Voici le dernier volet de la saga sur la super sèche.
Depuis un mois, j’ai traité en relation avec ce vaste sujet:
Aujourd’hui, l’ultime partie qui concerne l’implication mentale.
Compte tenu du bouleversement, du déséquilibre que peut engendrer une telle pratique, nous ne pouvons décemment pas nous lancer dans le processus de super sèche sans impliquer l’ensemble de son être.
L’état physique doit être parfaitement opérationnel, c’est un fait, mais au-delà de tout, c’est l’esprit qui doit être monopolisé et totalement en accord.
Et cela pas deux ou trois jours mais parfois plusieurs semaines d’affilées.
Je vous rappelle que cette pratique oblige une alimentation restrictive dans sa diversité mais également dans ses apports énergétiques.
L’accès à la super définition vous obligera nécessairement à ingérer bien moins de calories que vous n’en dépensez.
Votre alimentation sera donc hypocalorique et parfois même très hypocalorique.
Ne pas apporter à votre corps les calories dont il a besoin, crée ainsi un déficit énergétique qui oblige celui-ci à s’adapter.
J’en ai parlé en l’occurrence lorsque j’ai décrit « le principe de cétose ».
C’est très intéressant de voir à quel point nous avons cette intelligence divine qui permet une incroyable adaptabilité quasiment en toute circonstance.
Nous sommes censés nous adapter aux climats, aux changements alimentaires, à l’altitude, aux maladies, nous sommes capables de nous régénérer, de nous réparer…
Nous nous sommes laissés envahir par les diverses pollutions: (atmosphérique, médicaments, drogue, alcool, mauvaise alimentation, endoctrinement, stress…).
Notre corps finit par ne plus trop comprendre… il devient stupide.
Pour beaucoup d’entre nous, ne plus manger ce que nous voulons et de plus, manger peu ou très peu, est d’une certaine manière une privation de liberté inacceptable.
Si l’on rajoute à cela, une activité physique nécessairement importante.
Et pour certains, de plus en plus nombreux, un état permanent de manque de confiance en soi, d’instabilité, de non acceptation, de jugement, de colère, de rancœur…
Sans compter que, quand votre taux de masse grasse devient vraiment très faible, il est de plus en plus difficile de démobiliser les adipocytes.
Le changement tant attendu se fait parfois un peu attendre, la motivation dans ces conditions a tendance à chuter.
De plus, dans cet état d’adaptabilité permanente, on passe de façon cyclique par des ralentissements du métabolisme de base qui peuvent quelques fois créer un état de lassitude accrue et parfois même un état dépressif.
Alors, même si il y a derrière cette pratique, un but, un objectif majeur, une motivation certaine, il faudra de la constance, une certaine forme d’acharnement motivationnel.
Nous avons évidemment tous des buts, des désirs qui déclenchent le début du processus mais c’est le chemin et ces turpitudes pour y arriver qui n’est pas toujours apprécié à sa juste valeur.
Ce n’est qu’une question de désir que l’on entretient, que l’on maintient du début jusqu’à la fin de l’expérience.
Par conséquent, si mentalement vous n’êtes pas armés, armés du début jusqu’à la fin, je le répète, la période sera vraiment très difficile et parfois même traumatisante.
Il correspond à vos objectifs, à vos envies, à votre réalisation.
Rappelez-vous aussi que la vie continue, ici et ailleurs, et quand nous sommes plongés dans cet état qu’impose la super sèche, nous avons alors tendance à l’oublier.
Vos proches continuent à s’alimenter de cette alimentation dont vous n’avez plus accès.
N’attendez pas tout le soutien du monde, prenez l’entière responsabilité de votre décision.
C’est déjà mentalement un excellent début.
Avoir pleine conscience de plonger dans une période qui vous fera sortir très loin de votre zone de confort et de l’assumer totalement évitera d’impliquer votre entourage qui n’est souvent pas en conformité intellectuelle avec ce qu’il considère comme une décision spéciale pour ne pas dire absurde.
Les choix de vie sont issus des vues personnelles de l’esprit, les assumer semble la première des règles.
Répétez-vous tous les jours et même plusieurs fois par jour les raisons qui vous ont poussé à la super sèche.
Regardez cette épreuve, si épreuve il y a, et acceptez l’expérience, acceptez d’avoir faim, acceptez d’être parfois fatigué.
Intégrez tous les mécanismes et principes qui participent à vous donner cette super définition afin de les conscientiser.
Au besoin, relisez les articles que j’ai écrit, ils peuvent être une source d’inspiration ou lisez d’autres articles et livres sur ce sujet.
Regardez des vidéos inspirantes d’athlètes qui ont obtenu la super sèche.
Obtenir un jour un corps super sec avec un pourcentage de masse grasse très bas, est une performance qui, comme toutes performances, vous a poussé loin dans vos retranchements.
Quand l’impossible devient possible alors vous avez changé votre monde.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.
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