fbpx

Comment pratiquer la musculation après 40 ans

Deuxième partie


Je voudrais faire une courte synthèse concernant les propos tenus dans la première partie sur ce sujet.

Et bien sûr vous renvoyer vers l’article :

Comment pratiquer la musculation après 40 ans (1ère partie)

Nous sommes harcelés d’informations, de thèses, d’antithèses et de prophètes.

Je comprends la difficulté de faire le tri, de déceler le vrai du faux.

Lorsque nous ne sommes pas du domaine, comment faire la part des choses ?

La communication est tellement convaincante, elle nous touche précisément là où il faut.

Je ne suis qu’un messager, un individu en perpétuel apprentissage qui pratique et encadre depuis bientôt 40 ans.

Je puise les informations à la source comme chacun peut le faire, dans les livres, les conférences, de personne à personne mais également dans cette énergie qui nous entoure que l’on pourrait nommer la passion, le savoir universel et peut-être même l’intelligence supérieure.

Cette intelligence qui appartient à tout le monde, que vous pouvez sonder, que vous pouvez vous approprier et qui nourrit votre libre arbitre.

Toutes ces informations ont enrichi mon expertise de terrain et ont consolidé mon expérience.

Comment donc pratiquer la musculation après 40 ans ?

Voici d’autres questions qui reviennent fréquemment lorsque l’on traite le sujet de la pratique de la musculation après 40 ans.

Doit-on s’entraîner autant ?

Lorsque l’on est plus jeune on a en général une sale manie, celle de s’entraîner trop et de façon dispersée.

C’est caractéristique de la jeunesse: la dépense d’énergie.

Trop est l’ennemi du bien et ce n’est évidemment pas en s’entraînant à outrance que l’on obtient plus de résultats.

Je profite de cette occasion pour faire passer ce message essentiel:

Ce n’est pas la multiplicité des séances ou leurs longueurs qui fait la qualité de l’entraînement et qui par conséquent vous fait progresser.

C’est toujours l’intensité, donc l’implication qui vous fera progresser.

Ainsi, s’entraîner autant qu’avant alors que l’on s’entraînait déjà trop n’est certainement pas une attitude à adopter.

La règle serait de s’entraîner juste.


Je ne tiens pas à épiloguer sur les lieux communs:

« En vieillissant on récupère moins vite… »

« Avec les années, les risques de blessures sont plus importants… »

Ils discriminent et créent un amalgame.

Ils ont la faculté de conditionner et de créer des circonstances favorables au ralentissement des fonctions métaboliques dont la récupération et la régénération font partie.

Au-delà de 40 ans entrainez-vous « juste », comme vous ne l’avez probablement jamais fait.

Soyez intransigeant dans votre approche, exploitez avec précision et conscience chaque mouvement, chaque répétition.

C’est grâce à cette approche que j’obtiens très souvent de meilleurs résultats avec les Masters que n’en obtiennent les pratiquants qui ont 20 ans de moins.

Je ne cesse de répéter que vous devez utiliser les paramètres d’intensité avec une grande rigueur.

Je ne les détaillerai pas dans cet article, il vous suffit simplement de télécharger mon e-Book gratuitement en cliquant sur le lien ci-dessous.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Vous y trouverez la méthode pour s’entraîner de façon efficiente lorsque l’on a plus de 40 ans.

Doit-on réduire l’intensité ? Ou au contraire l’augmenter ?

C’est encore une question récurrente et qui fait précisément écho aux paramètres d’intensité.

Dans l’esprit de la majorité des pratiquants, augmenter l’intensité se résume souvent à l’augmentation de la charge.

Les conséquences sont systématiquement fâcheuses: sur le mouvement qui s’en trouve détérioré, sur l’amplitude qui se réduit inexorablement, sur les temps de repos qui se rallongent et sur l’exécution qui flirte sans cesse avec l’inertie.

Un autre paramètre « trompeur » dont se servent les pratiquants lorsqu’ils parlent d’augmentation d’intensité, est l’augmentation de la longueur des séances.

« Je m’entraîne plus, je suis passé à deux heures par jour »

Dans le cadre professionnel, je connais des gens qui brassent de l’air toute la journée, 35 ou 39 heures de présence… sans aucune efficacité…et d’autres qui travailleront moitié moins et qui abattent un travail considérable.

Par conséquent, Mesdames et Messieurs les Masters, vous pouvez augmenter l’intensité de votre entraînement si votre corps et votre esprit vous le demandent et vous le permettent mais évitez systématiquement de passer par l’augmentation de la charge et de votre temps d’entraînement.

Ce sera totalement improductif.

Doit-on favoriser le cardio training au détriment des exercices de musculation pur ou le contraire ?

Cela dépend véritablement de vos objectifs mais également de vos envies.

L’équilibre se situe à ce niveau et certainement pas en une règle qui imposerait un pourcentage X de cardio ou un pourcentage y d’exercices de musculation.

D’autre part, certaines sessions de culture physique, comme le travail des cuisses en circuit, peuvent avoir une telle intensité qu’elles deviennent également des séances de cardio HIIT.

C’est évident que les deux vont de pair, de bonnes capacités cardiovasculaires amélioreront vos aptitudes à mener une séance de culture physique de façon intensive.

On ne peut donc pas privilégier par convention le cardio training au détriment de la musculation ou réciproquement.

Les deux sont importants et potentialisent les effets de l’autre.

Une fois de plus l’équilibre doit faire loi.

Deux ou trois séances de cardio par semaine et deux ou trois séances de musculation peuvent être dans de nombreux cas un excellent compromis.

L’une et l’autre pouvant se succéder lors du même entraînement.

Est-ce que je peux réellement encore progresser ?

Oui absolument !

Néanmoins plusieurs questions doivent être posées:

Quel est ton historique ?

Quel niveau as-tu atteint précédemment ?

Avais-tu un niveau d’excellence ?

Tu as peu ou jamais pratiqué ?

Ou peut-être as-tu eu une pratique constante ?

Dans quel état physique es-tu ?

Quelle est ta motivation ?

Es-tu enseignable ?

Toutes ces questions conditionnent évidemment votre capacité de progression.

Je pense que tout est possible et ce que je vis au quotidien me le prouve depuis de nombreuses années.

L’évolution est étroitement liée à l’implication, toujours cet extraordinaire pouvoir de l’esprit.

Est-ce que je peux retrouver réellement un corps ferme et tonique ?

Cette question rejoint directement la précédente.

Oui évidemment !

La série de questions faisant suite à la question précédente trouve ici également tout leurs sens.

J’ai encadré tellement de pratiquants ayant des histoires différentes, ne partant pas avec les mêmes dispositions ou prédispositions et qui arrivaient finalement à obtenir de formidables résultats.

Ils devenaient la plupart du temps une meilleure version d’eux mêmes et c’est bien là l’essentiel.

Certains à 50 ans obtenaient une tonicité musculaire qu’ils n’avaient même jamais eu à 20 ans.

On ne peut pas dire qu’il y ait des profils adéquats qui progresseront à coup sûr, tout est possible et chacun à la capacité de réussir un jour ce qu’il n’a parfois jamais pu réaliser auparavant.

Les circonstances, l’époque, les rencontres, les lectures, l’éveil de la conscience… sont parfois d’excellents détonateurs qui nous font changer du tout au tout.

C’est précisément mon vœux le plus cher, taquiner votre conscience avec l’espoir que vous preniez le pouvoir sur vous-même.

Ce pouvoir qui vous permet de devenir un magicien capable d’avoir, d’être et de faire tout ce que vos désirs ordonnent.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Sharing is caring!

À propos de l'auteur Philippe LAMACHE

Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.

>