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Cultiver mon corps après 40 ans me rend stupide ?

Cultiver son corps met en évidence une fragilité intellectuelle.

Je n’irais pas jusqu’à dire que cela dénote une certaine débilité mais nous n’en sommes pas très loin.

Les gens qui cultivent leurs corps trahissent un état d’esprit centré sur eux-mêmes.

Ce sont des égocentriques, c’est ça ! Doublés de prétentieux, d’orgueilleux, oui, c’est exactement ça !

Regardez les parader telles des outres gonflées dont on ne sait quelle substance les a rempli; probablement le vide.

De plus, la culture physique n’est même pas un sport… une discipline sportive tout au plus…

Quelle perte de temps de se consacrer à ce type de contrainte, sachant que finalement, ils n’entretiennent qu’une enveloppe charnelle vouée au vieillissement, à la dépréciation et à la mort… puis au pourrissement.

Cette persistance à mettre finalement des coups d’épée dans l’eau.

Ne serait-ce pas un signe évident d’un manque profond de discernement?

Certainement une forme d’aliénation mentale.

Une espèce de mécanique mentale en roue libre qui fonctionne par inertie, incapable de s’arrêter, incontrôlée et incontrôlable.

La matière, le corps, a si peu d’intérêt, lorsque l’on a compris cela, lorsque l’on a ce niveau d’élévation, cet état vibratoire de haute fréquence, on a compris le message divin.

Cette introduction n’est évidemment pas mon opinion.

C’est un discours « assassin » que j’ai parfois entendu, l’opinion clairement affichée d’une caste « intellectuelle » arrogante.

Certains de ces « juges » sont peu être animés par un sentiment de jalousie mais je ne pense pas que ce soit ce sentiment qui anime majoritairement leur jugement.

Je pense qu’il y a véritablement un aveuglement, sublimé par leur ego.

Il semblerait qu’il y ait un sentiment de supériorité qui leur donne la légitimité de juger, tout en disant que c’est mal de juger.

Il semblerait qu’il y ait un état de supériorité qui mettrait en avant l’étendard de la bienveillance et de la compassion propre aux esprits clairvoyants, et dans le même temps ne pas en posséder une once.

Juger est une mécanique intellectuelle délicate, pour un peu que l’on soit torturé par les démons de la colère, de l’orgueil, frusté par le manque de reconnaissance, pollué par nos peurs…

Dans ces conditions, que vaux notre jugement ? Pas grand chose…

Ces dictateurs de la pensée estiment qu’ils sont vraiment supérieurs aux individus qui cultivent leur corps.

Lorsque l’on a 20 ans, cet écart de mauvais goût pourrait être mis sur le compte de la jeunesse et de son inexpérience.

C’est très souvent une excuse que l’on offre aux plus jeunes en guise d’absolution; l’inexpérience est pardonnée.

C’est plus simple de pardonner quand on n’a pas grand-chose à dire pour expliquer l’inexplicable.

Mais au-delà de 40 ans, que pense l’intelligentsia ?

40 ans est souvent le seuil de tolérance, l’age de raison absolu.

Passé 40 ans, si la « déviance » persiste, si le désir de cultiver son corps est toujours présent, alors, l’intelligentsia mettra ça sur le compte de quoi ?

L’inexpérience n’est plus d’actualité, quoi que…

Lorsque l’on est mature, déjà senior ou senior en devenir, nous n’avons plus d’excuse, je dirais même que nous sommes coupables de futilités, d’inconsistance, d’irresponsabilité… de bêtises.

On reçoit une volée de bois vert au centuple de la part de la bien-pensance.

Et pourtant, le message divin, que chacun devrait comprendre, dit tout le contraire.

Cultiver son corps, en prendre soin, protéger le véhicule qui abrite l’âme est quasiment un commandement.

Les livres saints incitent au respect de son corps et à le maintenir dans un état physique excellent.

La bible: Ephésiens 5:29: Car jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église

Le coran: D’après un hadith rapporté par muslim, le prophète a dit: »Ton corps a un droit sur toi, et donne à chacun son droit »

« Un citoyen physiquement fort est plus valable et mieux aimé d’Allah qu’un croyant de faible constitution » (Hadith rapporté par Mouslim).

Aussi, quand la fille de Chuaïb a remarqué la force du prophète Moïse, elle a demandé à son père selon le coran: « O mon père, engage-le à ton service moyennant salaire, car le meilleur à engager c’est celui qui est fort et digne de confiance » ». Sourate Le récit –verset 26.

Peut-on avoir l’esprit clair dans un corps lourd peu flexible, faible, malade ?

Les philosophes antiques s’accordaient sur l’importance de la pratique physique pour le bien de l’esprit.

Platon évoquait le rôle important de la gymnastique dans le soin de l’âme.

Aristote, à son tour, parlait de la place des pratiques sportives dans l’éducation idéale.

Socrate, à travers le discours de Diotime, décrivait, avec une grande clarté, les différentes étapes philosophiques allant vers l’appréciation de son corps.

Le philosophe était ainsi conduit de l’amour d’un beau corps, à l’amour de deux corps, puis de tous les beaux corps, avant, progressivement, de passer de l’amour des beaux corps à l’amour des belles occupations et des belles sciences et finalement, jusqu’à l’amour et la contemplation du beau en soi.

N’est-ce pas là, l’aveu de l’importance de la culture du corps.

Hippocrate (460-377 av. J.C.) lui-même, le médecin des médecins, conseillait dans « Les Régimes« , non seulement la bonne alimentation mais également l’exercice comme un facteur d’équilibre « entre la force que l’on dépense et celle que l’on absorbe ».

Hippocrate conseillait la prescription d’exercices qui tiennent compte des dispositions de l’individu et de la saison.

La Rome antique vénérait les jeux sportifs et les corps athlétiques, ils étaient de fervents défenseurs de l’activité physique.

Mesdames et Messieurs qui pensez que l’exercice physique n’a pas sa place dans une vie intellectuelle et spirituelle et que cultiver son corps est un signe clair de légèreté mentale, révisez votre jugement.

Faites-le surtout pour vous, vous qui chérissez la grandeur de l’esprit et son ouverture, vous avez là l’occasion d’en faire preuve.

Et pour aller encore plus loin vers la grandeur de votre âme, ne faites pas de ségrégation.

Vous voyez, pour ma part, je ne pense pas que tous les intellectuels soient dans le déséquilibre, harcelés par leur esprit torturé.

Je ne pense pas non plus qu’il soient nourris aux anxiolytiques ou aux somnifères, faibles, malades et dégoûtés d’avoir pour enveloppe charnelle un corps inconsistant, les contraignant, bon gré mal gré à un réflexe égocentrique de jugement dégradant envers les individus qui prennent soin de leur corps.

Condamner par dépit est un réflexe que je peux comprendre, auquel je n’adhère pas, mais que je peux comprendre.

Critiquer avec véhémence et cruauté ce que l’on a pas et que l’on pense ne jamais avoir, est un schéma classique de justification.

C’est valable évidemment pour tout le monde, les personnes de petites conditions jugent les gens riches et réciproquement.

Les personnes de forte corpulences critiquent les personnes Fit et réciproquement …

La superbe femme du voisin est stupide et toute refaite…Et nous en sommes sûr, c’est évident, elle ne peut pas être tout simplement belle, intelligente, spirituelle, sportive et honnête etc. etc.

Essayons de vivre en harmonie, en amour, apprenons des autres pour s’améliorer soi-même, là est une démarche noble, évolutive, intellectuelle et spirituelle.

Ce que je vous explique vous semble logique?

Pensez à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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À propos de l'auteur Philippe LAMACHE

Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.

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