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Les articles de la catégorie Coaching

Cultiver mon corps après 40 ans me rend stupide ?

Cultiver son corps met en évidence une fragilité intellectuelle.

Je n’irais pas jusqu’à dire que cela dénote une certaine débilité mais nous n’en sommes pas très loin.

Les gens qui cultivent leurs corps trahissent un état d’esprit centré sur eux-mêmes.

Ce sont des égocentriques, c’est ça ! Doublés de prétentieux, d’orgueilleux, oui, c’est exactement ça !

Regardez les parader telles des outres gonflées dont on ne sait quelle substance les a rempli; probablement le vide.

De plus, la culture physique n’est même pas un sport… une discipline sportive tout au plus…

Quelle perte de temps de se consacrer à ce type de contrainte, sachant que finalement, ils n’entretiennent qu’une enveloppe charnelle vouée au vieillissement, à la dépréciation et à la mort… puis au pourrissement.

Cette persistance à mettre finalement des coups d’épée dans l’eau.

Ne serait-ce pas un signe évident d’un manque profond de discernement?

Certainement une forme d’aliénation mentale.

Une espèce de mécanique mentale en roue libre qui fonctionne par inertie, incapable de s’arrêter, incontrôlée et incontrôlable.

La matière, le corps, a si peu d’intérêt, lorsque l’on a compris cela, lorsque l’on a ce niveau d’élévation, cet état vibratoire de haute fréquence, on a compris le message divin.

Cette introduction n’est évidemment pas mon opinion.

C’est un discours « assassin » que j’ai parfois entendu, l’opinion clairement affichée d’une caste « intellectuelle » arrogante.

Certains de ces « juges » sont peu être animés par un sentiment de jalousie mais je ne pense pas que ce soit ce sentiment qui anime majoritairement leur jugement.

Je pense qu’il y a véritablement un aveuglement, sublimé par leur ego.

Il semblerait qu’il y ait un sentiment de supériorité qui leur donne la légitimité de juger, tout en disant que c’est mal de juger.

Il semblerait qu’il y ait un état de supériorité qui mettrait en avant l’étendard de la bienveillance et de la compassion propre aux esprits clairvoyants, et dans le même temps ne pas en posséder une once.

Juger est une mécanique intellectuelle délicate, pour un peu que l’on soit torturé par les démons de la colère, de l’orgueil, frusté par le manque de reconnaissance, pollué par nos peurs…

Dans ces conditions, que vaux notre jugement ? Pas grand chose…

Ces dictateurs de la pensée estiment qu’ils sont vraiment supérieurs aux individus qui cultivent leur corps.

Lorsque l’on a 20 ans, cet écart de mauvais goût pourrait être mis sur le compte de la jeunesse et de son inexpérience.

C’est très souvent une excuse que l’on offre aux plus jeunes en guise d’absolution; l’inexpérience est pardonnée.

C’est plus simple de pardonner quand on n’a pas grand-chose à dire pour expliquer l’inexplicable.

Mais au-delà de 40 ans, que pense l’intelligentsia ?

40 ans est souvent le seuil de tolérance, l’age de raison absolu.

Passé 40 ans, si la « déviance » persiste, si le désir de cultiver son corps est toujours présent, alors, l’intelligentsia mettra ça sur le compte de quoi ?

L’inexpérience n’est plus d’actualité, quoi que…

Lorsque l’on est mature, déjà senior ou senior en devenir, nous n’avons plus d’excuse, je dirais même que nous sommes coupables de futilités, d’inconsistance, d’irresponsabilité… de bêtises.

On reçoit une volée de bois vert au centuple de la part de la bien-pensance.

Et pourtant, le message divin, que chacun devrait comprendre, dit tout le contraire.

Cultiver son corps, en prendre soin, protéger le véhicule qui abrite l’âme est quasiment un commandement.

Les livres saints incitent au respect de son corps et à le maintenir dans un état physique excellent.

La bible: Ephésiens 5:29: Car jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église

Le coran: D’après un hadith rapporté par muslim, le prophète a dit: »Ton corps a un droit sur toi, et donne à chacun son droit »

« Un citoyen physiquement fort est plus valable et mieux aimé d’Allah qu’un croyant de faible constitution » (Hadith rapporté par Mouslim).

Aussi, quand la fille de Chuaïb a remarqué la force du prophète Moïse, elle a demandé à son père selon le coran: « O mon père, engage-le à ton service moyennant salaire, car le meilleur à engager c’est celui qui est fort et digne de confiance » ». Sourate Le récit –verset 26.

Peut-on avoir l’esprit clair dans un corps lourd peu flexible, faible, malade ?

Les philosophes antiques s’accordaient sur l’importance de la pratique physique pour le bien de l’esprit.

Platon évoquait le rôle important de la gymnastique dans le soin de l’âme.

Aristote, à son tour, parlait de la place des pratiques sportives dans l’éducation idéale.

Socrate, à travers le discours de Diotime, décrivait, avec une grande clarté, les différentes étapes philosophiques allant vers l’appréciation de son corps.

Le philosophe était ainsi conduit de l’amour d’un beau corps, à l’amour de deux corps, puis de tous les beaux corps, avant, progressivement, de passer de l’amour des beaux corps à l’amour des belles occupations et des belles sciences et finalement, jusqu’à l’amour et la contemplation du beau en soi.

N’est-ce pas là, l’aveu de l’importance de la culture du corps.

Hippocrate (460-377 av. J.C.) lui-même, le médecin des médecins, conseillait dans « Les Régimes« , non seulement la bonne alimentation mais également l’exercice comme un facteur d’équilibre « entre la force que l’on dépense et celle que l’on absorbe ».

Hippocrate conseillait la prescription d’exercices qui tiennent compte des dispositions de l’individu et de la saison.

La Rome antique vénérait les jeux sportifs et les corps athlétiques, ils étaient de fervents défenseurs de l’activité physique.

Mesdames et Messieurs qui pensez que l’exercice physique n’a pas sa place dans une vie intellectuelle et spirituelle et que cultiver son corps est un signe clair de légèreté mentale, révisez votre jugement.

Faites-le surtout pour vous, vous qui chérissez la grandeur de l’esprit et son ouverture, vous avez là l’occasion d’en faire preuve.

Et pour aller encore plus loin vers la grandeur de votre âme, ne faites pas de ségrégation.

Vous voyez, pour ma part, je ne pense pas que tous les intellectuels soient dans le déséquilibre, harcelés par leur esprit torturé.

Je ne pense pas non plus qu’il soient nourris aux anxiolytiques ou aux somnifères, faibles, malades et dégoûtés d’avoir pour enveloppe charnelle un corps inconsistant, les contraignant, bon gré mal gré à un réflexe égocentrique de jugement dégradant envers les individus qui prennent soin de leur corps.

Condamner par dépit est un réflexe que je peux comprendre, auquel je n’adhère pas, mais que je peux comprendre.

Critiquer avec véhémence et cruauté ce que l’on a pas et que l’on pense ne jamais avoir, est un schéma classique de justification.

C’est valable évidemment pour tout le monde, les personnes de petites conditions jugent les gens riches et réciproquement.

Les personnes de forte corpulences critiquent les personnes Fit et réciproquement …

La superbe femme du voisin est stupide et toute refaite…Et nous en sommes sûr, c’est évident, elle ne peut pas être tout simplement belle, intelligente, spirituelle, sportive et honnête etc. etc.

Essayons de vivre en harmonie, en amour, apprenons des autres pour s’améliorer soi-même, là est une démarche noble, évolutive, intellectuelle et spirituelle.

Ce que je vous explique vous semble logique?

Pensez à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Respectez les gens qui s’entraînent

C’est un cri d’alarme que je souhaiterais envoyer à l’endroit des insatiables perturbateurs.

Plus qu’un cri, c’est plutôt un hurlement primaire que je voudrais pousser!

LAISSEZ NOUS TRANQUILLES!

Je dis « nous » mais je dois avouer que je ne fais pas partie des catégories de personnes qui subissent ce type de harcèlement…ou si peu.

Les cibles à fort potentielles, de toute évidence, seraient plutôt les femmes.

Elles sont assiégées par les hommes de type « lourd » appelés également: « renards des surfaces ».

Elles le sont également par les bavardeuses invétérées qui tiennent même la conversation à leur propre sac à main.

Tous les individus qui fréquentent les salles de remise en forme ne sont pas là pour discuter.

Ils ne sont pas là pour tuer le temps ou rencontrer leur « âme sœur ».

Ils ne sont d’ailleurs pas là non plus pour écouter d’interminables monologues qui n’ont d’intérêt que pour celui ou celle qui parle.

Il y a des adhérents qui sont là véritablement pour s’entraîner.

Cela peut sembler bizarre mais ça existe.

C’est normalement l’objectif quand on prend un abonnement dans une salle de sport.

S’il vous plaît, faites preuve d’un peu d’observation, faites preuve d’un peu de discernement.

Essayez de comprendre les messages que vous envoient ces personnes qui souhaitent être en paix durant leur session d’entraînement.

Pendant que vous les saoulez de vos boniments égocentriques, parce que la plupart du temps vous ne parlez que de vous, ces personnes continuent de s’entraîner.

Vous ne comprenez pas que cela est un signe évident que votre intrusion les dérange.

Ces personnes ne s’arrêtent pas, elles continuent leur session et vous accordent néanmoins une attention de complaisance.

Ne vous méprenez pas, c’est uniquement par politesse qu’elles ne vous dispersent pas et qu’elles supportent votre présence indésirable.

Comprenez-vous?

Si de plus, vous les connaissez, vous savez que ce sont des personnes assidues, qui parlent peu et qui sont concentrées sur leurs activités.

Certaines ou certains portent des écouteurs ou un casque sur les oreilles, là aussi, c’est un signe qui trahi leur besoin de tranquillité pendant l’entraînement.

Elles ou ils vous envoient également des messages verbaux explicites du style :« Excuse-moi, je dois continuer, je suis prise par le temps ».

Où parfois ils ou elles font preuve d’un silence assourdissant, ne faisant qu’hocher la tête avec guerre plus d’expression qu’un chien factice poser sur la plage arrière d’une voiture.

Vous vous souvenez de ce jouet en forme de chien, que l’on voyait d’antan, avec une tête mobile qui se balançait au rythme des mouvements de la voiture.

Même dans ces circonstances vous ne comprenez pas…

Laissez-les tranquille, ce n’est ni le lieu ni le moment.

Ils ou elles ne veulent pas que vous les dérangiez, le temps leur est imparti, de grâce, respectez les.

Je me permets de vous donner un conseil mes amis et amies qui êtes appliqués et impliqués.

Mes frères et sœurs de culture physique engagés dans une pratique silencieuse et concentrée.

Il y a des moments où la bienveillance a ses limites, ou l’acceptation, la politesse, ou la peur d’être jugé comme quelqu’un d’associable, ne doit pas faire loi.

Vous devez vous protéger pour des raisons d’intégrité, pour votre bien-être et celui de votre entourage.

Il n’est plus question d’aller faire du sport en ayant le stress d’être perpétuellement dérangé par ces personnes indélicates.

Donc, coupez la conversation, le monologue devrais-je dire, dans la paix et l’amour bien sûr.

Dites avec politesse à l’assaillant, que vous auriez aimé discuter avec lui mais que malheureusement, vous avez très peu de temps.

De plus, votre entraînement est soumis à des temps de repos précis et que vous ne voulez pas vous disperser de peur de vous blesser.

Pour conclure, dites lui également que vous êtes vraiment désolé et que vous espérez qu’il ne vous en voudras pas.

Terminer, fin de l’histoire, la balle est dans son camp.

Sachez une chose, vous serez probablement jugé, ainsi soit-il.

Nous ne pouvons pas changer le monde et l’empêcher de vous juger.

Celui-ci vous jugera à tort ou à raison et quoi que vous fassiez.

Alors devenez votre priorité, pensez à vous.

Ne vous imposez pas de contrainte là où il n’y a pas la place.

Je vous engage même à ne pas tarder à leur couper l’herbe sous les pieds.

Plus ils penseront que la relation est engagée et moins ils comprendront votre attitude.

C’est toujours amusant de voir à quel point nous n’avons pas la même vision des choses pour une même situation.

L’analyse des faits est très souvent diamétralement opposée.

Mieux vaut prévenir que guérir, cela demande toujours moins d’énergie et occasionne infiniment moins de dégâts de dire les choses avec honnêteté.

Évitez de laisser pourrir une situation inconfortable dont vous finiriez par être l’unique victime.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Penser à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les cinq conseils en musculation à ne pas suivre.

La musculation est une discipline où l’on trouve plus de coachs, de conseilleurs, d’experts que de pratiquants.

Le simple fait de franchir la porte d’une salle de musculation ou d’un espace de cross fit suffirait à insuffler le savoir, la science de l’entraînement.

Les trois quarts de la population qui fréquentent les espaces de musculation ont été frappé par la foudre, ils ont reçu la lumière divine; sans conteste, ils détiennent la vérité, l’oreille absolue du savoir kinésiologique.

Alors déferlent tout un tas de principes, de conseils, colportés à leur tour par d’autres conseilleurs à d’autres conseilleurs, cette chaîne s’allongeant encore et encore, sans fin…

La véracité de ce qu’ils brandissent comme « la vérité » n’a jamais été vérifiée, comme une sorte de croyance à laquelle on s’accroche parce que d’autres s’y accrochent.

Voici donc cinq conseils que l’on entend fréquemment depuis des décennies et qu’il ne faut pas suivre de mon point de vue.

1. Il faut prioritairement faire des exercices de base pour progresser

Non ce n’est pas une priorité, la priorité est avant tout la façon dont ils sont exécutés et c’est d’ailleurs valable pour tous les exercices.

Ils n’ont pas le bénéfice de la progression.

Au nom de quoi les flexions d’avant-bras sur bras, debout à la barre, seraient supérieures aux flexions d’avant-bras sur bras assis sur un banc à 90° avec des haltères ?

Au nom de quoi le squat aurait plus de bénéfices pour le développement de vos cuisses que la presse inclinée ?

Parce que tout simplement le squat est un exercice de base donc, de ce fait, il est meilleur qu’un autre.

De surcroît, vu la qualité de l’exécution dans la majorité des cas, je dirais même qu’il est plus mauvais qu’un autre exercice et il serait même un exercice à bannir compte-tenu des lésions traumatiques qu’il inflige aux pratiquants peu scrupuleux.

L’exercice n’y est pour rien, bien sûr, c’est son exécution qui, de facto, devrait l’exclure.

En quoi le développé couché à la barre aurait plus de valeur sur la progression musculaire de vos pectoraux que le développé haltères sur un banc incliné ?

Les exercices de base, n’ont pas plus de légitimité que n’importe quels autres exercices pour vous faire progresser.

Ceux-ci mettant en action la plupart du temps plusieurs articulations, ils demandent donc une maîtrise accrue et parfaite de la technique; ils sont donc finalement moins légitimes puisque plus compliqués et donc plus enclins à être mal exécutés.

2. Il faut manger toutes les deux heures

Bon courage !

Parce que suivant ce que vous mangez toutes les deux heures, vous allez passer votre vie à la selle. 

Vous allez devoir consacrer également beaucoup de temps non seulement à manger mais à préparer vos repas, au détriment d’une partie de votre vie.

Manger toutes les deux heures, ça veut dire manger à partir de six ou sept heures le matin jusqu’à vingt heures ou vingt deux heures, toutes les deux heures sans interruption ! Cela fait donc environ sept à huit fois par jour.

Cette pratique est née initialement de la nécessité de consommer régulièrement la quantité de protéines requises.

Les fameuses 40 à 50 g toutes les deux heures et de la suralimentation liée à l’incontournable prise de masse.

Trop, c’est trop ! J’en connais même qui se réveille la nuit pour manger ! De grâce, dormez la nuit ! C’est bien meilleur pour votre progression !

Concernant les protéines consommées toutes les deux heures et leur assimilation, comprenez bien que si vous assimiliez effectivement 40 à 50 g de protéines toutes les deux heures, le calcul est vite fait, vous vous rendez compte le poids musculaire que vous feriez au bout de deux ou trois ans !

La qualité des protéines y est pour beaucoup, leur coefficient d’efficacité protidique, leur valeur biologique, l’indice chimique et de plus, l’assimilation est dépendante de votre propre capacité d’anabolisme protidique.

Ne multipliez pas les prises toutes les deux heures: cette contrainte est trop aléatoire pour vous l’imposer et également trop coûteuse !

Concernant la suralimentation dans un objectif de prise de masse, consommer entre 7 et 10 000 calories par jour, réparties sur 6 à 8 repas, est une hérésie, excepté peut-être pour quelques « monstres » représentant une infime partie de la population culturiste.

Se retrouver très rapidement à faire 15, 20 ou 25 kg au-dessus de son poids de forme, ne représente véritablement aucun intérêt pour la croissance musculaire.

Vous allez vous alourdir, certes vous remplir de graisse et d’eau.

Vous allez donner l’impression, habillé, d’un format musculaire extraordinaire mais finalement, le jour où vous souhaiterez retrouver une définition acceptable, ce sera une véritable sinécure pour les perdre et vous verrez que votre poids de forme aura très peu bougé.

Cette prise de masse aura été d’une faible efficacité pour prendre de la masse musculaire sèche.

J’aurai l’occasion de vous en reparler lors des prochains articles.

3 .No pain no gain

Cette formule m’a toujours semblé inappropriée, galvaudée de nos jours et phagocytée à la moindre occasion pour un pauvre squat ou un hip thrust exécuté à la sauvette.

Nous sommes complètement dans le folklore des réseaux sociaux !

D’autre part, je ne pense pas que les gains musculaires soient une affaire de souffrance, en tout cas pas dans le sens littéral du mot.

La souffrance est un sentiment erroné, un état de mal-être extrême, ce n’est pas ce que produit la pratique du culturisme.

Et c’est le cas même si vos entraînements sont d’une grande intensité, Même si on peut les qualifier de violents pour vos sens et votre état physique, que le feu est en vous, dans vos muscles, dans votre esprit et que vous êtes à deux doigts de vous évanouir, de rendre votre dernier repas et quasiment votre âme et que vous sentez même l’odeur du sang dans votre gorge et dans votre bouche…

Ce n’est alors pas la souffrance qui me vient à l’esprit mais une forme de plénitude, une grande satisfaction.

Serions-nous assez masochistes pour recommencer encore et encore pendant des mois et des années si souffrance était  le qualificatif exact que nous devrions donner à nos entraînements ?

Vous coinceriez-vous le doigt dans une porte tous les jours pendant des mois et des années ?

Le surpoids est une souffrance, l’entraînement n’en est pas une. En tous cas, mon objectif est de faire en sorte que l’entraînement devienne pour vous un plaisir..

4. Il faut faire beaucoup de répétitions et travailler vite pour sécher et travailler lourd pour prendre de la masse

C’est évidemment faux sur toute la ligne: ni l’un ni l’autre n’a de corrélation entre la cause et l’effet.

C’est avant tout le respect des paramètres d’intensité et le temps sous tension qui feront l’hypertrophie et évidemment l’alimentation qui fera prendre du poids ou accentuera votre définition.

Les légendes en musculation s’appuient sur des images et des principes ultra simplistes.

Vous travaillez lourd, vous devenez lourd.

Si vous déplacez des poids légers rapidement, vous devenez nécessairement léger et rapide.

Vous travaillez large, vous développez la largeur de votre dos, vous travaillez serré, vous développez l’épaisseur de votre dos …

J’écrirai un article très prochainement sur la largeur et l’épaisseur du dos et vous expliquerai à quel point, là aussi, les exercices pour la largeur ou les exercices pour l’épaisseur n’ont pas de fondement.

Manger de l’antilope pour sauter haut, des testicules de taureaux pour la virilité… nous n’en sommes pas loin.

5. Les résultats c’est 70 % l’alimentation et 30 % l’entrainement.

J’ai dû entendre 1000 fois ces statistiques qui ne reposent sur rien.

J’ai tout entendu, 50/50, 20/80 etc. etc. vous l’avez certainement entendu aussi.

Quelles sont les paramètres qui permettent de mesurer à ce point l’importance de l’un ou de l’autre ?

Comment peut-on attribuer un pourcentage d’importance à l’alimentation ou à l’entraînement dans le processus de progression ?

Et le mental dans tout ça, les pensées, le désir, la motivation etc. etc. Quelles sont leurs contributions ?

À quelle hauteur peut-on les impliquer ?

Quel serait leur pourcentage ?

Quelle serait l’approche de l’entraînement à considérer ?

Dans cette répartition des pourcentages, quelle est la place de l’individu et de ses qualités intrinsèques ?

Ne devrions-nous pas tenir compte du type d’individu dont il est question, de sa personnalité ainsi que de ses capacités ?

Nous sommes si différents.

Même chose évidemment pour l’alimentation: quel type d’alimentation et pour qui ?

De mon point de vue tout est important, 100 % important !

L’alimentation c’est 100%, l’entraînement c’est 100% et le mental c’est 100%, en tous cas si l’on souhaite faire les choses bien…

L’alimentation ne représente donc pas une partie d’un tout… c’est un tout!

C’est exactement la même chose pour l’entraînement et évidemment la même chose pour les aspects métaphysiques, le mental, les pensées, l’implication, la motivation, la concentration….

On ne peut décemment pas accorder une partie moindre ou supérieure à l’un ou à l’autre, tous doivent être considérés dans leur intégralité et ne peuvent être minimisés ou sublimés.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Je stagne, je n’arrive plus à progresser

J’ai très souvent entendu ce genre de commentaire, vous avez dû l’entendre très souvent à votre tour.

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Le sexe après 40 ans est un facteur de progression musculaire

On nous rabat les oreilles continuellement en nous disant que, passé un certain âge, tout est plus difficile, quasiment impossible et que tout décline.

L’intellect, le physique, prendre du muscle ou ne serait-ce que de le conserver, perdre de la graisse corporelle, faire du sport en général, rester en éveil, conserver sa souplesse, avoir des relations sexuelles….

…et même tout simplement être vivant, représentent des challenges insurmontables.

Les idées reçues, les schémas réducteurs de vie liés à l’andropause ou à la ménopause, nous enfoncent petit à petit et de façon inéluctable dans le gouffre de l’impuissance, de la frigidité, de la fragilité… de la souffrance.

Nous vivons cette dégénérescence imposée comme une fatalité, une loi à laquelle nous ne pouvons échapper.

D’autres avant nous l’ont vécu et nous le transmettent comme une profession de foi, un moyen pour eux de partager leur sentiment aigre de fin de vie et finalement, de ce fait, ils ne se sentent plus seuls.

J’ai un conseil majeur à vous donner, n’écoutez pas et ne suivez pas les mauvais exemples.

Si votre désir est d’être dans une forme parfaite à plus de 40 ans, alors, n’écoutez pas ceux qui se retranchent derrière la fatalité de l’âge et qui attendent la maladie ou la mort.

Écoutez et suivez les bons exemples, celles ou ceux qui possèdent la forme, la santé, la vigueur, le sex-appeal.

À tous ceux qui ont choisi le chemin de l’expansion, celui d’améliorer son physique et ses qualités physiques à plus de 40 ans et de continuer à jouir dans tous les sens du terme, j’ai une toute autre théorie à partager avec vous.

Tout d’abord, dans la majorité des cas où il y a une perte d’appétit, de performances sexuelles, celles-ci sont d’ordre psychologiques quasi systématiquement.

L’impuissance, la frigidité existent d’abord dans votre esprit, surtout dans votre esprit.

Ces problèmes prennent, dans la plupart des cas, suite à un désordre lié à une expérience ou des expériences fâcheuses, des traumatismes, des souffrances, des partenaires mal choisis, des habitudes pesantes et anéantissantes.

J’affirme que le sexe va vous aider à progresser dans vos objectifs de développement et de définition musculaire, de densité ou de perte de poids.

Le sexe déclenche un état physiologique et psychologique « exacerbé ».

Il vous élève et fait de vous un être plus réceptif, plus sensible plus vivant.

Le sexe stimule les sécrétions d’hormones en cascade, celles entre autres, qui augmentent l’anabolisme des tissus, qui boostent votre système immunitaire, qui diminuent votre stress, qui augmentent la confiance en vous, repousse le seuil de la douleur

Tout est réuni pour que vous progressiez musculairement n’est-ce pas !

Parmi ces hormones bienfaitrices, stimulantes, anabolisantes, dé-stressantes, on trouve : L’ocytocine, parfois qualifiée « d’hormone de l’amour », précurseur d’endorphine, véritable antistress naturel.

Nous savons à quel point le fait de ne pas être stressé est bénéfique pour conserver et focaliser notre énergie.

Les individus en paix sont plus prompts à se concentrer sur leurs activités et leurs objectifs avec efficacité.

Ne pas être stressé est une bonne attitude pour appréhender vos sessions d’entraînement pour les rendre efficientes.

Une autre hormone sécrétée est la DHEA.

Elle peut vous aider à booster votre système immunitaire, réputée pour augmenter les fonctions cognitives, pour conserver une peau en bonne santé et même fonctionner comme un antidépresseur.

C’est encore une hormone très importante dans le processus de développement musculaire.

En effet, il est essentiel d’avoir un organisme en parfaite santé, apte à se défendre contre les agressions pathogènes.

Vous le savez, les gens constamment malade stagnent, ne progressent pas ou peu.

La DHEA a également une action sur les capacités à apprendre, c’est un des points fondamental en culture physique.

Intégrons de façon consciente l’ensemble des processus de progression.

Je parle des paramètres d’intensité qui sont des sujets d’apprentissage permanent et l’approche mentale, qui elle aussi, demande un apprentissage rigoureux.

La testostérone, les oestrogènes, l’hormone folliculo-stimulante (FSH)…

Ainsi que l’hormone lutéinisante (LH), la prolactine et différentes prostaglandines, la dopamine et la sérotonine sont toutes des hormones stimulées durant l’acte sexuel.

Celles-ci ont une action bénéfique sur votre développement musculaire, votre récupération, votre envie, que vous soyez un homme ou une femme.

En dehors de tous ces aspects hormonaux, qui je le répète, sont très bénéfiques pour votre épanouissement en culture physique, l’acte lui-même est physique et, à ce titre, il déclenche une dépense énergétique non négligeable qu’on pourrait apparenter parfois même à du sport et à du sport à haute intensité pour certaines et certains !

L’activité sexuelle représente un moment de répit…

un instant plus ou moins long ou nous ne sommes plus dans le ressassement ni dans les projections.

Un pur moment de présence, un moment de bonheur où l’on se sent vivant !

Une forme de méditation en mouvement.

Pratiquez le sexe le plus possible, c’est excellent pour votre santé et excellent pour vos objectifs d’évolution physique !

Ce que je vous explique vous semble logique.

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Faites de la musculation après 40 ans pour perdre votre gras

Qu’est-ce que la perte de graisse? 

La perte de graisse est la résultante de différents facteurs et dépend du métabolisme de chacun.

Ses origines sont variables d’ordre physique et bien sûr psychique.  

Cela peut être dû à une chute des apports nutritionnels, donc énergétiques, donc caloriques, devenant insuffisants par rapport aux besoins.

Cela peut être la conséquence également de l’augmentation des besoins liés à l’activité physique, sportive, intellectuelle, devenues plus importante.

Les deux peuvent s’envisager de concert: plus d’activités et moins d’alimentation.

Dans les trois cas de figure, la balance est déséquilibrée et la demande énergétique n’est pas honorée.

Certains individus brûlent les calories consommées plus rapidement que d’autres.

Cette capacité a brûler est associée au métabolisme plus ou moins élevé que l’on a parfois récolté de son patrimoine génétique. 

De ce point de vue, l’évolution de la science en matière d’épigénétique aurait tendance à disculper en partie la génétique.

L’épigénétique accorderait bien plus de crédits à nos habitudes, les facteurs dont nous sommes responsables, à savoir:

Notre activité physique, notre niveau de stress, notre alimentation, nos relations personnels, notre état d’esprit.

S’il vous plaît, ne mettez pas non plus sur le dos de votre âge, les difficultés que vous avez à prendre du muscle et à perdre votre graisse : regardez objectivement vos habitudes…

Celle-ci sont très souvent déplorables !

Vous vous trouvez continuellement des tas d’excuses pour ne pas faire de sport, vous buvez trop d’alcool, grignotez trop et sous le couvert de l’épicurie, vous vous gavez d’une alimentation qui fait de vous « un bon vivant ».

Être « un bon vivant » serait la caution pour l’indiscipline alimentaire, le passeport pour les pathologies morbides, à en croire certains.

D’autres facteurs sont à prendre en considération tels que :

L’exposition à des températures très chaudes ou très froides, la nicotine, la caféine, les traitements médicaux, la drogue, le dopage…

Un des facteurs majeurs pour la perte de la graisse corporelle est votre densité musculaire.

En effet, plus votre masse musculaire est importante et plus votre métabolisme de base est élevé, par conséquent, plus la perte de votre tissu adipeux sera conséquente et plus rapide.

Construisez un physique athlétique, musclé, pour réduire votre taux de masse grasse.

En effet, avec plus de masse musculaire, votre métabolisme de base est plus élevé, votre organisme a besoin de plus d’énergie ; il en résulte une réduction progressive des graisses.

 Pour le même poids, un corps musclé consommera plus de calories au repos qu’un corps moins musclé. 

Alors musclez-vous, vous augmenterez ainsi votre métabolisme et vous brûlerez plus, même au repos !

C’est très souvent ce qui fait défaut au-delà de 40 ans: il y a une inversion des masses, la masse musculaire décline au bénéfice de la masse grasse.

La théorie d’augmentation de la masse musculaire que je défends, va à l’encontre des théories sur l’activité aérobic qui ont été depuis une trentaine d’années privilégiées dans le cadre de la perte de masse grasse.

Il y a de toute évidence un amalgame qui est fait autour des masses.

Il y a une confusion, même chez les gens qui veulent prendre cette fameuse masse et qui ont tendance à confondre le gras et les muscles.

Évoluer musculairement est plutôt une bonne chose: signe de vitalité et d’amélioration de nombreuses qualités physiques; cela va à l’encontre de la sarcopénie, se définissant comme une baisse progressive et généralisée de la masse musculaire (MM), de la force et de la performance physique.

Prendre de la graisse n’a pas grand intérêt.

Il est à souligner d’ailleurs que, l’autonomie du troisième âge, voir du quatrième âge, était associée à la souplesse mais il est évident qu’aujourd’hui, après de nombreuses études, ce serait le manque de tonicité musculaire, donc de muscles, qui serait le facteur handicapant et totalement limitant pour les tâches quotidiennes, telles que: se lever du lit ou d’une chaise, attraper des objets ou tout simplement marcher.

Comment perdre votre graisse?  

✔Il faut modifier tout d’abord ses apports caloriques.

En effet, tout gain ou perte de poids est la conséquence d’une modification de nos apports énergétiques, ce que l’on appelle la balance énergétique.

Celle-ci doit être déséquilibrée.

✔Il faut dépenser plus d’énergie qu’on en consomme.

La balance doit être négative, c’est-à-dire, brûler plus d’énergie que les calories ingérées.

Serait-ce donc seulement une affaire de calories ? 

Non attention ! Lisez bien ce qui suit.

✔Plusieurs facteurs peuvent interférer sur la variabilité des calories consommées.

Il est démontré que la valeur nutritive d’un aliment inscrite sur l’étiquette nutritionnelle peut être de 20 à 30 % plus élevée ou plus faible selon votre métabolisme et votre état psychique:

Cela veut dire que nous sommes tous différents :  nous n’utilisons pas les apports énergétiques de la même façon.

Nous absorbons plus d’énergie venant des aliments qui sont cuits parce que ces processus décomposent les cellules végétales et animales augmentant donc leur biodisponibilité.

Lorsque l’on est dans le contrôle du poids, absorber plus d’énergie n’est évidemment pas souhaité.

Privilégiez donc l’alimentation crue, fraîche, biologique, particulièrement fruits et légumes.

Pourquoi manger des fruits et des légumes crus ?

Quels en sont les bénéfices ?

✔ Dans les bénéfices, on peut citer le goût, en effet, vous retrouvez le goût véritable de l’aliment.

Celui-ci n’est pas dénaturé par la cuisson, par la congélation, par la conserverie, par trop de matières grasses, par trop de sel et par trop d’adjuvants…

✔ Nous pouvons citer également la qualité.

Vous récoltez l’ensemble des bienfaits des micro nutriments.

Le simple fruits ou légumes devient pratiquement un super aliment

✔ Parlons aussi de l’assimilation

Les légumes crus doivent être mastiqués !

C’est une action qui n’existe plus lorsque les aliments sont bouillis, en purée, en jus.

Mastiquer facilite la digestion et facilite donc l’assimilation.

✔ Un autre point, la perte de poids.

Lorsque vous mangez cru, vous mangez moins, vous ingérez donc moins de calories.

Pour vous faire une belle assiette de velouté de brocolis, il faudra cinq à 10 fois la quantité que vous pouvez manger cru.

Manger cru est globalement sassiétant et demande à l’organisme plus d’énergie.

✔ Vous faites des économies.

Manger crus vous fait manger moins.

Pour faire un verre de jus d’orange il faut parfois deux à trois oranges. Quand vous mangez le fruit en l’état, une orange suffit.

Lorsque les légumes sont cuits, ils perdent une quantité d’eau importante et perdent ainsi de leur volume.

Depuis que je mange cru, les quantités que j’achète sont moins importantes que lorsque je mixais, cuisais, pressais…

Augmentez vos apports de protéines afin de prévenir le catabolisme musculaire et faciliter l’augmentation de votre capital muscles.

En effet, les protéines de toute source, animale ou végétale, sont nécessaires si vous souhaitez maintenir ou développer votre masse musculaire.

La protéine est le nutriment énergétique bâtisseur, il est constitué d’acides aminées qui sont en partie les constituants du muscle.

Il est de coutume de conseiller 1 à 2 g de protéines par kilo de poids de corps.

Tout dépend une fois de plus de votre répartition muscle/gras et de la qualité des protéines que vous consommez.

Autre point intéressant, selon le type de bactéries présentes dans votre intestin, certaines personnes ont une plus grande facilité à extraire l’énergie à partir des parois des cellules végétales que d’autres, ces espèces de bactéries sont des bactéroïdètes.

Tout n’est donc pas qu’une question de calories ingérées. 

Pour conclure, allez à l’encontre des préjugés, de la sarcopénie, de la génétique, de votre âge, de vos mauvaises habitudes, musclez vous, contrôlez votre alimentation et vous perdrez dans de meilleures conditions votre tissu adipeux excédentaire.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Exercices pour la masse ou exercices de finition ?

Voici un concept tenace dans le milieu de la culture physique.

Serait-ce encore un volet de plus à rajouter aux mythes et légendes ?

En effet, je l’entends depuis plus de 35 ans mais j’imagine que cela existait bien avant mes débuts en musculation.

En effet, à mes débuts, j’entendais déjà parlé d’exercices qui faisaient finalement progresser et d’autres qui étaient là que pour “fignoler”.

Comment est-il possible, qu’une flexion d’avant-bras sur bras pour le biceps, exécutée debout à la barre ou assis de façon unilatérale ou aux câbles, aurait une action de finition ou une action de construction importante de la masse musculaire ?

L’un vous fait progresser musculairement et l’autre vous « fignole »…

Est ce vraiment sérieux ?

En tant que jeune pratiquant, cela me semblait déjà incohérent comme concept.

Soyons donc clairs, ce qu’il fallait comprendre, c’était que certains exercices étaient réellement efficaces et que d’autres étaient réellement inefficaces ou qu’ils ne l’étaient certainement pas autant pour le développement musculaire.

Je vais vous donner mon point de vue sur le sujet, un point de vue qui semble plutôt isolé.

Je n’ai, de mémoire, été aucunement inspiré par qui que ce soit, c’est le fruit d’une réflexion qui me semble simplement logique.

Globalement, l’inspiration nous est insufflée, soufflée, au gré de nos lectures, de nos rencontres, de nos divers apprentissages.

Quelques fois même nous puisons l’inspiration à la source, là où jaillit la conscience pure, l’inspiration pure.

Je ne me souviens pas d’ailleurs, avoir lu ou entendu quoi que ce soit d’étayé allant dans le sens de ma réflexion.

Il semblerait donc que ce concept, « exercices pour la masse et exercices pour la finition » soit unanimement acté au cœur de la pensée collective culturiste.

Je ne m’appuie donc présentement sur aucune théorie, puisqu’à ce jour, malgré tous les grands théoriciens, les spécialistes, les experts, les coachs qui y vont tous de leur savoir, je n’ai donc pas trouvé une thèse qui pourrait corroborer mon avis sur le sujet.

Pour ceux qui pratiquent la musculation depuis de nombreuses années, vous avez certainement dû entendre cette théorie qui opposerait les exercices les uns aux autres.

« Faites plutôt cet exercice là pour prendre de la masse et cet autre pour la finition! »

Sans jamais, évidemment, que l’on vous donne une véritable explication.

Pourquoi ne vous donne-t-on pas d’explications ?

Parce que je pense qu’il n’en existe pas, ou en tout cas pas d’explication rationnelle sur la qualification de l’exercice.

En aparté, prenez l’habitude de demandez des explications lorsqu’on vous avance telle ou telle théorie, posez systématiquement une simple question : Pourquoi ?

Et obtenez une réponse logique et claire, puis, servez-vous de votre libre arbitre, c’est essentiel, sans cela vous pouvez faire fausse route pendant des mois ou des années.

Il faudrait donc en premier lieu se poser une question essentielle :

Qu’est-ce que voudrait dire « exercice de finition » ?

Dans la conscience collective culturiste, « exercice de finition » serait le qualificatif que l’on donnerait aux exercices qui ne seraient pas polyarticulaires.

Ce serait des exercices que l’on pourrait nommer « analytiques », des exercices qui impliqueraient peu le système cardio-vasculaire; des exercices qui finalement seraient plus concentrés sur les muscles concernés.

Je pense que la conscience collective culturiste ne qualifie pas bien ce genre d’exercices.

Il serait plus juste, me semble-t-il, d’appeler ces exercices: « spécifiques » plutôt que « de finition ».

Comme très souvent, nous associons des mots, des choses, des endroits à des sensations.

C’est en l’occurrence le cas pour ces exercices dits « de finition »:

la sensation étant plus supportable pour sa condition physique générale qu’un exercice polyarticulaire, qui demandent un influx nerveux accru et un maximum d’afflux sanguin.

La mémoire culturiste l’aurait alors qualifié de « de finition » puisque moins pénible.

Il y aurait même parfois une tendance à sous-estimer ces exercices, à les faire en plus, uniquement pour satisfaire sa conscience.

J’ai tendance à penser qu’ils sont, comme les séances de rappel, une sorte de confessionnal pour sa conscience :

« Je m’absous moi-même, je me pardonne d’un entraînement qui n’a pas été à la hauteur, j’en rajoute un peu, même si ce n’est qu’une petite séance de rappel ou un exercice « de finition ».

Mais au moins, le « No Pain No gain» est sauf :

« j’aurais fait le maximum ! »

Vous ne vous sentez peut-être pas concernés par ce que je viens d’écrire mais pourtant, c’est à vous que je m’adresse majoritairement!

En effet, c’est récurrent, en 40 ans de pratique, j’ai dû entendre le concept « exercices de masse ou de finition » des centaines de fois.

Voici un vrai conseil:

Effacez de vos schémas neuronaux cette vieille théorie sans fondement.

Préférez l’efficience, l’implication, le désir et l’application.

Allez jusqu’à la faillite musculaire et mentale, dans les règles de l’art, pour chaque répétition, chaque série, chaque exercice :

Là est l’efficacité !

Je vous rappelle que s’entrainer dans les règles de l’art, veut dire, en pleine intensité !

Respectez:

  • L’amplitude du mouvement
  • Son exécution
  • L’ergonomie
  • Le tempo
  • L’action et non pas l’inertie
  • Les temps de récupération
  • La focalisation sur le muscle concerné sans se servir des muscles parasites

Ce que le muscle comprend, n’est que l’intensité !

Lorsque vous vous entraînez en respectant ces paramètres qui font l’intensité, il ne sera plus question d’exercices majeurs et de petits exercices.

Je vous encourage à télécharger gratuitement mon e-Books où je décris les paramètres d’intensité en cliquant ci-dessous.

Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

L’exercice dit « de finition » sera un exercice parfaitement adapté pour vous faire progresser, certainement autant que n’importe quel exercice polyarticulaire.

Je conclurai d’ailleurs en vous disant, que très souvent, les exercices polyarticulaires sont tellement mal exécutés qu’ils sont un frein à votre progression.

Vous devriez donc préférer majoritairement dans vos routines d’entrainement, les exercices analytiques dit « de finition ».

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Quel est le secret pour obtenir et garder la forme physique ?

Quel est le secret véritable de la forme physique ?

Tout le monde y va de son secret absolu, de sa technique, de sa machine, de son régime, de son gourou, de sa salle de sport, de son ostéo, de son coach….

Ce qui a réussit pour nous, va t’il réussir pour tout le monde ?

Nous arrivons même à nous persuader que notre réussite est formidable, même si celle-ci est partielle, si celle-ci n’est qu’un succès d’estime.

Nous revendiquons et claironnons haut et fort que nous avons le choix juste, la bonne opportunité, que nous sommes dans le « game » (dans le coup)….même si nous savons que nous ne le sommes pas vraiment.

Voilà encore un paradoxe de l’esprit humain, nous nous mentons…

Nous avons la compétence pour choisir la bonne personne, le bon protocole, la bonne technique, le bon matériel.

C’est surtout très flatteur pour notre ego de connaître LA personne, LE secret, LE meilleur protocole.

J’ai entendu 1000 fois des conseilleurs me dire que ce chirurgien était le meilleur chirurgien, cet ostéopathe était le meilleur ostéopathe, ce coach était le meilleur coach etc…

Certainement parce que, d’une part, ces professionnels avaient été performants pour ces conseilleurs, ils avaient donc été probablement satisfaits et d’autre part, parce qu’ils les connaissaient et qu’évidemment, on aime dire que l’on connait les meilleurs.

Finalement connaitre les meilleurs est très flatteur.

Mais connaissent-t-ils tous les chirurgiens pour pouvoir dire que celui-ci est le meilleur et tous les Ostéopathes ou tous les coachs.

Alors quel serait le secret pour obtenir et garder la forme physique ?

Il y aurait-il réellement quelque chose qui ferait que l’on serait sûr de réussir ?

Pensez-vous que ce soit la technique qui fasse de nous quelqu’un de meilleur ?

Est-ce que le fait de suivre un programme alimentaire ou sportif suffirait à améliorer maintenant et pour toujours notre état physique ?

Est-ce que l’achat d’une ceinture d’electrostimulation pour la sangle abdominale transformera votre ventre mou et peu musclé en un ventre dessiné, tonique et performant ?

Le pensez-vous vraiment ?

Je pense que la technique et la technologie ont le pouvoir qu’on leur accorde.

Le même programme, le même matériel, la même alimentation auront des effets totalement différents en fonction des individus.

Et pourtant biologiquement ne sommes nous pas constitués sur le même modèle ?

Nous sommes totalement semblables, avec certes une répartition des masses corporelles différentes, des formats différents, mais le fonctionnement organique de base est identique.

Les différences, physiologiques, métaboliques, apparaissent si l’on est malade, en traitement ou si l’on a subi une chirurgie lourde.

Alors, quel est le secret qui fera que la technique, le programme, l’alimentation, les outils fonctionneront réellement et amélioreront maintenant et pour toujours notre état physique général ?

Le secret c’est l’état d’esprit.

Ce sont vos pensées, la foi que vous y mettez, votre ardeur, votre motivation, votre envie.

Appelez cela comme vous voulez, mais c’est le secret absolu quel que soit le domaine dans lequel vous souhaitez réussir.

Votre condition physique générale, votre esthétique et la pérennité de votre forme, passent inévitablement par votre état d’esprit.

Vous pouvez avoir à faire à un coach renommé, reconnu par ses pairs, quelqu’un qui a une grande expérience et une expertise exceptionnelle, il ne pourra rien faire pour vous si vous n’êtes pas impliqués dans le processus.

La première des choses qui doit vous animer, le premier des secrets pour réussir vos projets, c’est le désir.

Vous devez y mettre votre conscience afin de donner de la force aux outils, aux personnes qui vous accompagnent.

Sans motivation, sans plaisir ni désir, rien ne fonctionne.

Le secret magistral est là.

N’imaginez pas un seul instant réussir à améliorer votre physique si vous n’y mettez pas cette forme d’amour.

Le désir se construit.

Créez des images, lisez des livres, côtoyez des gens qui ont ce que vous voulez, faites grandir la motivation.

Appréciez au quotidien vos progrès avec bonheur et positivité.

Créez un cercle vertueux qui vous élève toujours plus haut.

Les programmes, les vidéos, les articles, que je partage avec vous, sont destinés à vous aider à obtenir ce que vous souhaitez dans les meilleurs conditions et le plus vite possible.

A partir du moment où vous vous les appropriez, que vous les conscientisez et que vous leur donnez le pouvoir qu’ils méritent, alors, ils deviennent puissants.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Pourquoi on prend du gras quand on vieillit ?

Cela semble tellement évident, regardez autour de vous et écoutez; le discours est toujours le même, inéluctable incontournable.

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