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Faites-vous opérer pour progresser musculairement.

C’est un titre curieux qui demande évidemment quelques explications.

Est-ce qu’il sous-entendrait que nous devrions nous faire opérer de tel ou tel organe ou de tel ou tel muscle pour finalement améliorer nos capacités physiques ?

Y aurait-il des opérations que nous devrions faire pour enfin évoluer musculairement ?

Le secret des champions serait-il enfin dévoilé ?

Serait-ce une glande qui secrèterait une hormone catabolisante ?

Ou alors secrèterait-elle des œstrogènes qui se mettraient en compétition avec la testostérone et qui, de fait, freinerait considérablement l’anabolisme tissulaire ?

Il suffirait d’enlever cette « mauvaise » glande comme on enlève les amygdales, les végétations ou l’appendicite.

Un professeur américain, biologiste / généticien, aurait-il enfin découvert le facteur qui nous empêcherait de devenir hypertrophié et ultra puissant ?

Je vais peut-être traiter dans cet article les toutes dernières opérations d’implantations de prothèses que certaines et certains affichent avec fierté.

Ils sont tellement persuadés qu’ils arborent le fruit d’un travail musculaire acharné.

C’est hallucinant à quel point on finit par se faire croire à soi-même une pure chimère comme étant la vérité vraie.

Comme certains s’injectent du « Synthol » ou d’autres substances inflammatoires directement au sein des masses musculaires créant ainsi d’horribles nécroses et de dangereux œdèmes.

Ils paradent alors exposants avec fierté leurs excroissances tumorales comme autant de bonnes masses musculaires obtenues par le fruit d’un travail rigoureux…

Comme le fruit d’une grande maîtrise et d’un amour immodéré pour la culture physique.

Rien ne va plus !

La conscience a pris du plomb dans l’aile, je pense même qu’elle est partie en congé… peut-être indéfiniment.

Je vais exprimer à présent le fond de ma pensée, ce qui a déclenché le désir d’écrire cet article.

À de nombreuses reprises ces dernières années, j’ai eu à encadrer des athlètes ou tout simplement des pratiquants en post opératoire.

Et parfois même quelques jours après leurs interventions.

Rupture des ligaments croisés, hernie inguinale, hernie discale lombaire principalement mais également dorsales et cervicales…

Ce fut à chaque fois le terreau d’une progression évidente.

Comment peut-on progresser alors que l’objectif est déjà et avant tout de retrouver ses capacités physiques ?

Celles que l’on avait avant la blessure.

Nous sommes alors dans l’obligation de réviser toute notre approche.

Les exercices devront être modifiés, adaptés idéalement à « l’handicap momentané ».

Ils devront, de plus, être en perpétuelle évolution.

L’adaptabilité constante est un facteur essentiel pour qu’évoluent les résultats de façon exponentielle sur la période courte et délicate du post traumatique.

Nous sommes alors dans la nécessité absolue d’engager un travail ultra analytique et à tous points de vue.

Les exercices utilisés d’une part, la façon dont on les exécute d’autre part et en troisième lieu, l’implication mentale.

C’est une période d’efficience par nécessité si on a bien sûr la volonté de recouvrer toutes ses aptitudes en un temps record.

J’ai eu récemment l’occasion de m’occuper d’un athlète opéré d’une hernie inguinale.

Pour mémoire, un petit rappel : on parle d’hernie inguinale lorsque les viscères traversent la paroi abdominale au niveau de l’aine et particulièrement au niveau du canal inguinal.

Il est donc bien question de protéger impérativement la région abdominale pendant l’exécution des exercices.

Là réside la difficulté.

La sangle abdominale et principalement les muscles transverses, ceux-la même qui participent activement à la stabilité et aux échanges entre le haut et le bas du corps, ne doivent plus être impliqués ou si peu.

Une stratégie doit donc être élaborée consistant à choisir des exercices adéquats, un positionnement particulier et des modes justes d’exécution au tempo.

Les exercices se doivent d’être exécutés à la perfection avec un contrôle permanent.

Le contrôle doit même débuter préalablement à l’exercice.

Ce qui implique que celui-ci doit être visualisé, conscientisé, comme le ferait un pilote de Formule 1 intégrant dans les moindres détails le tracé du circuit.

La notion d’impeccabilité qui m’est chère prend tout son sens dans cette situation.

L’athlète est dans la nécessité impérieuse de maîtriser à la perfection l’ensemble des paramètres d’intensité.

Je vous engage à télécharger gratuitement mon ebook qui détaille les paramètres d’intensité.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Ce travail d’orfèvre, où l’esprit est fondamentalement impliqué du début jusqu’à la fin du processus, accélère de façon synergique la «  rééducation » ainsi que le renforcement de la partie « endommagée ».

J’ai remarqué que systématiquement le pratiquant augmentait son niveau d’intensité et élevait son attention.

Les conséquences étaient que non seulement il retrouvait rapidement son niveau mais qu’il le dépassait dans les semaines qui suivaient.

Il passait invariablement un palier de progression.

En conclusion:

Les barrières que pourraient représenter les suites d’une intervention chirurgicale sont autant de clés de progression.

Elles sont des moyens pour enfin s’engager dans une approche véritablement conscientisée de la culture physique.

Vous l’avez compris, vous n’êtes évidemment pas obligé de vous faire opérer pour accéder à la bonne pratique.

Prenez simplement la décision de changer votre approche avant que ce ne soit la vie qui ne vous l’impose.

Avoir le choix est une richesse divine dont on en oubli trop souvent la jouissance.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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À propos de l'auteur Philippe LAMACHE

Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.

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