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Plus performant à 50 qu’à 25 ans

C’est encore les élucubrations d’un quinquagénaire en mal de jeunisme!

Quasiment tout le monde le sait, physiologiquement c’est impossible d’être plus en forme à 50 ans qu’à 25 ans.

Les faits parlent d’eux-mêmes !

Il y a une réelle dégénérescence liée à l’âge, on appelle ça la « Sarcopenie ».

J’en ai d’ailleurs parlé à plusieurs reprises lors de différents articles.

La machine s’est usée, les articulations ont souffert et souffrent à présent.

Les organes accusent le poids de l’infamie qu’on leur a très souvent fait subir.

L’alcool, la nourriture outrancière, indécente devrais-je dire, le tabac, la consommation boulimique de médicaments, la drogue…

Nous avons à faire à une auto-attaque de notre système vital par inoculation méthodique dans notre organisme de ces multiples poisons.

Un véritable protocole mortifère savamment orchestré, chaque jour, pour atteindre l’intégrité de notre véhicule (notre corps) mais également pour soumettre nos volontés.

Une des plus incroyable aberration de notre époque.

Il y a aussi le travail et même la lourde besogne pour certaines et certains d’entre nous qui contribue, sans nul doute, à fatiguer nos fins rouages organiques, métaboliques et structuraux.

Et au-dessus de tout, cet état permanent d’angoisse, de stress, oxydant furieusement chacune de nos cellules, les consumant à la vitesse d’un feu de forêt attisé par la sécheresse et les vents violents.

Lorsque l’on dépeint le tableau de cette façon, il est certain que l’état dans lequel se trouve la génération X fait peine à voir.

Nous sommes donc physiquement épuisés, dépressifs, multi pathologiques, exposés à tous les vents viraux et incapables de nous défendre vu l’état de notre immunité.

Bien heureusement, nous ne sommes pas tous dans cet état de décrépitude.

Il y a même une « Caste » de Masters qui se mettent dans une arrogante rivalité avec la jeunesse et de façon souvent exacerbée, je vous l’accorde.

Ce qu’ils font, ce qu’ils disent, la façon dont ils pensent est supérieure à l’ensemble de ce qu’exprime cette nouvelle génération.

Ils en sont convaincus !

C’est leur côté « vieux dinosaure » sentant pointer le météorite annonçant l’extinction prochaine.

Comprenez bien que je ne souhaite pas convaincre quiconque que nous sommes forcément meilleurs à 50 plutôt qu’à 25 ans.

Ce n’est pas le sens de mon propos.

Je pense simplement qu’il y a une réelle optimisation des gestes, des actes, des paroles, des pensées, de l’énergie d’un point de vue général pour tendre vers l’efficience.

Pour aller vers une efficacité « rentable ».

Il y a de cela quelques années, j’ai préparé une course à pied qui pour moi était un véritable challenge à l’aube de mes 50 ans.

L’ami avec lequel je m’entraînais, qui avait plus de 50 ans, m’a expliqué comment améliorer la performance de ma course tout en étant dans l’économie d’énergie.

En effet, il m’a fait observer comment couraient les jeunes gens, en règle générale et la façon dont ils dispersaient leur d’énergie.

Il m’a demandé de courir autrement et de penser autrement.

Sur ses recommandations, j’ai modifié ma course et mon état d’esprit.

J’ai donc ainsi amélioré ma rapidité et mon endurance en réduisant considérablement ma dépense énergétique.

Je pense qu’à cet instant, j’avais intégré le concept, en ce qui concerne cette discipline, j’étais devenu petit à petit meilleur que je ne l’avais été 15 ou 20 ans auparavant.

Barbara, ma compagne, me comptait également son expérience sur le sujet.

Elle a été dans la nécessité d’améliorer sa technique de « crawl » pour les mêmes raisons d’optimisation du rendement par rapport à la dépense énergétique.

Elle est devenue plus performante, son mouvement ainsi que sa coordination ont évolué.

Barbara a ainsi été capable de réduire son intensité pour un résultat amélioré.

Elle est devenue une meilleure nageuse qu’elle ne l’était 20 ans auparavant.

Je vais vous décrire une scène cocasse dont nous avons été témoins un hiver passé.

Une troupe de militaires, donc de jeunes gens motivés et en pleine santé, s’entraînait sur la plage et s’apprêtait à se jeter à l’eau en se motivant à grand coup de langage fleuri propre à l’esprit commando.

Ils ne se préparaient pas aller à la guerre mais c’était tout comme.

Bon c’était l’hiver, il fallait rassembler tout son courage pour affronter la morsure d’une eau à quelques degrés.

À cet instant, alors qu’ils pinaillaient depuis un certain temps pour savoir lequel d’entre eux se porterait volontaire pour une telle mission, arrive un petit couple de personnes âgées se tenant main dans la main.

Sans broncher, juste le temps de faire tomber les 2 vêtements qui les recouvraient, les voilà en maillot nageant avec volupté au milieu de cette mer hivernale.

Ils ont laissé le groupe de commandos loin derrière toujours en train de tergiverser…

C’était juste de l’efficience, probablement de l’habitude mais certainement de l’économie d’énergie dans la prise de décision et dans les gestes qui suivirent.

Il y a quelques grandes règles à suivre lorsque l’on veut faire preuve d’efficacité et mettre à profit notre âge pour sublimer la performance.

Vous pouvez être une meilleure version que la version de vous-même que vous étiez il y a 20 ou 25 ans en arrière.

La culture physique en est un baromètre magistral, c’est l’outil pour améliorer votre condition physique générale et par conséquent toutes vos qualités physiques.

Elle vous permet de mesurer l’étendue de l’évolution ou de l’involution de vos performances.

Comment doit-on faire pour être plus performant ?

D’abord, l’implication mentale doit être juste et précise.

Cet état s’appelle la conscientisation.

Vous devez fournir à votre véhicule (votre corps) une énergie cérébrale puissante et focalisée, cet état d’esprit qui ne doute pas.

Quand vous vous engagez dans votre séance d’entraînement, c’est avec une grande concentration.

Vous ne laissez pas la place à la dispersion, la moindre parcelle d’attention est là, totalement présente.

Dans ces conditions, votre esprit est puissant, il devient un allié de grande valeur.

Ensuite, il y a l’implication physique.

À l’instar de l’implication mentale, celle-ci doit être tout aussi juste et précise.

Une parfaite synergie entre le corps et l’esprit.

Chaque répétition, de chaque série, de chaque mouvement, doit être parfaitement réalisée, parfaitement intégrée avec une attention sans faille.

Pas question d’une once de dispersion, pas de téléphone, pas de discussion, pas d’idées vagabondes, l’esprit doit être le plus proche possible du moment présent.

Pour espérer, et c’est tout à fait possible, obtenir la condition physique et les performances que vous n’avez peut-être jamais eu, vous devrez forcément faire ce que vous n’avez jamais fait.

Vous devrez ainsi réviser votre copie sur l’approche de la culture physique.

J’ai écrit à ce propos un eBooks qui décrit précisément les bonnes pratiques, l’exécution dans les règles de l’art pour mettre 100 % de chances de votre côté.

Téléchargez-le gratuitement:

Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Un autre aspect sera à prendre en considération avec une grande justesse et une grande précision.

Ce sera votre alimentation.

Elle aussi devrait être au diapason de vos implications mentale et physique.

Comprenez bien que votre hygiène alimentaire doit être « irréprochable ».

Voici les 10 règles alimentaires essentielles à adopter.

  • Ne plus consommer du tout d’alcool
  • Boire de l’eau et encore de l’eau
  • Ne plus consommer de sucre ou quasiment plus en tout cas sous ses formes les plus rapides
  • Consommer de préférence des sucres possédant des index glycémiques bas
  • Éviter le plus possible les graisses saturées (Animales)
  • Consommer de préférence des huiles végétales et de provenances diverses
  • Manger suffisamment protéiné et de provenances diverses
  • Manger des fibres par l’intermédiaire des fruits et légumes
  • Équilibrer les apports énergétiques, qu’ils soient sensiblement les mêmes que vos dépenses.
  • Étaler équitablement la répartition de votre alimentation tout au long de la journée

Bon très bien, certains diront qu’évidemment dans ces conditions les choses devraient changer mais que finalement c’est pas une vie.

(Je vous engage à lire l’excellent article de Barbara RATKOFF sur ce sujet:)

CE N’EST PAS UNE VIE !

Mieux vaut rester tels que nous sommes plutôt que de vouloir à tous prix remonter le temps mais souffrir tellement en contrepartie…

Oui effectivement, pour certains ce ne sera pas possible, d’ailleurs ça ne l’a jamais été et ça ne le sera jamais.

Je vous explique assurément ce qu’il faudrait faire pour y arriver.

Je semble intraitable sur le sujet, extrémiste, mais je vous propose quand même d’être meilleur à 50 ans qu’à 25 ans…

Ce n’est pas une mince affaire.

Il va falloir se sublimer, aller chercher la perf !

Quelle belle perspective.

Et puis, il faut savoir ce que l’on veut !

Comprenez bien que pour obtenir ce niveau d’excellence, vous devrez immanquablement élever tous vos paramètres.

Si vous n’êtes pas dans ces dispositions alors vous n’êtes peut-être pas prêt à devenir à 50 ans, et plus, la meilleure version de vous-même.

Mais en y réfléchissant, vous ne pensez pas, qu’à notre âge, nous avons tous les atouts en mains, sagesse, patience, expérience…

La balle est dans votre camps.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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À propos de l'auteur Philippe LAMACHE

Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.

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