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Les articles de la catégorie Coaching

Quels sont les meilleurs sports pour mincir à 50 ans ?

Je m’aperçois à quel point les gens de mon âge se posent des questions en relation avec leur physique et plus exactement avec leur esthétique.

Ils se posent évidemment aussi bon nombre de questions existentielles et métaphysiques.

C’est bien normal, lorsque l’on bascule progressivement vers le bout du chemin, il est légitime de chercher et de trouver des réponses.

Nous vivons plus âgés, ce serait une évidence d’après les statistiques.

Mais dans quelles conditions ?

En effet, l’espérance de vie a été considérablement rallongée non pas grâce à l’hygiènisme mais au progrès de la médecine et de la chirurgie qui inclut évidemment la pharmacopée.

Est-ce que nous vivons plus âgés parce que nous mangeons mieux ?

Parce que nous faisons plus de sport ?

Ou parce que nous avons un état d’esprit libre de toutes pensées erronées ?

Non je ne crois pas.

L’environnement professionnel, social et familial est de plus en plus difficile à vivre et de plus en plus anxiogène.

L’augmentation de notre surcharge pondérale est exponentielle et nous développons de plus en plus de pathologies morbides.

En ce qui concerne le sport, malgré les messages incitatoires incessants qui nous poussent à l’activité physique, nonobstant les 7 ou 8 millions de personnes qui fréquentent les salles de remise en forme, point de véritable philosophie, tout juste des attitudes folkloriques.

C’est tellement réconfortant d’être inscrit dans une salle de fitness, un petit peu comme on achète un bouddha qui nous donnerait d’un seul coup toute la spiritualité que l’on recherche.

Comme une croix que l’on porterait sans foi…

Voici la relation directe de cause à effet.

D’après l’organisation mondiale de la santé, le diabète lié factuellement à l’augmentation de la consommation de sucres, va plonger l’humanité dans une véritable pandémie et cela dans les 20 à 30 ans.

Pour le coup, cette fois, une véritable pandémie !

Violente et dévastatrice.

Toujours d’après l’OMS, les premiers touchés seront les jeunes Masters, les plus de 40 ans, nourris depuis le biberon au sucre poison qui finira en quelques décennies par pulvériser leur pancréas.

Et pour cette pandémie, point de vaccin, un simple remède, 100 % efficace, pas à 94,5 % mais 100 % efficace.

C’est d’arrêter de se goinfrer de sucre.

Bon pour conclure cette introduction un peu longue et mortifère, vivre plus âgé c’est parfait, mais dans de bonnes conditions de vie, ce serait mieux.

Qu’est-ce que ça veut dire dans de bonnes conditions de vie ?

C’est conserver sa mobilité, sa souplesse, sa santé, posséder un corps peu gras avec une bonne condition physique générale et tout ça dans la joie de vivre.

Un des facteurs majeurs aggravant les conditions de vie, est le surpoids.

Il suffit donc que je perde mon poids pour vivre dans de meilleures conditions ?

Oui en grande partie !

Le challenge consisterait plus exactement par se délester de son surpoids graisseux et simultanément tonifier sa masse musculaire.

Je vais donc vous expliquer ce qu’il serait souhaitable de faire.

Sans aucun doute adhérer à l’un de mes programmes élaboré pour les gens de notre âge et parfaitement conçu pour régler cette double problématique.

Moins de graisses et plus de muscles la combinaison gagnante pour se sentir dans une super forme et le plus longtemps possible.

Mais en attendant, quel sport devriez-vous faire pour mincir à 50 ans et je rajouterai encore, dans les meilleurs conditions ?

Sans nul doute de la culture physique associée à du cardio training sous forme de HIIT (High Intensity Interval Training ), en français, entraînement fractionné de haute intensité et des étirements.

Pourquoi ?

Parce que la culture physique vous permettra de travailler avec précision chacun des groupes musculaires de façon harmonieuse et ainsi obtenir un corps esthétique et équilibré.

De plus, un programme bien établi et bien exécuté de culture physique améliorera la tonicité de vos tissus, muscles et peau et développera l’ensemble de vos qualités physiques telles que:

La force, la souplesse, la vitesse, la résistance, l’endurance, la coordination.

La culture physique possède également une action efficace de lipolyse adipocytaire localisée (perte de graisse locale).

Je ferai très prochainement un article détaillé sur ce sujet.

Il est donc possible d’améliorer la perte de graisse de façon ciblée grâce à l’utilisation d’exercices spécifiques et analytiques.

Vous pouvez donc avoir une action focalisée de diminution de la masse grasse sur vos fessiers, vos cuisses, vos hanches, votre ventre !


Les HIIT (High Intensity Interval Training )

Les entraînements fractionnés de haute intensité comme leur nom l’indique, sont des sessions d’entraînement fractionnées et courtes.

Il est réellement très difficile de dépasser 30 minutes.

Par exemple:

  1. Enchainer 20″ de montées de genoux, 20″ climbers, 20″de planche, 20″ de jumping jacks, 20″de coups de poing, 20″ squat sumo avec coup de poing ensuite 1′ de repos.

Débutant répéter 2 fois, intermédiaire 4 fois et avancé 6 fois.

2. Montées de marches rapides 30″ et entre 30″ et 1′ de récupération et reproduire entre 4 et 10 fois en fonction de son niveau.

Quels en sont les bénéfices ?

L’action sur la perte du tissu adipeux est importante et durable, en effet, vous élevez tellement votre métabolisme que même après l’arrêt de la session d’entraînement, votre corps continue son action «brûle graisse ».

Vous économisez un temps précieux en évitant des séances de cardio training interminables.

De fait, vous préservez également vos articulations, tendons et ligaments en réduisant les tensions et les chocs répétitifs.

Les étirements sont également un point essentiel dans le processus du sport minceur.

En effet, nous perdons avec le temps de la mobilité articulaire, si précieuse pour la tonicité posturale.

La flexibilité est primordiale pour la bonne exécution des mouvements du quotidien mais aussi pour la bonne exécution des exercices physiques.

Un exercice mal exécuté est un exercice improductif, je ne cesse de le répéter.

Je vous ai donc livré la combinaison optimum et par conséquent gagnante pour la perte de poids sans la perte de muscles, pour la minceur tonique par le sport.

On pourra peut-être vous conseiller de courir des heures ou de vous inscrire à des cours de danse, on vous persuadera peut-être que le meilleur sport pour mincir c’est la natation…

…L’électro lipolyse, la corde à sauter, la pole dance…

…que sais-je encore.

C’est toujours une question de point de vue et d’expérience.

On peut tout entendre et respecter les avis des uns et des autres sans forcément les partager.

Mes points de vue et mes expériences m’ont amené à créer l’environnement Mastermentora pour la génération X.

Cette génération des 40 / 60 ans, trop souvent oubliée par le monde du fitness, en quête d’améliorer leurs conditions physiques et esthétique.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

JE SOUTIENS LES SALLES

Je souhaitais donc écrire un article sous forme de manifeste afin de soutenir de façon inconditionnelle toutes ces structures «  fitness » courageuses.

Soutenir plus particulièrement toutes ces femmes et ces hommes qui maintiennent, coûte que coûte, l’activité physique au sein de leur complexe.

Nous vivons une période incroyable !

Les temps sont troubles et très anxiogènes.

Y aurait-il derrière cette épopée mortifère un grand projet ?

Mais quel grand projet ?

Qu’est-ce qui pourrait justifier autant de souffrance et tellement d’incohérence dans les prises de positions arbitraires et fort souvent infondées ?

Nous subissons avec une totale impuissance un séisme sanitaire, social, financier et moral d’une violence inouïe.

Le flot d’informations contradictoires vrombit tout azimut.

C’est un torrent continue d’un débit inimaginable alimenté furieusement par les médias Mainstream ainsi que les réseaux sociaux et commenté outrageusement par vos voisins, vos copains, vos parents… vos gourous.

C’est une bataille de chiffres qui pour le coup semble complètement irrationnelle.

Une lutte sans merci s’est engagée entre les institutions bien-pensantes qui nous veulent du bien et les myriades de complotistes qui nous veulent du bien.

Mais alors, tout le monde nous veux du bien…

Au-delà du terrible dénouement que les vies emportées par le Covid lui-même ont généré, jaillit déjà les innombrables autres victimes collatérales de cette épreuve magistrale.

Finalement les martyrs seront certainement multipliés par 100 ou par 1000.
Cette apocalypse annoncée touchera majoritairement ceux qui n’auraient pas subit la maladie elle-même.

Un tsunami de désœuvrés, de sans le sou, de malheureux qui ont tout perdu, de malades atteints d’autres pathologies qui ne se sont pas fait soigner, de dépressifs…va inonder notre société déjà bien éprouvée.

Tous celles et ceux qui resteront à jamais marqués par cet épisode désastreux vont faire surface petit à petit comme autant de zombies ou de cadavres après le passage d’un typhon force huit.

La queue de la comète, le dessous de l’iceberg est aujourd’hui inchiffrable.

Là aussi tout ceux qui nous veulent du bien de part et d’autres sortiront de leur chapeau magique des chiffres dont on ne connaîtra probablement jamais la véracité.

Qui dit la vérité et quelle vérité ?

Je n’ai ni l’âme d’un mouton hébété à la solde des institutions, ni celle d’un complotiste, qui d’une certaine manière se range parfois du côté d’une autre catégorie de moutons, néanmoins, j’ai mon libre arbitre qui m’alerte que la situation est incohérente, confuse et qu’elle ne va pas dans le sens de l’espoir et de la liberté.

Au milieu de cette tempête naviguent des bateaux affreusement malmenés qui la brave avec panache, dirigés par des capitaines courageux qui tiennent la barre avec fermeté.

Des irréductibles gaulois qui résistent face a une dévorante adversité.

Ils ne sont pas résignés, ni dans une colère trop souvent improductive mais simplement dans l’action.

Ces résistants trouvent des solutions, des stratégies subversives pour maintenir leur activité sans jamais baisser les bras.

Ils résistent dans un souci de bienveillance.

J’en connais un personnellement qui force mon respect parce que son combat est éthique et passionné.

C’est Denis, le propriétaire et un « vrai responsable » de la salle de sport Génération Aqua fitness où je m’entraîne.

Lorsque je dis « vrai responsable » je parle de cette responsabilité morale, de cet engagement qui va bien au-delà des purs aspects de gestion d’une entreprise.

Il prend ses responsabilités comme le ferait un chef de famille.

Il s’approprie le devoir, la mission de prendre soin de toutes ces personnes qui ont besoin de leur activité sportive pour des raisons de santé physique et morale.

Ironie de cette incompréhensible situation où il est ordonné la fermeture des sanctuaires de bonne santé au moment où nous devons Booster nos défenses immunitaires et nous sentir bien pour faire face aux agressions virales.

Nous aurions peut-être dû faire l’ENA ou une autre grande école pour pouvoir comprendre cette équation sordide.

Je te dédie donc cet article, Denis, ainsi qu’à l’ensemble de tes collègues qui ont pris la même direction.

Vous avez emprunté un chemin tortueux mais noble.

Mon cœur, mon esprit et ma plume vous accompagnent et vous soutiennent.

Soutenez massivement ces indépendants qui bagarrent les armes à la main.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les muscles récalcitrants qui ne progresseront jamais.

Ces muscles que nous pourrions appeler :

Les muscles récalcitrants.

Ce sont des muscles, une partie d’un muscle ou un groupe musculaire qui n’évoluent pas au diapason des autres.

Voyez-vous de quoi je parle ?

Nous avons des difficultés à les développer, à les définir ou à leur donner les qualités physiques que possèdent l’ensemble des autres muscles.

Une déficience de force par exemple.

À quoi cela peut-il être dû ?

Pourquoi ce muscle ou ce groupe musculaire est-il déficient ?

Pourquoi est-ce si difficile de l’amener au même niveau que les autres ?

Est-ce la faute de la génétique ?

Est-ce la faute du matériel que vous avez à disposition et qui, de votre point de vue, n’est pas suffisant ou pas convenable ?

Pourquoi vos cuisses ne décollent-elles pas par rapport à la partie supérieure de votre corps ?

Pourquoi vos mollets sont-ils si peu développés par rapport à vos cuisses ?

Vos bras sont totalement déséquilibrés, vos triceps sont hypertrophiés mais vos biceps manquent vraiment de format.

Et pourtant, vous les faites encore et encore, vous avez même augmenté le temps d’entraînement et multiplié les séances !

Vous avez écouté un expert du domaine qui vous a donné un programme spécifique…

Mais ça ne bouge toujours pas, ça fait des mois que vous êtes dessus mais rien n’y fait.

Vous avez tout essayé n’est-ce pas ?

Vous avez le bas des pectoraux très développés et le haut est déficient ce qui vous donne un aspect de « poitrine tombante ».

Esthétiquement, ce n’est pas terrible…

Lorsque l’on a cette conscience, ce regard objectif sur soi-même, que l’on s’aperçoit de certains déséquilibres, l’idée qui nous vient en premier lieu, c’est de redoubler d’efforts physiques, de faire plus, encore plus…

…Ou parfois même de ne plus rien faire et cesser irrémédiablement la pratique.

J’ai rencontré, et je rencontre toujours, de nombreux pratiquants de la course à pied qui, n’obtenant pas les résultats escomptés en terme de perte de graisse et de remodelage corporel, se jettent à corps perdu dans d’innombrables heures de running allant jusqu’à l’épuisement, bien avant les résultats.

Il n’est pas question présentement de marathoniens ou de spécialistes du trail, qui poursuivent un objectif de performance.

J’ai constaté cette déviance particulièrement chez certaines femmes ayant un type plutôt gynoïde et qui, pour se débarrasser de la surcharge graisseuse localisée, finissent par fragiliser leur structure, (tendons, ligaments, cartilages, os).

Elles finissent même par se décharner.

Elles vont jusqu’à courir sous de fortes chaleurs, dans des conditions donc très difficiles, imaginant ainsi accélérer le processus de « fonte des graisses ».

C’est leur intégrité physique, lourdement entamée, qui fond comme neige au soleil.

Il aurait peut-être fallu arrêter de courir, au sens propre et au sens figuré.

Arrêter de courir aussi après d’hypothétiques résultats.

Il aurait été certainement préférable de se poser, de s’interroger et de modifier les outils sensés façonner le corps.

Il serait temps de se servir des bons processus, vraiment temps d’utiliser les moyens appropriés.

Lorsque vous avez un pont métallique à poncer, vous ne le faites pas avec une lime à ongles.

Je vous demande de vous servir de votre esprit, de vos pensées, de ne pas hésiter à changer ce qui ne fonctionne pas.

C’est un des messages majeurs et récurrent que je transmets dans mes articles :

Servez-vous de votre libre arbitre.

Comment espérer avoir des résultats, que vous n’aviez pas jusqu’alors, sans changer la formule ?

Quand vous aurez compris que le ou les muscles sont récalcitrants parce que vous l’avez décidé pour une ou plusieurs raisons, peu importe, et qu’ils le sont uniquement parce que vous l’avez décidé…

Alors, vous en prendrez la responsabilité et les choses pourront enfin changer.

J’échange, lors de nombreuses conversations, physiquement ou par messages, avec des pratiquants de tous horizons.

Ce sont des sympathisants ou des passionnés par la culture physique et la préparation physique et quasi systématiquement, c’est la convention, l’institution, les faits, les dogmes qui prennent le pas sur la créativité et le désir.

Aucune prise de pouvoir !

Seulement une incroyable compétence à la résignation.

Les schémas d’impossibilité sont devenus tellement présents, tellement ancrés que vous n’envisagez même plus la possibilité de progresser.

Une espèce de fatalité contre laquelle on ne peut rien.

Je suis né ainsi et je mourrai ainsi.

Plus de 90% de la population, pour ne pas dire au-delà, ont ce système de pensée.

Ils n’imaginent pas un seul instant avoir le pouvoir sur leur propre vie et être capable d’être, d’avoir et de faire tout ce qu’ils désirent vraiment.

Les muscles récalcitrants n’échappent pas à cette loi.

Emettez un pur désir de progression sans intention contraire, avec une foi inébranlable et durable, accompagné d’une maîtrise parfaite des paramètres d’intensité et vous progresserez sans l’ombre d’un doute.

Votre génétique a réellement peu d’importance et votre morphotype, le matériel à disposition, ce que l’on a pu vous dire ou pas, n’ont aucun intérêt.

Il faudra néanmoins s’entrainer dur, très dur et repousser les limites de l’insupportable, explorer des contrées jusqu’alors même pas imaginées.

Le désir, la volonté soulèvent des montagnes, la motivation fait faire des choses irrationnelles, là est l’intérêt et toute la puissance de l’esprit.

Les grands visionnaires ont toujours été taxés de fous avant qu’ils ne deviennent des génies.

En conclusion :

Je le répète, ces muscles que vous n’arrivez pas à faire progresser n’ont pas un ou des facteurs localisés qui freineraient leur évolution, ça n’existe pas !

Seules des blessures qui auraient endommagé les tissus musculaires, les tendons, les articulations et autres ligaments et ramifications nerveuses auraient évidemment une incidence sur la performance.

Mais en dehors de ces pathologies chroniques ou subites, qui peuvent être réversibles dans certains cas, ou en dehors d’éventuels accidents, il n’y a aucune raison limitante pour que vous ne puissiez développer de façon équilibrée chaque groupe musculaire.

Et ceci est valable évidemment pour chaque faisceau d’un même muscle.

Par exemple, la partie claviculaire de vos pectoraux ou le deltoïde postérieur doivent se développer harmonieusement et sans aucun doute si vous leur apportez les soins nécessaires de bonnes pratiques et d’implication mentale.

Je ne dis pas que cela se fera avec facilité, je dis simplement que c’est tout à fait possible et que vous êtes le maître à bord.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Faites-vous opérer pour progresser musculairement.

C’est un titre curieux qui demande évidemment quelques explications.

Est-ce qu’il sous-entendrait que nous devrions nous faire opérer de tel ou tel organe ou de tel ou tel muscle pour finalement améliorer nos capacités physiques ?

Y aurait-il des opérations que nous devrions faire pour enfin évoluer musculairement ?

Le secret des champions serait-il enfin dévoilé ?

Serait-ce une glande qui secrèterait une hormone catabolisante ?

Ou alors secrèterait-elle des œstrogènes qui se mettraient en compétition avec la testostérone et qui, de fait, freinerait considérablement l’anabolisme tissulaire ?

Il suffirait d’enlever cette « mauvaise » glande comme on enlève les amygdales, les végétations ou l’appendicite.

Un professeur américain, biologiste / généticien, aurait-il enfin découvert le facteur qui nous empêcherait de devenir hypertrophié et ultra puissant ?

Je vais peut-être traiter dans cet article les toutes dernières opérations d’implantations de prothèses que certaines et certains affichent avec fierté.

Ils sont tellement persuadés qu’ils arborent le fruit d’un travail musculaire acharné.

C’est hallucinant à quel point on finit par se faire croire à soi-même une pure chimère comme étant la vérité vraie.

Comme certains s’injectent du « Synthol » ou d’autres substances inflammatoires directement au sein des masses musculaires créant ainsi d’horribles nécroses et de dangereux œdèmes.

Ils paradent alors exposants avec fierté leurs excroissances tumorales comme autant de bonnes masses musculaires obtenues par le fruit d’un travail rigoureux…

Comme le fruit d’une grande maîtrise et d’un amour immodéré pour la culture physique.

Rien ne va plus !

La conscience a pris du plomb dans l’aile, je pense même qu’elle est partie en congé… peut-être indéfiniment.

Je vais exprimer à présent le fond de ma pensée, ce qui a déclenché le désir d’écrire cet article.

À de nombreuses reprises ces dernières années, j’ai eu à encadrer des athlètes ou tout simplement des pratiquants en post opératoire.

Et parfois même quelques jours après leurs interventions.

Rupture des ligaments croisés, hernie inguinale, hernie discale lombaire principalement mais également dorsales et cervicales…

Ce fut à chaque fois le terreau d’une progression évidente.

Comment peut-on progresser alors que l’objectif est déjà et avant tout de retrouver ses capacités physiques ?

Celles que l’on avait avant la blessure.

Nous sommes alors dans l’obligation de réviser toute notre approche.

Les exercices devront être modifiés, adaptés idéalement à « l’handicap momentané ».

Ils devront, de plus, être en perpétuelle évolution.

L’adaptabilité constante est un facteur essentiel pour qu’évoluent les résultats de façon exponentielle sur la période courte et délicate du post traumatique.

Nous sommes alors dans la nécessité absolue d’engager un travail ultra analytique et à tous points de vue.

Les exercices utilisés d’une part, la façon dont on les exécute d’autre part et en troisième lieu, l’implication mentale.

C’est une période d’efficience par nécessité si on a bien sûr la volonté de recouvrer toutes ses aptitudes en un temps record.

J’ai eu récemment l’occasion de m’occuper d’un athlète opéré d’une hernie inguinale.

Pour mémoire, un petit rappel : on parle d’hernie inguinale lorsque les viscères traversent la paroi abdominale au niveau de l’aine et particulièrement au niveau du canal inguinal.

Il est donc bien question de protéger impérativement la région abdominale pendant l’exécution des exercices.

Là réside la difficulté.

La sangle abdominale et principalement les muscles transverses, ceux-la même qui participent activement à la stabilité et aux échanges entre le haut et le bas du corps, ne doivent plus être impliqués ou si peu.

Une stratégie doit donc être élaborée consistant à choisir des exercices adéquats, un positionnement particulier et des modes justes d’exécution au tempo.

Les exercices se doivent d’être exécutés à la perfection avec un contrôle permanent.

Le contrôle doit même débuter préalablement à l’exercice.

Ce qui implique que celui-ci doit être visualisé, conscientisé, comme le ferait un pilote de Formule 1 intégrant dans les moindres détails le tracé du circuit.

La notion d’impeccabilité qui m’est chère prend tout son sens dans cette situation.

L’athlète est dans la nécessité impérieuse de maîtriser à la perfection l’ensemble des paramètres d’intensité.

Je vous engage à télécharger gratuitement mon ebook qui détaille les paramètres d’intensité.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Ce travail d’orfèvre, où l’esprit est fondamentalement impliqué du début jusqu’à la fin du processus, accélère de façon synergique la «  rééducation » ainsi que le renforcement de la partie « endommagée ».

J’ai remarqué que systématiquement le pratiquant augmentait son niveau d’intensité et élevait son attention.

Les conséquences étaient que non seulement il retrouvait rapidement son niveau mais qu’il le dépassait dans les semaines qui suivaient.

Il passait invariablement un palier de progression.

En conclusion:

Les barrières que pourraient représenter les suites d’une intervention chirurgicale sont autant de clés de progression.

Elles sont des moyens pour enfin s’engager dans une approche véritablement conscientisée de la culture physique.

Vous l’avez compris, vous n’êtes évidemment pas obligé de vous faire opérer pour accéder à la bonne pratique.

Prenez simplement la décision de changer votre approche avant que ce ne soit la vie qui ne vous l’impose.

Avoir le choix est une richesse divine dont on en oubli trop souvent la jouissance.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Plus performant à 50 qu’à 25 ans

C’est encore les élucubrations d’un quinquagénaire en mal de jeunisme!

Quasiment tout le monde le sait, physiologiquement c’est impossible d’être plus en forme à 50 ans qu’à 25 ans.

Les faits parlent d’eux-mêmes !

Il y a une réelle dégénérescence liée à l’âge, on appelle ça la « Sarcopenie ».

J’en ai d’ailleurs parlé à plusieurs reprises lors de différents articles.

La machine s’est usée, les articulations ont souffert et souffrent à présent.

Les organes accusent le poids de l’infamie qu’on leur a très souvent fait subir.

L’alcool, la nourriture outrancière, indécente devrais-je dire, le tabac, la consommation boulimique de médicaments, la drogue…

Nous avons à faire à une auto-attaque de notre système vital par inoculation méthodique dans notre organisme de ces multiples poisons.

Un véritable protocole mortifère savamment orchestré, chaque jour, pour atteindre l’intégrité de notre véhicule (notre corps) mais également pour soumettre nos volontés.

Une des plus incroyable aberration de notre époque.

Il y a aussi le travail et même la lourde besogne pour certaines et certains d’entre nous qui contribue, sans nul doute, à fatiguer nos fins rouages organiques, métaboliques et structuraux.

Et au-dessus de tout, cet état permanent d’angoisse, de stress, oxydant furieusement chacune de nos cellules, les consumant à la vitesse d’un feu de forêt attisé par la sécheresse et les vents violents.

Lorsque l’on dépeint le tableau de cette façon, il est certain que l’état dans lequel se trouve la génération X fait peine à voir.

Nous sommes donc physiquement épuisés, dépressifs, multi pathologiques, exposés à tous les vents viraux et incapables de nous défendre vu l’état de notre immunité.

Bien heureusement, nous ne sommes pas tous dans cet état de décrépitude.

Il y a même une « Caste » de Masters qui se mettent dans une arrogante rivalité avec la jeunesse et de façon souvent exacerbée, je vous l’accorde.

Ce qu’ils font, ce qu’ils disent, la façon dont ils pensent est supérieure à l’ensemble de ce qu’exprime cette nouvelle génération.

Ils en sont convaincus !

C’est leur côté « vieux dinosaure » sentant pointer le météorite annonçant l’extinction prochaine.

Comprenez bien que je ne souhaite pas convaincre quiconque que nous sommes forcément meilleurs à 50 plutôt qu’à 25 ans.

Ce n’est pas le sens de mon propos.

Je pense simplement qu’il y a une réelle optimisation des gestes, des actes, des paroles, des pensées, de l’énergie d’un point de vue général pour tendre vers l’efficience.

Pour aller vers une efficacité « rentable ».

Il y a de cela quelques années, j’ai préparé une course à pied qui pour moi était un véritable challenge à l’aube de mes 50 ans.

L’ami avec lequel je m’entraînais, qui avait plus de 50 ans, m’a expliqué comment améliorer la performance de ma course tout en étant dans l’économie d’énergie.

En effet, il m’a fait observer comment couraient les jeunes gens, en règle générale et la façon dont ils dispersaient leur d’énergie.

Il m’a demandé de courir autrement et de penser autrement.

Sur ses recommandations, j’ai modifié ma course et mon état d’esprit.

J’ai donc ainsi amélioré ma rapidité et mon endurance en réduisant considérablement ma dépense énergétique.

Je pense qu’à cet instant, j’avais intégré le concept, en ce qui concerne cette discipline, j’étais devenu petit à petit meilleur que je ne l’avais été 15 ou 20 ans auparavant.

Barbara, ma compagne, me comptait également son expérience sur le sujet.

Elle a été dans la nécessité d’améliorer sa technique de « crawl » pour les mêmes raisons d’optimisation du rendement par rapport à la dépense énergétique.

Elle est devenue plus performante, son mouvement ainsi que sa coordination ont évolué.

Barbara a ainsi été capable de réduire son intensité pour un résultat amélioré.

Elle est devenue une meilleure nageuse qu’elle ne l’était 20 ans auparavant.

Je vais vous décrire une scène cocasse dont nous avons été témoins un hiver passé.

Une troupe de militaires, donc de jeunes gens motivés et en pleine santé, s’entraînait sur la plage et s’apprêtait à se jeter à l’eau en se motivant à grand coup de langage fleuri propre à l’esprit commando.

Ils ne se préparaient pas aller à la guerre mais c’était tout comme.

Bon c’était l’hiver, il fallait rassembler tout son courage pour affronter la morsure d’une eau à quelques degrés.

À cet instant, alors qu’ils pinaillaient depuis un certain temps pour savoir lequel d’entre eux se porterait volontaire pour une telle mission, arrive un petit couple de personnes âgées se tenant main dans la main.

Sans broncher, juste le temps de faire tomber les 2 vêtements qui les recouvraient, les voilà en maillot nageant avec volupté au milieu de cette mer hivernale.

Ils ont laissé le groupe de commandos loin derrière toujours en train de tergiverser…

C’était juste de l’efficience, probablement de l’habitude mais certainement de l’économie d’énergie dans la prise de décision et dans les gestes qui suivirent.

Il y a quelques grandes règles à suivre lorsque l’on veut faire preuve d’efficacité et mettre à profit notre âge pour sublimer la performance.

Vous pouvez être une meilleure version que la version de vous-même que vous étiez il y a 20 ou 25 ans en arrière.

La culture physique en est un baromètre magistral, c’est l’outil pour améliorer votre condition physique générale et par conséquent toutes vos qualités physiques.

Elle vous permet de mesurer l’étendue de l’évolution ou de l’involution de vos performances.

Comment doit-on faire pour être plus performant ?

D’abord, l’implication mentale doit être juste et précise.

Cet état s’appelle la conscientisation.

Vous devez fournir à votre véhicule (votre corps) une énergie cérébrale puissante et focalisée, cet état d’esprit qui ne doute pas.

Quand vous vous engagez dans votre séance d’entraînement, c’est avec une grande concentration.

Vous ne laissez pas la place à la dispersion, la moindre parcelle d’attention est là, totalement présente.

Dans ces conditions, votre esprit est puissant, il devient un allié de grande valeur.

Ensuite, il y a l’implication physique.

À l’instar de l’implication mentale, celle-ci doit être tout aussi juste et précise.

Une parfaite synergie entre le corps et l’esprit.

Chaque répétition, de chaque série, de chaque mouvement, doit être parfaitement réalisée, parfaitement intégrée avec une attention sans faille.

Pas question d’une once de dispersion, pas de téléphone, pas de discussion, pas d’idées vagabondes, l’esprit doit être le plus proche possible du moment présent.

Pour espérer, et c’est tout à fait possible, obtenir la condition physique et les performances que vous n’avez peut-être jamais eu, vous devrez forcément faire ce que vous n’avez jamais fait.

Vous devrez ainsi réviser votre copie sur l’approche de la culture physique.

J’ai écrit à ce propos un eBooks qui décrit précisément les bonnes pratiques, l’exécution dans les règles de l’art pour mettre 100 % de chances de votre côté.

Téléchargez-le gratuitement:

Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Un autre aspect sera à prendre en considération avec une grande justesse et une grande précision.

Ce sera votre alimentation.

Elle aussi devrait être au diapason de vos implications mentale et physique.

Comprenez bien que votre hygiène alimentaire doit être « irréprochable ».

Voici les 10 règles alimentaires essentielles à adopter.

  • Ne plus consommer du tout d’alcool
  • Boire de l’eau et encore de l’eau
  • Ne plus consommer de sucre ou quasiment plus en tout cas sous ses formes les plus rapides
  • Consommer de préférence des sucres possédant des index glycémiques bas
  • Éviter le plus possible les graisses saturées (Animales)
  • Consommer de préférence des huiles végétales et de provenances diverses
  • Manger suffisamment protéiné et de provenances diverses
  • Manger des fibres par l’intermédiaire des fruits et légumes
  • Équilibrer les apports énergétiques, qu’ils soient sensiblement les mêmes que vos dépenses.
  • Étaler équitablement la répartition de votre alimentation tout au long de la journée

Bon très bien, certains diront qu’évidemment dans ces conditions les choses devraient changer mais que finalement c’est pas une vie.

(Je vous engage à lire l’excellent article de Barbara RATKOFF sur ce sujet:)

CE N’EST PAS UNE VIE !

Mieux vaut rester tels que nous sommes plutôt que de vouloir à tous prix remonter le temps mais souffrir tellement en contrepartie…

Oui effectivement, pour certains ce ne sera pas possible, d’ailleurs ça ne l’a jamais été et ça ne le sera jamais.

Je vous explique assurément ce qu’il faudrait faire pour y arriver.

Je semble intraitable sur le sujet, extrémiste, mais je vous propose quand même d’être meilleur à 50 ans qu’à 25 ans…

Ce n’est pas une mince affaire.

Il va falloir se sublimer, aller chercher la perf !

Quelle belle perspective.

Et puis, il faut savoir ce que l’on veut !

Comprenez bien que pour obtenir ce niveau d’excellence, vous devrez immanquablement élever tous vos paramètres.

Si vous n’êtes pas dans ces dispositions alors vous n’êtes peut-être pas prêt à devenir à 50 ans, et plus, la meilleure version de vous-même.

Mais en y réfléchissant, vous ne pensez pas, qu’à notre âge, nous avons tous les atouts en mains, sagesse, patience, expérience…

La balle est dans votre camps.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

L’inertie vous condamne à ne pas progresser

« La conviction certaine que l’on pourrait si l’on voulait est cause d’inertie chez maints bons esprits »

GEORG CHRISTOPH LICHTENBERG

A travers cet article, je souhaiterais mettre l’accent sur l’action versus l’inertie.

L’action étant l’antagoniste de l’inertie.

J’ai eu quelques difficultés à trouver le mot qui représenterait le contraire de l’inertie, ainsi l’action m’a semblé tout à fait indiquée.

Je ne vous apprendrais rien en disant que l’action c’est le mouvement.

L’inertie est donc, de mon point de vue, un « ennemi » avéré de l’intensité musculaire.

Voici la définition que nous pourrions donner à l’inertie.

C’est l’état d’une personne oisive, l’inaction et le désœuvrement.

« L’oisiveté est la mère de tous les vices elle en est aussi la maîtresse, dit le Saint-Esprit, il n’y a point de vice que l’oisiveté n’apprenne aux hommes ! Multam malitiam docuit otiositas. (Eccli. c. 33. v. 29.). »

Nous pourrions dire également que c’est l’état de ce qui est inerte, l’absence d’énergie physique ou morale, c’est un état apathique.

D’autre part, d’un point de vue purement physique, c’est aussi la propriété d’un corps inerte à offrir une résistance au mouvement en raison de sa masse.

Mais c’est également la propriété qu’ont les corps de ne pouvoir, par eux-mêmes, changer l’état de repos ou de mouvement dans lequel ils se trouvent.

L’inertie d’un muscle c’est aussi la perte de sa capacité à changer de forme et à se contracter.

Peu de contraction, peu de forme

L’inertie est par conséquent un phénomène expliqué et quantifié par les sciences physiques.

Pourquoi un article sur l’inertie versus l’action, lorsque l’on parle de culture physique ?

Tout naturellement parce que l’action est le mouvement, précieux paramètre d’intensité dont je défends l’impeccabilité. 

Lors des premiers longs vols hors atmosphère terrestre, les astronautes revenaient sur terre avec une masse musculaire atrophiée par le manque d’activité.

Le manque de mouvement, le manque d’action.

Durant plusieurs semaines leurs déplacements, facilités par l’inertie liée au manque de gravité, limitaient considérablement leurs efforts physiques.

Lorsqu’ils revenaient sur terre, ils n’étaient plus en mesure de se tenir debout.

Leurs muscles n’avaient même plus suffisamment de tonicité pour s’opposer à l’attraction terrestre.

L’inertie, donc le manque d’effort musculaire contre résistance, était responsable de cette perte de masse musculaire.

Depuis, des programmes d’entraînement ont été mis au point avec du matériel embarqué afin que les astronautes puissent cultiver leur masse musculaire, hors attraction terrestre et entretenir ainsi leur capacité cardio vasculaire.

Le retour en est alors physiquement facilité et probablement moralement aussi.

Il est toujours impactant psychologiquement de se sentir affaibli.

Les astronautes passent ainsi par des phases de rééducation beaucoup plus courtes.

J’ai choisi cet exemple, sorti du contexte de la culture physique et quelque peu extrapolé, afin qu’il soit clairement compris de tous.

Appliquez-vous sérieusement à rester dans l’action !

Vous devez éviter, comme la peste « les angles et les points d’inertie ».

Comprenez-vous qu’ils sont improductifs, anti-intensité, anti-développement musculaire, anti-développement des qualités physiques ?

Ils vous font perdre du temps et ils sont, de plus, le nid de blessures potentielles.

Prenons pour exemple les flexions d’avant-bras sur bras pour les biceps, les « curls »: ce mouvement est quasiment tout le temps caractérisé par l’absence de contrôle.

Il est une caricature de tout ce qu’il ne faut pas faire !

Ne lancez pas vos haltères ou votre barre au démarrage du mouvement, lorsque vos bras sont tendus.

Je parle de la position d’étirement maximum, le début de la phase concentrique ou la fin de la phase excentrique (c’est une question de point de vue).

Vous vous aidez de tout votre corps, comme si vous jetiez un poids qui vous embarrasse.

En envoyant la charge de la sorte, vous vous engagez à cet instant dans un angle d’inertie ou la tension n’existe plus.

Vous surfez sur l’impulsion de départ.

Suivant la fulgurance avec laquelle vous propulsez le poids, vous perdez un pourcentage important d’intensité, 15, 20, 25 % et parfois bien plus.

Lorsque votre course, c’est à dire votre mouvement, avec ces mêmes haltères ou cette même barre, arrive au niveau du pic de la phase concentrique et qu’à cet endroit, vous vous arrêtez en reposant la charge sur vos deltoïdes et vos pectoraux, vous êtes à cet instant hors tension musculaire sur vos biceps et vous êtes sur un « point d’inertie. »

En générale c’est ainsi que cela se passe…

Quand on jette la charge, on ne se contente pas de cette simple inaction, on la bloque aussi à l’endroit de sa ceinture scapulaire.

On triche jusqu’au bout !

Comprenez bien que vous avez mis un stop à la tension continue, vous avez fait chuter d’un coup l’intensité de votre travail musculaire.

Tous les moments de relâchement, les échappatoires que vous cherchez et que vous trouvez, pendant l’exécution de vos exercices, vont à l’encontre de vos objectifs d’évolution musculaire.

Je vous le garantis !

Cette situation de « triche » est générée systématiquement par un poids trop lourd.

Toujours cette maudite charge…

Ce fameux poids que vous ne maîtrisez pas, qui raccourcit votre amplitude, que vous lancez dans l’espace de non tension, que vous posez sur un point d’inertie, uniquement pour vous soulager.

Mais pourquoi utilisez-vous tout ce poids que vous n’êtes pas capable de déplacer correctement ?

Ne serait-ce que pour satisfaire votre soif égocentrique de mettre du poids coûte que coûte ?

Certainement pour montrer aux autres, que vous aussi, vous pouvez…et que vous êtes fort !

Sinon pourquoi le feriez-vous ?

Vous rendez-vous compte que parfois, ça tourne au ridicule ?

Peut-être suis-je passé à côté de quelque chose, y aurait-il une technique de l’inertie qui serait productive ?

Auriez-vous trouvé un paradoxe qui expliquerait que l’action physique n’est peut-être pas le mouvement ?

De plus, avec ce type d’exécution, où les pratiquants jonglent principalement avec les angles et les points d’inertie, je le répète, les risques de blessures se multiplient .

Comprenez bien que la mécanique est mise à rude épreuve: vous accélérez et vous freinez sans cesse, avec si peu de contrôle.

C’est comme pour un véhicule, si vous le maltraitez, vous l’userez plus vite.

Vous dépensez ainsi plus d’essence et plus d’énergie pour finalement si peu d’efficacité.

En plus d’être dirigé par le poids pour satisfaire son moi égoïque, il y a une autre raison à cette pratique infructueuse: c’est que l’on supporte mal la douleur musculaire.

En effet, rester en tension continue est nerveusement difficile à supporter, alors on s’échappe, on trouve des subterfuges, on se ment à soi-même, on se fait croire que l’on y arrive…mais on n’y arrive pas du tout !

On perd toute lucidité.

Faites l’expérience, conservez la même charge et exécutez parfaitement le mouvement, vous verrez bien que vous n’y arriverez jamais.

Mille fois j’ai fait l’expérience et mille fois le résultat a été identique.

L’inertie est une porte de sortie, une fenêtre de repos, ce n’est certainement pas un axe de progression.

Intégrez ce paramètre d’intensité et vous gagnerez un temps précieux.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

C’est la faillite musculaire qui vous fait progresser

J’aime ce terme, la faillite musculaire.

Il traduit véritablement l’état dans lequel on peut se trouver lorsque l’on est allé jusqu’au bout.

Au bout de tout!

En effet, lorsque je parle de faillite musculaire, j’évoque évidemment l’échec musculaire dans les règles de l’art.

Vous avez exploité le geste sans l’avoir déformé, en ayant accompli l’exécution la plus excellente qui soit.

Vous avez choisi le poids adéquat, la charge juste, en ayant respecté le tempo imposé ainsi que le temps imparti.

Vous avez été rigoureusement focus sur le groupe musculaire concerné.

Ce degré d’intensité, cette faillite musculaire ne peut être potentiellement réalisable que si, point par point, vous avez induit également tous les aspects « métaphysique ».

Il n’est pas envisageable que l’on puisse aller jusqu’à la faillite musculaire s’il n’y a pas un degré d’implication élevé, initié par un grand désir, une grande concentration, une focalisation absolue, jusqu’à l’état de conscientisation.

Je pense que vous comprenez véritablement le caractère précis que je donne à la faillite musculaire.

Vous comprenez le sens de mes mots.

Je ne parle pas là d’agitation excessive, de dépenses énergétiques outrancières, d’épuisement par le bas.

Je parle là d’une certaine forme de noblesse dans l’échec musculaire.

J’évoque la capacité à aller au-delà de ce qu’on est capable de faire mais dans un état de lucidité absolue.

Je fais souvent appelle à cette métaphore révélatrice qui met en scène la douleur physique:

Il y a celui qui continue à raisonner alors qu’il a le doigt coincé dans une porte et puis l’autre qui perd pied, qui ne sait même plus qui il est, jusqu’à en oublier son propre prénom.

Le second, celui qui perd pieds, n’a pas la capacité à se rassembler, il n’est pas pourvu de cette ténacité, de cette implication sous contrôle.

Je ne juge certes pas son attitude, il fait ce qu’il peut dans la mesure de ses possibilités.

Pourtant, l’un et l’autre doivent souffrir tout autant, mais il y a dans le premier, celui qui reste lucide, une certaine forme de grandeur, une certaine forme d’élévation de l’esprit où finalement, il a cette extraordinaire capacité de contrôle malgré l’adversité.

La faillite musculaire telle que je l’entends, c’est ça !

Vous l’avez donc compris, c’est avant tout l’aptitude mentale à se mobiliser au-delà de l’insoutenable.

Nous sommes tous différents face aux difficultés. La gestion de nos émotions est un apprentissage long et compliqué.

Nous faisons selon nos moyens entre ce qui est inné et ce que nous avons acquis.

Alors apprenons encore et encore et intégrons toutes ces informations encore et encore.

Cela, nous pouvons le faire jusqu’à compenser, jusqu’à sublimer ce que souvent nous n’avons pas reçu à la naissance ou lors de notre prime-enfance.

Mon approche aura sans doute du mal à toucher bon nombre de pratiquants, elle semblera certainement excessive, disproportionnée pour beaucoup, incomprise par d’autres.

Certains diront :

« On parle bien de se défoncer à l’entraînement ! Je sais ce que c’est que de m’entraîner dur, je mets 300 kg au squat, alors ?

Qu’est ce que tu veux de plus ? »

D’autres diront :

« Je m’entraîne deux heures par jour, à fond ! C’est ça la faillite ! Je ne peux pas faire plus ! »

Très bien tu squats à 300 kg ! 

Parfait, tu passes deux heures à la salle tous les jours !

La charge ou le temps d’entrainement ne seraient donc que les seuls critères pour revendiquer la faillite musculaire ?

Mais comment exécutez-vous ?

De quelle façon respectez-vous le mouvement ?

Vous servez-vous de l’inertie ?

Vous servez-vous des muscles périphériques, des muscles parasites ?

Quelles techniques utilisez-vous ?

Combien de répétitions faites-vous ?

Quel est votre positionnement ?

Combien faites-vous de séries ?

Quelle est l’amplitude ?

Quels sont les temps de repos ?

Avez-vous un partenaire ?

Comment vous comportez-vous lorsque votre corps entier brule et que vous avez du mal à respirer ?

Quel est alors votre état d’esprit ?

Une foultitude de questions rarement évoquées.

La faillite musculaire est la résultante d’une démarche globale et d’un apprentissage sans faille.

Elle tient compte de l’équilibre d’un ensemble de paramètres, maîtrisés, exploités et conscientisés.

La faillite musculaire est un outil obligatoire pour la progression, sans cela n’imaginez pas que vous pourrez évoluer!

Tout ce que l’on pourra vous expliquer, ce sont des chimères.

Excepté quelques monstres « génétiques » qui auraient des facilités, j’en ai rencontrés si peu en 40 ans, mais il en existe; la quasi-totalité des autres pratiquants « surdoués » étant surtout des monstres chimiques.

Il faut souligner que les plus chimiques ne sont pas nécessairement les meilleurs.

La combinaison des capacités intrinsèques (morphotypes avantageux, génétique et épi-génétique) associées à la faillite musculaire que je décris dans cet article ainsi qu’à une hygiène alimentaire ciblée et irréprochable, fabriquent les meilleurs parmi les meilleurs.

Plus j’apprends, plus je renforce mon expérience et mon expertise et plus je suis ferme sur mes positions.

C’est la faillite musculaire, dans les règles, qui vous fera progresser assurément.

Dans ces conditions, le physique que vous obtiendrez sera acquis durablement, pas ce genre de physique soumis aux fluctuations surprenantes de poids et de qualité musculaire.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

CE N’EST PAS UNE VIE !

Chaque année, à l’occasion des fêtes de fin d’année, mon patron organise une soirée « open bar » pour tous les employés :

boissons, canapés, plateaux garnis à volonté.

Il ne lésine pas non plus sur les activités proposées : babyfoot, bowling, billard etc., puis discothèque jusqu’au bout de la nuit.

A l’occasion d’une de ces soirées, un des associés de mon patron, me voyant avec un verre de Perrier à la main s’exclama :

« Mais Barbara, il faut savoir profiter de la vie et des bonnes choses !

Je te prends un petit verre ?

Tu verras, ça te fera du bien ! »

Selon moi, l’alcool et le travail ne font pas bon ménage, donc par principe, je ne bois jamais dans le cadre du travail.

Mais indépendamment de ce fait, je lui ai répondu :

« Je comprends bien que pour toi, « profiter de la vie » veut dire boire et manger sans limite, danser jusqu’au bout de la nuit et faire des nuits blanches.

Pour moi, « profiter de la vie » c’est un tout autre concept :

c’est me lever tôt le matin pour faire un footing ou marcher au bord de mer pour voir le soleil se lever ! ;

c’est prendre le temps de lire car j’y puise un réel bien-être ;

Mais c’est aussi partager un café quelque part avec mon amoureux et avoir des discussions sans fin sur une foultitude de sujets… »

L’associé, après un moment de silence, m’a dit :

« Oui, je dois l’admettre, c’est plutôt sympa comme vie aussi.

Je suis d’accord. »

C’est un choix. Oui !

En tous cas, c’est MON choix et vous n’êtes pas obligé(e) d’en convenir.

Chacun sa vie et on est tous libre de la vivre comme bon nous semble.

En ce qui me concerne, je vois les choses ainsi : notre corps est un merveilleux cadeau qui n’a de cesse d’exécuter à chaque seconde de nombreux miracles :

il nous permet de nous déplacer, de digérer ce que l’on mange, de lutter contre des maladies, de créer la vie.

Il nous permet aussi de se procurer du plaisir (lorsque l’on mange, reçoit un massage ou que l’on fait l’amour), de réfléchir etc. et il est, par conséquent, de notre devoir d’en prendre bien soin.

« Mon corps est un cadeau et je le remercie en prenant bien soin de lui. »

Prenez le temps de réfléchir à tout ce que votre corps vous permet d’accomplir chaque jour.

Etes-vous reconnaissant ou est-ce que vous agissez comme si toutes ces choses vous étaient dûes ?

Je m’adresse donc à toutes ces personnes qui me pointent du doigt et me critiquent, s’exclamant : « ce n’est pas une vie ! » et je me dois de rétorquer que :

« Aucun aliment ne peut procurer la sensation de bien-être que peut procurer un corps qui se sent en pleine forme ! »

Qu’en dites-vous : n’est-il pas temps que vous preniez votre corps en main ?

Faites-le et vous verrez que c’est lui qui vous dira « merci ».

Si tel est votre souhait, continuez à lire.

Je vais vous expliquer ce que cela implique d’avoir une vie saine et équilibrée, quelles sont les raisons pour laquelle vous devriez changer votre hygiène physique et alimentaire et enfin comment faire pour y parvenir.

Qu’est-ce que cela implique de mener une vie saine et équilibrée ?

Manger sainement le plus souvent possible.

A chaque fois que vous mangez, demandez-vous ce que vous pouvez faire afin de rendre votre repas/collation plus saine (rajouter un fruit ou un légume, boire de l’eau, supprimer un ingrédient riche en calories, réduire votre portion, ne pas se resservir, garder le dessert pour plus tard etc.).

Pratiquer une activité physique régulière et bouger plus souvent tout au long de la journée.

Je vous encourage vivement à être actif/active plusieurs fois quelques minutes par jour en plus de votre activité physique (faire un étirement, prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur, descendre du bus deux arrêt avant et marcher etc.).

Maintenir un poids de forme :

ne pas laisser les kilos s’ajouter.

Il faut savoir réagir et se reprendre en main dès qu’un ou deux petits kilos se sont installés pour ne pas se retrouver submergé.

Lorsque l’on laisse 5 voire 10 kilos s’installer cela devient beaucoup plus compliqué et souvent très décourageant.

Ne pas fumer.

Vous empoisonnez votre corps à petit feu.

Ne pas boire !

De cette façon, entre l’alcool et les cacahuètes, vous éliminerez facilement entre 300 et 500 calories (voire même plus) et vous arriverez à table en ayant faim !

Je vous engage d’ailleurs à lire l’article de Philippe sur ce sujet:

L’APERO, L’ADDITION EST SALEE

Ce sera difficile quelques temps mais bientôt vous n’y penserez même plus !

Prendre le temps de s’occuper de soi :

être créatif, méditer, se recueillir etc., parce que le bien-être ça commence en soi et cela se travaille.

Trouver aussi des activités qui vous font plaisir comme la lecture, l’écriture, la mécanique etc. et plongez-vous dedans.

Pourquoi mener une vie saine et équilibrée ?

Pour bon nombre d’entre vous, faire de l’exercice est une réelle corvée et manger des cochonneries, un vrai bonheur.

Conclusion : si on veut se sentir bien, il faut éviter de faire du sport et manger des aliments qui nous procurent du plaisir.

De ce mode de vie, vous tirez un seul avantage : assouvir votre gourmandise en vous laissant aller à votre fainéantise.

Mais mettez le pour et le contre en équilibre et vous verrez que de mener une vie saine et équilibrée comporte de nombreux avantages !

Vous gagnerez en confiance : avoir un corps sain et en forme cela booste le morale et l’estime que l’on a de soi-même.

En effet, quand vous appréciez votre apparence extérieure alors vous vous sentez mieux, ce qui se répercute sur tous les autres domaines de votre vie (couple, travail, relations etc.).

Vous vivrez plus longtemps…

Et surtout, vous vivrez plus longtemps en bonne santé : vous éviterez en tous cas toutes ces maladies liées à une mauvaise hygiène de vie que sont le diabète, les maladies cardiovasculaires, la tension et l’obésité.

Vous serez une source d’inspiration pour vos enfants et votre famille.

Vous paraîtrez plus jeune et vous vous sentirez plus jeune !

Enfin vous vivrez sans douleurs.

Entraînez-vous (surtout des exercices de gainage alliés à des étirements) vous verrez que de nombreux « bobos » disparaîtront, notamment vos problèmes de dos.

Vous serez plus heureux : quand on est bien dans ses baskets, on sourit plus volontiers.

Vous réussirez à mieux gérer votre stress.

Les endorphines fabriquées lorsque vous faites de l’exercice ont un effet « relaxant » sur tout votre corps mais également sur votre esprit.

Vous dormirez mieux également.

Vous aurez plus d’énergie tout au long de la journée et une montée de marche ne vous fera plus peur.

Une belle peau et des cheveux brillants sont les premiers signes d’une bonne santé.

Réduisez les cochonneries et comme par miracle votre peau s’éclaircit et vos cheveux brillent.

Alors au lieu de focaliser sur ce que vous allez perdre, prenez plutôt le temps de voir tout ce que vous allez y gagner !

Comment se motiver afin de mener une vie saine et équilibrée ?

Dans la vie on sait ce qui est bien pour nous, mais il est beaucoup plus difficile de mettre ces choses en application sur le long terme.

Je vous propose ci-dessous, quelques astuces pour vous aider à maintenir le cap :

La première chose c’est de comprendre qu’il n’est JAMAIS TROP TARD.

En effet, peu importe où vous vous situez maintenant sur l’échelle de la santé, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre.

Opérer par petits changements :

veillez à manger des fruits à 10h et 16h et des légumes à chaque repas, buvez de l’eau, réduisez les quantités, apprenez à poser votre fourchette régulièrement etc.

Se fixer des objectifs réalistes :

mieux vaut se fixer 15 à 20 mn de gym tous les jours qu’1h, acheter un podomètre et augmentez vos nombres de pas journaliers (ou fixez-vous un nombre de pas à atteindre), prenez l’habitude d’aller marcher ¼ d’heure après le repas du soir etc.

Faites des activités qui vous plaisent/vous ressemblent et non pas le dernier truc à la mode.

Si vous avez la bougeotte faites de la zumba, du biking, de la course à pied et si vous êtes plutôt du style « nature et découverte » alors adoptez plutôt la marche, la randonnée ou le stretching.

Prenez l’habitude de prendre bien soin de vous :

demandez-vous 5, 10, 15 fois par jour ce que vous pouvez faire immédiatement pour prendre soin de vous et faites-le (prendre une douche froide, boire un verre d’eau, se faire un jus à l’extracteur, prendre les escaliers, faire un peu de sport etc.)

Commencez par faire 5 choses et tentez d’arriver à en faire 20 minimum chaque jour.

Dormez suffisamment.

Lorsqu’on a bien et assez dormi, la journée se déroule autrement.

Faites-en sorte que ce soit une priorité.

Lorsque vous mangez, créez un rituel :

veillez à ce que votre assiette et/ou votre table soit belle.

Un repas se savoure d’abord avec les yeux !

Apportez de la variété dans votre assiette ainsi que dans vos activités :

sortez de votre zone de confort et découvrez de nouvelles saveurs (remplacez par exemple les sauces par des épices) ou de nouvelles activités (faire une balade à vélo, jouer au basket, faire de la varappe ou de l’accrobranche…).

Misez sur la qualité et non pas la quantité.

Mieux vaut passer 20 mn à faire du sport de manière complètement investi, qu’un mélange gym/bavardage d’1h30.

Prenez l’habitude de vous impliquer dans ce que vous faites.

La balle est maintenant dans votre camps, allez-vous continuer à vous lever le matin fatigué de la veille, manger un petit déjeuner déséquilibré qui vous laissera sans énergie, rester inactif et encore accumuler du poids, passer des heures mal assis et à souffrir du mal de dos, trop manger et vous sentir lourd et ballonné avec le coup de barre qui va avec etc..

C’est vous qui voyez !

Ou alors vous pouvez décider de changer et de sauter du lit chaque matin en étant en pleine forme.

Vous mangerez un petit déjeuner équilibré et vous aurez la pêche toute la matinée, vous restez assis mais les exercices de renforcement musculaire et de gainage font que vous ne souffrez plus de votre dos.

vous sortez de table et vous vous sentez léger prêt à attaquer le travail de l’après-midi etc.

Je dois vous laisser, il faut que je m’occupe de ma vie, elle est riche et mérite d’être vécue.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Barbara RATKOFF

INSTA: FOREVERFIT50

Sans ta serviette tu ne pourras pas progresser


Ce titre peut sembler n’avoir ni queue ni tête, absurde ou complètement loufoque.

Si moi j’étais tombé dessus et que je n’avais pas cherché à aller plus loin, je me serais réellement posé des questions quant à l’expertise de l’auteur.

Sait-il vraiment de quoi il parle ?

En quoi la serviette aurait-elle quelque chose à voir avec la progression !

S’il avait été question de techniques d’entraînement, d’intensité, de nutrition…j’aurais compris !

Ou bien alors de compléments alimentaires, de récupération, de planification de l’entraînement… Là encore, j’aurais dit « oui » !

Mais quel rapport, alors, avec la serviette ?

Comment, le fait de ne pas avoir de serviette pourrait-il avoir une incidence sur la progression musculaire ?

De quoi parlons-nous exactement ?

Nous parlons précisément de venir à la salle sans sa serviette.

Il peut arriver évidemment d’oublier ses affaires, ça m’est bien arrivé évidemment quelques fois durant toutes ces années d’entraînement.

Non je parle de venir à la salle de sport comme on passe au supermarché acheter un pot de cornichons.

En fait, venir les mains dans les poches.

Je vois de plus en plus de jeunes pratiquants, particulièrement chez les garçons, venir à la salle sans serviette.

Les filles doivent avoir un sens plus prononcé de la rigueur et de l’investissement ou peut-être tout simplement le sens de l’ordre.

A moins que ce ne soit que par nécessité d’avoir un ensemble coordonné tenue et serviette assorties…

Cette attitude, lorsqu’elle est récurrente bien sûr, dénote un manque de considération évident pour la discipline.

La discipline d’un point de vue général mais également « notre » discipline, la culture physique, le culturisme, la musculation… le fitness, c’est comme vous voulez.

Accessoirement, c’est aussi un manque de considération pour les pratiquants qui se succéderont sur les machines et les bancs.

La serviette est également un signe, un drapeau qui marque le territoire et qui vous prévient que l’emplacement est déjà pris.

Mais au-delà de tout ça, comprenez bien qu’il est question de symbolisme et les symboles ont une puissance considérable.

La serviette est un outil qui rentre dans la panoplie de celui ou de celle qui s’entraine en salle.

À l’instar de l’artisan qui se rendrait sur son chantier sans son matériel.

Ne dit-on pas :

«Un mauvais ouvrier a toujours de mauvais outils »…ou pas d’outils du tout parfois. 

Est-ce vraiment sérieux ?

Accorderiez-vous du crédit à cet homme qui viendrait travailler sans ses outils ?

Et bien pour ma part, je n’en accorde pas plus à celui qui vient s’entraîner sans serviette.

J’insiste sur un point: je parle de celui qui ne vient jamais avec sa serviette et non pas de celui qui l’oubli rarement.

Et dans la grande majorité des cas ce que je vois me donne raison.

Je dis dans la grande majorité des cas pour ne pas dire systématiquement; je laisse toujours la place à l’exception…

Il n’est pas rare non plus qu’avec la serviette soient oubliés parfois même l’ensemble des affaires de sport.

Certains pratiquent habillés comme ils étaient habillés à la ville.

En général le téléphone, lui, n’a pas été oublié.

Le degré d’investissement et par conséquent l’évolution des résultats, va de pair avec cet oubli symbolique mais au combien révélateur.

Pas de serviette, pas d’attention, pas d’anticipation, pas de projection, pas de visualisation, pas de motivation, pas de progression.

Ce raccourci peut vous sembler simpliste, il n’est certes pas le sujet d’études scientifiques.

Cette analyse n’est que celle d’un homme de terrain qui fréquente les salles de Musculation depuis bientôt 40 ans.

Même si aucune étude scientifique vient corroborer mes propos, d’ailleurs je me demande l’intérêt d’une telle étude, je vous garantis que mon observation est juste.

Ces pratiquants ne vont pas bien loin et n’iront certainement pas très loin.

Remarquez-le à votre tour, détectez-le ou les « Sans serviette », vous verrez la dispersion, l’inattention, le manque évident d’application.

S’ils ne sont pas en train de discuter entre eux (le sans serviette pratique souvent avec ses congénères) ou avec d’autres ne faisant pas partie de leur groupe, ils seront collés à leur téléphone.

Une fois de plus, chacun fait bien ce qu’il veut, je ne fais que constater.

Loin de moi tout désir de moraliser cet épiphénomène ou de stigmatiser cette « caste ».

Néanmoins il y a bien une loi universelle qui stipule que l’on reçoit ce que l’on sème, que l’on récolte toujours les fruits de son investissement.

Lorsque l’on pratique avec désir, investissement et méthode, on reçoit toujours au prorata de ce que l’on a donné.

Tu donnes peu, tu reçois peu…

Vous avez certainement là, les « sans serviette », une piste à exploiter si progresser éveille en vous un soupçon de désir.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Si tu veux des gros bras fais les jambes

La culture physique est une discipline sportive qui, lorsqu’elle est pratiquée dans les règles, demande de bonnes connaissances en anatomie, en physiologie, en biomécanique.

Elle demande aussi d’être investi consciemment, de créer un fort lien entre l’esprit et le corps physique.

La culture physique associée à une alimentation juste et contrôlée, au cardio training, à un système de pensées volontaires, positif, ordonné, impliqué et motivé par le désir, est un style de vie.

Une philosophie se rapprochant fortement de l’hygiénisme.

Cette discipline est donc à envisager de façon holistique, dans son ensemble, avec ses satellites et ses planètes.

Comme un système solaire qui n’existe et ne vit que par l’ordre, l’harmonie et les mouvements précis.

Façonner son corps à l’image de ses désirs, obtenir une super condition physique et surtout dans la pérennité, est véritablement le programme d’une vie.

Cela s’obtient en étant dans l’attention, dans l’équilibre avec maîtrise et parfois même expertise.

L’équilibre est une donnée fondamentale lorsque l’on pratique bien sûr la culture physique dans les règles de l’art.

Il est question de l’équilibre du corps et de l’esprit, l’équilibre des antagonistes, l’équilibre dans la répartition des masses musculaires mais également dans les faisceaux d’un même muscle.

C’est aussi un savant dosage entre le volume général, la ligne purement esthétique et la définition musculaire.

Mais c’est aussi l’équilibre des qualités physiques, un compromis entre la force, la souplesse, la vitesse, la résistance, l’endurance, la coordination.

Aux qualités physiques, je rajouterais l’équilibre des qualités morales, un mélange homogène d’application, d’implication, de rigueur, de persévérance, d’humilité et de patience.

Dans ces accords, s’il manque une note, la mélodie sonne faux.

S’il en manque 2, 3, 4… alors il n’y a plus de mélodie, tout juste un tapage dissonant.

Comprenez bien que, pour être complet, pour exploiter de façon optimum son potentiel, il ne faut rien négliger.

Il ne faut pas omettre une ou des pièces du puzzle.

Sinon tout ça n’a plus de sens…

Vous me prendrez peut-être pour un réactionnaire, mais il y a une véritable tendance actuelle au désordre, à l’approximatif, sous le couvert, paraît-il, de la créativité, du « freestyle ».

Finalement c’est être non créatif en prétextant créativité, c’est être inexpérimenté en faisant croire que l’on est un expert.

Pour reprendre directement le sujet de cet article, si vous ne faites pas ou très peu les cuisses, il y aura de toute évidence un manquement considérable dans votre harmonie physique.

Mais pas seulement, le travail des cuisses fait appel à toutes vos ressources.

Un entraînement « hardcore » du bas du corps mobilisera toute votre énergie musculaire, cardio vasculaire et mentale.

À chaque fois que vous vous êtes entraînés très dur les cuisses, vous avez appris quelque chose, vous vous êtes élevés encore un peu plus.

Vous avez franchi une étape « de montagne » dans l’adversité, tout votre être à été mis à l’épreuve.

Mais vous avez été également et surtout dans l’apprentissage et c’est ce qui compte vraiment.

À côté de ça, l’entraînement des bras sera presque une descente en roue libre, une balade de santé.

Vous aurez ainsi toutes les capacités, toute l’énergie pour développer vos bras.

Qui peut le plus peut le moins.

Je vous certifie que lorsque que vous aurez les capacités de mobilisation pour mener un véritable entraînement des cuisses et particulièrement dans la durée, alors vous aurez nécessairement les capacités pour développer vos bras de façon optimum.

Vous l’aurez ainsi compris, il n’est pas question ici d’un entraînement sporadique, celui dont vous vous souvenez… parce que vous l’avez fait une fois, mais bien d’entraînements durs et répétés.

Alors travaillez dur vos cuisses pour la progression et l’équilibre général, dur mais dans les règles de bonnes pratiques que je décris encore et encore dans mes articles.

Vous verrez, c’est stupéfiant!

Engagez-vous dans ce processus d’entraînement très intensif et répété pour le bas de votre corps et vous verrez une transformation générale de l’ensemble de vos capacités physiques mais également de l’ensemble des autres groupes musculaires.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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