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Les articles de la catégorie Coaching

Dès que votre entraînement devient dur vous vous enfuyez

C’est quoi un entraînement dur ?

C’est une notion très subjective, ce qui est dur pour certains est une balade de santé pour d’autres.

Tout est relatif, comme je me plais à le dire et à l’écrire souvent dans mes articles.

Chacun émet des avis totalement différents, voit des choses différentes, sur des faits vécus simultanément, au même endroit et dans des conditions parfois même identiques.

Les perceptions diffèrent et nos limites ne se situent pas au même niveau.

Notre capacité à supporter la douleur et simplement l’idée que nous nous en faisons n’est jamais la même.

Elle est en perpétuel mouvement.

Elle est une apprentie de l’évolution de notre expérience.

Nous supportons parfois l’insupportable et d’autres fois nous nous écroulons au moindre obstacle.

C’est aussi une question de conditionnement.

Nous pourrions donc qualifier l’entraînement dur comme un entraînement vous poussant hors de vos limites physiques et mentales.

Un entraînement vous poussant même bien au-delà de vos limites et de votre zone rouge.

Ce type d’effort physique, répété, pour lequel vous vous demandez si vous n’allez pas succomber.

Vraiment succomber!

Particulièrement pour les groupes musculaires qui demandent des capacités physiques et cardio-vasculaires importantes.

Comme les cuisses par exemple.

Mais chaque groupe musculaire peut être le terrain d’une tension extrême et d’un investissement physique et psychologique maximum.

Ainsi donc, lorsque l’entraînement est poussé, nous perdons une part de notre lucidité.

Cette part qui nous fait faire parfois n’importe quoi.

Nous perdons le précieux contrôle:

La peur de ne pas y arriver, la peur d’échouer, la peur de ne pas être à la hauteur, le manque d’oxygénation, la douleur dans les muscles, dans tout le corps, nous entraînent vers la fuite.

Dès que l’entraînement devient difficile tout part à vau-l’eau.

Les bonnes résolutions de début de série s’étiolent comme peau de chagrin.

Les pratiquants développent alors une inventivité, une imagination qui défient l’entendement pour s’extraire de la douleur.

Non en fait, pour résumer, ils font n’importe quoi.

Toutes les règles de bonne exécution, les paramètres d’intensité, sont bafoués, oubliés.

Bon de toute façon, dans la majorité des cas, ils ne les avaient pas intégrés…

Au moment précis où il faudrait redoubler de vigilance parce que c’est dans cette zone d’intensité que l’on progresse vraiment, et bien, c’est la fuite !

Nous allons scrupuleusement disséquer ce qui se passe.

Quelles sont les mécanismes de protection que nous mettons en place instinctivement et volontairement, pour échapper à l’exécution parfaite et contrôlée, quand nous sommes submergés par les émotions ?

1)Nous réduisons l’amplitude du mouvement.

2)Nous nous servons de l’inertie en laissant tomber la charge, en ne la retenant plus, en verrouillant les articulations.

3)Nous ne respectons plus aucun rythme, aucun tempo d’exécution.

4)Nous modifions notre positionnement par compensation ou surcompensation.

5)Nous faisons participer le plus de muscles périphériques, du groupe musculaire que nous sommes en train de travailler pour faciliter l’exécution.

6)Nous nous faisons aider outrageusement par un partenaire qui fait office lui-même de « muscles parasites. »

Remarquez que dans chacune de ces attitudes, c’est de l’intensité qui disparaît.

Pour finir, il ne reste plus rien, plus d’intensité, l’exercice devient une parodie de mouvement, quasi systématiquement au bénéfice du poids.

Toujours cette fichue charge qui satisfait tant votre ego mais qui vous dessert avec une force que vous n’imaginez même pas.

Si vous avez compris ce que je vous explique et surtout si vous êtes en accord avec cela, filmez-vous et regardez-vous.

Analysez la façon dont vous exécutez l’exercice et particulièrement lorsque vous êtes en perdition.

Regardez vos gestes, regardez la façon dont vous vous déformez et toutes les règles de bonne exécution que vous ne maîtrisez plus.

Vous quittez le navire, pour faire une métaphore avec la navigation.

Pour certains, vous ne saviez même pas naviguer par temps calme, alors, imaginez le désordre, le manque de maîtrise totale par gros temps.

Vous sombrez…

C’est toujours très difficile de se regarder et de faire preuve d’objectivité.

Mais pourtant, honorez-vous d’une autocritique qui sera une véritable révolution pour vous, à la fois d’un point de vue physique, c’est inéluctable, mais aussi mentalement et spirituellement.

Vous pouvez évidemment ne pas être d’accord avec mes principes, j’aime le débat.

Mais dites-moi en quoi toute cette gesticulation désordonnée est un avantage pour progresser ?

En quoi l’intensité devient croissante lorsque l’on ne maîtrise plus rien ?

En rien bien sûr.

On est alors dans un schéma contraire: stagnation et parfois même involution.

J’expliquais l’exécution des tractions à la barre fixe lors d’un post publié récemment.

Je mettais en avant l’amplitude du mouvement et la phase concentrique qui obligent à rapprocher les omoplates, à tirer les deltoïdes en arrière et à rapprocher la cage thoracique de la barre fixe.

Parmi les commentaires, j’en ai eu quelques-uns venant de pratiquants qui n’étaient apparemment pas du tout d’accord avec moi.

Cependant, ils n’avançaient pas une once de contre argumentation constructive.

Ils m’opposaient uniquement des arguments aberrants du genre:

– Il faut travailler lourd, le poids renforce les tendons…

C’est évidemment tout le contraire, c’est le poids qui fragilise les tendons et la mauvaise exécution qui va avec.

Les deux sont intimement liés, trop lourd est égal à « fuite ».

– Avant de travailler à pleine amplitude, il faut s’habituer à l’exercice en faisant des mouvements réduits…

Non surtout pas! Il vaut mieux s’appliquer à optimiser chaque mouvement même si vous n’en faites que deux ou trois plutôt que d’en faire sept ou huit mal exécutés.

C’est un état d’esprit.

Certains préfèrent en faire beaucoup et mal, plutôt que d’en faire peu et bien.

– Travailler au poids de corps sans se lester, c’est de la rigolade, les entraînements que je préconise n’auraient aucune intensité, ce serait tout juste de l’échauffement…

C’est évidemment tout le contraire, mes principes d’entraînement ne sont basés que sur les paramètres d’intensité, développés dans mon e-book que vous pouvez télécharger ci dessous:

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Un nombre incalculable de fois j’ai encadré des individus sceptiques qui ont reconnu finalement à quel point les sessions étaient terriblement intensives et qui par la suite ont adopté ce système d’entraînement.

– Lorsque l’on s’entraîne « freestyle », on fait un peu ce qu’on veut et l’amplitude n’a aucune importance, c’est le poids qui compte !

Concernant certaines disciplines, « freestyle », je vois à peu près ce que cela veut dire, mais concernant la culture physique, je me pose des questions.

Ça va peut-être vouloir dire faire n’importe quoi ?

Se servir de l’amplitude maximum d’un mouvement lorsque rien de pathologique vous empêche de le faire et optimiser les deux phases de contraction dans le respect de la kinésiologie, semblent d’une logique implacable.

Dans ces conditions, se lester devient infiniment plus difficile, impossible pour beaucoup d’entre nous.

Je peux comprendre alors la frustration des égocentriques adorateurs du poids et d’eux-mêmes, surtout d’eux-mêmes.

Ils ne supportent pas l’idée de devoir délester, de devoir baisser considérablement les charges ou même de les supprimer complètement au bénéfice de l’impeccabilité de l’exécution du mouvement.

Une part importante de leur personnalité se dissout alors.

Durant toutes ces années, j’ai croisé le fer avec des pratiquants qui avaient comme seule religion le poids, sous les prétextes fallacieux de l’intensité, de la force, de la puissance et de l’entraînement dur.

La plupart du temps il n’en était rien.

Les barbares de la fonte s’échappaient en se contorsionnant, en réduisant l’amplitude, en verrouillant leurs articulations etc. etc. …

Ils fuyaient comme des suricates affolés.

Vous auriez tout à gagner à ne plus vous enfuir dès que les séries deviennent dures.

C’est un réel apprentissage de maintenir un contrôle parfait des paramètres d’intensité lorsque l’on est dans l’adversité.

J’ai coutume de dire qu’il est difficile de raisonner quand nous avons le doigt coincé dans une porte.

Mais lorsqu’on y arrive, lorsque l’on ne tente plus de s’échapper, alors, s’ouvre à nous d’infinies possibilités.

L’apprentissage peut enfin commencer.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Le travail lourd il n’y a que ça de vrai !

De grâce, arrêtez d’écouter des guignols!

Veuillez me pardonner, vous allez me prendre pour quelqu’un qui juge mais parfois, trop c’est trop !

On croule sous les youtubeurs jeunes et inexpérimentés qui font la démonstration que le travail lourd est essentiel pour prendre de la masse.

OK, pourquoi pas, mais sous certaines conditions.

Les conditions de bonnes pratiques qui ne font de toute évidence pas partie de leur cursus.

Dans leur cas, ce n’est pas le travail lourd, c’est le travail trop lourd dont ils devraient faire l’article.

Le travaille trop lourd et exécuté n’importe comment !

« Faites comme moi, travaillez trop lourd et mal et finalement vous me ressemblerez. »

OK, super ! Je vais te ressembler et qu’est-ce que je vais obtenir comme physique ?

Vous obtiendrez alors un physique un peu gonflé, sans trop de définition, plein de disparités, et évidemment en sursis de pathologies articulaires, tendineuses et musculaires.

Si ce n’est pas déjà le cas à 25 ans à peine.

Lorsque je parle de disparités, c’est la disproportion que je souligne dans la répartition des volumes de chaque muscle mais également dans l’équilibre des faisceaux d’un même muscle.

Ces amuseurs sont pléthores et ils sont suivis par des centaines de milliers de Followers touchés par leur langage « No Pain No Gain ».

En aparté, cette petite phrase pleine de sens, sortie tout droit des salles américaines des années 80, matérialisée par les icônes de l’entraînement furieux, comme Tom Platz et Mike Mentzer adeptent du système heavy Duty, trouvait alors dans ce contexte tout son fondement et toute sa légitimité.

Ces pionniers fous poussaient l’intensité au paroxysme.

Ils pouvaient certainement prétendre à sa paternité.

Aujourd’hui cette phrase est galvaudée et n’a plus de sens.

Elle est reprise à tour de bras par des midinettes et des « midinets » de tous genres qui après avoir fait trois squats à vide et deux hip thrust se sentent obligés de nous servir le « no pain no gain ».

Bon évidemment, point d’intensité dans leurs entraînements quoi qu’ils en disent, du folklore, encore du folklore…

Revenons à nos youtubeurs de service qui emploient ce langage de « Bûcheron », il n’y a évidemment rien pour ce noble métier, ce langage qui met en avant:

Lourd est égal à fort qui est égal à un vrai mec!

Ils sont, de plus, condescendants et très critiques envers mon type d’approche qui fait la part belle, comme vous le savez probablement si vous lisez régulièrement mes articles, au travail holistique donc à l’ensemble des paramètres d’intensité.

Les seules charges associées à une attitude de barbare prépubère ne résument évidemment pas la pratique de la culture physique ou de la musculation ou du body-building…

… encore une fois, l’appellation de la discipline n’a pas grande importance.

Je précise que ce n’est pas une réaction personnelle, comprenez-le bien, je ne me sens pas attaqué personnellement.

De plus, chacun prend le chemin qui lui semble le plus court et le plus juste.

Les points de vue sont différents pour un million de raisons et je respecte le regard de chacun même si la vision me semble néandertalienne et l’argumentation vide comme un univers sans fin.

Ce que je trouve dommageable, c’est qu’ils embarquent toute une génération, déjà lourdement lobotomisée, vers un concept pauvre et sans fondement.

Ce genre de théorie colle tout à fait à cette époque où l’apprentissage devient totalement superflu.

Très peu d’enseignabilité, quasiment pas d’attention, on clique, on clique, on zappe comme avec les réseaux sociaux…

Il faut donc pousser lourd pour avoir de gros muscles !

C’est tout ?

Oui c’est tout !

Même si tu ne descends pas ta barre, c’est bon ?

Et si tu verrouilles tes coudes, c’est bon aussi ?

Et si tu prends cinq minutes de repos entre chaque série, ça va fonctionner ?

Admettons que je ne contrôle rien, que je laisse tomber les poids ou que je les lève en me servant de tout ce dont je peux me servir, c’est correct aussi, d’après toi ?

Oui, l’important c’est que tu mettes lourd !

Ah OK c’est génial !

Et quand je fais du squat, si je fais un tiers de flexion en ayant bien sûr la sensation de descendre super bien, c’est bon aussi ?

Je prendrais donc bien soin de verrouiller mes genoux comme dans ta démonstration et attendre quelques secondes pour pouvoir refaire mon ersatz de petite flexion.

C’est bien ça ?

Pour les tractions, même chose, n’est-ce pas ?

Je vais bien me lester à la ceinture.

Bon je ne pourrai pas trop monter, je n’y arrive déjà pas à vide, je vais me contorsionner comme un serpent qui veut grimper sur un mur et je vais me lâcher comme un sac à patates.

Mais au moins, j’aurais mis du poids à ma ceinture.

On est d’accord, c’est bien comme ça qu’il faut faire !

Ah oui dernier point, je peux prendre aussi un partenaire costaud qui me soulagera de quelques kilos supplémentaires tout en me disant qu’il m’a à peine soulagé…

Là aussi, c’est génial, ça me permettra de mettre encore plus lourd!

Je vais vraiment me sentir fort.

Donc si je résume:

1) Je vais devoir réduire le plus possible l’amplitude du mouvement.

2) Ne respecter aucun tempo, puisqu’il va falloir que je me serve un maximum des angles et des points d’inertie.

3) Je vais devoir également compenser avec les muscles périphériques ou parasites pour soulager le muscle que je suis censé travailler, parce que de toute façon, sans ça, je ne pourrai jamais y arriver.

4) Je vais gesticuler comme un asticot pour me hisser ou hisser les charges d’égocentrique, totalement surévaluées et que je suis logiquement incapable de bouger

Et de cette façon ça va fonctionner ?

Je vais devenir comme toi, gonflé, pas tant que ça quand même, mais gonfler un peu.

Cela suffira, je donnerai ainsi le change au sein de mon entourage, je deviendrai le mec musclé de ma petite cour.

Je pourrais même y associer un régime hyper calorique plein de sucres et de gras qui m’alourdira de façon conséquente et si tout va bien, je pourrai peut-être prendre 10 kg dans l’année.

Sans aucune conscience de la répartition de masse corporelle que j’ai pu prendre.

Prenez 5mns pour lire cet article ou l’écouter en audio.

Je vais vous faire prendre 10kg très facilement

Quelle est la proportion de graisse et la proportion de muscles ?

Je me targuerai de toute façon d’avoir formidablement réussi par devenir une montagne de muscles en à peine une année.

Personne ne me contredira puisque de toute façon, qui a l’expertise pour faire une évaluation précise de ma progression ?

À part un véritable expert ou un scanner densitométrique qui mesure avec précision les proportions des masses corporelles, densité osseuse comprise.

Qu’est-ce que ça marche bien de travailler avec des charges lourdes !

Pour conclure, le poids est évidemment un paramètre d’intensité à prendre en considération mais il n’est pas le point essentiel sur lequel on doit focaliser pour progresser.

Sauf si on veut faire du sensationnel et s’auto plébisciter auprès de sa communauté.

La charge sans règle et sans contrôle n’a aucun sens.

Si vous voulez devenir vraiment fort sans vous mentir à vous-mêmes, exécutez l’ensemble des mouvements en amplitude complète, avec un tempo prédéfini, sans verrouiller vos articulations, sans déformer le mouvement et sans vous servir d’autres muscles dont le soutien n’a pas lieu d’être.

Sans vous aider d’un partenaire bien sûr qui allège considérablement vos poids.

Vraiment, où est l’intérêt ?

Le poids que vous utiliserez alors, sera réellement le poids que vous êtes capable de véhiculer.

Sinon ce ne sera que mensonges et successions d’échappatoires.

C’est parfois ce qui se passe par analogie dans vos propres vies.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Le morphotype est-il responsable de la progression physique ?

Le morphotype est lié à la structure osseuse.

Il détermine la forme du squelette.

Ne nous méprenons pas, les masses musculaires et graisseuses le recouvrant ne le modifient en rien.

Celles-ci sont modulables à souhait et ce sont elles qui donnent l’apparence, la forme mais pas le fond.

Initialement, trois types ont été scientifiquement déterminés :

  • Endomorphe
  • Mésomorphe 
  • Ectomorphe

Puis les spécialistes les ont déclinés en types intermédiaires, ou en sous-groupes.

Ils les ont mélangés les uns aux autres, et ont ainsi crée des types du genre : Ecto/Endomorphe, Endo/Mésomorphe, Meso/Ectomorphe.

Et ensuite ces mêmes sous-groupes ont également été scindés en plusieurs niveaux.

Des formes ont également été attribuées aux morphotypes :

  • Triangle (A) : la taille est plus large que les épaules et la graisse a tendance à s’accumuler au milieu du corps.
  • Triangle inversé (V) : symbolisant les mésomorphes, caractérisée par un thorax et des épaules larges, pour des hanches fines.
  • Ovale (O) : l‘excès de graisse se retrouvant sur le haut du corps.
  • Losange : proche du rectangle, les épaules un peu plus larges.

Les relations de chaque morphotype avec la physiologie, le métabolisme, l’adiposité, la prise de masse musculaire, les performances physiques et / ou sportives seraient clairement établies.

Les experts vous expliquent ce que vous pourrez faire, jusqu’où vous pourrez aller.

Ils vous expliquent ce que vous pouvez espérer, ce à quoi vous avez accès, les rêves que vous pouvez avoir ou pas.

Sachez une chose importante, le concept de morphotypes ou somatotypes ne vient pas de la biologie, de l’anthropologie ou des sciences du sport.

Ce concept vient bel et bien d’une étude de psychologie qui a été engagée dans les années 1940.

C’est le Docteur Sheldon qui mena cette étude, le but étant de prouver l’existence d’un lien entre les traits physiques et traits psychologiques des individus.

La théorie des somatotypes étant de prédire le tempérament et le comportement d’une personne selon son physique.

Cette théorie, non éthique, morte dans l’œuf et qui n’a d’ailleurs jamais été validée par la communauté scientifique, a donc suscité l’intérêt des chercheurs dans un tout autre domaine :

Les sciences des sports.

Une fois de plus, nous ne devons pas, nous ne pouvons pas nous retrancher derrière tel ou tel type morphologique désavantageux qui nous empêcherait de développer telles ou telles capacités physiques.

Cela voudrait dire que les jeux sont faits d’avance.

Pas de possibilité de devenir celui qu’on a envie de devenir, c’est donc Irrémédiablement foutu !

J’ai une excellente nouvelle à partager avec vous !

J’ai vu plusieurs fois au cours de ma carrière des personnes de type ectomorphe, censées avoir de grandes difficultés à prendre du format, devenir très volumineuses.

Je parle là de masse musculaire principalement.

J’ai vu également des endomorphes devenir définis et ayant cultivés une forme en V alors que tout s’y opposait.

Certains d’entre eux ont été mes élèves.

Ce sont des personnes, qui à la base, étaient condamnées à suivre un chemin tout tracé, sans possibilité d’y échapper, sans aucun espoir de faire autrement.

Des individus programmés, formatés, sans espoir de changement.

Que s’est-il passé ?

De l’avis de la science et de la pensée collective, c’est quasiment impossible.

Mais alors, quels est donc le secret ? 

Avant tout, dissociez bien le morphotype des masses musculaires et graisseuse, je le répète, la morphologie est la structure, l’ossature.

Si je voulais faire une analogie, je prendrais pour exemple le sculpteur qui se sert d’une armature métallique pour créer ses statues de cire ou d’argile.

Celui-ci met ça et là des monceaux de matières avec lesquelles il sculpte et recouvre le squelette métallique initial en faisant prendre à sa création une forme qui n’a plus rien à voir avec la forme de départ.

Envisagez donc la culture physique sous cet angle, à la manière d’un sculpteur.

Votre ceinture scapulaire (vos épaules) est plutôt étroite, rajoutez des deltoïdes externes, augmentez votre masse pectorale au niveau des faisceaux claviculaires, améliorez le volume de votre dos et vous deviendrez plus large.

Votre ceinture pelvienne (votre taille) est plutôt large, travaillez-la pour l’affiner, perdez de la masse grasse localement et vos proportions, votre esthétique sera modifiée.

Vous accentuerez le V de votre buste.

Si vous souhaitez accentuer encore plus votre forme en V, cumulez les deux.

Élargissez votre corps par le développement musculaire et simultanément perdez localement pour affiner.

Autre exemple, si vous augmentez le volume de vos quadriceps, votre taille donnera l’impression d’être plus fine.

Des cuisses plus volumineuses donnent l’impression d’une taille affinée.

Je parle évidemment du développement musculaire de vos cuisses pas d’amoncellement de tissus gras et de rétention d’eau.

Tout est affaire de répartition des masses, de proportions, de symétrie et d’un peu de bon sens.

En conclusion, votre type morphologique peut effectivement ne pas sembler être idéal mais cela ne vous empêchera en rien de progresser ou pas!!

Une fois de plus, c’est vous qui restez maître du navire.

C’est la décision que vous prendrez et le désir puissant qui l’accompagne, la puissante intention, qui déterminera ce que vous obtiendrez.

C’est pourquoi il est essentiel, lors de chaque séance d’entraînement et chaque exercice, que vous soyez impliqués dans ce que vous faites, que vous soyez totalement présents.

Prenez l’habitude de regarder vos muscles travailler, de les « encourager » à se transformer en ce que vous désirez.

Croyez-y et maintenez une détermination à toute épreuve.

Si vous le voulez vraiment, alors vous l’obtiendrez.

« Savoir, c’est pouvoir ! C’est l’action qui détermine si la connaissance est certaine.

La seule possession de l’homme, c’est sa connaissance »

SWAMI PRAJNANPAD

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Perdre son ventre après 40 ans

C’est de notoriété publique, plus vous vieillissez et plus le physique se dégrade.

Plus les années passent, particulièrement à l’approche de la ménopause chez les femmes ou en ménopause, et plus il est difficile d’obtenir des résultats.

Chez les hommes le schéma est quasiment le même, mais on appelle ça l’andropause.

Cet état chez l’homme arrive rarement au même âge que la ménopause chez la femme.

Il arrive en général beaucoup plus tard.

Il est à souligner que dans quelques cas, cette « fin de cycle » peux ne jamais arriver chez l’homme et se produire parfois très tardivement chez les femmes, au-delà de 60 ans.

Quoi qu’il en soit, nous sommes tous atteints par la dégénérescence cellulaire, le vieillissement que l’on appelle scientifiquement la « Sarcopénie ».

Nous récupérons moins bien, nous nous réparons moins bien, nous fabriquons moins rapidement du tissu musculaire et le tissu adipeux, le gras, a une tendance à s’accumuler plus rapidement.

Nous perdons progressivement de la souplesse, notre structure s’affaisse et se soude…

La machine s’enraye et se fatigue.

Quel merveilleux tableau !

Le vieillissement est pris comme une fatalité accablante contre laquelle on ne peut pas grand-chose.

On peut le comprendre.

Il est dans l’ordre des choses, c’est un principe biologique, philosophique et spirituel.

Nous naissons, nous vivons et nous mourrons.

Est-ce que nous pouvons freiner le processus ?

Avons-nous un pouvoir quelconque sur ce triste schéma ?

Oui nous avons un pouvoir !

Je le pense sincèrement et je ne suis évidemment pas le seul à le penser.

Vous pouvez agir sur plusieurs facteurs et améliorer considérablement la façon dont vous allez vieillir.

Vous avez pleins pouvoirs sur : Votre état d’esprit, votre alimentation, vos activités physiques et sportives, votre environnement, vos fréquentations.

Comprenez-vous que vous pouvez agir sur votre vie, sur la façon dont vous vieillissez, c’est acté, nous le savons.

Imaginez-vous alors ce que vous pouvez faire pour votre ventre.

C’est tellement facile d’améliorer l’état de son ventre !

Je ne parle pas forcément d’avoir un ventre très musclé avec des abdos super apparents…

… mais au fond, si tel est votre souhait, pourquoi pas.

Je dis simplement que c’est plutôt aisé de diminuer cette couche disgracieuse et de faire de votre ventre, une partie de votre corps tonique et plus sexy.

Reprenez les cinq facteurs déterminants que je décris ci-dessus:

1)Votre état d’esprit

La première des choses serait que vous ayez un vrai désir pour cela.

Une réelle détermination, pas un jour comme une simple lubie mais durant quelques semaines et pourquoi pas toute une vie…

Cela vous évitera de recommencer à zéro à chaque fois.

L’état d’esprit favorable facilite évidemment la réalisation des résultats.

Avoir envie, cultiver votre désir, visualiser vos résultats est le départ du processus.

Comme pour chaque décision importante ou chaque changement de direction, il doit y avoir un déclencheur qui donnera forme au projet.

Une aspiration magistrale qui fera de l’idée de départ un résultat factuel parfaitement matérialisé.

Je veux ardemment, sans aucun doute un ventre plat, beau et tonique… et Je l’obtiens.

2)Votre alimentation

Changez-là !

Ne continuez pas à manger ce que vous mangez habituellement, cette alimentation qui contribue à augmenter votre masse grasse.

Mangez hypocalorique et protéiné pendant quelques temps jusqu’à obtenir les résultats que vous souhaitez.

Voici les liens de deux de mes articles, je pense qu’ils pourront vous aider.

S’alimenter pour la super sèche partie 1

S’alimenter pour la super sèche partie 2

Ensuite vous pourrez basculer sur une alimentation équilibrée qui vous permettra de maintenir les résultats.

Mais vraiment, changez ce qui ne fonctionne pas pour quelque chose qui fonctionne enfin.

Et de grâce, servez-vous de votre réflexion, de votre libre arbitre, ne vous engagez pas dans un ultime régime farfelu.

Voici le lien d’un de mes articles sur ce sujet, qui pourra vous aider.

Le seul régime qui fonctionne à tous les coups !

3)L’activité physique et sportive

Pour améliorer votre sangle abdominale, il faudra forcément faire quelques exercices, de façon répétée et avec passion.

C’est en cultivant son potager avec amour que l’on fini par obtenir des légumes de qualité.

Je ne connais pas d’autre approche.

Vous pouvez bien sûr essayer l’électrostimulation en étant assis dans votre fauteuil tout en regardant la télévision ou en lisant un bouquin.

Je ne suis ni spécialiste et bien sûr ni adepte de cette pratique.

Le désir, la motivation s’entretien aussi par la pratique.

Ne pas faire, ne pas s’impliquer physiquement dans la démarche aura forcément une incidence sur les résultats.

4)Votre environnement

Nous pourrions parler d’écosystème, celui-ci est évidemment très important.

Il vous influence et vous pouvez parfois même, également, l’influencer.

Si vous ne trouvez pas dans votre univers soit une ou plusieurs sources de motivation, cela peut rendre l’objectif plus difficile à réaliser.

Les endroits que vous fréquentez, vos lectures, les émissions ou les vidéos que vous regardez, votre emploi, vos hobbies, la région où vous résidez…

Tous ces paramètres ont évidemment une influence sur vos décisions et sur votre motivation.

S’il le faut, changez votre écosystème !

Cela veut dire, changez les endroits que vous fréquentez, ce que vous lisez, ce que vous regardez comme émission ou comme vidéo.

Changez cet emploi qui ne vous convient peut-être plus, changez vos hobbies et pourquoi pas, changez de région…

5)Vos fréquentations

Si autour de vous, vos amis, votre famille n’ont que faire du contrôle de l’alimentation et de la pratique sportive…

…Que pour votre entourage, un ventre avec peu de graisse, tonique et sexy n’a vraiment aucun intérêt et que cela ne fait vraiment pas partie de leur univers, vous ne puiserez donc pas la moindre motivation ou le moindre exemple auprès d’eux.

Ils vous décourageront à emprunter ce chemin et vous encourageons à faire tout le contraire.

Vous serez parfois dans l’obligation de vous préserver et de fréquenter ainsi des personnes motivantes capables d’insuffler chez vous un élan supplémentaire pour la réalisation de vos objectifs.

Il n’y a évidemment aucun mal à cela.

Changer de fréquentation est très souvent le résultat d’une évolution.


On vous le reprochera peut-être mais le plus important, c’est vous.

En conclusion, si améliorer votre ventre peut vous apporter du bien-être, de la valorisation, une certaine harmonie, alors mettez toutes les chances de votre côté.

Envisagez la réalisation de cet objectif de façon holistique en tenant compte de tous les paramètres que je décris ci-dessus.

C’est ainsi que vous y arriverez à coup sûr, même au delà de 40 ans, je n’en doute pas un instant.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Vous êtes adeptes du « yo-yo »

Vous n’êtes pas victimes du yo-yo, vous êtes bien adeptes du yo-yo.

J’insiste sur la notion de responsabilité que contient ce titre.

L’emploi le plus courant de ce terme est en relation avec l’alimentation, les régimes.

Mais je vous le garantis, ça ne s’arrête pas uniquement à l’accointance avec la nutrition.

Quelle définition pourrions-nous donner au « yo-yo » ?

Concernant la nutrition, ce serait ce va-et-vient incessant entre la perte de poids et la reprise du poids.

Pour un bon nombre d’entre vous, nous pourrions également qualifier de « yo-yo », la relation discontinue que vous avez avec le sport.

Vous en faites de façon saisonnière, pourrions-nous dire.

Quelques semaines par an et même pas chaque année…

Un coup vous êtes dedans et puis vous n’y êtes plus du tout.

En général, l’arrêt de l’activité sportive marche de concert avec la reprise de votre poids.

Non seulement parce que vous avez freiné la dépense énergétique mais aussi et surtout parce que vous cherchez à échapper aux règles…

…non pardon, vous vous échappez des règles que l’on peut associer à la discipline sportive, à savoir le contrôle de l’alimentation, entre autres.

Ne vous méprenez pas, ayez autant que possible un regard objectif sur la situation.

Un peu comme l’arrêt de la cigarette qui vous a fait grossir…

C’est surtout que vous substituez une addiction par une autre et qu’il faut combler tant bien que mal « un mal-être » par une attitude compulsive.

Si ce n’est plus la cigarette, ce sera l’alimentation ou autre chose.

En terme médical, nous pourrions parler de traitement palliatif et non pas de traitement curatif.

La manifestation de la souffrance ne se traduit plus par l’alcool, la cigarette, la drogue, le jeu ou l’intérêt exacerbé pour le sexe mais par l’alimentation à outrance.

Parfois certaines et certains les cumulent…

Bien évidemment, le problème n’est pas réglé.

La prise de responsabilité toujours très difficile à endosser est un sujet que je traite quelquefois dans mes articles.

Il est plus aisé de jeter la faute et parfois le discrédit sur les autres.

Il est plus simple de renvoyer la responsabilité sur une situation, des outils, des circonstances…

C’est la faute du régime !

C’est la faute des événements si j’ai eu un accident.

Mes problèmes de santé, je n’y suis pour rien, c’est héréditaire !

La justice est basée sur ce principe : en cas de conflit, lorsque le préjudice est porté devant les tribunaux, le système judiciaire cherche toujours à trouver des « responsables ».

Pour ma part, je n’irai jamais chercher bien loin…

Je pense que nous sommes toujours responsables de ce qui nous arrive.

Je comprends, dit comme ça, que bon nombre d’entre vous s’offusquent et me sortent leurs sempiternels contre-argumentation.

« Ah oui alors quand tu as un accident de la route et qu’on est venu te percuter alors que tu étais sur ta voie, c’est de ta faute ? »

« Un enfant qui tombe malade c’est de sa faute ? »

« Tu es victime d’une escroquerie, on t’a pris tout ton argent et là aussi c’est de ta faute ? »

Oui ! Vous êtes responsables.

Je ferai très bientôt un article dans lequel je détaillerai les mécanismes d’acceptation de sa propre responsabilité.

Ces mécanismes sont à la fois spirituels et quantiques.

Pour revenir notre sujet… le « yo-yo » n’est pas lié à autre chose qu’à votre responsabilité et par conséquent à la façon dont vous vous comportez.

Il faut impérativement que vous en ayez conscience pour que cessent les « montagnes russes ».

Si vous reprenez vos anciennes mauvaises habitudes alimentaires, vous redeviendrez comme vous étiez auparavant.

Le régime qui vous a fait perdre du poids, ce régime hypocalorique, car il n’est question de rien d’autre, n’est pas la garantie à vie que vous garderez cette perte de poids.

L’avez-vous compris ?

Vous aviez cessé pendant deux mois, l’alcool, la tartiflette, la charcuterie et les litres de glace.

Vous avez donc perdu du poids.

Une fois votre objectif atteint, vous avez repris toute cette alimentation et bien sûr les kilos qui vont avec.

Attention, il n’est pas ici question de régime à vie mais d’évoluer vers un équilibre raisonné, avec gestion.

Vous décidez, ce n’est pas l’alimentation qui décide pour vous.

Nous vivons une époque « excusante »où il est exclu de faire porter la responsabilité de quoi que ce soit à qui que ce soit.

Tant que vous pensez n’avoir aucune influence sur les événements et surtout sur votre propre vie rien ne changera.

On fait trop souvent l’amalgame entre la responsabilité et la culpabilité:

responsable ne veut pas dire coupable.

Il y a d’ailleurs un excellent sketch des inconnus qui met en scène un homme politique véreux dont la phrase comique de répétition est :

« responsable mais pas coupable»

Nous ne devons donc pas nous sentir coupables…

Je suis absolument d’accord, se sentir coupable avec tout le cortège de sentiments bas de souffrance qui va avec, n’a vraiment aucun intérêt.

Pas de culpabilité, simplement de la responsabilité.

Lorsque vous acceptez la responsabilité, vous pouvez alors agir.

Comme si votre vie était opaque et que subitement tout devenait plus clair.

Ce voile qui plombait votre existence disparaît miraculeusement, vous avez le pouvoir de faire, d’avoir et d’être vraiment.

Vous décidez !

Ce n’est donc pas le régime ou l’arrêt du régime qui a engendré cette reprise de poids, c’est bien vous, c’est tout.

Si vous aviez décidé de changer de philosophie alimentaire, plutôt que de réintroduire toute cette mal bouffe qui avait fait de vous un malade en puissance, vous auriez alors, aujourd’hui, conservé la forme, la santé et votre perte de poids.

Nous rencontrons exactement la même attitude dans les salles de remise en forme.

Mais également concernant le sport pratiqué à la maison ou en extérieur.

Et c’est une des raisons majeure pour laquelle vous n’atteignez pas vos objectifs.

Ce n’est certes pas la faute du matériel, de la salle, de sa fréquentation ou de votre programme d’entraînement à la maison…

À votre décharge, il est vrai que vous n’êtes pas ou peu suivi à moins d’avoir recours à un coach ou a un système de coaching bien ficelé.

A ce propos, jetez un œil sur mes programmes:

MASTERMENTORA

Cette option n’est pas toujours heureuse : les transmissions du savoir et de la passion, ne sont pas toujours au rendez-vous.

J’ai eu des professeurs qui m’ont fait aimer certaines matières et d’autres piètres enseignants qui ont fini par m’en détourner.

C’est toujours vrai aujourd’hui, j’ai du plaisir à recevoir l’enseignement de certains auteurs et conférenciers plutôt que d’autres.

Mais je m’intéresse et persiste et je trouve le ou les bons instructeurs qui me feront alors évoluer.

Néanmoins, pourquoi vous ne progressez pas physiquement ?

Parce que vous ne vous entraînez pas.

Comme pour le contrôle de votre alimentation, vous faites par intermittence et quand vous pratiquez c’est souvent avec peu d’intensité et mal exécuté.

Cela fait près de 40 ans, 38 ans exactement que je fréquente les salles de fitness, musculation, remise en forme… L’appellation a peu d’importance, c’est comme vous voulez.

Et je constate inlassablement les mêmes attitudes.

Je peux vous assurer que le match est joué d’avance.

Vous n’y arriverez jamais.

En tous les cas jamais de cette façon.

Cela fait 10 ans que vous fréquentez la salle de sport et parfois même beaucoup plus, sans progression et même très souvent avec régression au fil des années.

Pourquoi répétez-vous avec autant de pugnacité toujours le même fonctionnement qui finalement ne marche pas ?

Alors qu’il suffirait de mettre fin au « yo-yo », de mettre fin à ce va-et-vient.

Il VOUS suffirait de prendre une bonne résolution.

Dites stop à ce qui ne vous réussit pas, faites ce qui marche.

Copiez les personnes qui ont réussi à maintenir leur poids et à garder une forme et une santé pérennes.

Vous comprendrez enfin que le dénominateur commun de toutes ces réussites outre le désir est LA RÉGULARITÉ.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Ne faites pas cet exercice il est réservé aux femmes

Cet article aurait pu s’intituler:

« Ne faites pas cet exercice il est réservé aux hommes. »

Existe-t-il des exercices par genre ?

Des mouvements que les hommes ne pourraient pas faire parce qu’ils sont réservés aux femmes et réciproquement.

Nous aurions donc des différences fondamentales, une structure différente, des muscles que les hommes auraient et que les femmes n’auraient pas et inversement.

Ces fameux muscles liés aux genres auraient une kinésiologie différente, ils ne répondraient peut-être pas aux mêmes stimulis.

Ils n’auraient pas les mêmes points d’attache.

Ainsi il y aurait donc des exercices qui n’auraient aucun intérêt pour l’un ou pour l’autre.

Je crois l’avoir entendu régulièrement tout au long de mon existence de pratiquant et de Coach.

Deux grandes tendances, deux chapelles idéologiques se sont engouffrées au cœur de ce sujet.

Tout d’abord, le dogme phallocrate, l’association des hommes à tendance machiste ou peut-être même plutôt à tendance blaireau qui a décrété, par exemple, que les machines :

« c’étaient pour les femmes. »

Je dis « par exemple » parce qu’ils décrètent généralement d’autres lois du même acabit.

Ils pensent également qu’il faut travailler lourd et uniquement lourd pour devenir musclé.

Ils pensent aussi qu’il faut manger beaucoup…

Des quantités énormes et de tout, pour devenir aussi gros qu’un bœuf…

Et que les hommes ça boit de la bière…

Vous en connaissez peut-être ?

Ce sont évidemment des dinosaures d’une autre époque.

Donc d’après eux, le développé à la machine pour les épaules ou les machines abducteurs / adducteurs… ne seraient que pour les filles.

Les mecs, ça travaillent aux barres et aux haltères uniquement.

Un autre groupe idéologique, un autre courant de pensée s’est approprié cette ségrégation des genres par la culture physique sélective.

Ce sont les femmes qui ont peur de devenir aussi musclé qu’un homme musclé.

Je dis bien « qu’un homme musclé « parce que c’est bien de cela qu’il s’agit.

Elles craignent de devenir cet athlète hypertrophié et très défini, cette bête à concours, ce gars qui s’entraîne très dur depuis des années, qui a une alimentation drastique et quasiment une vie d’ascète.

Rien qu’en regardant les flexions du monsieur ou ses développés, la dame imagine pouvoir devenir comme lui en trois temps deux mouvements.

Cette perspective l’horrifie.

Nous pouvons l’entendre et le comprendre mais nous sommes présentement dans une manifestation de délire sans une once de discernement.

Comme s’il suffisait de tenir une raquette de tennis pour devenir un grand joueur.

Ou d’acheter un piano pour devenir un virtuose.

De grâce, juste un peu de réflexion, peut-être un soupçon d’humilité…

Je pense évidemment que tous les exercices sont bons pour les hommes et les femmes et que les seuls critères de sélection devraient être les objectifs de chacun et nos capacités et aptitudes à pouvoir les réaliser.

Pourquoi mesdames ne pourriez-vous pas faire du soulevé de terre ?

Ou pourquoi ne pourriez-vous pas faire du squat en amplitude complète à la barre libre pour développer harmonieusement vos cuisses et vos fessiers ?

Vous augmenteriez ainsi, par la même occasion, votre condition physique générale, le transfert entre le haut et le bas de votre corps.

Vous travailleriez efficacement votre sangle abdominale et vos lombaires simplement parce qu’ils maintiennent la statique de votre corps pendant l’exercice.

Cet exercice, athlétique et polyarticulaire, grâce à son implication cardio importante, vous aidera à perdre votre surcharge graisseuse générale et localisée.

Un exercice fondamental qui est, lorsqu’il est pratiqué dans les règles, un précieux allié pour votre forme et vos formes.

Bien sûr, le squat demande un véritable apprentissage et une pratique contrôlée.

Qu’est-ce qui vous empêcherait de faire du rowing à la barre libre ?

C’est un exercice d’une grande efficacité pour tonifier tous le bas de votre corps, vos cuisses et vos fessiers.

Il est excellent également pour améliorer votre stabilité, pour augmenter la puissance de l’ensemble des muscles de votre dos et par conséquent pour une meilleure tonicité posturale.

Il participe ainsi à protéger vos vertèbres contre les outrages du temps et des mauvaises positions.

Et vous Messieurs, les ringards accrochés à vos certitudes d’une autre époque, vous auriez tout à gagner à vous servir des machines et de certains exercices que vous considérez comme « féminins ».

Vos articulations vous remercieraient et la qualité de votre physique s’en trouverait nettement améliorée.

C’est dans la diversité que l’on obtient un physique complet et harmonieux.

Travaillez vos adducteurs à la machine et vous verrez à quel point ce travail peut améliorer vos performances lors de vos flexions au squat ou à la presse.

N’hésitez pas à laisser tomber le développé couché pour travailler parfois aux machines ou aux câbles.

Ça fait 20 ans que vous faites la même chose, regardez-vous, ça va ?

Avec objectivité, vous trouvez que chacune des séances a été efficientes ?

Vous avez fait 1000 séances de développé couché, vous trouvez vraiment que les résultats sont à la hauteur de vos espérances?

1000 séances de développé militaire le bassin en avant, le corps oblique à 70° pour vous aider du faisceau claviculaire des pectoraux, en descendant la barre à mi-chemin et en verrouillant les coudes pour mettre encore plus de poids et montrer à quel point vous êtes fort.

N’y a-t-il pas une sorte d’acharnement à continuer à faire ce qui ne marche pas ou plus ?

Simplement par idéologie…

Avez- vous un physique parfait ?Est-il symétrique ?

La répartition de vos masses musculaires est-elle égale ?

Chaque faisceau de chaque muscle est-il harmonieusement équilibré ?

Votre définition est-elle parfaite ?….

C’est certainement ce qui vous donne la légitimité pour décréter que tel ou tel exercice n’est bon que pour les femmes.

A hurler son honnêteté, on finit par se persuader soi-même de son intégrité mais ça ne fait pas de vous pour autant un homme de foi.

Ce que je veux dire, c’est que les égo-théories sans fondement, les déclarations basées sur du vent, ne font pas de vous des experts.

En conclusion, utilisez tout ce que la culture physique vous offre comme exercices, techniques et matériels pour obtenir un physique esthétique, harmonieux et possédant des qualités physiques optimales et équilibrées.

C’est très exaltant de maîtriser un maximum de mouvements cela rend la discipline ludique et ouvre de vraies perspectives de progression.

Vous devez d’ailleurs tout faire, si vous êtes évidemment en capacité physique de le faire, pour prétendre maîtriser le sujet.

La culture physique ne se résume pas à 10 mouvements, elle est bien plus riche.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment avoir des fesses dures et galbées ?

Nous vivons notre vie entière sous les dictats de milliers de lois que l’on nous impose à juste titre ou pas…

Des milliers de lois mais également des centaines de dogmes, de pays, de groupes, de partis politiques, de courants, de tendances, de Dieux…

Et de modes.

La mode est certainement le dictat sous lequel se rassemble la plus grande majorité des individus.

Il y a certainement plus de gens qui se conforment scrupuleusement à la mode plutôt qu’aux lois de la république, ou de n’importe quel système dirigeant démocratique, royaliste ou même dictatorial.

Depuis quelques années, la mode chez les femmes est au cul bombé.

Même chez les hommes d’ailleurs.

C’est un phénomène relativement récent plutôt général mais particulièrement au sein de l’écosystème fitness.

Toutes les nanas qui se revendiquent de cet écosystème inondent leurs réseaux sociaux de ces fameux «selfions ».

Ces selfies qui mettent en valeur leurs fions…. pardon, leurs fesses.

Nous voyons même des filles avec des postérieurs énormes qui en font un véritable fond de commerce.

Vous avez certainement vu des comptes Instagram où les filles ne font rien d’autre que d’ellaborer de « fines stratégies de communication » autour de leur cul.

Ça doit marcher elles ont des centaines de milliers d’abonnés voir des millions.

Attention ! Ne pas confondre la graisse et le muscle.

Cette mode, de toute évidence, en avantage certaines qui n’ont de bombé que les amas graisseux qui se sont intelligemment posés sur leurs fessiers et au bon endroit.

Laissant croire ainsi que ces résultats ne sont pas l’association du derrière de la maman et des montagnes de Kinder Bueno ou d’Häagen Dazs, mais qu’elles ont bien la fibre de l’entraînement.

Elles auraient, grâce à une formidable implication, développé cet attribut sexy….s’il en est.

Une tricherie de plus.

Comme les filtres qui masquent les imperfections du visage ou tout simplement les marques du temps, l’angle de prise de vue de la photo offre une perspective avantageuse.

La taille est affinée et le fessier rebondi…

C’est incroyable ce que l’on peut faire dire aux photos.

C’est extraordinaire comme les photos peuvent donner le change par rapport à la réalité!

Un moyen supplémentaire d’échapper à la vraie vie.

Leurrer le monde, et plus important encore, se leurrer soi-même.

L’entraînement, encore l’entraînement et toujours l’entraînement.

Les pratiquantes et les pratiquants qui ont obtenu de vrais résultats, pas des chimères virtuelles, vous le diront, c’est par l’exercice, l’intensité, la maîtrise et surtout grâce à une grande motivation, qu’ils ont obtenu le Graal du fessier sexy.

Sans oublier une alimentation adéquate.

Vos fessiers devront être travaillés spécifiquement, de façon analytique mais également lors d’exercices polyarticulaires qui impliqueront également d’autres groupes musculaires comme les ischios, les quadriceps, les lombaires etc.

Les fessiers sont composés de trois parties ainsi, afin de les développer harmonieusement, il ne faudra en négliger aucune.

Le grand fessier ou grand glutéal.

Il constitue en grande majorité la partie postérieure des fesses.

Comprenez que c’est cette partie qui donnera l’aspect bombé à vos fessiers.

C’est le plus volumineux, il recouvre la plupart des autres muscles glutéaux (petit et moyen fessiers).

Une attention et une énergie toutes particulières devront être consacrées à la construction de cette partie essentielle de vos fesses.

Le grand fessier est un puissant extenseur de la cuisse au niveau de la hanche.

Il a également une action de stabilisation du bassin et permet l’abduction et la rotation latérale de la cuisse.

Il intervient notamment d’un point de vue fonctionnel pour se relever de la position assise.

Le grand fessier est donc sollicité lors des phases de flexion.

Il est impliqué également pour courir, grimper, sauter…

Quels sont les exercices qui le sollicitent ?

En premier lieu, les exercices polyarticulaires car ils ont ma préférence.

Je pense que de nombreuses et de nombreux pratiquants qui souhaiteraient obtenir des fessiers devraient véritablement s’attarder sur les exercices que je cite ci-dessous.

Le squat normal, front, sumo, mallette, unilatéral…

Les fentes de toutes sortes, marchées, statiques, alternées, avant, arrière, Bulgare…

Le soulevé de terre classique ou soulevé de terre jambes tendues (le good morning) en exécution bilatérale ou unilatérale.

Les presses à cuisses horizontales, obliques, verticales, en exécution bilatérale ou unilatérale avec une préférence en position sumo et les pieds posés sur la partie haute du plateau.

En second lieu les exercices ciblés ou analytiques.

Extension de hanche au sol avec leste, cable, élastique ou avec machine.

Hyper extension au banc à lombaires.

Hip thrust, parfois saccagé par l’absence total de contrôle lié à l’excès de poids.

Ces exercices engagent nécessairement plusieurs groupes musculaires mais ils sont d’une grande efficacité lorsqu’ils sont réalisés avec une précision d’orfèvre dans le respect des paramètres d’intensité.

Télécharger mon E-Books pour plus d’informations sur le sujet :

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Je vous invite donc à travailler à pleine amplitude et à ne pas hésiter à aller chercher loin sur la phase excentrique…

…Si bien sûr vos articulations et votre mobilité vous le permettent.

Maîtrisez le tempo en évitant l’inertie et surtout, mettez de l’intensité !

Acceptez aussi qu’il faudra du temps, comme pour l’ensemble des autres groupes musculaires.

Le moyen fessier ou moyen glutéal.

Il est situé sous les hanches, de chaque coté du bassin.

Il a une action d’abduction et de rotation de la hanche.

Le moyen fessier améliore le galbe sur le haut des fesses.

Le petit fessier ou petit glutéal,

C’est un muscle profond, il est recouvert par le moyen glutéal.

Il a une action d’abduction et de rotation interne de la hanche.

Il est également un léger fléchisseur de la hanche.

Le petit fessier agit en synergie avec le moyen fessier.

Quels sont les exercices qui les sollicitent (le petit et le moyen fessiers) ?

Évidemment, les flexions lorsqu’elles sont exécutées dans les règles de l’art, comme je l’explique ci-dessus.

Elles sont une merveille pour développer intégralement vos fessiers.

Ensuite, les exercices spécifiques d’abduction.

Élévation latérale de la jambe lorsque vous êtes debout, avec leste, câble ou machine.

Abduction assis à la machine, celle qui en général travaille également l’adduction (réverse).

Élévation de la jambe allongé au sol, sur le côté avec leste ou élastique.

À genoux, mains posées au sol, élévation latérale de la jambe pliée.

Comme vous pouvez le constater, le choix des exercices est important mais c’est surtout l’utilisation que vous en faites qui vous fera progresser ou pas.

Le manque de désir, de persévérance, de méthode mais surtout d’apprentissage de la méthode font qu’il y’a tant de gens qui préfèrent lâcher et mettre le compte de leurs échecs sur le mauvais programme, le manque de temps ou leur génétique lamentable.

D’autres font croire qu’ils ont tout obtenu aidés avantageusement par le virtuel …

C’est valable aussi pour l’argent, la belle vie…les beaux mecs et les belles nanas.

Mais la réalité est tout autre.

Néanmoins, rappelez -vous que tout est possible et cela ne tient qu’à vous.


Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Je vous offre mon programme

FESSIERS GALBES ET TONIQUES

LÂCHEZ CES MACHINES CARDIO !

Lorsque j’arrive en salle, je dois passer par la zone cardio pour atteindre la zone de musculation et c’est à chaque fois la même constatation des plus consternantes : 

Il y en a un qui pédale sans trop de conviction…

Une qui piétine de manière ridicule en faisant du stepper à amplitude quasi nulle…

Une autre qui marche sur le tapis en parlant au téléphone et surtout, la grande majorité qui sont accrochés (voire même affalés) ou en appui sur leur appareil cardio !

J’ai envie de leur hurler dessus : « Mais qu’est-ce que vous foutez ? »

Et tel un commandant de l’armée, les faire tous descendre et leur infliger 100 pompes à titre de punition !

Autant vous dire que j’y passerai au moins la journée.

Je ne le ferai pas bien sûr…

Et je me tourne, un peu dépité, vers l’écriture avec l’espoir que certains d’entre eux me liront (ou m’écouteront puisqu’il y a maintenant la version audio !!!) et qu’ainsi j’arriverais peut-être à changer les choses.

Je vous en supplie…

Faites une vraie séance de cardio-training et, de grâce, cessez de vous agripper ou de vous accrocher à vos appareils cardio :

votre cœur et votre corps vous diront merci !

ARRÊTEZ VOS EXCUSES !

Que les choses soient claires : comprenez bien qu’aucun de vos arguments ne sera valable :

Ne mettez pas en avant votre taille, votre expérience, votre âge, votre poids ou vos objectifs car, dans tous les cas de figure, se tenir lorsque vous faites du cardio sera contre-indiqué.

Pour que vous compreniez bien à quel point ce type d’entraînement n’a aucun sens, répondez à la question suivante :

Quand vous marchez dans la rue, utilisez-vous un déambulateur ?

Nouvelle salle de cardio

Non ! Alors pourquoi diable en utilisez-vous un lorsque vous marchez sur le tapis de course, le stepper ou le vélo elliptique ?

LES 4 RAISONS POUR LESQUELLES VOUS NE DEVEZ PLUS VOUS ACCROCHER

1° ZÉRO BÉNÉFICE

Qu’est ce qui se passe au juste lorsque vous vous agrippez à votre appareil ?

J’ai envie de vous répondre : « justement pas grand-chose ».

Lorsque vous vous appuyez avec vos deux ou même une seule main en fait vous vous soulevez ce qui a pour conséquence de réduire votre poids de corps et d’alléger grandement le travail de vos jambes.

Nous avons fait l’expérience avec un pèse personne, je vous engage d’ailleurs à la faire, pesez vous préalablement, puis au même endroit, sans déplacer le pèse personne, placez 2 chaises de part et d’autre et prenez appui avec vos mains, comme vous le feriez sur les appareils cardio.

Constatez alors que vous ne pesez plus grand chose.

Rappelez vous que l’intensité de l’exercice, donc son efficacité est liée à la charge que vous véhiculez, c’est à dire à votre propre poids corporel.

Mais également liée à la vitesse d’exécution ainsi qu’à la résistance à l’effort matérialisé par la pente pour le tapis de course ou par le frottement ou le magnétisme pour les vélos et autres steppers et elliptiques.

Plus vous forcez, plus vous brûlez du carburant, plus vous dépensez des calories !

Alors, expliquez-moi l’intérêt de cette manœuvre ?

N’êtes-vous pas là pour vous entraîner ?

Alors cessez de vous mentir à vous-même et aux autres:

vous criez haut et fort que vous avez fait une bonne séance cardio mais tant que vous viendrez pour pédaler ou piétiner nonchalamment d’un petit mouvement sans amplitude et sans efficacité juste pour en finir avec le temps de votre séance cardio et tant que vous vous affalerez sur vos machines, il n’en sera rien.

Considérez que vous divisez par 2 ou 3 le nombre de calories que vous êtes sensés perdre!

Comprenez bien que cette démarche, cette tricherie, a surtout pour conséquence de réduire le nombre de calories que vous brûlez.

Vous savez ces fameux chiffres qui figurent sur votre console et qui indiquent le nombre de calories brûlées ?

Eh bien, lorsque vous vous appuyez sur la machine, vous pouvez d’ores et déjà les diviser par deux ou trois si vous souhaitez obtenir le nombre réel de calories dépensées au cours de votre séance.

2° VOTRE POSTURE EN PREND UN SACRE COUP

Un petit conseil : Demandez à quelqu’un de vous filmer en train de faire votre cardio et observez votre démarche et votre posture.

Voici les 3 postures que vous verrez certainement:

N°01 : les épaules sont arrondies (position voutée en avant),

N°02 :  le corps est incliné vers l’arrière, bras tendus (ce qui est souvent le cas lorsque vous optez de mettre un certain pourcentage d’inclinaison à votre tapis de course),

N°03 :  le corps est complètement affalé sur la machine (fréquemment avec le téléphone à la main).

Il n’y a rien de naturel, comprenez-vous.

C’est inefficace et vous allez finir par créer ou accentuer des défauts posturaux ce qui va à l’encontre d’un bon entraînement !

Lâchez les machines, redressez-vous et voyez combien de temps vous tenez ainsi…

Il y a de fortes chances que vous soyez rapidement essoufflés et que vous ayez besoin de réduire la vitesse ou l’inclinaison.

Lorsque vous marchez normalement, votre posture et la courbure de votre colonne vertébrale ont un maintien naturel.

Vos muscles stabilisateurs sont également sollicités afin de maintenir cette position verticale idéale.

Mettez-vous bien dans la tête que lorsque vous vous accrochez ces muscles stabilisateurs ne sont malheureusement plus sollicités.

Profitez donc de votre séance pour vous tenir bien droit, rentrer votre ventre, contracter toute votre sangle abdominale et respirer à plein poumon.

Vous serez sans doute obligés de réduire la vitesse et/ou l’inclinaison mais les bénéfices en valent vraiment la peine.

3° L’INCLINAISON OUI, MAIS À BON ESCIENT !

Il faut vraiment intégrer une chose importante :

Si vous mettez une inclinaison de 10% à votre tapis et que vous vous accrochez à la machine en vous penchant de 10% en arrière, cela revient à marcher à plat.

Alors, autant enlever l’inclinaison !

Suivez mon conseil :

Réduisez l’inclinaison de l’appareil et cessez de vous y accrocher.

Laissez vos bras se balancer naturellement et grimpez véritablement.

Petit à petit vous pourrez augmenter l’inclinaison et la vitesse.

En attendant, prenez l’habitude d’alterner les paramètres d’intensité en accélérant et décélérant la machine et/ou en augmentant ou baissant l’inclinaison.

Vous verrez c’est un tout autre entraînement qui vous attend et là vous pourrez vous fier au nombre de calories indiquées sur la console de votre machine !

4° ADIEU L’EQUILIBRE !

Qu’on le veuille ou non, chaque jour qui passe nous prenons de l’âge.

Je m’adresse particulièrement à vous les masters!

Il est prouvé que pour maintenir une certaine jeunesse nous devons autant que possible maintenir notre masse musculaire (en faisant de la musculation ou des exercices au poids de corps), travailler notre cœur (en faisant des exercices cardio-vasculaires) et faire des exercices qui améliorent notre équilibre.

Dans la vraie vie nous sommes sans cesse confrontés à toute une variété de « terrains » différents :

Un coup nous marchons à plat ou en pente, puis nous passons d’une surface lisse, type macadam à un sol inégal, type sable ou route en terre.

Nous sommes, voyez-vous, dans l’obligation de nous adapter et cela nécessite toute une gymnastique non seulement corporelle mais aussi cérébrale.

C’est toute une synergie qui se crée lorsque nous marchons ou courons afin que tous nos gestes soient coordonnés et que nous maintenions notre équilibre.

Et donc, lorsque vous vous accrochez cela revient en quelque sorte à dire à tous vos neurones qui circulent qu’ils peuvent aller se reposer.

Profitez de votre séance pour solliciter non seulement votre cœur, mais également un maximum de muscles et de neurones !

Cela maximisera votre entraînement et vous ressortirez de la salle, revigorés et avec tous vos sens en éveil.

NB: Comment devrez-vous faire pour passer de vos mauvaises habitudes et de vos entraînements déplorables à la pratiques performante, celle qui vous donne des résultats ?

Vous ne devrez plus vous agripper, vous devrez vous servir véritablement de votre poids, de l’amplitude des mouvements, adopter une bonne posture et mettre de l’intensité !

Vous devrez le faire en lâchant progressivement la console, une main après l’autre et en vous redressant petit à petit séance après séance pour retrouver l’équilibre.

Au départ de votre apprentissage, vous serez dans l’obligation de reconsidérer la pente, la vitesse ou la résistance et certainement le temps de pratique puisqu’ils étaient des leurres accrochés à votre mauvaise exécution.

Dans les conditions de bonnes pratiques, les paramètres d’intensité ne sont plus les mêmes.

Tout comme la culture physique, pratiquée de façon catastrophique dont le seul attrait se résume à pousser ou tirer des poids les plus lourds possible pour montrer que l’on est tellement fort.

Nous sommes finalement sur le même schéma:

« J’ai fait 2 heures de cardio sur le tapis à 10 km/h avec une pente de 6% »

Oui mais dans quelles conditions !!

Pour conclure, une dernière petite question :

Soyez totalement honnêtes avec vous-même et avouez la « vraie » raison pour laquelle vous vous accrochez ?

N’est-ce pas tout simplement parce que c’est nettement plus facile.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir !

Barbara Ratkoff

Insta: @foreverfit50 (Barbara Ratkoff)

En collaboration avec Philippe LAMACHE

Est-ce que l’entraînement court est efficace ?

J’entends systématiquement les gens attribuer à l’entraînement et à l’alimentation un pourcentage d’importance.

Ce serait donc une évaluation d’une part de la réussite des objectifs.

Par exemple : 30 % pour l’entraînement et 70 % pour l’alimentation…

Je ne sais pas sur quel barème ces savantes proportions sont établies… ne me posez pas la question.

D’ailleurs, lorsque je demande sur quels critères ils ont déterminé le pourcentage de l’entraînement ou de l’alimentation, je n’ai pas de réponse.

Je n’en ai d’ailleurs jamais eu.

Il y a comme cela un certain nombre de lieux communs qui fleurissent, qui animent la culture physique… et qui la pourrissent parfois aussi.

On ne sait pas vraiment où toutes ces légendes prennent racine.

Je vous engage à lire un de mes articles sur le sujet, voici le lien ci-dessous:

Les mythes et légendes en musculation que vous devez arrêter de croire

Comment peut-on attribuer un pourcentage à l’un ou l’autre de ces deux paramètres ?

Ils contribuent certes à progresser mais dans quelle proportion ?

Et que fait-on de la récupération ?

Que fait-on de l’investissement mental ?

Et dans l’investissement mental, quelle part accordons-nous au désir ?

Quelle part aux techniques de visualisation ?

Et pour les pratiquants qui se dopent, quel est le pourcentage de la progression que l’on pourrait attribuer à la chimie ?

Probablement 100 %, pour certains d’entre eux, tellement leur alimentation est déplorable et leurs entraînements hors de contrôle.

Si on veut pousser la réflexion un peu plus loin, quelle serait cette alimentation qui vaudrait 60, 70, 80 % de la réussite de vos objectifs?

Chacun y va de sa propre nutrition, de ses certitudes, de ses modes, de sa culture, de ses réussites mais également de ses erreurs.

Alors quid de cette nutrition si parfaite…

Concernant l’entraînement, puisque c’est le cœur du sujet de mon article, comment pourrions-nous lui attribuer cette fameuse part ?

Quels seraient alors les critères qui feraient que votre entraînement serait optimum ?

Qu’est ce qui ferait qu’il soit totalement efficient ?

Quel serait cet entraînement qui permettrait d’endosser cette part de réussite, ce pourcentage qui pour certains est équivalent à la nutrition et parfois même supérieur ?

J’ai une idée très précise sur le sujet, plutôt des idées précises que je partage avec vous au fil de mes articles, de mes posts et de mes vidéos.

Ce qui rend véritablement votre entraînement efficace, ce sont les paramètres d’intensité.

Dans ces conditions, l’entrainement peut représenter un 100%, comme la nutrition lorsqu’elle est parfaitement adaptée, comme les aspects mentaux lorsque vous êtes totalement impliqués.

Chaque aspect devient 100% de la réussite.

Pour ceux qui n’ont pas téléchargé mon E-book, dans lequel je parle des paramètres d’intensité, voici le lien :

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

S’entraîner longuement et mal, n’a évidemment aucun intérêt sauf celui de vous fatiguer, d’éroder votre véhicule (votre corps) et d’anéantir votre motivation…

Mais également de vous faire perdre votre temps.

S’entraîner longuement et bien, est de mon point de vue, une incohérence.

Lorsque l’entraînement est trop long, on ne peut pas maintenir d’intensité, je parle véritablement d’intensité.

Sauf dans de rares cas où le pratiquant, devrais-je dire plutôt l’athlète, possède des capacités physiques hors normes.

Je pense particulièrement à l’endurance de puissance mais également à une capacité élevée à la récupération et une propension naturelle à la robustesse articulaire, tendineuse, osseuse et musculaire…

Sans parler de l’implication mentale qui défie parfois l’entendement.

En plus de 35 ans, je n’en ai vu que quelques uns…

Soyons clair sur ce point, lorsque je parle d’entraînement longs, je ne parle évidemment pas des pratiquants qui passent des heures à la salle de sport.

Ceux qui prennent des temps de repos de cinq minutes entre chaque série, sous prétexte qu’ils travaillent lourd, et dont la proportion à s’entraîner est deux à trois inférieure à la capacité qu’ils ont de discuter.

Je parle bien d’entraînement longs où les séries sont enchaînées avec des temps de repos raisonnables et en excluant bien sûr le bavardage et le pianotage téléphonique.

Dans l’absolu, court ou long est une notion relative, nous parlons bien ici de temps…

Court pour certains peut signifier long pour d’autres.

C’est encore une question de point de vue.

Néanmoins, si je devais donner une notion factuelle, un temps déterminé en fonction des groupes musculaires, je dirais :

Court se situerait entre 15 minutes et 35 minutes

Long se situerait au-delà.

Pour exemple, lorsque je vois des pratiquants faire les cuisses pendant 1h ou 1h30 et je ne parle là que des flexions et des extensions pour les quadriceps, je ne peux m’empêcher de penser, que pour la majorité d’entre eux, c’est peine perdue.

Il ne manquerait plus qu’ils fassent une séance de rappel le lendemain…

En conclusion, je pense que seuls les entraînements courts exécutés avec une grande intensité, et de surcroît conscientisés, c’est-à-dire en élevant son niveau d’implication mentale au maximum, donne une efficacité optimum.

Le reste, c’est de la perte de temps.

Certains diront en lisant mon article que de toute façon, tous les chemins mènent à Rome et ce qui ne convient pas pour les uns, peut convenir pour les autres.

Oui effectivement, c’est tout à fait vrai, mais pour aller à Rome en partant de Toulon, je préfère passer par Vintimille.

D’autres préféreront passer par Munich.

En ce qui me concerne, le chemin sera plus court, j’arriverai plus vite à destination.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Vous allez progresser des biceps peu importe votre âge

C’est certain, ce groupe musculaire est vraiment celui qui représente, au-delà de tous les autres, la « muscularité », la force…

Il n’est pas à lui seul la personnification de la musculation, vous l’avez compris.

J’exprime simplement l’idée que l’on identifie fort souvent son image à la musculation.

De plus, les biceps sont apparents et très souvent mis en avant, ce qui est en fait une sorte de « vitrine ».

Lorsque vos biceps sont développés, parfois même définis et avec en plus la veine apparente, ils trahissent que vous faites de la musculation, que vous êtes athlétique.

Bon, c’est bien sûr une tromperie, avoir de gros biceps saillants, ne fera pas de vous un athlète.

Nous sommes encore, dans ce que j’appelle, le folklore.

Un athlète, est un individu harmonieux possédant une combinaison développement musculaire / définition idéale et en plus, il possède des qualités physiques équilibrées.

Un savant mélange de force, de vitesse, de résistance, de coordination, d’endurance, de puissance…

Auquel je rajouterai la souplesse.

Un sportif complet suivant l’expression consacrée.

Il faut savoir qu’une pratique courante, chez les hommes, est de travailler surtout certains groupes musculaires et pas d’autres.

Ce qui vient évidemment dénaturer le concept de l’athlète ou du sportif complet.

Même pratique chez les femmes, ce ne sont évidemment pas les mêmes groupes musculaires que chez les hommes, chez certaines c’est quasiment que les fessiers…

Nous sommes évidemment loin de la philosophie de Marcel Rouet ou de Eugen Sandow…. ainsi soit-il.

C’est incontestablement une forme d’évolution, certainement pas de progression de mon point de vue…

Si nous faisons un parallèle entre la musculation et la musique, « Jul », le rappeur français, est certainement une forme d’évolution de la musique.

Cette même musique que composait Mozart il y a plus de 200 ans.

En tous cas, ce sont les mêmes notes utilisées pour l’un et l’autre…

Évolution, certes oui, mais pas progression.

Je n’ai évidemment rien contre les gens qui fréquentent les salles de sport dans la perspective de développer uniquement une partie de leur corps.

Ils font bien ce qu’ils veulent, vive la liberté.

Rien contre « Jul » non plus, je le trouve plutôt sympathique et opportuniste et « L’hymne à l’amour », Tchikita, fait plus de 250 millions de vues sur YouTube.

Trois fois plus que le « Requiem de Mozart » sur le même média…

C’est la nouvelle référence, la nouvelle norme, le dictât d’Internet et des réseaux sociaux.

Fin de la parenthèse.

J’aurais tendance à penser que, si il y a bien un groupe musculaire qui serait un signe extérieur de bonne condition physique, celui-ci serait plutôt les cuisses.

Dans la majorité des cas, avoir des cuisses bien développées et symétriques, demande une implication physique et mentale beaucoup plus importante que pour n’importe quel autre groupe musculaire.

Ceci étant dit, pour progresser des biceps, apprenez déjà à vous faire une représentation assez précise de ce muscle, ce sera une première étape.

Ensuite, apprenez à les entraîner avec méthode, investissement physique et mentale.

Ce sera la seconde étape

C’est quoi les biceps ?

On distingue tout d’abords 3 muscles principaux dans l’anatomie des biceps : 

  • Le biceps brachial composé lui-même de deux chefs bi-articulaires, la longue et la courte portion.
  • Le brachial antérieur 
  • Le brachio radial  

 Le biceps s’étend de l’épaule au coude.

Il est le principal fléchisseur de l’avant-bras sur le bras.

Ses tendons supérieurs étant attachés à l’omoplate, il participe également à la mobilité de l’épaule en collaboration avec d’autres muscles proches.

Il participe au mouvement de supination de la main en tournant l’avant-bras pour diriger la paume vers le ciel.

   1) Le Biceps brachial

 Celui-ci s’étend de l’épaule au radius situé dans l’avant-bras.

Il est appelé “biceps” car ce muscle est composé de deux portions :  

La courte portion, située sur le côté intérieur du biceps, participant à la stabilisation de l’épaule ainsi qu’à la flexion et à la rotation du bras grâce à l’action conjuguée avec la longue portion. 

C’est la courte portion qui est la plus ciblée lors des curls traditionnels (flexions d’avant-bras sur bras) en musculation.

La longue portion quand à elle est située sur l’extérieur du biceps.

Elle agit donc en complémentarité avec la courte portion dans la flexion et la rotation du bras.

2) Le Brachial antérieur 

Celui-ci est un muscle profond situé sous la partie basse du biceps.

Il s’étend de la moitié inférieure de l’humérus au cubitus. 

Le brachial antérieur est, en compagnie de la courte et de la longue portion, un puissant fléchisseur du coude.

 3) Le Brachio-radial

Il est également appelé le “long supinateur”.

C’est un muscle de l’avant-bras qui s’insère sur le bord de l’humérus, sous le biceps-brachial.

Il exerce un rôle de fléchisseur du coude, en complément des autres parties du biceps.

Le brachio-radial est travaillé spécifiquement en musculation par des flexions en tenant les haltères en prise marteau ou à la barre possédant ce type de prise.   

Qu’est-ce que je dois faire pour bien les entraîner ?

Comme tous les autres groupes musculaires, il faut impérativement maîtriser le mouvement.

1) L’amplitude de la flexion doit être totale, en tous cas autant que vos articulations vous le permettent.

Contrairement à ce que l’on a pu vous dire :

« Ne tendez pas les bras, vous allez-vous faire mal aux tendons »

Finalement, c’est tout le contraire qui se produit, à ne pas tendre les bras, vous ne participez pas au travail de souplesse tendineuse ainsi qu’à la flexibilité de vos articulations.

Évitez de réduire l’amplitude au fur et à mesure que vous avancez dans la série comme le font la plupart des pratiquants.

C’est une tricherie qui freine l’intensité de votre série.

2) Restez toujours concentré sur le contrôle en évitant de vous servir de l’inertie contre-productive.

Ne laissez donc pas tomber la charge, n’impulsez pas au démarrage du mouvement et ne bloquez pas la flexion en reposant la charge sur vos pectoraux.

C’est à nouveau de la triche, une façon de s’échapper de la tension donc de l’intensité.

3) Ne vous servez pas d’autres muscles (muscles parasites) pour réaliser vos flexions.

Le mouvement est parfois tellement déformé que ce sont les deltoïdes antérieurs, les pectoraux et parfois même le dos qui prennent le relais.

Ils sont impliqués outrageusement par le balancement prononcé du corps.

Les biceps sont par conséquent soulagés et de fait, ils perdent le bénéfice du travail, donc de la tension, donc de l’intensité.

4) Imposez-vous un tempo pour l’exécution.

Lorsque l’on s’impose un rythme, cela oblige volontairement de contrôler le mouvement.

Si le tempo est isocinétique 2/2, par exemple, cela veut dire que la phase excentrique doit être exécutée en environ deux secondes et la phase concentrique sur le même rythme d’exécution.

Il n’y a donc pas de place pour laisser tomber la charge, ni accélérer sa montée, ni s’arrêter lors de l’exécution.

Le contrôle est constant, pas d’échappatoire, pas de triche, pas de perte d’intensité.

5) Imposez-vous un temps précis de repos entre chaque série.

C’est également un facteur qui maintient l’intensité.

Je vois certains pratiquants qui prennent une minute entre la première et la seconde série et qui finissent par rajouter du temps de récupération à chaque série supplémentaire.

Ils finissent à la quatrième ou à la cinquième série par prendre deux ou trois minutes de repos, voir plus.

Encore une façon de tricher et de faire chuter l’intensité.

6) Choisissez la charge juste.

C’est-à-dire le poids qui vous permettra d’aller jusqu’à la faillite musculaire tout en réalisant votre mouvement dans le respect des paramètres que j’ai cité ci-dessus.

Le développement musculaire est lié à l’intensité que vous infligez aux groupes musculaires ciblés.

Si vous réduisez l’amplitude, si vous vous servez de l’inertie, que vous faites participer des muscles qui ne devraient pas alléger le travail de vos biceps, si vous prenez des temps de repos trop longs, si vous ne choisissez pas la charge juste, si vous ne respectez pas le tempo, alors, ce sera compliqué de progresser des biceps.

Vous avez dû vous en rendre compte n’est-ce pas ?

7) Un point d’une importance capitale.

Votre implication.

Quel désir avez-vous de progresser des biceps ?

Avez-vous un vrai désir ?

De grâce, ne mettez pas en avant le fait que vous avez tout essayé, c’est faux !

Ne parlez pas de la génétique que vous n’auriez pas et qui serait un frein à votre progression, c’est faux !

Ou l’âge que vous portez comme un handicap, faux !

N’émettez aucune contre intention, c’est-à-dire aucun doute possible, ne cultivez pas les excuses.

Le désir facilite votre présence lors de l’entraînement.

Lorsque l’attention est très élevée, tout devient plus facile et possible.

Quand on a une envie puissante, on devient vraiment prolifique.

Suivez à la lettre mes explications, avec rigueur, foi et persévérance et vous progresserez inévitablement des biceps.

Je vous le garantis.

Voici mon programme, il va vous faire progresser !

Entrainement des biceps

Ce que je vous explique vous semble logique?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir

Philippe LAMACHE

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