Voici un concept tenace dans le milieu de la culture physique.
Serait-ce encore un volet de plus à rajouter aux mythes et légendes ?
En effet, je l’entends depuis plus de 35 ans mais j’imagine que cela existait bien avant mes débuts en musculation.
En effet, à mes débuts, j’entendais déjà parlé d’exercices qui faisaient finalement progresser et d’autres qui étaient là que pour “fignoler”.
Comment est-il possible, qu’une flexion d’avant-bras sur bras pour le biceps, exécutée debout à la barre ou assis de façon unilatérale ou aux câbles, aurait une action de finition ou une action de construction importante de la masse musculaire ?
L’un vous fait progresser musculairement et l’autre vous « fignole »…
Est ce vraiment sérieux ?
Soyons donc clairs, ce qu’il fallait comprendre, c’était que certains exercices étaient réellement efficaces et que d’autres étaient réellement inefficaces ou qu’ils ne l’étaient certainement pas autant pour le développement musculaire.
Je vais vous donner mon point de vue sur le sujet, un point de vue qui semble plutôt isolé.
Globalement, l’inspiration nous est insufflée, soufflée, au gré de nos lectures, de nos rencontres, de nos divers apprentissages.
Quelques fois même nous puisons l’inspiration à la source, là où jaillit la conscience pure, l’inspiration pure.
Il semblerait donc que ce concept, « exercices pour la masse et exercices pour la finition » soit unanimement acté au cœur de la pensée collective culturiste.
Je ne m’appuie donc présentement sur aucune théorie, puisqu’à ce jour, malgré tous les grands théoriciens, les spécialistes, les experts, les coachs qui y vont tous de leur savoir, je n’ai donc pas trouvé une thèse qui pourrait corroborer mon avis sur le sujet.
Pour ceux qui pratiquent la musculation depuis de nombreuses années, vous avez certainement dû entendre cette théorie qui opposerait les exercices les uns aux autres.
Sans jamais, évidemment, que l’on vous donne une véritable explication.
Pourquoi ne vous donne-t-on pas d’explications ?
Parce que je pense qu’il n’en existe pas, ou en tout cas pas d’explication rationnelle sur la qualification de l’exercice.
Et obtenez une réponse logique et claire, puis, servez-vous de votre libre arbitre, c’est essentiel, sans cela vous pouvez faire fausse route pendant des mois ou des années.
Il faudrait donc en premier lieu se poser une question essentielle :
Dans la conscience collective culturiste, « exercice de finition » serait le qualificatif que l’on donnerait aux exercices qui ne seraient pas polyarticulaires.
Ce serait des exercices que l’on pourrait nommer « analytiques », des exercices qui impliqueraient peu le système cardio-vasculaire; des exercices qui finalement seraient plus concentrés sur les muscles concernés.
Je pense que la conscience collective culturiste ne qualifie pas bien ce genre d’exercices.
Comme très souvent, nous associons des mots, des choses, des endroits à des sensations.
C’est en l’occurrence le cas pour ces exercices dits « de finition »:
la sensation étant plus supportable pour sa condition physique générale qu’un exercice polyarticulaire, qui demandent un influx nerveux accru et un maximum d’afflux sanguin.
La mémoire culturiste l’aurait alors qualifié de « de finition » puisque moins pénible.
J’ai tendance à penser qu’ils sont, comme les séances de rappel, une sorte de confessionnal pour sa conscience :
« Je m’absous moi-même, je me pardonne d’un entraînement qui n’a pas été à la hauteur, j’en rajoute un peu, même si ce n’est qu’une petite séance de rappel ou un exercice « de finition ».
Mais au moins, le « No Pain No gain» est sauf :
« j’aurais fait le maximum ! »
En effet, c’est récurrent, en 40 ans de pratique, j’ai dû entendre le concept « exercices de masse ou de finition » des centaines de fois.
Effacez de vos schémas neuronaux cette vieille théorie sans fondement.
Préférez l’efficience, l’implication, le désir et l’application.
Allez jusqu’à la faillite musculaire et mentale, dans les règles de l’art, pour chaque répétition, chaque série, chaque exercice :
Là est l’efficacité !
Je vous rappelle que s’entrainer dans les règles de l’art, veut dire, en pleine intensité !
Respectez:
Lorsque vous vous entraînez en respectant ces paramètres qui font l’intensité, il ne sera plus question d’exercices majeurs et de petits exercices.
Je vous encourage à télécharger gratuitement mon e-Books où je décris les paramètres d’intensité en cliquant ci-dessous.
L’exercice dit « de finition » sera un exercice parfaitement adapté pour vous faire progresser, certainement autant que n’importe quel exercice polyarticulaire.
Je conclurai d’ailleurs en vous disant, que très souvent, les exercices polyarticulaires sont tellement mal exécutés qu’ils sont un frein à votre progression.
Vous devriez donc préférer majoritairement dans vos routines d’entrainement, les exercices analytiques dit « de finition ».
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.
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