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Ne laissez pas le choix

Dans plusieurs de mes articles j’insiste sur la notion de choix.

Je dis que vous avez le choix, c’est vous qui décidez pour vous-même, en votre âme et conscience.

Ce qui nous ramène à la notion essentielle de libre arbitrage.

Le choix est donc une liberté fondamentale que nous devons préserver.

Mais la liberté, c’est aussi le choix de ne pas se laisser envahir, le choix de se préserver.

Se préserver, se protéger est parfois une question de survie ou en tout cas, au minimum, c’est une question de bien-être.

Le bien-être implique votre santé mentale mais également votre santé physique; c’est ainsi, c’est une loi.

Si vous vous sentez mal, vous finissez par tomber malade.

Nous devrions œuvrer uniquement pour notre bien-être; ce devrait être notre mission, l’unique mission.

La procédure qui consiste à se protéger par la décision, oblige parfois de ne pas laisser le choix à votre entourage.

Néanmoins, prendre la bonne décision est une donnée toute relative.

Elle est dépendante de notre histoire, de ce que nous vivons présentement et de ce que nous envisageons pour notre futur.

Le bon choix, ce qui nous semble être le bon choix, est soumis à tellement de facteurs, d’interprétations et d’influences…

…Nos propres influences et les influences extérieures.

C’est tellement difficile de prendre la bonne décision.

Nous nous faisons polluer et surtout nous nous auto-polluons.

En première intention, nous savons que cette décision est juste et salvatrice et puis petit à petit, interfèrent la culpabilité et le manque de confiance puis le doute prend la place de la foi.

Nous avons tellement peur de décevoir, tellement peur d’être jugés…

On se met à construire des histoires qui n’ont plus lieu d’être, de vieilles chimères du passé qui nous ont fait souffrir et que l’on ne veut pas reproduire à son tour.

Des comptes et légendes sorties de contexte et de circonstances d’un autre temps avec des protagonistes également d’un autre temps.

Des situations différentes en tous points.

Malgré cela et qu’elles résultent de millions de facteurs, nous les avons imprimées.

Elles ont marqué notre ADN et nous ont « modifié génétiquement ».

Ces expériences, souvent fâcheuses, ont fait de nous des « OGM » répondant à des stimuli et réactivant systématiquement les démons du passé.

Nous avons beaucoup de mal à prendre des décisions, qui seraient sans nul doute d’excellents choix, sans que nous nous dispersions émotionnellement.

La bonne décision finit par devenir une mauvaise décision, parfaitement irrationnelle, bercée par de multiples influences sans fondement.

Écoutez vos intentions, ce qu’elles vous dictent.


Qu’est-ce que vous dicte votre fort intérieur, cette vraie sagesse qui n’a que faire des considérations environnantes ?

En général, cette toute première intention est la plus juste, la plus proche de ce que vous devriez faire vraiment.

Je crois que les choix les plus difficiles que nous devons parfois faire touchent aux relations personnelles…

…Plus précisément les choix que nous devons faire par bienveillance pour nos enfants et par la même occasion pour nous-mêmes.

Parents que nous sommes, lorsque nous devons redresser la barre éducative qui a fini par « foirer », peu importe d’ailleurs les raisons, et qu’il est d’une nécessité vitale, pour vous-même, mais aussi pour vos chérubins de prendre des décisions irrévocables et justes, alors, ne laissez pas le choix.

Imposez radicalement VOTRE choix sans compromission.

Dites-vous que l’intransigeance, la règle que vous imposez sera infiniment plus douce que les conséquences qui résulteraient d’une prise de décision influencée par votre égo de souffrance.

Cet ego de mauvais conseils est, je vous le garanti, votre meilleur ennemi.

J’ai été par le passé dur avec mes enfants et les choix que j’ai dû prendre au moment où je les prenais, me ramenaient systématiquement à ma propre enfance.

Ma conscience polluée, non pas par les circonstances actuelles, mais par mes vieux démons, me disait de faire machine arrière et de prendre une autre direction alors que ma décision première, la décision juste, me commandait tout autre chose.

J’ai quasiment toujours tenu bon, je n’ai donc pas laissé le choix à mes enfants.

Je précise, je ne leur ai pas laissé le choix de partir de travers.

Ce qu’ils sont devenus me donne aujourd’hui raison.

Nous voyons beaucoup d’enfants non éduqués, délinquants, obèses, illettrés, incultes, addictes… conséquences directes de mauvaises décisions ou de « non décision » prises par leurs parents.

Je ne jette pas la pierre: j’ai commis de nombreuses erreurs et je sais à quel point il est difficile d’éduquer et de prendre les décisions justes.

Et de plus, en général les décisions pour les enfants sont le choix des parents, pas toujours d’accord, en rivalité autoritaire…en rivalité tout court.

Ne pas laisser le choix semble parfois radical mais favorise une grande économie d’énergie et offre très souvent une paix royale.

Nous en avons tellement besoin.

Je vous engage à apprendre à ne pas laisser le choix, vous verrez, c’est un exercice qui dans de nombreux domaines à la faculté de régler les problèmes et de faire de la prévention.

Pour vous-même, ne vous laissez pas le choix non plus lorsqu’il est question de prendre toutes ces décisions qui vont dans le sens de votre santé moral et physique.

Imposez-vous le sport, la bonne alimentation ainsi qu’un système de pensées positif, clair et spirituel.

Imposez-vous le choix de l’harmonie, de l’amour et de la paix, sans autre direction, sans possibilité de vous engager vers une autre voie.

Cela ne plaira pas à vos vieilles pensées qui se nourrissent des tourments du passé, mais avec persévérance, vous vous sentirez fort, ancré et véritablement libre.

Vive la liberté de ne pas avoir de choix.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment pratiquer la musculation après 40 ans

Deuxième partie


Je voudrais faire une courte synthèse concernant les propos tenus dans la première partie sur ce sujet.

Et bien sûr vous renvoyer vers l’article :

Comment pratiquer la musculation après 40 ans (1ère partie)

Nous sommes harcelés d’informations, de thèses, d’antithèses et de prophètes.

Je comprends la difficulté de faire le tri, de déceler le vrai du faux.

Lorsque nous ne sommes pas du domaine, comment faire la part des choses ?

La communication est tellement convaincante, elle nous touche précisément là où il faut.

Je ne suis qu’un messager, un individu en perpétuel apprentissage qui pratique et encadre depuis bientôt 40 ans.

Je puise les informations à la source comme chacun peut le faire, dans les livres, les conférences, de personne à personne mais également dans cette énergie qui nous entoure que l’on pourrait nommer la passion, le savoir universel et peut-être même l’intelligence supérieure.

Cette intelligence qui appartient à tout le monde, que vous pouvez sonder, que vous pouvez vous approprier et qui nourrit votre libre arbitre.

Toutes ces informations ont enrichi mon expertise de terrain et ont consolidé mon expérience.

Comment donc pratiquer la musculation après 40 ans ?

Voici d’autres questions qui reviennent fréquemment lorsque l’on traite le sujet de la pratique de la musculation après 40 ans.

Doit-on s’entraîner autant ?

Lorsque l’on est plus jeune on a en général une sale manie, celle de s’entraîner trop et de façon dispersée.

C’est caractéristique de la jeunesse: la dépense d’énergie.

Trop est l’ennemi du bien et ce n’est évidemment pas en s’entraînant à outrance que l’on obtient plus de résultats.

Je profite de cette occasion pour faire passer ce message essentiel:

Ce n’est pas la multiplicité des séances ou leurs longueurs qui fait la qualité de l’entraînement et qui par conséquent vous fait progresser.

C’est toujours l’intensité, donc l’implication qui vous fera progresser.

Ainsi, s’entraîner autant qu’avant alors que l’on s’entraînait déjà trop n’est certainement pas une attitude à adopter.

La règle serait de s’entraîner juste.


Je ne tiens pas à épiloguer sur les lieux communs:

« En vieillissant on récupère moins vite… »

« Avec les années, les risques de blessures sont plus importants… »

Ils discriminent et créent un amalgame.

Ils ont la faculté de conditionner et de créer des circonstances favorables au ralentissement des fonctions métaboliques dont la récupération et la régénération font partie.

Au-delà de 40 ans entrainez-vous « juste », comme vous ne l’avez probablement jamais fait.

Soyez intransigeant dans votre approche, exploitez avec précision et conscience chaque mouvement, chaque répétition.

C’est grâce à cette approche que j’obtiens très souvent de meilleurs résultats avec les Masters que n’en obtiennent les pratiquants qui ont 20 ans de moins.

Je ne cesse de répéter que vous devez utiliser les paramètres d’intensité avec une grande rigueur.

Je ne les détaillerai pas dans cet article, il vous suffit simplement de télécharger mon e-Book gratuitement en cliquant sur le lien ci-dessous.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Vous y trouverez la méthode pour s’entraîner de façon efficiente lorsque l’on a plus de 40 ans.

Doit-on réduire l’intensité ? Ou au contraire l’augmenter ?

C’est encore une question récurrente et qui fait précisément écho aux paramètres d’intensité.

Dans l’esprit de la majorité des pratiquants, augmenter l’intensité se résume souvent à l’augmentation de la charge.

Les conséquences sont systématiquement fâcheuses: sur le mouvement qui s’en trouve détérioré, sur l’amplitude qui se réduit inexorablement, sur les temps de repos qui se rallongent et sur l’exécution qui flirte sans cesse avec l’inertie.

Un autre paramètre « trompeur » dont se servent les pratiquants lorsqu’ils parlent d’augmentation d’intensité, est l’augmentation de la longueur des séances.

« Je m’entraîne plus, je suis passé à deux heures par jour »

Dans le cadre professionnel, je connais des gens qui brassent de l’air toute la journée, 35 ou 39 heures de présence… sans aucune efficacité…et d’autres qui travailleront moitié moins et qui abattent un travail considérable.

Par conséquent, Mesdames et Messieurs les Masters, vous pouvez augmenter l’intensité de votre entraînement si votre corps et votre esprit vous le demandent et vous le permettent mais évitez systématiquement de passer par l’augmentation de la charge et de votre temps d’entraînement.

Ce sera totalement improductif.

Doit-on favoriser le cardio training au détriment des exercices de musculation pur ou le contraire ?

Cela dépend véritablement de vos objectifs mais également de vos envies.

L’équilibre se situe à ce niveau et certainement pas en une règle qui imposerait un pourcentage X de cardio ou un pourcentage y d’exercices de musculation.

D’autre part, certaines sessions de culture physique, comme le travail des cuisses en circuit, peuvent avoir une telle intensité qu’elles deviennent également des séances de cardio HIIT.

C’est évident que les deux vont de pair, de bonnes capacités cardiovasculaires amélioreront vos aptitudes à mener une séance de culture physique de façon intensive.

On ne peut donc pas privilégier par convention le cardio training au détriment de la musculation ou réciproquement.

Les deux sont importants et potentialisent les effets de l’autre.

Une fois de plus l’équilibre doit faire loi.

Deux ou trois séances de cardio par semaine et deux ou trois séances de musculation peuvent être dans de nombreux cas un excellent compromis.

L’une et l’autre pouvant se succéder lors du même entraînement.

Est-ce que je peux réellement encore progresser ?

Oui absolument !

Néanmoins plusieurs questions doivent être posées:

Quel est ton historique ?

Quel niveau as-tu atteint précédemment ?

Avais-tu un niveau d’excellence ?

Tu as peu ou jamais pratiqué ?

Ou peut-être as-tu eu une pratique constante ?

Dans quel état physique es-tu ?

Quelle est ta motivation ?

Es-tu enseignable ?

Toutes ces questions conditionnent évidemment votre capacité de progression.

Je pense que tout est possible et ce que je vis au quotidien me le prouve depuis de nombreuses années.

L’évolution est étroitement liée à l’implication, toujours cet extraordinaire pouvoir de l’esprit.

Est-ce que je peux retrouver réellement un corps ferme et tonique ?

Cette question rejoint directement la précédente.

Oui évidemment !

La série de questions faisant suite à la question précédente trouve ici également tout leurs sens.

J’ai encadré tellement de pratiquants ayant des histoires différentes, ne partant pas avec les mêmes dispositions ou prédispositions et qui arrivaient finalement à obtenir de formidables résultats.

Ils devenaient la plupart du temps une meilleure version d’eux mêmes et c’est bien là l’essentiel.

Certains à 50 ans obtenaient une tonicité musculaire qu’ils n’avaient même jamais eu à 20 ans.

On ne peut pas dire qu’il y ait des profils adéquats qui progresseront à coup sûr, tout est possible et chacun à la capacité de réussir un jour ce qu’il n’a parfois jamais pu réaliser auparavant.

Les circonstances, l’époque, les rencontres, les lectures, l’éveil de la conscience… sont parfois d’excellents détonateurs qui nous font changer du tout au tout.

C’est précisément mon vœux le plus cher, taquiner votre conscience avec l’espoir que vous preniez le pouvoir sur vous-même.

Ce pouvoir qui vous permet de devenir un magicien capable d’avoir, d’être et de faire tout ce que vos désirs ordonnent.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment pratiquer la musculation après 40 ans ?

(Première partie)

Chacun peut parler de tout, c’est bien heureusement une liberté fondamentale que nous devons préserver.

Sur ce point, il n’y a pas d’équivoque, vu l’étendue de ce que le monde raconte en boucle sur des sujets qu’il ne maîtrise pas.

C’est assez extraordinaire toutes les inepties qui peuvent être dites, relayées, propagées…

Ce n’est même plus l’homme qui à vu l’homme qui à vu l’homme qui à vu l’ours mais c’est l’homme qui à vu le pingouin qui à vu l’autruche qui à vu la souris…

Et bien évidemment tous ces ragots amplifiés par la caisse de résonance des réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux, les merveilleux médias alternatifs aux médias mainstream qui, de mon point de vue, deviennent tout aussi toxiques et mensongers.

Bon, tout le monde veut sa part de notoriété, sa tribune, tout le monde veut passer pour un expert, expliquer sa théorie, parler de sa religion, de ses principes, de sa technique, de sa vie…

Même pour une chose aussi sérieuse que la santé: appréciez cette débâcle, à quel point chacun à la science, chaque médecin, chaque professeur devient la référence, le compétent en la matière, balayant les discours avisés des autres.

Difficile de s’y retrouver dans cet amoncellement de certitudes.

Un flot déchaîné de vérités illégitimes !

Concernant mon sacerdoce*dans les domaines qui exaltent mon intérêt depuis des décennies, chacun a trouvé le meilleur régime alimentaire pour perdre son poids et ne jamais le reprendre, le programme sportif le plus complet pour devenir un athlète à coup sûr, la meilleure façon de méditer pour atteindre la paix absolue.


(au sens figuré bien sûr qui serait une sorte de fonction représentant un caractère quasi religieux en raison du dévouement qu’elle exige.)

Tout ça est d’une arrogance et d’une naïveté transcendantales et le monde y adhère… En tout cas UN monde y adhère.

N’oubliez pas que nous vivons à l’époque des influenceurs où leur seule compétence est liée à leurs Followers.

Ils n’ont comme unique expérience, pour certain parmi les plus influents, que d’avoir participé à une émission de télévision où leur vie sans intérêt est mis en scène.

C’est tout.

Notoriété ne veut pas dire systématiquement compétences, ne vous y trompez pas.

Ceci étant dit, je persiste à penser que pour se faire « l’apôtre » d’une discipline, d’un art, d’une science ou simplement d’un sujet quelconque, il faut le maîtriser de bout en bout.

Certainement par le savoir, c’est la moindre des choses, mais un savoir emprunt d’humilité, de perpétuelles remises en question et d’apprentissages, toujours et encore d’apprentissages.

Il faut avoir pratiqué, longuement pratiqué, très longuement.

Il faut avoir enseigné et avoir enseigné à des enseignants.

Etre reconnu par ses pairs et peut-être même être ou avoir été un champion est assurément un crédit supplémentaire.

Il y a des scientifiques, des musiciens, des sportifs, des artisans, qui réunissent l’ensemble de ces qualifications.

Alors à ces titres, on peut prétendre enfin transmettre mais toujours dans l’écoute et la déférence.

Ainsi pour expliquer comment pratiquer la musculation après 40 ans, il vaut mieux déjà avoir plus de 40 ans, il faut avoir des décennies de pratique et avoir véritablement encadrer des centaines de Masters.

Il faut avoir décortiqué l’activité dans tous les sens, avoir fait de la compétition soi-même, avoir encadrer des compétiteurs.

Qui peut le plus peut le moins, n’est ce pas ?

Si vous savez régler une Formule 1, vous saurez probablement régler un véhicule classique.

Ne pensez-vous pas que c’est la moindre des choses ?

Vous l’aurez compris, 40 ans est un chiffre symbolique, nous ne sommes pas tous égaux face à l’âge.

De plus, je parle de 40 ans et au-delà, comprenez donc:

Comment pratiquer la musculation au-delà de 40 ans ?

Voici quelques questions qui reviennent fréquemment.

Doit-on exécuter les mêmes exercices qu’avant 40 ans ?

Oui absolument si vos capacités vous le permettent.

Si vous ne souffrez pas de pathologies liées à vos os, articulations, tendons et ligaments.

Je rappelle que la culture physique est l’application de la Kinésiologie et qu’à ce titre, si elle est pratiquée comme il se doit, elle est constituée de mouvements fonctionnels qui vous aideront incontestablement dans la vie de tous les jours.

Y a-t-il des exercices contre-indiqués ?

Les exercices contre-indiqués sont ceux que vous n’êtes pas en mesure de faire ou qui vous cause trop de désagréments.

Il n’y a pas de règles strictes, vous fixez l’étendue de vos capacités.

Vous devez être consensuel avec vous-même.

Il est d’une nécessité absolue de mesurer le rapport bénéfice/risque.

Lorsque l’on a 40 ans et plus, les problèmes physiques « structurels » se situent au niveau de la colonne vertébrale principalement.

Nous pourrions les situer encore plus précisément au niveau de la région lombaire.

Il faudra donc être précautionneux avec l’ensemble des exercices qui sollicitent d’une façon ou d’une autre cette partie.

Précautionneux peut vouloir dire attentif et même très attentif ou exclure radicalement ces exercices.

Ainsi, les rowings, les squats, la presse, les développés militaire pourront être exclus ou alors exécutés avec une attention particulière et un respect total des paramètres d’intensité.


« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Vous devrez limiter considérablement les charges au bénéfice d’une exécution parfaite, d’un tempo ralenti et de temps de repos réduits pour augmenter la difficulté.

Y a-t-il des exercices spécifiques ?

Oui assurément, on peut distinguer tout d’abord deux « spécificités »:

1) La réduction ou la prévention de pathologies liées à «l’usure » ainsi qu’à la « sarcopénie »; on cherchera également à améliorer la posture.

Je vous engage d’ailleurs à lire cet article simple et intéressant sur la Sarcopénie et issue de la « Revue médicale suisse – Sarcopénie »

2)L’augmentation et l’amélioration fonctionnelle de la masse de muscles ou de groupes musculaires dont la tonicité décroit avec l’âge.

Ainsi, dans les deux cas de figure, il sera nécessaire d’utiliser des exercices spécifiques et d’en augmenter leur intensité.

1er cas: Dans le cadre de la réduction ou de la prévention de pathologies, si nous devions faire un exercice unique, ce serait sans nul doute le gainage.

Ce serait le gainage postérieur et par équilibre antagoniste, le gainage antérieur.

Comme je l’ai écrit ci-dessus, les dorsalgies et principalement celles situées au niveau lombaire, représentent majoritairement la dégénérescence « structurelle » liée à l’âge et à l’usure.

Le gainage est certainement le plus efficace et le plus approprié mais également le plus réalisable parce qu’il est exécutable n’importe où, n’importe quand, il demande peu de temps et n’exige aucune mobilité articulaire faisant parfois défaut lorsque l’on avance dans l’âge.

Outre les vertus de stabilisation de votre colonne vertébrale, l’effort quelques fois intense perpétré par le gainage, stimule les mécanismes antidouleurs initiés au sein de votre système nerveux, freinant ainsi les messages de douleur provenant de votre dos.

On peut alors parler d’une certaine accoutumance à la douleur de l’effort qui pourrait avoir un rôle palliatif sur les douleurs chroniques.

L’activité physique aurait, dans certaines conditions un rôle anti-inflammatoire.

Les «Crunch » et particulièrement les double « Crunch » sont également un excellent exercice, complémentaire au gainage.


Grâce à leur action conjuguée, ils permettent de renforcer la sangle abdominale, améliorent de fait la posture et aident à la réduction de la masse grasse localisée sur le ventre.

Les « Crunch » peuvent être pratiqués de multiples façons:

  • Simple ou double.
  • Avec une amplitude plus ou moins importante en fonction principalement de la flexibilité vertébrale et de l’influence des dorsalgies lombaires sur le mouvement.
  • À la machine, à la poulie, aux élastiques, sur un plan horizontal ou vertical…

Je conseillerais évidemment, toujours dans le cadre de la réduction ou de la prévention de pathologies, de ne négliger aucun groupe musculaire et de respecter par conséquent le travail équilibré des antagonistes.

Dans la mesure où les contraintes articulaires sont supportables.


L’idée première étant de ne jamais travailler dans la douleur.

Renforcer l’ensemble de sa masse musculaire, toujours dans les règles de l’art, je le répète à chacun de mes articles sur l’entraînement, participe sans aucun doute à la bonne santé générale.

Cela améliore, de plus, la mobilité, la force, l’endurance, la résistance, la coordination, la souplesse et même la rapidité.

J’ai créé avec mon équipe des programmes spécifiques pour les masters à exécuter à la maison ou en salle.

Je vous engage à cliquer sur le logo ci-dessous.

2ème cas: Dans le cadre des groupes musculaires ou muscles qui décroissent et perdent leur tonicité avec l’âge, on peut remarquer, par exemple, un relâchement quasi général chez la femme au niveau du triceps (l’arrière du bras).

Il faudra donc pratiquer des exercices spécifiques d’extension du bras, comme les pompes à genoux, qui tonifieront par la même occasion la poitrine.

Tous les exercices d’extension seront les bienvenus: à la poulie, avec haltères mais également les « Dips » en appui sur un banc ou sur une chaise, les pieds au sol et pour les plus aguerris directement au poids de corps, jambes dans le vide.

En écrivant cet article, je m’aperçois à quel point le sujet est vaste et qu’il mérite d’autres volets de façon à rentrer plus explicitement dans les détails.

Je vais donc consacrer une ou deux parties supplémentaires à:

« Comment pratiquer la musculation après 40 ans ? »

Je voudrais apporter une précision: je ne traite, dans cet article, que de musculation.

Je n’aborde pas l’entraînement cardio, ni les étirements articulaires, ni ceux d’ailleurs des fascias qui participent grandement à la bonne santé générale des plus de 40 ans.

De nombreuses autres questions me viennent à l’esprit :

Doit-on nous entraîner autant ?

Doit-on réduire l’intensité ? Ou au contraire ?

Doit-on favoriser le cardio training au détriment des exercices de musculation pure ou le contraire ?

Est-ce que je peux réellement encore progresser ?

Est-ce que je peux retrouver réellement un corps ferme et tonique ?

Autant de questionnements légitimes que je me ferai un plaisir de développer lors de mes tous prochains articles.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Le stress fabrique ton histoire

Qu’est-ce que c’est qu’une certitude ?

C’est quelque chose dont vous êtes sûr.

Vous l’avez éprouvé maintes et maintes fois, c’est confirmé, c’est acté, c’est une loi !

Voilà ce qu’est une certitude.

Cela fait partie de mon expérience et à chaque fois, cela s’est avéré vrai.

Je suis certain que nous sommes responsables de tout ce qui nous arrive.

Véritablement tout ce qui nous arrive, les bonnes ou les mauvaises choses.

Nous créons notre environnement, notre monde, notre histoire.

D’abord d’une façon physique et je pense que de ce point de vue, tout le monde en convient.

En effet, vous choisissez de faire du sport ou de ne pas en faire, d’avoir une alimentation de qualité ou pas, de vous droguer ou pas, de fumer ou pas, de « picoler » ou pas, de vous doper ou pas etc. etc. etc.

Vous choisissez de vous exposer aux polluants ou pas, vous choisissez de fréquenter des gens toxiques ou pas.

Vous choisissez de faire de la musique, de la peinture, de la couture, de la poterie… Ou pas.

Avez-vous compris le principe ?

Je ne suis pas entrain de juger ou de dire c’est bien ou mal, je dis simplement que vous avez le choix.

Certains diront:

« On ne fait pas toujours ce qu’on veut, on n’a pas toujours le choix. »

Je pense que l’on se retranche toujours derrière des excuses, des prétextes, un contexte, un environnement.

De mon point de vue, nous avons le choix !

Même professionnellement, vous avez aussi le choix.

« Alors là, non, c’est faux ! »

« J’ai fait ce que j’ai trouvé.

C’était alimentaire, il fallait que je nourrisse ma famille. »

Mais que voulais-tu faire exactement ?

Est-ce que tu t’es au moins donné les moyens ?

Avais-tu une vraie passion pour un métier ?

Ou peut-être un art ou un sport qui serait devenu par la suite un métier ?

Est-ce que le désir pour ce job était clairement établi dans ton esprit ?

As-tu mis toute ton énergie pour que ce métier devienne ta passion et finalement ton moyen de subsistance ?

Ne pas se battre, ne pas cultiver ses désirs est toujours plus simple et demande si peu d’énergie.

Être victime des circonstances est finalement une position confortable, infiniment plus confortable que de se battre pour ses idées.

Ce n’est pas une critique que je formule, c’est simplement une constatation.

Certainement plus de 90 % des humains subissent leur vie.

Ils quittent ce monde sans avoir réalisés leurs désirs et en ayant vécu passivement une vie qui ne leur convenait pas.

Voilà pour les aspects physiques, les décisions que vous prenez ou que vous ne prenez pas directement, pour lesquelles vous pouvez décider, là, maintenant.

En ce qui concerne les aspects « métaphysiques », l’esprit, l’état vibratoire, les ressentis … c’est encore plus fort !

C’est encore plus influençant !

L’état dans lequel vous vous trouvez:« je me sens bien ou je me sens mal », cet état que l’on mesure par « l’échelle de guidance », le baromètre pourvus de 22 niveaux qui vont de la béatitude à la dépression et jusqu’au suicide, impacte directement le chemin que prend votre vie.

L’incidence sur les événements que vous vivrez est inévitable.

Vous fabriquez clairement votre futur.

« Le monde tel que nous l’avons créé est un processus de notre pensée. Il ne peut pas être changé sans changer notre raisonnement. »
-Albert Einstein-

On prête également cette courte phrase à Einstein :

« les pensées sont des choses »

Tout n’est qu’énergie, puisque toute chose est constituée d’atomes vibrants à différentes fréquences.

Les objets, la matière vivante, les minéraux etc. tout vibre.

Chaque chose n’est que vibrations, énergie, ondes… rien n’est solide.

La table sur laquelle vous déjeunez est, en fait, un assemblage d’atomes, un bloc d’énergie.

Rien de plus ni de moins que peuvent l’être les ondes radio émises par de puissantes antennes et reçues par vos récepteurs, téléphones, télés, radios …

Le principe est en tout point le même.

Nous ne faisons pas exception à la règle, les êtres humains émettent et reçoivent.

Ainsi, votre état vibratoire émet de la colère vous recevez la colère, il émet la jalousie, vous recevez la jalousie, il émet la peur, vous recevez la peur.

Ce n’est véritablement qu’une question de fréquence.

« Qui sème le vent récolte la tempête », c’est comme vous voulez, vous décidez.

Depuis que j’ai compris le principe, la « loi d’attraction », je n’ai pu compter les innombrables exemples qui ont renforcés cette foi.

Il y a de cela quelques années, ma compagne, avant qu’elle ne le devienne, vivait une situation personnelle très difficile.

Elle subissait un divorce très douloureux, parce que maltraitée par des années de dictât d’un PNM (Pervers Narcissique Manipulateur) et de plus, naturellement, elle en était dépendante financièrement.

Elle était tombée malade, gravement malade.

La souffrance accumulée avez fait son œuvre et avait scrupuleusement, patiemment cultivée le cancer.

C’est toujours comme cela que ça fonctionne.

Les gens heureux ne tombent pas malade.

J’aime me rappeler cette phrase de Voltaire :

« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé »

Noyée dans ce marasme, elle avait décroché un entretien d’embauche chez une des entreprises les plus importantes de la région.

Ce possible emploi était enfin le moyen de prendre son envol, son autonomie, s’extraire définitivement des griffes du bourreau.

On peut alors s’imaginer la pression d’un tel entretien.

Elle décida donc de partir courir, pour évacuer toute cette tension en empruntant le chemin escarpé des douaniers entre Monaco et Menton.

Pour toutes celles et ceux qui connaissent l’endroit, ce chemin surplombe, par endroits, la mer de plusieurs dizaines de mètres.

Sur le chemin du retour alors que le temps la pressait, elle perdit la clé de sa maison et celle-ci tomba 20 à 30 m plus bas dans les rochers battus par la mer.

Comment était-ce possible ?

L’anxiété, le stress était déjà à son comble.

« Pourquoi la vie me joue-t-elle ce tour ?

Qu’ai-je donc fait pour subir encore et encore ?

N’ai-je pas suffisamment donné, suffisamment souffert pour devoir encore et encore supporter l’insupportable ?

« Cet entretien était mon « Graal », je ne vais pas pouvoir rentrer chez moi, toutes mes clés sont à l’intérieur, tout se complique, je ne pourrais pas honorer mon rendez-vous… »

Voici une situation caractéristique où l’état de stress tellement puissant engendre, selon la loi, encore plus de stress.

Ne pensez pas un instant que c’est la faute à la malchance ou au hasard malheureux qui s’abat sur vous.

Finalement, elle pu se rendre à son entretien et fût embauchée…mais ceci est une autre histoire.

Vous avez compris que, comme pour chaque chose, il y a sa réciproque, le ying et le yang, l’antagoniste, l’équilibre.

J’ai vécu de nombreuses situations où je me mettais dans un état de paix malgré les circonstances qui pouvaient sembler fâcheuses.

Tout semblait dire que l’issue serait défavorable sauf ma guidance, mon état vibratoire qui m’informait que les événements allaient s’arranger comme par magie.

Pour anecdote, nous étions invités à un repas sur les îles de Lerins face à Cannes, le dernier bateau embarquait à midi.

À cette heure précise, nous étions encore à 4 ou 5 km de l’embarcadère engoncés au milieu d’un bouchon.

Mes amis, qui pour certains étaient déjà sur l’île, me disaient formellement qu’il n’y avait plus de bateau donc plus de solution pour les rejoindre à déjeuner.

Malgré cet état de fait, je savais que je les rejoindrais sans aucun doute.

Je ne savais pas comment, mais j’augurais que les circonstances me seraient favorables.

Lorsque nous sommes arrivés 45 minutes après le dernier bateau, le personnel à l’embarquement nous dit:

« Exceptionnellement et c’est réellement la première fois, nous avons affrété un dernier bateau pour 13h, vous avez vraiment de la chance ! »

Je n’en étais finalement pas si surpris… et pour moi ce n’était pas qu’une question de chance.

Avais-je provoqué cette situation ?

Avais-je aidé la chance ?

Pour conclure, vous êtes pleinement responsables de tout ce qui vous arrive.

Vous devez garder à l’esprit que votre fréquence aura une incidence réelle sur ce qui vous touche directement et sur votre environnement.

Il est devenu commun de parler de l’environnement toxique.

Je ne vois pas un article sur le développement personnel qui ne parle pas de cet entourage qui vous empoisonne.

Attention ! Vous êtes vous aussi probablement l’entourage toxique.

Rappelez-vous que, même si les événements extérieurs sont troublants, qu’ils vous perturbent au point que vous participiez encore davantage et avec vigueur à cette spirale descendante qui vous tire vers le bas, vous devez y mettre un stop.

Le stop s’est arrêter la « poulie folle », c’est revenir à la conscience pure, à la paix.

C’est pratiquer le pivotement, arrêter l’emballement de cette voix intérieure qui vous harcèle, pour revenir vers une pensée noble et positive.

Par la force de votre foi, qu’elle soit en Dieu, en votre propre divinité, en l’énergie cosmique, en la physique quantique ou en je ne sais quoi…

Réamorcez un esprit de haute fréquence qui n’apporte qu’un dénouement heureux:

1) Nourrissez votre esprit de lectures enrichissantes.

2) Fréquentez des personnes agréables.

3) Consommez une alimentation saine.

4) Pratiquez une activité sportive plaisante.

5) Ne vous droguez pas.

6) Ne buvez pas d’alcool.

7) Ne fumez pas.

8) Evitez de vous intoxiquer d’infos indigérables et d’émissions débilisantes.

9) Soyez présent et dans l’attention (la vraie méditation).

10) Critiquer, juger, comparer, bannissez-les définitivement de votre esprit.

11) Aimez-vous, vous aimerez le monde.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment conserver sa masse musculaire en vieillissant ?

Quand on parle « masse musculaire », on a tendance à penser culturistes, body-building, hypertrophie…

Et bien sûr, nous viennent à l’esprit ces physiques extravagants, parfaitement critiquables parce qu’extraordinaires dans le sens hors du commun.

Ces corps soumis à la vindicte populi, comme tout ce qui est trop grand, trop petit, trop gros, trop maigre…

Trop musclés…Plus souvent raillés qu’honorés.

Ainsi, « masse musculaire » déclenche les images de ces « Monstres» démesurés.

Ces mutants hors normes sont accompagnés par leurs cortèges de mythes et légendes mais parfois aussi par de véritables histoires où s’entremêlent le dopage à la sauce «gonflette », la virilité déclinante, l’environnement brutal, excessif et surfait, sans parler de l’étroitesse des idées qui ferait parfois passer un baudet pour un prix Nobel.

Bien heureusement cette caricature ne concerne qu’une partie de cette famille, dont je fais partie.

C’est avec une forme de tendresse et de complaisance que je me permets la critique.

Ainsi, je ne parle évidemment pas de cette « masse musculaire » là, n’ayez crainte, vous ne l’aurez jamais…

… mais bien de celle qui maintient votre structure en place, qui vous donne une bonne posture, une bonne tonicité et qui vous permet de vivre dans de bonnes conditions.

Si nous n’y prenons garde, insidieusement, nous sommes frappés, aidés par les années qui s’accumulent, du sceau de la dégénérescence, de la Sarcopénie* dont je parle fréquemment dans mes articles.

* Dégénérescence tissulaire liée à l’âge

Conserver sa masse musculaire et pourquoi pas l’améliorer est quasi vital.

Je dis quasi vital parce que, même de la perdre au point de devenir impotent ne vous empêchera pas de vivre: tellement de gens survivent à coups « d’assistance ».

Vous resterez en vie assurément mais peut-être pas en étant vivant.

L’espérance de vie a augmenté mais à quelles conditions…

Je vous propose donc un ensemble de solutions pour conserver votre masse musculaire, votre masse noble, votre « vivant ».

1) Évitez de rentrer dans ce système pervers

Il consiste à faire de vous des humains programmés qui tomberont irrémédiablement dans la dégénérescence.

Même si l’altération cellulaire n’était pas votre intention, même si vous êtes un irréductible, un incorruptible, vous finirez par être tellement conditionné que vous sombrerez au plus vite dans la déchéance tissulaire.

Tous vous le martèlent quotidiennement et inlassablement: le système médical, votre entourage, les médias, la littérature…

Même vos voisins déjà malades, perclus de rhumatismes, gangrenés par l’ostéoporose sont sordidement soucieux que vous partagiez avec eux le lourd fardeau de leur vieillesse trop souvent prématurée.

Vous vieillissez, c’est ainsi.

Cela fait partie du cycle de la vie mais de grâce, n’accélérez pas le processus, l’esprit à un tel pouvoir.

2) Cultivez votre masse musculaire à la mode cinquantenaire

Je ne cesse de le dire et de l’écrire sous toutes les formes, faites de la culture physique.

C’est le moyen le plus sûr, le plus précis, le plus efficace pour conserver et améliorer votre potentiel musculaire.

Toutes deux ont environs 80 ans

La musculation est l’application directe de la physiologie du mouvement, que l’on appelle aussi la kinésiologie ou cinésiologie, la discipline qui étudie également les postures biomécaniques, articulaires et musculaires.

Alors pourquoi faire autre chose que de la culture physique ?

Lorsque l’on rentre dans l’âge, c’est réellement l’outil idéal je vous l’affirme.

La musculation est adaptable à nos contraintes articulaires, aux outrages du temps et aux traumatismes que l’on a accumulés.

De plus, la culture physique peut être pratiquée chez soi, en extérieur, avec très peu de matériel et même sans matériel du tout, au poids de corps ou dans une salle équipée.

J’ai créé avec mon équipe des programmes spécifiques, spécialement conçus pour les Masters et qui répondent, en tous points, à nos doléances et contraintes.


Mais dans tous les cas, j’insiste sur le fait que la culture physique doit être pratiquée dans les règles de l’art, en respectant principalement le mouvement, le positionnement de votre corps, l’amplitude, en évitant l’inertie et dans le contrôle absolu des charges lorsqu’elles sont utilisées ou lorsque vous utilisez votre poids du corps.

Je vous engage à télécharger, en cliquant ci-dessous, mon e-book où je détaille, point par point, les paramètres d’intensité pour une bonne pratique lorsqu’on est un Master ou tout simplement un pratiquant.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Pratiquer la musculation comme un cinquantenaire, veut dire se servir avant tout de son esprit, s’exercer avec efficience et implication, cesser de s’entrainer avec nonchalance.

Lorsque une activité consiste à faire un maximum de mouvements dans un minimum de temps, avec un maximum de poids, vous comprendrez bien qu’il n’y a plus la place au contrôle ni de surcroîts à la conscientisation.

3) Travaillez votre système cardio-vasculaire

A fortiori dans un but d’améliorer uniquement votre système cardio-vasculaire mais également pour augmenter vos capacités physiques et ainsi exploiter plus efficacement la pratique de la culture physique.

D’autres part, avoir une activité cardio régulière participe grandement au contrôle du poids.

Je vous renvoie, en cliquant ci-dessous, à un article que j’ai écrit à ce sujet où j’expliquais pourquoi il était préférable d’opter pour des entraînements à haute intensité.

LE CARDIO TRAINING POUR LA SUPER SECHE

Les HIIT vous permettent de gagner du temps, puisque les entraînements sont courts, d’épargner votre structure et sont, de plus, d’une grande efficacité.

4 ) Ayez une alimentation riche en protéines

La protéine est le nutriment bâtisseur, c’est lui qui construit et régénère la masse musculaire.

Le terme protéine vient du grec ancien prôtos qui signifie premier, essentiel.

C’est le matériau de construction par excellence, le collagène dans la peau, la kératine dans les cheveux.

Les enzymes et certains anticorps sont également des protéines.

Ne pas manger de protéines participe grandement à la fonte musculaire.

L’ alimentation « moderne », je sous-entends cette alimentation néfaste qui nous fait grossir et nous rend malade, nous dirige essentiellement vers le sucre et les graisses au détriment du seul nutriment essentiel.

Je vous engage aussi, en cliquant ci-dessous, à lire cet article que j’ai écrit récemment où je dresse les contours du nutriment « Protéine ».

5) Faire preuve de sagesse et de rigueur

Nous devrions avoir atteint la sagesse et comprendre ainsi l’utilité de mettre en application ces quelques règles et le faire avec le soin et l’application qu’elles le demandent.

Aidé par l’âge, nous devrions faire preuve d’un peu plus de paix, de réflexion et avoir lissé notre ego.

Nous sommes devenus des Masters, des Maîtres… on peut comprendre ainsi que nous ayons atteint un certain niveau de Maîtrise sur notre existence.

Nous sommes donc censés prendre des décisions passées par le filtre de notre expertise et de nos expériences.

Des décisions mûrement réfléchies, de bonnes décisions.

Alors, je ne saurais donc trop vous recommander vivement de cultiver, dès à présent votre corps, non pas pour vivre plus longtemps – je ne pourrais évidemment pas vous le garantir- mais certainement pour vivre dans de meilleures conditions.

N’aimeriez-vous pas monter une volée d’escalier avec facilité ?

N’aimeriez- vous pas devenir plus fort, plus endurant ?

C’est toujours possible, il n’est jamais trop tard.

Ça je vous le certifie !

Foi d’un Master qui parle aux Masters, à tous ces êtres, femmes et hommes de bon sens, et qui met en application ce qu’il dit.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment ne plus avoir mal au dos ?

3ème et dernière partie

Voici donc la 3ème et dernière partie sur le thème :

« Comment ne plus avoir mal au dos ? »

Le manque d’exercices de tonification musculaire localisés, le surpoids et les mauvaises postures sont parmi les différentes causes majeures vecteurs de dorsalgie.

Dans mon article précédent, je vous offrais 2 programmes pour la tonification musculaire dont voici le lien :

TELECHARGEZ LES PROGRAMMES GRATUITS

Les étirements font partis aussi des « remèdes efficaces » et essentiels pour combattre le mal de dos.

Comme pour les programmes de tonification musculaire, chose promise chose due, j’ai laissé le soin à ma compagne Barbara RATKOFF de partager avec vous sa longue expérience dans ce domaine.

Voici le programme d’étirement.

Consignes pour un étirement efficace

Tout étirement doit s’effectuer sans à coup, sans rebondir.

Faites chaque exercice jusqu’à ce que vous sentiez un léger étirement ; vous ne devez pas avoir mal.

Maintenir la position entre 10 à 20 secondes tout en respirant normalement, en évitant surtout de bloquer la respiration.

Tout naturellement, la résistance devrait réduire.

A ce moment-là, étirez-vous davantage afin de prolonger la sensation d’étirement.

Tenez encore entre 10 à 15 secondes.

Puis relâchez.

Dans le cas où une douleur apparaîtrait, cela voudra dire que vous avez été trop loin.

Il vous suffira simplement de vous détendre et de relâcher légèrement.

Rappelez-vous que tout étirement doit vous procurer un bien-être et rester un plaisir.

Répétez chaque exercice une 2ème voire une 3ème fois.

Il n’y a pas de compétition qui tienne. Ne vous préoccupez pas de ce que les autres arrivent à faire. Restez à l’écoute de votre propre corps.

Toujours relâcher et sortir de son étirement en douceur.

Etirement du quadriceps debout (1)

Photo n°01 : Se tenir à un mur, si nécessaire, mais essayer progressivement de ne plus le faire.

PHOTO N°1

Penser à bien gainer le ventre et le bas du dos et à garder les cuisses bien alignées.

Redresser le buste puis étirer votre genou légèrement en arrière mais surtout en direction du sol.

L’erreur à éviter : de tirer la jambe fléchie trop en arrière ce qui vous oblige à cambrer le bas du dos.

PHOTO N°2

Répéter une 2ème fois. (Photo n°02 : variante à genoux)

Etirement des ischios contre le mur allongé (2)

Se placer à l’entrebâillement d’une porte.

PHOTO N°3

Laisser la jambe droite au sol et placer la jambe gauche sur le cadre de la porte.

Avec le temps chercher à bien rapprocher les fessiers du mur.

Rester dans cette position 1 min puis changer de jambe.

Etirement des pectoraux (3)

PHOTO N°4

Placer les bras fléchies dans l’entrebâillement d’une porte.

Se pencher légèrement en avant.

Ensuite, faire glisser les mains le long de l’encadrement pour un étirement en profondeur.

Etirement du grand pectoral (4)

PHOTO N°5
VARIANTE ASSISES PHOTO N°6

Debout, enlacer ses mains derrière son dos et tirer les bras en arrière.

Ressortir la poitrine mais tout en gardant le ventre et le bas du dos bien gainés (ne surtout pas cambrer).

Etirement du grand pectoral sur un ballon (5)

PHOTO N°7

Se placer sur un ballon, pied à plat sur le sol.

Ouvrir la cage thoracique ainsi que les bras et puis se détendre.

Laisser l’étirement agir de lui-même.

Etirement de la colonne (6)

Se mettre à “quatre pattes”.

PHOTO N°8

Prendre quelques secondes pour respirer de manière lente et contrôlée afin de se préparer pour cet exercice d’équilibre.

Bien gainer le ventre et le bas du dos puis, simultanément, tendre le bras gauche et la jambe droite.

Bien étirer le bras vers l’avant et la pointe du pied dans la direction opposée pour une bonne sensation d’étirement dans toute la colonne.

Maintenir la nuque dans l’alignement de la colonne.

Sortir de la position tout en douceur et reproduire de l’autre côté.

Etirement des abdominaux et amélioration de la mobilité de la colonne vertébrale (7)

PHOTO N°9

Allonger sur le ventre, les jambes tendues, placer les paumes des mains au sol à hauteur d’épaules.

Penser à bien rentrer les coudes et à les caler contre soi.

En inspirant, relever le buste comme sur la photo.

Veiller à bien rouler ses épaules en arrière, à garder la nuque dans une position neutre et à ce que les coudes ne dépassent pas un angle de 90°.

En expirant, revenir à la position initiale, allongée.

C’est un excellent exercice qui permet de renforcer la colonne ainsi que sa mobilité et qui ouvre en même temps la cage thoracique.

Contraction et relâchement des épaules et du cou (8)

PHOTO N°10

Le “Shrug”: lever les épaules en direction des oreilles jusqu’à sentir une légère tension au niveau du cou et des épaules.

Maintenir la contraction quelques secondes puis relâcher mais cette fois, pousser les mains, paumes à plat, vers le sol afin d’obtenir une sensation d’étirement.

Répéter plusieurs fois.

Cet exercice permet de détendre la région du cou et des épaules.

Renforcement du cou et étirement des pectoraux (9)

Enlacer les doigts derrière la tête, comme sur le dessin tout en maintenant les coudes ouverts sur les côtés.

PHOTO N°11

Appuyer la tête contre les mains afin de créer une tension dans l’arrière de la nuque. Relâcher et refaire deux fois.

Tout relâcher.

Enlacer les doigts derrière la tête à nouveau, tout en maintenant les coudes ouverts sur les côtés.

Ne pas cambrer le bas du dos.

Ensuite, chercher à rapprocher les omoplates afin de créer une contraction dans toute la partie supérieure du dos.

Ces deux exercices permettent de relâcher les tensions accumulées dans la nuque et tout le haut du dos.

PHOTO N°12

Etirement du Rhomboïde (10)

Entrelacer les doigts, retourner les mains et étendre les bras devant soi tout en maintenant le dos droit.

Cet exercice permet d’étirer la partie supérieure du dos ainsi que les bras.

Etirement complet du buste et des lombaires (11)

PHOTO N°13

Commencer le mouvement en étant allonger sur un côté, les genoux pliés au niveau des hanches et les deux bras tendus comme sur le dessin.

Tout en maintenant le dos dans une position stable, exécuter une rotation du buste tout en ouvrant et écartant le bras en allant aussi loin que possible.

L’étirement se fera ressentir au niveau des épaules et du buste. Reproduire de l’autre côté.

Rotation des genoux (12)

Cette fois-ci, s’allonger sur le dos, jambes fléchies.

Placer les bras tendus de part et d’autre du corps, en plaquant les mains au sol.

Laisser les genoux descendre tout en douceur vers la droite, tout en tournant la tête dans la direction opposée.

Cet exercice permet d’étirer les pectoraux et les lombaires.

Etirement du piriforme (13)

Le piriforme est un muscle qui se situe au niveau du grand fessier et qui est rarement étiré alors qu’il en a grandement besoin.

Se mettre sur le dos, jambes fléchies.

Ramener le pied droit sur le genou gauche puis placer les mains sous ce même genou.

Tirer la cuisse gauche tout en cherchant à ouvrir/écarter la cuisse.

Maintenir la position et essayer de bien se détendre.

En conclusion, j’espère que ces trois articles sur « Comment ne plus avoir mal au dos ? » vous auront aidés principalement à prendre conscience que vous avez « la main ».

Alors, commencez par agir maintenant et efficacement; vous n’avez plus d’excuses.

Les résultats sont souvent spectaculaires.

Soyez-en convaincu, vous n’êtes pas qu’une victime des circonstances, de votre hérédité, de la malchance, de l’âge…

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Barbara RATKOFF @foreverfit50

Philippe LAMACHE

Comment ne plus avoir mal au dos ?

2ème partie

C’est unanime, le mal de dos est de toute évidence le mal du siècle.

Lorsque vous croisez les informations via les spécialistes de la santé, Internet ou simplement votre entourage, l’analyse est claire et rapide à faire.

Quasiment tout le monde souffre ou a souffert du dos…

… et c’est exponentiel avec l’âge.

On constate que les douleurs dorsales, les plus répandues, se situent au niveau des lombaires et qu’entre 20 et 90 ans, les trois quarts de la population auront à un moment donné des douleurs dans cette région dorsale.

Il faut prendre en considération que dans le dernier quart restant, beaucoup ne consultent pas.

Ils vivent avec leurs douleurs et s’en accommodent tant bien que mal.
Ce qui rend plus difficile l’évaluation.

Finalement le pourcentage de personnes souffrant de douleurs lombaires sembleraient dépasser les 80 %.

D’après les études, 10 % des lombalgies, et je ne parle que des lombalgies, évoluent vers un déconditionnement physique et psychologique.

On parle là de conséquences sociales et professionnelles graves allant jusqu’à l’incapacité de travail temporaire ou définitive et même jusqu’à la rupture avec le milieu affectif…

Dans mon article précédent, la première partie de «Comment ne plus avoir mal au dos ? », j’évoquais les mauvaises postures qui engendraient les douleurs dorsales mais la réciproque est tout aussi juste.

Les douleurs dorsales engendrent les mauvaises postures.

Une conséquence directe de cet état de fait est « La Camptocormie » : la maladie du dos courbé.

Une maladie qui est étroitement liée à une mauvaise contraction des muscles extenseurs de la partie basse de la colonne, toujours la fameuse partie lombaire.

Dans le même temps les muscles fléchisseurs font leur travail convenablement ce qui crée un déséquilibre qui induit cette déformation de la posture que l’on voit fréquemment chez les personnes âgées.

C’est un handicap particulièrement présent au-delà de 70 ans, chez les super masters !

En lisant les publications scientifiques, en dehors évidemment d’accidents ayant entraînés des traumatismes vertébraux, en dehors de pathologies chroniques, de rhumatismes ou d’ostéoporose, on relève clairement que nous pourrions attribuer la majorité des dorsalgies à une déficience musculaire.

La surcharge pondérale en est également responsable, sans oublier bien évidemment les mauvaises postures.

Je me répète, vous avez un vrai pouvoir pour vous soulager, repousser l’échéance et peut-être même ne jamais avoir mal au dos.

C’est vous qui décidez de manger moins, d’adopter une posture correcte, de pratiquer des exercices d’étirements et de tonifier votre masse musculaire.

Comprenez bien que vous décidez en grande partie de souffrir ou de ne pas souffrir.

Chose promise chose due, je vous offre deux programmes, à réaliser chez vous ou en salle de sport.

Ils amélioreront votre tonicité musculaire dans le cadre de la prévention des dorsalgies mais ils peuvent également améliorer votre état si vous êtes déjà en souffrance.

Ces programmes sont évidemment à réaliser si vous n’avez aucune contre-indication formelle de votre médecin.

Je publierai un troisième article sur le sujet réservé spécialement aux étirements du dos.

C’est un sujet suffisamment important pour lui consacrer un volet spécial.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

TELECHARGEZ LES PROGRAMMES GRATUITS

Comment ne plus avoir mal au dos ?

Il semblerait que tout le monde ait mal au dos.

On lui donnerait d’ailleurs le nom de :

« Mal du siècle »

Serait-ce parce qu’il est extrêmement répandu ?

Serait-ce peut-être parce que nous en souffrons plus aujourd’hui qu’au siècle dernier ?

Pour écrire cet article je suis allé chercher quelques chiffres.

Quelques chiffres seulement, car trop de chiffres rendent parfois l’information insupportable et totalement indigeste.

Je ferai simplement référence à une enquête « Opinionway » réalisée pour une société spécialisée dans la micro-chirurgie du dos.

Celle-ci révèle que près des 2/3 des Français souffrent du dos.

C’est-à-dire environ 7 Français sur 10 qui déclarent souffrir du dos très souvent ou fréquemment.

J’ai du mal à véritablement voir la différence…

Bon c’est ce que révèle l’enquête et probablement les questions qui vont avec et qui ont conduit à ce constat.

Ce que cela révèle c’est qu’une forte majorité de gens souffrent du dos tout le temps !

Toujours d’après cette enquête, les femmes seraient majoritairement exposées soit plus de 60 %.

Pour finir à peine 20 % de ces personnes en souffrance déclarent que leurs traitements, parfois multiples, deux ou trois traitements cumulés en moyenne, leur apportent satisfaction.

Quelles seraient les raisons du mal de dos ?

1) Une mauvaise posture.

Ce serait la raison principale.

En effet, nous nous tenons mal, nous adoptons rarement des positions ergonomique.

Nous accumulons des milliers d’heures, au travail, devant la télé, devant les écrans, en bricolant et parfois même dans nos disciplines sportives où nous adoptons un positionnement catastrophique.

2) Le stress

Il serait la deuxième raison qui causerait les douleurs dorsales.

Avez-vous déjà employé cette expression ou l’avez-vous déjà entendu ?

« J’en ai plein le dos ».

Cette expression usuelle serait de toute évidence la manifestation verbale d’une souffrance physique déjà bien présente ou en passe de le devenir.

3) Le surpoids

La moitié des Français sont en surpoids.

Je suis tombé récemment sur une photo qui représentait des centaines de personnes sur une plage dans les années 70, aucun n’était en surpoids.

Le même cliché aujourd’hui trahit une évolution catastrophique du surpoids et de l’obésité.

Alourdir sa structure de masse inerte augmente sans nul doute les contraintes articulaires et osseuses au point de les déformer, de les abîmer et de les écraser…

Vous ne vous risqueriez pas à poser sur votre toiture le double du poids que peut supporter la charpente.

Je pense que ces trois causes sont étroitement liées.

Le stress engendrerait-t-il le surpoids ou serait-ce peut-être l’inverse ?

La mauvaise posture serait-elle dû à un excès de poids ?

Celle-ci serait-elle un signe distinctif de l’état psychologique ?

Et le mal-être dans tout ça ?

Les répercussions sur la vie familial, social, professionnel sont désastreuses.

Quelles sont les solutions généralement proposées ?

Je parle des solutions que l’on vous donne et que les gens mettent en application, plus ou moins, et qui bien sûr ne fonctionnent pas puisque le mal de dos est en perpétuelle évolution.

1) Les médicaments

Ils sont le réflexe numéro 1, plus de la moitié des personnes en souffrance du dos, utilisent cette alternative.

Le bénéfice est essentiellement palliatif, n’espérez pas solutionner le problème de cette façon.

C’est ce qu’on appelle clairement un pansement sur une jambe de bois.


En sachant que chez les jeunes adultes de 25 à 34 ans en souffrance du dos, un tiers reste passif, ils ne consultent pas leur médecin et n’utilisent pas d’antalgiques.

Ce qui viendrait augmenter de toute évidence le pourcentage d’utilisateurs de la pharmacopée.

2) L’amélioration de votre posture

On vous demande donc de vous tenir bien droit.

Quelques conseils vous sont donnés sur la façon de vous tenir assis ou debout.

Nous trouvons ça et là différents protocoles d’étirements que je trouve pour la plupart simples et efficaces mais pas toujours évidents à réaliser lorsque des années de souffrance dorsale ont entamé considérablement votre flexibilité.

3) Le sport

Il vous est demandé également de muscler votre dos afin de le tonifier pour éviter ce que l’on appelle les dorsalgies.

Les sports conseillers principalement et a fortiori par les médecins sont :

La natation, la marche, le vélo…

OK, pourquoi pas.

Je fais partie de ces gens qui vois toujours les aspects positifs dans chaque chose, dans chaque événement.

Je ne partage évidemment pas cet avis, particulièrement pour la marche et le vélo, mais je dis :

Pourquoi pas…

Les mêmes spécialistes conseillent de faire également des pompes.

J’ai extrait mot pour mot ce passage d’un article référant en la matière :


« Si vous cherchez un exercice pour muscler le dos, efficace et simple à faire chez vous, pensez aux pompes classiques : elles renforcent les muscles profonds de la ceinture abdo-lombaire. Elles s’effectuent jambes tendues, sur la pointe des pieds et avec les mains légèrement plus écartées que la largeur des épaules. Expirez en poussant sur les bras et inspirez en les pliant : votre dos doit rester droit quand votre buste effleure le sol. Le bon rythme ? 4 séries de 12 pompes en soufflant 30 secondes entre chaque série, si possible un jour sur deux. »

hellocare.com

Je ne pense évidemment pas que les pompes soit l’exercice de prédilection pour travailler le dos.

Les pompes seraient plutôt indiquées pour les muscles antagonistes du dos que sont les pectoraux, les deltoïdes antérieurs…

De plus, quatre séries de 12 pompes bien exécutées avec 30 secondes de repos entre chaque série est quasiment impossible à réaliser pour la majorité des gens en souffrance du dos.

Je rajouterai aussi que la plupart sont peu ou pas du tout entraînés et certainement âgés comme le démontrent les études sur le sujet.

Celui qui a écrit cet article est probablement technocrate des pompes… c’est-à-dire qu’il n’en a probablement jamais fait.

Comment ne plus avoir mal au dos de mon point de vue ?

1) Réduire impérativement la masse inerte que vous supportez quotidiennement.

Les personnes fortes ne sont pas les seules à souffrir du dos mais le surpoids est assurément un facteur aggravant.

Si vous ne l’aviez pas compris, c’est vous mettre au régime pour perdre votre surcharge pondérale.

Je ne parle pas là d’équilibre alimentaire, mais bien de régime hypocalorique.

Le déficit calorique est « obligatoire » pour démobiliser le surplus d’énergie que vous avez stocké année après année et qui contribue à développer toutes ces pathologies morbides mais également ces problèmes structurels dont les dorsalgies.

Les choses ne sont pas dites clairement, cela devient insupportable.

Il faut ménager les susceptibilités et ne pas appeler un chat un chat, éviter de culpabiliser les gros d’être gros.

Éviter de prendre la responsabilité est le meilleur moyen de ne pas se sentir concerné et par conséquent de ne pas perdre de poids.

Nous sommes trop gros, c’est un fait !

2) Pratiquer la culture physique

La culture physique est certainement la pratique la plus adaptée pour muscler votre dos mais également les antagonistes essentiels pour l’équilibre de votre posture.

Tout particulièrement lorsque l’on prend de l’âge, que l’on devient un Master, un plus de 40 ans.

C’est la discipline sportive par excellence qui permettra de travailler spécifiquement votre dos de « souffrance » grâce a l’utilisation d’exercices et de poids adaptés.

Le but étant de tonifier les muscles paravertébraux qui nous permettent de nous tenir droit.

A titre de rappel, les muscles sont là pour soutenir nos articulations et assurer ainsi la stabilité de notre corps.

Je conseillerais donc, tout naturellement, de travailler l’ensemble des muscles du dos, des trapèzes en passant par les rhomboïdes, les deltoïdes postérieurs, les petits et les grands ronds, les ilio-costaux du cou et des lombs, le grand dorsal, les lombaires…

Sans oublier évidemment, comme je l’ai écrit ci-dessus, les muscles pectoraux ainsi que l’ensemble des muscles de l’abdomen et particulièrement le grand oblique et les transverses.

Lors de mon prochain article je partagerai avec vous mon programme de culture physique spécifique pour renforcer et protéger votre colonne vertébrale.

3) Les étirements

La souplesse des ligaments, des tendons, des articulations et l’étirement musculaire ont une efficacité prouvée sur l’équilibre de la posture et ainsi que sa tonicité.

À titre préventif, pour recouvrer sa flexibilité, il est primordial de se soumettre plusieurs fois par semaine, si possible, à un protocole d’assouplissement.

Lors de mon prochain article je partagerai également avec vous mon programme d’étirement et d’assouplissement spécifique pour le dos.

4) conscientiser vos mouvements

Le mal au dos est souvent provoqué par des mouvements répétitifs et mal exécutés.

Prenez conscience de ce que vous faites et de la façon dont vous le faites.

Nous voyons quotidiennement des individus exécuter des tâches en se positionnant dangereusement.

C’est un point essentiel.

Regardez-vous faire et corrigez-vous avec intransigeance.

Imposez-vous un contrôle drastique, une sorte de scanner, de check-liste de bonnes attitudes.

Soyez vigilant lorsque vous devez tenir une position particulière ou que vous devez exécuter un mouvement spécial dans le cadre de votre travail ou de vos activités quotidiennes et sportives.

En conclusion, le mal de dos n’est pas une fatalité: nous en sommes la plupart du temps responsables.

Il n’est donc jamais trop tard de prendre la bonne décision et surtout d’être dans l’action.

Il y a des moyens efficaces de rectifier le tir et de retrouver une bonne santé « dorsale ».

Utilisez-les !

La balle est dans votre camp.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

La musculation ça empêche de grandir

Vous avez dû l’entendre des centaines de fois, n’est-ce pas ?

En bientôt 40 ans de pratique et de passion pour cette discipline, je l’ai effectivement entendu des centaines de fois.

Toujours avec le même aplomb, avec cette même conviction chevillée au corps que l’on peut avoir lorsque l’on défend ses idées, sa patrie, son équipe de foot ou sa religion…

Fort souvent, il n’y a aucune expertise et rares sont les argumentations.

Ce sont des affirmations lancées à la cantonade, vierges de fondement mais parfois capables de vous faire douter.

Du doute à l’acceptation d’une nouvelle théorie, il n’y a qu’un pas.

Et c’est ainsi que se colportent des ragots.

Vous a t-on déjà expliqué pourquoi ça empêcherait de grandir ?

Toutes les fois où l’on vous a dit que la musculation c’était mauvais pour la croissance des enfants, vous a t-on donné réellement une explication ?

Est-ce qu’on vous a fourni une théorie argumentée ?

Je ne parlerais même pas d’une théorie avec à l’appui une étude scientifique ou des faits qui pourraient factuellement corroborer cette idée ?

Simplement un argument qui permettrait d’alimenter le débat.

Une partie des gens qui me lisent ont plus ou moins mon âge, à 10 ou 15 ans près.

La génération X, celle qui est née entre 1960 et 1980.

Nous avons tous ou quasiment tous des enfants et même des petits-enfants.

Je vais donc m’adresser prioritairement à vous et à votre bon sens.

Je vais vous demander simplement, une fois n’est pas coutume, de vous servir de votre libre arbitre et de ne pas accepter systématiquement un ragot de plus sans fondement comme un fait établi.

Quand bien même ce serait un fait établi cela demanderait toutefois que l’on s’interroge sur le sujet et qu’on le comprenne, qu’on croise les informations et finalement qu’on se fasse son propre avis.

Alors quelles seraient donc les raisons qui feraient que la musculation empêcherait, freinerait, bloquerait la croissance ?

Les muscles seraient-ils si puissants qu’ils freineraient la croissance osseuse ?

Par son effet contractile puissant et apparemment constant, (oui celle-ci serait contractée tout le temps), la masse musculaire hypertrophiée, par son emprise liée à ses attaches sur les extrémités des os, empêcherait donc qu’ils se développent.

À peine croyable !

Et pourtant, Je l’ai entendu dire à maintes reprises.

J’ai souvent entendu dire également que de lourdes charges pouvaient écraser les cartilages de conjugaison et ainsi freiner la croissance.

Oui certainement, mais quels genres de musculation et quels encadrants autoriseraient de jeunes athlètes pour ne pas dire des enfants à squatter avec des charges monumentales ?

Nous parlons bien là de culture physique, de l’application de la kinésiologie, de cette discipline noble qui doit être réalisée dans les règles de l’art.

Qui peut conseiller à des enfants ou à des adolescents de faire du développé militaire avec des poids monstrueux qui finiraient par tasser leur colonne vertébrale broyant petit à petit ces fameux cartilages de conjugaison.

Il doit évidemment y avoir des cas, mais quelques cas isolés doivent-ils faire autorité en la matière ?

C’est certain, tout est possible en ce monde, nous voyons aujourd’hui à travers les réseaux sociaux les débordements les plus inconcevables, des enfants très musclés, entraînés par des pères déviants qui leur injecteraient même des stéroïdes.

Ce n’est certes pas la règle…

Comme ce ne devrait pas être la règle non plus d’exécuter les mouvements sans aucune maîtrise avec des charges surdimensionnées…

…et cela est valable pour tout le monde et non pas seulement pour les jeunes pratiquants.

D’autre part, sans vouloir évidemment jeter le discrédit sur d’autres sports très populaires, mais le rugby, pratiqué dans des conditions extrêmes, a certainement de lourdes conséquences sur l’intégrité physique de nos enfants.

C’était le cas d’un de mes fils, joueur de rugby:

Je ne comptais plus ses blessures accumulées tout au long de son adolescence.

Arrachement des ligaments, entorse cervicale, entorse de la cheville, fracture du nez, entorse acromio-claviculaire …

Un autre de mes garçons, footballeur, à peu près au même tarif, poignet cassé, nez cassé, doigt cassé, entorse etc. etc.

La culture physique est une belle discipline qui permet, lorsqu’elle est pratiquée dans les règles de l’art, le développement harmonieux des enfants et des adolescents.

Elle améliore tout au contraire la croissance de la masse osseuse.

Elle s’associe facilement à d’autres disciplines sportives pour devenir un outil exceptionnel de développement des qualités physiques.

La musculation a une action psychologique incontestable sur l’estime de soi, la confiance, la rigueur, la persévérance…

Elle permet également d’améliorer la posture trop souvent malmenée chez les jeunes gens, surtout à la suite des milliers d’heures qu’ils passent avachis devant leurs écrans vidéos.

C’est une excellente école d’humilité, de remise en question et d’apprentissage dans de nombreux domaines comme la physiologie, la biomécanique, la nutrition etc. etc.

À travers mes publications, mes articles et vidéos, je vous transmets le respect des paramètres d’intensité en culture physique ainsi que l’implication mentale pour des résultats maximisés.

Je vous engage à éviter l’inertie, à respecter le mouvement, l’ergonomie et le tempo, à contrôler l’exécution afin de focaliser la tension essentiellement sur le muscle concerné.


Télécharger mon e-Book gratuit dans lequel j’ai rassemblé les paramètres d’intensité, les règles de bonnes pratiques.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Lorsque l’on maîtrise ainsi la discipline, il n’y a que des avantages à la pratique de la culture physique même chez l’enfant.

Dans la première partie de mon article, je m’adressais principalement à vous, mes chers Masters, parce que vous êtes sages.

Vous devriez l’être !

Vous avez la parole que l’on écoute, la parole divine sur vos enfants et petits-enfants.

J’espère donc qu’après mon plaidoyer en faveur de la culture physique, vous encouragerez votre descendance à la pratiquer pour leur équilibre, pour leur croissance et pour leur santé.

Ce sera une excellente décision qui aura de toute évidence une empreinte positive sur leur futur.

Un fil rouge qui leur permettra de rester dans un cadre éthique en dehors de la mal bouffe, de l’alcool et de l’oisiveté physique responsables de tant de pathologie et de maux psychologiques.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

À quel âge on est vieux ?

C’est une question récurrente que nous avons tendance à nous poser particulièrement au-delà de la quarantaine.

Alors, à quel âge sommes-nous vieux?

Ou la vieillesse commencerait-elle à partir de cet âge là ?

Est-ce qu’il y a réellement un âge à partir duquel nous sommes vieux ?

Ce sont de véritables questions existentielles.

Je vois de plus en plus de jeunes femmes entre 20 et 25 ans déployer une quantité de filtres virtuels pour masquer d’imperceptibles ridules.

Même dans la vraie vie, de plus en plus de jeunes gens ont recours à la médecine esthétique « anti-aging » et même à la chirurgie.

Se sentiraient-ils vieux ou vieilles ?


… À 25 ans ?

Oui probablement, lorsque j’en discute avec eux, c’est effectivement le sentiment qu’il s’en dégage.

Mais alors, quel âge auront-ils à 40 ans dans leur esprit ?

Comment se percevront-ils ?

C’est terrifiant !

Dans l’absolu, nous sommes toujours le vieux ou la vieille de quelqu’un n’est-ce pas !

C’est d’une relativité implacable.

Mais quels seraient donc les signes qui détermineraient que nous avons basculé dans la vieillesse ?

Il faut avoir conscience que nous avons été propulsés dans une époque où le jeunisme fait loi.

Nous sommes totalement conditionnés par l’image.

Nous voyons éclore dangereusement, de mon point de vue, une forme de beauté intemporelle formatée.

Je dis bien « une forme de beauté », elle aussi toute relative.

Les visages finissent par se ressembler, les nez affinés, rehaussés, diminués.

Les bouches sont regonflées, les sourcils retravaillés, les pommettes rehaussées et saillantes.

Les visages sont lisses, incroyablement lisses et parfois même exempts d’expressions.

La liste des modifications du visage est longue et je n’imaginais même pas d’ailleurs que cela puisse exister avant d’en avoir discuté avec des femmes adeptes de ces pratiques.

Je ne juge pas, je constate simplement la popularité grandissante de ce « formatage ».

Je vis dans un endroit où il y a un regroupement important, une concentration, une transhumance parmi les plus importante de femmes possédant des visages quasi identiques.

Des êtres venus d’une autre planète ne trahissant aucune expression, aucune émotion.

Des êtres « masqués ».

Elles combattent activement les stigmates de l’âge, essentiellement sur leur visage, en faisant fi de leur posture parfois accablée par le poids des années et de leur état d’esprit, certainement tout aussi éprouvé.

L’âge est-il uniquement lié à la façade …

…à l’instar d’une maison dans un état de délabrement avancé pour laquelle on aurait refait une petite peinture extérieure ?

« Regardez comme elle est belle ma maison, elle tient debout grâce au coup de blanc ».

Albert Einstein, grâce à sa théorie sur la relativité, nous explique clairement que le temps n’existe pas, c’est une pure création de l’homme.

Cela voudrait dire clairement que ce n’est qu’une question d’approche sur la question.

Si vous considérez que le vieillissement ne serait lié qu’à l’affaissement cutanée, alors, vous deviendrez vieux très rapidement !

Vos fonctionnalités organiques et votre esprit vieilliront au diapason.

C’est une programmation d’une grande puissance, une certitude contre laquelle vous ne pourrez rien.

Vous n’y pourrez rien tant que votre esprit restera programmé sur cette fréquence.

Certains considèrent qu’ils ont pris du poids parce qu’ils ont 40 ans et que c’est normal, c’est dans l’ordre des choses.

C’est un état logique contre lequel on ne peut pas grand-chose, une fatalité en quelque sorte.

Serait-ce l’âge qui vous fait prendre des kilos et non pas ce que vous mangez ?

Vous devriez essayer de réduire votre alimentation: vous verrez, vous retrouverez progressivement le poids que vous faisiez il y a 10 ou 15 ans en arrière.

L’âge n’y est vraiment pour rien, comprenez-vous ?

D’autres estiment qu’ils courent moins vite qu’à 14 ans à l’époque où ils étaient de formidables sportifs et d’hypothétiques athlètes de haut niveau comme je l’ai souvent entendu dire.

« Quand j’étais jeune, j’étais un grand sportif! »

Ils sont d’ailleurs les seuls à s’en souvenir…

Encore une application de la relativité ou de la mémoire défaillante ou peut-être de la vantardise…

Cette chute des performances ne serait-t-elle pas dû uniquement au fait qu’ils ne font plus de sport et depuis si longtemps ?

La vieillesse a bon dos.

C’est une façon évidente de se retrancher derrière les années, l’excuse est magistrale.

Pour conclure, je pense qu’il n’y a pas d’âge à partir duquel nous puissions dire que nous sommes vieux.

C’est vraiment un état d’esprit et la façon que nous avons de considérer notre existence.

C’est nous qui déterminons le moment où nous basculons dans la vieillesse.

Vous êtes étouffés par votre poids, que vous cultivez méthodiquement et accablés par les douleurs physiques qui y sont associées.

Vous êtes submergés par les maux de l’âme que vous entretenez, que vous laissez macérer avec complaisance au cœur de votre esprit de souffrance.

Ne pas entretenir son corps et laisser la place au mal-être sont les 2 facteurs essentiels qui vous font basculer prématurément en gériatrie.

Aimez-vous dans toute votre globalité, physiquement et psychologiquement; le temps s’arrêtera ainsi et vous ne vieillirez probablement jamais.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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