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Les articles de la catégorie Coaching

Comment se motiver pour s’entraîner à la maison ?

La situation particulière qui dure maintenant depuis près d’un an, nous contraint à faire du sport en extérieur ou chez nous, loin de nos salles de sport.

La Covid, mais surtout les mesures disproportionnées qui l’accompagnent nous ont cloisonné entre nos quatre murs, dans nos jardins ou dans des parcs, agglutinés autour d’une pauvre barre fixe branlante.

Cette situation a fait de nous, ou en tout cas pour certains d’entre nous, une espèce errante, privée de notre chère patrie: le gym.

Demeure encore quelques contrées résistantes, de rares salles dont quelques irréductibles chefs gaulois ont décidé de maintenir l’activité.

Je vous engage à lire mon article sur ce sujet :

Je soutiens les salles


Néanmoins, circonstances aggravantes ou pas, l’entraînement à la maison, le « Home training » ne date pas d’aujourd’hui.

Les fabricants de matériel ont flairé depuis plusieurs décennies le marché monstrueux que cette activité représente.

Quand j’étais un gamin, je me souviens d’un appareil très populaire dont on voyait la publicité dans les magazines papier télé.

C’était le Bullworker, un appareil de musculation conçu pour permettre de travailler les exercices en isométrie.

Il a été inventé par Gert F.Kölbel, un sportif, inventeur et entrepreneur allemand en 1962.

Il existe d’ailleurs toujours aujourd’hui et porte le nom de Bullworker X5.

C’est probablement l’appareil de musculation, pour la maison, le plus vendu de tous les temps.

Il s’en serait vendu, depuis 1962, plus de 10 millions d’exemplaires.

Certaines informations parlent même de près de 50 millions…

Je ne suis pas persuadé du tout de son efficacité.

Je ne doute évidemment pas qu’il implique nécessairement, par son utilisation isométrique, une masse musculaire inactive et parfois même hypotrophiée, mais, de là à fabriquer un corps musclé et défini, je n’y crois pas une seconde.

De mon point de vue, je ne pense pas qu’il y ait véritablement un professionnel qui y croit… en tout cas, quelques millions de gens naïfs ou simplement inexpérimentés, apparemment oui.

Quand on ne fait rien ou pas grand chose, le peu que l’on fasse vous profite inévitablement mais seulement jusqu’à un certain point.

Il m’est arrivé de faire faire quelques flexions de jambes à vide (squat) à des personnes parfaitement inactives, ce qui a généré des courbatures pendant plusieurs jours, au point qu’elles ne puissent quasiment plus marcher.

Ceci explique donc cela.

Bon revenons à l’entraînement chez soi.

En règle générale, le « home training » relève du combat contre soi-même.

Nous sommes au départ tout feu tout flamme, puis la motivation s’étiole petit à petit et l’on finit par laisser le matériel ou le programme de côté ou même les deux…

Et très souvent, on jette le discrédit sur l’outil mais rarement sur soi-même.

Je vais donc vous proposer quelques solutions.

1) Prenez rendez-vous avec vous-même pour votre session d’entraînement.

Est-ce que vous honorez vos rendez-vous ?

J’imagine que oui, alors faites la même chose avec vous-même.

Fixez-vous un rendez-vous ferme.

C’est un moment important pour votre santé, votre bien-être et votre équilibre général.

C’est certainement une des meilleures choses que vous ferez dans la journée pour vous.

Mettez-vous également dans la tenue adéquate, la tenue qui sied à votre rendez-vous.

Les tenues sont en général de circonstances avec les rendez-vous que vous prenez.

Vous n’allez pas à un rendez-vous amoureux ou d’affaires en pyjama ?

Alors ne minimisez pas le rendez-vous que vous avez avec vous-même et votre santé; portez une tenue dans laquelle vous vous sentez bien et beau.

2) Conditionnez-vous

Avant de débuter votre séance, posez-vous et posez surtout votre conscience en vidant votre esprit de tout son bavardage.

Focalisez à cet instant toute votre énergie sur ce moment qui vous appartient et qui doit être un espace d’isolement avec et pour vous-même.

Visualisez les exercices et la façon dont vous allez les exécuter.

Imaginez à quel point cette séance sera productive, regardez votre physique évoluer séance après séance.

Persuadez-vous que chaque mouvement, chaque série, chaque seconde d’exécution est un pas supplémentaire vers la réalisation de vos objectifs.

3) Mettez tout en œuvre pour ne pas être dérangé.

Organisez donc votre créneau horaire d’entraînement en sachant que ni vos enfants, ni vos amis, ni votre femme ou votre mari (à moins qu’il ou elle ne partage avec vous votre entraînement) ne viendront polluer ce moment essentiel entre votre corps et votre esprit.

Coupez votre téléphone, c’est vraiment un outil de dispersion, il est chronophage et énergivore.

Vous ne pouvez pas assurer une bonne séance d’entraînement et en même temps répondre à vos messages, regarder sur vos réseaux sociaux si l’on vous aime suffisamment, prendre des photos de vous dans des positions suggestives pour montrer à quel point vous êtes Fit…

L’évolution de votre condition physique passe d’abord par les aspects métaphysique:

Le désir, la concentration, la visualisation, en un mot: l’attention.

Je vous le garantis, le téléphone est un frein majeur à votre progression, il fait de vous quelqu’un d’inattentif.

4) Créez votre espace motivationnel

N’hésitez pas à placarder des photos de physiques ou d’athlètes inspirants.

Créez vos graphiques de progression avec vos objectifs clairement affichés.

Si la musique vous galvanise, alors préparez votre playlist: elle vous aidera à surmonter avec plus de facilité l’intensité de votre entraînement.

Si possible, entraînez-vous dans un endroit dans lequel vous vous sentez bien et de préférence aéré.

5) Félicitez-vous

Une fois la séance terminée, appréciez à quel point vous avez été excellent pour votre bien-être, votre forme physique et à quel point vous avez fait une avancée vers la réalisation de vos objectifs.

Faites un planning et cochez les séances réalisées comme autant de marches gravies vers votre sommet.

Ouvrez une petite cagnotte, une tirelire, dans laquelle vous glissez un ou deux euros chaque fois que vous avez terminé votre entraînement.

A la fin de chaque mois vous vous récompenserez par exemple avec du nouveau matériel de fitness, une paire de basket ou une nouvelle tenue.

C’est vous qui voyez.

Voici donc cinq points essentiels pour vous permettre de conserver une motivation suffisante afin d’aller jusqu’au bout de vos objectifs.

En guise de conclusion, je rajouterai un sixième point essentiel:

6) La qualité de votre programme d’entrainement.

Il doit être lui aussi interactif, efficace et motivant.

Je sais à quel point il est compliqué de s’entraîner seul (e) à la maison, ainsi fort de cette expérience de terrain, j’ai créé, avec mon équipe, Speed Master, un programme sur mesure, enthousiasmant, ludique et très efficace qui a séduit en quelques mois pas moins d’un millier de personnes.

Jetez donc un œil sur mon programme à la maison.

SPEEDMASTER

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Vous allez progresser grâce à la technique du Peaking.

Peaking : de quoi s’agit-il exactement?

Définition en anglais: « To reach the highest point ; attain maximum intensity, activity. » (Traduction : atteindre le point culminant ; atteindre l’intensité, l’activité maximale.)

Les plus anciens pratiquants de musculation sauront de quoi il sagit.

Ils auront reconnu une fameuse technique d’intensification musculaire.

C’est un mode de contraction basé sur l’isométrie* et pour lequel on accentue considérablement et volontairement la contraction.

*Isométrie est un mode de contraction résistant fixement à une charge et durant laquelle les points d’insertion d’un ou des muscles restent statiques et où les leviers ne bougent pas.

Cette technique servait à augmenter la congestion, l’afflux sanguin, vers le groupe musculaire concerné en multipliant les contractions en fin de série ou en pratiquant un Peaking au sommet de la phase concentrique** à chaque répétition.

**La phase concentrique est un mode de contraction musculaire obligeant les 2 extrémités d’un muscle à se rapprocher.

L’intérêt est vraiment d’augmenter l’intensité de l’entraînement mais aussi d’améliorer votre « connaissance » du terrain musculaire, les liens contractiles essentiels, l’interactivité, les interfaces « cerveau / terminaisons nerveuses / filières énergétiques. »

Les résultats peuvent être exponentiels, grâce à un effet immédiat, directement visible.

Les résultats sont également fondamentaux en augmentant les neuro transmissions du système nerveux somatique.

Vous élevez les sensations que vous procurent « la pompe » et qui résultent du travail musculaire.

Une certaine forme « d’érection », selon certains, parfois presque aussi satisfaisante et quasi-jouissive que pourrait l’être l’afflux sanguin dans nos parties génitales.

J’ai l’impression que cela devrait éveiller la curiosité chez quelques pratiquants qui n’ont pas testé cette technique particulière.

Lorsque vous êtes capable d’insuffler volontairement ce type de congestion pendant l’exercice, la réponse contractile est bien plus immédiate et meilleure.

Voyez-vous de quoi je parle ?

Je n’évoque pas ici un simple « rest pause », qui consisterait à marquer un temps d’arrêt à un moment donné de l’une des deux phases (concentrique et excentrique) ou même lors des deux phases afin d’augmenter le temps sous tension.

Le Peaking est l’art de générer une contraction supplémentaire et non pas une contraction qui se substituerait à une autre.

Je m’explique:

Si l’on prend l’exemple du développé couché, certains font du Peaking lorsqu’ils ont les bras tendus au bout de la phase concentrique, ainsi, ils stoppent leur travail isocinétique*** et la tension continue en verrouillant leurs coudes et en immobilisant par conséquent la barre sur un point d’inertie.

***Mouvement imposant la même vitesse d’exécution sur les 2 phases de contraction.

Dans ces conditions, il aurait été plus judicieux de conserver le travail sous tension continue plutôt que de lui substituer le Peaking qui à ce stade a beaucoup moins d’intérêt « contractile » que la contraction infligée par l’exercice lui-même et son mode d’exécution.

C’est comme, d’une certaine manière, substituer un paramètre d’intensité à un autre.

Par exemple vous rajoutez du poids et dans le même temps vous réduisez l’amplitude du mouvement ou vous vous servez de muscles parasites ou encore vous surfez sur l’inertie.

C’est totalement improductif, vous déshabillez Jean pour habiller Paul.

Nous pourrions également prendre comme exemple le squat pour à peu près les mêmes raisons.

Je vois bon nombre de pratiquantes, (en effet le squat est devenu plus populaire chez les femmes que chez les hommes), verrouiller leurs genoux, contracter leurs fessiers en poussant le bassin en avant.

Il aurait été bien plus judicieux de profiter du travail isocinétique sous tension continue et de son intensité plutôt que de se mettre dans une position de repos (c’est à dire, genoux verrouillés et bassin en rétroversion) et de s’imposer à ce moment là une contraction volontaire.

Je comprends l’obsession à vouloir, coûte que coûte, développer un cul rebondi mais Mesdames, malgré votre inspiration puisée sur les réseaux sociaux, visionnée et repris des millions de fois, vous faites fausse route.

A ce propos, prenez cinq minutes pour lire mon article:

Êtes-vous une poule d’élevage ?

Préférez l’amplitude complète, si vos articulations vous le permettent, vous solliciterez le grand fessier avec une plus grande efficacité.

Faites l’expérience, exécutez deux séries de squat avec le même poids, la même amplitude, la même vitesse d’exécution, le même positionnement (tous ces paramètres doivent être rigoureusement identiques) mais l’une en verrouillant les genoux et en basculant le bassin en rétroversion en haut de la phase concentrique et à chaque répétition et l’autre sans aucun verrouillage.

L’intensité sur la deuxième exécution est bien plus importante.

Vous vous rendrez compte à quel point vous réduisez considérablement l’impact sur le groupe musculaire que vous êtes censé travailler lorsque vous verrouillez vos articulations, même si vous imposez à vos muscles une contraction volontaire.

Au passage, il y aura un vrai bénéfice sur la longévité de vos articulations et je peux vous garantir que ce sera une véritable richesse avec l’âge, vous vous en rendrez vite compte.

Est-ce que le Peaking est vraiment intéressant ?

Oui certainement mais lorsque l’on s’en sert à bon escient comme toutes choses d’ailleurs.

Remarquez comme chez certains la pratique de la musculation est destructrice et comme chez d’autres, elle est une bénédiction.

Plus j’avance dans l’âge et plus je mets de la conscience dans mes actions du quotidien comme dans ma pratique de la culture physique.

La conscience rend vos intentions, vos paroles et vos actes beaucoup plus précis, beaucoup plus efficients.

Alors quand doit-on se servir du Peaking ?


Lorsqu’il y a une vraie valeur ajoutée, par exemple, pour faire perdurer la contraction et l’augmenter alors de façon exponentielle.

Prenons les deux exemples précédents, le développé couché et le squat.

Si vous souhaitez faire du Peaking pour vos pectoraux, à l’instant où vous avez terminé votre série de développé couché, vous posez la barre et vous ramenez vos bras pliés en les croisant ou en tenant vos poignets (photo) tout en contractant volontairement et au maximum votre masse pectorale.

Vous contractez plusieurs fois en maintenant la contraction 5 à 10 secondes à chaque fois.

Vous faites alors exploser la congestion.

Même chose pour le squat, une fois que vous avez posé la barre, debout, vous contractez vos cuisses en les tendant au maximum.

Si vous vous sentez capable, comme pour les pectoraux, renouvelez la contraction plusieurs fois en la maintenant cinq à 10 secondes.

Là est véritablement la valeur ajoutée du Peaking.

En début d’article, j’expliquais que cette technique servait à augmenter l’afflux sanguin vers le groupe musculaire concerné en multipliant d’une part les contractions en fin de série ou, d’autre part, en pratiquant un Peaking au sommet de la phase concentrique à chaque répétition.

Par ailleurs, j’explique à travers mes exemples du squat et du développé couché que c’est finalement ce qu’il ne faut pas faire…

Mais alors qu’est-ce qu’il faut faire dans ce cas précis ?

Et bien pratiquer le Peaking en prolongeant la contraction et en l’accentuant.

Prenons cette fois l’exemple des curls pour les biceps:

Si vous les faites aux câbles ou à la machine**** (haltères ou barre, c’est une autre façon de procéder), prenez soin d’être toujours en tension au moment où vous allez pratiquer le Peaking.

Ainsi, au sommet de la phase concentrique, arrêter le mouvement et imposez une contraction volontaire maximum en envoyant beaucoup d’énergie au centre de votre biceps jusqu’à la limite de la crampe.

Maintenez ce degré de contraction au moins trois secondes et recommencez ainsi à chaque répétition.

Une autre façon de procéder est de pratiquer cette technique à la fin de votre série.

Toujours au niveau de la phase concentrique, restez impliqué plus longtemps, cinq à 10 secondes si vous le pouvez, avec la même technique de visualisation et de contraction.

Toujours à la fin de votre série, vous pouvez également faire plusieurs flexions à vide à la suite et à chaque fois pratiquer la technique du Peaking que je vous suggère.

****L’entrainement aux câbles ou aux machines est sensé limiter l’inertie dû à la mobilité des charges à plaques dont le mouvement est parfaitement vertical.

La charge soumise à la gravité et coulissant ainsi n’est alors pas impactée par la courbe non linéaire que décrit la flexion avec charge en bout de mains (barre ou haltères).

En ce qui concerne les barres ou les haltères pour ce même mouvement de flexions ou curls pour les biceps, il faut avant tout s’appliquer à l’exécution avant d’envisager le Peaking.

Comme je le détaille ci-dessus, le Peaking doit être le prolongement, l’accentuation volontaire de la contraction générée par l’exercice lui-même.

Ainsi, l’exécution des curls pour les biceps doit être exempt d’angle d’inertie et particulièrement sur la phase concentrique là où vous êtes censés pratiquer le Peaking.

Vous allez donc devoir imposer la verticalité à votre corps, que vous soyez assis ou debout et éviter, comme le font la majorité des pratiquants, de vous pencher vers l’arrière.

Toujours pour les mêmes raisons gravitationnelles que je décris ci-dessus.

Par conséquent, lorsque vous allez être en phase concentrique dans une verticalité absolue et peut-être même en étant légèrement penchée vers l’avant, vous serez toujours en tension et vous pourrez alors appliquer la technique du Peaking, soit à chaque répétition ou alors en fin de série.

Vous pouvez même, à cet instant, accentuer encore la contraction en plaçant en extension (poignet cassé) votre poignet afin de déporter encore l’axe de gravité de la barre ou des haltères et ainsi augmenter la tension.

Pour conclure, le Peaking est une technique à pratiquer sur la phase concentrique et de préférence dans les règles de base de bonnes pratiques de la culture physique.

Je ne vois vraiment pas l’intérêt d’utiliser ce mode de contraction volontaire si ce n’est pour poursuivre une contraction imposée naturellement par l’exécution parfaite de votre exercice.

Encore faut-il être capable d’exécuter les mouvements avec une grande application et avec une parfaite conscience de ce que l’on fait.

Les explications que je donne pour le développé couché, le squat ou les curls pour le biceps brachial, sont évidemment applicables pour tous les autres groupes musculaires et bien sûr dans les mêmes conditions.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

La musculation c’est simple

C’est le folklore qui la complique et qui finit par la rendre indigeste et inefficace.

Vraiment inefficace et vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point puisque vous tombez dans le panneau.

Vous êtes attirés par le chant des sirènes du cul bombé d’une « Instagrammeuse » dopée aux Followers ou d’un youtubeur soufflé au beurre de cacahouète et aux androgènes.

Ces Fitness « clone » ou clown, se ressemblent tellement que pour des raisons de marketing ils sont dans l’obligation de trouver des particularités pour continuer à exister.

Alors ils combinent, ils recombinent sans jamais avoir réussi à comprendre ni à exécuter dans les règles de l’art les exercices originaux.

Cela me fait penser aux « fabricants »* actuels de musiques, aux plagiaires devrais-je dire, gorgés d’« auto-tune », usurpateurs de titres originaux et qui font des millions de téléchargements mais qui ne comprennent rien à l’œuvre qu’ils ont massacrée.

* J’emploi ce terme pour ne pas dire musicien, ce qu’il ne sont pas pour la majorité d’entre eux. Ils savent tout au plus exploiter les logiciels DAW (Digital Audio Workstation).

Je vais finir par croire qu’ils ont raison, pas sur le fond mais sur la forme puisque vous adhérez….

Ne vous faites pas avoir par ces mouvements, ni fait ni à faire, ersatz « discount » de mouvements de base, transmis d’incompétent en incompétent.

Ils n’ont pas plus d’efficacité, surtout de la façon dont ils sont exécutés, que la dernière crème à la caféine censée vous faire perdre 14 kg et 22 cm de tour de cuisse.

« Non ce genre de produit je n’y crois pas ! »

Et pourtant c’est exactement la même chose.

Il se vend des millions de ces tubes de crème dont l’efficacité se situe essentiellement dans l’approche marketing.

Mais il se vend également des millions de pilules censées vous faire perdre la graisse localisée sur vos fesses, vos cuisses ou sur vos abdos pour que vous deveniez, comme par miracle, aussi jolie et galbée que la nana sur l’emballage ou aussi sec de la sangle abdominale que ce mec de 25 ans.

Comment pouvez-vous croire à ce tour de passe-passe ?

Je vous invite à lire ce court article publié sur LCI.fr, c’est plutôt révélateur:

Crèmes amincissantes : les promesses des fabricants sont-elles réalistes ?

Revenons au sujet qui nous occupe, la musculation.

Celle-ci est l’application de la kinésiologie; c’est ni plus ni moins la physiologie du mouvement.

Les extensions, les flexions, les élévations, les développés etc. etc…Simples et efficaces.

Tenez-vous-en à cela, vraiment j’insiste; là est véritablement le Graal.

Bon si ce n’est le Graal, en tout cas l’axe de progression le plus sûr.

Je vous rappelle une phrase intéressante d’un Maître SHAOLYNNE tentant d’enseigner un simple coup de point à un disciple américain, arrogant de certitudes, et qui pensait maîtriser l’art du combat.


« Je me méfie bien plus d’un combattant qui a pratiqué 10 000 fois 1 coup de point que d’un combattant qui a pratiqué 10 000 coups de poings une fois. »

S’éparpiller, faire tout et n’importe quoi, ne fera pas de vous un expert.

Lorsque vous avez compris quelques principes essentiels qui donnent de l’intensité aux mouvements et surtout, si vous les mettez en application, aidé par un esprit conforme et motivé, alors, la musculation fonctionne simplement et parfaitement.

Dans un mouvement il y a :

son amplitude, sa vitesse et la difficulté que vous lui imposez par le positionnement et la résistance.

C’est ainsi…

À cela vous y rajoutez une planification intégrant une répartition équitable de l’entraînement de chaque groupe musculaire, d’un nombre de séries et de répétitions adéquates, de temps de repos suffisants et en adéquation avec vos objectifs…

…En prenant grand soin évidemment d’aller à chaque fois, ou en tout cas le plus souvent possible, jusqu’à la faillite dans le respect absolu de l’exécution.

Je vous invite à télécharger mon e-book sur les paramètres d’intensité en culture physique.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »


Il s’adresse au plus de 40 ans parce que je pense sincèrement que lorsque l’on rentre dans l’âge nous avons moins de temps à perdre; la rentabilité, l’efficacité prime donc sur la quantité.

L’efficience devient alors le maître mot, nous devons passer par l’augmentation de la rentabilité tout en restant dans l’économie.

L’économie de temps, d’énergie, d’influx et d’usure de nos fonctions métaboliques et structurelles.

C’est une merveilleuse approche/philosophie de l’entraînement que je vous engage tous à entreprendre même si vous avez moins de 40 ans bien sûr.

Vous gagnerez ainsi un temps précieux.

Dans ces conditions de pratique rigoureuse et d’excellence, il ne vous suffit réellement que de quelques mouvements pour un travail optimum de l’ensemble des groupes musculaires qui composent votre corps.

Il vous suffira ensuite par la conscientisation, vecteur d’une motivation profonde et par l’intensité qui en découle, de repousser le plus loin possible vos capacités physiques.

C’est totalement stupéfiant ce que l’on arrive à faire grâce à la pratique rigoureuse et l’implication mentale.

Vous êtes infiniment loin de ce que vous êtes capable de faire.

Pour conclure:

Arrêter de croire au folklore avec une espèce de béatitude emprunt d’une naïveté proche voisine de la stupidité.

Pensez-vous vraiment que ce nouveau mouvement pour les cuisses exécuté à la sauvette, sans intensité, reposant sur aucune méthode, changera radicalement la forme et la qualité de vos quadriceps et de vos fessiers?

Soyez vigilant, l’emballage ne change pas forcément le contenu.

Cessez définitivement d’écouter comme parole d’évangile le chant des sirènes de pacotille.

Vous perdez du temps.

Dans toutes les disciplines et tous les arts, l’excellence passe par une approche rigoriste, très appliquée et un apprentissage méthodique.

L’exception n’est pas la règle.

Il y a des individus qui ont progressé en étant de véritables cancres à tout point de vue…ils restent des exceptions.

Pour devenir musicien vous devez apprendre le solfège et travailler vos gammes.

Pour devenir un bon tennisman vous devrez travailler encore et encore vos coups et apprendre à vous déplacer intelligemment, rapidement dans l’économie d’énergie.

Même chose pour la boxe, pour le golf etc. etc.

Vous voulez devenir un bon cuisinier ou une ballerine, pas de différence, l’accessit devra passé par la méthode et son application intransigeante ainsi que le travail acharné couplé d’une motivation à toute épreuve.

Il n’y aurait que la musculation qui ferait exception ?

Qui peut le croire ?

Pas vous j’espère…

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment pratiquer la musculation après 40 ans

Deuxième partie


Je voudrais faire une courte synthèse concernant les propos tenus dans la première partie sur ce sujet.

Et bien sûr vous renvoyer vers l’article :

Comment pratiquer la musculation après 40 ans (1ère partie)

Nous sommes harcelés d’informations, de thèses, d’antithèses et de prophètes.

Je comprends la difficulté de faire le tri, de déceler le vrai du faux.

Lorsque nous ne sommes pas du domaine, comment faire la part des choses ?

La communication est tellement convaincante, elle nous touche précisément là où il faut.

Je ne suis qu’un messager, un individu en perpétuel apprentissage qui pratique et encadre depuis bientôt 40 ans.

Je puise les informations à la source comme chacun peut le faire, dans les livres, les conférences, de personne à personne mais également dans cette énergie qui nous entoure que l’on pourrait nommer la passion, le savoir universel et peut-être même l’intelligence supérieure.

Cette intelligence qui appartient à tout le monde, que vous pouvez sonder, que vous pouvez vous approprier et qui nourrit votre libre arbitre.

Toutes ces informations ont enrichi mon expertise de terrain et ont consolidé mon expérience.

Comment donc pratiquer la musculation après 40 ans ?

Voici d’autres questions qui reviennent fréquemment lorsque l’on traite le sujet de la pratique de la musculation après 40 ans.

Doit-on s’entraîner autant ?

Lorsque l’on est plus jeune on a en général une sale manie, celle de s’entraîner trop et de façon dispersée.

C’est caractéristique de la jeunesse: la dépense d’énergie.

Trop est l’ennemi du bien et ce n’est évidemment pas en s’entraînant à outrance que l’on obtient plus de résultats.

Je profite de cette occasion pour faire passer ce message essentiel:

Ce n’est pas la multiplicité des séances ou leurs longueurs qui fait la qualité de l’entraînement et qui par conséquent vous fait progresser.

C’est toujours l’intensité, donc l’implication qui vous fera progresser.

Ainsi, s’entraîner autant qu’avant alors que l’on s’entraînait déjà trop n’est certainement pas une attitude à adopter.

La règle serait de s’entraîner juste.


Je ne tiens pas à épiloguer sur les lieux communs:

« En vieillissant on récupère moins vite… »

« Avec les années, les risques de blessures sont plus importants… »

Ils discriminent et créent un amalgame.

Ils ont la faculté de conditionner et de créer des circonstances favorables au ralentissement des fonctions métaboliques dont la récupération et la régénération font partie.

Au-delà de 40 ans entrainez-vous « juste », comme vous ne l’avez probablement jamais fait.

Soyez intransigeant dans votre approche, exploitez avec précision et conscience chaque mouvement, chaque répétition.

C’est grâce à cette approche que j’obtiens très souvent de meilleurs résultats avec les Masters que n’en obtiennent les pratiquants qui ont 20 ans de moins.

Je ne cesse de répéter que vous devez utiliser les paramètres d’intensité avec une grande rigueur.

Je ne les détaillerai pas dans cet article, il vous suffit simplement de télécharger mon e-Book gratuitement en cliquant sur le lien ci-dessous.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Vous y trouverez la méthode pour s’entraîner de façon efficiente lorsque l’on a plus de 40 ans.

Doit-on réduire l’intensité ? Ou au contraire l’augmenter ?

C’est encore une question récurrente et qui fait précisément écho aux paramètres d’intensité.

Dans l’esprit de la majorité des pratiquants, augmenter l’intensité se résume souvent à l’augmentation de la charge.

Les conséquences sont systématiquement fâcheuses: sur le mouvement qui s’en trouve détérioré, sur l’amplitude qui se réduit inexorablement, sur les temps de repos qui se rallongent et sur l’exécution qui flirte sans cesse avec l’inertie.

Un autre paramètre « trompeur » dont se servent les pratiquants lorsqu’ils parlent d’augmentation d’intensité, est l’augmentation de la longueur des séances.

« Je m’entraîne plus, je suis passé à deux heures par jour »

Dans le cadre professionnel, je connais des gens qui brassent de l’air toute la journée, 35 ou 39 heures de présence… sans aucune efficacité…et d’autres qui travailleront moitié moins et qui abattent un travail considérable.

Par conséquent, Mesdames et Messieurs les Masters, vous pouvez augmenter l’intensité de votre entraînement si votre corps et votre esprit vous le demandent et vous le permettent mais évitez systématiquement de passer par l’augmentation de la charge et de votre temps d’entraînement.

Ce sera totalement improductif.

Doit-on favoriser le cardio training au détriment des exercices de musculation pur ou le contraire ?

Cela dépend véritablement de vos objectifs mais également de vos envies.

L’équilibre se situe à ce niveau et certainement pas en une règle qui imposerait un pourcentage X de cardio ou un pourcentage y d’exercices de musculation.

D’autre part, certaines sessions de culture physique, comme le travail des cuisses en circuit, peuvent avoir une telle intensité qu’elles deviennent également des séances de cardio HIIT.

C’est évident que les deux vont de pair, de bonnes capacités cardiovasculaires amélioreront vos aptitudes à mener une séance de culture physique de façon intensive.

On ne peut donc pas privilégier par convention le cardio training au détriment de la musculation ou réciproquement.

Les deux sont importants et potentialisent les effets de l’autre.

Une fois de plus l’équilibre doit faire loi.

Deux ou trois séances de cardio par semaine et deux ou trois séances de musculation peuvent être dans de nombreux cas un excellent compromis.

L’une et l’autre pouvant se succéder lors du même entraînement.

Est-ce que je peux réellement encore progresser ?

Oui absolument !

Néanmoins plusieurs questions doivent être posées:

Quel est ton historique ?

Quel niveau as-tu atteint précédemment ?

Avais-tu un niveau d’excellence ?

Tu as peu ou jamais pratiqué ?

Ou peut-être as-tu eu une pratique constante ?

Dans quel état physique es-tu ?

Quelle est ta motivation ?

Es-tu enseignable ?

Toutes ces questions conditionnent évidemment votre capacité de progression.

Je pense que tout est possible et ce que je vis au quotidien me le prouve depuis de nombreuses années.

L’évolution est étroitement liée à l’implication, toujours cet extraordinaire pouvoir de l’esprit.

Est-ce que je peux retrouver réellement un corps ferme et tonique ?

Cette question rejoint directement la précédente.

Oui évidemment !

La série de questions faisant suite à la question précédente trouve ici également tout leurs sens.

J’ai encadré tellement de pratiquants ayant des histoires différentes, ne partant pas avec les mêmes dispositions ou prédispositions et qui arrivaient finalement à obtenir de formidables résultats.

Ils devenaient la plupart du temps une meilleure version d’eux mêmes et c’est bien là l’essentiel.

Certains à 50 ans obtenaient une tonicité musculaire qu’ils n’avaient même jamais eu à 20 ans.

On ne peut pas dire qu’il y ait des profils adéquats qui progresseront à coup sûr, tout est possible et chacun à la capacité de réussir un jour ce qu’il n’a parfois jamais pu réaliser auparavant.

Les circonstances, l’époque, les rencontres, les lectures, l’éveil de la conscience… sont parfois d’excellents détonateurs qui nous font changer du tout au tout.

C’est précisément mon vœux le plus cher, taquiner votre conscience avec l’espoir que vous preniez le pouvoir sur vous-même.

Ce pouvoir qui vous permet de devenir un magicien capable d’avoir, d’être et de faire tout ce que vos désirs ordonnent.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment pratiquer la musculation après 40 ans ?

(Première partie)

Chacun peut parler de tout, c’est bien heureusement une liberté fondamentale que nous devons préserver.

Sur ce point, il n’y a pas d’équivoque, vu l’étendue de ce que le monde raconte en boucle sur des sujets qu’il ne maîtrise pas.

C’est assez extraordinaire toutes les inepties qui peuvent être dites, relayées, propagées…

Ce n’est même plus l’homme qui à vu l’homme qui à vu l’homme qui à vu l’ours mais c’est l’homme qui à vu le pingouin qui à vu l’autruche qui à vu la souris…

Et bien évidemment tous ces ragots amplifiés par la caisse de résonance des réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux, les merveilleux médias alternatifs aux médias mainstream qui, de mon point de vue, deviennent tout aussi toxiques et mensongers.

Bon, tout le monde veut sa part de notoriété, sa tribune, tout le monde veut passer pour un expert, expliquer sa théorie, parler de sa religion, de ses principes, de sa technique, de sa vie…

Même pour une chose aussi sérieuse que la santé: appréciez cette débâcle, à quel point chacun à la science, chaque médecin, chaque professeur devient la référence, le compétent en la matière, balayant les discours avisés des autres.

Difficile de s’y retrouver dans cet amoncellement de certitudes.

Un flot déchaîné de vérités illégitimes !

Concernant mon sacerdoce*dans les domaines qui exaltent mon intérêt depuis des décennies, chacun a trouvé le meilleur régime alimentaire pour perdre son poids et ne jamais le reprendre, le programme sportif le plus complet pour devenir un athlète à coup sûr, la meilleure façon de méditer pour atteindre la paix absolue.


(au sens figuré bien sûr qui serait une sorte de fonction représentant un caractère quasi religieux en raison du dévouement qu’elle exige.)

Tout ça est d’une arrogance et d’une naïveté transcendantales et le monde y adhère… En tout cas UN monde y adhère.

N’oubliez pas que nous vivons à l’époque des influenceurs où leur seule compétence est liée à leurs Followers.

Ils n’ont comme unique expérience, pour certain parmi les plus influents, que d’avoir participé à une émission de télévision où leur vie sans intérêt est mis en scène.

C’est tout.

Notoriété ne veut pas dire systématiquement compétences, ne vous y trompez pas.

Ceci étant dit, je persiste à penser que pour se faire « l’apôtre » d’une discipline, d’un art, d’une science ou simplement d’un sujet quelconque, il faut le maîtriser de bout en bout.

Certainement par le savoir, c’est la moindre des choses, mais un savoir emprunt d’humilité, de perpétuelles remises en question et d’apprentissages, toujours et encore d’apprentissages.

Il faut avoir pratiqué, longuement pratiqué, très longuement.

Il faut avoir enseigné et avoir enseigné à des enseignants.

Etre reconnu par ses pairs et peut-être même être ou avoir été un champion est assurément un crédit supplémentaire.

Il y a des scientifiques, des musiciens, des sportifs, des artisans, qui réunissent l’ensemble de ces qualifications.

Alors à ces titres, on peut prétendre enfin transmettre mais toujours dans l’écoute et la déférence.

Ainsi pour expliquer comment pratiquer la musculation après 40 ans, il vaut mieux déjà avoir plus de 40 ans, il faut avoir des décennies de pratique et avoir véritablement encadrer des centaines de Masters.

Il faut avoir décortiqué l’activité dans tous les sens, avoir fait de la compétition soi-même, avoir encadrer des compétiteurs.

Qui peut le plus peut le moins, n’est ce pas ?

Si vous savez régler une Formule 1, vous saurez probablement régler un véhicule classique.

Ne pensez-vous pas que c’est la moindre des choses ?

Vous l’aurez compris, 40 ans est un chiffre symbolique, nous ne sommes pas tous égaux face à l’âge.

De plus, je parle de 40 ans et au-delà, comprenez donc:

Comment pratiquer la musculation au-delà de 40 ans ?

Voici quelques questions qui reviennent fréquemment.

Doit-on exécuter les mêmes exercices qu’avant 40 ans ?

Oui absolument si vos capacités vous le permettent.

Si vous ne souffrez pas de pathologies liées à vos os, articulations, tendons et ligaments.

Je rappelle que la culture physique est l’application de la Kinésiologie et qu’à ce titre, si elle est pratiquée comme il se doit, elle est constituée de mouvements fonctionnels qui vous aideront incontestablement dans la vie de tous les jours.

Y a-t-il des exercices contre-indiqués ?

Les exercices contre-indiqués sont ceux que vous n’êtes pas en mesure de faire ou qui vous cause trop de désagréments.

Il n’y a pas de règles strictes, vous fixez l’étendue de vos capacités.

Vous devez être consensuel avec vous-même.

Il est d’une nécessité absolue de mesurer le rapport bénéfice/risque.

Lorsque l’on a 40 ans et plus, les problèmes physiques « structurels » se situent au niveau de la colonne vertébrale principalement.

Nous pourrions les situer encore plus précisément au niveau de la région lombaire.

Il faudra donc être précautionneux avec l’ensemble des exercices qui sollicitent d’une façon ou d’une autre cette partie.

Précautionneux peut vouloir dire attentif et même très attentif ou exclure radicalement ces exercices.

Ainsi, les rowings, les squats, la presse, les développés militaire pourront être exclus ou alors exécutés avec une attention particulière et un respect total des paramètres d’intensité.


« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Vous devrez limiter considérablement les charges au bénéfice d’une exécution parfaite, d’un tempo ralenti et de temps de repos réduits pour augmenter la difficulté.

Y a-t-il des exercices spécifiques ?

Oui assurément, on peut distinguer tout d’abord deux « spécificités »:

1) La réduction ou la prévention de pathologies liées à «l’usure » ainsi qu’à la « sarcopénie »; on cherchera également à améliorer la posture.

Je vous engage d’ailleurs à lire cet article simple et intéressant sur la Sarcopénie et issue de la « Revue médicale suisse – Sarcopénie »

2)L’augmentation et l’amélioration fonctionnelle de la masse de muscles ou de groupes musculaires dont la tonicité décroit avec l’âge.

Ainsi, dans les deux cas de figure, il sera nécessaire d’utiliser des exercices spécifiques et d’en augmenter leur intensité.

1er cas: Dans le cadre de la réduction ou de la prévention de pathologies, si nous devions faire un exercice unique, ce serait sans nul doute le gainage.

Ce serait le gainage postérieur et par équilibre antagoniste, le gainage antérieur.

Comme je l’ai écrit ci-dessus, les dorsalgies et principalement celles situées au niveau lombaire, représentent majoritairement la dégénérescence « structurelle » liée à l’âge et à l’usure.

Le gainage est certainement le plus efficace et le plus approprié mais également le plus réalisable parce qu’il est exécutable n’importe où, n’importe quand, il demande peu de temps et n’exige aucune mobilité articulaire faisant parfois défaut lorsque l’on avance dans l’âge.

Outre les vertus de stabilisation de votre colonne vertébrale, l’effort quelques fois intense perpétré par le gainage, stimule les mécanismes antidouleurs initiés au sein de votre système nerveux, freinant ainsi les messages de douleur provenant de votre dos.

On peut alors parler d’une certaine accoutumance à la douleur de l’effort qui pourrait avoir un rôle palliatif sur les douleurs chroniques.

L’activité physique aurait, dans certaines conditions un rôle anti-inflammatoire.

Les «Crunch » et particulièrement les double « Crunch » sont également un excellent exercice, complémentaire au gainage.


Grâce à leur action conjuguée, ils permettent de renforcer la sangle abdominale, améliorent de fait la posture et aident à la réduction de la masse grasse localisée sur le ventre.

Les « Crunch » peuvent être pratiqués de multiples façons:

  • Simple ou double.
  • Avec une amplitude plus ou moins importante en fonction principalement de la flexibilité vertébrale et de l’influence des dorsalgies lombaires sur le mouvement.
  • À la machine, à la poulie, aux élastiques, sur un plan horizontal ou vertical…

Je conseillerais évidemment, toujours dans le cadre de la réduction ou de la prévention de pathologies, de ne négliger aucun groupe musculaire et de respecter par conséquent le travail équilibré des antagonistes.

Dans la mesure où les contraintes articulaires sont supportables.


L’idée première étant de ne jamais travailler dans la douleur.

Renforcer l’ensemble de sa masse musculaire, toujours dans les règles de l’art, je le répète à chacun de mes articles sur l’entraînement, participe sans aucun doute à la bonne santé générale.

Cela améliore, de plus, la mobilité, la force, l’endurance, la résistance, la coordination, la souplesse et même la rapidité.

J’ai créé avec mon équipe des programmes spécifiques pour les masters à exécuter à la maison ou en salle.

Je vous engage à cliquer sur le logo ci-dessous.

2ème cas: Dans le cadre des groupes musculaires ou muscles qui décroissent et perdent leur tonicité avec l’âge, on peut remarquer, par exemple, un relâchement quasi général chez la femme au niveau du triceps (l’arrière du bras).

Il faudra donc pratiquer des exercices spécifiques d’extension du bras, comme les pompes à genoux, qui tonifieront par la même occasion la poitrine.

Tous les exercices d’extension seront les bienvenus: à la poulie, avec haltères mais également les « Dips » en appui sur un banc ou sur une chaise, les pieds au sol et pour les plus aguerris directement au poids de corps, jambes dans le vide.

En écrivant cet article, je m’aperçois à quel point le sujet est vaste et qu’il mérite d’autres volets de façon à rentrer plus explicitement dans les détails.

Je vais donc consacrer une ou deux parties supplémentaires à:

« Comment pratiquer la musculation après 40 ans ? »

Je voudrais apporter une précision: je ne traite, dans cet article, que de musculation.

Je n’aborde pas l’entraînement cardio, ni les étirements articulaires, ni ceux d’ailleurs des fascias qui participent grandement à la bonne santé générale des plus de 40 ans.

De nombreuses autres questions me viennent à l’esprit :

Doit-on nous entraîner autant ?

Doit-on réduire l’intensité ? Ou au contraire ?

Doit-on favoriser le cardio training au détriment des exercices de musculation pure ou le contraire ?

Est-ce que je peux réellement encore progresser ?

Est-ce que je peux retrouver réellement un corps ferme et tonique ?

Autant de questionnements légitimes que je me ferai un plaisir de développer lors de mes tous prochains articles.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Le stress fabrique ton histoire

Qu’est-ce que c’est qu’une certitude ?

C’est quelque chose dont vous êtes sûr.

Vous l’avez éprouvé maintes et maintes fois, c’est confirmé, c’est acté, c’est une loi !

Voilà ce qu’est une certitude.

Cela fait partie de mon expérience et à chaque fois, cela s’est avéré vrai.

Je suis certain que nous sommes responsables de tout ce qui nous arrive.

Véritablement tout ce qui nous arrive, les bonnes ou les mauvaises choses.

Nous créons notre environnement, notre monde, notre histoire.

D’abord d’une façon physique et je pense que de ce point de vue, tout le monde en convient.

En effet, vous choisissez de faire du sport ou de ne pas en faire, d’avoir une alimentation de qualité ou pas, de vous droguer ou pas, de fumer ou pas, de « picoler » ou pas, de vous doper ou pas etc. etc. etc.

Vous choisissez de vous exposer aux polluants ou pas, vous choisissez de fréquenter des gens toxiques ou pas.

Vous choisissez de faire de la musique, de la peinture, de la couture, de la poterie… Ou pas.

Avez-vous compris le principe ?

Je ne suis pas entrain de juger ou de dire c’est bien ou mal, je dis simplement que vous avez le choix.

Certains diront:

« On ne fait pas toujours ce qu’on veut, on n’a pas toujours le choix. »

Je pense que l’on se retranche toujours derrière des excuses, des prétextes, un contexte, un environnement.

De mon point de vue, nous avons le choix !

Même professionnellement, vous avez aussi le choix.

« Alors là, non, c’est faux ! »

« J’ai fait ce que j’ai trouvé.

C’était alimentaire, il fallait que je nourrisse ma famille. »

Mais que voulais-tu faire exactement ?

Est-ce que tu t’es au moins donné les moyens ?

Avais-tu une vraie passion pour un métier ?

Ou peut-être un art ou un sport qui serait devenu par la suite un métier ?

Est-ce que le désir pour ce job était clairement établi dans ton esprit ?

As-tu mis toute ton énergie pour que ce métier devienne ta passion et finalement ton moyen de subsistance ?

Ne pas se battre, ne pas cultiver ses désirs est toujours plus simple et demande si peu d’énergie.

Être victime des circonstances est finalement une position confortable, infiniment plus confortable que de se battre pour ses idées.

Ce n’est pas une critique que je formule, c’est simplement une constatation.

Certainement plus de 90 % des humains subissent leur vie.

Ils quittent ce monde sans avoir réalisés leurs désirs et en ayant vécu passivement une vie qui ne leur convenait pas.

Voilà pour les aspects physiques, les décisions que vous prenez ou que vous ne prenez pas directement, pour lesquelles vous pouvez décider, là, maintenant.

En ce qui concerne les aspects « métaphysiques », l’esprit, l’état vibratoire, les ressentis … c’est encore plus fort !

C’est encore plus influençant !

L’état dans lequel vous vous trouvez:« je me sens bien ou je me sens mal », cet état que l’on mesure par « l’échelle de guidance », le baromètre pourvus de 22 niveaux qui vont de la béatitude à la dépression et jusqu’au suicide, impacte directement le chemin que prend votre vie.

L’incidence sur les événements que vous vivrez est inévitable.

Vous fabriquez clairement votre futur.

« Le monde tel que nous l’avons créé est un processus de notre pensée. Il ne peut pas être changé sans changer notre raisonnement. »
-Albert Einstein-

On prête également cette courte phrase à Einstein :

« les pensées sont des choses »

Tout n’est qu’énergie, puisque toute chose est constituée d’atomes vibrants à différentes fréquences.

Les objets, la matière vivante, les minéraux etc. tout vibre.

Chaque chose n’est que vibrations, énergie, ondes… rien n’est solide.

La table sur laquelle vous déjeunez est, en fait, un assemblage d’atomes, un bloc d’énergie.

Rien de plus ni de moins que peuvent l’être les ondes radio émises par de puissantes antennes et reçues par vos récepteurs, téléphones, télés, radios …

Le principe est en tout point le même.

Nous ne faisons pas exception à la règle, les êtres humains émettent et reçoivent.

Ainsi, votre état vibratoire émet de la colère vous recevez la colère, il émet la jalousie, vous recevez la jalousie, il émet la peur, vous recevez la peur.

Ce n’est véritablement qu’une question de fréquence.

« Qui sème le vent récolte la tempête », c’est comme vous voulez, vous décidez.

Depuis que j’ai compris le principe, la « loi d’attraction », je n’ai pu compter les innombrables exemples qui ont renforcés cette foi.

Il y a de cela quelques années, ma compagne, avant qu’elle ne le devienne, vivait une situation personnelle très difficile.

Elle subissait un divorce très douloureux, parce que maltraitée par des années de dictât d’un PNM (Pervers Narcissique Manipulateur) et de plus, naturellement, elle en était dépendante financièrement.

Elle était tombée malade, gravement malade.

La souffrance accumulée avez fait son œuvre et avait scrupuleusement, patiemment cultivée le cancer.

C’est toujours comme cela que ça fonctionne.

Les gens heureux ne tombent pas malade.

J’aime me rappeler cette phrase de Voltaire :

« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé »

Noyée dans ce marasme, elle avait décroché un entretien d’embauche chez une des entreprises les plus importantes de la région.

Ce possible emploi était enfin le moyen de prendre son envol, son autonomie, s’extraire définitivement des griffes du bourreau.

On peut alors s’imaginer la pression d’un tel entretien.

Elle décida donc de partir courir, pour évacuer toute cette tension en empruntant le chemin escarpé des douaniers entre Monaco et Menton.

Pour toutes celles et ceux qui connaissent l’endroit, ce chemin surplombe, par endroits, la mer de plusieurs dizaines de mètres.

Sur le chemin du retour alors que le temps la pressait, elle perdit la clé de sa maison et celle-ci tomba 20 à 30 m plus bas dans les rochers battus par la mer.

Comment était-ce possible ?

L’anxiété, le stress était déjà à son comble.

« Pourquoi la vie me joue-t-elle ce tour ?

Qu’ai-je donc fait pour subir encore et encore ?

N’ai-je pas suffisamment donné, suffisamment souffert pour devoir encore et encore supporter l’insupportable ?

« Cet entretien était mon « Graal », je ne vais pas pouvoir rentrer chez moi, toutes mes clés sont à l’intérieur, tout se complique, je ne pourrais pas honorer mon rendez-vous… »

Voici une situation caractéristique où l’état de stress tellement puissant engendre, selon la loi, encore plus de stress.

Ne pensez pas un instant que c’est la faute à la malchance ou au hasard malheureux qui s’abat sur vous.

Finalement, elle pu se rendre à son entretien et fût embauchée…mais ceci est une autre histoire.

Vous avez compris que, comme pour chaque chose, il y a sa réciproque, le ying et le yang, l’antagoniste, l’équilibre.

J’ai vécu de nombreuses situations où je me mettais dans un état de paix malgré les circonstances qui pouvaient sembler fâcheuses.

Tout semblait dire que l’issue serait défavorable sauf ma guidance, mon état vibratoire qui m’informait que les événements allaient s’arranger comme par magie.

Pour anecdote, nous étions invités à un repas sur les îles de Lerins face à Cannes, le dernier bateau embarquait à midi.

À cette heure précise, nous étions encore à 4 ou 5 km de l’embarcadère engoncés au milieu d’un bouchon.

Mes amis, qui pour certains étaient déjà sur l’île, me disaient formellement qu’il n’y avait plus de bateau donc plus de solution pour les rejoindre à déjeuner.

Malgré cet état de fait, je savais que je les rejoindrais sans aucun doute.

Je ne savais pas comment, mais j’augurais que les circonstances me seraient favorables.

Lorsque nous sommes arrivés 45 minutes après le dernier bateau, le personnel à l’embarquement nous dit:

« Exceptionnellement et c’est réellement la première fois, nous avons affrété un dernier bateau pour 13h, vous avez vraiment de la chance ! »

Je n’en étais finalement pas si surpris… et pour moi ce n’était pas qu’une question de chance.

Avais-je provoqué cette situation ?

Avais-je aidé la chance ?

Pour conclure, vous êtes pleinement responsables de tout ce qui vous arrive.

Vous devez garder à l’esprit que votre fréquence aura une incidence réelle sur ce qui vous touche directement et sur votre environnement.

Il est devenu commun de parler de l’environnement toxique.

Je ne vois pas un article sur le développement personnel qui ne parle pas de cet entourage qui vous empoisonne.

Attention ! Vous êtes vous aussi probablement l’entourage toxique.

Rappelez-vous que, même si les événements extérieurs sont troublants, qu’ils vous perturbent au point que vous participiez encore davantage et avec vigueur à cette spirale descendante qui vous tire vers le bas, vous devez y mettre un stop.

Le stop s’est arrêter la « poulie folle », c’est revenir à la conscience pure, à la paix.

C’est pratiquer le pivotement, arrêter l’emballement de cette voix intérieure qui vous harcèle, pour revenir vers une pensée noble et positive.

Par la force de votre foi, qu’elle soit en Dieu, en votre propre divinité, en l’énergie cosmique, en la physique quantique ou en je ne sais quoi…

Réamorcez un esprit de haute fréquence qui n’apporte qu’un dénouement heureux:

1) Nourrissez votre esprit de lectures enrichissantes.

2) Fréquentez des personnes agréables.

3) Consommez une alimentation saine.

4) Pratiquez une activité sportive plaisante.

5) Ne vous droguez pas.

6) Ne buvez pas d’alcool.

7) Ne fumez pas.

8) Evitez de vous intoxiquer d’infos indigérables et d’émissions débilisantes.

9) Soyez présent et dans l’attention (la vraie méditation).

10) Critiquer, juger, comparer, bannissez-les définitivement de votre esprit.

11) Aimez-vous, vous aimerez le monde.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment conserver sa masse musculaire en vieillissant ?

Quand on parle « masse musculaire », on a tendance à penser culturistes, body-building, hypertrophie…

Et bien sûr, nous viennent à l’esprit ces physiques extravagants, parfaitement critiquables parce qu’extraordinaires dans le sens hors du commun.

Ces corps soumis à la vindicte populi, comme tout ce qui est trop grand, trop petit, trop gros, trop maigre…

Trop musclés…Plus souvent raillés qu’honorés.

Ainsi, « masse musculaire » déclenche les images de ces « Monstres» démesurés.

Ces mutants hors normes sont accompagnés par leurs cortèges de mythes et légendes mais parfois aussi par de véritables histoires où s’entremêlent le dopage à la sauce «gonflette », la virilité déclinante, l’environnement brutal, excessif et surfait, sans parler de l’étroitesse des idées qui ferait parfois passer un baudet pour un prix Nobel.

Bien heureusement cette caricature ne concerne qu’une partie de cette famille, dont je fais partie.

C’est avec une forme de tendresse et de complaisance que je me permets la critique.

Ainsi, je ne parle évidemment pas de cette « masse musculaire » là, n’ayez crainte, vous ne l’aurez jamais…

… mais bien de celle qui maintient votre structure en place, qui vous donne une bonne posture, une bonne tonicité et qui vous permet de vivre dans de bonnes conditions.

Si nous n’y prenons garde, insidieusement, nous sommes frappés, aidés par les années qui s’accumulent, du sceau de la dégénérescence, de la Sarcopénie* dont je parle fréquemment dans mes articles.

* Dégénérescence tissulaire liée à l’âge

Conserver sa masse musculaire et pourquoi pas l’améliorer est quasi vital.

Je dis quasi vital parce que, même de la perdre au point de devenir impotent ne vous empêchera pas de vivre: tellement de gens survivent à coups « d’assistance ».

Vous resterez en vie assurément mais peut-être pas en étant vivant.

L’espérance de vie a augmenté mais à quelles conditions…

Je vous propose donc un ensemble de solutions pour conserver votre masse musculaire, votre masse noble, votre « vivant ».

1) Évitez de rentrer dans ce système pervers

Il consiste à faire de vous des humains programmés qui tomberont irrémédiablement dans la dégénérescence.

Même si l’altération cellulaire n’était pas votre intention, même si vous êtes un irréductible, un incorruptible, vous finirez par être tellement conditionné que vous sombrerez au plus vite dans la déchéance tissulaire.

Tous vous le martèlent quotidiennement et inlassablement: le système médical, votre entourage, les médias, la littérature…

Même vos voisins déjà malades, perclus de rhumatismes, gangrenés par l’ostéoporose sont sordidement soucieux que vous partagiez avec eux le lourd fardeau de leur vieillesse trop souvent prématurée.

Vous vieillissez, c’est ainsi.

Cela fait partie du cycle de la vie mais de grâce, n’accélérez pas le processus, l’esprit à un tel pouvoir.

2) Cultivez votre masse musculaire à la mode cinquantenaire

Je ne cesse de le dire et de l’écrire sous toutes les formes, faites de la culture physique.

C’est le moyen le plus sûr, le plus précis, le plus efficace pour conserver et améliorer votre potentiel musculaire.

Toutes deux ont environs 80 ans

La musculation est l’application directe de la physiologie du mouvement, que l’on appelle aussi la kinésiologie ou cinésiologie, la discipline qui étudie également les postures biomécaniques, articulaires et musculaires.

Alors pourquoi faire autre chose que de la culture physique ?

Lorsque l’on rentre dans l’âge, c’est réellement l’outil idéal je vous l’affirme.

La musculation est adaptable à nos contraintes articulaires, aux outrages du temps et aux traumatismes que l’on a accumulés.

De plus, la culture physique peut être pratiquée chez soi, en extérieur, avec très peu de matériel et même sans matériel du tout, au poids de corps ou dans une salle équipée.

J’ai créé avec mon équipe des programmes spécifiques, spécialement conçus pour les Masters et qui répondent, en tous points, à nos doléances et contraintes.


Mais dans tous les cas, j’insiste sur le fait que la culture physique doit être pratiquée dans les règles de l’art, en respectant principalement le mouvement, le positionnement de votre corps, l’amplitude, en évitant l’inertie et dans le contrôle absolu des charges lorsqu’elles sont utilisées ou lorsque vous utilisez votre poids du corps.

Je vous engage à télécharger, en cliquant ci-dessous, mon e-book où je détaille, point par point, les paramètres d’intensité pour une bonne pratique lorsqu’on est un Master ou tout simplement un pratiquant.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Pratiquer la musculation comme un cinquantenaire, veut dire se servir avant tout de son esprit, s’exercer avec efficience et implication, cesser de s’entrainer avec nonchalance.

Lorsque une activité consiste à faire un maximum de mouvements dans un minimum de temps, avec un maximum de poids, vous comprendrez bien qu’il n’y a plus la place au contrôle ni de surcroîts à la conscientisation.

3) Travaillez votre système cardio-vasculaire

A fortiori dans un but d’améliorer uniquement votre système cardio-vasculaire mais également pour augmenter vos capacités physiques et ainsi exploiter plus efficacement la pratique de la culture physique.

D’autres part, avoir une activité cardio régulière participe grandement au contrôle du poids.

Je vous renvoie, en cliquant ci-dessous, à un article que j’ai écrit à ce sujet où j’expliquais pourquoi il était préférable d’opter pour des entraînements à haute intensité.

LE CARDIO TRAINING POUR LA SUPER SECHE

Les HIIT vous permettent de gagner du temps, puisque les entraînements sont courts, d’épargner votre structure et sont, de plus, d’une grande efficacité.

4 ) Ayez une alimentation riche en protéines

La protéine est le nutriment bâtisseur, c’est lui qui construit et régénère la masse musculaire.

Le terme protéine vient du grec ancien prôtos qui signifie premier, essentiel.

C’est le matériau de construction par excellence, le collagène dans la peau, la kératine dans les cheveux.

Les enzymes et certains anticorps sont également des protéines.

Ne pas manger de protéines participe grandement à la fonte musculaire.

L’ alimentation « moderne », je sous-entends cette alimentation néfaste qui nous fait grossir et nous rend malade, nous dirige essentiellement vers le sucre et les graisses au détriment du seul nutriment essentiel.

Je vous engage aussi, en cliquant ci-dessous, à lire cet article que j’ai écrit récemment où je dresse les contours du nutriment « Protéine ».

5) Faire preuve de sagesse et de rigueur

Nous devrions avoir atteint la sagesse et comprendre ainsi l’utilité de mettre en application ces quelques règles et le faire avec le soin et l’application qu’elles le demandent.

Aidé par l’âge, nous devrions faire preuve d’un peu plus de paix, de réflexion et avoir lissé notre ego.

Nous sommes devenus des Masters, des Maîtres… on peut comprendre ainsi que nous ayons atteint un certain niveau de Maîtrise sur notre existence.

Nous sommes donc censés prendre des décisions passées par le filtre de notre expertise et de nos expériences.

Des décisions mûrement réfléchies, de bonnes décisions.

Alors, je ne saurais donc trop vous recommander vivement de cultiver, dès à présent votre corps, non pas pour vivre plus longtemps – je ne pourrais évidemment pas vous le garantir- mais certainement pour vivre dans de meilleures conditions.

N’aimeriez-vous pas monter une volée d’escalier avec facilité ?

N’aimeriez- vous pas devenir plus fort, plus endurant ?

C’est toujours possible, il n’est jamais trop tard.

Ça je vous le certifie !

Foi d’un Master qui parle aux Masters, à tous ces êtres, femmes et hommes de bon sens, et qui met en application ce qu’il dit.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment ne plus avoir mal au dos ?

3ème et dernière partie

Voici donc la 3ème et dernière partie sur le thème :

« Comment ne plus avoir mal au dos ? »

Le manque d’exercices de tonification musculaire localisés, le surpoids et les mauvaises postures sont parmi les différentes causes majeures vecteurs de dorsalgie.

Dans mon article précédent, je vous offrais 2 programmes pour la tonification musculaire dont voici le lien :

TELECHARGEZ LES PROGRAMMES GRATUITS

Les étirements font partis aussi des « remèdes efficaces » et essentiels pour combattre le mal de dos.

Comme pour les programmes de tonification musculaire, chose promise chose due, j’ai laissé le soin à ma compagne Barbara RATKOFF de partager avec vous sa longue expérience dans ce domaine.

Voici le programme d’étirement.

Consignes pour un étirement efficace

Tout étirement doit s’effectuer sans à coup, sans rebondir.

Faites chaque exercice jusqu’à ce que vous sentiez un léger étirement ; vous ne devez pas avoir mal.

Maintenir la position entre 10 à 20 secondes tout en respirant normalement, en évitant surtout de bloquer la respiration.

Tout naturellement, la résistance devrait réduire.

A ce moment-là, étirez-vous davantage afin de prolonger la sensation d’étirement.

Tenez encore entre 10 à 15 secondes.

Puis relâchez.

Dans le cas où une douleur apparaîtrait, cela voudra dire que vous avez été trop loin.

Il vous suffira simplement de vous détendre et de relâcher légèrement.

Rappelez-vous que tout étirement doit vous procurer un bien-être et rester un plaisir.

Répétez chaque exercice une 2ème voire une 3ème fois.

Il n’y a pas de compétition qui tienne. Ne vous préoccupez pas de ce que les autres arrivent à faire. Restez à l’écoute de votre propre corps.

Toujours relâcher et sortir de son étirement en douceur.

Etirement du quadriceps debout (1)

Photo n°01 : Se tenir à un mur, si nécessaire, mais essayer progressivement de ne plus le faire.

PHOTO N°1

Penser à bien gainer le ventre et le bas du dos et à garder les cuisses bien alignées.

Redresser le buste puis étirer votre genou légèrement en arrière mais surtout en direction du sol.

L’erreur à éviter : de tirer la jambe fléchie trop en arrière ce qui vous oblige à cambrer le bas du dos.

PHOTO N°2

Répéter une 2ème fois. (Photo n°02 : variante à genoux)

Etirement des ischios contre le mur allongé (2)

Se placer à l’entrebâillement d’une porte.

PHOTO N°3

Laisser la jambe droite au sol et placer la jambe gauche sur le cadre de la porte.

Avec le temps chercher à bien rapprocher les fessiers du mur.

Rester dans cette position 1 min puis changer de jambe.

Etirement des pectoraux (3)

PHOTO N°4

Placer les bras fléchies dans l’entrebâillement d’une porte.

Se pencher légèrement en avant.

Ensuite, faire glisser les mains le long de l’encadrement pour un étirement en profondeur.

Etirement du grand pectoral (4)

PHOTO N°5
VARIANTE ASSISES PHOTO N°6

Debout, enlacer ses mains derrière son dos et tirer les bras en arrière.

Ressortir la poitrine mais tout en gardant le ventre et le bas du dos bien gainés (ne surtout pas cambrer).

Etirement du grand pectoral sur un ballon (5)

PHOTO N°7

Se placer sur un ballon, pied à plat sur le sol.

Ouvrir la cage thoracique ainsi que les bras et puis se détendre.

Laisser l’étirement agir de lui-même.

Etirement de la colonne (6)

Se mettre à “quatre pattes”.

PHOTO N°8

Prendre quelques secondes pour respirer de manière lente et contrôlée afin de se préparer pour cet exercice d’équilibre.

Bien gainer le ventre et le bas du dos puis, simultanément, tendre le bras gauche et la jambe droite.

Bien étirer le bras vers l’avant et la pointe du pied dans la direction opposée pour une bonne sensation d’étirement dans toute la colonne.

Maintenir la nuque dans l’alignement de la colonne.

Sortir de la position tout en douceur et reproduire de l’autre côté.

Etirement des abdominaux et amélioration de la mobilité de la colonne vertébrale (7)

PHOTO N°9

Allonger sur le ventre, les jambes tendues, placer les paumes des mains au sol à hauteur d’épaules.

Penser à bien rentrer les coudes et à les caler contre soi.

En inspirant, relever le buste comme sur la photo.

Veiller à bien rouler ses épaules en arrière, à garder la nuque dans une position neutre et à ce que les coudes ne dépassent pas un angle de 90°.

En expirant, revenir à la position initiale, allongée.

C’est un excellent exercice qui permet de renforcer la colonne ainsi que sa mobilité et qui ouvre en même temps la cage thoracique.

Contraction et relâchement des épaules et du cou (8)

PHOTO N°10

Le “Shrug”: lever les épaules en direction des oreilles jusqu’à sentir une légère tension au niveau du cou et des épaules.

Maintenir la contraction quelques secondes puis relâcher mais cette fois, pousser les mains, paumes à plat, vers le sol afin d’obtenir une sensation d’étirement.

Répéter plusieurs fois.

Cet exercice permet de détendre la région du cou et des épaules.

Renforcement du cou et étirement des pectoraux (9)

Enlacer les doigts derrière la tête, comme sur le dessin tout en maintenant les coudes ouverts sur les côtés.

PHOTO N°11

Appuyer la tête contre les mains afin de créer une tension dans l’arrière de la nuque. Relâcher et refaire deux fois.

Tout relâcher.

Enlacer les doigts derrière la tête à nouveau, tout en maintenant les coudes ouverts sur les côtés.

Ne pas cambrer le bas du dos.

Ensuite, chercher à rapprocher les omoplates afin de créer une contraction dans toute la partie supérieure du dos.

Ces deux exercices permettent de relâcher les tensions accumulées dans la nuque et tout le haut du dos.

PHOTO N°12

Etirement du Rhomboïde (10)

Entrelacer les doigts, retourner les mains et étendre les bras devant soi tout en maintenant le dos droit.

Cet exercice permet d’étirer la partie supérieure du dos ainsi que les bras.

Etirement complet du buste et des lombaires (11)

PHOTO N°13

Commencer le mouvement en étant allonger sur un côté, les genoux pliés au niveau des hanches et les deux bras tendus comme sur le dessin.

Tout en maintenant le dos dans une position stable, exécuter une rotation du buste tout en ouvrant et écartant le bras en allant aussi loin que possible.

L’étirement se fera ressentir au niveau des épaules et du buste. Reproduire de l’autre côté.

Rotation des genoux (12)

Cette fois-ci, s’allonger sur le dos, jambes fléchies.

Placer les bras tendus de part et d’autre du corps, en plaquant les mains au sol.

Laisser les genoux descendre tout en douceur vers la droite, tout en tournant la tête dans la direction opposée.

Cet exercice permet d’étirer les pectoraux et les lombaires.

Etirement du piriforme (13)

Le piriforme est un muscle qui se situe au niveau du grand fessier et qui est rarement étiré alors qu’il en a grandement besoin.

Se mettre sur le dos, jambes fléchies.

Ramener le pied droit sur le genou gauche puis placer les mains sous ce même genou.

Tirer la cuisse gauche tout en cherchant à ouvrir/écarter la cuisse.

Maintenir la position et essayer de bien se détendre.

En conclusion, j’espère que ces trois articles sur « Comment ne plus avoir mal au dos ? » vous auront aidés principalement à prendre conscience que vous avez « la main ».

Alors, commencez par agir maintenant et efficacement; vous n’avez plus d’excuses.

Les résultats sont souvent spectaculaires.

Soyez-en convaincu, vous n’êtes pas qu’une victime des circonstances, de votre hérédité, de la malchance, de l’âge…

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Barbara RATKOFF @foreverfit50

Philippe LAMACHE

Comment ne plus avoir mal au dos ?

2ème partie

C’est unanime, le mal de dos est de toute évidence le mal du siècle.

Lorsque vous croisez les informations via les spécialistes de la santé, Internet ou simplement votre entourage, l’analyse est claire et rapide à faire.

Quasiment tout le monde souffre ou a souffert du dos…

… et c’est exponentiel avec l’âge.

On constate que les douleurs dorsales, les plus répandues, se situent au niveau des lombaires et qu’entre 20 et 90 ans, les trois quarts de la population auront à un moment donné des douleurs dans cette région dorsale.

Il faut prendre en considération que dans le dernier quart restant, beaucoup ne consultent pas.

Ils vivent avec leurs douleurs et s’en accommodent tant bien que mal.
Ce qui rend plus difficile l’évaluation.

Finalement le pourcentage de personnes souffrant de douleurs lombaires sembleraient dépasser les 80 %.

D’après les études, 10 % des lombalgies, et je ne parle que des lombalgies, évoluent vers un déconditionnement physique et psychologique.

On parle là de conséquences sociales et professionnelles graves allant jusqu’à l’incapacité de travail temporaire ou définitive et même jusqu’à la rupture avec le milieu affectif…

Dans mon article précédent, la première partie de «Comment ne plus avoir mal au dos ? », j’évoquais les mauvaises postures qui engendraient les douleurs dorsales mais la réciproque est tout aussi juste.

Les douleurs dorsales engendrent les mauvaises postures.

Une conséquence directe de cet état de fait est « La Camptocormie » : la maladie du dos courbé.

Une maladie qui est étroitement liée à une mauvaise contraction des muscles extenseurs de la partie basse de la colonne, toujours la fameuse partie lombaire.

Dans le même temps les muscles fléchisseurs font leur travail convenablement ce qui crée un déséquilibre qui induit cette déformation de la posture que l’on voit fréquemment chez les personnes âgées.

C’est un handicap particulièrement présent au-delà de 70 ans, chez les super masters !

En lisant les publications scientifiques, en dehors évidemment d’accidents ayant entraînés des traumatismes vertébraux, en dehors de pathologies chroniques, de rhumatismes ou d’ostéoporose, on relève clairement que nous pourrions attribuer la majorité des dorsalgies à une déficience musculaire.

La surcharge pondérale en est également responsable, sans oublier bien évidemment les mauvaises postures.

Je me répète, vous avez un vrai pouvoir pour vous soulager, repousser l’échéance et peut-être même ne jamais avoir mal au dos.

C’est vous qui décidez de manger moins, d’adopter une posture correcte, de pratiquer des exercices d’étirements et de tonifier votre masse musculaire.

Comprenez bien que vous décidez en grande partie de souffrir ou de ne pas souffrir.

Chose promise chose due, je vous offre deux programmes, à réaliser chez vous ou en salle de sport.

Ils amélioreront votre tonicité musculaire dans le cadre de la prévention des dorsalgies mais ils peuvent également améliorer votre état si vous êtes déjà en souffrance.

Ces programmes sont évidemment à réaliser si vous n’avez aucune contre-indication formelle de votre médecin.

Je publierai un troisième article sur le sujet réservé spécialement aux étirements du dos.

C’est un sujet suffisamment important pour lui consacrer un volet spécial.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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La musculation ça empêche de grandir

Vous avez dû l’entendre des centaines de fois, n’est-ce pas ?

En bientôt 40 ans de pratique et de passion pour cette discipline, je l’ai effectivement entendu des centaines de fois.

Toujours avec le même aplomb, avec cette même conviction chevillée au corps que l’on peut avoir lorsque l’on défend ses idées, sa patrie, son équipe de foot ou sa religion…

Fort souvent, il n’y a aucune expertise et rares sont les argumentations.

Ce sont des affirmations lancées à la cantonade, vierges de fondement mais parfois capables de vous faire douter.

Du doute à l’acceptation d’une nouvelle théorie, il n’y a qu’un pas.

Et c’est ainsi que se colportent des ragots.

Vous a t-on déjà expliqué pourquoi ça empêcherait de grandir ?

Toutes les fois où l’on vous a dit que la musculation c’était mauvais pour la croissance des enfants, vous a t-on donné réellement une explication ?

Est-ce qu’on vous a fourni une théorie argumentée ?

Je ne parlerais même pas d’une théorie avec à l’appui une étude scientifique ou des faits qui pourraient factuellement corroborer cette idée ?

Simplement un argument qui permettrait d’alimenter le débat.

Une partie des gens qui me lisent ont plus ou moins mon âge, à 10 ou 15 ans près.

La génération X, celle qui est née entre 1960 et 1980.

Nous avons tous ou quasiment tous des enfants et même des petits-enfants.

Je vais donc m’adresser prioritairement à vous et à votre bon sens.

Je vais vous demander simplement, une fois n’est pas coutume, de vous servir de votre libre arbitre et de ne pas accepter systématiquement un ragot de plus sans fondement comme un fait établi.

Quand bien même ce serait un fait établi cela demanderait toutefois que l’on s’interroge sur le sujet et qu’on le comprenne, qu’on croise les informations et finalement qu’on se fasse son propre avis.

Alors quelles seraient donc les raisons qui feraient que la musculation empêcherait, freinerait, bloquerait la croissance ?

Les muscles seraient-ils si puissants qu’ils freineraient la croissance osseuse ?

Par son effet contractile puissant et apparemment constant, (oui celle-ci serait contractée tout le temps), la masse musculaire hypertrophiée, par son emprise liée à ses attaches sur les extrémités des os, empêcherait donc qu’ils se développent.

À peine croyable !

Et pourtant, Je l’ai entendu dire à maintes reprises.

J’ai souvent entendu dire également que de lourdes charges pouvaient écraser les cartilages de conjugaison et ainsi freiner la croissance.

Oui certainement, mais quels genres de musculation et quels encadrants autoriseraient de jeunes athlètes pour ne pas dire des enfants à squatter avec des charges monumentales ?

Nous parlons bien là de culture physique, de l’application de la kinésiologie, de cette discipline noble qui doit être réalisée dans les règles de l’art.

Qui peut conseiller à des enfants ou à des adolescents de faire du développé militaire avec des poids monstrueux qui finiraient par tasser leur colonne vertébrale broyant petit à petit ces fameux cartilages de conjugaison.

Il doit évidemment y avoir des cas, mais quelques cas isolés doivent-ils faire autorité en la matière ?

C’est certain, tout est possible en ce monde, nous voyons aujourd’hui à travers les réseaux sociaux les débordements les plus inconcevables, des enfants très musclés, entraînés par des pères déviants qui leur injecteraient même des stéroïdes.

Ce n’est certes pas la règle…

Comme ce ne devrait pas être la règle non plus d’exécuter les mouvements sans aucune maîtrise avec des charges surdimensionnées…

…et cela est valable pour tout le monde et non pas seulement pour les jeunes pratiquants.

D’autre part, sans vouloir évidemment jeter le discrédit sur d’autres sports très populaires, mais le rugby, pratiqué dans des conditions extrêmes, a certainement de lourdes conséquences sur l’intégrité physique de nos enfants.

C’était le cas d’un de mes fils, joueur de rugby:

Je ne comptais plus ses blessures accumulées tout au long de son adolescence.

Arrachement des ligaments, entorse cervicale, entorse de la cheville, fracture du nez, entorse acromio-claviculaire …

Un autre de mes garçons, footballeur, à peu près au même tarif, poignet cassé, nez cassé, doigt cassé, entorse etc. etc.

La culture physique est une belle discipline qui permet, lorsqu’elle est pratiquée dans les règles de l’art, le développement harmonieux des enfants et des adolescents.

Elle améliore tout au contraire la croissance de la masse osseuse.

Elle s’associe facilement à d’autres disciplines sportives pour devenir un outil exceptionnel de développement des qualités physiques.

La musculation a une action psychologique incontestable sur l’estime de soi, la confiance, la rigueur, la persévérance…

Elle permet également d’améliorer la posture trop souvent malmenée chez les jeunes gens, surtout à la suite des milliers d’heures qu’ils passent avachis devant leurs écrans vidéos.

C’est une excellente école d’humilité, de remise en question et d’apprentissage dans de nombreux domaines comme la physiologie, la biomécanique, la nutrition etc. etc.

À travers mes publications, mes articles et vidéos, je vous transmets le respect des paramètres d’intensité en culture physique ainsi que l’implication mentale pour des résultats maximisés.

Je vous engage à éviter l’inertie, à respecter le mouvement, l’ergonomie et le tempo, à contrôler l’exécution afin de focaliser la tension essentiellement sur le muscle concerné.


Télécharger mon e-Book gratuit dans lequel j’ai rassemblé les paramètres d’intensité, les règles de bonnes pratiques.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Lorsque l’on maîtrise ainsi la discipline, il n’y a que des avantages à la pratique de la culture physique même chez l’enfant.

Dans la première partie de mon article, je m’adressais principalement à vous, mes chers Masters, parce que vous êtes sages.

Vous devriez l’être !

Vous avez la parole que l’on écoute, la parole divine sur vos enfants et petits-enfants.

J’espère donc qu’après mon plaidoyer en faveur de la culture physique, vous encouragerez votre descendance à la pratiquer pour leur équilibre, pour leur croissance et pour leur santé.

Ce sera une excellente décision qui aura de toute évidence une empreinte positive sur leur futur.

Un fil rouge qui leur permettra de rester dans un cadre éthique en dehors de la mal bouffe, de l’alcool et de l’oisiveté physique responsables de tant de pathologie et de maux psychologiques.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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