fbpx

Les articles de la catégorie Régime

Es-tu en paix avec ton assiette ?

Être en paix est réellement LA QUÊTE que nous devrions suivre, le vrai et le seul chemin initiatique.

Être en paix avec son assiette implique finalement une paix en chaque chose.

Elle s’inscrit alors dans la recherche d’une paix globale.

Que pourrions-nous souhaiter de plus que la paix ?

Nous vivons déjà une existence conflictuelle en notre propre sein, avec nous-même.

Nous sommes en rivalité avec nos collègues de travail, notre conjoint, nos propres enfants, nos parents, avec des individus que nous connaissons à peine et pour des raisons totalement futiles…

Avant d’obtenir une paix profonde et totale, pourquoi ne commencerions-nous pas par nous sentir en harmonie avec ce que nous mangeons ?

Nous voyons certains prophètes de l’introspection, des gourous de la méditation contemplative, des grands maîtres parés de toges et d’artifices, qui nous expliquent comment se sentir parfaitement bien à tous les étages, possédant une paix intérieure inondée de lumière, arborer une obésité morbide.

Pensez-vous vraiment que l’on puisse atteindre le firmament en traînant des enclumes toute la journée avec des risques inconsidérés de pathologies mortelles qui pèsent sur votre intégrité physique ?

Ce n’est peut-être pas impossible, d’ailleurs tout est possible en ce monde mais l’exception ne fait pas la règle.

Jusqu’à ce jour, nous avons rencontré, ma femme et moi-même, très peu de gens en paix avec leurs assiettes et il y en a d’ailleurs de moins en moins.

Ce n’est même plus une question de poids ni d’âge, la mal bouffe est en train d’avoir raison de toutes et de tous.

Pourquoi mangeons-nous ?

Normalement on devrait manger et se mettre à table pour une seule et unique raison :

parce qu’on a faim

Voici une liste non exhaustive des raisons, que l’on pourrait qualifier d’excuses, pour lesquelles les gens mangent :

Par habitude

Il semblerait aujourd’hui qu’on ait perdu toute connexion avec son corps et la plupart d’entre nous mange machinalement, tout bonnement parce que c’est l’heure du petit déjeuner, du déjeuner ou du dîner, sans plus se soucier de ce que notre corps exprime, l’ignorant tout simplement.

Par Gourmandise

Très souvent on se retrouve à grignoter sans faim aucune, nos sens mis en éveille : attiré par une odeur alléchante, une vitrine pâtissière, poussé par une publicité qui déclenche une envie irrésistible.

Pour remplir un vide émotionnel

Il arrive aussi qu’on se tourne vers la nourriture afin de remplir un vide émotionnel ou combler un état de stress : la nourriture a cette faculté, n’est-ce-pas, de nous apporter une forme de soulagement et un réconfort certain.

Par socialisation

Une autre bonne raison pour manger c’est lorsqu’on est heureux et que l’on socialise : nous brandissons notre phrase fétiche « il faut bien profiter un peu de la vie », « je suis un bon vivant » ou bien encore « je suis un épicurien », une phrase qui semble tout cautionner.

On s’octroie alors un 2ème ou un 3ème verre d’alcool, on tend sa main encore et encore vers les amuse-gueules ou on se ressert une deuxième portion de lasagne et pourquoi pas un deuxième dessert !

Par tristesse

Parfois on mange lorsqu’on est triste et que l’on s’apitoie sur son sort.

« Au point où j’en suis, pourquoi me priver en plus de manger ce qui me fais plaisir.

De toute manière tout va mal dans ma vie.

Je n’arriverais jamais à perdre ce poids.

Personne ne voudra jamais de moi. »

Par « obligation »

Parfois on est « forcé » de manger.

On n’en avait pas envie.

On avait justement pris la décision de faire attention, mais… c’est Noël, il y a un repas de famille, on est invité…. Ce n’est pas comme si on pouvait dire « non ».

Par ennui

Et qu’en est-t ’il de ces moments où l’on s’ennuie tout simplement.

N’ayant rien à faire, n’ayant aucune passion vers laquelle te retourner dans sa vie, on se dirige vers le placard de la cuisine ou le frigo parce qu’il faut bien passer le temps.

Par automatisme

Et puis il y a celles et ceux qui ont créé des automatismes, des associations : manger en regardant la télévision est un véritable combo gagnant, un repas sans dessert n’est pas un repas, prendre un café devient l’excuse magistrale de manger du chocolat.

Ce n’est pas pour rien qu’on a inventé le « café gourmand » !

Il semblerait qu’il y ait toujours une bonne raison pour manger qui soit rarement synonyme de « faim ».

Et le fait, en plus, qu’il y ait toute une profusion de nourriture à portée de main, qui ne demande qu’à être saisie, partout où l’on va, que ce soit à la station-service, chez le marchand de journaux, à la caisse du supermarché, cela ne rend pas les choses plus faciles, n’est-ce pas ?

Alors je te pose la question : où en es-tu avec la nourriture ?

Quelle relation entretiens-tu avec elle ?

Peux-tu dire que tu es en paix avec ton assiette ?

Evaluez votre paix avec la nourriture

Voici une check-liste qui comporte 13 cases à cocher.

Il te suffit donc de cocher celles qui sont « vrai » pour toi.

Prends le temps d’y répondre.

Il est l’heure de se mettre à table, de te cuisiner un peu en te réappropriant ton corps et en te mettant véritablement à son écoute.

Je mange seulement lorsque j’ai faim.

Je ne suis pas obsédé par la nourriture : j’ai d’autres occupations qui me passionnent dans la vie et tout ne tourne pas autour de la nourriture : l’envie de manger, la peur de succomber, la culpabilité d’avoir succombé.

Je respecte le repos de mon système digestif en lui accordant des lapses de temps (quelques heures) pendant lesquels je ne mange pas.

Je prends le temps de manger et j’y consacre toute mon attention. Le repas est un moment de plaisir et je le prends en toute conscience. Je m’assois pour manger, sans regarder la télé, lire, travailler. Il n’est pas question ici de manger super doucement mais surtout de veiller à ce que toute mon attention se focalise sur ce que je suis en train de manger et non pas sur ce qui se passe autour de moi ou à me perdre dans mes pensées. Rien ne me disperse.

Je prends le temps de mâcher mes aliments et en ayant conscience des différentes textures, saveurs, sensations dans ma bouche.

Je suis à l’écoute de mon corps, de mon guide sensoriel interne tout au long du repas (« j’ai très faim », « je commence à me sentir rassasié » « mon ventre commence à être plein » « je suis en train de dépasser la limite » « j’ai trop mangé » « je me sens mal » etc).

Je suis en paix au moment de manger. Je veille à prendre conscience de mes émotions au moment de passer à table. Je mange pour l’unique bonne raison : parce que j’ai faim et non pas parce que je suis en colère, stressé, en train de m’ennuyer etc.

Lorsque j’ai trop mangé, je ne compense pas en faisant une activité physique de manière excessive. Je ne me punis pas en m’astreignant à faire des heures de cardio (ou autre sport) afin de brûler ce que j’ai mangé en trop. Si j’ai mangé un peu plus, je sais me réguler et manger un peu moins au prochain (voire deux prochains) repas.

Je ne suis pas obsédée par les chiffres : les calories, le numéro qui s’affiche sur ma balance.

10° Mon poids est stable tout le temps à 1 ou 2 kilos près. Il ne fluctue pas ou alors de manière naturelle (au cours de la journée, au moment des règles).

11° Je quitte la table en me sentant léger, jamais avec la sensation d’avoir trop mangé.

12° J’ai un sentiment de reconnaissance, de gratitude pour le repas que je viens de manger. Aujourd’hui, on a accès à de la nourriture très facilement, à tout moment de la journée. Étant immédiatement disponible, la valeur de la nourriture se perd totalement.

13° J’ai conscience des aliments que je mange et de ce qu’ils m’apportent. Je choisis des aliments de qualité (bio, de proximité et bon pour ma santé).

Pour conclure, avant de te mettre à table pense à ajouter à ton repas les ingrédients véritablement essentiels :

La Vitamine P : Présence :

La Présence au moment de manger est le seul véritable ingrédient qui te nourrisse.

Fais-en l’essai : Mange en étant dispersé et tu verras que bien que tu quitteras la table le ventre bien rempli, ton cœur, au niveau émotionnel sera vide.

La présence, dans tous les domaines de notre existence, que l’on en ait conscience ou pas, est l’aliment qui apporte un sens à la vie, qui nous nourrit de l’intérieur.

Être à l’écoute d’une personne qui te parle a le pouvoir de nourrir à la fois le locuteur et l’interlocuteur.

Savoir écouter sans être dispersé et en étant totalement présent cela te nourrit de l’intérieur.

Tout comme être écouté par quelqu’un, sans être interrompu, apporte soulagement et réconfort, d’autres termes qui sont des synonymes du mot « nourrir ».

Vitamine A : Amour :

prends tu plaisir à préparer tes repas, mange en savourant chaque bouchée et sois reconnaissant pour cette assiette qui est devant toi.

Vitamine T : Temps :

Prends le temps de manger.

Evite de manger sur le pouce ou en étant distrait.

Accorde-toi un moment pour manger et fais-le assis et en toute conscience.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez te temps de réfléchir avant d’agir

Philippe & Barbara Lamache

Quoi manger avant et après l’entraînement ?

J’ai été invité récemment à un débat conférence où je devais répondre à une série de questions que se posent les pratiquants en règle générale.

J’étais accompagné dans cet exercice par plusieurs spécialistes : cardiologue, psychothérapeute, ostéopathe kinésithérapeute, diététicienne, amenant évidemment tous leur valeur ajoutée d’experts pour enrichir le débat.

À cette occasion, il y avait un auditoire d’une centaine de personnes environ, d’horizons et d’âges divers, possédant des objectifs et par conséquent des motivations différentes.

Là aussi c’est une grande richesse, le débat pour chacune des questions ne se fixe pas sur un axe, il y a une extrapolation qui permet de couvrir le sujet dans une quasi intégralité.

On ne peut évidemment pas traiter tous les aspects de chaque thème ou question ; les points de vue sont si nombreux.

D’une part, les points de vue sont effectivement très nombreux et d’autre part, la façon dont on les traite suivant l’instant, la période tourmentée ou pas de notre existence, nos ressentis, notre vision du moment, les affectent.

Nous pensons parfois une chose un jour mais pas toujours et il n’y a évidemment rien de mal à cela, nous évoluons, nous nous façonnons au gré de nos expériences.

Cette fois j’ai décidé de rédiger un article sous forme de quiz ou de questions réponses.

Je ne me cantonnerai pas uniquement à traiter ce que l’on doit manger avant et après l’entraînement, qui reste néanmoins un questionnement récurrent dans le milieu de la musculation et du fitness, je vais également aborder quelques questions qui gravitent autour de ce sujet.


En préambule :

Qu’est-ce qu’une bonne ou une mauvaise alimentation ?

« Une bonne alimentation est une alimentation qui participe à votre forme, votre bien-être et votre santé. »

Il n’y a donc pas une alimentation, une et une seule qui serait la panacée pour tout le monde.

Nous sommes tous très différents et à ce titre, les aliments, leurs quantités, leurs associations, la façon et le moment où nous les consommons, ne nous profitent pas de la même manière et n’a donc pas les mêmes conséquences.

Pour exemple, l’arachide peut être un poison violent pour certains et un formidable aliment pour d’autres.

Néanmoins, il y a quelques règles « de bonnes conduites alimentaires » à respecter:

-Évitez l’alimentation industrielle

-Ne mangez pas trop

-Consommez des aliments complets, simples, frais et biologiques

-Diversifiez votre alimentation

-Optez pour une alimentation biologique et de proximité si possible

-Consommez suffisamment de fibres

-Ne buvez pas d’alcool

Ne pas manger avant le sport permet au corps de consommer les graisses stockées ?

Vrai ou faux

Même si vous ne vous alimentez pas avant votre activité physique, votre organisme n’ira pas puiser directement dans les graisses stockées.

Le processus n’est pas immédiat, le carburant est d’abord issu des filières énergétiques glucidiques plus précisément du glycogène stocké dans les cellules et le foie.

C’est donc faux.

Faut-il manger avant l’entraînement ?

Vrai ou faux

Il n’y a évidemment aucune nécessité à manger avant l’entraînement.

Tout dépend néanmoins de ce que vous avez mangé dans la journée, de quand date votre dernier repas ou collation qui a précédé l’activité physique, de combien de temps durera votre entraînement et quel sera son intensité.

Cela dépendra également du moment où vous vous restaurerez post training, de l’état physique et mental dans lequel vous êtes (fatigue, propension à l’hypoglycémie ou à l’hypotension, conditionnement psychologique).

Si vous êtes un compétiteur qui a, par conséquent, des échéances, vous devrez évidemment en tenir compte, la raison prendra alors le pas sur l’émotion.

Si on s’entraîne le matin de bonne heure, est-il préférable de s’entraîner à jeun ?

Vrai ou faux

Cette pratique est populaire, particulièrement parce qu’elle fait état de l’utilisation des graisses corporelles comme carburant prioritaire.

De mon point de vue, c’est devenu surtout une pratique folklorique comme le jeûne intermittent qui légitime fort souvent la mal bouffe ou simplement le fait de ne pas petit déjeuner.

Nous sommes sur le même principe que soulève l’une des questions précédentes:

« Ne pas manger avant le sport permet au corps de consommer les graisses stockées ? »

Comme je l’ai dit en réponse à cette question, le processus n’est pas immédiat.

Le carburant est d’abord issu des filières énergétiques glucidiques, plus précisément du glycogène stocké dans les cellules et le foie.

Ainsi, utiliser les graisses stockées à des fins énergétiques est bien plus compliqué pour l’organisme.

Voici un article scientifique ci-dessous qui l’explique en détail.

MÉTABOLISME DES GRAISSES PENDANT L’EXERCICE : NOUVEAUX CONCEPTS

Doit-on manger tout de suite après l’entraînement ?

Non pas nécessairement.

Les entraînements sont parfois si intensifs qu’il est difficile d’ingurgiter quelque aliment que ce soit avant que l’organisme ne se mette au repos.

Particulièrement les aliments solides.

Là aussi, il n’y a pas de règles, certains dévorent, entraînement intensif ou pas…

Il est néanmoins possible de consommer juste après l’exercice une alimentation liquide, un « en-cas », composé d’une source de protéines hydrolysées ou d’isolat et peut-être même une source de glucides accompagnée d’eau enrichie en minéraux bio disponibles qui faciliteront la récupération.

Cette collation pourra être espacée d’1 à 2h d’un repas véritable, déjeuner ou dîner, qui lui, sera élaboré judicieusement en fonction:

-des objectifs de prise ou de perte de poids,

-de ce qui a déjà été consommé durant la journée,

-de la faim, des envies… mais aussi de ce que l’on se permet ou pas.

Un shaker de protéines peut-il remplacer un repas ?

Vrai ou faux

Une collation à base de poudre de protéines n’est pas censée se substituer à un repas.

Elle n’est pas un substitut de repas d’un point de vue de ce que doit représenter un repas équilibré mais également d’un point de vue législatif.

Légalement, le substitut doit être composé d’environs 55% de glucides, d’environ 15 % à 20 % de lipides, idem pour les protéines…

En aparté, difficile de contrôler son poids avec un tel rapport nutritionnel…

Les shakers de protéines ont une toute autre composition, comme leur nom l’indique.

Dans ce type de collation, l’essentiel c’est les protéines, à hauteur de 70 à 90 %, les lipides et glucides représentant quelques petits pourcentages.

C’est donc faux, un shaker composé essentiellement de protéines ne remplace pas un repas composé des trois macro nutriments répartis de façon équilibrée ou quasi équilibrée.

Néanmoins, pour des raisons de contrôle du poids et afin de participer au maintien de la masse musculaire ou de sa progression nécessitant un apport protéiné au-delà de la « normale », il est coutume de « substituer » parfois un repas par 20 à 50 g de protéines diluées dans un liquide.

C’est aussi un moyen rapide et efficace de nous alimenter « techniquement » lorsque le temps nous fait défaut « dévorés » que nous sommes par nos vies professionnelles et familiales.

Je vous engage à lire un de mes articles sur les protéines :

Est-ce que je dois consommer des protéines après 40 ans ?

En conclusion :

Que dois-je donc manger avant et après l’entraînement ?

Il y a un nombre incalculable de théories sur ce sujet.

Les aliments que l’on doit mélanger ou pas.

Le respect scrupuleux des indices et index d’assimilation des protéines ou des glucides.

Le moment précis où l’on doit s’alimenter en fonction de la fameuse fenêtre métabolique.

Les objectifs de compétition et leurs échéances et je ne parle pas uniquement de ce qui concerne les compétitions de « muscul ».

Mais aussi les objectifs « esthétiques », prise ou perte de poids.

Il y a bien sûr nos préférences culinaires, parce que prendre du plaisir à manger est déterminant dans l’assimilation des nutriments.

La philosophie alimentaire est également un facteur important dans tout ce processus.

En effet, êtes-vous végétarien, vegan, flexitarien, pescétarien…?

Quel est votre gabarit ? votre format ?

Quelle est l’intensité de vos entraînements ?

Quoi manger avant et après l’entraînement n’est pas une chose toujours très simple à déterminer.

Ce que je peux dire formellement après toutes ces années de pratique de terrain, est que nous compliquons toujours trop les choses.

C’est un peu comme l’entraînement, nous cherchons toujours de nouvelles théories qui nous éloignent un peu plus de la base.

Je serai donc simple et factuel dans cette conclusion.

Consommez à chaque repas, pré et post entraînement, au moins une source de protéines, de glucides, de lipides et de fibres et diversifiez-les le plus possible.

Consommez des aliments riches en protéines de toutes origines animales et végétales.

Leurs combinaisons peptidiques seront forcément une plus-value pour réparer et fabriquer le tissu musculaire.

Pour les quantités que vous devrez consommer à chacun de vos repas, tenez compte de votre gabarit et de l’intensité de vos entraînements.

Je le rappelle, le calcul des apports de protéines par jour est basé sur le gabarit et représente entre 1,2 g et jusqu’à 2,5 à 3 g de protéines par kilo de poids de corps.

Ainsi les quantités peuvent être quasiment du simple à plus du double.

Les quantités de protéines que vous devrez consommer au travers de ces deux repas représenteront entre 30 et 50 pour cent de leur apport journalier global.

Diversifiez les aliments riches en glucides pour la variabilité de leurs index glycémiques, leurs fibres, leur micro nutriments et parfois même pour leur richesse en protéines, je pense particulièrement aux légumineuses.

Attention, trop de glucides facilite la prise de poids.

Ils doivent donc être finement dosés pour participer efficacement à la récupération et à l’anabolisme protidique sans pour autant être en surabondance.

Consommez des huiles végétales, elles aussi d’origines diverses : Noix, olive, coco, colza…

Elles sont riches en oméga et en acides gras essentiels.

Elles participent également à l’anabolisme protidique et à votre récupération.

Attention, elles sont d’une telle richesse énergétique qu’elles doivent être consommées raisonnablement.

Mangez des fruits et des légumes frais, ils sont une source inestimable de fibres, de micro nutriments biodisponibles et d’eau.

Ils faciliteront la digestion de votre repas, participeront à tous les processus biochimiques pour une meilleure assimilation des nutriments énergétiques et par conséquent de votre récupération musculaire et énergétique.

Soyez conscients de ce que vous mangez et adaptez vos quantités en fonction de vos ressentis et de vos perspectives.

Évitez de vous perdre dans toutes ces théories qui vous desservent plutôt qu’elles ne vous servent.

Revenez à l’essentiel, à la base c’est ce qui fonctionne vraiment.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir

Philippe LAMACHE

Plus vous en mangez plus vous maigrissez (2ème partie)

Comme je vous l’expliquais lors de mon dernier article, je me sens le devoir d’éclaircir certains raccourcis, non-sens et autres mystifications concernant l’alimentation.

La nutrition et tout son arsenal de régimes minceur/santé/bien-être fait vendre.

Pour la plupart, leur seule force est qu’ils captivent votre attention et vous font dépenser votre argent.

Ils vous font croire à des mythes et légendes et vous redirigent vers des produits dérivés, méthodes, compléments alimentaires miraculeux…

…machines à explosion d’adipocytes, électrolipolyse et autres techniques passives « magiques » qui vous feront devenir aussi belles et beaux que le mec ou la nana du catalogue…

Bien sûr sans rien faire ou si peu.

C’est normal, vous allez obtenir autant, peut-être même plus que celui ou celle qui contrôle son alimentation et qui fait du sport quotidiennement.

C’est parfaitement logique, il ne faut surtout rien faire ou vraiment peu.

On parle quelquefois de 15 ou 20 minutes de cette technologie innovante qui équivaudrait à des heures d’entraînement contre résistance associées à du cardio training à haute intensité.

Sous le couvert que tel ou tel aliment aurait des propriétés énergivores « brûle-graisse », vous pourrez donc même manger ce que vous voulez, la quantité que vous voulez, en faisant fi des valeurs énergétiques.

Vous deviendrez un athlète esthétique et performant ou une merveilleuse créature sensuelle aux formes galbées et toniques !

La communication est tellement bien dirigée que vous finissez par y croire.

Finalement vous êtes bien plus naïfs que les enfants qui croient au Père Noël.

D’ailleurs le Père Noël a plus de crédibilité à mes yeux que toutes ces foutaises.

Tous les extraits « fantaisistes » sont encadrés par des guillemets et sont en italique et de couleur bleue comme lors de mon précédent article.

Je le répète également, j’ai souhaité respecter scrupuleusement les textes tant dans leurs formes que dans leurs contenus (ils sont parfois déconcertants), je n’ai donc corrigé aucune faute de sens ni d’orthographe.

Toujours extrait du même article :

« Top 21 des aliments brûle-graisse efficace: le régime au naturel ! « 

La consommation de pamplemousse combiné à des protéines boosterait la combustion énergétique dans l’organisme… « 

Encore une allégation non fondée, néanmoins conjuguée au conditionnel.

L’auteur n’est quand même pas très sûr…

Par quel miracle la combinaison du pamplemousse et des protéines aurait-elle une action lipotrope* sur l’organisme ?

* Se dit d’une substance qui se fixe sur les graisses ou facilite leur transformation dans l’organisme.

Là encore, on ne parle pas de quantités, de proportions ou du principe biochimique qui provoquerait cette réaction.

On affirme simplement que le mélange des deux est explosif, sans aucun article scientifique à l’appui.

« L’acidité du citron booste la digestion et diminue le taux de sucre dans le sang. Le citron est réputé depuis tout temps pour être un bon allié minceur … « 

Encore une « boostallégation » infondée !

Nous connaissons les vertus alcalinisantes du citron et donc l’influence qu’il peut avoir sur le pH du corps mais en aucun cas, il n’aurait la propriété de diminuer le taux de sucre dans le sang.

Le citron n’a pas d’action thérapeutique en ce sens.

Il est simplement peu sucré et à ce titre, il a une faible action sur la glycémie.

« – Melon et pastèque : la diurétique est votre amie

L’effet diurétique de ces deux fruits permet au transit de bien fonctionner. »

Il n’est pas connu à ce jour d’effet diurétique concernant le melon et la pastèque.

De plus, les diurétiques n’ont pas une action directe sur le transit.

Effectivement, l’eau peut être laxative dans certains cas de constipation mais il faut en consommer une quantité assez importante, 1 ou 2 litres pour que l’effet se fasse sentir.

Consommer 1 ou 2 litres au travers de la pastèque ou du melon nécessiterait alors de consommer dans le même temps les nutriments énergétiques qu’ils contiennent, c’est-à-dire principalement les glucides et leurs calories.

Soit pour 2 litres environ (qui correspond à 2,3 kg de pastèque) on avoisinerait pas loin de 700 calories issues des glucides, donc du sucre.

« Leur haute teneur en eau permet aussi de diminuer la quantité de graisse stockée par l’organisme.« 

Encore un miracle sans aucun fondement, il suffirait donc de boire beaucoup d’eau pour perdre sa graisse stockée.

Foutaise !

 » – Ananas : + de vitamines / – de calories

Ce fruit plein de vitamines et pauvre en calories favorisera le fonctionnement du transit grâce à ses propriétés diurétiques…
…c’est de sa tige que l’ananas tient sa réputation d’aliment brûleur de graisse…

…celle-ci contient de la bromelaïne, une enzyme qui aide l’élimination des graisses. »

Je le répète, un diurétique facilite l’élimination de l’eau, le transit quant à lui est lié aux intestins et à l’élimination du bol fécal.

Prendre un diurétique naturel ou chimique ne réglera pas vos problèmes de transit.

La réputation de la bromelaïne est totalement usurpée: celle-ci aide à la digestion des protéines et non pas des graisses.

Rien aujourd’hui ne permettrait de lui atribuer l’allégation « brûle-graisse ».

Il semblerait que la bromelaïne fragiliserait les parois des adipocytes (cellules graisseuses) mais les études sur ce sujet manquent réellement de pertinence.

« – La papaye

…le pouvoir d’éliminer les graisses. Cet allié minceur est composé d’enzymes digestives appelées papaïne et pepsine, qui boostent la digestion d’éléments riches comme les graisses, les féculents, les glucides. »

La papaïne est une Protéase à cystéine qui catalyse la scission des liaisons peptidiques.

La pepsine dégrade les protéines du bol alimentaire en hydrolysant les liaisons peptidiques.

Cette dégradation constitue l’initiation de la digestion des protéines au niveau de l’estomac.

Vous l’avez donc compris ces deux enzymes participent à la digestion des protéines et non pas des graisses ni des glucides.


D’autre par, l’auteur différencie les féculents des glucides alors que les féculents sont des aliments glucidiques…

…Bon nous ne sommes plus à ça près.

« …Consommer de la papaye avant le repas aidera à digérer et évitera de stocker les graisses…« 

OK encore une allégation non fondée, une de plus !

« – La banane : le médicament naturel

Elle aide à la perte de graisse et à améliorer la santé. Grignotez ce fruit vous donnera un grand coup de booste tout en faisant passer la sensation de faim. »

Je vous rappelle que ce passage est issu d’un article populaire bien référencé et lu par des milliers de personnes.

De quelle façon la banane, qui fait partie des fruits les plus caloriques, environ 80 calories pour 100 g, aurait la faculté d’aider à la perte de graisse ?

En puisant dans mes connaissances sur le sujet et en cherchant, de plus, dans la littérature scientifique si il y avait une publication quelconque sur cette capacité « Brûle-graisse » que brandit l’auteur de cet article, je n’ai rien trouvé.

L’auteur dit également qu’elle serait une sorte de « coupe-faim ».

Mais par quel miracle ?

Lui seul le sait probablement.

Quand tu as « bouffé » une tartiflette, c’est certain, tu n’as plus faim…

La tartiflette aurait-elle des vertus coupe-faim ?

 » – Cannelle : ennemi juré du glucose

Cette épice évite que le taux de glucose augmente brusquement dans le sang lorsque vous consommez des sucreries. Le glucose en effet élève l’insuline, hormone qui transforme les aliments en graisse. Elle stimule ainsi la digestion. Dans un régime, la cannelle est donc idéale pour tout dessert, en substitut du sucre. Vous pouvez également la combiner à du miel, dans du yaourt par exemple, pour augmenter ses effets brûles-graisse. »


Effectivement, la cannelle aurait la propriété de faire baisser le taux de glucose dans le sang mais pas uniquement si vous consommez des sucreries…

Cet article ci-dessous indique que les composés de la cannelle présentent des propriétés proches de l’insuline permettant ainsi d’équilibrer la glycémie.

Alimentation du diabétique

Pour revenir à l’article fantaisiste, l’auteur dit également de façon erronée que:

« l’insuline transforme les aliments en graisse. »

Ce n’est pas du tout le principe: l’insuline est chargée de ramener la glycémie sanguine à un niveau équilibré en stockant le sucre excédentaire (et non pas les aliments) de 3 façons :

  1. A l’intérieur des tissus musculaires, sous forme de glycogène.
  2. Dans le foie, sous forme également de glycogène.
  3. Dans les tissus adipeux, sous forme de triglycérides (graisses) !

Lorsque la consommation de sucre est trop importante, les deux premières formes de stockage, tissus musculaires et foie, sont très rapidement saturées.

Par la suite, l’excédent de sucre sera donc stocké dans le tissu adipeux grâce a sa transformation en triglycérides c’est-à-dire en graisse.

Cette transformation sera métabolisée au niveau du foie.

L’insuline ne stimule pas la digestion, c’est une hormone polypeptidique fabriquée par les cellules β des îlots de Langerhans dans le pancréas.

Elle intervient principalement dans le cycle du glucose et elle a pour rôle de maintenir le niveau de sucre présent dans le sang (glycémie) à un niveau stable en transportant le sucre excédentaire vers les muscles, le foie ou le tissu adipeux.

Comme expliqué ci-dessus, elle n’a en aucun cas un rôle sur la digestion.

Ainsi donc, lorsque la glycémie augmente un peu trop suite à la consommation de produits riches en sucre, c’est l’insuline qui est chargée de transporter ce sucre excédentaire vers les cellules des muscles, du foie mais aussi des tissus adipeux (les graisses).

À la suite, l’auteur dit que « la cannelle est un substitut du sucre« .

Encore une fois cela ne veut rien dire.

La cannelle n’est pas un substitut du sucre comme pourrait l’être les édulcorants de synthèse, le sirop d’agave, le sirop d’érable ou encore le sucre de coco, de bouleau…


L’auteur conclut en disant que: combiner la cannelle à du miel dans du yaourt cela augmenterait les effets brûle-graisse de la cannelle.

Là aussi, ce n’est que pure spéculation et cela pourrait être interprété de façon empirique par des esprits non avisés.

Plus je mélange de la cannelle à du miel et à des yaourts et plus je brûle ma graisse.

Ce qui revient à dire : plus je mange, plus j’ingère de calories et plus je perds de la graisse…

On marche évidemment sur la tête.

Je m’en tiendrais là pour cet article mais il y a encore d’innombrables faussetés, de merveilleuses perles que j’ai relevées sur le web et ailleurs que je partagerai avec vous lors de prochains articles qui nous empêchent d’y voir clair dans tout ce marasme nutritionnel.

Je tiens à souligner que les auteurs non spécialisés de ces articles, qui sont pour la plupart des copywriters (rédacteur Web), colportent finalement des ragots, des allégations non fondées et qu’ils les relaient encore et encore.

Ces sujets sont importants ils méritent plus de recherches et de sérieux.

Ce n’est pas parce que l’article est placé en tête du référencement sur Google qu’il est intelligent et bien fondé.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

L’alimentation : la plus dure des disciplines.

J’ai écrit de nombreux articles dont les sujets tournent autour de l’alimentation.

En voici ci-dessous quelques uns.

Je vous invite à les parcourir en cliquant dessus et pourquoi pas à les écouter, ils existent également en audio.

Manger plus pour perdre du poids

Les bons aliments qui peuvent vous tuer

Comment choisir les bonnes protéines ?

La meilleure alimentation

Vous êtes des adeptes du yo-yo

Le seul régime qui fonctionne à tous les coups !

L’apéro l’addition est salée !

Et des dizaines d’autres…


C’est un sujet passionnant qui conditionne une partie importante de notre existence.

Peut-être la partie la plus importante.

L’alimentation a toujours représenté un enjeu économique majeur divisant les populations, érigeant des empires, provoquant des guerres.

Cet article ci-dessous détaille d’un point de vue factuel ce que représente économiquement ce secteur d’activité.

Cliquez sur le titre.

Alimentation : les secteurs qui génèrent le plus d’argent

La messe est dite, un marché annuel de 8000 milliards de dollars.

Ça stimule les convoitises n’est-ce pas ?

Le gâteau est croustillant :

comprenez-vous pourquoi les ténors de ce business sont prêts à tout et bien au-delà pour en manger une part et la plus grosse, si possible.

Résultats, l’alimentation nous envahit, la bouffe nous submerge, les calories nous inondent.

J’ai employé délibérément « envahit », « submerge » et « inondent » parce qu’il est vraiment question ici d’un raz-de-marée.

Les intérêts économiques sont d’une telle importance qu’on ne peut plus arrêter cette déferlante.

Je souligne assez régulièrement dans mes articles et mes posts le cynisme effarant dont fait preuve l’industrie agroalimentaire.

Je vous le répète encore et encore, le profit est le donneur d’ordres de cette industrie.

Les messages « qualité et santé » rassurants sont très souvent le reflet d’une législation qui devrait être moins permissive.

Ne vous méprenez pas, rien de bienveillant, je vous l’assure : une stratégie de plus pour vendre.

Les commissions, les institutions indépendantes censées imposer une législation protectrice pour le consommateur, partagent parfois les mêmes acteurs qui sont à la solde de cette monumentale industrie.

Les conseils d’administration des grandes industries fournissent les membres actifs des agences de contrôle et de sécurité.

On appelle ça des conflits d’intérêts.

Cliquez sur le lien ci-dessous

EFSA : l’agence de sécurité des aliments minée par les conflits d’intérêts

La communication et le marketing associés à l’ingénierie agroalimentaire développent des stratégies invasives qui s’immiscent insidieusement mois après mois, année après année, dans votre esprit et au plus profond de votre corps.

Tout, absolument tout est fait pour que vous soyez addict et surtout que vous mangiez de grosses quantités jusqu’à ce que ça déborde.

Pourquoi sommes-nous tous en train de devenir gros ?

D’une part à cause de cette stratégie qui pousse à l’hyper consommation et que je dénonce ci-dessus.

Des hyper marchés de plus en plus monstrueux, implantés les uns à côté des autres.

De nouveaux conditionnements, de nouveaux packagings, de nouvelles allégations…

L’offre est pléthorique et constamment renouvelée.

Tout est utilisé pour que vous succombiez.

Le prix bien sûr, encore moins cher, toujours moins cher, en paquets de 2, de 10, de 20…

Plus vous en achetez moins c’est cher…

Mangez, mangez, mangez encore !

Les conditionnements vous grugent, de plus en plus beaux, de plus en plus design, de plus en plus écolo…

Les rayons sont farcis, les têtes de gondole vous appellent, tout est stratégiquement à portée de vos mains ou des yeux de vos enfants.

Cette « science » qui vous manipule en vous poussant à acheter même ce dont vous n’avez pas besoin, s’appelle:

le merchandising.

Voici un article qui vous apportera quelques éclaircissements sur la façon dont vous êtes dirigés à acheter.

Cliquez sur le lien ci-dessous

QU’EST-CE QUE LE MERCHANDISING ?

Je suis en train de vous démontrer qu’il est très difficile de passer entre les mailles de la surconsommation alimentaire.

Tous les ressorts psychologiques sont utilisés pour que vous n’y échappiez pas.

C’est un endoctrinement profond, le travail est mental et c’est pour cette raison que vous êtes si violemment impactés par l’alimentation.

Je ne cherche pas à dédouaner la population en surpoids de toute responsabilité sur leur état physique désastreux mais les faits parlent d’eux-mêmes.

Si il n’y avait pas autant de promiscuité et de pilonnage cérébral finement orchestré, vous pourriez certainement vous extraire en partie de toute cette « alimentation poison » qui anéantie votre santé à petit feu.

Ceci étant dit, vous avez encore le choix de ne pas participer à toute cette mascarade.

Vous pouvez rester un être humain libre qui décide de ce qu’il va manger, de quand il va le manger et pourquoi il va le manger.

Mais vous êtes tellement conditionnés par toutes ces offres, tout ce qu’on vous promet, tout ce harcèlement publicitaire incessant.

Sans compter le dictât de vos enfants qui veulent tout et n’importe quoi et qui vous pilonnent à leur tour jusqu’à l’épuisement.

Et toutes ces invitations, toutes ces fêtes, votre entourage qui vous entraîne dans son sillon d’apéros, dans ses ornières des « On ne vit qu’une fois » rendent finalement le contrôle de votre alimentation quasiment impossible.

Alors comment faire pour contrôler votre alimentation et qu’elle devienne ainsi une discipline aisée à suivre ?

Vous l’avez compris, il sera difficile de vous extraire du rouleau compresseur de l’agroalimentaire qui a décidé de vous gaver comme de pauvres oies.

Il sera totalement impossible de changer le monde engagé dans l’hyperproductivisme qui détruit tout sur son passage, l’environnement et l’humanité bien sûr.

Vous ne pourrez pas changer non plus votre entourage totalement corrompu aux lois de la suralimentation et qui feront tout pour vous convaincre de faire comme eux… perdu pour perdu…

…Ils sont déjà en surpoids et pour certains en obésité morbide mais ils continuent, les médicaments les maintiennent à flot.

Ils font tout pour vous entraîner dans leur délire macabre, comme les alcooliques et les drogués, ils veulent toujours vous faire participer.

Les invitations, les apéros, les fêtes seront donc difficiles à gérer sous peine de passer pour un rabat-joie et de se faire exclure ou de s’exclure soi-même du cercle des « bons vivants ».

Voici la solution en 2 points.

1) Ne vous perdez plus dans les usines à bouffe

Fuyez les hypermarchés et achetez chez les petits producteurs seulement ce dont vous avez besoin et de préférence biologique:

oeuf, légumes, fruits, viande…

Il existe également des coopératives équitables qui pratiquent une culture et un élevage raisonnés.

Allez les visiter, discutez avec eux et faites les vivre pour que vous viviez mieux.

Cela vous évitera d’engranger tout ce superflu qui finalement vous coûte cher et vous rend malade.

Au passage, vous sauverez vos enfants et vos petits-enfants.

Vous vous plaignez d’être en méforme, fatigués, gros, malades et vous continuez à remplir vos caddies jusqu’à ce qu’ils débordent.

Pourquoi ?

De toute évidence parce que vous n’êtes plus en mesure de décider, l’industrie décide dorénavant à votre place.

C’est un comble, vous manifestez au nom de vos conditions de vie et de vos libertés et finalement vous n’êtes pas capables de dire non aux lobbys alimentaires qui vous empoisonnent à petit feu.

2) Changez de fréquentation

Si vous n’êtes pas capable de gérer les excès de vos amis qui deviennent les vôtres alors ne les voyez plus.

Ne fréquentez plus votre famille non plus…

Fréquentez de nouvelles personnes.

Je sais c’est encore une position radicale mais c’est avec une pointe de cynisme que je vous donne ces recommandations.

En effet, voilà bientôt 40 ans que j’entends toujours les mêmes discours (c’est exponentiel vu l’évolution de la situation) d’individus qui se plaignent toute leur vie de leur surpoids et qui continuent inexorablement à grossir.

Ils ne changent finalement rien à leurs habitudes fondamentales.

Ils multiplient les régimes (tout ce qui est nouveau, c’est toujours mieux) qui ne sont que des pansements sur des jambes de bois.

Il faudrait traiter évidemment les problèmes psychologiques qui ont engendré ce chaos, mais ça, c’est une autre histoire, si ça marchait, ça se saurait.

Nous avons affaire à une sorte de schizophrénie: d’un côté il y a la pleurnicherie et surtout la victimisation, les plaintes, la colère, une recherche de la responsabilité qui est rarement assumée et de l’autre, on se jette à corps perdu vaille que coûte dans la consommation outrancière.

Cela me fait penser en quelque sorte au fumeur qui finit par choper le cancer et qui porte plainte contre l’industrie du tabac…


Il aurait simplement fallut qu’il arrête de fumer, qu’il ne fréquente plus les fumeurs et les tabacs.

Voilà mon analyse un peu tranché sur la question.

Cela peut sembler éloigné du politiquement correct lorsque je vous demande de ne plus fréquenter vos amis, ni votre famille ni la société de consommation.

Jusqu’à maintenant rien ne marche, regardez les chiffres, les grandes théories d’encadrement, la psychologie, l’hypnose, la thérapie comportementale…

Cliquez sur le lien ci-dessous

Obésité et surpoids

Lorsque vous êtes empoisonnés par des substances toxiques, la première des choses à faire est de vous en éloigner.

C’est peut être une stratégie que vous devriez essayer.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les 6 pratiques alimentaires que vous devez éviter après 40 ans

C’est vrai, on vous bassine tout le temps sur ce que vous devez faire ou ne pas faire.

Particulièrement en ces temps de crise sanitaire où vous devenez de simples pions coopératifs à la solde des instances gouvernementales.

Enfin, dans « l’obligation » d’être coopératif évidemment…

Une fois de plus, vous tombez sur quelqu’un qui vous dit ce que vous devez faire sous peine de mal finir.

J’aurais pu écrire:

« les 6 pratiques alimentaires qu’il serait souhaitable d’éviter après 40 ans…et même avant 40 ans d’ailleurs. »

Ce serait un peu moins dictatorial, j’aurai ainsi mis les formes.

Finalement le fond reste le même.

Mais êtes-vous prêts à faire preuve d’un peu de discipline ?

Êtes-vous prêts à changer les choses ?

J’ai souvent l’impression qu’une certaine forme de schizophrénie vous habite.

Vous vous sentez mal, fatigués, pas en forme, gros, complètement démoralisés, vous ne vous supportez plus.

C’est ainsi que vous vous engagez à suivre un régime, à prendre des compléments alimentaires, à faire appel à un coach.

Vous semblez vraiment motivés !

Mais curieusement, dès la première déconvenue, au premier véritable effort, à la première difficulté, vous reprenez vos vieilles mauvaises habitudes.


Et alors reviennent les plaintes, les pleurnicheries sur votre triste sort:

« Le régime n’est pas bon, le coach n’est pas motivant, le programme n’est pas efficace… »

« Je n’ai pas une bonne génétique »

« Je n’ai plus le temps en ce moment…

… trop d’anniversaires, trop de fêtes, etc. etc. »

Vous reconnaissez-vous ?

Pourquoi seraient-ce des pratiques que vous ne devriez plus avoir après 40 ans ?

Parce que tout fatigue et s’use avec le temps.

Vos systèmes organiques sont de moins en moins opérationnels et pour certains, vraiment plus du tout.

Votre structure accuse également le coup, un peu comme le moral.

Ne pensez-vous pas que nous avons besoin de plus de rigueur alimentaire pour reprendre ce que les années et les habitudes déplorables nous ont volé ?

Je vous garantis qu’en suivant ces quelques conseils cela pèsera lourdement dans la balance du mieux-être et de la santé physique et morale.

1) Ne sautez plus le petit déjeuner.

Je suis plutôt dubitatif avec les fameux jeûnes intermittents qui ne sont en réalité qu’une appellation « sexy », (encore du folklore), pour donner une excuse « technique » afin de légitimer la mauvaise habitude de ne pas prendre son petit déjeuner.

Le jeûne intermittent est également basé sur le principe de suppression du repas du soir au bénéfice du petit déjeuner.

Cet aspect est curieusement beaucoup moins populaire.

Moins populaire, mais infiniment plus efficace.

S’alimenter le matin est un moyen sûr et efficient de contrôler son poids et de fournir l’ensemble des bons macros et micros nutriments à son organisme…

…à condition de petit déjeuner correctement.

Ce que vous mangez tôt le matin vous n’aurez pas à le manger tard le soir.

Ainsi, les conséquences sur l’utilisation de l’énergie et son « stockage » seront diamétralement opposées suivant l’heure à laquelle vous vous alimenterez.

2) Ne sortez plus de table en étant repus.

C’est le signe que vous avez TROP mangé.

Nous avons pris la fâcheuse habitude de manger jusqu’à nous remplir.

Nous ne supportons plus de sortir de table en ayant même encore une légère faim.

De plus, nous confondons très souvent la faim et la gourmandise.

Les envies ou le besoin de manger du sucre à la fin du repas ne sont pas « la faim ».

Alors que de sortir de table avec une petite appétence est, pour le coup, le signe que vous avez mangé raisonnablement et que la digestion en sera ainsi facilitée.

Votre organisme n’aura plus besoin de consacrer toute cette énergie et toute cette attention à cataboliser et à stocker à outrance.

Il vous restera plein de vitalité pour penser, pour renforcer votre immunité, pour vous régénérer, vous soigner, vous activer physiquement et intellectuellement.

De plus, trop manger est également mauvais pour la planète.

Voici un article intéressant sur le sujet:

Trop manger est vraiment mauvais pour notre planète

3) Ne vous goinfrez plus le soir devant la télé.

Votre alimentation avait été à peu près correcte toute la journée et tout s’est effondré le soir devant votre télévision en avalant 1 l de glace.

À titre indicatif, cela représente 2 à 3000 calories en fonction du produit consommé.

Voici un tableau des calories de différentes crèmes glacées et sorbets.

Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder au tableau

Pour certaines et certains ce sera des bonbons, du chocolat, riche ou pas en cacao, ça ne fait pas de différence, de la pâte à tartiner, des gâteaux, du fromage et du pain…

Ne vous étonnez plus si malgré les restrictions alimentaires de la journée votre poids décolle.

Cela peut vous sembler parfois injuste mais vous comblez par une à deux fois vos besoins énergétiques d’une journée entière et par des aliments qui sont essentiellement gras et sucrés.

Le but de mon article est avant tout de mettre en exergue les pratiques alimentaires que vous ne devriez plus avoir.

Je n’ai ni la prétention ni les compétences pour vous apporter des solutions radicales qui mettraient fin à ces pratiques qui vous terrassent.
(Définition de terrasser: Abattre quelqu’un physiquement ou moralement, le priver de toutes ses forces : La maladie l’a terrassé en pleine activité. Synonyme : foudroyer)

Elles sont systématiquement initiées par votre psyché, en prendre conscience c’est commencer déjà par corriger le problème.

Voici ci-dessous un article qui je l’espère vous éclairera sur la corrélation entre l’alimentation et le mental.

Impulsivité alimentaire et troubles du comportement alimentaire : de la neuropsychologie à la psychologiecliniqueFood impulsivity and eating disorders: From neuropsychology to clinical psychology

4) Évitez de vous faire des repas de fromage

Voilà encore une pratique étendue particulièrement chez nous, le merveilleux pays du fromage.

Je sais que le fromage, comme le vin rouge et le pain sont institutionnels en France.

On ne doit pas y toucher !

Ils sont tellement goûteux et tellement diversifiés.

Ce n’est pas leur consommation qui pose problème mais leur surconsommation.

À titre indicatif, 100 g de fromage représente entre 300 et 400 calories sans compter les aliments « institutionnels » qui l’agrémentent.

Ce type de repas peut aisément monter à 8 ou 900 calories…

Parfois riche en protéines suivant le fromage consommé mais toujours richissime en lipides et particulièrement en graisses saturées…

… un véritable bonheur pour votre cholestérol et pour la culture de votre surpoids.

Voici un tableau des calories de différents fromages.

Cliquez sur l’image pour accéder au tableau

5) Arrêtez l’alcool

Et arrêter tout ce qui va avec !

Nous vivons une époque où nous ne cessons de scander « liberté ! »

Voilà encore un outil d’asservissement gérer de bout en bout par les institutions dirigeantes.

Mais peut-être que celui-ci vous convient…

Des peuples entiers ont été éradiqués par cet Instrument magistral de soumission.

Je vous engage à lire cet article édifiant.

Alcool et Amérindiens : au-delà des stéréotypes

« Arrêtez tout ce qui va avec !»

Ce sont évidemment toutes les cochonneries, biscuits, chips, cacahouètes ultra salées, charcuterie etc…

…qui représentent véritablement des nids à pathologies et des « boosters » de prise de poids.

Je vous engage à lire ou à relire un article que j’avais écrit sur ce sujet :

L’apéro, l’addition est salée !

Je pense alors avoir tout dit.

Je n’ai, au delà de ce que j’ai pu écrire sur ce sujet, rien de plus à rajouter.

6) Autant que possible, ne consommez plus une alimentation industrielle

J’ai écrit des dizaines de posts sur le sujet ainsi que des articles.

Je dénonce à chaque fois le fondement même de cette industrie basée essentiellement sur le profit et certainement pas sur l’amélioration de votre santé.

Les scandales sanitaires ne se comptent plus tellement ils sont nombreux.

Voici un papier de l’express sur le sujet:

Les grands scandales alimentaires

L’industrie agroalimentaire est certainement un des trusts qui contribue le plus à nous rendre obèses et par conséquent malades.

De grâce, consommez des aliments simples que vous « amalgamez » vous-même.

Faites votre propre cuisine avec des aliments de qualité, non modifiés, non transformés, non trafiqués, non gorgés d’adjuvants toxiques, d’exhausteurs de goûts, de colorants, d’épaississants qui vous incitent à en manger encore plus.

Trouvez le temps pour cuisiner.

Il suffira simplement que vous réduisiez un peu Internet et ses réseaux sociaux chronophages.

Voici un article très intéressant sur le sujet:

Les réseaux sociaux en France et dans le monde : les chiffres d’utilisation en 2021

Ce n’est donc qu’une affaire de priorité et d’organisation.

En conclusion:

Je ne suis qu’un observateur, un témoin de son temps qui constate humblement la déliquescence d’une certaine qualité de vie où nous étions moins malades, moins addicts aux médicaments, infiniment moins gros et plus présents.

Je partage donc avec mes semblables ma philosophie dans le seul but de contribuer, en toute humilité, à votre mieux être.

Vous ferez bien ce que vous voudrez évidemment, le mal-être a de toute façon de beaux jours devant lui.

Il vous restera les psychotropes, nous en sommes déjà les champions du monde de la consommation, cela ne fera que renforcer notre titre prestigieux.

Mais dites-moi, quand même, lorsque vous voyez deux personnes de même âge, mettons 40 ou 50 ans, dont l’une est plutôt athlétique, dans une forme physique et esthétique correcte, dégageant une certaine forme de sérénité et une autre, en surpoids, qui passe son temps chez le médecin à contrôler son cholestérol, sa glycémie et sa tension, ne pensez-vous pas alors, qu’il y a là un choix fondamental à faire qui serait basé sur le bon sens ?

Il y a bien longtemps que je ne crois plus à ces « punchlines » ringardes censées déculpabiliser les pseudos « épicuriens » qui devraient prendre le temps, justement et à toutes fins utiles, de relire Épicure.

« Je suis épicurien »

« Je suis un bon vivant »

« On ne vit qu’une fois »

Tout au contraire, je suis persuadé que prendre soin du merveilleux véhicule qui nous a été offert à la naissance, est une forme d’épicurie bien plus noble, intelligente et prospère.

Je terminerai cet article en citant deux phrases de mon épouse qui est une source d’inspiration intarissable pour moi.

Elles me semblent tout indiquées pour conclure la conclusion de cet article.

La vie est un cadeau. La façon dont je choisis de la vivre est ma manière de dire… « Merci »

Barbara LAMACHE
RATKOFF-ROJNOFF

Faites votre choix.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Mangez plus pour perdre du poids

En préambule, avant de rentrer dans le vif du sujet, je tenais tout d’abord à vous demander de m’excuser pour mon absence.

En effet, pendant un peu plus d’un mois j’ai cessé de publier mes articles.

Des événements majeurs, personnels et néanmoins heureux m’ont accaparé au point que j’ai exclu temporairement cette activité qui pourtant me ravit et qui de toute évidence trouve un public fidèle.

Depuis la création de mon blog, j’ai rédigé plus de 150 articles qui ont été lus par près de 30 000 personnes.

Merci pour votre assiduité et l’intérêt que vous portez à mon écriture.

C’est réellement une grande chance d’avoir une tribune pour partager des points de vue et surtout d’être lu.

Bon, revenons à nos moutons ou plutôt à nos kilos calories.

Vous allez dire:

« Encore un titre tapageur, un titre, PUTACLIC»

Il est vrai que la période est propice aux promesses d’escrocs.

L’été génère des hordes d’affabulateurs, des menteurs de la pire espèce.

Chacun y va, de son miracle, de sa formule magique, de sa méthode, de sa pilule, de son électro stimulation, de sa pommade qui désintègrent les capitons !

Pourquoi ça marche ?

Pas les pommades ni toutes ces roublardises, elles ne marchent pas.

Mais pourquoi alors ça se vend et pourquoi les gens adhèrent ?

Voilà une idée de ce que représente d’après le magazine Capital ce faramineux marché de la minceur.

Le business de la minceur rapporte de plus en plus gros

Une majorité d’individus sont prêts à tout entendre et à tout faire pourvu que cela vienne combler leur intarissable souffrance que génère le surpoids.

Ils veulent y croire une énième fois !

Après avoir essayé le régime du docteur « Lenchanteur », les électrodes d’une toute nouvelle technologie issue de la NASA et que l’on vous pose sur le corps dans un institut tenu par « Ken beauf » et « Barbie pouf »…

Après avoir pris le nouveau complément alimentaire révolutionnaire sous forme de suppositoire du laboratoire « T1AsSOL » grand spécialiste de l’amincissement….

Ils sont à présent à point pour tester la nouvelle pommade « PER-CUL-CAFEINE » à base de vaseline qui ne contient quasiment que cela d’ailleurs…

Ah oui, il y a un peu de caféine, si peu, moins que dans un espresso…

De plus, il faudrait que cela puisse passer les 8 couches cornées qui forment une barrière infranchissable, pour pouvoir atteindre l’hypoderme.

Ce n’est pas pour autant qu’il y aurait désintégration du tissu graisseux.

Je ne vais évidemment pas m’engager dans cette voie diabolique où l’on vous gruge de la plus outrancière des manières, d’une part parce que j’ai décidé d’être honnête, autant qu’on puisse l’être et d’autre part, Dieu ne me le pardonnerait pas….


Et puis, je ne souhaite pas me retrouver au purgatoire avec toute cette horde d’infâmes, nous n’aurions rien à nous dire…

Alors pourquoi ce titre ?

Pourquoi cette affirmation ?

Tellement de gens vous disent qu’ils ne mangent quasiment rien et qu’ils grossissent.

Ils disent même qu’en regardant la nourriture, ils prennent du poids.

Qu’en est-il réellement ?

Comme vous le savez, on ne grossit pas sans manger.

Prendre du poids va nécessairement avec une alimentation hyper calorique.

C’est-à-dire, très concrètement, si vous ingérez plus de calories que vous n’en consommez, vous stockez.

J’ai fait plusieurs articles sur le sujet et de nombreux posts.

C’est factuel, aussi clair que la gestion de votre budget.

Vous capitalisez parce que vous avez gagné plus d’argent que vous n’en avez dépensé.

C’est parfaitement limpide pour chacun d’entre nous.

Qui peut encore croire le contraire ?

Dans ce marasme alimentaire, on ne sait plus vraiment à quel saint se vouer.

Peut-être Saint-nectaire, Saint Saturnin ou Saint-Jacques…

Ce ne sont pas toujours les quantités qui portent préjudice mais bien la valeur énergétique de certains aliments, leur richesse pour 100 g ou 100 ml.


Pour être encore plus clair, c’est la quantité de calories pour le même poids qui suivant les aliments peut être multipliée par 90 !

100 g de champignons est égal à 10 calories.

100 ml d’huile d’olive, donc environ 100 g, est égal à 900 calories.


90 fois plus !

Dans ces conditions, il ne suffit pas de consommer de grandes quantités pour manger calorique.

Les oléagineux tels que les amandes, les arachides, les noisettes, sont également des aliments très caloriques, entre 600 et 650 kcalories pour 100 g.

Les produits dérivés de ces aliments, comme les beurres (arachides, amandes) sont tout aussi caloriques.

Les fromages crémeux ou à pâte dure sont eux aussi des aliments énergétiques.

Plus de 400 kcalories pour 100gr de gruyère.

Le fameux chocolat noir qui passe pour un aliment de régime, « pèse » près de 600 calories pour 100 g.

Je ne vais pas faire la liste de l’ensemble des aliments énergétiques ou très énergétiques mais ils sont nombreux.

Ils génèrent une appétence particulière grâce a leur côté goûteux, gras et / ou sucré.

Ces aliments riches vous donnent l’illusion de manger peu.

Une poignée d’amandes par-ci, 3 à 4 carrés de chocolat noir, 3 à 4 cuillerées à soupe d’huile d’olive dans la salade de tomates, un ou deux morceaux de fromage avec un petit bout de pain…

Sans vous en rendre compte, vous avez consommé 1500 kcalories, et quelques fois bien plus, majoritairement issus des lipides (graisses).

On ne comprend pas bien pourquoi on prend du poids puisqu’on ne mange quasiment rien…

Les plats préparés ne sont pas en reste, voici ci-dessous un tableau qui répertorie leurs valeurs énergétiques pour 100 g.

Sachez qu’en moyenne, les portions des plats préparés consommés sont de 300 à 450 g.

Faites le calcul par vous-mêmes, les valeurs énergétiques dans la colonne de droite peuvent donc être multipliées par 3 à 4,5 fois.

À titre d’exemple, pour la fondue bourguignonne, nous sommes à plus de 1000 kcalories pour une portion.

Blanquette de veau100g137 kcal
Bouillabaisse100g106 kcal
Burrito100g163 kcal
Bœuf bourgignon100g117 kcal
Canard laqué100g225 kcal
Cassoulet100g116 kcal
Chili con carne100g105 kcal
Choucroute100g71 kcal
Coq au vin100g91 kcal
Couscous100g121 kcal
Côtelette de porc100g225 kcal
Dal100g330 kcal
Enchiladas100g168 kcal
Endives au jambon100g91 kcal
Fajita100g117 kcal
Fish and chips100g195 kcal
Fondue bourguignonne100g320 kcal
Fondue savoyarde100g234 kcal
Gigot d’agneau100g193 kcal
Gratin dauphinois100g120 kcal
Gratin de macaronis100g370 kcal
Hachis parmentier100g145 kcal
Houmous100g177 kcal
Kebab100g215 kcal
Lapin à la moutarde100g146 kcal
Lasagnes100g132 kcal
Moules frites100g188 kcal
Naan100g310 kcal
Paella100g156 kcal
Pain de viande100g254 kcal
Pizza100g267 kcal
Pot-au-feu100g255 kcal
Poulet rôti100g164 kcal
Purée100g83 kcal
Pâtes à la carbonara100g166 kcal
Pâté lorrain100g299 kcal
Quiche100g270 kcal
Raclette100g343 kcal
Ragoût de bœuf100g95 kcal
Raviolis100g203 kcal
Riz cantonais100g186 kcal
Riz complet100g362 kcal
Rouleau de printemps100g250 kcal
Rôti de bœuf100g111 kcal
Salade César au poulet100g127 kcal
Salade de pommes de terre100g143 kcal
Saumon grillé100g171 kcal
Soupe aux pois100g75 kcal
Spaghettis bolognaise100g132 kcal
Steak frites100g244 kcal
Taco100g217 kcal
Tartiflette100g145 kcal
Tomates farcies100g133 kcal

Mais alors, qu’est-ce que j’entends par « mangez plus » ?

Et bien mangez plus d’aliments peu caloriques, pauvres en macro nutriments ou nutriments énergétiques, riches en fibres et en micro nutriments comme les vitamines et les minéraux.

Prenons l’exemple des légumes, leurs valeurs énergétiques pour 100 g, en moyenne, oscillent entre 10 et 20 kcalories.

Donc entre 100 et 200 kcalories pour 1 kg de légumes !

Si en plus vous prenez l’habitude de les manger crus, ils seront encore plus s’assiétant et vous conserverez une plus grande quantité de ces merveilleux micro nutriments.

Le poisson maigre, c’est environ 80 calories pour 100 g, c’est une source de protéines conséquente et peu calorique compte-tenu de la faiblesse en lipides et en glucides qui le compose.

Attention, ce kilo de salade et ces 200 g de poisson d’environs 300 kcalories dans leur totalité, ne doivent pas être assaisonnés avec une louche d’huile d’olive qui représenterait à elle seule plus de 3 fois la valeur énergétique de votre plat soit près de 1000 kcalories.

Les fruits sont également des aliments peu caloriques et d’une grande richesse nutritionnelle.

Environ 40 calories pour 100 g, excepté certains fruits comme la banane, les raisins ou les cerises, presque deux fois plus caloriques.

Néanmoins, ces fruits plus caloriques demeurent 8 fois moins caloriques que les amandes…

Vous l’avez donc compris, 1500 calories composées de légumes, de fruits, de poissons représentera une quantité bien plus importante de nourriture par rapport à quelques grignotages hyper énergétiques constitués de fromage, de beurre, de pain, d’une poignée d’amandes et d’une demi-plaquette de chocolat noir à 80 % de cacao.

Les conséquences sur votre forme et vos formes ne seront évidemment pas les mêmes.


Je ne dis pas qu’il ne faut manger que des légumes, des fruits et du poisson.

Je ne dis pas non plus qu’il ne faut pas manger d’oléagineux, de fromage, de beurre ou du chocolat noir à 80 ou 90 % de cacao.

Simplement, je dis que les quantités sont vite dépassées, particulièrement lorsque l’on a du poids à perdre, que l’on rentre dans l’âge et tout spécialement si votre dépense énergétique est faible.

Intégrer dans votre alimentation des aliments faiblement caloriques, offre:

-La possibilité de manger des quantités beaucoup plus importantes et ainsi de freiner la faim, en partie grâce à leur richesse en fibres et en eau (légumes et fruits).

-De combler un manque psychologique lié à la restriction alimentaire.

-D’éviter les conséquences désastreuses créées par les aliments très sucrés et très gras.

-De perdre du poids et de le contrôler.

-De vous sentir bien tout simplement

Ce sont de belles évidences qu’il ne vous reste plus qu’à mettre en application.

Encore une fois vous décidez de ce que vous mangez.

VOUS décidez de manger abondamment ou pas !

Si ce n’est vous, qui le fera à votre place ?

Je vous le rappelle, ce n’est ni les autres, ni les circonstances, ni votre patrimoine génétique, ni je ne sais quoi qui portent la responsabilité de vos actes, de vos actions ou de votre immobilisme.

Vivre mieux ne tient qu’à une décision.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Prendre du muscle à plus de 50 ans

Notre époque n’a jamais été autant soumise aux dictâtes de l’esthétisme, du bien-être et de la santé.

Les masters, les plus de 50 ans, la génération X (nés entre 1965 et 1980), Les Baby-boomers (nés entre 1946 et 1965), appelez-les comme vous voulez, sont évidemment contraints par les mêmes règles.

Ils sont à la solde de la tendance mais aussi dans l’obligation vitale de s’entretenir pour ne pas succomber prématurément au combo diabolique, inactivité plus mal bouffe.

Très curieusement, malgré la prolifération des méthodes pour se muscler et perdre de la graisse, les coaches aussi nombreux que les pratiquants, les salles de musculation à bas prix aussi remplies que des batteries de poulets d’élevage, le constat est de plus en plus alarmiste.

Selon le rapport 2014 de l’OMS;

Activité physique Prévention et traitement des maladies chroniques

Les maladies chroniques non transmissibles sont responsables de 38 des 56 millions de morts de 2012 au niveau mondial, soit 68 %.

Plus de 40 % d’entre elles étaient des décès prématurés (avant l’âge de 70 ans). Le nombre de décès par maladies chroniques augmentera à 52 millions en 2030.

Et ces chiffres ont 10 ans !

Nous sommes dans l’urgence, l’extrême nécessité de prendre du muscle, de baisser notre pourcentage de masse grasse et d’améliorer, d’un point de vue général, notre santé cardio-vasculaire, hépatique, articulaire etc. etc.

Cette obligation d’améliorer sa condition physique, limiter sa masse grasse et augmenter sa masse musculaire est valable évidemment à tout âge et pour tout le monde.

Il est préférable de s’y prendre jeune ; mieux vaut prévenir que guérir.

Néanmoins, je pense qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Le simple fait de parler d’augmentation de la masse musculaire déclenche très souvent, chez les femmes, cette sempiternelle réflexion:

Je ne veux pas ressembler à un homme !

N’ayez crainte Mesdames, vous ne ressemblerez jamais à un homme musclé à moins de posséder dans votre corps le même niveau d’hormones mâle (androgènes).

Je ne vois pas comment cette bizarrerie de la nature pourrait se produire à moins que vous vous injectiez de la testostérone.

Et quand bien même ce serait le cas, il faudrait alors que la pratique de la culture physique devienne un sacerdoce, encore plus impliquant que ne le serait une vie monacale.

Vous vous engageriez au couvent des « petites sœurs des pauvres » qu’il vous resterait encore le loisir à la dispersion.

Manger culture physique, dormir culture physique, penser culture physique….

Tel est le quotidien, qui peut être, mais rien n’est sûr, après des années de cette fondamentale implication, vous ferait prendre une musculature qui se rapprocherait de celle d’un homme.

Sans oublier, je le souligne à nouveau, le concours indéfectible d’une solide androgènothérapie qui vous offrira, avant de vous donner cette musculature masculine, de belle cordes vocales éraillées et de l’acné à la manière d’un adolescent prépubère.

Vous aurez droit aussi à une pilosité faciale tout à fait attrayante, une alopécie androgénique, une hypertrophie clitoridienne, sans parler des désordres métaboliques…

La liste des effets secondaires est longue et non exhaustive.

Donc Mesdames, ne commencez pas à paniquer parce que vous avez fait trois flexions et que vous pensez devenir d’un seul coup des monstres musculaires hypertrophiés.

Il ne suffit pas d’avoir étudié la reproduction à l’école primaire pour devenir subitement professeur en gynécologie.

À quoi ça sert de prendre du muscle à plus de 50 ans ?

Entre 40 et 50 ans et parfois même avant, apparaît progressivement le relâchement tissulaire.

Le relâchement de la peau d’une part mais également le relâchement musculaire, la fameuse perte de la tonicité.

Les qualités physiques décroissent avec la perte progressive et naturelle de la masse musculaire.

Ce sont les conséquences inéluctables de la Sarcopénie*.

Lors de précédents articles, j’ai eu l’occasion régulièrement d’en parler.

« La sarcopénie relève d’une prise en charge multidisciplinaire axée principalement sur la pratique d’activités physiques en résistance et la prévention de la dénutrition.»

Ces quelques lignes sont extraites d’un article de Science Directe qui en fait un résumé tout à fait clair.


Science Directe

Les scientifiques considèrent qu’à partir de 50 ans, c’est une moyenne, nous perdons annuellement environ 1 % de notre masse musculaire chaque année.

Ce pourcentage a tendance à s’accélérer durant les décennies suivantes.

Voici un autre article très intéressant sur le sujet, issu de la revue médicale suisse.

Sarcopénie du sujet âgé : connaissances et bénéfices de l’exercice physique

Pour résumer très brièvement, que dit la science:

« Musclez-vous, c’est certainement l’outil le plus efficace contre la dégénérescence. »

C’est un des moyens le plus sûr pour prolonger l’existence dans les meilleures conditions.

Un corps retonifié améliore votre posture, la réalisation des tâches domestiques et de tous les gestes du quotidien.

Vous dynamisez la qualité de votre peau, votre moral et même votre vigueur sexuelle.

Est-ce qu’il y a des exercices spécifiques pour les plus de 50 ans ?

Tous les exercices de culture physique sont excellents pour les plus de 50 ans, à condition, d’une part, de respecter les règles de bonnes pratiques* et d’autre part de posséder un corps en parfait état de fonctionnement.


*Je vous engage vivement à télécharger gratuitement mon eBook dans lequel je détaille précisément les paramètres d’intensité, les fameuses règles de bonnes pratiques.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Néanmoins quelques exercices peuvent être privilégiés parce que certaines parties du corps des Masters demandent une attention plus particulière, un travail ciblé.

Comme par exemple, les triceps dont le relâchement prématuré donne à vos bras une allure flasque.

Je vous engage à lire cet article très complet sur le sujet que vous trouverez sur le blog de Master Mentora.

En plus de conseils pertinents, on vous offre un programme efficace pour vos triceps.

Muscler le dessous des bras


Les exercices à privilégier pour les plus de 50 ans peuvent également être dirigés vers le renforcement du dos.

Nous savons à quel point notre dos croule sous le poids des années et de nos souffrances physiques et morales.

Les dorsalgies sont le mal du siècle.

Je vous renvoie sur un de mes articles dans lequel je vous donne des astuces et des conseils pour ne plus avoir mal au dos ou en tout cas pour le soulager considérablement.

Comment ne plus avoir mal au dos ?

Est-ce que mon alimentation est importante pour prendre du muscle à plus de 50 ans ?

Oui assurément elle l’est !

Je dirais que c’est un point crucial.

Je listerais en 5 points ce qui serait souhaitable que vous fassiez, non seulement pour améliorer votre masse musculaire, mais également pour vous sentir mieux d’un point de vue général.

1) Mangez moins

Vous mangez beaucoup trop, l’augmentation du surpoids de la population en témoigne.

Vous alourdissez votre structure, vous fatiguez votre organisme.

La suralimentation encombre vos fonctionnalités organiques.

L’organisme passe beaucoup trop de temps à la gestion des déchets plutôt qu’à la construction de votre masse musculaire.

2) Mangez bien

Évitez l’alimentation industrielle elle vous ment.

Elle est grasse, sucrée, salée, elle est gavée d’adjuvants dont beaucoup sont nocifs pour votre santé.

Elle vous rend addict.

L’alimentation industrielle fait baisser vos défenses immunitaires.

Elle n’est de toute évidence pas faite pour améliorer votre santé et vous aider à avoir un corps sain et musclé.

3) Privilégiez l’alimentation simple

Ce sont les aliments reconnaissables en l’état ou quasi en l’état dans la nature.

Les fruits, les légumes, les œufs, les viandes et poissons, les céréales (les vraies, pas les mélanges de farines et de sucres reconstitués), le riz, les légumineuses etc. etc.

C’est d’une certaine manière, l’inverse des aliments industriels.

4) Mangez protéiné

Le nutriment protéine est essentiel, il a un rôle de bâtisseur.

Il vous aidera donc à bâtir un corps plus musclé et participera activement à la régénération tissulaire.

Légumineuses

Il n’est pas le seul à participer à ce processus mais pour faire une métaphore avec la construction, le bâtiment, on peut considérer que les protéines ainsi que les acides aminés qui les constituent sont les briques de l’édifice qu’est votre corps.

5) Buvez suffisamment d’eau

C’est évidemment le meilleur hydratant, le meilleur diurétique et probablement le meilleur détoxifiant.

Sa richesse en micro nutriments, lorsque l’eau est de qualité, participe activement au processus de régénération mais également à l’anabolisme protidique donc à la régénération musculaire.

Arrêtez de grâce de boire de l’alcool, cela ne va pas dans le sens de votre santé particulièrement lorsque l’on rentre dans l’âge.

Les difficultés pour l’évacuer deviennent de plus en plus difficile.

Elle est constituée de calories vides n’ayant aucun intérêt nutritionnel.

L’alcool anesthésie votre libre arbitre, votre liberté de pensée, comme une drogue ou les médicaments de type anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseur….

…et elle fusille votre intégrité physique, mentale et spirituelle.

En conclusion

Je souhaiterais vous faire passer un message positif et tout à fait réaliste.

Passé 50 ans, vous pouvez non seulement améliorer votre forme physique, votre esthétique, votre mental mais vous pouvez, de plus, devenir la meilleure version que vous n’avez jamais été de vous-même.

Voici cette fois, en guise de conclusion de la Conclusion, un article que j’ai écrit en août 2019 qui apportera encore un peu plus d’eau au moulin de votre forme physique et de votre santé prospère.

Comment être en super forme à plus de 50 ans

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les bons aliments qui peuvent vous tuer.

Je reconnais que ce titre est un peu tapageur et semblerait manquer de bon sens mais je ne suis pas loin de la vérité.

Comment de bons aliments et même de très bons aliments pourraient nous tuer ?

Vous allez comprendre que c’est effectivement une vérité, une réalité.

Tout est définitivement une question de point de vue et d’utilisation.

Les informations sur tout et à toutes heures de la journée nous inondent constamment.

Elles nous arrivent de toute part et font appel à tous nos sens.

Elles sont d’une puissance phénoménale, elles nous font croire tout et son contraire.

Cette communication agressive est bien évidemment manipulatrice :

C’est son fondement.

Serait-elle si forte ? Ou serions-nous si stupides ?

Certainement les deux à la fois.

Internet a réalisé cette prouesse, celle de nous faire croire en la liberté de l’information alors que nous n’avons jamais été autant manipulés.

Ceux qui dénoncent les médias Mainstream sont eux-mêmes fort souvent un contre-pouvoir de façade et de pacotille…

Ils distillent une autre info « contre-pieds » mais tout aussi agressive et toxique.

Je vous rappelle que Facebook, Instagram, YouTube, WhatsApp etc. etc. sont tenus de mains de maître par les mêmes individus…

Ils sont peut-être un peu plus sexy que BFMTV mais de mon point de vue c’est bonnet blanc et blanc bonnet.

La parenthèse sur l’influence médiatique étant terminée, néanmoins, nous ne savons pas plus à quel saint nous vouer.

Tout est dit et son contraire, puis le contraire du contraire…

L’alimentation est, elle aussi, un sujet dont se délectent les organes de propagande.

Elle a une telle importance pour chacun d’entre nous, pour des raisons tout simplement alimentaires, des raisons vitales, mais également pour des raisons sociales.

L’alimentation est aussi importante parce qu’elle nous rend malheureusement addict, fort souvent malade et elle représente un budget considérable, le deuxième derrière le logement, particulièrement pour les ménages modestes.

Voici une étude de l’INSEE mesurant la répartition des dépenses du ménage.


On nous dit, avec une arrogante certitude, ce que l’on doit manger ou ne pas manger.

Quelle tendance devons-nous suivre pour être en bonne santé, pour être performants physiquement et sexuellement.

Il n’y a jamais eu, de fait, autant de « religions » alimentaires:

– Végétarisme

– Végétalisme

– Véganisme

Vous puiserez, dans l’article ci-dessous, des infos intéressantes sur ces 3 pratiques que l’on a parfois tendance à confondre.

Végétarisme, végétalisme, véganisme : aspects motivationnels et psychologiques associés à l’alimentation sélective

-Pesco-végétarisme

-Flexitarisme

-Sans gluten

-Sans lactose

-Keto

Voici un article scientifique qui vous éclairera sur le régime Kéto

Encore d’autres régimes :

En fonction de son Rhésus sanguin

-Paléo

-A base de jus seulement

-Mono aliment

-Crétois…

Et tant d’autres…

De quoi y perdre son latin, n’est-ce pas ?

Un jour paléo, le lendemain vegan, puis six mois après, plus de véganisme et plus de lactose dans l’alimentation:

 » Je suis devenue intolérante, j’ai fait le test sur Femme actuelle !« 

L’année d’après, plus de gluten:

 » Je ne digère plus rien !

Mon cousin me l’avait dit, il avait raison, je n’en consomme plus. »

Par contre l’alcool, ça continue plein pot !

Au risque d’en froisser beaucoup, dans la majorité des cas, ce n’est que du folklore!!!!

On essaie des trucs, encore des nouveaux trucs …

Il y a évidemment des individus allergiques au gluten et au lactose et qui mettent leur vie en danger si ils en consomment une molécule.

Sans aucun doute, ils sont réellement malades.

Ne confondons pas les allergies, les intolérances, les gens qui n’aiment pas le lait par goût et qui pensent être intolérants au lactose et puis tout ceux qui font cela parce que c’est la tendance.


Parcourez cet article scientifique intéressant sur le LACTOSE

Ainsi que cet article sur le gluten: Bienfaits du régime sans gluten : mythe ou réalité ?


Je n’ai aucun doute non plus sur l’authenticité des vegans qui le sont devenus par conviction viscérale, pour qui cette « religion » a été une révélation.

Ils vivent alors leur style de vie comme un sacerdoce, pour eux-mêmes, sans prosélytisme, sans vouloir absolument convaincre qui que ce soit d’emprunter la voie dans laquelle ils ont tracé leur avenir alimentaire.

Néanmoins, les partis, les nations, les groupes, les religions, les philosophies, tous les dogmes en général, séparent plutôt qu’ils ne rassemblent.

Je ne fais que colporter l’histoire de l’humanité, c’est ainsi.

Dans l’absolu, je n’ai de toute façon aucune espèce d’animosité ou de forme de jugement pour qui que ce soit et leur façon de s’alimenter.

Chacun fera ce que bon lui semble, en son âme et conscience.

Vous remarquerez que finalement, malgré toutes ces tendances vers une alimentation saine et « spirituelle », le monde « civilisé » meurt de plus en plus de son surpoids et des pathologies qui en découlent.

Ce monde non seulement meurt, mais de surcroît, il est malade de plus en plus jeune.

Le « diabète de l’adulte » ne cesse de progresser chez les enfants et les adolescents.

Lisez cet article du NEW ENGLAND JOURNAL OF MEDECIN

Mais alors dans ce monde, si concerné par l’alimentation biologique, si fragmenté en véritables nations de la nutrition, revendiquant chacune la maternité d’une santé parfaite, pourquoi demeurent-ils autant de victimes ?

Et surtout, pourquoi sont-elles de plus en plus nombreuses et pourquoi tombent-elles malades de plus en plus jeunes ?

Ces aliments si parfaits, si riches en micro nutriments, en antioxydants, en oméga, n’auraient-ils pas les vertus qu’on leur prêterait ?

Toute cette consommation de légumes, de fruits, d’œufs biologiques, de légumineuses si riches en protéines et en glucides à index glycémique bas, gorgés de toutes ces fibres salvatrices, renfermeraient-elles des substances nocives qui précipiteraient nos pauvres organismes vers les pathologies morbides ?

Toutes ces huiles de première pression à froid censées nous faire vivre mieux et plus longtemps, ces oléagineux, ce merveilleux beurre d’arachides, ces amandes, noix de pécan, d’Amazonie où d’ailleurs, issues de cultures raisonnées, sans pesticide, sans fongicide et sans engrais, ne seraient-ils donc pas au-dessus de tout soupçon ?

Je ne vais pas dresser la liste de tous ces aliments qui font les beaux jours des magazines bien-être et santé.

Cette liste est longue et non exhaustive.

Mais alors qu’est-ce qui cloche ?


 » Je n’achète plus qu’au magasin biologique et d’ailleurs, mon budget pour l’alimentation a presque doublé ! »

 » Je consomme les meilleures huiles, je les paie une fortune! « 

Etc…etc…

Je vais vous expliquer, très simplement, pourquoi ces aliments merveilleux, (parce qu’ils le sont vraiment), finissent par vous rendre malade et parfois même, malade au point de vous tuer.

Vous mangez trop !

Vous pensez que manger « qualité » vous dédouane de contrôler les quantités.

Je croise des personnes depuis des années qui fréquentent les mêmes supermarchés bio que moi.

Ces personnes étaient déjà fortes, elles sont devenues obèses.

Leurs caddies croulent sous les kilos de victuailles.

Plein de sucres et de gras issus bien sûr de cultures équitables et biologiques.

Je vous le garantis, les dégâts seront les mêmes sur votre organisme.

Vous serez peut-être moins stériles, les pesticides et autres traitements chimiques étant peu ou pas utilisés, ou vous serez peut-être moins sujets à certains cancers mais vous déréglerez de la même façon votre pancréas accélérant de la même façon le diabète.

La suralimentation de qualité ne vous épargnera en aucun cas de l’augmentation de votre poids.

Vous deviendrez hypertendus de la même façon.

Vous augmenterez aussi votre cholestérol, vous précipiterez les problèmes articulaires et psychologiques qui vont avec.

Consommer des supers aliments n’exclut évidemment pas la gestion des apports énergétiques.

C’est pour cette raison majeure que les bons aliments peuvent vous tuer.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment on perd du poids ?

Avec les beaux jours et en ligne de mire l’été, il y a la remise en question récurrente sur son état physique.

Sur son état esthétique devrais-je dire.

Cette situation génère une question quasi existentielle.

Comment vais-je donc pouvoir faire pour perdre le poids que j’ai accumulé ces derniers mois et peut-être même ces dernières années ?

Apparemment la solution n’est jamais trouvée…

Ne vous inquiétez pas, cette année, comme l’année dernière d’ailleurs, c’est encore moins de votre faute parce que le confinement est passé par là.

Oui, vous avez des circonstances atténuantes, en plus de toutes les excuses habituelles, l’âge, la génétique, la ménopause, l’arrêt de la cigarette, les soucis, la grossesse d’il y a cinq ans, vos enfants de cinq ans, votre traitement…

…il y une excuse magistrale supplémentaire.

Je suis une fois de plus encore un peu ironique.

J’ai toujours un peu de mal avec les circonstances atténuantes ou les circonstances légitimantes.

Elles vous dédouanent de prendre vos responsabilités ou en tout cas une partie importante de vos responsabilités.

Ce n’est donc finalement pas vous qui vous êtes goinfrés.

Ce serait la situation actuelle, votre mal-être, le manque de visibilité sur l’avenir, la peur pourquoi pas, qui vous pousse à la suralimentation l’hyperphagie* ou polyphagie et à la mal bouffe de surcroît.

*Désigne l’ingestion de quantités de nourriture supérieures à ce que l’organisme dépense, et entraînant une prise de poids.

Il s’agit d’un symptôme qui peut témoigner de troubles du comportement alimentaire ou de différentes autres pathologies.


Nous pouvons évidemment l’entendre, l’alimentation compulsive est clairement identifiée comme une maladie.

Voici un excellent article scientifique sur le sujet, publié sur le site érudit.org

Troubles de l’alimentation et trouble obsessionnel-compulsif : facteurs communs


De nombreuses études scientifiques ont été menées pour arriver à cette conclusion.

Un nom a été posé sur un comportement « déviant », c’est certainement une bonne chose.

Cette chose existe alors vraiment pour le meilleur et pour le pire.

Vous devenez malade, donc soignable, pas toujours guérissable mais en tout cas excusé…

…Excusé pour ce que vous faites.

Effectivement, la situation que nous vivons depuis plus d’un an est plutôt morose mais c’est quand même vous qui décidez de la rendre tolérable ou intolérable.

De plus, personne ne vous menace de manger trop et mal, comprenez-vous ?

Beaucoup s’appuient sur les situations fâcheuses qui s’offrent à eux pour légitimer leurs écarts répétés et conséquents.

Fin du prologue.

Soulignons que d’année en année, la population accumule les kilos de façon exponentielle…

…malgré les recommandations de l’OMS, de la sécurité sociale, de la médecine du travail, des spécialistes, des médecins de famille, qui n’ont d’autre choix que de prescrire à tour de bras des traitements palliatifs aux pathologies morbides générées par la surcharge graisseuse.

L’augmentation du poids de la population s’emballe et rien ne semble l’arrêter.

Voici un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Obésité et surpoids

Qu’est-ce que je perds quand je perds du poids ?

Nous perdons essentiellement trois choses:

1) L’eau

Vous le savez, nous sommes constitués environ, aux 2/3, d’eau.

Celle-ci sera éliminée de notre organisme par l’urine, mais également par la transpiration.

Particulièrement au début de la restriction énergétique (régime hypocalorique) ce sera le glycogène, constitué en grande partie d’eau et stocké dans les cellules et le foie, qui sera utilisé prioritairement comme source d’énergie (carburant).

2) La graisse

En effet, celle-ci servira de combustible pour vous fournir l’énergie dont vous avez besoin.

Les adipocytes ne disparaîtront pas mais ce videront de leur substance lipidique.

« La perte de graisse est la conséquence de la libération d’atomes de carbone, dhydrogène et doxygène contenus dans les cellules graisseuses.

Ainsi, lorsque vous perdez 1 kg de graisse, 840 g se volatilisent en dioxyde de carbone (CO2) et sont donc évacués par les poumons et les 160g restant sont transformés en eau, puis éliminés par l’urine, la sueur et les autres liquides corporels. »

Cet extrait est issu de mon article précédent que je vous invite à lire ou à écouter en audio

Est-ce que la graisse se transforme en muscles ?

3) Les muscles

Il faut bien sûr éviter de les perdre.

Fort souvent, les régimes trop restrictifs, très bas en calories et pauvres en protéines facilitent grandement le catabolisme musculaire.

Vos muscles sont dégradés pour fournir de l’énergie à votre organisme.

Cette situation est lourdement préjudiciable pour l’ensemble de vos fonctionnalités organiques, pour votre vitalité, pour les tâches quotidiennes, mais également pour vos performances sportives.

La perte de poids s’en trouvera également ralentie.

Plus vous perdez de la masse musculaire, plus votre métabolisme de base se ralentit.

C’est-à-dire que vous diminuez votre capacité à brûler des calories au repos.

Voici un article scientifique (en anglais) très intéressant sur les effets négatifs d’une faible masse musculaire.

Implications of low muscle mass across the continuum of care: a narrative review

Est-ce que je peux perdre du poids sans activité physique ?

Par conséquent, est-ce que seul le contrôle de l’alimentation suffit pour perdre du poids ?

Oui certainement, vos dépenses énergétiques reposeront essentiellement sur le métabolisme de base, c’est-à-dire les besoins de votre organisme pour assurer l’ensemble des fonctions vitales.

Il y aura également les dépenses énergétiques issues de votre activité intellectuelle et physique du quotidien mais aussi celles qui seront liées à votre travail.

Vous ne pourrez donc pas compter sur les dépenses énergétiques associées à l’activité sportive.

Celles-ci peuvent représenter plusieurs centaines de calories par semaine voir plusieurs milliers.

Il vous faudra, par conséquent, réduire d’autant plus vos apports énergétiques, donc votre alimentation, pour obtenir des résultats équivalents.

De plus, le sport a des vertus essentielles et des effets majeurs.

Il améliore vos capacités cardio-vasculaires, préserve et augmente votre masse musculaire ainsi que vos qualités physiques.

Le sport stimule vos sécrétions hormonales, améliore votre sommeil et participe ainsi grandement à votre équilibre physique et mentale.

Est-ce que le sport suffit pour perdre du poids ?

L’activité physique augmente la dépense énergétique c’est une certitude.

Elle utilise donc l’énergie apportée par votre alimentation.

Lorsque celle-ci ne suffit plus, l’activité physique utilise l’énergie stockée, le glycogène, puis votre capital graisseux mais également, dans certaines conditions de surentraînement et de mauvaise alimentation ou d’alimentation mal adaptée, votre masse musculaire.

En règle générale, seul le sport ne suffit pas à vous faire perdre du poids parce qu’une activité sportive, même régulière ne possède pas les facultés énergivores que l’on veut bien lui prêter.

Compte-tenu du manque d’implication et du manque d’intensité avec laquelle les activités sportives sont pratiquées, il est aisé de diviser par 2 et même par 3 la dépense énergétique qu’elles sont censées vous faire consommer.

Moulte pratiquants s’entraînent avec une telle mollesse et de façon tellement sporadique qu’ils augmentent pas ou si peu leurs dépenses énergétiques ne pouvant, de fait, avoir le moindre résultat en terme de perte de poids.

Ne mettez pas le manque de résultats sur le compte de l’activité sportive que vous avez choisie et qui n’est pas opérationnelle pour régler vos problème de poids:

C’est vous qui n’êtes pas opérationnel !

C’est pour ça que ça ne fonctionne pas.

Je vous conseille cet article de l’Académie d’OXFORD qui met en exergue le principe de compensation freinant la perte de poids par l’exercice chez les individus à fort surpoids, limités pour des raisons évidentes, dans la pratique sportive intensive .

Néanmoins, le sport peut avoir une réelle action sur la perte de poids lorsqu’il est pratiqué avec intensité et de façon très régulière.

Je vous conseille cet article que j’ai écrit récemment sur le cardio à haute intensité versus cardio classique.

La discipline sportive, aussi intense soit-elle, n’exclut évidemment pas les bonnes habitudes alimentaires.

En conclusion

C’est réellement le combo exercice régulier / gestion de ses apports caloriques qui vous fera perdre votre poids dans les meilleures conditions, le plus rapidement possible et surtout de façon pérenne.

N’imaginez pas un seul instant qu’en vous branchant deux électrodes sur le ventre ou sur les fesses ou qu’en vous badigeonnant d’une crème minceur et en avalant trois comprimés, vous obtiendrez galbe, tonicité et perte de graisse.

C’est faux !

Il faudra s’impliquer, être appliqué avoir un peu de patience et de la méthode.

C’est valable à tout âge mais particulièrement pour les masters, les plus de 40 ans, qui devront faire preuve d’une rigueur encore plus grande.

En effet, les fonctions métaboliques et surtout l’état d’esprit s’est mis en jachère depuis de nombreuses années.

Concernant la méthode, j’ai une solution pour vous, contactez-moi par message, je me ferai un plaisir de vous répondre personnellement.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Doit-on baisser les bras ?

Il n’est pas question dans cet article d’un mouvement pour lequel nous nous poserions la question de savoir s’il faut baisser les bras ou pas.

« Jusqu’où doit-on baisser les bras lors de la phase excentrique des élévations latérales avec haltères ? »

Non, ce n’est pas de cela dont il s’agit.

Il est question ici de l’expression synonyme de renoncer ; capituler ; renoncer à agir ; renoncer à poursuivre une action ; baisser pavillon ; jeter l’éponge ; s’avouer vaincu ; se décourager face aux difficultés…

C’est une réflexion faisant suite à la volte-face de certaines « stars » du fitness qui tournent radicalement le dos à la condition physique d’excellence qu’elles avaient, pour arborer une condition déplorable et une esthétique « grassouillette ».

Les protagonistes, de ces profils Instagram, majoritairement américaines, suivis par des millions de personnes, passent de la super forme à la super méforme.

C’est une sorte de repentance inversée, une repentance dans l’autre sens …

Les réseaux sociaux n’ont certes pas le bénéfice de ce revirement de situation, ce phénomène est évidemment aussi présent dans la vraie vie.

Il ne tardera assurément pas à arriver en France, ce n’est qu’une question de temps.

Je vous rappelle que les USA sont le berceau de la musculation, du fitness, du body-building…

… pour le meilleur et pour le pire.

Alors patience, nous récolterons donc très prochainement ce fruit frelaté.

Pendant des années, ces ascètes, ces religieuses intégristes ont porté la parole divine des abdominaux saillants et des fesses rebondies.

Ne voyez aucune once de sexisme dans cet article, je n’ai pour l’instant pas vu de repentance masculine de ce genre.

Elles ont fait l’apologie de ce style de vie pour subitement tourner le dos à des années de pratiques et à des centaines de milliers d’âmes qu’elles avaient réussies à convaincre.

Mais qu’est-ce qui a donc pu détourner ces prêcheuses du pieux chemin de la remise en forme, de la santé et du bien-être ?

Comment est-il possible de s’engager en religion, quelle que soit la religion, en ayant nécessairement des convictions chevillées au corps et de s’en défaire dès le début du chemin quand pointent les premières difficultés.

N’était-ce donc pas pour une ou des raisons fallacieuses que le sacerdoce avait été épousé ?

Quelles sont donc les raisons pour lesquelles elles décident un jour d’emprunter le chemin de la remise en forme ?

Serait-ce pour la mode?

Le fitness est une tendance, c’est un moyen pour être regardé, un levier de notoriété.

Beaucoup d’hommes et de femmes empruntent ce chemin parce qu’il faut faire ce que les autres font, parce qu’on les trouve branchés, sexy…

Comme à une époque c’était bien de fumer ou de porter certains vêtements ou de fréquenter certains endroits…

Serait-ce pour quelqu’un ou quelqu’une ?

Certaines ou certains s’engagent sur cette voie par procuration, parce que l’on sait que ça fera plaisir à celui ou à celle qui occupe notre esprit émotionnel.

On a un tel besoin de séduction et tellement peur de le ou la perdre.

On est parfois capable de faire n’importe quoi par « amour »… non je plaisante, point d’amour à cet endroit, de l’ego encore de l’ego…

Les célibataires ne sont pas en reste non plus : Cela peut être aussi un outil de séduction.

Serait-ce pour la santé ?

C’est parfois un déclic, suite à une maladie, ou à la maladie d’un proche qui déclenche cette appétence à l’exercice physique et à la bonne alimentation.

Un avertissement magistral, la peur, qui génère le processus de remise en forme ou de mise en forme, car, préalablement, avions-nous déjà été en forme ?

Serait-ce pour des raisons esthétiques ?

Un jour nous ne nous supportons plus… 

Notre image dans le miroir, une photo, le pèse-personne qui s’emballe, une réflexion d’un ami « cher », ou tout simplement parce qu’on a vu quelqu’un ou quelqu’une avec un corps qui nous faisait envie.

On s’engage alors sur le chemin de la reconstruction de son image corporelle.

Serait-ce pour améliorer ses performances et être compétitif sportivement ?

Certaines et certains s’engagent dans le monde du fitness parce qu’il y a préalablement le souhait d’améliorer leurs conditions physiques générales et leurs performances dans le cadre d’une activité sportive.

Il y a également le désir de participer à des compétitions basées sur l’esthétique… les concours de Bikini, men’s physique, body fitness, body-building etc.

Serait-ce par philosophie ?

On pourrait considérer que la pratique de la culture physique, ou en tout cas la pratique de disciplines qui s’en rapprochent, combinée à une alimentation juste et raisonnée et associée à un système de pensée tourné vers la conscientisation, la paix avec soi-même et les autres, représenteraient une forme d’hygiènisme.

Ce serait un style de vie, une voie quasi religieuse pour emprunter, de nouveau, les métaphores du début de cet article.

Il y a probablement encore d’autres raisons qui m’échappent au moment où j’écris ces quelques lignes.

Quelles sont alors les bonnes ou les mauvaises raisons ?

C’est évidemment la suite de l’histoire qui le déterminera, la suite de votre propre histoire.

Les raisons sont parfois éphémères, c’est peut-être à ce niveau que le bat blesse ?

Il n’y a donc parfois pas de véritables fondements dans tout ce folklore fitness.

Ne pensez-vous pas que l’on réussisse mieux son entrée en religion par amour de Dieu que par déception amoureuse ?

Devient-on un grand compositeur par amour pour la musique ou par amour de l’argent ?

Comprenez-vous le pouvoir des intentions ?

La plupart de ces « Fit girls » n’ont que quelques années d’expérience…

…de réseaux sociaux devrais-je dire, ce serait plus juste.

À peine commencée, leur mission est déjà terminée.

Elles sont jeunes, elles n’ont pas 30 ans…

Elles affichent déjà 10 ou 15 kg de surcharge pondérale.

À ce rythme là, dans 10 ans ce sera le double.

Je vous invite à lire cet excellent article scientifique de la Haute autorité de Santé (HAS).

Surpoids et obésité de l’adulte : prise en charge médicale de premier recours

Mais peut-on les blâmer, elles se sentent si bien…

De plus, leurs communautés sont tellement en accord avec cette nouvelle philosophie, que ça ne fait que les conforter.

Des milliers de messages de soutien en faveur de la mal bouffe et du surpoids.

« Je t’admire tellement, tu t’acceptes telle que tu es »

« J’aimerais tellement être comme toi »

« Tu es un exemple pour nous toutes »

« Il y en a marre de la dictature du contrôle du poids et du fitness»

« On ne vit qu’une fois »

« Carpe diem »

« Il faut savoir profiter de la vie »

Que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans la vie physique, il y a des hordes de compatissants qui cautionnent ces volte-faces.

Je m’accepte comme je suis !

C’est devenu la phrase qui légitime tout…

C’est une caution à effacer les règles, à supprimer le cadre, à ne plus être dans l’hygiène alimentaire et le respect de son corps.

Cette phrase conceptuelle ne règle évidemment rien, la plupart du temps, les gens qui l’emploient feignent l’acceptation.

Il n’en est rien, le simple fait de le crier sur tous les toits trahit la non acceptation.

Le processus qui nous engage à accepter passe par une évolution spirituelle longue et attentive.

Ce n’est pas une lubie passagère, ce n’est pas uniquement parce qu’on en a marre de faire des efforts et qu’on jette son dévolu sur des hamburgers et sur l’alimentation grasse, sucrée et claffie d’adjuvants, issue de l’industrie, que l’on a gravi un échelon vers la paix.

De mon point de vue, c’est tout le contraire.

Pensez-vous véritablement que nous nous acceptons tels que nous sommes ?

Et dans l’absolu, doit-on accepter la méforme, le surpoids, le mal-être qui va avec et parfois, quasi inévitablement les pathologies qui les accompagnent ?

Accepter fondamentalement d’être tel que nous sommes, voudrait dire que nous avons lissé notre ego au point que notre apparence n’aurait plus aucune importance.

Qui peut le croire ?

Si il y a bien quelque chose que nous devrions accepter, ce serait plutôt la bonne santé, le goût de l’effort et l’alimentation simple et bienveillante pour notre corps et notre esprit.

Je partage avec vous cet article qui met en exergue la pratique sportive et le surpoids, c’est édifiant.

Surpoids : jusqu’où la bonne forme physique est-elle bénéfique ?

En conclusion, doit-on encourager ces repenties du fitness ?

Certes non !

Elles ne sont pas en amour avec leur alimentation, que ce soit lorsqu’elles étaient dans le contrôle ou aujourd’hui dans le non contrôle.

Elle souffrent de la même façon.

Elles ne font que partager leur mal être (contrairement à ce qu’elles prétendent), leur désordre, avec qui veut bien les entendre, c’est un moyen de se légitimer.

Remarquez, par exemple, à quel point les gens qui boivent de l’alcool veulent toujours vous en faire boire aussi.

Ils vous disent à quel point c’est conviviale, que c’est une façon géniale de faire la fête, qu’on ne peut pas s’amuser sans alcool, que l’on ne sait pas vivre etc…

Ils finissent même par vous culpabiliser.

Les « rabats joie » se situent toujours du coté de la sobriété.

Néanmoins, n’avons-nous pas sur cette terre une belle mission qui consisterait à nous choyer, à être bienveillants envers nous-même ?

Ne devrions nous pas entretenir notre véhicule pour qu’il nous mène le plus loin possible dans les meilleures conditions ?

Faites appel à votre bon sens, ne suivez pas coûte que coûte les idées des autres, fussent-elles faciles.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

>