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Les muscles récalcitrants qui ne progresseront jamais.

Ces muscles que nous pourrions appeler :

Les muscles récalcitrants.

Ce sont des muscles, une partie d’un muscle ou un groupe musculaire qui n’évoluent pas au diapason des autres.

Voyez-vous de quoi je parle ?

Nous avons des difficultés à les développer, à les définir ou à leur donner les qualités physiques que possèdent l’ensemble des autres muscles.

Une déficience de force par exemple.

À quoi cela peut-il être dû ?

Pourquoi ce muscle ou ce groupe musculaire est-il déficient ?

Pourquoi est-ce si difficile de l’amener au même niveau que les autres ?

Est-ce la faute de la génétique ?

Est-ce la faute du matériel que vous avez à disposition et qui, de votre point de vue, n’est pas suffisant ou pas convenable ?

Pourquoi vos cuisses ne décollent-elles pas par rapport à la partie supérieure de votre corps ?

Pourquoi vos mollets sont-ils si peu développés par rapport à vos cuisses ?

Vos bras sont totalement déséquilibrés, vos triceps sont hypertrophiés mais vos biceps manquent vraiment de format.

Et pourtant, vous les faites encore et encore, vous avez même augmenté le temps d’entraînement et multiplié les séances !

Vous avez écouté un expert du domaine qui vous a donné un programme spécifique…

Mais ça ne bouge toujours pas, ça fait des mois que vous êtes dessus mais rien n’y fait.

Vous avez tout essayé n’est-ce pas ?

Vous avez le bas des pectoraux très développés et le haut est déficient ce qui vous donne un aspect de « poitrine tombante ».

Esthétiquement, ce n’est pas terrible…

Lorsque l’on a cette conscience, ce regard objectif sur soi-même, que l’on s’aperçoit de certains déséquilibres, l’idée qui nous vient en premier lieu, c’est de redoubler d’efforts physiques, de faire plus, encore plus…

…Ou parfois même de ne plus rien faire et cesser irrémédiablement la pratique.

J’ai rencontré, et je rencontre toujours, de nombreux pratiquants de la course à pied qui, n’obtenant pas les résultats escomptés en terme de perte de graisse et de remodelage corporel, se jettent à corps perdu dans d’innombrables heures de running allant jusqu’à l’épuisement, bien avant les résultats.

Il n’est pas question présentement de marathoniens ou de spécialistes du trail, qui poursuivent un objectif de performance.

J’ai constaté cette déviance particulièrement chez certaines femmes ayant un type plutôt gynoïde et qui, pour se débarrasser de la surcharge graisseuse localisée, finissent par fragiliser leur structure, (tendons, ligaments, cartilages, os).

Elles finissent même par se décharner.

Elles vont jusqu’à courir sous de fortes chaleurs, dans des conditions donc très difficiles, imaginant ainsi accélérer le processus de « fonte des graisses ».

C’est leur intégrité physique, lourdement entamée, qui fond comme neige au soleil.

Il aurait peut-être fallu arrêter de courir, au sens propre et au sens figuré.

Arrêter de courir aussi après d’hypothétiques résultats.

Il aurait été certainement préférable de se poser, de s’interroger et de modifier les outils sensés façonner le corps.

Il serait temps de se servir des bons processus, vraiment temps d’utiliser les moyens appropriés.

Lorsque vous avez un pont métallique à poncer, vous ne le faites pas avec une lime à ongles.

Je vous demande de vous servir de votre esprit, de vos pensées, de ne pas hésiter à changer ce qui ne fonctionne pas.

C’est un des messages majeurs et récurrent que je transmets dans mes articles :

Servez-vous de votre libre arbitre.

Comment espérer avoir des résultats, que vous n’aviez pas jusqu’alors, sans changer la formule ?

Quand vous aurez compris que le ou les muscles sont récalcitrants parce que vous l’avez décidé pour une ou plusieurs raisons, peu importe, et qu’ils le sont uniquement parce que vous l’avez décidé…

Alors, vous en prendrez la responsabilité et les choses pourront enfin changer.

J’échange, lors de nombreuses conversations, physiquement ou par messages, avec des pratiquants de tous horizons.

Ce sont des sympathisants ou des passionnés par la culture physique et la préparation physique et quasi systématiquement, c’est la convention, l’institution, les faits, les dogmes qui prennent le pas sur la créativité et le désir.

Aucune prise de pouvoir !

Seulement une incroyable compétence à la résignation.

Les schémas d’impossibilité sont devenus tellement présents, tellement ancrés que vous n’envisagez même plus la possibilité de progresser.

Une espèce de fatalité contre laquelle on ne peut rien.

Je suis né ainsi et je mourrai ainsi.

Plus de 90% de la population, pour ne pas dire au-delà, ont ce système de pensée.

Ils n’imaginent pas un seul instant avoir le pouvoir sur leur propre vie et être capable d’être, d’avoir et de faire tout ce qu’ils désirent vraiment.

Les muscles récalcitrants n’échappent pas à cette loi.

Emettez un pur désir de progression sans intention contraire, avec une foi inébranlable et durable, accompagné d’une maîtrise parfaite des paramètres d’intensité et vous progresserez sans l’ombre d’un doute.

Votre génétique a réellement peu d’importance et votre morphotype, le matériel à disposition, ce que l’on a pu vous dire ou pas, n’ont aucun intérêt.

Il faudra néanmoins s’entrainer dur, très dur et repousser les limites de l’insupportable, explorer des contrées jusqu’alors même pas imaginées.

Le désir, la volonté soulèvent des montagnes, la motivation fait faire des choses irrationnelles, là est l’intérêt et toute la puissance de l’esprit.

Les grands visionnaires ont toujours été taxés de fous avant qu’ils ne deviennent des génies.

En conclusion :

Je le répète, ces muscles que vous n’arrivez pas à faire progresser n’ont pas un ou des facteurs localisés qui freineraient leur évolution, ça n’existe pas !

Seules des blessures qui auraient endommagé les tissus musculaires, les tendons, les articulations et autres ligaments et ramifications nerveuses auraient évidemment une incidence sur la performance.

Mais en dehors de ces pathologies chroniques ou subites, qui peuvent être réversibles dans certains cas, ou en dehors d’éventuels accidents, il n’y a aucune raison limitante pour que vous ne puissiez développer de façon équilibrée chaque groupe musculaire.

Et ceci est valable évidemment pour chaque faisceau d’un même muscle.

Par exemple, la partie claviculaire de vos pectoraux ou le deltoïde postérieur doivent se développer harmonieusement et sans aucun doute si vous leur apportez les soins nécessaires de bonnes pratiques et d’implication mentale.

Je ne dis pas que cela se fera avec facilité, je dis simplement que c’est tout à fait possible et que vous êtes le maître à bord.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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À propos de l'auteur Philippe LAMACHE

Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.

  • booraq dit :

    Bonjour Philippe, il y a trop trop de blabla, la seule chose que vous avez lâche c est pousser ses limites et beaucoup s entrainer

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