-building…

… pour le meilleur et pour le pire.

Alors patience, nous récolterons donc très prochainement ce fruit frelaté.

Pendant des années, ces ascètes, ces religieuses intégristes ont porté la parole divine des abdominaux saillants et des fesses rebondies.

Ne voyez aucune once de sexisme dans cet article, je n’ai pour l’instant pas vu de repentance masculine de ce genre.

Elles ont fait l’apologie de ce style de vie pour subitement tourner le dos à des années de pratiques et à des centaines de milliers d’âmes qu’elles avaient réussies à convaincre.

Mais qu’est-ce qui a donc pu détourner ces prêcheuses du pieux chemin de la remise en forme, de la santé et du bien-être ?

Comment est-il possible de s’engager en religion, quelle que soit la religion, en ayant nécessairement des convictions chevillées au corps et de s’en défaire dès le début du chemin quand pointent les premières difficultés.

N’était-ce donc pas pour une ou des raisons fallacieuses que le sacerdoce avait été épousé ?

Quelles sont donc les raisons pour lesquelles elles décident un jour d’emprunter le chemin de la remise en forme ?

Serait-ce pour la mode?

Le fitness est une tendance, c’est un moyen pour être regardé, un levier de notoriété.

Beaucoup d’hommes et de femmes empruntent ce chemin parce qu’il faut faire ce que les autres font, parce qu’on les trouve branchés, sexy…

Comme à une époque c’était bien de fumer ou de porter certains vêtements ou de fréquenter certains endroits…

Serait-ce pour quelqu’un ou quelqu’une ?

Certaines ou certains s’engagent sur cette voie par procuration, parce que l’on sait que ça fera plaisir à celui ou à celle qui occupe notre esprit émotionnel.

On a un tel besoin de séduction et tellement peur de le ou la perdre.

On est parfois capable de faire n’importe quoi par « amour »… non je plaisante, point d’amour à cet endroit, de l’ego encore de l’ego…

Les célibataires ne sont pas en reste non plus : Cela peut être aussi un outil de séduction.

Serait-ce pour la santé ?

C’est parfois un déclic, suite à une maladie, ou à la maladie d’un proche qui déclenche cette appétence à l’exercice physique et à la bonne alimentation.

Un avertissement magistral, la peur, qui génère le processus de remise en forme ou de mise en forme, car, préalablement, avions-nous déjà été en forme ?

Serait-ce pour des raisons esthétiques ?

Un jour nous ne nous supportons plus… 

Notre image dans le miroir, une photo, le pèse-personne qui s’emballe, une réflexion d’un ami « cher », ou tout simplement parce qu’on a vu quelqu’un ou quelqu’une avec un corps qui nous faisait envie.

On s’engage alors sur le chemin de la reconstruction de son image corporelle.

Serait-ce pour améliorer ses performances et être compétitif sportivement ?

Certaines et certains s’engagent dans le monde du fitness parce qu’il y a préalablement le souhait d’améliorer leurs conditions physiques générales et leurs performances dans le cadre d’une activité sportive.

Il y a également le désir de participer à des compétitions basées sur l’esthétique… les concours de Bikini, men’s physique, body fitness, body-building etc.

Serait-ce par philosophie ?

On pourrait considérer que la pratique de la culture physique, ou en tout cas la pratique de disciplines qui s’en rapprochent, combinée à une alimentation juste et raisonnée et associée à un système de pensée tourné vers la conscientisation, la paix avec soi-même et les autres, représenteraient une forme d’hygiènisme.

Ce serait un style de vie, une voie quasi religieuse pour emprunter, de nouveau, les métaphores du début de cet article.

Il y a probablement encore d’autres raisons qui m’échappent au moment où j’écris ces quelques lignes.

Quelles sont alors les bonnes ou les mauvaises raisons ?

C’est évidemment la suite de l’histoire qui le déterminera, la suite de votre propre histoire.

Les raisons sont parfois éphémères, c’est peut-être à ce niveau que le bat blesse ?

Il n’y a donc parfois pas de véritables fondements dans tout ce folklore fitness.

Ne pensez-vous pas que l’on réussisse mieux son entrée en religion par amour de Dieu que par déception amoureuse ?

Devient-on un grand compositeur par amour pour la musique ou par amour de l’argent ?

Comprenez-vous le pouvoir des intentions ?

La plupart de ces « Fit girls » n’ont que quelques années d’expérience…

…de réseaux sociaux devrais-je dire, ce serait plus juste.

À peine commencée, leur mission est déjà terminée.

Elles sont jeunes, elles n’ont pas 30 ans…

Elles affichent déjà 10 ou 15 kg de surcharge pondérale.

À ce rythme là, dans 10 ans ce sera le double.

Je vous invite à lire cet excellent article scientifique de la Haute autorité de Santé (HAS).

Surpoids et obésité de l’adulte : prise en charge médicale de premier recours

Mais peut-on les blâmer, elles se sentent si bien…

De plus, leurs communautés sont tellement en accord avec cette nouvelle philosophie, que ça ne fait que les conforter.

Des milliers de messages de soutien en faveur de la mal bouffe et du surpoids.

« Je t’admire tellement, tu t’acceptes telle que tu es »

« J’aimerais tellement être comme toi »

« Tu es un exemple pour nous toutes »

« Il y en a marre de la dictature du contrôle du poids et du fitness»

« On ne vit qu’une fois »

« Carpe diem »

« Il faut savoir profiter de la vie »

Que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans la vie physique, il y a des hordes de compatissants qui cautionnent ces volte-faces.

Je m’accepte comme je suis !

C’est devenu la phrase qui légitime tout…

C’est une caution à effacer les règles, à supprimer le cadre, à ne plus être dans l’hygiène alimentaire et le respect de son corps.

Cette phrase conceptuelle ne règle évidemment rien, la plupart du temps, les gens qui l’emploient feignent l’acceptation.

Il n’en est rien, le simple fait de le crier sur tous les toits trahit la non acceptation.

Le processus qui nous engage à accepter passe par une évolution spirituelle longue et attentive.

Ce n’est pas une lubie passagère, ce n’est pas uniquement parce qu’on en a marre de faire des efforts et qu’on jette son dévolu sur des hamburgers et sur l’alimentation grasse, sucrée et claffie d’adjuvants, issue de l’industrie, que l’on a gravi un échelon vers la paix.

De mon point de vue, c’est tout le contraire.

Pensez-vous véritablement que nous nous acceptons tels que nous sommes ?

Et dans l’absolu, doit-on accepter la méforme, le surpoids, le mal-être qui va avec et parfois, quasi inévitablement les pathologies qui les accompagnent ?

Accepter fondamentalement d’être tel que nous sommes, voudrait dire que nous avons lissé notre ego au point que notre apparence n’aurait plus aucune importance.

Qui peut le croire ?

Si il y a bien quelque chose que nous devrions accepter, ce serait plutôt la bonne santé, le goût de l’effort et l’alimentation simple et bienveillante pour notre corps et notre esprit.

Je partage avec vous cet article qui met en exergue la pratique sportive et le surpoids, c’est édifiant.

Surpoids : jusqu’où la bonne forme physique est-elle bénéfique ?

En conclusion, doit-on encourager ces repenties du fitness ?

Certes non !

Elles ne sont pas en amour avec leur alimentation, que ce soit lorsqu’elles étaient dans le contrôle ou aujourd’hui dans le non contrôle.

Elle souffrent de la même façon.

Elles ne font que partager leur mal être (contrairement à ce qu’elles prétendent), leur désordre, avec qui veut bien les entendre, c’est un moyen de se légitimer.

Remarquez, par exemple, à quel point les gens qui boivent de l’alcool veulent toujours vous en faire boire aussi.

Ils vous disent à quel point c’est conviviale, que c’est une façon géniale de faire la fête, qu’on ne peut pas s’amuser sans alcool, que l’on ne sait pas vivre etc…

Ils finissent même par vous culpabiliser.

Les « rabats joie » se situent toujours du coté de la sobriété.

Néanmoins, n’avons-nous pas sur cette terre une belle mission qui consisterait à nous choyer, à être bienveillants envers nous-même ?

Ne devrions nous pas entretenir notre véhicule pour qu’il nous mène le plus loin possible dans les meilleures conditions ?

Faites appel à votre bon sens, ne suivez pas coûte que coûte les idées des autres, fussent-elles faciles.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Est-ce que la graisse se transforme en muscles ?

La ponctuation à son importance.

En effet, je pose la question dans le titre.

Avec une pointe d’ironie…

Comme s’il était besoin de poser la question.

Et pourtant, il semblerait que ce ne soit pas très clair.

Il y aurait donc une sorte de conversion magique : la graisse se transformerait en muscle, l’eau en vin, le plomb en or…

ALCHIMIE

Nous aurions donc affaire à un processus alchimique issu de sciences occultes, mélange de techniques chimiques et de spéculations mystiques.

Le muscle ce logerait donc en lieu et place où la graisse répand son manteau d’adipocytes.

Ce serait donc une sorte de transmutation.

Il faudrait peut-être d’abord comprendre, de façon simple et concise, ce qu’est la graisse.

C’est quoi la graisse ?

C’est une structure anatomique spécifique constituée d’adipocytes dont la fonction est de stocker des lipides.

Ceux-ci constituent donc une partie importante des réserves d’énergie de l’organisme.

Lorsque la capacité de stockage des adipocytes est arrivée à saturation, ceux-ci se divisent créant de nouveaux adipocytes.

PROCESSUS DE MITOSE

On appelle cela le processus de mitose.

La graisse est localisée en grande partie sous la peau, également autour de certains organes, entre les muscles mais aussi sous forme de graisse viscérale, que l’on appelle aussi graisse abdominale.

Mais alors, si la graisse ne se transforme pas en muscles, que devient-elle ?

La perte de graisse est la conséquence de la libération d’atomes de carbone, d’hydrogène et d’oxygène contenus dans les cellules graisseuses.

Carbone, Hydrogène et Oxygène

Ainsi, lorsque vous perdez 1 kg de graisse, 840 g se volatilisent en dioxyde de carbone (CO2) et sont donc évacués par les poumons et les 160g restant sont transformés en eau, puis éliminés par l’urine, la sueur et les autres liquides corporels.

Voici un article intéressant, qui développe de façon simple et factuelle ce processus, publié dans le très sérieux British Medical Journal par Meerman et Andrew Brown, directeur du School of Biotechnology and Biomolecular Sciences de l’université de Nouvelle-Galles du Sud.

When somebody loses weight, where does the fat go?

Comment peut-on perdre cette graisse ? Ou en prendre ?

Juste un rappel dans l’éventualité où vous n’auriez pas compris le processus.

Pour perdre la graisse, il faut démobiliser l’énergie stockée.

La graisse est une réserve de calories excédentaires, votre grenier à blé, votre matelas.

Tout ce qui déborde, parce que vous n’en avez pas besoin, le trop-plein, vient enrichir votre capital, kilos après kilos.

Ainsi, pour perdre de la graisse, vous devez pousser le corps à aller chercher l’énergie que vous ne lui apportez pas par l’alimentation et dont il a besoin.

Le principe est donc inévitablement de manger hypocalorique.

C’est-à-dire, ingérer moins de calories que vous n’en dépensez.

L’excellente idée supplémentaire est que vous ayez en plus une activité physique énergivore qui augmentera alors vos dépenses.

Exemple :

Perte de graisse
-Dépenses énergétiques 2500 calories
-Apport énergétique 1500 calories
-Différentiel 1000 calories que votre organisme ira puiser dans vos réserves.

Pour accumuler des réserves, ce sera exactement l’opération inverse:
-Dépenses énergétiques 2000 calories
-Apport énergétique 3000 calories
-Différentiel 1000 calories que votre organisme stockera dans vos réserves

C’est quoi les muscles ?

Les muscles sont organisés en faisceaux eux-mêmes formés de structures cylindriques contractiles constituées de fibres musculaires garnies de filaments ou sarcomères constituées de myofibrilles.

DECOUPE MUSCLE

Ces filaments donnent le pouvoir au muscle de se contracter puis de se détendre.

Ils sont de deux sortes, actine et myosine et disposés de façon alternée.

Lorsque vous contractez vos muscles, l’actine et la myosine glissent l’une contre l’autre puis s’accrochent entre elles épaississant le muscle qui se raccourci.

Plus l’intensité est élevée, plus la contraction est forte et plus le nombre d’accrochages entre les filaments est par conséquent importants.

C’est à la fois le volume de contractions et leur intensité qui épaississent les fibres grâce à l’accroissement du diamètre et de la longueur des myofibrilles.

Grâce a l’entraînement musculaire et notamment grâce a la pratique de la culture physique, les fibres musculaires accélèrent leur taux de synthèse des protéines (actine et myosine).

Les muscles ont de multiples fonctions.

Ils participent, entre autres, à assurer les qualités physiques essentielles comme:

Force-Puissance-Vitesse-Résistance-Endurance-Coordination

la force, la puissance, la vitesse, la résistance, l’endurance, la coordination.

De fait, ils participent donc au mouvement et contribuent à maintenir notre posture.

Ils ont également un rôle essentiel dans les mouvements des organes internes comme par exemple, la contraction du cœur.

Je vous recommande cet article de l’institut de myologie qui traite avec précision des différents types de muscles.

Connaissance sur le Muscle

Comment pouvons-nous prendre du muscle ou en perdre ?

Vous l’aurez évidemment compris, avant tout, il va falloir faire du sport.

Nous parlons essentiellement des muscles striés, ceux qui servent à la locomotion, au maintien (statique) et au mouvement.

Ils dépendent de notre système nerveux volontaire, nous avons donc une action directe sur leurs capacités, en fonction évidemment de notre implication.

IMPLICATION

Toujours cette même implication qui fait des miracles ou qui vous fait défaut et qui anéantit ainsi toute forme de progression possible.

Nous ne parlerons pas là du muscle cardiaque et des muscles lisses sur lesquelles notre volonté, en tout cas sur ce que la science sait aujourd’hui, n’a pas d’influence.

Voilà donc le processus pour augmenter son volume musculaire.

Il s’accompagne évidemment d’une alimentation adéquate, de suffisamment de récupération et d’un état d’esprit impliqué.

Voici, ci-dessous, le processus pour perdre de la masse musculaire.

Sachez qu’elle est avant tout étroitement liée à l’inactivité.

Tous les pratiquants de musculation savent à quel point ils perdent rapidement leur volume musculaire, leur force, leurs qualités physiques d’un point de vue général.

Je vous conseille de lire cet article intéressant sur ce phénomène.

The Science of Detraining: How Long You Can Take a Break from the Gym Before You Lose Muscle Mass, Strength, and Endurance


La perte de la masse musculaire est également associée à l’âge et à une maladie dégénérative, la Sarcopénie.

SARCOPENIE

La « Sarcopénie » est un syndrome lié au vieillissement, un de ses symptômes correspond à une perte progressive et généralisée du volume musculaire ainsi que de la force.

La dégénérescence musculaire est aussi la résultante de maladies, notamment du cancer, de l’hyperthyroïdie et de certaines infections.

L’atrophie musculaire peut aussi s’expliquer par une mauvaise absorption des nutriments qu’engendrent notamment la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn et la maladie coeliaque.

En conclusion

Il est donc aisé de comprendre que la graisse et le muscle sont deux entités totalement distinctes, possédant des structures moléculaires parfaitement différentes.

Vous pouvez, sans aucun doute, perdre de la graisse et d’autres part, prendre du muscle, ce ne sont pas deux choses incompatibles.

Mais il ne pourra jamais y avoir aucune transformation de l’un en l’autre.

Ai-je besoin de souligner que l’inverse ne sera pas possible non plus, le muscle ne peut pas se transformer en graisse.

Vous l’aviez compris je pense.

Vous pourrez à présent affirmer que la graisse ne se transforme pas en muscle et en expliquer le processus.

Ce que je vous explique vous semble logique.

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Vous faites 110 kg pourquoi vous n’êtes pas fort ?

Le poids, la force, les charges!

Ils sont la majorité du temps brandis comme une finalité, comme l’unique étendard qui représenterait cette vaste et belle discipline qu’est la culture physique.

Peut-on résumer la littérature aux magazines people ?

Certes non, la littérature c’est évidemment tout autre chose de bien plus riche.

Et bien, il en va de même pour la musculation et sa sempiternelle association avec le poids.

« Tu pousses combien au couché ?»

« Tu squats à combien ? »

« Combien tu pèses ? »

La musculation est définitivement accrochée à ces seules références.

Ce sont vraiment les paramètres indissociables de la culture physique et de ses aficionados.

On s’attache parfois à des valeurs qui finalement n’ont pas grande importance…

Si vous lisez régulièrement mes articles, vous savez à quel niveau je place la notion de charge… à moins qu’il soit question de poids « juste ».

Lorsque le poids est « juste », il devient alors l’une des pièces essentielles qui composent l’ensemble du puzzle parfait et efficace des paramètres d’intensité.

Il n’y a que dans ces conditions que le poids a une réelle importance.

Le poids ou la charge « juste » permet de réaliser le mouvement dans les règles de l’art, en poussant la série au paroxysme de la faillite et en imposant une intensité maximum à ce que peut endurer le combo corps/mental.

Pas de méprise, je parle bien de culturisme et non pas de force athlétique, d’haltérophilie ou de toutes autres disciplines dont la performance est en corrélation directe avec le poids.

Il y a souvent confusion des genres.

Malheureusement, l’ego des pratiquants des salles de remise en forme, dans leur forte majorité, n’a que faire de la notion de poids juste.

Ils s’enorgueillissent de mettre les poids les plus lourds, coûte que coûte, advienne que pourra.

De nos jours, même les pratiquantes emboîtent le même chemin.

Au passage, j’en profite pour pointer du doigt ce mauvais exemple d’égalité des sexes, dont je vous assure vraiment que les femmes n’en sortent pas grandies.

Elles deviennent, en tout cas pour certaines, aussi primaires que les mâles.

Ce sont, de mon point de vue, de bas instincts qui ne les honorent pas.

Certaines athlètes ou simples pratiquantes que j’ai pu encadrer et avec lesquelles je me suis entraîné, étaient dotées d’une approche beaucoup plus sensible et raisonnée.

Elles ont apparemment perdu quelque chose de fondamentale en route et sans rien gagner en retour…

Nous pouvons d’ailleurs faire un parallèle tout aussi judicieux en ce qui concerne le poids corporel.

Il pourrait, lui aussi, être taxé de poids corporel « juste ».

Pour les mêmes raisons égocentriques, il y a une incroyable propension à vouloir s’alourdir.

Je vois en cela une sorte de déviance « animale » qui voudrait que plus on est formaté et plus on gagnerait en respectabilité.

La confiance en soi augmenterait donc de façon exponentielle au prorata des kilos, sous-entendu des kilos de muscles.

C’est là où le bat blesse, est-ce vraiment des kilos de muscles ?

Sachez qu’ils se gagnent durement.

Vous pouvez espérer prendre aux alentours de 3 kg de muscles par an si vous avez maîtrisé la pratique.

Quelles sont les conditions de bonne pratique ?

  • C’est avant tout pratiquer la discipline de façon impeccable. A ce propos, je vous engage à télécharger mon e-book ci dessous.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

  • c’est aussi avoir une bonne santé physique et mentale,
  • être à un âge où les fonctions métaboliques sont encore totalement opérationnelles
  • avoir un patrimoine initial favorable

J’oubliais un point essentiel, dans le cadre d’une évolution naturelle, c’est sans avoir recours à une aide chimique.

Là est la réalité.

Dans presque 100 % des cas où l’alourdissement annuel excède 10 ou 15 kg, (comme on peut le voir souvent), ce surplus de poids corporel, au-delà de ces quelques kilos de masse maigre, n’est en fait que masse inerte, gras et eau.

A moins qu’il y ait recours à la chimie ou quelques rares exceptions:

  • pas du tout de sport préalablement (effet rebond)
  • alimentation de base déficiente (effet rebond)
  • des capacités intrinsèques exceptionnelles
  • un esprit très impliqué

Ce terme de masse inerte prend tout son sens lorsqu’il est question de performances physiques.

Ma question est la suivante :

Quel est l’intérêt de s’alourdir autant dans le seul but d’exceller dans la pratique de la culture physique ?

Serait-ce nécessaire de prendre in fine 20 ou 30 kg de masse grasse et de peser alors 110 kg pour finalement être défini (c’est-à-dire perdre sa graisse pour laisser apparaître sa masse musculaire) à 80 ou 85 kg ?

Si ce n’est de « se sentir » plus musclé parce que les vêtements que l’on achète alors sont en taille XL voir XXL.

Je dis bien « se sentir »; ce n’est qu’une interprétation subjective.

On peut effectivement se sentir bien tout en se trompant, c’est d’ailleurs très souvent le cas.

Le tour de passe-passe consiste à légitimer ses actions pour en faire de bonnes actions, et cela quoi que l’on fasse.

« Je vais devenir énorme comme ça je serai super lourd et par association d’idée, je deviendrai super fort! »

« Il faut prendre de la graisse pour prendre du muscle »

On finit d’ailleurs à ce rythme par ne plus avoir du tout d’objectivité et l’on légitime tout et n’importe quoi.

Faisons, par exemple, de l’obésité systématiquement une maladie : ainsi tous les obèses auront enfin la raison magistrale qui légitimera leurs écarts alimentaires abyssaux.

En suivant mon raisonnement, je pense que vous l’avez compris, ce n’est pas grâce au concours de la masse inerte que vous êtes capable de déplacer de lourdes charges.

C’est votre masse noble, votre masse musculaire qui fait le travail.

Toute cette graisse et cette eau ne sont donc bien que des volumes d’apparat.

Tous ces monticules d’adipocytes qui atteignent 100 ou 110 kg, voir plus, n’aident en aucune manière à « éclater » vos performances.

Prenons l’exemple, des curls biceps assis sur un banc à 90°.

Munissez-vous de 2 haltères de 20 kg.

Asseyez-vous dans une position parfaite, le corps épousant scrupuleusement l’angle droit du banc.

Appliquez-vous à exécuter le mouvement à pleine amplitude.

Faites-le sur un tempo* 3/3 avec un reste pause* de 2 en phase excentrique*.

Ne balancez jamais les bras, bien évidemment.

Faites au moins 8 répétitions en ne prenant qu’une minute de repos entre chacune des 6 séries.

*Référence à mon article ci-dessous:

Les 10 termes à savoir absolument en musculation.

Ce n’est pas un mouvement typique où l’on teste sa force sur des maximums comme le développé couché, le soulevé de terre ou le squat.

Ceux-ci doivent être exécutés avec une grande pratique pour ne pas mettre en danger son intégrité physique.

J’ai pris délibérément l’exemple des curls haltères, (j’aurais pu en prendre un tas d’autres), parce que c’est un mouvement analytique avec lequel il sera difficile de tricher et qui ne risquera pas, de plus, de vous mettre en danger.

Faites l’expérience dans l’application rigoureuse de mes recommandations de tempo, d’amplitude, de temps, de récupération et de charge.

Non seulement vous testerez votre force mais également votre endurance de force.

Je serais honoré que vous partagiez vos résultats: filmez-vous et envoyez-moi vos vidéos.

Ce sont vos muscles qui vous aideront, j’insiste pour que vous le compreniez parfaitement.

Voilà donc la raison pour laquelle vous pesez si lourd et que malgré cela, vous n’êtes pas fort, c’est que vous n’êtes pas suffisamment musclés.

Même si vous ne le croyez pas ou que vos amis ne le croient pas, c’est ainsi.

Vous êtes persuadés d’être très musclés…Vous ne l’êtes pas.

Pour l’anecdote, j’ai vu récemment trois amis s’entraîner ensemble.

J’imaginais approximativement le poids que chacun pouvait faire (cela m’a été confirmé par la suite, mon estimation était quasiment juste à 1 ou 2 kg près).

L’un pesait aux alentours de 100 kg avec une bonne densité musculaire, un peu enrobé mais pas tant que ça.

Le deuxième possédait à peu près la même densité musculaire mais avec 10 kg de moins.

Et le troisième pesait certainement pas loin de 100 kg avec un ventre qui trahissait un pourcentage de masse grasse flirtant avec les 25 ou 30 % et soutenu par une attitude caricaturale de la grenouille qui se croit plus grosse que le bœuf.

Cage bombée, respiration en mode champion du monde d’apnée et bras écartés du buste comme si ses dorsaux virtuels l’empêchaient de les reposer le long du corps.

Ah j’oubliais, avec en plus une gouaille insupportable digne d’une marchande de poissons œuvrant sur les quais de Cancale ou de Marseille.

Ce n’est évidemment pas un jugement péjoratif envers les « poissonnières » dont le dur métier est aussi d’haranguer la clientèle.

C’est trois pratiquants tournaient sur les mêmes exercices avec des poids identiques.

Le premier les réalisait sans trop de difficultés, le second était au bord de la rupture, trahi par une exécution respectant moins bien la bonne pratique et le troisième, comme son attitude, exécutait de manière catastrophique.

Il passait par tous les subterfuges pour gruger:

  • Réduction de l’amplitude du mouvement,
  • contorsionnements,
  • inertie,
  • aucun respect du tempo : accélération, ralentissement…
  • verrouillage des articulations,
  • aide de pratiquement tous les groupes musculaires qui peuvent seconder le pauvre groupe concerné qui est dans l’incapacité de s’en sortir tout seul.

En voyant mon air dubitatif sur l’exécution à risque et surtout sans intérêt d’efficacité, celui des trois qui était le plus fort veint me voir et me dit :

« On ne peut rien lui dire sinon il le prendrait mal… »

Tout est dit !

Oui c’est souvent le cas, ce genre de pratiquants, qui s’enfoncent dans cette attitude, sont rarement enseignables.

J’en ai fait l’expérience de nombreuses fois : la conversion vers une approche raisonnée de la discipline, vers un tout autre mode de réflexion est dans la majorité des cas peine perdue.

Ils persistent encore et encore, c’est véritablement une question d’ego et nous savons à quel point il est difficile de changer.

Il faut qu’il y ait un déclic majeur ou peut-être une psychothérapie, qui n’est d’ailleurs jamais engagée, puisqu’il faudrait qu’ils se rendent compte qu’ils font fausse route.

Ils sont, en général, d’une arrogance qui exclut toute prise de conscience.

Ils ne progressent d’ailleurs jamais.

Il est nécessaire de se remettre en question pour véritablement dépasser ses limites.

Mon analyse est un peu sévère mais je la crois réaliste.

Je n’ai jamais vu de mecs ou de nanas faibles, êtres musclés, voir très musclés, ni a contrario, des individus peu musclés être vraiment forts.

Cela n’existe pas à part de rares exceptions.

C’est par la méthode, l’implication, l’application et le temps que l’on construit une masse musculaire suffisante qui vous rendra fort.

Pour devenir fort, ce ne sera pas en s’alourdissant à coup de « cheat meals » incessants, de mal bouffe abondante, grasse et sucrée et d’entraînements approximatifs.

J’espère que le message est clair et qu’il sera compris, par les protagonistes que je cible.

J’en doute, mais peut-être bien par leur entourage qui participeront, je l’espère, à éclairer la conscience de leur copains ou copines.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment choisir les bonnes protéines ?

Ce n’est certes pas le premier article ou premier post, ou même première intervention que je fais sur ce nutriment énergétique essentiel.

Les protéines ont d’ailleurs baigné une grande partie de mon existence.

J’ai l’impression qu’elles me collent à la peau.

Je ne compte plus les séminaires sur le sujet, le nombre de poudres et autres boissons, produits prêt à l’emploi, entremets, desserts…que j’ai pu goûter et auxquels j’ai participé pour leur développement.

Pendant des années, j’ai aussi été consultant pour des marques de compléments alimentaires, « d’aliments santé » et de traitement du poids.

J’ai également été fabricant pendant de nombreuses années et probablement précurseur dans l’élaboration de certaines compositions.

La protéine de lactosérum (whey proteine) n’en était à cette époque qu’à son balbutiement.

Nous parlions alors très peu ou pas du tout d’isolat et encore moins d’hydrolyse…

Et pourtant, à la fin des années 90, j’élaborais déjà un produit que j’avais appelé « A.A. Performer » qui était un hydrolysat de protéines de lactosérum avec un taux d’hydrolyse (TH) de plus de 30 %, qu’on ne peut même pas imaginer aujourd’hui.

À l’heure actuelle, leurs taux oscillent entre 2 et 10 %.

Sachez-le !

Les protéines n’étaient pas le seul produit de mes gammes mais elles représentaient une partie importante des catalogues.

Lorsque l’on me demande quel complément alimentaire je conseillerais, s’il devait y en avoir qu’un seul, ce serait sans nul doute les poudres de protéines.

Je vous épargnerai donc cette fois tous les aspects techniques, les explications parfois un peu rébarbatives sur leurs indicateurs nutritionnels, sur la valeur biologique, ou sur l’indice chimique et autre coefficient d’efficacité protidique.

Je ne parlerai pas non plus de leurs rôles d’un point de vue général, ni de l’intérêt de les consommer en quantité suffisante dans le cadre d’un régime de cétose.

Vous êtes invités à lire ci-dessous mon article sur ce sujet:

S’ALIMENTER POUR LA SUPER SECHE

Je ne vous donnerai même pas d’indications concernant la qualité intrinsèque des protéines animales versus les protéines végétales.

Et pour chacune de ces catégories, je ne vous aiguillerai pas non plus sur les différences de leurs aminogrammes ou de leur mode d’extraction.

Je souhaiterais simplement, au travers de cet article, que vous preniez conscience de quelques points essentiels et surtout très simples qui font appel à votre bon sens.

Une fois n’est pas coutume, servez-vous de votre libre arbitre, en dehors de ce que le marketing veut vous faire croire et de toute cette incroyable technicité nutritionnelle et tout ce développement scientifique que l’on vous vend.

Focalisez-vous sur l’essentiel, ce pourquoi vous souhaitez consommer ce produit, ce sera alors déterminant dans le choix de la poudre protéinée que vous consommerez.

Que trouvons-nous aujourd’hui sur le marché des protéines en poudre ?

La proposition est devenue pléthore, nous y perdons notre latin, n’est-ce pas ?

Le temps où il n’y avait que trois ou quatre produits est révolu.

Il y a des centaines de marques et chaque marque propose plusieurs hyper protéinés différents.

Nous devons donc faire un choix parmi des milliers de produits.

Chacun est le meilleur, le plus assimilable, le plus efficace et chacun de ces produits vous fera progresser plus vite que les autres.

N’attendez pas que je vous conseille telle ou telle marque ou que je fasse l’article de tel ou tel label.

La majorité des estampilles de type « produit approuvé » que vous voyez sur l’emballage sont des auto plébiscites.

Les marques se fabriquent parfois leur propre label !

Pourquoi achetez-vous une poudre protéinée ?

Vous achetez une poudre protéinée parce que vous voulez consommer un aliment très concentré en protéines.

Ne l’oubliez pas, c’est la première des raisons.

Vous n’achetez pas ce genre de produit pour y trouver du sucre sous toutes ses formes (maltodextrine, dextrose, fructose…) ou tout un tas d’excipients, des exhausteurs de goût, des colorants, des additifs en tout genre, des enzymes, des substances « ergogènes»* ou en tout cas vendues pour telles.

*Pouvant augmenter l’activité musculaire

Vous n’allez quand même pas croire que tout ce que l’on a pu y mettre potentialisera l’effet du produit et que vous assimilerez tout grâce à un coenzyme !

Apprenez à lire l’étiquette

Je pense que c’est là que réside le secret.

Rappelez-vous une chose primordiale, et cela est valable pour tous les produits alimentaires que vous achèterez, plus la liste des ingrédients est importante, plus vous devez être alertés et vigilants sur le produit en question.

Un autre point essentiel: cette liste est « pondérale décroissante », ce qui veut dire que le premier ingrédient est celui qui est en proportion la plus importante dans la recette et ainsi de suite jusqu’au dernier ingrédient de la liste, qui lui, est en quantité la plus faible.

Regardez attentivement l’analyse nutritionnelle ou les valeurs nutritionnelles.

Elles sont, en général, exprimées pour 100 g.

C’est d’ailleurs de cette façon qu’il faut les considérer.

Faites attention, on peut vous vendre parfois une quantité de protéines par dosette ou « per serving » ou « per scoop » en vous annonçant qu’elle apporte chacune 24 ou 25 g de protéines.

Après vérification, la quantité de poudre totale que vous mettez dans une de ces dosettes est en fait équivalente à 50 g !

Vous l’avez donc compris, finalement, il n’y a que la moitié de protéines dans ce que vous consommez.

Mais alors c’est quoi le reste…

En général, on y trouve des produits alimentaires pas chers qui font baisser considérablement le coût de fabrication, comme du sucre, sous toutes ses formes, environ 10 fois moins cher que les protéines.

Je vous rappelle que vous souhaitez consommer un produit très protéiné, la quantité de glucides et de lipides doit donc être pauvre, voire très pauvre.

En fonction de la provenance et de l’extraction des protéines, les lipides et les glucides doivent se situer entre zéro et 1 % et jusqu’à 5, 6 voir 7 % maximum.

Au-delà, vérifiez la liste des ingrédients, il y a probablement des composants sucrés ou gras qui viennent enrichir la recette.

Faites attention également à certains tours de passe-passe.

Vous pensez acheter une protéine isolat ou hydrolysat parce que c’est spécifié sur l’étiquette, bien en vue sur la partie de l’emballage que l’on appelle le facing.

Ou alors elle se fait appeler « Hydro »

C’est ce qui vous attire, ce qui fait la promotion du produit: le marketing.

Effectivement l’isolat ou l’hydrolysat figurent bien dans la liste des ingrédients, donc figurent bien dans le produit en question, sinon il y aurait tromperie avérée sur la marchandise et ce serait passible de lourdes sanctions.

Non bien sûr, il y a une subtilité: ils figurent bien mais pas en premières places, pas comme des ingrédients majeurs dont les proportions seraient les plus importantes, comme nous laisse l’entendre l’étiquetage.

On trouve même dans certains produits l’ingrédient hydrolyse après l’arôme qui ne représente lui même en réalité que 1 à 4 % de la recette globale !


Vous pouvez ainsi comprendre la quantité infinitésimale que représente cet ingrédient que vous pensiez consommer majoritairement.

Très souvent le premier des ingrédients est un concentra de protéines, qui est une extraction de protéines de moins bonne qualité et donc moins coûteuse à produire.

On trouve quelques fois même à sa place, la protéine entière du lait encore moins onéreuse et évidemment encore plus basse en qualité.

Autre exemple que j’ai relevé sur une marque française bien connue qui annonce sur son emballage une tri protéines végétales, en communiquant majoritairement sur la spiruline, alors qu’elle ne figure qu’à à peine 1 % dans le mélange, le reste étant de la protéine de pois et de riz…

C’est effectivement juste, mais l’on s’attendrait évidemment à plus d’équité ne pensez-vous pas ?

Nous espérerions peut-être un tiers de chaque ou en tout cas, une proportion beaucoup plus significative.

Vous l’aurez donc compris, avant d’opter pour la dernière protéine native irlandaise ou de Néo-Zélandaise, hydrolysée et certifiée, comme le sont actuellement les fameux vaccins qui n’ont de certification que celle du laboratoire qui les a produits ou des organismes financés par eux-mêmes, renseignez-vous d’abord en lisant scrupuleusement la partie technique de l’étiquette et en évitant de vous faire enfumer par la communication.

Qu’elle soit d’origine végétale, animale, ou qu’elle soit concentrée ou sous forme d’isolat ou d’hydrolysat, cela n’a finalement pas tant d’importance par rapport à ce que contient vraiment le produit que vous allez consommer.

Ce type de produit ne devrait pas contenir de:

  • Nano particules, comme la silice,
  • épaississants,
  • sodium,
  • correcteur d’acidité,
  • lécithine,
  • maltodextrine, dextrose, fructose et de toutes autres molécules glucidiques,
  • pseudo concept du type: « Carboelevator » ou de « Enzymator » qui n’est qu’une marque déposée sensée nous faire croire à un processus extraordinaire dont on vous explique qu’il facilitera l’assimilation des protéines et qui n’a en fait aucune légitimité appuyée par de véritables études scientifiques,
  • enzymes digestives** (Liens d’études scientifiques à la fin de cet article), votre corps en contient suffisamment, à moins que votre hygiène alimentaire soit déplorable ou que vous soyez atteints de pathologies portant atteinte à vos fonctions métaboliques, mais dans ces deux cas, la consommation d’hyperprotéinés semblerait superflue.

La liste des substances qui ne devraient pas figurer dans un hyper protéiné est non exhaustive.

C’est d’ailleurs stupéfiant, cette liste s’enrichit constamment pour que le nouveau produit de la firme X ou Y se vende.

Pour qu’il soit vendu, il faut qu’il se démarque.

Vous devriez retrouver dans votre hyper protéiné uniquement le ou les poudres de protéines que vous avez choisies pour les qualités que vous recherchez, un ou des arômes (naturels de préférence) et un édulcorant qui ne soit pas de synthèse, et / ou un aliment sucrant avec un index glycémique bas.

Rien de plus!

En cadeau, je vous invite à lire cet article intéressant du magazine FORBES qui épingle une pratique largement répandue au USA et qui consiste à faire du Spiking.

Lawsuits Say Protein Powders Lack Protein, Ripping Off Athletes

Cette pratique consiste à rajouter des acides aminés supplémentaires tels que de la taurine, de la glycine, de la glutamine, de la créatine… dans leurs protéines en poudre.

Cela a pour conséquence de dénaturer le produit, bien sûr, mais aussi d’augmenter la quantité de protéines sur l’étiquetage et évidemment à moindre coût.

Génial pour les fabricants !!

Ne tombez pas dans le panneau de la surenchère marketing, gardez l’esprit clair.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

**Sources :
– Howell Edward, “The Status of food enzymes in digestion and metabolism”, Aver Publishing Group, 1946
– Mario Rowas, ND ; « The Role of Enzyme Supplementation in Digestive Disorders”; Alternative Medicine Review Volume 13; Number 4; 2008
– Livres : Dr. Loomis, “ENZYMES: The Key to Health in 1999”& “The Enzyme Advantage: For Healthcare Providers and People Who Care About Their Health”, with medical Journalist Arnold Mann, in 2015
– Rachman Brad, “Unique features and application of non-animal derived enzymes”, Clinical Nutrition Insights, 1997 Vol.5 n°10

Comment éliminer les 2/3 des pesticides sur vos fruits et légumes

J’avais déjà publié un post à ce sujet qui m’avait été grandement inspiré par une de mes chères amies, Marie Ruel, coach, diététicienne et naturopathe.

Je souhaite cette fois-ci en faire un article plus fourni.

On nous promet depuis des années une alimentation biologique qui serait de plus en plus accessible compte tenu de l’évolution exponentielle du marché.

Lisez cet article intéressant ci-dessous de la rédaction d’AGROMEDIA sur la croissance du marché bio:

Un bond de plus d’un milliard d’euros en seulement 1 an

En toute logique, plus on produit, plus on vend et naturellement plus les prix baissent.

C’est encore une fois une promesse d’ivrogne…

L’alimentation biologique est bien plus chère que l’alimentation qui ne l’est pas et les prix ne baissent pas.

On nous fait croire qu’en moyenne le biologique est 30 % plus cher.

Je me nourris majoritairement d’aliments biologiques, je peux vous dire que l’on est loin du compte.

D’après Amaury Beautru qui écrit dans « LINÉAIRE » le magazine de la distribution alimentaire, la différence de prix serait en moyenne de 75 %.

Cliquez sur le lien ci-dessous:

Le bio, en réalité 75 % plus cher

Je crois que nous y sommes habitués, l’honnêteté est une qualité rarissime.

Le premier réseau de vente des produits biologiques est devenu les hypermarchés, donc l’industrie agroalimentaire…

Une alimentation parfaitement légitimée cette fois puisque c’est du bio, donc une bonne alimentation au-dessus de tout soupçon.

Cette merveilleuse industrie dont l’unique moteur de développement de ce marché est le profit, pas la santé.

S’il vous plaît, soyez conscients de cela.

Leur seule idée est de produire le moins cher possible et de vendre le plus cher possible.

Nous sommes là face a des menteurs professionnels qui vous expliquent, à grand renfort de communication, comme leurs produits sont merveilleusement intègres et parfaitement bons pour votre forme, votre esprit et votre santé générale.

J’ai écrit un article sur ce sujet que je vous invite à lire:

L’industrie alimentaire vous veut du bien.


Ils se retranchent et se protègent derrière les organismes sanitaires « indépendants » qui font la législation et dont ils ont dicté les lois, puisqu’ils ont l’argent et qu’ils les financent.

De manière détournée, comme pour les grands laboratoires pharmaceutiques, certains font partis du conseil d’administration de la multinationale et en même temps des agences qui les contrôles…

Comprenez clairement qu’ils sont « juges et partis », mais sans conflits d’intérêts…

Sans vouloir m’étendre sur le sujet, l’époque que nous vivons révèle au grand jour toute cette mascarade.

Ils dictent donc les normes… toujours et encore cette merveilleuse intégrité qui honore ces industries et leurs dirigeants œuvrant pour le bien ou peut-être le pire de l’humanité.

Ceci étant dit, l’alimentation biologique est une alimentation onéreuse même lorsqu’on choisit ses produits et que l’on opte principalement pour du conditionnement en vrac.

Je fais allusion aux céréales, aux farines, aux fruits secs et oléagineux, à la lessive, aux produits d’entretien, à certains cosmétiques etc. etc.

Parfois le très faible budget que l’on consacre à l’alimentaire ne permet pas de consommer autres choses que des produits discount.

Alors voici quelques petites astuces pour toutes celles et ceux qui ne peuvent acheter des fruits et légumes biologiques protégés par des normes restrictives sur l’utilisation des produits phytosanitaires* responsables d’importants désordres métaboliques.

*Les produits phytosanitaires (c’est plutôt un joli nom pour des substances dangereuses) sont des produits chimiques utilisés pour les végétaux afin de les protéger contre les maladies, les soigner et les aider dans leur croissance.

Voici le problème pour cette catégorie d’aliments, ce sont ces traitements qu’on leur fait subir et qui finissent dans votre organisme pour le polluer.

Ce que l’on souhaite, c’est de pouvoir éliminer un maximum de pesticides avant de les consommer.

Même si vous les lavez à l’eau, vos fruits et légumes sont encore bien contaminés. 

Imaginez que même les fruits et légumes biologiques présentent encore des traces de produits chimiques.

La meilleure chance de pouvoir consommer ces aliments parfaitement sains, serait encore d’en assurer soi-même la production !

En prenant soin que votre terroir soit en jachère depuis au moins 5 ans, que vos voisins jardiniers soient intègres en ce qui concernent la non utilisation de traitements chimiques et que votre eau d’arrosage en soit elle aussi exempte.

Alors à vos jardins, fourches, pelles et râteaux…

Il y a heureusement d’autres solutions.

Il est donc possible d’améliorer la qualité sanitaire des aliments frais que l’on ingère, grâce à quelques astuces toutes simples. 

Tout d’abord, sachez que les fruits et légumes ne sont pas tous logés à la même enseigne, certains contiennent une plus grande concentration de résidus de pesticides.

Voici quelques graphiques extrait d’un état des lieux des résidus de pesticides en France publié par Génération Future dont vous trouverez l’étude complète à télécharger ci-dessous.

ETUDE COMPLETE

En première analyse ce que l’on distingue, c’est que l’utilisation des pesticides est largement toujours d’actualité et dans certain cas elle est même croissante.

On remarque également que tous les fruits et légumes ne contiennent pas la même saturation en pesticides.

Donc, pour pouvoir manger des fruits et légumes non bio, avec la peau et en diminuant le risque d’avaler des pesticides, essayez ces cinq astuces.

1) Le vinaigre blanc

Lavez vos fruits et légumes dans de l’eau additionnée de vinaigre blanc, celui-ci à la capacité d’éliminer une part importante des produits chimiques présents sur la peau.

Dans une bassine mélangez 10 cl de vinaigre blanc avec 90 cl d’eau.

Laissez vos fruits et légumes tremper pendant 15 à 20 minutes puis rincez-les à l’eau claire et séchez-les.

2)Bicarbonate de soude et vinaigre blanc

Ce mélange permet de venir à bout de la plupart des produits chimiques présents sur vos fruits et légumes.

Dans une bassine, diluez trois cuillères à soupe de bicarbonate de soude et 10 cl de vinaigre blanc dans 1 l d’eau.

Déposez vos fruits et légumes dedans et laissez tremper 30 minutes.

Puis rincez-les abondamment à l’eau claire avant de les sécher.


3)Le gros sel

Remplissez une bassine avec 1 l d’eau et quatre cuillères à soupe de gros sel et frottez les fruits et légumes dans ce mélange et laissez-les tremper 20 minutes.

Rincez-les à l’eau claire et séchez-les.

4)Vinaigre blanc et citron

Prenez un vaporisateur de 750 ml ajoutez le jus d’un citron et deux cuillères à soupe de vinaigre blanc.

Remplissez le reste du flacon avec de l’eau, agitez puis vaporisez sur vos fruits et légumes.

Frottez-les avant de les rincer à l’eau claire et essuyez-les avec un torchon propre.

5)Vinaigre de pomme

Dans une bassine, diluez 25 cl de vinaigre de pomme dans 1 l d’eau puis plongez-y vos fruits et légumes et ensuite frottez-les.

Laissez-les tremper 20 minutes puis lavez-les à l’eau claire avant de les essuyer. 

Pour conclure, voici donc quelques moyens d’éliminer une partie des produits chimiques si nocifs pour votre santé.

Mais au-delà de tout, la simple démarche qui consiste à prendre soin de vous est déjà salvatrice.

Vous faites quelque chose pour améliorer la qualité de votre alimentation et c’est déjà beaucoup.

Ce sont des actes conscientisés qui vont dans le sens de votre bien-être.

Vous avez compris que toute cette chimie n’a rien à faire dans votre corps.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir

Philippe LAMACHE

C’est le trop plein d’énergie qui vous fait grossir

J’ai écrit un bon nombre d’articles, sur l’alimentation, la nutrition, les différents régimes.

En voici quelques liens:

Comment conserver sa masse musculaire en vieillissant ?

La meilleure alimentation

CE N’EST PAS UNE VIE !

Perdre du poids n’est pas la finalité

Et bien d’autres articles que vous trouverez sur mon blog.

Je n’ai finalement d’autres objectifs que de transmettre le plus simplement possible l’intérêt majeur de s’alimenter convenablement, justement, avec une parfaite conscience des aliments consommés, simples, biologiques ou cultivés / élevés dans les règles de bonnes pratiques, exempts le plus possible de chimies destructrices et de préférence, issus de circuits courts.

Je n’ai pas d’à priori, ou si peu, sur les innombrables courants alimentaires, végétarien, végétalien, Vegan, Keto, paléo… ils ont l’excellence que chacun leur donne.

Le plus important, c’est vraiment le processus qui unit l’alimentation à nos esprits et à nos corps.

Aimer ce que l’on fait pour que ça nous fasse du bien.

Mon doux secret serait de transmettre au plus grand nombre, que l’intérêt de se nourrir s’élève au rang d’une profession de foi, d’une philosophie.

L’alimentation est véritablement au centre de tout.

Elle est au centre de notre vie, au centre de LA vie.

Elle est l’objet central de marchés faramineux, les plus gros marchés, les plus juteux, ceux qui déclenchent des mouvements financiers capables de déstabiliser des pays.

L’alimentation concentre un flux incessant d’énergie de tout ordre:

L’énergie certainement aussi puissante économiquement que l’énergie fossile, nucléaire et renouvelable confondues.

L’énergie à essayer de comprendre comment elle fonctionne, pourquoi nous rend-elle si malade, Ou tout au contraire, pourquoi fait-elle de nous des individus en parfaite santé ?

L’énergie vitale, vibratoire, qu’elle déclenche lorsque nous y pensons et lorsque nous la consommons.

-Et l’énergie qu’elle produit et que l’on mesure par l’unité kilocalories ou kilojoules.

C’est de cette dernière dont j’aimerais m’entretenir avec vous.

Tous les aliments que vous consommez sont caloriques.

Ils sont pour la plupart composés d’une combinaison de macro nutriments énergétiques:

Les protéines, les lipides, les glucides dont les différentes proportions les qualifient d’aliments glucidiques, protéinés ou lipidiques.

Ils sont composés parfois de fibres mais également d’un certain nombre de micro nutriments, comme les vitamines et les minéraux.

Chaque gramme de ces nutriments possède une valeur énergétique :

Pour les protéines et les glucides cela est équivalent à 4 kilocalories et pour les lipides 9 kilocalories.

En aparté, chaque gramme d’alcool est équivalent à 7 kilocalories, je n’en ferai pas cas dans cet article, car je préfère me concentrer essentiellement sur l’alimentation et non pas sur le poison.

Je vous invite à lire mon article:

L’apéro, l’addition est salée !

Vous comprenez ainsi aisément, qu’à chaque fois que vous consommez un aliment, ce sont des calories que vous ingérez.

Que vous consommiez cette pomme merveilleuse, ramassée sur l’arbre du jardin de votre grand-mère, cette pomme qui a poussé avec amour et sans l’ombre de pesticides, d’engrais ou d’autres traitements chimiques, ou que vous consommiez ces gâteaux apéritifs gorgés d’adjuvants chimiques, d’huile de palme hydrogénée et de soja génétiquement modifié, vous ingérez des calories.

Les valeurs et les qualités nutritionnelles de ces deux aliments sont totalement différentes, ainsi que la qualité des apports en micro nutriments et en fibres mais néanmoins, vous apportez des calories donc de l’énergie à votre organisme.

Manger parfaitement sain ne dédouane pas d’apporter de l’énergie à votre organisme sous forme de calories.

Il faut vraiment que cette notion soit claire et totalement comprise.

Vous consommez 1 kg de raisin, c’est-à-dire une grosse grappe, ce sont 700 calories issues essentiellement des glucides que vous injectez dans votre organisme.

À ce propos, le sucre contenu dans les fruits est appelé « fructose ».

Malgré sa structure moléculaire qui en fait un sucre simple, il possède néanmoins un index glycémique bas.

Il se combine donc lentement avec l’oxygène pour faire du glycogène et ne provoque donc pas de pic de glycémie (taux de glucose dans le sang).

La consommation excessive de sucres rapides, à répétition et de façon prolongée finit par dérégler le pancréas, celui-ci épuisé de devoir sécréter à outrance de l’insuline, finit par induire, à terme, le diabète et son cortège de restrictions alimentaires.

Nous avons donc affaire à un aliment d’excellente qualité particulièrement si il est de saison, biologique et provenant de circuit court.

Il est riche en phytomicronutriments (caroténoïdes, polyphénols…), en trans-resvératrol (plus important pour le raisin noir) connu pour leurs propriétés antioxydantes, anticancérigènes et antitumorales.

Je vous invite à lire cet article scientifique qui traite des bienfaits et de la composition du raisin (il est en anglais.)

Healthy Effects of Bioactive Metabolites from Vitis vinifera L. Grapes: A Review

C’est donc un aliment d’excellence mais néanmoins très calorique et particulièrement de la façon dont on le consomme.

Nous avons une espèce de manie à l’instar des cerises, (aussi caloriques que le raisin) ou des amandes, des pistaches, des cacahouètes, environ 10 fois plus calorique pour ces dernières, à toujours y revenir.

vous savez, cette sorte d’appétence qui fait que l’on n’a pas envie de s’arrêter une fois que l’on a commencé

Prenons l’exemple de l’huile d’olives perçue comme un aliment santé, elle est un concentré exceptionnel d’énergie.

900 kcalories pour 100 ml !

Soit environs un petit verre.

Soit 30 % plus calorique que la crème fraîche épaisse.

Elle est effectivement riche en acides gras essentiels, comme le sont d’ailleurs beaucoup d’huiles végétales, mais elle est un incroyable « weight gainer* ».

*(nom que l’on donne aux aliments qui facilitent la prise de poids)

Elle peut donc vous faire prendre un poids considérable si vous n’êtes pas dans le contrôle de ses apports.

La quantité est donc un point important qui doit vous alerter.

Nous grossissons par excès, peu importe que votre alimentation soit médiocre ou de grande qualité, c’est réellement les apports caloriques trop importants qui font le « stockage ».

Le rapport des nutriments, c’est-à-dire le pourcentage de protéines, de lipides et de glucides, a évidemment aussi une incidence sur l’accumulation plus ou moins importante du tissu adipeux.

À égal apport énergétique, si votre alimentation est essentiellement composée de sucres rapides et de lipides, l’incidence sur le stockage des graisses sera accrue.

J’ai coutume de faire une analogie avec les finances.

Si vos rentrées d’argent, vos apports, sont plus importants que vos dépenses, alors, vous capitalisez, vous stockez.

C’est une règle mathématique, simple, que même un petit enfant peut comprendre.

Chaque mois je gagne 2000 € et je n’en dépense que 1000, j’accumule ainsi chaque mois 1000 €.

À ce rythme, au bout d’un an, j’aurai capitalisé 12 000 €.

Au bout de 10 ans, 120 000 €.

Pour les apports et les dépenses énergétiques, c’est exactement le même modèle.

Par exemple, vos dépenses énergétiques, qui se composent du métabolisme de base, l’énergie nécessaire pour assurer les fonctions vitales, plus les dépenses liées à vos diverses activités, y comprit professionnelles et sportives, sont égales à 1800 kilocalories par jour et vos apports, votre alimentation, sont équivalents à 2500 kilocalories / jours, alors, la différence, l’excédent représente 700 kilocalories.

Pas de miracle à ce niveau, vous capitaliserez, vous stockerez, vous mettrez de côté ces calories excédentaires, matérialisées en un joli tapis graisseux qui recouvrera ça et là, en fonction des récepteurs aux adipocytes, telle ou telle partie de votre corps de façon plus ou moins abondante.

Comme pour les finances, vous aurez mis de côté un joli tapis.

Je pense qu’expliqué ainsi, la situation est nettement plus claire.

Vous avez compris que si vous inversez la tendance, et donc si vous apportez moins que vous ne dépensez, alors, l’opération inverse se produit: vous déstockez.

L’organisme va puiser dans votre « capitalisation » l’énergie dont il a besoin, cette énergie que vous ne lui fournissez pas par l’alimentation.

Vous démobilisez petit à petit les calories stockées et les graisses deviennent ainsi votre carburant.

Vous voyez, le principe est simple.

Il est également simple de comprendre que d’avoir perdu votre surcharge adipeuse ne vous garantit pas, ad vitam aeternam, de ne pas la reprendre.

Comme pour vos finances, si vous vous mettez à puiser dans votre capital et que subitement vos revenus diminuent… et bien votre situation financière évoluera, pour le coup, défavorablement.

Ce n’est qu’une question simple de mathématique, addition et soustraction.

Je partage avec vous le lien d’un article que j’ai écrit sur les fluctuations de poids que l’on appelle le « yo-yo »:

Vous êtes adeptes du “yo-yo”


Je conclurais en vous interpellant sur votre responsabilité et par la même occasion sur votre pouvoir de régler vos problèmes de prise de poids.

L’époque si particulière que nous vivons actuellement où l’on nous infantilise et où l’on nous enlève nos responsabilités et par la même occasion nos libertés, devrait nous alerter sur le malaise profond de l’ingérence.

Ne laissez pas autrui décider pour vous, cessez d’écouter les bonimenteurs.

Ils vous glisseront insidieusement dans l’esprit que vous ne pourrez jamais, parce que vous êtes malades ou parce que c’est trop tard que l’âge a fait son œuvre…

Laissez-moi vous dire une chose: vous pouvez avoir tout un tas de facteurs limitants à la perte de poids, hypothyroïdie, ménopause, andropause, traitement aux corticoïdes…

C’est toujours l’excès qui vous fera grossir.

Je vous le répète à nouveau, la règle est simple et factuelle: mangez moins et vous perdrez la surcharge qui vous pèse dans tous les sens du terme.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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