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Quels sont les meilleurs sports pour mincir à 50 ans ?

Je m’aperçois à quel point les gens de mon âge se posent des questions en relation avec leur physique et plus exactement avec leur esthétique.

Ils se posent évidemment aussi bon nombre de questions existentielles et métaphysiques.

C’est bien normal, lorsque l’on bascule progressivement vers le bout du chemin, il est légitime de chercher et de trouver des réponses.

Nous vivons plus âgés, ce serait une évidence d’après les statistiques.

Mais dans quelles conditions ?

En effet, l’espérance de vie a été considérablement rallongée non pas grâce à l’hygiènisme mais au progrès de la médecine et de la chirurgie qui inclut évidemment la pharmacopée.

Est-ce que nous vivons plus âgés parce que nous mangeons mieux ?

Parce que nous faisons plus de sport ?

Ou parce que nous avons un état d’esprit libre de toutes pensées erronées ?

Non je ne crois pas.

L’environnement professionnel, social et familial est de plus en plus difficile à vivre et de plus en plus anxiogène.

L’augmentation de notre surcharge pondérale est exponentielle et nous développons de plus en plus de pathologies morbides.

En ce qui concerne le sport, malgré les messages incitatoires incessants qui nous poussent à l’activité physique, nonobstant les 7 ou 8 millions de personnes qui fréquentent les salles de remise en forme, point de véritable philosophie, tout juste des attitudes folkloriques.

C’est tellement réconfortant d’être inscrit dans une salle de fitness, un petit peu comme on achète un bouddha qui nous donnerait d’un seul coup toute la spiritualité que l’on recherche.

Comme une croix que l’on porterait sans foi…

Voici la relation directe de cause à effet.

D’après l’organisation mondiale de la santé, le diabète lié factuellement à l’augmentation de la consommation de sucres, va plonger l’humanité dans une véritable pandémie et cela dans les 20 à 30 ans.

Pour le coup, cette fois, une véritable pandémie !

Violente et dévastatrice.

Toujours d’après l’OMS, les premiers touchés seront les jeunes Masters, les plus de 40 ans, nourris depuis le biberon au sucre poison qui finira en quelques décennies par pulvériser leur pancréas.

Et pour cette pandémie, point de vaccin, un simple remède, 100 % efficace, pas à 94,5 % mais 100 % efficace.

C’est d’arrêter de se goinfrer de sucre.

Bon pour conclure cette introduction un peu longue et mortifère, vivre plus âgé c’est parfait, mais dans de bonnes conditions de vie, ce serait mieux.

Qu’est-ce que ça veut dire dans de bonnes conditions de vie ?

C’est conserver sa mobilité, sa souplesse, sa santé, posséder un corps peu gras avec une bonne condition physique générale et tout ça dans la joie de vivre.

Un des facteurs majeurs aggravant les conditions de vie, est le surpoids.

Il suffit donc que je perde mon poids pour vivre dans de meilleures conditions ?

Oui en grande partie !

Le challenge consisterait plus exactement par se délester de son surpoids graisseux et simultanément tonifier sa masse musculaire.

Je vais donc vous expliquer ce qu’il serait souhaitable de faire.

Sans aucun doute adhérer à l’un de mes programmes élaboré pour les gens de notre âge et parfaitement conçu pour régler cette double problématique.

Moins de graisses et plus de muscles la combinaison gagnante pour se sentir dans une super forme et le plus longtemps possible.

Mais en attendant, quel sport devriez-vous faire pour mincir à 50 ans et je rajouterai encore, dans les meilleurs conditions ?

Sans nul doute de la culture physique associée à du cardio training sous forme de HIIT (High Intensity Interval Training ), en français, entraînement fractionné de haute intensité et des étirements.

Pourquoi ?

Parce que la culture physique vous permettra de travailler avec précision chacun des groupes musculaires de façon harmonieuse et ainsi obtenir un corps esthétique et équilibré.

De plus, un programme bien établi et bien exécuté de culture physique améliorera la tonicité de vos tissus, muscles et peau et développera l’ensemble de vos qualités physiques telles que:

La force, la souplesse, la vitesse, la résistance, l’endurance, la coordination.

La culture physique possède également une action efficace de lipolyse adipocytaire localisée (perte de graisse locale).

Je ferai très prochainement un article détaillé sur ce sujet.

Il est donc possible d’améliorer la perte de graisse de façon ciblée grâce à l’utilisation d’exercices spécifiques et analytiques.

Vous pouvez donc avoir une action focalisée de diminution de la masse grasse sur vos fessiers, vos cuisses, vos hanches, votre ventre !


Les HIIT (High Intensity Interval Training )

Les entraînements fractionnés de haute intensité comme leur nom l’indique, sont des sessions d’entraînement fractionnées et courtes.

Il est réellement très difficile de dépasser 30 minutes.

Par exemple:

  1. Enchainer 20″ de montées de genoux, 20″ climbers, 20″de planche, 20″ de jumping jacks, 20″de coups de poing, 20″ squat sumo avec coup de poing ensuite 1′ de repos.

Débutant répéter 2 fois, intermédiaire 4 fois et avancé 6 fois.

2. Montées de marches rapides 30″ et entre 30″ et 1′ de récupération et reproduire entre 4 et 10 fois en fonction de son niveau.

Quels en sont les bénéfices ?

L’action sur la perte du tissu adipeux est importante et durable, en effet, vous élevez tellement votre métabolisme que même après l’arrêt de la session d’entraînement, votre corps continue son action «brûle graisse ».

Vous économisez un temps précieux en évitant des séances de cardio training interminables.

De fait, vous préservez également vos articulations, tendons et ligaments en réduisant les tensions et les chocs répétitifs.

Les étirements sont également un point essentiel dans le processus du sport minceur.

En effet, nous perdons avec le temps de la mobilité articulaire, si précieuse pour la tonicité posturale.

La flexibilité est primordiale pour la bonne exécution des mouvements du quotidien mais aussi pour la bonne exécution des exercices physiques.

Un exercice mal exécuté est un exercice improductif, je ne cesse de le répéter.

Je vous ai donc livré la combinaison optimum et par conséquent gagnante pour la perte de poids sans la perte de muscles, pour la minceur tonique par le sport.

On pourra peut-être vous conseiller de courir des heures ou de vous inscrire à des cours de danse, on vous persuadera peut-être que le meilleur sport pour mincir c’est la natation…

…L’électro lipolyse, la corde à sauter, la pole dance…

…que sais-je encore.

C’est toujours une question de point de vue et d’expérience.

On peut tout entendre et respecter les avis des uns et des autres sans forcément les partager.

Mes points de vue et mes expériences m’ont amené à créer l’environnement Mastermentora pour la génération X.

Cette génération des 40 / 60 ans, trop souvent oubliée par le monde du fitness, en quête d’améliorer leurs conditions physiques et esthétique.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Finalement, c’est quoi la meilleure alimentation ?

Au-delà de l’alimentation elle-même, s’érigent des dogmes, des philosophies, des religions.

Là où il y a séparation, il y a confrontation et parfois même de véritables batailles prennent racine.

Pays, communautés, groupes, partis politiques, courants de pensées, religions, je le répète, nourrissent la division.

Autant de clivages, autant de discordes.

L’alimentation et ses courants alternatifs sont devenus passionnels avec en point d’orgue des enjeux économiques monstrueux.

La guerre est déclarée !

Chacun brandit son étendard alimentaire comme étant le seul, l’unique… Le parfait.

Chacun s’appuyant sur des études imparables, des vidéos qui expliquent tout, à charge pour les autres façons de s’alimenter bien évidemment.

« La meilleure alimentation c’est la mienne, c’est certain !

La preuve c’est que tous les gens qui se sont engagés dans cette alimentation ont vu leur santé s’améliorer, leurs performances augmentées… »

Ils sont même devenus plus beaux et plus intelligents.

Dans chaque être convaincu, il y a l’âme d’un convaincant.

Il se développe une quantité d’arguments tous plus prosélytiques les uns que les autres.

Nous devenons les représentants de commerce du Vegan, du régime Keto, du régime Paléo, de l’alimentation crue, vivante, biologique etc. etc.

Je ne fais certainement pas exception à la règle.

J’ai été, durant une grande partie de mon existence, engagé moralement pour telle ou telle cause et parfois avec la verve dithyrambique d’un pasteur Œcuménique.

Ce genre d’individu qui défend bec et ongles de grandes théories.

Ce ne sont finalement que de piètres combats, des combats de quartier, de petites chapelles sans clocher, parfois même des engagements du niveau de discussions de « comptoir » qui ne font pas avancer l’humanité…

C’est précisément ce que je pensais de moi et ce que je pense toujours des prêcheurs de troisième division.

Je crois avoir rectifié le tir et posséder aujourd’hui une approche holistique, moins fragmentée, moins divisante.

Auparavant, lorsqu’on avait des choses à dire, l’écoute était restreinte, elle se cantonnait à son cercle, à sa petite cour.

Aujourd’hui, chacun possède la tribune qu’Internet veut bien lui accorder.

La toile se nourrit ainsi d’une quantité indigeste de philosophes en carton.

YouTube n’existerait quasiment pas sans ces grands théoriciens.

Nous avons évidemment tous le droit d’avoir des idées et de les partager, c’est certainement d’une grande richesse…

…peut-être pas toujours.

En fait, je ne pense pas qu’il y ait une grande richesse intellectuelle, spirituelle et finalement physique à imposer sa vérité comme étant la seule et l’unique.

Il est d’une importance capitale de voir les choses dans leur ensemble et de son propre prisme, en utilisant encore ce merveilleux libre arbitre qui est probablement notre meilleur ami et que nous devons chérir et cultiver.

Ainsi, les outils les plus utiles que nous ayons à notre disposition sont : l’auto-observation, apprendre de ses erreurs, être honnête envers soi-même et le développement de sa curiosité afin de mieux comprendre ce que l’on mange réellement.

Au lieu de chercher encore un nouveau régime, un aliment ou un nouveau complément alimentaire miraculeux, pourquoi ne pas choisir de regarder son corps comme étant un vaisseau merveilleux et d’en prendre soin.

Les Grecs disaient que chaque symptôme était en réalité une visite des dieux.

Toi tu vois la maladie alors qu’en réalité c’est la cure.

Toi tu vois un problème alors que c’est en fait la solution.

En cherchant à comprendre les symptômes on trouve la solution…

Dans cette recherche introspective en association avec votre alimentation, voici une question fondamentale qu’on peut se poser:

Qui êtes-vous lorsque vous vous mettez à table ?

Êtes-vous le petit garçon ou la petite fille, le rebelle, la victime, le juge, le loup, le perfectionniste, celui à la recherche de plaisir, L’ado…?

Cela déterminera certainement ce que vous devriez manger et combien vous devriez en manger.

Et d’autre part, qui êtes vous ?

Vous êtes nés en Afrique de l’ouest, vous êtes Inuit, asiatique, suédois…

Votre culture culinaire ancestrale compte beaucoup également.

Ces vieilles habitudes ancrées, ce patrimoine viscéral inscrit depuis des générations dans votre chair et dans votre esprit.

Il y a également ces micro nutriments essentiels que l’on oublie trop souvent lorsque l’on s’alimente:

Vitamine T : Temps

Prenez-vous le temps de manger, de savourer pleinement ?

Vitamine A : Amour

Un plat préparé avec amour n’a pas la même saveur qu’un plat fait ou acheté à la va-vite.

Vitamine P : Plaisir

Il est primordial que vous éprouviez de la satisfaction lorsque vous mangez et que vous ressentiez du plaisir.

Être repus ou atteindre la satiété n’est pas suffisant.

Le plaisir est réellement un ingrédient essentiel.

Mangez quelque chose d’insipide ou qui ne vous procure aucun plaisir et vous verrez que vous allez rapidement vous lever pour aller chercher un aliment qui vous procurera satisfaction.

Vitamine J : joie

Il faut à tout prix éviter le stress, la colère et l’anxiété lorsque vous mangez.

Privilégiez la joie, la bonne humeur ou du moins la paix.

Mangez en étant heureux et vous verrez que votre digestion n’en sera que plus aisée.

Et surtout, bannir la colère et l’anxiété au cours des repas.

Pour conclure, évidemment il est souhaitable d’éviter l’alimentation industrielle qui ne vous veut pas du bien.

Il est préférable de consommer des aliments que vous connaissez.

Je m’explique sur ce point, vous avez peut-être la possibilité de cultiver vous-même dans l’amour de la pratique ou de connaître des producteurs et des éleveurs éthiques.

Dans ces conditions, vous conscientiserez forcément avec beaucoup plus de profondeur et de plaisir ces aliments que vous savez de qualité.

Dirigez-vous vers une alimentation qui vous veut vraiment du bien et que vous respectez.

Finalement, le plus important c’est que vous soyez en conformité avec ce que vous mangez, que vous vous sentiez bien et que cette alimentation que vous avez choisie vous fasse vibrer.

Il y a de multiples signes évidents que l’on refuse d’écouter et qui trahissent que vous n’êtes pas alignés ou en accord avec vos repas.

La surcharge pondérale, les difficultés à digérer, trop de maigreur, la culpabilité d’avoir trop ou mal mangé, l’addiction, la compulsion etc. etc.

Se sentir mal est une raison grandement suffisante pour changer les choses et ne pas persister dans la mauvaise direction.

Prenons soin de nous, faisons nous du bien.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Qu’est-ce que l’on pense de vous ?

«  Je ne suis ni mes pensées, ni mes émotions, ni mes perceptions sensorielles, ni mes expériences. Je ne suis pas le contenu de ma vie. Je suis la Vie. Je suis l’espace dans lequel tout se produit. Je suis la conscience. Je suis le Présent. Je Suis. »

ECKHART TOLLE

La perception est relative, nous avons tous des points de vue différents.

Nous ne voyons pas les même choses.

Les mêmes faits sont perçus de 1000 façons différentes.

Nous voyons le même film ou nous lisons le même bouquin et le résumé que chacun en fait est parfois totalement opposé.

Les interprétations que nous faisons des événements, de nos rencontres, de nos relations professionnelles ou personnelles, sont évidemment liées à notre patrimoine.

Ce patrimoine, que l’on peut résumer d’une part, par notre propre expérience, ce que nous avons acquis et d’autre part, ce qui est inné, ce que nous recevons à notre naissance, probablement hérité de nos vies passées.

Nos chemins de vie sont tellement différents que nous ne pouvons pas nécessairement avoir la même vision des événements.

Ce que nous pensons de nous-même, notre propre estime, est tronquée de la même façon.

Nous sommes soumis aux mêmes défaillances, aux mêmes incertitudes suivant le moment, suivant nos ressentis, nos déboires ou nos joies.

La perception est tout aussi aléatoire pour nous même.

Comprenez bien que notre propre point de vue sur nous même est inconstant, suivant notre état physique et psychologique.

Notre discernement pour la même chose dans la même journée n’aura pas la même teneur.

Nous pourrions affirmer qu’étant donné la multiplicité des points de vue, il ne peut y avoir de véracité, vraie (de véritable vérité/une seule vérité)

Chacun possède donc sa ou ses propres vérités et elles sont rarement les mêmes.

Le jugement, l’infâme jugement, cette déviance ancrée de la pensée, cet affreux outil de l’esprit est donc soumis à la même loi où l’irrationalité fait acte.

Ainsi, ne craignez donc pas d’être jugé.

Le jugement n’existe pas, pas plus que la vérité.

Afin d’illustrer mes propos, je vais vous raconter l’histoire de Catià.

Une histoire qui m’a été comptée récemment par la protagoniste elle-même.

Catià est une jeune femme charmante, pleine de bonnes intentions, une personne honnête, incapable de médisance.

Elle est ce genre de personne qui veut toujours faire plaisir et ne jamais décevoir.

Elle peut donc très facilement développer de la culpabilité.

Catià nous racontait avoir développé une amitié récente avec une jeune femme d’origine du Maghreb.

Elle était tellement heureuse de cette nouvelle relation riche d’une culture différente de la sienne, Catià étant portugaise.

Elle lui dit naïvement avec joie et candeur :

« Je suis tellement heureuse d’avoir une amie arabe »

De retour chez elle, son esprit commença à la harceler au sujet de la façon dont elle avait exprimé ses émotions à cette nouvelle amie.

 Avait-elle employé les mots justes?

Avait-elle été trahie par son manque de vocabulaire nuancé ?

Malgré un français excellent, aurait-il fallu employer d’autres mots, pour décrire parfaitement le sentiment qu’animait cette relation naissante ?

Était-ce vraiment « arabe » le mot qu’il aurait fallu employer à cette occasion ?

Pendant près d’une semaine, le temps qu’elle puisse revoir cette amie, Catià s’est torturée l’esprit en extrapolant..

Elle est passée par tout un tas de bas sentiments de souffrance, comme la culpabilité, la honte, le manque de considération pour elle-même…

Lorsqu’elle revit son amie, elle commença la conversation en s’excusant de la façon dont elle s’était exprimée et lui dit à quel point elle était désolée d’avoir parlé de la sorte.

Mais elle comprit rapidement que celle-ci, de toute évidence, ne comprenait pas un mot de son discours.

Elle n’avait sincèrement pas perçu la moindre offense.

Cette courte histoire est l’application directe que chaque situation est le terreau d’hypothèses sans véritable fondement.

Pour faire une passerelle avec la culture physique et surtout sa pratique intensive dans un but de compétition ou non, celle-ci ne fait pas exception à la règle du jugement aléatoire.

Qu’est-ce qu’on pense de nous, pratiquants « intégristes » ?

Notre discipline est particulièrement exposée, pas toujours bien comprise et l’image renvoyée est quelquefois assez peu flatteuse.

Le culturisme, lorsque qu’il est pratiqué comme un sacerdoce, quand il devient le point d’orgues d’une vie, quasiment la pierre angulaire de votre existence, est considérée par tous comme excessif, lobotomisant, ultra dogmatique, obtus et obscur.

Encore une question de point de vue, beaucoup pense que le culturisme est parfois même disqualifiant socialement et familialement allant même jusqu’à fragiliser l’intégrité morale et physique.

Ne vous méprenez pas, même votre propre famille, les êtres qui vous sont chers et pour qui vous comptez vraiment, acceptent bon gré mal gré et ne partagent pas forcément ce choix « d’enfermement » mono-activité.

Pas de reconnaissance sociale, très peu de possibilités de gagner sa vie et à contrario un puit sans fond pour vos finances.

C’est ce que l’on a pensé de moi, de ce que je faisais, de la direction que j’avais décidé d’emprunter.

On a même pensé à ma place, imaginant que ma vie ne me rendait pas heureux et que l’on savait ce qui serait bon pour moi bien plus que je ne pourrais le savoir moi-même.

Mais pourtant la culture physique c’est aussi un art de vivre, une philosophie qui ne peut être qu’encouragée à être pratiquée.

Elle m’a donné la santé, des forces vitales, un métier, une écoute, une forme de reconnaissance.

Cette discipline m’a donné le sens de la rigueur, du travail, une volonté d’apprendre, de recevoir des enseignements et de les transmettre à mon tour.

J’ai compris à quel point le lien entre le physique et l’esprit était d’une cohérence absolue.

J’estime que pour toutes ces raisons majeures, la culture physique est une bénédiction.

 Mais alors qui a raison et qui a tort ?

Ce que je dis, ce que je pense, ce que je fais, est-ce bien ou mal ?

En conclusion, je dirais qu’il faut avant tout vous écouter, et ne pas tenir compte des avis, des uns et des autres qui ne sont que leurs avis influencés par leur propre expérience.

Demandez-vous surtout si vous vous sentez bien avec ce que vous faites.

Mais également si vos intentions sont bonnes.

Vous accepterez ainsi plus facilement ce que l’on pense de vous et finalement, vous vous rendrez compte que ce n’est pas si important.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

JE SOUTIENS LES SALLES

Je souhaitais donc écrire un article sous forme de manifeste afin de soutenir de façon inconditionnelle toutes ces structures «  fitness » courageuses.

Soutenir plus particulièrement toutes ces femmes et ces hommes qui maintiennent, coûte que coûte, l’activité physique au sein de leur complexe.

Nous vivons une période incroyable !

Les temps sont troubles et très anxiogènes.

Y aurait-il derrière cette épopée mortifère un grand projet ?

Mais quel grand projet ?

Qu’est-ce qui pourrait justifier autant de souffrance et tellement d’incohérence dans les prises de positions arbitraires et fort souvent infondées ?

Nous subissons avec une totale impuissance un séisme sanitaire, social, financier et moral d’une violence inouïe.

Le flot d’informations contradictoires vrombit tout azimut.

C’est un torrent continue d’un débit inimaginable alimenté furieusement par les médias Mainstream ainsi que les réseaux sociaux et commenté outrageusement par vos voisins, vos copains, vos parents… vos gourous.

C’est une bataille de chiffres qui pour le coup semble complètement irrationnelle.

Une lutte sans merci s’est engagée entre les institutions bien-pensantes qui nous veulent du bien et les myriades de complotistes qui nous veulent du bien.

Mais alors, tout le monde nous veux du bien…

Au-delà du terrible dénouement que les vies emportées par le Covid lui-même ont généré, jaillit déjà les innombrables autres victimes collatérales de cette épreuve magistrale.

Finalement les martyrs seront certainement multipliés par 100 ou par 1000.
Cette apocalypse annoncée touchera majoritairement ceux qui n’auraient pas subit la maladie elle-même.

Un tsunami de désœuvrés, de sans le sou, de malheureux qui ont tout perdu, de malades atteints d’autres pathologies qui ne se sont pas fait soigner, de dépressifs…va inonder notre société déjà bien éprouvée.

Tous celles et ceux qui resteront à jamais marqués par cet épisode désastreux vont faire surface petit à petit comme autant de zombies ou de cadavres après le passage d’un typhon force huit.

La queue de la comète, le dessous de l’iceberg est aujourd’hui inchiffrable.

Là aussi tout ceux qui nous veulent du bien de part et d’autres sortiront de leur chapeau magique des chiffres dont on ne connaîtra probablement jamais la véracité.

Qui dit la vérité et quelle vérité ?

Je n’ai ni l’âme d’un mouton hébété à la solde des institutions, ni celle d’un complotiste, qui d’une certaine manière se range parfois du côté d’une autre catégorie de moutons, néanmoins, j’ai mon libre arbitre qui m’alerte que la situation est incohérente, confuse et qu’elle ne va pas dans le sens de l’espoir et de la liberté.

Au milieu de cette tempête naviguent des bateaux affreusement malmenés qui la brave avec panache, dirigés par des capitaines courageux qui tiennent la barre avec fermeté.

Des irréductibles gaulois qui résistent face a une dévorante adversité.

Ils ne sont pas résignés, ni dans une colère trop souvent improductive mais simplement dans l’action.

Ces résistants trouvent des solutions, des stratégies subversives pour maintenir leur activité sans jamais baisser les bras.

Ils résistent dans un souci de bienveillance.

J’en connais un personnellement qui force mon respect parce que son combat est éthique et passionné.

C’est Denis, le propriétaire et un « vrai responsable » de la salle de sport Génération Aqua fitness où je m’entraîne.

Lorsque je dis « vrai responsable » je parle de cette responsabilité morale, de cet engagement qui va bien au-delà des purs aspects de gestion d’une entreprise.

Il prend ses responsabilités comme le ferait un chef de famille.

Il s’approprie le devoir, la mission de prendre soin de toutes ces personnes qui ont besoin de leur activité sportive pour des raisons de santé physique et morale.

Ironie de cette incompréhensible situation où il est ordonné la fermeture des sanctuaires de bonne santé au moment où nous devons Booster nos défenses immunitaires et nous sentir bien pour faire face aux agressions virales.

Nous aurions peut-être dû faire l’ENA ou une autre grande école pour pouvoir comprendre cette équation sordide.

Je te dédie donc cet article, Denis, ainsi qu’à l’ensemble de tes collègues qui ont pris la même direction.

Vous avez emprunté un chemin tortueux mais noble.

Mon cœur, mon esprit et ma plume vous accompagnent et vous soutiennent.

Soutenez massivement ces indépendants qui bagarrent les armes à la main.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les muscles récalcitrants qui ne progresseront jamais.

Ces muscles que nous pourrions appeler :

Les muscles récalcitrants.

Ce sont des muscles, une partie d’un muscle ou un groupe musculaire qui n’évoluent pas au diapason des autres.

Voyez-vous de quoi je parle ?

Nous avons des difficultés à les développer, à les définir ou à leur donner les qualités physiques que possèdent l’ensemble des autres muscles.

Une déficience de force par exemple.

À quoi cela peut-il être dû ?

Pourquoi ce muscle ou ce groupe musculaire est-il déficient ?

Pourquoi est-ce si difficile de l’amener au même niveau que les autres ?

Est-ce la faute de la génétique ?

Est-ce la faute du matériel que vous avez à disposition et qui, de votre point de vue, n’est pas suffisant ou pas convenable ?

Pourquoi vos cuisses ne décollent-elles pas par rapport à la partie supérieure de votre corps ?

Pourquoi vos mollets sont-ils si peu développés par rapport à vos cuisses ?

Vos bras sont totalement déséquilibrés, vos triceps sont hypertrophiés mais vos biceps manquent vraiment de format.

Et pourtant, vous les faites encore et encore, vous avez même augmenté le temps d’entraînement et multiplié les séances !

Vous avez écouté un expert du domaine qui vous a donné un programme spécifique…

Mais ça ne bouge toujours pas, ça fait des mois que vous êtes dessus mais rien n’y fait.

Vous avez tout essayé n’est-ce pas ?

Vous avez le bas des pectoraux très développés et le haut est déficient ce qui vous donne un aspect de « poitrine tombante ».

Esthétiquement, ce n’est pas terrible…

Lorsque l’on a cette conscience, ce regard objectif sur soi-même, que l’on s’aperçoit de certains déséquilibres, l’idée qui nous vient en premier lieu, c’est de redoubler d’efforts physiques, de faire plus, encore plus…

…Ou parfois même de ne plus rien faire et cesser irrémédiablement la pratique.

J’ai rencontré, et je rencontre toujours, de nombreux pratiquants de la course à pied qui, n’obtenant pas les résultats escomptés en terme de perte de graisse et de remodelage corporel, se jettent à corps perdu dans d’innombrables heures de running allant jusqu’à l’épuisement, bien avant les résultats.

Il n’est pas question présentement de marathoniens ou de spécialistes du trail, qui poursuivent un objectif de performance.

J’ai constaté cette déviance particulièrement chez certaines femmes ayant un type plutôt gynoïde et qui, pour se débarrasser de la surcharge graisseuse localisée, finissent par fragiliser leur structure, (tendons, ligaments, cartilages, os).

Elles finissent même par se décharner.

Elles vont jusqu’à courir sous de fortes chaleurs, dans des conditions donc très difficiles, imaginant ainsi accélérer le processus de « fonte des graisses ».

C’est leur intégrité physique, lourdement entamée, qui fond comme neige au soleil.

Il aurait peut-être fallu arrêter de courir, au sens propre et au sens figuré.

Arrêter de courir aussi après d’hypothétiques résultats.

Il aurait été certainement préférable de se poser, de s’interroger et de modifier les outils sensés façonner le corps.

Il serait temps de se servir des bons processus, vraiment temps d’utiliser les moyens appropriés.

Lorsque vous avez un pont métallique à poncer, vous ne le faites pas avec une lime à ongles.

Je vous demande de vous servir de votre esprit, de vos pensées, de ne pas hésiter à changer ce qui ne fonctionne pas.

C’est un des messages majeurs et récurrent que je transmets dans mes articles :

Servez-vous de votre libre arbitre.

Comment espérer avoir des résultats, que vous n’aviez pas jusqu’alors, sans changer la formule ?

Quand vous aurez compris que le ou les muscles sont récalcitrants parce que vous l’avez décidé pour une ou plusieurs raisons, peu importe, et qu’ils le sont uniquement parce que vous l’avez décidé…

Alors, vous en prendrez la responsabilité et les choses pourront enfin changer.

J’échange, lors de nombreuses conversations, physiquement ou par messages, avec des pratiquants de tous horizons.

Ce sont des sympathisants ou des passionnés par la culture physique et la préparation physique et quasi systématiquement, c’est la convention, l’institution, les faits, les dogmes qui prennent le pas sur la créativité et le désir.

Aucune prise de pouvoir !

Seulement une incroyable compétence à la résignation.

Les schémas d’impossibilité sont devenus tellement présents, tellement ancrés que vous n’envisagez même plus la possibilité de progresser.

Une espèce de fatalité contre laquelle on ne peut rien.

Je suis né ainsi et je mourrai ainsi.

Plus de 90% de la population, pour ne pas dire au-delà, ont ce système de pensée.

Ils n’imaginent pas un seul instant avoir le pouvoir sur leur propre vie et être capable d’être, d’avoir et de faire tout ce qu’ils désirent vraiment.

Les muscles récalcitrants n’échappent pas à cette loi.

Emettez un pur désir de progression sans intention contraire, avec une foi inébranlable et durable, accompagné d’une maîtrise parfaite des paramètres d’intensité et vous progresserez sans l’ombre d’un doute.

Votre génétique a réellement peu d’importance et votre morphotype, le matériel à disposition, ce que l’on a pu vous dire ou pas, n’ont aucun intérêt.

Il faudra néanmoins s’entrainer dur, très dur et repousser les limites de l’insupportable, explorer des contrées jusqu’alors même pas imaginées.

Le désir, la volonté soulèvent des montagnes, la motivation fait faire des choses irrationnelles, là est l’intérêt et toute la puissance de l’esprit.

Les grands visionnaires ont toujours été taxés de fous avant qu’ils ne deviennent des génies.

En conclusion :

Je le répète, ces muscles que vous n’arrivez pas à faire progresser n’ont pas un ou des facteurs localisés qui freineraient leur évolution, ça n’existe pas !

Seules des blessures qui auraient endommagé les tissus musculaires, les tendons, les articulations et autres ligaments et ramifications nerveuses auraient évidemment une incidence sur la performance.

Mais en dehors de ces pathologies chroniques ou subites, qui peuvent être réversibles dans certains cas, ou en dehors d’éventuels accidents, il n’y a aucune raison limitante pour que vous ne puissiez développer de façon équilibrée chaque groupe musculaire.

Et ceci est valable évidemment pour chaque faisceau d’un même muscle.

Par exemple, la partie claviculaire de vos pectoraux ou le deltoïde postérieur doivent se développer harmonieusement et sans aucun doute si vous leur apportez les soins nécessaires de bonnes pratiques et d’implication mentale.

Je ne dis pas que cela se fera avec facilité, je dis simplement que c’est tout à fait possible et que vous êtes le maître à bord.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Faites-vous opérer pour progresser musculairement.

C’est un titre curieux qui demande évidemment quelques explications.

Est-ce qu’il sous-entendrait que nous devrions nous faire opérer de tel ou tel organe ou de tel ou tel muscle pour finalement améliorer nos capacités physiques ?

Y aurait-il des opérations que nous devrions faire pour enfin évoluer musculairement ?

Le secret des champions serait-il enfin dévoilé ?

Serait-ce une glande qui secrèterait une hormone catabolisante ?

Ou alors secrèterait-elle des œstrogènes qui se mettraient en compétition avec la testostérone et qui, de fait, freinerait considérablement l’anabolisme tissulaire ?

Il suffirait d’enlever cette « mauvaise » glande comme on enlève les amygdales, les végétations ou l’appendicite.

Un professeur américain, biologiste / généticien, aurait-il enfin découvert le facteur qui nous empêcherait de devenir hypertrophié et ultra puissant ?

Je vais peut-être traiter dans cet article les toutes dernières opérations d’implantations de prothèses que certaines et certains affichent avec fierté.

Ils sont tellement persuadés qu’ils arborent le fruit d’un travail musculaire acharné.

C’est hallucinant à quel point on finit par se faire croire à soi-même une pure chimère comme étant la vérité vraie.

Comme certains s’injectent du « Synthol » ou d’autres substances inflammatoires directement au sein des masses musculaires créant ainsi d’horribles nécroses et de dangereux œdèmes.

Ils paradent alors exposants avec fierté leurs excroissances tumorales comme autant de bonnes masses musculaires obtenues par le fruit d’un travail rigoureux…

Comme le fruit d’une grande maîtrise et d’un amour immodéré pour la culture physique.

Rien ne va plus !

La conscience a pris du plomb dans l’aile, je pense même qu’elle est partie en congé… peut-être indéfiniment.

Je vais exprimer à présent le fond de ma pensée, ce qui a déclenché le désir d’écrire cet article.

À de nombreuses reprises ces dernières années, j’ai eu à encadrer des athlètes ou tout simplement des pratiquants en post opératoire.

Et parfois même quelques jours après leurs interventions.

Rupture des ligaments croisés, hernie inguinale, hernie discale lombaire principalement mais également dorsales et cervicales…

Ce fut à chaque fois le terreau d’une progression évidente.

Comment peut-on progresser alors que l’objectif est déjà et avant tout de retrouver ses capacités physiques ?

Celles que l’on avait avant la blessure.

Nous sommes alors dans l’obligation de réviser toute notre approche.

Les exercices devront être modifiés, adaptés idéalement à « l’handicap momentané ».

Ils devront, de plus, être en perpétuelle évolution.

L’adaptabilité constante est un facteur essentiel pour qu’évoluent les résultats de façon exponentielle sur la période courte et délicate du post traumatique.

Nous sommes alors dans la nécessité absolue d’engager un travail ultra analytique et à tous points de vue.

Les exercices utilisés d’une part, la façon dont on les exécute d’autre part et en troisième lieu, l’implication mentale.

C’est une période d’efficience par nécessité si on a bien sûr la volonté de recouvrer toutes ses aptitudes en un temps record.

J’ai eu récemment l’occasion de m’occuper d’un athlète opéré d’une hernie inguinale.

Pour mémoire, un petit rappel : on parle d’hernie inguinale lorsque les viscères traversent la paroi abdominale au niveau de l’aine et particulièrement au niveau du canal inguinal.

Il est donc bien question de protéger impérativement la région abdominale pendant l’exécution des exercices.

Là réside la difficulté.

La sangle abdominale et principalement les muscles transverses, ceux-la même qui participent activement à la stabilité et aux échanges entre le haut et le bas du corps, ne doivent plus être impliqués ou si peu.

Une stratégie doit donc être élaborée consistant à choisir des exercices adéquats, un positionnement particulier et des modes justes d’exécution au tempo.

Les exercices se doivent d’être exécutés à la perfection avec un contrôle permanent.

Le contrôle doit même débuter préalablement à l’exercice.

Ce qui implique que celui-ci doit être visualisé, conscientisé, comme le ferait un pilote de Formule 1 intégrant dans les moindres détails le tracé du circuit.

La notion d’impeccabilité qui m’est chère prend tout son sens dans cette situation.

L’athlète est dans la nécessité impérieuse de maîtriser à la perfection l’ensemble des paramètres d’intensité.

Je vous engage à télécharger gratuitement mon ebook qui détaille les paramètres d’intensité.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Ce travail d’orfèvre, où l’esprit est fondamentalement impliqué du début jusqu’à la fin du processus, accélère de façon synergique la «  rééducation » ainsi que le renforcement de la partie « endommagée ».

J’ai remarqué que systématiquement le pratiquant augmentait son niveau d’intensité et élevait son attention.

Les conséquences étaient que non seulement il retrouvait rapidement son niveau mais qu’il le dépassait dans les semaines qui suivaient.

Il passait invariablement un palier de progression.

En conclusion:

Les barrières que pourraient représenter les suites d’une intervention chirurgicale sont autant de clés de progression.

Elles sont des moyens pour enfin s’engager dans une approche véritablement conscientisée de la culture physique.

Vous l’avez compris, vous n’êtes évidemment pas obligé de vous faire opérer pour accéder à la bonne pratique.

Prenez simplement la décision de changer votre approche avant que ce ne soit la vie qui ne vous l’impose.

Avoir le choix est une richesse divine dont on en oubli trop souvent la jouissance.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

La conscience a du mal à s’éclairer

Qu’est-ce que c’est que la conscience ?

Voici quelques définitions du Larousse et confrères:

« Perception chez l’homme de sa propre existence et du monde qui l’entoure »

« Organisation de son psychisme qui, en lui permettant d’avoir connaissance de ses états, de ses actes et de leur valeur morale, lui permet de se sentir exister, d’être présent à lui-même;

connaissance qu’a l’homme de ses états, de ses actes et de leur valeur morale »

« C’est la capacité de se décrire, de se définir et de choisir.

 La conscience est la capacité de se percevoir, s’identifier, de penser et de se comporter de manière adaptée.

Elle est ce que l’on sent et ce que l’on sait de soi, d’autrui et du monde.

En ce sens, elle englobe l’appréhension subjective de nos expériences et la perception objective de la réalité.

Par elle, enfin, nous est donnée la capacité d’agir sur nous-même pour nous transformer. »

Ce serait donc une forme d’intelligence véritable qui nous permettrait de percevoir notre environnement.

Cette intelligence nous permettrait de l’analyser finement et instinctivement et ainsi prendre des décisions justes.

Les fameuses décisions en notre âme et conscience.

Une sorte de cadeau divin, un GPS psychologique censé nous diriger vers le bon chemin.

Ainsi à chaque moment de votre existence vous recevez des messages d’alerte envoyer par le biais de différentes fréquences, avec plus ou moins d’intensité.

Votre corps est un réceptacle truffé d’antennes, de ramifications nerveuses qui jouent le rôle de récepteurs.

24 heures sur 24 nous sommes bombardés d’informations relayées par le filtre de notre conscience.

Par le prisme de notre échelle de guidance, cette extraordinaire intelligence nous dicte avec précision les décisions les meilleures.

Celles que nous devrions prendre pour se sentir mieux, pour avoir une existence heureuse, pour notre santé, pour notre salut…

Notre guide intérieur, la merveilleuse échelle de guidance nous informe, nous fait ressentir si la direction que nous sommes prêts à prendre est bonne ou mauvaise.

Notre conscience est protectrice, bienveillante, elle est notre instinct de survie.

Mais alors, que s’est-il passé ?

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Pourquoi sommes-nous en train de nous éloigner de qui nous sommes vraiment ?

Par quelle magie noire les humains seraient-ils devenus incapables de se référer à leur conscience.

Quelles sont les idées, les substances, les conditionnements qui ont rongé petit à petit l’intelligence de l’esprit ?

Je pense que c’est un ensemble de facteurs aliénants qui ont fini par avoir raison de notre raison.

L’irresponsabilité, le manque de discernement, l’illogisme, la déficience croissante de l’acuité, la violence…

Nous voyons se produire de plus en plus de phénomènes qui défient l’entendement.

Nous nous encourageons nous-mêmes, et l’on nous encourage surtout à grand renfort de manipulation, à utiliser de façon outrancière tout ce qui pourrait détruire notre belle conscience.

Tout ce qui nous débilise et nous fait vibrer très bas est utilisé contre nous et avec notre consentement bien sûr.

La drogue détruit notre conscience et nous en consommons de plus en plus.

On va même jusqu’à la légaliser, on pourra en consommer encore plus, et en toute impunité morale, puisqu’on en a le droit.

C’est l’État protecteur qui nous l’autorise et qui nous engagera certainement à la surconsommation, comme pour tout le reste.

Comment peut-on être conscient de ce que l’on fait lorsque l’on se drogue ?

Comment pouvons-nous accepter l’autodestruction ?

De toute évidence, la conscience, la vraie conscience, celle qui nous a été offerte à notre naissance, n’est plus.

Il semblerait qu’à sa place ce soit substitué un ersatz, un semblant d’esprit, une pâle copie qui fait croire, qui donne le change par de beaux discours et de fausses images.

Point de foi à cette endroit, point de beauté ni d’amour tout juste de l’égo nourrit de stupéfiants.

Le système est perfide et le consommateur de ces substances tellement manipulable et pitoyable.

Il s’imagine être libre et transgressif, il n’est en réalité qu’un outil qui consomme un produit décadent, de plus distribué par ses maîtres.

« L’opium du peuple » censé détourner  l’Humanité du véritable sens de la vie, la liberté de penser et d’agir.


Les simples cigarettes participent-elles aussi à cette engorgement de la conscience ?

Elles empoisonnent le corps et l’esprit et remplissent insidieusement l’ensemble de vos cellules de substances et de métaux toxiques.

Sans parler de ce que cela coûte et de l’odeur pestilentielle …

Mais on continue pendant des décennies jusqu’à ressembler à un vieux bout de viande tannée à la voix rocailleuse, au teint blafard et aux dents d’une jolie couleur goudron.

Fumer tue ! Fumer donne le cancer !

Mais tout va bien, cette conscience censée nous prévenir qu’il y a danger ne donne plus signe d’existence, elle s’est  évaporée en fumée…

Même chose pour l’alcool là aussi nous sommes stimulés et nous nous  stimulons !

Peu importe l’état pitoyable dans lequel nous laisse les breuvages « spiritueux ».

Les maladies, la déchéance sociale, la mort…

Des dizaines de milliers de morts chaque année en France liés à la consommation directe d’alcool.

Sans compter toute cette misère et tous ces gens qui meurent sur la route parce qu’ils sont alcoolisés.

C’est d’ailleurs une des raisons qui m’a décidé à écrire cet article.

Il y a de cela une semaine, un jeune homme de 19 ans s’est tué lors d’un accident de voiture.

C’est presque un fait banal.

Cependant, il était l’ami cher de mon neveu qui se trouve aujourd’hui dans une grande détresse.

Une souffrance viscérale où se mêle au chagrin, probablement la culpabilité de ne pas l’avoir retenu avec plus de fermeté lorsqu’il a décidé de rentrer chez lui alcoolisé.

J’entends alors tout un tas d’incantations sur l’injustice de partir si tôt, le questionnement morale sur ce qu’il aurait fallu faire et ce que l’on n’a pas fait.

Se mêlent aussi à toutes ces vociférations, les croyances en tel ou tel dogme ou en tel ou tel Dieu, brandis comme la solution divine à ce drame ou peut-être tout simplement comme un exutoire à la souffrance.

Oui ça ne peut être que ça !

La réponse à une telle tragédie, évitable, là est le drame, ne peut être qu’une réponse folklorique en signe de dédramatisation :

« Nous nous reverrons au VALHALLA !»

Ne serait-il pas plus conscient de stopper l’alcool afin d’éviter que tout le monde ne se retrouve prématurément là où officient Thor et Odin.

Ou pourquoi pas, là où officie Saint-Pierre, pour d’autres croyances, avec son jugement dernier sous le bras à tout juste 20 ans.

Très curieusement, je n’ai pas l’impression qu’aucun de ceux qui ont été touchés par cette mort avant terme aient décidé de ne plus toucher une goutte d’alcool par amour pour le défunt et par amour pour eux-mêmes.

Tout simplement prendre une décision saine par un esprit sain.

La conscience serait-elle aussi tellement alcoolisée qu’elle serait incapable de comprendre.

Oui probablement, je n’en doute pas un instant, si ce n’est alcoolisée en tout cas dispersée aux quatre vents de l’incohérence.

Le conditionnement par les médias, le conditionnement institutionnel, la toxicité des médicaments, la sur bouffe et la mal bouffe, la manipulation au sein des relations personnelles etc. etc.

La liste des outils d’extermination de la conscience est longue et non exhaustive.

Rendez-vous compte à quel point vous n’êtes plus en mesure de vous servir de votre libre arbitre dicté par la vraie conscience.

Vous vous assassinez quotidiennement, vous permettez aux pires des poisons de faire leurs besognes destructrices.

Je ne suis moi-même pas exempt de déviances, j’ai en tous cas fait une partie du travail pour me libérer de mes chaînes.

J’ai encore du travail et j’en aurai jusqu’à la fin de mes existences.

Il n’y a donc rien de moralisateur dans mes propos.

Je constate simplement le désaccord abyssal entre ce qui nous a été donné à notre naissance et ce que nous en faisons.

Ce grand écart insoutenable de l’esprit déstabilise notre équilibre et nous projette vers des dimensions où nous nous perdons.

Je pense que c’est de là que réside toute cette souffrance, tous ces états dépressifs.

La conscience ne reçoit plus la lumière, elle se fane et dépérit pour finir par mourir et disparaître.

Pour conclure, j’aimerais soulever un point d’actualité qui concerne l’ultra-conditionnement par le COVID.

Beaucoup d’entre vous crient au scandale, au complot:

On parle du grand projet de manipulation des masses.

Auriez-vous enfin été touché par la grâce ?

Un filet de lumière aurait-il finalement réussit à atteindre votre conscience ?

Si c’est le cas, ne voyez vous pas qu’il y a bien longtemps que vous êtes déja dans la matrice, seule la forme change.

COVID, alcool, drogue, cigarettes, médicaments, alimentation-poison, toxicité médiatique….même combat!

Faites le travail, alignez les chiffres, ceux du COVID par rapport aux autres et tirez-en des conclusions.

Indignez-vous !

Il est temps d’agir, illuminez votre conscience.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Plus performant à 50 qu’à 25 ans

C’est encore les élucubrations d’un quinquagénaire en mal de jeunisme!

Quasiment tout le monde le sait, physiologiquement c’est impossible d’être plus en forme à 50 ans qu’à 25 ans.

Les faits parlent d’eux-mêmes !

Il y a une réelle dégénérescence liée à l’âge, on appelle ça la « Sarcopenie ».

J’en ai d’ailleurs parlé à plusieurs reprises lors de différents articles.

La machine s’est usée, les articulations ont souffert et souffrent à présent.

Les organes accusent le poids de l’infamie qu’on leur a très souvent fait subir.

L’alcool, la nourriture outrancière, indécente devrais-je dire, le tabac, la consommation boulimique de médicaments, la drogue…

Nous avons à faire à une auto-attaque de notre système vital par inoculation méthodique dans notre organisme de ces multiples poisons.

Un véritable protocole mortifère savamment orchestré, chaque jour, pour atteindre l’intégrité de notre véhicule (notre corps) mais également pour soumettre nos volontés.

Une des plus incroyable aberration de notre époque.

Il y a aussi le travail et même la lourde besogne pour certaines et certains d’entre nous qui contribue, sans nul doute, à fatiguer nos fins rouages organiques, métaboliques et structuraux.

Et au-dessus de tout, cet état permanent d’angoisse, de stress, oxydant furieusement chacune de nos cellules, les consumant à la vitesse d’un feu de forêt attisé par la sécheresse et les vents violents.

Lorsque l’on dépeint le tableau de cette façon, il est certain que l’état dans lequel se trouve la génération X fait peine à voir.

Nous sommes donc physiquement épuisés, dépressifs, multi pathologiques, exposés à tous les vents viraux et incapables de nous défendre vu l’état de notre immunité.

Bien heureusement, nous ne sommes pas tous dans cet état de décrépitude.

Il y a même une « Caste » de Masters qui se mettent dans une arrogante rivalité avec la jeunesse et de façon souvent exacerbée, je vous l’accorde.

Ce qu’ils font, ce qu’ils disent, la façon dont ils pensent est supérieure à l’ensemble de ce qu’exprime cette nouvelle génération.

Ils en sont convaincus !

C’est leur côté « vieux dinosaure » sentant pointer le météorite annonçant l’extinction prochaine.

Comprenez bien que je ne souhaite pas convaincre quiconque que nous sommes forcément meilleurs à 50 plutôt qu’à 25 ans.

Ce n’est pas le sens de mon propos.

Je pense simplement qu’il y a une réelle optimisation des gestes, des actes, des paroles, des pensées, de l’énergie d’un point de vue général pour tendre vers l’efficience.

Pour aller vers une efficacité « rentable ».

Il y a de cela quelques années, j’ai préparé une course à pied qui pour moi était un véritable challenge à l’aube de mes 50 ans.

L’ami avec lequel je m’entraînais, qui avait plus de 50 ans, m’a expliqué comment améliorer la performance de ma course tout en étant dans l’économie d’énergie.

En effet, il m’a fait observer comment couraient les jeunes gens, en règle générale et la façon dont ils dispersaient leur d’énergie.

Il m’a demandé de courir autrement et de penser autrement.

Sur ses recommandations, j’ai modifié ma course et mon état d’esprit.

J’ai donc ainsi amélioré ma rapidité et mon endurance en réduisant considérablement ma dépense énergétique.

Je pense qu’à cet instant, j’avais intégré le concept, en ce qui concerne cette discipline, j’étais devenu petit à petit meilleur que je ne l’avais été 15 ou 20 ans auparavant.

Barbara, ma compagne, me comptait également son expérience sur le sujet.

Elle a été dans la nécessité d’améliorer sa technique de « crawl » pour les mêmes raisons d’optimisation du rendement par rapport à la dépense énergétique.

Elle est devenue plus performante, son mouvement ainsi que sa coordination ont évolué.

Barbara a ainsi été capable de réduire son intensité pour un résultat amélioré.

Elle est devenue une meilleure nageuse qu’elle ne l’était 20 ans auparavant.

Je vais vous décrire une scène cocasse dont nous avons été témoins un hiver passé.

Une troupe de militaires, donc de jeunes gens motivés et en pleine santé, s’entraînait sur la plage et s’apprêtait à se jeter à l’eau en se motivant à grand coup de langage fleuri propre à l’esprit commando.

Ils ne se préparaient pas aller à la guerre mais c’était tout comme.

Bon c’était l’hiver, il fallait rassembler tout son courage pour affronter la morsure d’une eau à quelques degrés.

À cet instant, alors qu’ils pinaillaient depuis un certain temps pour savoir lequel d’entre eux se porterait volontaire pour une telle mission, arrive un petit couple de personnes âgées se tenant main dans la main.

Sans broncher, juste le temps de faire tomber les 2 vêtements qui les recouvraient, les voilà en maillot nageant avec volupté au milieu de cette mer hivernale.

Ils ont laissé le groupe de commandos loin derrière toujours en train de tergiverser…

C’était juste de l’efficience, probablement de l’habitude mais certainement de l’économie d’énergie dans la prise de décision et dans les gestes qui suivirent.

Il y a quelques grandes règles à suivre lorsque l’on veut faire preuve d’efficacité et mettre à profit notre âge pour sublimer la performance.

Vous pouvez être une meilleure version que la version de vous-même que vous étiez il y a 20 ou 25 ans en arrière.

La culture physique en est un baromètre magistral, c’est l’outil pour améliorer votre condition physique générale et par conséquent toutes vos qualités physiques.

Elle vous permet de mesurer l’étendue de l’évolution ou de l’involution de vos performances.

Comment doit-on faire pour être plus performant ?

D’abord, l’implication mentale doit être juste et précise.

Cet état s’appelle la conscientisation.

Vous devez fournir à votre véhicule (votre corps) une énergie cérébrale puissante et focalisée, cet état d’esprit qui ne doute pas.

Quand vous vous engagez dans votre séance d’entraînement, c’est avec une grande concentration.

Vous ne laissez pas la place à la dispersion, la moindre parcelle d’attention est là, totalement présente.

Dans ces conditions, votre esprit est puissant, il devient un allié de grande valeur.

Ensuite, il y a l’implication physique.

À l’instar de l’implication mentale, celle-ci doit être tout aussi juste et précise.

Une parfaite synergie entre le corps et l’esprit.

Chaque répétition, de chaque série, de chaque mouvement, doit être parfaitement réalisée, parfaitement intégrée avec une attention sans faille.

Pas question d’une once de dispersion, pas de téléphone, pas de discussion, pas d’idées vagabondes, l’esprit doit être le plus proche possible du moment présent.

Pour espérer, et c’est tout à fait possible, obtenir la condition physique et les performances que vous n’avez peut-être jamais eu, vous devrez forcément faire ce que vous n’avez jamais fait.

Vous devrez ainsi réviser votre copie sur l’approche de la culture physique.

J’ai écrit à ce propos un eBooks qui décrit précisément les bonnes pratiques, l’exécution dans les règles de l’art pour mettre 100 % de chances de votre côté.

Téléchargez-le gratuitement:

Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Un autre aspect sera à prendre en considération avec une grande justesse et une grande précision.

Ce sera votre alimentation.

Elle aussi devrait être au diapason de vos implications mentale et physique.

Comprenez bien que votre hygiène alimentaire doit être « irréprochable ».

Voici les 10 règles alimentaires essentielles à adopter.

  • Ne plus consommer du tout d’alcool
  • Boire de l’eau et encore de l’eau
  • Ne plus consommer de sucre ou quasiment plus en tout cas sous ses formes les plus rapides
  • Consommer de préférence des sucres possédant des index glycémiques bas
  • Éviter le plus possible les graisses saturées (Animales)
  • Consommer de préférence des huiles végétales et de provenances diverses
  • Manger suffisamment protéiné et de provenances diverses
  • Manger des fibres par l’intermédiaire des fruits et légumes
  • Équilibrer les apports énergétiques, qu’ils soient sensiblement les mêmes que vos dépenses.
  • Étaler équitablement la répartition de votre alimentation tout au long de la journée

Bon très bien, certains diront qu’évidemment dans ces conditions les choses devraient changer mais que finalement c’est pas une vie.

(Je vous engage à lire l’excellent article de Barbara RATKOFF sur ce sujet:)

CE N’EST PAS UNE VIE !

Mieux vaut rester tels que nous sommes plutôt que de vouloir à tous prix remonter le temps mais souffrir tellement en contrepartie…

Oui effectivement, pour certains ce ne sera pas possible, d’ailleurs ça ne l’a jamais été et ça ne le sera jamais.

Je vous explique assurément ce qu’il faudrait faire pour y arriver.

Je semble intraitable sur le sujet, extrémiste, mais je vous propose quand même d’être meilleur à 50 ans qu’à 25 ans…

Ce n’est pas une mince affaire.

Il va falloir se sublimer, aller chercher la perf !

Quelle belle perspective.

Et puis, il faut savoir ce que l’on veut !

Comprenez bien que pour obtenir ce niveau d’excellence, vous devrez immanquablement élever tous vos paramètres.

Si vous n’êtes pas dans ces dispositions alors vous n’êtes peut-être pas prêt à devenir à 50 ans, et plus, la meilleure version de vous-même.

Mais en y réfléchissant, vous ne pensez pas, qu’à notre âge, nous avons tous les atouts en mains, sagesse, patience, expérience…

La balle est dans votre camps.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

LES MOTS ONT DES AILES

Parmi les activités que nous chérissons, ma compagne et moi-même, figure dans les toutes premières places les discutions philosophiques.

Une fois n’est pas coutume, nous nous sommes rejoints sur un sujet qui a marqué considérablement nos existences.

En effet, les mots ont parfois une puissance considérable qui impactent notre vie entière.

C’est d’ailleurs un passage du livre de Barbara qu’elle a bien voulu traduire pour cet article:

« CHANGE »


Il y a bien évidemment les mots mais également la ou les personnes qui vous les transmettent et aussi la capacité que vous avez à recevoir le message.

En préambule au passage du livre de Barbara, je vais vous raconter l’impact qu’à eu, à mon endroit, un homme au détour d’une discussion furtive.

Ce fût un échange de 2 ou 3 phrases, si ma mémoire ne me fait pas défaut.

Je devais avoir 16 ans, à cette époque, cet homme, dont les mots avaient des ailes, s’appelait « Saint Léger ».

Un nom probablement prédestiné.

En tout cas, son message a été divin.

C’était une période où j’avais vécu, à la suite plusieurs événements qui m’avaient considérablement marqués.

L’adolescence avait probablement exacerbé mon état.

Mon cher grand oncle, mon grand-père et ma petite cousine étaient décédés dans l’année de mes 15 ans.

J’avais aussi appris qu’un de mes amis était touché par un cancer aux testicules et l’année de mes 16 ans, j’avais eu un grave accident de moto qui m’avait cloué à l’hôpital et dans des centres de rééducation pendant plus de trois mois.

Je me suis engouffré dans la violence et dans la dépression mais avec néanmoins la lucidité pour me rendre compte à quel point je m’éloignais de la lumière et de qui j’étais réellement.

Je ne pouvais pas faire volte-face, j’étais incapable de pivoter.

Vous ne pouvez pas imaginer à quel point vous vous sentez désœuvré, à la fois acteur et voyeur de votre déchéance.

C’est dans cet état de dispersion et de souffrance mentale que Monsieur Saint-Léger a eu quelques mots qui m’ont touchés profondément et qui, en un instant, m’ont fait basculer du désespoir vers la confiance puis vers la guérison et l’équilibre.

J’ai à mon tour dispensé ces mots ailés au plus grand nombre mais toujours en essayant d’être le plus juste et en écoutant mon fort intérieur qui me disait comment j’envoyais l’information et surtout comment elle était perçue.

Voici l’expérience de Barbara, probablement la première expérience marquante où des paroles bienfaitrices ont fait prendre à son existence une direction heureuse.

Extrait de « CHANGE » traduit en français.

Aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours aimé courir.

Aujourd’hui après une pratique régulière de plus de 25 ans de course à pied je ne peux m’empêcher de me demander :

quand est-ce que j’ai commencé précisément ?

Est-ce que cela m’a plu dès la première fois ?

Et surtout, qu’est ce qui m’a motivé à continuer ?

Impossible d’y répondre avec certitude…

Mais tout ce que je sais, c’est que cette discipline m’a accompagnée tout au long de ma vie, tant au travers des moments difficiles que des périodes de légèreté.

La course, en effet, a toujours été pour moi un allié, un ami qui me tenait la main, m’aidant à affronter vents et marées.

Maintenant, en y réfléchissant, je me souviens d’un évènement qui a eu lieu un jour.

J’étais en terminale, on faisait de la course de fond et mon professeur de gym m’a dit que je rayonnais et que j’avais l’air heureuse lorsque je courrais.

J’arrive encore à visionner cette scène comme si c’était hier.

Est-il possible que ce simple compliment ait pu déclencher cette passion que j’ai pour la course à pied ?

Que ces quelques mots aient pu complètement chambouler le cours de mon existence ?

George Eliot a écrit un jour :

” Les mots ont des ailes.”

Les paroles de ce professeur de gym m’auraient-elles données des ailes ?

Les ailes dont j’avais besoin pour m’élancer ?

Je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire en pensant à tout ça :

dire que ce prof n’a aucune idée de la portée de son compliment, ni à quel point ses mots ont eu un impact sur ma vie.

L’adolescence est une période compliquée.

C’est une période où l’on cherche à savoir qui on est et ce que l’on veut faire de sa vie…

Mais à laquelle on n’obtient pas forcément de réponses concrètes.

Les éducateurs ne se rendent pas compte de la portée que peuvent avoir une remarque blessante ou un simple compliment.

Alors que je griffonne ces quelques mots je me demande :

Quelle aurait été ma vie sans la course à pied ?

Il est clair pour moi que ces footings réguliers étaient non seulement une bouée de sauvetage mais également un moment qui me permettait de me retrouver seule avec moi-même, un moment de méditation.

En effet, lorsque je fermais la porte d’entrée de chez moi, il pouvait m’arriver d’être en colère, triste, blessée, fatiguée ou frustrée à propos de quelque chose qui se déroulait dans ma vie.

Mais alors que je courrais et transpirais, je ne pouvais m’empêcher de constater qu’à chacun de mes pas, mon corps suait aussi une partie de ma peine, de ma colère ou de ma souffrance.

Au fur et à mesure que j’avançais, mon fardeau s’allégeait, un peu comme si les semelles de mes chaussures écrasaient tout ce qui me préoccupait.

Et, alors que j’accélérais, à chaque inspiration, je me sentais de plus en plus forte.

Toutes ces émotions qui occupaient tout l’espace dans ma tête, et qui cherchaient désespérément à s’accrocher à toutes mes pensées, n’arrivaient plus à gérer la vitesse…

Et lorsque j’expirais, elles n’avaient pas d’autre choix que de laisser aller, perdant tout control qu’elles avaient sur moi.

Lorsque je me rapprochais de chez moi, tout ce fouillis dans ma tête avait, comme par magie, été entièrement trié et ordonné.

Finalement, lorsque j’ouvrais la porte d’entrée je me sentais énergisée à nouveau et ma vie, totalement sous control.

Sachant que les mots, tels un tatouage ou un marquage au fer, restent imprégnés à jamais et peuvent affecter une personne sa vie entière, prenez l’habitude de réfléchir avant de vous exprimer et de garder la bienveillance d’autrui à l’esprit.

Je reprendrai la main pour la conclusion.

Beaucoup de gens qui me lisent et suivent mes programmes ont plus de 40 ans.

Je m’adresse à vous, communauté mature!

Par la force de l’âge vous êtes sensés devenir des exemples.

Par votre statut, par la force de la hiérarchie familiale, par votre rang de père, mère, grand-père, grand-mère, oncle, tante etc….

A votre tour, vous avez la mission de transmettre ce que peut-être on vous a transmis.

Pesez ce que vous direz, quand vous le direz et à qui vous le transmettrez.

Vos mots seront comme magiques, comme un trésor inestimable.

Ils pourront aussi être dévastateurs, alors soyez vigilants et observez l’intention qui motive la transmission.

Si c’est l’amour alors ça marchera toujours.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir

Philippe LAMACHE – Barbara RATKOFF

L’inertie vous condamne à ne pas progresser

« La conviction certaine que l’on pourrait si l’on voulait est cause d’inertie chez maints bons esprits »

GEORG CHRISTOPH LICHTENBERG

A travers cet article, je souhaiterais mettre l’accent sur l’action versus l’inertie.

L’action étant l’antagoniste de l’inertie.

J’ai eu quelques difficultés à trouver le mot qui représenterait le contraire de l’inertie, ainsi l’action m’a semblé tout à fait indiquée.

Je ne vous apprendrais rien en disant que l’action c’est le mouvement.

L’inertie est donc, de mon point de vue, un « ennemi » avéré de l’intensité musculaire.

Voici la définition que nous pourrions donner à l’inertie.

C’est l’état d’une personne oisive, l’inaction et le désœuvrement.

« L’oisiveté est la mère de tous les vices elle en est aussi la maîtresse, dit le Saint-Esprit, il n’y a point de vice que l’oisiveté n’apprenne aux hommes ! Multam malitiam docuit otiositas. (Eccli. c. 33. v. 29.). »

Nous pourrions dire également que c’est l’état de ce qui est inerte, l’absence d’énergie physique ou morale, c’est un état apathique.

D’autre part, d’un point de vue purement physique, c’est aussi la propriété d’un corps inerte à offrir une résistance au mouvement en raison de sa masse.

Mais c’est également la propriété qu’ont les corps de ne pouvoir, par eux-mêmes, changer l’état de repos ou de mouvement dans lequel ils se trouvent.

L’inertie d’un muscle c’est aussi la perte de sa capacité à changer de forme et à se contracter.

Peu de contraction, peu de forme

L’inertie est par conséquent un phénomène expliqué et quantifié par les sciences physiques.

Pourquoi un article sur l’inertie versus l’action, lorsque l’on parle de culture physique ?

Tout naturellement parce que l’action est le mouvement, précieux paramètre d’intensité dont je défends l’impeccabilité. 

Lors des premiers longs vols hors atmosphère terrestre, les astronautes revenaient sur terre avec une masse musculaire atrophiée par le manque d’activité.

Le manque de mouvement, le manque d’action.

Durant plusieurs semaines leurs déplacements, facilités par l’inertie liée au manque de gravité, limitaient considérablement leurs efforts physiques.

Lorsqu’ils revenaient sur terre, ils n’étaient plus en mesure de se tenir debout.

Leurs muscles n’avaient même plus suffisamment de tonicité pour s’opposer à l’attraction terrestre.

L’inertie, donc le manque d’effort musculaire contre résistance, était responsable de cette perte de masse musculaire.

Depuis, des programmes d’entraînement ont été mis au point avec du matériel embarqué afin que les astronautes puissent cultiver leur masse musculaire, hors attraction terrestre et entretenir ainsi leur capacité cardio vasculaire.

Le retour en est alors physiquement facilité et probablement moralement aussi.

Il est toujours impactant psychologiquement de se sentir affaibli.

Les astronautes passent ainsi par des phases de rééducation beaucoup plus courtes.

J’ai choisi cet exemple, sorti du contexte de la culture physique et quelque peu extrapolé, afin qu’il soit clairement compris de tous.

Appliquez-vous sérieusement à rester dans l’action !

Vous devez éviter, comme la peste « les angles et les points d’inertie ».

Comprenez-vous qu’ils sont improductifs, anti-intensité, anti-développement musculaire, anti-développement des qualités physiques ?

Ils vous font perdre du temps et ils sont, de plus, le nid de blessures potentielles.

Prenons pour exemple les flexions d’avant-bras sur bras pour les biceps, les « curls »: ce mouvement est quasiment tout le temps caractérisé par l’absence de contrôle.

Il est une caricature de tout ce qu’il ne faut pas faire !

Ne lancez pas vos haltères ou votre barre au démarrage du mouvement, lorsque vos bras sont tendus.

Je parle de la position d’étirement maximum, le début de la phase concentrique ou la fin de la phase excentrique (c’est une question de point de vue).

Vous vous aidez de tout votre corps, comme si vous jetiez un poids qui vous embarrasse.

En envoyant la charge de la sorte, vous vous engagez à cet instant dans un angle d’inertie ou la tension n’existe plus.

Vous surfez sur l’impulsion de départ.

Suivant la fulgurance avec laquelle vous propulsez le poids, vous perdez un pourcentage important d’intensité, 15, 20, 25 % et parfois bien plus.

Lorsque votre course, c’est à dire votre mouvement, avec ces mêmes haltères ou cette même barre, arrive au niveau du pic de la phase concentrique et qu’à cet endroit, vous vous arrêtez en reposant la charge sur vos deltoïdes et vos pectoraux, vous êtes à cet instant hors tension musculaire sur vos biceps et vous êtes sur un « point d’inertie. »

En générale c’est ainsi que cela se passe…

Quand on jette la charge, on ne se contente pas de cette simple inaction, on la bloque aussi à l’endroit de sa ceinture scapulaire.

On triche jusqu’au bout !

Comprenez bien que vous avez mis un stop à la tension continue, vous avez fait chuter d’un coup l’intensité de votre travail musculaire.

Tous les moments de relâchement, les échappatoires que vous cherchez et que vous trouvez, pendant l’exécution de vos exercices, vont à l’encontre de vos objectifs d’évolution musculaire.

Je vous le garantis !

Cette situation de « triche » est générée systématiquement par un poids trop lourd.

Toujours cette maudite charge…

Ce fameux poids que vous ne maîtrisez pas, qui raccourcit votre amplitude, que vous lancez dans l’espace de non tension, que vous posez sur un point d’inertie, uniquement pour vous soulager.

Mais pourquoi utilisez-vous tout ce poids que vous n’êtes pas capable de déplacer correctement ?

Ne serait-ce que pour satisfaire votre soif égocentrique de mettre du poids coûte que coûte ?

Certainement pour montrer aux autres, que vous aussi, vous pouvez…et que vous êtes fort !

Sinon pourquoi le feriez-vous ?

Vous rendez-vous compte que parfois, ça tourne au ridicule ?

Peut-être suis-je passé à côté de quelque chose, y aurait-il une technique de l’inertie qui serait productive ?

Auriez-vous trouvé un paradoxe qui expliquerait que l’action physique n’est peut-être pas le mouvement ?

De plus, avec ce type d’exécution, où les pratiquants jonglent principalement avec les angles et les points d’inertie, je le répète, les risques de blessures se multiplient .

Comprenez bien que la mécanique est mise à rude épreuve: vous accélérez et vous freinez sans cesse, avec si peu de contrôle.

C’est comme pour un véhicule, si vous le maltraitez, vous l’userez plus vite.

Vous dépensez ainsi plus d’essence et plus d’énergie pour finalement si peu d’efficacité.

En plus d’être dirigé par le poids pour satisfaire son moi égoïque, il y a une autre raison à cette pratique infructueuse: c’est que l’on supporte mal la douleur musculaire.

En effet, rester en tension continue est nerveusement difficile à supporter, alors on s’échappe, on trouve des subterfuges, on se ment à soi-même, on se fait croire que l’on y arrive…mais on n’y arrive pas du tout !

On perd toute lucidité.

Faites l’expérience, conservez la même charge et exécutez parfaitement le mouvement, vous verrez bien que vous n’y arriverez jamais.

Mille fois j’ai fait l’expérience et mille fois le résultat a été identique.

L’inertie est une porte de sortie, une fenêtre de repos, ce n’est certainement pas un axe de progression.

Intégrez ce paramètre d’intensité et vous gagnerez un temps précieux.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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