fbpx

Les articles de la catégorie Santé

Compote de pommes versus Cola

L’alimentation est un vaste sujet, passionnant, plein d’idées fausses et préconçues et nourri par le conditionnement marketing.

J’ai écrit de nombreux articles sur l’alimentation que vous trouverez sur mon blog et dont je partage avec vous quelques liens.

Parmi mes articles les plus populaires :

Les 8 ingrédients les plus toxiques dans votre alimentation

L’alimentation : la plus dure des disciplines

Plus vous en mangez plus vous maigrissez

Mangez plus pour perdre du poids

Les bons aliments qui peuvent vous tuer

Comment peut-on opposer, me direz-vous, l’aliment pour les enfants considéré comme étant parmi les plus vertueux et la boisson la plus controversée au monde, responsable de tous les maux de l’humanité ?

La pomme y figure en bonne place

Depuis l’élaboration du PNNS (programme national de nutrition santé), datant de janvier 2001 prolongé en 2006 puis en 2011 et qui vante la consommation de cinq fruits et légumes par jour, (ce plan qui vous explique qu’il ne faut pas manger trop gras, trop sucré, trop salé), les fabricants de compotes surfent sur cette embellie.

450 000 tonnes de compotes vendues chaque année pour un chiffre d’affaires de plus de 350 millions d’euros.

Compotes : chiffres d’affaires France | Statista

L’industrie agroalimentaire prompte à sauter sur toutes les opportunités qui peuvent les enrichir, même si c’est à nos dépens, nous gave, mais gave surtout nos enfants, de ces gourdes multicolores de compotes illustrées de têtes sympas en forme de pommes, de bananes ou de fraises, super « marketées », fermées par de gros bouchons en plastique et sur-emballées dans des boîtes en carton…

Tout ça pour manipuler nos chérubins mais aussi dans un souci de respect de l’écologie évidemment !

Cautionnées par le Nutri-Score, ces compotes sont classées A, parfois B, lorsqu’il y a principalement du sucre ajouté, des correcteurs d’acidité et autres conservateurs…

Ce label est donc la garantie absolue de qualité ; que vos enfants consomment un aliment super saint, un aliment santé !

Pour mémoire, le Nutri-Score a été adopté par le Ministère de la Santé et reconnu par la communauté scientifique comme un système d’information simple et fiable, indiquant la qualité nutritionnelle des produits.

Nutri-Score | Santé publique France

Qu’en est-il en vérité de ces compotes si « healthy » ?

La cuisson des fruits à la mode industrielle, à 110°, entre 4 à 8 minutes et leur ultra mixage, pulvérisent leurs fibres et détruisent leurs micronutriments comme la vitamine C.

Même s’il n’y a pas eu de sucres ajoutés, ce produit devient alors un concentré de sucre et quasiment rien d’autre, à l’assimilation encore plus rapide, comme les jus de fruits d’ailleurs, qui feront l’objet d’un autre article.

Les fruits qui servent à fabriquer les compotes, rarement de bonne qualité, sont épluchés excluant d’autant plus d’importantes sources de fibres et de micro nutriments contenus dans la peau.

Mais finalement, les pommes non biologiques sont tellement traitées que cela devient presque un avantage de ne pas en consommer la peau…

La pomme, trop souvent empoisonnée par les pesticides

Dans un fruit non transformé, le sucre appelé fructose est combiné à une matrice de fibres, son indice glycémique est alors bas et parfois même très bas contrairement à la compote ou l’indice glycémique augmente considérablement. 

Ainsi pour le fruit, la conversion en glycogène est lente ( indice glycémique bas ) et se libère doucement facilitant l’utilisation optimum de l’énergie glucidique, évitant tout pic glycémique engendrant potentiellement une hypoglycémie réactionnelle.

C’est évidemment tout le contraire pour la compote !

De plus, cet excédent de sucre non utilisé sera transformé en graisse dans le foie et sera transporté dans le sang sous forme de triglycérides.

On peut conclure sur ce point que l’excès de compote peut faciliter le surpoids.

On peut également constater que dans les compotes, la quantité de sucre est plus importante, que son indice glycémique est plus élevé et que, par conséquent, la charge glycémique est plus importante que pour un simple fruit.

Je vous livre un petit calcul concernant cette charge glycémique :

Pour 100 g de pommes : 
IG (indice glycémique) 35 x 11g de glucides (pour 100 g) / 100 =3,85
Pour 100 g de compote :
IG (indice glycémique) 50 x 18g de glucides (pour 100 g) / 100 = 9

Quelques informations supplémentaires sur la charge glycémique

Vous l’aurez compris, plus cette charge est élevée et plus le produit que vous consommez vous remplit de ce sucre toxique pour votre santé.

Les enfants mettent moins d’une minute à engloutir une gourde de compote, là où il faut au moins cinq minutes pour mâcher une pomme.

La mastication permet à la salive de commencer à dégrader les aliments pour permettre une meilleure absorption des nutriments ainsi, la consommation ralentie permet de prolonger la satiété.

À votre avis, combien faudrait-il de compotes pour atteindre ce même niveau de satiété, 3, 4, 5 gourdes ?

Et certainement quelques gâteaux en plus…

Cela représente approximativement 200 à 250 kcal (uniquement de compote) contre environ 60 kcal pour une pomme moyenne, c’est 4 fois plus !!

D’autre part, nous mangeons rarement deux pommes à la suite !

Ne confondez donc plus le fruit et la compote !

Dans cet article, je mets en exergue la comparaison entre la compote de pommes et les boissons de type « cola » les plus populaires.

En effet, on peut se rendre compte que finalement 100 ml de cette boisson, au demeurant à proscrire, (précisons que je ne fais pas l’article de ces boissons) comparée à 100 g de compote de pommes industrielles, contient 10 g de sucre avec une charge glycémique de 6 (rappel : la compote contient 18g de sucre et possède une charge glycémique de 9).

La compote de pommes c’est environ 70 kcal pour 100 g contre 38 kcal pour 100 ml d’un « cola classique ».

C’est quasiment du simple au double !

Résultats : pour la même quantité de produit, la compote est plus sucrée de 80 % par rapport à un soda de type « cola » et sa charge glycémique est supérieure de 30 % !

Je le rappelle, la compote est classée A et le « cola » E par le Nutri-score qui est devenu la parole divine.

En conclusion :

Même si les sodas de type cola sont une des calamités dont nous abreuve l’industrie agroalimentaire, les compotes en sont une autre mais cette fois déguisées du sceau de l’alimentation santé.

Belle prouesse du consortium industriel, composé d’ingénieurs agroalimentaires, de ténors de la communication et du marketing et parfois même du corps médico-scientifique.

Difficile de passer entre les mailles pernicieuses du filet de l’ultra consommation.

Néanmoins rendez-vous compte à quel point nous sommes devenus des poulets de batterie engraissés par cette industrie mensongère.

Je ne dis pas dans cet article qu’il ne faut plus jamais consommer ce type d’aliment, quoi que … Je risquerais de passer pour un intégriste, peu être même un fasciste…

Ce n’est que de l’information afin d’attirer votre attention sur ce que sont réellement ces produits de qualité médiocre, particulièrement en quantité et de façon répétitive.

C’est vous qui décidez.

Notre alimentation est décadente, grasse, sucrée, salée, pauvre en micronutriments ainsi qu’en fibres et riche d’adjuvants chimiques.

Limitez donc ces compotes au bénéfice de vrais fruits là est véritablement la qualité de l’alimentation.

En second choix, préférez les compotes maison à condition que vous écrasiez manuellement les fruits et que vous ne les mixiez pas, que vous les chauffiez peu et bien sûr que vous ne rajoutiez pas de sucre.

Ayant fait de nombreuses recherches sur le web, je n’ai quasiment rien trouvé de similaire sur la façon dont j’ai traité ce sujet.

Un article par-ci ou par-là rédigé par un nutritionniste averti ou une naturopathe rebelle.

En d’autres termes, si vous vous servez de l’intelligence artificielle, comme le font aujourd’hui la majorité des rédacteurs, il y a consensus : les articles que vous trouverez feront l’apologie de la compote. 

C’est là un autre débat mais l’intelligence artificielle n’est parfois ni plus ni moins que la bêtise artificielle.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Le bio peut vous tuer

Ce titre peut sembler racoleur mais je persiste; je le pense vraiment.

Vous suivez peut-être régulièrement mes posts où je glorifie l’alimentation biologique et vous pourriez penser que je suis frappé de schizophrénie.

Non point du tout, je défends et revendique toujours l’alimentation biologique, particulièrement celle qui consiste d’une part, à consommer des aliments simples et d’autre part, l’alimentation biologique liée à des circuits courts.

C’est quoi les aliments simples ?

Ce sont les aliments que l’on trouve tels quels dans la nature ou quasiment en l’état, ils ne sont composés que de ce qu’ils sont intrinsèquement.

Ce sont des aliments non mélangés, non amalgamés et de surcroit, des aliments n’ayant pas été modifiés.

Un aliment simple est donc un aliment qui contient un seul type de constituant, lui-même.

Voici quelques exemples d’aliments simples:

Les fruits, les légumes, le poisson, la viande, les œufs, les flocons de céréales, les oléagineux, les fruits secs, le riz, les lentilles etc…

Les pâtes peuvent être également considérées comme des aliments simples parce qu’elles ne sont en général composées que d’un ingrédient: la semoule de blé dur (parfois des œufs).

Le pain de boulanger contient plusieurs aliments simples : c’est un aliment composé.

Un aliment composé est donc un aliment qui contient plusieurs aliments simples.

Bien sûr lorsqu’il s’agit du pain, de boulanger je précise, nous savons de quoi il est composé, ce n’est pas le cas de ce que vous mangez parfois et peu être trop souvent…

Les circuits courts, qu’est-ce que c’est ?

Cliquez ci-dessous pour plus d’explications

Les circuits courts, un levier important pour s’approvisionner en produits frais

C’est la réduction des intermédiaires et des distances entre les productions « culture, élevage » et les consommateurs.

Préférez l’éleveur, le cultivateur de proximité et qui produit biologique ou en tout cas « responsable ».

Ce producteur « responsable », est celui qui se sert de bonnes pratiques, qui n’utilise ni pesticide, ni engrais, qui fait attention à son terrain.

Il prend soin de ses animaux, là où ils sont logés, là où ils mangent, les traitements qu’il leur donne, l’attention qu’il leur porte.

C’est une action pleine de bon sens: vous contribuez à faire vivre et prospérer une économie équitable.

Vous faites connaissance avec la main qui vous nourrit et tout ceci contribue à élever considérablement votre conscience.

Manger des aliments dont vous connaissez la provenance…

Connaitre la façon dont ils ont été cultivés, l’état d’esprit du paysan, le terroir, l’environnement, les pratiques: donnent un sens aigu à ce que vous mangez.

Dans ces conditions d’implication, de démarche responsable, de parfaite conscience, consommer une alimentation biologique, où les bonnes pratiques de culture et d’élevage sont respectées, est une bénédiction pour votre corps et votre esprit.

Cette façon de consommer améliorera votre vie d’une façon générale et ne vous fera pas « mourir » physiquement, moralement et spirituellement, en tout cas, pas prématurément.

Dans mon titre je ne fais donc pas allusion à ce type de consommation qui peut vous rendre meilleur si vous y mettez en plus la foi.

Je parle d’une toute autre pratique, qui s’apparente en tous points à la surconsommation de l’alimentation ultra marquetée que l’on voit de façon quasi générale.

Le bio devient la même chose, une alimentation industrielle, surconsommée, mais légitimée cette fois.

L’estampille bio sur le paquet suffit à vous faire croire que c’est bon pour vous.

Finalement, vous faites quelque chose de juste et bon pour votre corps et même pour la planète.

Savez-vous que l’industrie qui fabrique l’alimentation trafiquée, pleine d’excipients et de composés chimiques, est parfois la même qui fabrique vos biscuits et vos plats préparés biologiques.

Je dis « Parfois », pour l’instant, elle le deviendra de façon majoritaire dans les 10 ou 15 années à venir.

« De plus, vous ne savez pas du tout de quoi sont composés ces biscuits, desserts lactés et plats préparés biologiques qui vous donnent si bonne conscience.

Vous ne prenez pas le temps de regarder et de comprendre »

Pour l’instant, persiste encore quelques petites industries éthiques mais pour peu de temps, elles se feront absorber d’une façon ou d’une autre.

Ce qui importe pour la grande industrie c’est le bénéfice, sachez le, intégrez ce concept.

Leur travail de communication et de développement marketing vous fait croire, grâce à des stratagèmes psychologiques, que tout est parfait pour votre corps, votre esprit et le monde.

D’ailleurs une part colossale du montant du produit est attribuée à cette communication.

Comprenez que tout est axé sur la réduction des coûts des matières premières et des matières sèches et par conséquent du bénéfice.

Nous sommes loin du petit paysan qui a l’amour de son cheptel ou de ses cultures.

Celui qui partage le fruit de son travail contre une rétribution qui lui permet tout juste de vivre.

Aujourd’hui, l’offre biologique est pléthore, elle correspond quasiment à tout ce que vous pouvez trouver dans une alimentation traditionnelle.

Certains ingrédients se sont substitués à d’autres.

Cela permet ainsi de coller aux cahiers des charges qu’imposent la législation des différents pays.

Mais l’alcool bio reste de l’alcool ! 

Le sucre, qu’il soit biologique ou pas, reste du sucre et la graisse, qu’elle soit issue de bonnes pratiques ou pas, reste de la graisse !

En l’espace de cinq ans, l’évolution du marché du bio a été exponentielle.

 

J’ai constaté à mon niveau l’augmentation d’une clientèle nouvelle, ce qui était évidemment le but.

Une clientèle qui surconsomme et qui remplit tout autant ses caddies mais avec cette conscience de bien faire.

La pâte à tartiner que tout le monde achète et qui est tant décriée, a changé de nom, d’ingrédients, mais elle est toujours aussi calorique.

Le pot que vous consommerez, aura exactement la même incidence sur votre poids.

Cette pâte à tartiner biologique pourra faire de vous le même obèse, engendrera les mêmes problèmes de diabète, de cholestérol ou d’hypertension.

Le saviez-vous ?

Je croise régulièrement, depuis maintenant trois ou quatre ans, des personnes qui font leurs courses dans l’établissement bio que je fréquente.

Ces personnes poussent des caddies monstrueux plein de chocolats, de gâteaux, de plats préparés.

Je les vois toujours aussi « fortes » et certaines encore de plus en plus, plus grasses de mois en mois, année après année…

L’alimentation biologique ne vous dédouane pas du contrôle des calories, surtout pas !

Ni de leurs nutriments énergétiques, protéines, lipides, glucides.

Soyez un consommateur responsable, même si vous consommez une alimentation saine, ne vous goinfrez pas et préférez les aliments simples et les circuits courts.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Es-tu en paix avec ton assiette ?

Être en paix est réellement LA QUÊTE que nous devrions suivre, le vrai et le seul chemin initiatique.

Être en paix avec son assiette implique finalement une paix en chaque chose.

Elle s’inscrit alors dans la recherche d’une paix globale.

Que pourrions-nous souhaiter de plus que la paix ?

Nous vivons déjà une existence conflictuelle en notre propre sein, avec nous-même.

Nous sommes en rivalité avec nos collègues de travail, notre conjoint, nos propres enfants, nos parents, avec des individus que nous connaissons à peine et pour des raisons totalement futiles…

Avant d’obtenir une paix profonde et totale, pourquoi ne commencerions-nous pas par nous sentir en harmonie avec ce que nous mangeons ?

Nous voyons certains prophètes de l’introspection, des gourous de la méditation contemplative, des grands maîtres parés de toges et d’artifices, qui nous expliquent comment se sentir parfaitement bien à tous les étages, possédant une paix intérieure inondée de lumière, arborer une obésité morbide.

Pensez-vous vraiment que l’on puisse atteindre le firmament en traînant des enclumes toute la journée avec des risques inconsidérés de pathologies mortelles qui pèsent sur votre intégrité physique ?

Ce n’est peut-être pas impossible, d’ailleurs tout est possible en ce monde mais l’exception ne fait pas la règle.

Jusqu’à ce jour, nous avons rencontré, ma femme et moi-même, très peu de gens en paix avec leurs assiettes et il y en a d’ailleurs de moins en moins.

Ce n’est même plus une question de poids ni d’âge, la mal bouffe est en train d’avoir raison de toutes et de tous.

Pourquoi mangeons-nous ?

Normalement on devrait manger et se mettre à table pour une seule et unique raison :

parce qu’on a faim

Voici une liste non exhaustive des raisons, que l’on pourrait qualifier d’excuses, pour lesquelles les gens mangent :

Par habitude

Il semblerait aujourd’hui qu’on ait perdu toute connexion avec son corps et la plupart d’entre nous mange machinalement, tout bonnement parce que c’est l’heure du petit déjeuner, du déjeuner ou du dîner, sans plus se soucier de ce que notre corps exprime, l’ignorant tout simplement.

Par Gourmandise

Très souvent on se retrouve à grignoter sans faim aucune, nos sens mis en éveille : attiré par une odeur alléchante, une vitrine pâtissière, poussé par une publicité qui déclenche une envie irrésistible.

Pour remplir un vide émotionnel

Il arrive aussi qu’on se tourne vers la nourriture afin de remplir un vide émotionnel ou combler un état de stress : la nourriture a cette faculté, n’est-ce-pas, de nous apporter une forme de soulagement et un réconfort certain.

Par socialisation

Une autre bonne raison pour manger c’est lorsqu’on est heureux et que l’on socialise : nous brandissons notre phrase fétiche « il faut bien profiter un peu de la vie », « je suis un bon vivant » ou bien encore « je suis un épicurien », une phrase qui semble tout cautionner.

On s’octroie alors un 2ème ou un 3ème verre d’alcool, on tend sa main encore et encore vers les amuse-gueules ou on se ressert une deuxième portion de lasagne et pourquoi pas un deuxième dessert !

Par tristesse

Parfois on mange lorsqu’on est triste et que l’on s’apitoie sur son sort.

« Au point où j’en suis, pourquoi me priver en plus de manger ce qui me fais plaisir.

De toute manière tout va mal dans ma vie.

Je n’arriverais jamais à perdre ce poids.

Personne ne voudra jamais de moi. »

Par « obligation »

Parfois on est « forcé » de manger.

On n’en avait pas envie.

On avait justement pris la décision de faire attention, mais… c’est Noël, il y a un repas de famille, on est invité…. Ce n’est pas comme si on pouvait dire « non ».

Par ennui

Et qu’en est-t ’il de ces moments où l’on s’ennuie tout simplement.

N’ayant rien à faire, n’ayant aucune passion vers laquelle te retourner dans sa vie, on se dirige vers le placard de la cuisine ou le frigo parce qu’il faut bien passer le temps.

Par automatisme

Et puis il y a celles et ceux qui ont créé des automatismes, des associations : manger en regardant la télévision est un véritable combo gagnant, un repas sans dessert n’est pas un repas, prendre un café devient l’excuse magistrale de manger du chocolat.

Ce n’est pas pour rien qu’on a inventé le « café gourmand » !

Il semblerait qu’il y ait toujours une bonne raison pour manger qui soit rarement synonyme de « faim ».

Et le fait, en plus, qu’il y ait toute une profusion de nourriture à portée de main, qui ne demande qu’à être saisie, partout où l’on va, que ce soit à la station-service, chez le marchand de journaux, à la caisse du supermarché, cela ne rend pas les choses plus faciles, n’est-ce pas ?

Alors je te pose la question : où en es-tu avec la nourriture ?

Quelle relation entretiens-tu avec elle ?

Peux-tu dire que tu es en paix avec ton assiette ?

Evaluez votre paix avec la nourriture

Voici une check-liste qui comporte 13 cases à cocher.

Il te suffit donc de cocher celles qui sont « vrai » pour toi.

Prends le temps d’y répondre.

Il est l’heure de se mettre à table, de te cuisiner un peu en te réappropriant ton corps et en te mettant véritablement à son écoute.

Je mange seulement lorsque j’ai faim.

Je ne suis pas obsédé par la nourriture : j’ai d’autres occupations qui me passionnent dans la vie et tout ne tourne pas autour de la nourriture : l’envie de manger, la peur de succomber, la culpabilité d’avoir succombé.

Je respecte le repos de mon système digestif en lui accordant des lapses de temps (quelques heures) pendant lesquels je ne mange pas.

Je prends le temps de manger et j’y consacre toute mon attention. Le repas est un moment de plaisir et je le prends en toute conscience. Je m’assois pour manger, sans regarder la télé, lire, travailler. Il n’est pas question ici de manger super doucement mais surtout de veiller à ce que toute mon attention se focalise sur ce que je suis en train de manger et non pas sur ce qui se passe autour de moi ou à me perdre dans mes pensées. Rien ne me disperse.

Je prends le temps de mâcher mes aliments et en ayant conscience des différentes textures, saveurs, sensations dans ma bouche.

Je suis à l’écoute de mon corps, de mon guide sensoriel interne tout au long du repas (« j’ai très faim », « je commence à me sentir rassasié » « mon ventre commence à être plein » « je suis en train de dépasser la limite » « j’ai trop mangé » « je me sens mal » etc).

Je suis en paix au moment de manger. Je veille à prendre conscience de mes émotions au moment de passer à table. Je mange pour l’unique bonne raison : parce que j’ai faim et non pas parce que je suis en colère, stressé, en train de m’ennuyer etc.

Lorsque j’ai trop mangé, je ne compense pas en faisant une activité physique de manière excessive. Je ne me punis pas en m’astreignant à faire des heures de cardio (ou autre sport) afin de brûler ce que j’ai mangé en trop. Si j’ai mangé un peu plus, je sais me réguler et manger un peu moins au prochain (voire deux prochains) repas.

Je ne suis pas obsédée par les chiffres : les calories, le numéro qui s’affiche sur ma balance.

10° Mon poids est stable tout le temps à 1 ou 2 kilos près. Il ne fluctue pas ou alors de manière naturelle (au cours de la journée, au moment des règles).

11° Je quitte la table en me sentant léger, jamais avec la sensation d’avoir trop mangé.

12° J’ai un sentiment de reconnaissance, de gratitude pour le repas que je viens de manger. Aujourd’hui, on a accès à de la nourriture très facilement, à tout moment de la journée. Étant immédiatement disponible, la valeur de la nourriture se perd totalement.

13° J’ai conscience des aliments que je mange et de ce qu’ils m’apportent. Je choisis des aliments de qualité (bio, de proximité et bon pour ma santé).

Pour conclure, avant de te mettre à table pense à ajouter à ton repas les ingrédients véritablement essentiels :

La Vitamine P : Présence :

La Présence au moment de manger est le seul véritable ingrédient qui te nourrisse.

Fais-en l’essai : Mange en étant dispersé et tu verras que bien que tu quitteras la table le ventre bien rempli, ton cœur, au niveau émotionnel sera vide.

La présence, dans tous les domaines de notre existence, que l’on en ait conscience ou pas, est l’aliment qui apporte un sens à la vie, qui nous nourrit de l’intérieur.

Être à l’écoute d’une personne qui te parle a le pouvoir de nourrir à la fois le locuteur et l’interlocuteur.

Savoir écouter sans être dispersé et en étant totalement présent cela te nourrit de l’intérieur.

Tout comme être écouté par quelqu’un, sans être interrompu, apporte soulagement et réconfort, d’autres termes qui sont des synonymes du mot « nourrir ».

Vitamine A : Amour :

prends tu plaisir à préparer tes repas, mange en savourant chaque bouchée et sois reconnaissant pour cette assiette qui est devant toi.

Vitamine T : Temps :

Prends le temps de manger.

Evite de manger sur le pouce ou en étant distrait.

Accorde-toi un moment pour manger et fais-le assis et en toute conscience.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez te temps de réfléchir avant d’agir

Philippe & Barbara Lamache

Quoi manger avant et après l’entraînement ?

J’ai été invité récemment à un débat conférence où je devais répondre à une série de questions que se posent les pratiquants en règle générale.

J’étais accompagné dans cet exercice par plusieurs spécialistes : cardiologue, psychothérapeute, ostéopathe kinésithérapeute, diététicienne, amenant évidemment tous leur valeur ajoutée d’experts pour enrichir le débat.

À cette occasion, il y avait un auditoire d’une centaine de personnes environ, d’horizons et d’âges divers, possédant des objectifs et par conséquent des motivations différentes.

Là aussi c’est une grande richesse, le débat pour chacune des questions ne se fixe pas sur un axe, il y a une extrapolation qui permet de couvrir le sujet dans une quasi intégralité.

On ne peut évidemment pas traiter tous les aspects de chaque thème ou question ; les points de vue sont si nombreux.

D’une part, les points de vue sont effectivement très nombreux et d’autre part, la façon dont on les traite suivant l’instant, la période tourmentée ou pas de notre existence, nos ressentis, notre vision du moment, les affectent.

Nous pensons parfois une chose un jour mais pas toujours et il n’y a évidemment rien de mal à cela, nous évoluons, nous nous façonnons au gré de nos expériences.

Cette fois j’ai décidé de rédiger un article sous forme de quiz ou de questions réponses.

Je ne me cantonnerai pas uniquement à traiter ce que l’on doit manger avant et après l’entraînement, qui reste néanmoins un questionnement récurrent dans le milieu de la musculation et du fitness, je vais également aborder quelques questions qui gravitent autour de ce sujet.


En préambule :

Qu’est-ce qu’une bonne ou une mauvaise alimentation ?

« Une bonne alimentation est une alimentation qui participe à votre forme, votre bien-être et votre santé. »

Il n’y a donc pas une alimentation, une et une seule qui serait la panacée pour tout le monde.

Nous sommes tous très différents et à ce titre, les aliments, leurs quantités, leurs associations, la façon et le moment où nous les consommons, ne nous profitent pas de la même manière et n’a donc pas les mêmes conséquences.

Pour exemple, l’arachide peut être un poison violent pour certains et un formidable aliment pour d’autres.

Néanmoins, il y a quelques règles « de bonnes conduites alimentaires » à respecter:

-Évitez l’alimentation industrielle

-Ne mangez pas trop

-Consommez des aliments complets, simples, frais et biologiques

-Diversifiez votre alimentation

-Optez pour une alimentation biologique et de proximité si possible

-Consommez suffisamment de fibres

-Ne buvez pas d’alcool

Ne pas manger avant le sport permet au corps de consommer les graisses stockées ?

Vrai ou faux

Même si vous ne vous alimentez pas avant votre activité physique, votre organisme n’ira pas puiser directement dans les graisses stockées.

Le processus n’est pas immédiat, le carburant est d’abord issu des filières énergétiques glucidiques plus précisément du glycogène stocké dans les cellules et le foie.

C’est donc faux.

Faut-il manger avant l’entraînement ?

Vrai ou faux

Il n’y a évidemment aucune nécessité à manger avant l’entraînement.

Tout dépend néanmoins de ce que vous avez mangé dans la journée, de quand date votre dernier repas ou collation qui a précédé l’activité physique, de combien de temps durera votre entraînement et quel sera son intensité.

Cela dépendra également du moment où vous vous restaurerez post training, de l’état physique et mental dans lequel vous êtes (fatigue, propension à l’hypoglycémie ou à l’hypotension, conditionnement psychologique).

Si vous êtes un compétiteur qui a, par conséquent, des échéances, vous devrez évidemment en tenir compte, la raison prendra alors le pas sur l’émotion.

Si on s’entraîne le matin de bonne heure, est-il préférable de s’entraîner à jeun ?

Vrai ou faux

Cette pratique est populaire, particulièrement parce qu’elle fait état de l’utilisation des graisses corporelles comme carburant prioritaire.

De mon point de vue, c’est devenu surtout une pratique folklorique comme le jeûne intermittent qui légitime fort souvent la mal bouffe ou simplement le fait de ne pas petit déjeuner.

Nous sommes sur le même principe que soulève l’une des questions précédentes:

« Ne pas manger avant le sport permet au corps de consommer les graisses stockées ? »

Comme je l’ai dit en réponse à cette question, le processus n’est pas immédiat.

Le carburant est d’abord issu des filières énergétiques glucidiques, plus précisément du glycogène stocké dans les cellules et le foie.

Ainsi, utiliser les graisses stockées à des fins énergétiques est bien plus compliqué pour l’organisme.

Voici un article scientifique ci-dessous qui l’explique en détail.

MÉTABOLISME DES GRAISSES PENDANT L’EXERCICE : NOUVEAUX CONCEPTS

Doit-on manger tout de suite après l’entraînement ?

Non pas nécessairement.

Les entraînements sont parfois si intensifs qu’il est difficile d’ingurgiter quelque aliment que ce soit avant que l’organisme ne se mette au repos.

Particulièrement les aliments solides.

Là aussi, il n’y a pas de règles, certains dévorent, entraînement intensif ou pas…

Il est néanmoins possible de consommer juste après l’exercice une alimentation liquide, un « en-cas », composé d’une source de protéines hydrolysées ou d’isolat et peut-être même une source de glucides accompagnée d’eau enrichie en minéraux bio disponibles qui faciliteront la récupération.

Cette collation pourra être espacée d’1 à 2h d’un repas véritable, déjeuner ou dîner, qui lui, sera élaboré judicieusement en fonction:

-des objectifs de prise ou de perte de poids,

-de ce qui a déjà été consommé durant la journée,

-de la faim, des envies… mais aussi de ce que l’on se permet ou pas.

Un shaker de protéines peut-il remplacer un repas ?

Vrai ou faux

Une collation à base de poudre de protéines n’est pas censée se substituer à un repas.

Elle n’est pas un substitut de repas d’un point de vue de ce que doit représenter un repas équilibré mais également d’un point de vue législatif.

Légalement, le substitut doit être composé d’environs 55% de glucides, d’environ 15 % à 20 % de lipides, idem pour les protéines…

En aparté, difficile de contrôler son poids avec un tel rapport nutritionnel…

Les shakers de protéines ont une toute autre composition, comme leur nom l’indique.

Dans ce type de collation, l’essentiel c’est les protéines, à hauteur de 70 à 90 %, les lipides et glucides représentant quelques petits pourcentages.

C’est donc faux, un shaker composé essentiellement de protéines ne remplace pas un repas composé des trois macro nutriments répartis de façon équilibrée ou quasi équilibrée.

Néanmoins, pour des raisons de contrôle du poids et afin de participer au maintien de la masse musculaire ou de sa progression nécessitant un apport protéiné au-delà de la « normale », il est coutume de « substituer » parfois un repas par 20 à 50 g de protéines diluées dans un liquide.

C’est aussi un moyen rapide et efficace de nous alimenter « techniquement » lorsque le temps nous fait défaut « dévorés » que nous sommes par nos vies professionnelles et familiales.

Je vous engage à lire un de mes articles sur les protéines :

Est-ce que je dois consommer des protéines après 40 ans ?

En conclusion :

Que dois-je donc manger avant et après l’entraînement ?

Il y a un nombre incalculable de théories sur ce sujet.

Les aliments que l’on doit mélanger ou pas.

Le respect scrupuleux des indices et index d’assimilation des protéines ou des glucides.

Le moment précis où l’on doit s’alimenter en fonction de la fameuse fenêtre métabolique.

Les objectifs de compétition et leurs échéances et je ne parle pas uniquement de ce qui concerne les compétitions de « muscul ».

Mais aussi les objectifs « esthétiques », prise ou perte de poids.

Il y a bien sûr nos préférences culinaires, parce que prendre du plaisir à manger est déterminant dans l’assimilation des nutriments.

La philosophie alimentaire est également un facteur important dans tout ce processus.

En effet, êtes-vous végétarien, vegan, flexitarien, pescétarien…?

Quel est votre gabarit ? votre format ?

Quelle est l’intensité de vos entraînements ?

Quoi manger avant et après l’entraînement n’est pas une chose toujours très simple à déterminer.

Ce que je peux dire formellement après toutes ces années de pratique de terrain, est que nous compliquons toujours trop les choses.

C’est un peu comme l’entraînement, nous cherchons toujours de nouvelles théories qui nous éloignent un peu plus de la base.

Je serai donc simple et factuel dans cette conclusion.

Consommez à chaque repas, pré et post entraînement, au moins une source de protéines, de glucides, de lipides et de fibres et diversifiez-les le plus possible.

Consommez des aliments riches en protéines de toutes origines animales et végétales.

Leurs combinaisons peptidiques seront forcément une plus-value pour réparer et fabriquer le tissu musculaire.

Pour les quantités que vous devrez consommer à chacun de vos repas, tenez compte de votre gabarit et de l’intensité de vos entraînements.

Je le rappelle, le calcul des apports de protéines par jour est basé sur le gabarit et représente entre 1,2 g et jusqu’à 2,5 à 3 g de protéines par kilo de poids de corps.

Ainsi les quantités peuvent être quasiment du simple à plus du double.

Les quantités de protéines que vous devrez consommer au travers de ces deux repas représenteront entre 30 et 50 pour cent de leur apport journalier global.

Diversifiez les aliments riches en glucides pour la variabilité de leurs index glycémiques, leurs fibres, leur micro nutriments et parfois même pour leur richesse en protéines, je pense particulièrement aux légumineuses.

Attention, trop de glucides facilite la prise de poids.

Ils doivent donc être finement dosés pour participer efficacement à la récupération et à l’anabolisme protidique sans pour autant être en surabondance.

Consommez des huiles végétales, elles aussi d’origines diverses : Noix, olive, coco, colza…

Elles sont riches en oméga et en acides gras essentiels.

Elles participent également à l’anabolisme protidique et à votre récupération.

Attention, elles sont d’une telle richesse énergétique qu’elles doivent être consommées raisonnablement.

Mangez des fruits et des légumes frais, ils sont une source inestimable de fibres, de micro nutriments biodisponibles et d’eau.

Ils faciliteront la digestion de votre repas, participeront à tous les processus biochimiques pour une meilleure assimilation des nutriments énergétiques et par conséquent de votre récupération musculaire et énergétique.

Soyez conscients de ce que vous mangez et adaptez vos quantités en fonction de vos ressentis et de vos perspectives.

Évitez de vous perdre dans toutes ces théories qui vous desservent plutôt qu’elles ne vous servent.

Revenez à l’essentiel, à la base c’est ce qui fonctionne vraiment.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir

Philippe LAMACHE

Plus vous en mangez plus vous maigrissez (2ème partie)

Comme je vous l’expliquais lors de mon dernier article, je me sens le devoir d’éclaircir certains raccourcis, non-sens et autres mystifications concernant l’alimentation.

La nutrition et tout son arsenal de régimes minceur/santé/bien-être fait vendre.

Pour la plupart, leur seule force est qu’ils captivent votre attention et vous font dépenser votre argent.

Ils vous font croire à des mythes et légendes et vous redirigent vers des produits dérivés, méthodes, compléments alimentaires miraculeux…

…machines à explosion d’adipocytes, électrolipolyse et autres techniques passives « magiques » qui vous feront devenir aussi belles et beaux que le mec ou la nana du catalogue…

Bien sûr sans rien faire ou si peu.

C’est normal, vous allez obtenir autant, peut-être même plus que celui ou celle qui contrôle son alimentation et qui fait du sport quotidiennement.

C’est parfaitement logique, il ne faut surtout rien faire ou vraiment peu.

On parle quelquefois de 15 ou 20 minutes de cette technologie innovante qui équivaudrait à des heures d’entraînement contre résistance associées à du cardio training à haute intensité.

Sous le couvert que tel ou tel aliment aurait des propriétés énergivores « brûle-graisse », vous pourrez donc même manger ce que vous voulez, la quantité que vous voulez, en faisant fi des valeurs énergétiques.

Vous deviendrez un athlète esthétique et performant ou une merveilleuse créature sensuelle aux formes galbées et toniques !

La communication est tellement bien dirigée que vous finissez par y croire.

Finalement vous êtes bien plus naïfs que les enfants qui croient au Père Noël.

D’ailleurs le Père Noël a plus de crédibilité à mes yeux que toutes ces foutaises.

Tous les extraits « fantaisistes » sont encadrés par des guillemets et sont en italique et de couleur bleue comme lors de mon précédent article.

Je le répète également, j’ai souhaité respecter scrupuleusement les textes tant dans leurs formes que dans leurs contenus (ils sont parfois déconcertants), je n’ai donc corrigé aucune faute de sens ni d’orthographe.

Toujours extrait du même article :

« Top 21 des aliments brûle-graisse efficace: le régime au naturel ! « 

La consommation de pamplemousse combiné à des protéines boosterait la combustion énergétique dans l’organisme… « 

Encore une allégation non fondée, néanmoins conjuguée au conditionnel.

L’auteur n’est quand même pas très sûr…

Par quel miracle la combinaison du pamplemousse et des protéines aurait-elle une action lipotrope* sur l’organisme ?

* Se dit d’une substance qui se fixe sur les graisses ou facilite leur transformation dans l’organisme.

Là encore, on ne parle pas de quantités, de proportions ou du principe biochimique qui provoquerait cette réaction.

On affirme simplement que le mélange des deux est explosif, sans aucun article scientifique à l’appui.

« L’acidité du citron booste la digestion et diminue le taux de sucre dans le sang. Le citron est réputé depuis tout temps pour être un bon allié minceur … « 

Encore une « boostallégation » infondée !

Nous connaissons les vertus alcalinisantes du citron et donc l’influence qu’il peut avoir sur le pH du corps mais en aucun cas, il n’aurait la propriété de diminuer le taux de sucre dans le sang.

Le citron n’a pas d’action thérapeutique en ce sens.

Il est simplement peu sucré et à ce titre, il a une faible action sur la glycémie.

« – Melon et pastèque : la diurétique est votre amie

L’effet diurétique de ces deux fruits permet au transit de bien fonctionner. »

Il n’est pas connu à ce jour d’effet diurétique concernant le melon et la pastèque.

De plus, les diurétiques n’ont pas une action directe sur le transit.

Effectivement, l’eau peut être laxative dans certains cas de constipation mais il faut en consommer une quantité assez importante, 1 ou 2 litres pour que l’effet se fasse sentir.

Consommer 1 ou 2 litres au travers de la pastèque ou du melon nécessiterait alors de consommer dans le même temps les nutriments énergétiques qu’ils contiennent, c’est-à-dire principalement les glucides et leurs calories.

Soit pour 2 litres environ (qui correspond à 2,3 kg de pastèque) on avoisinerait pas loin de 700 calories issues des glucides, donc du sucre.

« Leur haute teneur en eau permet aussi de diminuer la quantité de graisse stockée par l’organisme.« 

Encore un miracle sans aucun fondement, il suffirait donc de boire beaucoup d’eau pour perdre sa graisse stockée.

Foutaise !

 » – Ananas : + de vitamines / – de calories

Ce fruit plein de vitamines et pauvre en calories favorisera le fonctionnement du transit grâce à ses propriétés diurétiques…
…c’est de sa tige que l’ananas tient sa réputation d’aliment brûleur de graisse…

…celle-ci contient de la bromelaïne, une enzyme qui aide l’élimination des graisses. »

Je le répète, un diurétique facilite l’élimination de l’eau, le transit quant à lui est lié aux intestins et à l’élimination du bol fécal.

Prendre un diurétique naturel ou chimique ne réglera pas vos problèmes de transit.

La réputation de la bromelaïne est totalement usurpée: celle-ci aide à la digestion des protéines et non pas des graisses.

Rien aujourd’hui ne permettrait de lui atribuer l’allégation « brûle-graisse ».

Il semblerait que la bromelaïne fragiliserait les parois des adipocytes (cellules graisseuses) mais les études sur ce sujet manquent réellement de pertinence.

« – La papaye

…le pouvoir d’éliminer les graisses. Cet allié minceur est composé d’enzymes digestives appelées papaïne et pepsine, qui boostent la digestion d’éléments riches comme les graisses, les féculents, les glucides. »

La papaïne est une Protéase à cystéine qui catalyse la scission des liaisons peptidiques.

La pepsine dégrade les protéines du bol alimentaire en hydrolysant les liaisons peptidiques.

Cette dégradation constitue l’initiation de la digestion des protéines au niveau de l’estomac.

Vous l’avez donc compris ces deux enzymes participent à la digestion des protéines et non pas des graisses ni des glucides.


D’autre par, l’auteur différencie les féculents des glucides alors que les féculents sont des aliments glucidiques…

…Bon nous ne sommes plus à ça près.

« …Consommer de la papaye avant le repas aidera à digérer et évitera de stocker les graisses…« 

OK encore une allégation non fondée, une de plus !

« – La banane : le médicament naturel

Elle aide à la perte de graisse et à améliorer la santé. Grignotez ce fruit vous donnera un grand coup de booste tout en faisant passer la sensation de faim. »

Je vous rappelle que ce passage est issu d’un article populaire bien référencé et lu par des milliers de personnes.

De quelle façon la banane, qui fait partie des fruits les plus caloriques, environ 80 calories pour 100 g, aurait la faculté d’aider à la perte de graisse ?

En puisant dans mes connaissances sur le sujet et en cherchant, de plus, dans la littérature scientifique si il y avait une publication quelconque sur cette capacité « Brûle-graisse » que brandit l’auteur de cet article, je n’ai rien trouvé.

L’auteur dit également qu’elle serait une sorte de « coupe-faim ».

Mais par quel miracle ?

Lui seul le sait probablement.

Quand tu as « bouffé » une tartiflette, c’est certain, tu n’as plus faim…

La tartiflette aurait-elle des vertus coupe-faim ?

 » – Cannelle : ennemi juré du glucose

Cette épice évite que le taux de glucose augmente brusquement dans le sang lorsque vous consommez des sucreries. Le glucose en effet élève l’insuline, hormone qui transforme les aliments en graisse. Elle stimule ainsi la digestion. Dans un régime, la cannelle est donc idéale pour tout dessert, en substitut du sucre. Vous pouvez également la combiner à du miel, dans du yaourt par exemple, pour augmenter ses effets brûles-graisse. »


Effectivement, la cannelle aurait la propriété de faire baisser le taux de glucose dans le sang mais pas uniquement si vous consommez des sucreries…

Cet article ci-dessous indique que les composés de la cannelle présentent des propriétés proches de l’insuline permettant ainsi d’équilibrer la glycémie.

Alimentation du diabétique

Pour revenir à l’article fantaisiste, l’auteur dit également de façon erronée que:

« l’insuline transforme les aliments en graisse. »

Ce n’est pas du tout le principe: l’insuline est chargée de ramener la glycémie sanguine à un niveau équilibré en stockant le sucre excédentaire (et non pas les aliments) de 3 façons :

  1. A l’intérieur des tissus musculaires, sous forme de glycogène.
  2. Dans le foie, sous forme également de glycogène.
  3. Dans les tissus adipeux, sous forme de triglycérides (graisses) !

Lorsque la consommation de sucre est trop importante, les deux premières formes de stockage, tissus musculaires et foie, sont très rapidement saturées.

Par la suite, l’excédent de sucre sera donc stocké dans le tissu adipeux grâce a sa transformation en triglycérides c’est-à-dire en graisse.

Cette transformation sera métabolisée au niveau du foie.

L’insuline ne stimule pas la digestion, c’est une hormone polypeptidique fabriquée par les cellules β des îlots de Langerhans dans le pancréas.

Elle intervient principalement dans le cycle du glucose et elle a pour rôle de maintenir le niveau de sucre présent dans le sang (glycémie) à un niveau stable en transportant le sucre excédentaire vers les muscles, le foie ou le tissu adipeux.

Comme expliqué ci-dessus, elle n’a en aucun cas un rôle sur la digestion.

Ainsi donc, lorsque la glycémie augmente un peu trop suite à la consommation de produits riches en sucre, c’est l’insuline qui est chargée de transporter ce sucre excédentaire vers les cellules des muscles, du foie mais aussi des tissus adipeux (les graisses).

À la suite, l’auteur dit que « la cannelle est un substitut du sucre« .

Encore une fois cela ne veut rien dire.

La cannelle n’est pas un substitut du sucre comme pourrait l’être les édulcorants de synthèse, le sirop d’agave, le sirop d’érable ou encore le sucre de coco, de bouleau…


L’auteur conclut en disant que: combiner la cannelle à du miel dans du yaourt cela augmenterait les effets brûle-graisse de la cannelle.

Là aussi, ce n’est que pure spéculation et cela pourrait être interprété de façon empirique par des esprits non avisés.

Plus je mélange de la cannelle à du miel et à des yaourts et plus je brûle ma graisse.

Ce qui revient à dire : plus je mange, plus j’ingère de calories et plus je perds de la graisse…

On marche évidemment sur la tête.

Je m’en tiendrais là pour cet article mais il y a encore d’innombrables faussetés, de merveilleuses perles que j’ai relevées sur le web et ailleurs que je partagerai avec vous lors de prochains articles qui nous empêchent d’y voir clair dans tout ce marasme nutritionnel.

Je tiens à souligner que les auteurs non spécialisés de ces articles, qui sont pour la plupart des copywriters (rédacteur Web), colportent finalement des ragots, des allégations non fondées et qu’ils les relaient encore et encore.

Ces sujets sont importants ils méritent plus de recherches et de sérieux.

Ce n’est pas parce que l’article est placé en tête du référencement sur Google qu’il est intelligent et bien fondé.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Plus vous en mangez plus vous maigrissez

Dans mes articles, revient souvent la notion « d’enfumage ».

D’après le dictionnaire le Robert, la définition familière est « Tromper par des mensonges.« 

Nous pataugeons dans la surinformation, la désinformation et la mauvaise information.

Celles-ci sont présentes partout et à chaque instant et elles sont colportées, de plus, naïvement ou intentionnellement partout et à chaque instant.

Colporter des ragots naïvement ou intentionnellement produit le même effet sur celui qui les reçoit, il est trompé.

Mais sur le « colporteur« , les conséquences morales et spirituelles ne sont pas les mêmes.

Blesser ou même tuer sans avoir eu l’intention de le faire est d’un point de vue de la moralité parfaitement excusable…
… Le contraire mérite une sanction sévère.

Au-delà de la justice des hommes, existe la morale, la justice suprême, celle de Dieu, de l’Univers…

Avec cette justice on peut tromper le monde, mais on ne peut pas tricher avec soi-même, comprenez-vous ?

L’honnêteté morale, intellectuelle et spirituelle est une bénédiction lorsque vous la possédez.

Et lorsque vous ne la possédez pas, c’est le travail d’une vie sur cette terre et peut-être plus encore bien au-delà…

Je n’ai pas toujours été honnête mais je fais tout pour emprunter ce chemin avec foi et ardeur.

Je dénonce très souvent cette malhonnêteté qui gangrène l’industrie alimentaire boostée par les profits.

Dans le champ de l’alimentation, il y a bien évidemment la nutrition santé, ses régimes, ses philosophies, ses gourous, ses affirmations, ses certitudes…

Je tombe régulièrement sur des articles qui sont des exemples de condensé d’affirmations aberrantes.

Finalement, ce n’est pas trop difficile de tomber sur ce genre d’article ; malheureusement ils foisonnent.

La nutrition est si vaste et parfois si technique que l’on y perd son latin.

Si on n’a pas un minimum d’expertise, il est quasiment impossible de déchiffrer ce langage d’initiés.

Des magazines et des sites « spécialisés » sautent à pieds joints sur les allégations pseudo scientifiques pour en faire des règles magistrales que vous gobez comme des poussins de trois jours.

Encore une fois je comprends la complexité du sujet mais prenez le temps de croiser les informations et de ne pas prendre pour acquis tout ce qu’on peut vous raconter.

Voici le titre d’un de ces articles dont je ressors quelques extraits croustillants :

« Top 21 des aliments brûle-graisse efficace: le régime au naturel ! »

Dans le titre « pute à clique » il y a déjà un non sens.

J’imagine que du point de vue de celui qui l’a écrit, ça n’a pas grande importance.

Ce qu’il veut, c’est que vous adhériez en masse à ce qu’il écrit ou ce qu’elle écrit, (l’article n’est pas signé) car la seule idée qui prévaut est que l’article gravisse activement les premières places tant convoitées du référencement naturel.

À ce propos, il existe des professionnels de la rédaction d’articles qui ne connaissent rien ou quasiment rien des sujets qu’ils développent.

Ils se renseignent sur le moment, glanent des informations à droite et à gauche et les reformulent pour en faire des textes acceptables par les « bot » des moteurs de recherche et particulièrement de Google.

Donc, brûler la graisse signifie que l’aliment en question aurait une action lipotrope*
* Se dit d’une substance qui se fixe sur les graisses ou facilite leur transformation dans l’organisme

Je ne connais pas un aliment naturel, communément consommé, qui aurait cette propriété.

Tout ce que j’ai extrait de l’article est en italique et de couleur bleue.

J’ai souhaité respecter scrupuleusement les textes tant dans leurs formes que dans leurs contenus (ils le méritent tellement), je n’ai donc corrigé aucune fautes d’orthographe.

L’auteur a scindé son article en plusieurs groupes d’aliments « brûle-graisse »:

« Les fruits et légumes brûleurs de graisse 
…ils permettent également une fonte des mauvaises graisses!…« 

De quoi parle-t-il ?

Il y aurait donc de bonnes et de mauvaises graisses stockées?

Cela n’existe pas !

Que les choses soient claires, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises graisses stockées.

Encore un signe évident de méconnaissance du sujet.

J’imagine que celui ou celle qui a écrit cet article fait la corrélation avec le bon et le mauvais cholestérol ce qui n’a rien à voir avec les graisses stockées…

« 1 – L’aubergine: succulente et (très) efficace! 

…l’aubergine est sans doute l’aliment brûle-graisse numéro 1…En effet, une fois assimilé par l’estomac, ce légume a un pouvoir d’éponge sur les toxines et les graisses qui y pénètrent……Consommer cet aliment régulièrement aidera donc l’organisme à ne pas stocker les graisses.« 

L’auteur parle d’un pouvoir d’éponge !

On comprend tout à fait l’image, l’absorption de l’eau par une éponge comme pourrait l’être, d’après lui, l’absorption des graisses par l’aubergine.

En l’occurrence, concernant l’aubergine, cela se révèlerait être de la magie.

L’unique intérêt de l’aubergine dans le cadre d’un régime hypocalorique est bien sûr sa faible teneur en calories ainsi que sa richesse en micro nutriments et en fibres.

« 2 – Les légumes verts

… Salade, chou, brocolis… La liste de ses aliments brûle graisse semble infinie !« 

Aucun de ces aliments n’a de vertus brûle-graisse !

Ils sont tout au plus peu caloriques. 

« …vous ne pouvez pas non plus ignorer le céleri de votre alimentation quotidienne. Ce légume vous aidera au mieux à éliminer la graisse…« 

Le céleri n’a aucune propriété qui permettrait d’éliminer la graisse !

 » …Les champignons ont une haute teneur en iode, substance essentielle pour le fonctionnement de la tyroïde, glande qui brûle la graisse…« 

Faux !

Les champignons ont en moyenne une teneur en iode de 1 μg pour 100 g, alors que les besoins quotidiens en iode sont de 150 μg chez les adultes et de 220 et 290 μg chez les femmes enceintes et allaitantes respectivement.

Il va falloir en manger des kilos pour avoir une dose suffisante d’iode pour stimuler votre glande thyroïde !

Malgré leur faible teneur en calories, 1 kg de champignons, (qui représenterait 10 microns d’iode, soit environ 4 à 5 % des apports journaliers nécessaires), vous apporterait dans le même temps 300 calories, l’équivalent de 100 g de pâtes pesées crues !


« 3 – La courgette : vitamines & anti-graisses

…Cette cucurbitacée pauvre en calories et en sels est un brûle-graisse par excellence… « 

Comme tous les légumes, la courgette est hypocalorique, riche en minéraux, en fibres et vitamines mais n’a pas plus de vertus brûle-graisse que n’importe lequel des autres légumes.


« 4 – Avocat : la légende raconte qu’il fait grossir mais…

Idée reçue : l’avocat fait grossir. Certes, ce fruit est riche en gras, mais ce sont de bonnes graisses dites « graisses mono-insaturées » qui empêchent de stocker le gras.« 

Là encore il y a une confusion entre le bon et le mauvais cholestérol et les graisses saturées, poly insaturées et mono insaturées qui, selon l’auteur, auraient des actions sur la capacité de l’organisme à ne pas stocker tel ou tel gras.

« …Consommer régulièrement un avocat aurait notamment un rôle dans la perte de la graisse abdominale…« 

Là encore, nous nageons en plein délire.

Il n’y a pas d’aliments qui aurait la faculté de vous faire perdre du gras à un endroit ciblé.

Cela n’existe pas !

L’avocat est, de plus, un fruit très calorique: plus de 200 calories pour 100g, issues principalement des lipides.

Je vous rappelle que l’on en fait de l’huile.

Son poids moyen étant d’environ 200 g, cela qui signifie qu’à chaque fois que vous en mangez un de taille normal, vous ingérez plus de 400 calories.

Ce qui correspond approximativement a un quart, voir un tiers de l’ensemble des calories que vous devriez consommer sur toute la journée si vous avez des velléités de perte de poids.

Néanmoins, je précise que 1/4, voir un tiers représente une approximation, car en effet, le déficit énergétique, ou alimentation hypocalorique censés vous faire perdre du poids, est associé à de nombreux paramètres fonction principalement du métabolisme:

basal, besoins énergétiques incompressibles de l’organisme

post-prandial : dépense calorique consécutive à un repas (manger consomme de l’énergie : ADS = Activité dynamique spécifique) ;

de l’exercice, incluant l’effort physique ainsi que l’effort intellectuel ou de concentration également énergivore.


« 5 – La tomate

la tomate a le pouvoir de freiner l’accumulation de lipides dans le sang, et agit comme un véritable purificateur contre l’accumulation de graisse… « 

« Freiner l’accumulation de lipides dans le sang »

Mais par quel miracle ?

Quelle serait la ou les substances contenues dans la tomate qui auraient le pouvoir de freiner l’accumulation des lipides dans le sang ?

Directement, je n’en connais pas et de toute évidence personne n’en connaît à moins que ce soit alors peut-être par extrapolation ou interprétation hasardeuse.

Le vrai pouvoir qui lui est conféré est que la tomate est un fruit et à ce titre sa richesse en fibres, sa pauvreté en calories et en lipides, quasi inexistant, ne viendra pas alourdir de façon exagérée votre bol énergétique global.

De fait, elle ne sera pas un facteur d’obésité croyez-moi, ni ne sera vecteur de cholestérol, ni de diabète, ni d’hypertension.

« Purificateur contre l’accumulation de graisse« .

Encore une formule choc qui ne veut rien dire.

En quoi la tomate serait-elle purificatrice ?

Et en quoi l’accumulation de graisse aurait-elle besoin d’être purifiée ?

Tout ceci n’a vraiment aucun sens.

« 6 – Les pommes

Avec environ 85 calories,  la pomme est peu calorique, et sachant que le corps dépense plus de calories à le digérer (environ 95 calories) que le fruit n’en comporte, pourquoi donc se priver d’en manger ? « 

On parle ici d’aliments “à calories négatives”.

Vous avez compris le principe, ceux-ci apporteraient moins de calories qu’il n’en faudrait pour les digérer.

C’est merveilleux, plus vous en mangeriez et plus vous perdriez du poids.

On a tellement envie d’y croire particulièrement en ce qui concerne la pomme.

Ce concept de calories négatives très en vogue depuis une dizaine d’années n’est finalement qu’un mythe.

Voici le lien d’une nouvelle étude scientifique disponible sur le site BIORXIV soumise à publication dans le Journal of Experimental Biology qui enterre définitivement cette idée merveilleuse que vous pourriez manger certains aliments en toute « impunité énergétique ».

Negative calorie foods: An empirical examination of what is fact or fiction

Effectivement certains aliments riches en fibres et en eau et par conséquent peu caloriques, demandent à l’organisme un travail énergétique finalement assez important au regard des apports nutritionnels faibles qu’ils fournissent.

Mais la pomme ne demanderait en aucun cas plus d’énergie à votre organisme que ce qu’elle n’en contient.

C’est une légende.

« 7–les agrumes : aliments brûle graisse par excellence

Le pamplemousse est un agrume riche en vitamine C et en papaïne, enzyme qui détruit les molécules de graisse. »

C’est d’une fausseté merveilleuse !

Il n’existe à ce jour aucune étude scientifique qui prouverait qu’une enzyme de pamplemousse aurait la capacité de dissoudre quelque gras que ce soit.

Une fois de plus, un raccourci mensonger pour donner du fantastique à l’article qui amalgame l’absorption des lipides grâce aux enzymes et la faculté mythique de ces mêmes enzymes à pulvériser les cellules lipidiques.

Voici un court article qui explique assez simplement l’action de certaines enzymes appeler lipases :

Absorption et métabolisme des lipides

J’ai encore sous le coude des dizaines de fausses affirmations dont vous êtes victimes, qui pullulent et polluent votre culture générale minceur.

Je vais donc partager avec vous toutes ces aberrations et les démystifier afin que vous ne tombiez plus dans ses pièges grossiers.

La suite lors du prochain article.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment stimuler les hormones du bien-être ?

CLIQUEZ SUR L’IMAGE

Le bien-être, voilà une expression sur-employée, sur consommée, servie à toutes les sauces.

Nous nous éloignons tellement de l’être au bénéfice de l’avoir et du paraître qu’il y aurait, semble-t-il, une nécessité de choyer son être.

Ne serait-ce pas là, la véritable quête de notre existence ?

Une sorte de Graal.

Représentation folklorique de quelques outils du bien-être

Imaginez-vous alors ce que cela représente comme convoitise ?

Qui dit Graal, dit opportunités pour une partie du monde de s’infiltrer au cœur de cette formidable manne.

Tout est devenu un moyen de vendre du bien-être…

La demande est si importante, nous en avons tellement besoin…

Je suis assez peu convaincu par l’efficacité des marchands de bien-être, qui fourmillent au cœur de ce marché de dupe monstrueux, qui finalement asservit ce pauvre monde plutôt qu’il ne le libère.

Nous sommes très souvent au niveau du marché de l’amincissement, c’est-à-dire pas très haut…

Ainsi soit-il.

Les définitions du bien-être sont vastes et couvrent les aspects physiques mentaux et spirituels.

C’est quoi le bien-être d’après de grands philosophes ?

Philosophes

De l’avis de tous les grands philosophes, c’est la quête magistrale.

Sénèque 

philosophe romain de l’époque stoïcienne, définit dans son œuvre «De La Vie Heureuse » ce qu’est le bonheur et de quelle façon l’homme peut y parvenir.

Il met en exergue la nécessité de se fondre à la nature et de ne point s’en éloigner.

Sénèque dit :

« je suis la nature, c’est le bon sens de ne pas s’éloigner d’elle ».

Il ne parle pas bien sûr de bien-être, ce terme est très contemporain mais il en dresse les contours avec une grande justesse lorsqu’il parle du bonheur.

Platon

Quant à lui, voyait dans le bonheur, comme une manière d’être, un état de l’âme et une forme de « bien agir », la fin de toute action.

« Ce n’est pas vivre selon la science qui procure le bonheur; ni même de réunir toutes les sciences à la fois, mais de posséder la seule science du bien et du mal ». 

Épictète

Disait : « le bien-être ne peut s’atteindre qu’à condition d’en finir avec ce qui, à l’intérieur de nous, travaille à l’encontre de ce qui arrive ». 

Extraordinaire définition d’Épictète !

Encore une phrase, une simple phrase empreinte d’un sens extraordinaire.

Une phrase et tout est dit.

Confucius

 Si il en fut un, Confucius serait certainement le mandataire légal du bonheur et du bien-être.

Ses citations, textes et paroles sur ce sujet sont d’une richesse inestimable.

« Le bien-être apparaît comme quelque chose qui s’éloigne lorsqu’on tente de le saisir et de le quantifier, et qui se rapproche lorsqu’il n’est plus un objet de recherche. »

En 2006, un recueil des paroles de l’orateur,  Jiddu Krishnamurthi appelé « Le sens du bonheur » a été publié. 

L’immense illuminé, cher à mon cœur et à mon esprit, y décrit le bonheur avec une incomparable justesse.

« Voulez-vous connaitre mon secret ?

Peu m’importe ce qui arrive. »

-Jiddu Krishnamurthi –

Jiddu Krishnamurthi

Je vous engage à parcourir ce recueil de citations du grand penseur en cliquant ci-dessous:

Le sens du bonheur, de Jiddu Krishnamurti (2006)

Sans se plonger dans la lecture approfondie de tous ces grands philosophes (et il y en a bien d’autres), que pourriez-vous faire pour augmenter votre sensibilité et stimuler votre système hormonal au bien-être et au bonheur ?

Tout d’abord, quelles sont ces hormones et quelles sont les solutions pour les stimuler efficacement ?

La dopamine

Les Américains l’appelle « the reward chemical »

Que l’on pourrait traduire par:

« la récompense chimique »

C’est une molécule biochimique qui a un rôle de neurotransmission.

Elle permet la communication au sein du système nerveux.

Elle influence donc le comportement.

La dopamine joue un rôle important dans la motivation et stimule la sensation de plaisir.

Comment stimuler la dopamine ?

1) Terminez ce que vous faites.

Lorsque vous allez jusqu’au bout des choses en étant content d’un travail bien fait et finalisé, alors, cela contribue grandement à votre bien-être.

2) Faites des activités qui participent à prendre soin de vous.

Prendre soin de sa personne, d’un point de vue de la santé, de l’esthétique et de son développement personnel est d’une grande satisfaction.

Se faire du bien rend heureux.

Célébrez vos victoires

3) Mangez une alimentation de qualité qui vous fait plaisir.

L’alimentation est au cœur du bien-être, bien sûr lorsque celle-ci est raisonnable, intelligente, dosée en fonction de ses besoins et quand elle correspond à nos goûts et à nos envies.

4) Célébrez vos victoires même si elles sont petites.

Se congratuler, se féliciter participe à augmenter l’estime de soi et de fait, cela nous fait nous sentir merveilleusement bien.

La sérotonine

« The mood stabilizer »

Le stabilisateur d’humeur

La sérotonine est une molécule produite par les neurones, c’est un neuromodulateur.

Elle module la communication entre les neurones dans notre cerveau. 

Elle est impliquée dans la motivation, la prise de décision, elle a une influence sur la régulation des comportements, l’humeur, l’anxiété ou encore l’apprentissage. 

Comment stimuler la sérotonine ?

1) Méditez.

La méditation est l’entraînement de l’esprit, la libération de l’âme.

Elle réduit le stress et l’anxiété, laisse passer et dissout les pensées négatives.

2) La course à pied.

Course à pied -Nature-sport-soleil

C’est un moment de recueil avec soi-même, de solitude « bienveillante », un espace de liberté où l’on fait corps avec son esprit pour le meilleur.

3) L’exposition au soleil.

Je ne parle pas de rôtir au soleil pendant des heures mais d’apprécier la lumière comme le font les végétaux qui s’en nourrissent.

Il est prouvé qu’une privation prolongée de soleil induit un état dépressif.

4) Marchez dans la nature.

La communion avec la nature procure un état de bien-être et de plénitude qui augmente considérablement le positivisme.

5) Faites du sport

Ce n’est certes pas une grande découverte mais il est toujours bon de le rappeler.

Le sport possède 1000 vertus, entre autres, celles d’améliorer votre santé, vos capacités physiques, vous faire perdre du poids, stimuler votre système hormonal…

L’ocytocine

« The love hormone »

L’hormone de l’amour

L’ocytocine est un octopeptide synthétisé dans l’hypothalamus.

L’ocytocine se comporte donc dans le cerveau comme un neuropeptide. 

Les scientifiques ont mis en évidence son effet sur la confiance, l’empathie, la générosité, la sexualité, le lien conjugal et social et la réactivité aux stress. 

Des études cliniques sont en cours sur ses effets bénéfiques possible sur la phobie sociale et la dépression. 

Comment stimuler l’ocytocine ?

1) Jouez avec les animaux.

La complicité avec les animaux est là aussi un retour vers l’essentiel, la nature et la simplicité.

Les animaux ne sont pas pourvus de sentiments bas, de perversité, de calculs mentaux où ils ressassent le passé ou se projettent vers le futur.

Ils sont des êtres du présent.

2) Occupez-vous des bébés.

Les bébés ainsi que les enfants, avant qu’ils ne soient corrompus par les déviances des adultes, sont d’une grande richesse, d’une grande pureté.

câlin

Ce sont les meilleures fréquentations que vous puissiez avoir, pour vous sentir en plénitude et cultiver votre bien-être.

3) Prendre les gens qui vous sont chers dans les bras et leur faire un câlin.

Il va de soi que ce câlin doit être fait avec une grande sincérité dans la transmission de l’amour.

Un câlin dans le réconfort et la paix, en donnant de soi, en partageant toute son énergie positive.

Transmettre et recevoir est là aussi un des secrets du bien-être.

4) Ne pas être avare de compliments.

Congratuler, féliciter avec sincérité est une récompense infinie pour celui qui les reçoit mais également pour celui qui les donne.

Un peu comme le pardon, le « recevoir » et le « donner », est une bénédiction pour votre santé morale d’abord et ensuite pour votre santé physique, donc pour votre bien-être.

Les endorphines

« The pain killer »

Les tueuses de douleur

Est une abréviation de endogenous morphine — ce qui veut dire morphine endogène.

C’est un peptide agissant comme un neuro médiateur.

Les endorphines sont sécrétées par le complexe hypothalamo-hypophysaire

lors d’activités physiques intenses, de l’excitation, de la douleur et de l’orgasme.

Elles ont la capacité d’être analgésiques.

Les endorphines procurent une sensation de bien-être, voire d’euphorie.

Comment stimuler les endorphines ?

Rires

1) Riez.

Le rire est une thérapie comportementale exceptionnelle pour se sentir mieux.

Le rire appelle le rire et la convivialité, il est stimulant.

Il nourrit le cercle vertueux et participe grandement à élever votre état vibratoire.

2) Regardez des comédies.

Il n’y a rien de tel que de vous amuser et vous laissez porter par le plaisir de regarder une comédie.

Certains esprits chagrins vous diront qu’il y a trop peu de réflexion en la matière et que la comédie est au cinéma d’auteur ce que la musique populaire est à la musique classique, finalement un art mineur.

Je ne pense pas, tout ce qui peut participer à vous rendre heureux et à votre bien-être est de mon point de vue un art majeur.

3) Consommez du chocolat noir.

Voilà bien un aliment qui déchaîne les passions et qui est devenu l’aliment de régime qui concentre une partie importante de l’attention populaire.

Il est pourvu de micro nutriments de grande qualité, bénéfiques pour le bon fonctionnement de votre organisme.

C’est d’ailleurs avant tout la richesse du cacao qui fait la richesse du chocolat noir :

potassium, phosphore, sélénium, zinc… acides gras essentiels…

Il est pourvu également de puissants antioxydants :

Flavonoïdes, Flavanols, Polyphénols.

De plus, le chocolat noir développe des vertus organoleptiques (le goût et la texture) qui plaisent quasiment à tout le monde.

Manger du chocolat noir, avec modération car il est aussi calorique que n’importe quel autre chocolat, contribue à apporter du plaisir et une sensation de bien-être incontestable.

Rares sont les gens qui n’aiment pas le chocolat, n’est ce pas ?

4) Pratiquez des exercices physiques comme la musculation.

Faire travailler son corps, sa flexibilité, sa force, son endurance, stimuler en cascade toutes vos sécrétions hormonales, se sentir vivant dans un meilleur état de fonctionnement, perdre du poids et se sentir tonique procure un réel plaisir.

Lorsque votre corps va mieux alors votre état d’esprit se sent inévitablement mieux.

En conclusion :

Le bien-être est un état général qui se construit et qui se cultive quotidiennement.

Pour se sentir bien, il faut être dans l’action, être attentif à soi et aux autres.

Vous avez chaque jour un ensemble de choses à réaliser qui contribue petit à petit à votre plaisir, votre bonheur, votre sérénité.

Nous avons malheureusement une compétence au contraire.

Nous glissons très facilement vers les mauvais ressentiments, les intentions négatives, le ressassement perpétuel des douleurs du passé de l’âme et du corps ou vers les projections futures catastrophiques toutes plus hasardeuses les unes que les autres.

Vous construisez votre bien-être, c’est vous et seulement vous qui décidez d’être bien ou pas.

Personne n’est plus responsable que vous pour vous.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

L’alimentation : la plus dure des disciplines.

J’ai écrit de nombreux articles dont les sujets tournent autour de l’alimentation.

En voici ci-dessous quelques uns.

Je vous invite à les parcourir en cliquant dessus et pourquoi pas à les écouter, ils existent également en audio.

Manger plus pour perdre du poids

Les bons aliments qui peuvent vous tuer

Comment choisir les bonnes protéines ?

La meilleure alimentation

Vous êtes des adeptes du yo-yo

Le seul régime qui fonctionne à tous les coups !

L’apéro l’addition est salée !

Et des dizaines d’autres…


C’est un sujet passionnant qui conditionne une partie importante de notre existence.

Peut-être la partie la plus importante.

L’alimentation a toujours représenté un enjeu économique majeur divisant les populations, érigeant des empires, provoquant des guerres.

Cet article ci-dessous détaille d’un point de vue factuel ce que représente économiquement ce secteur d’activité.

Cliquez sur le titre.

Alimentation : les secteurs qui génèrent le plus d’argent

La messe est dite, un marché annuel de 8000 milliards de dollars.

Ça stimule les convoitises n’est-ce pas ?

Le gâteau est croustillant :

comprenez-vous pourquoi les ténors de ce business sont prêts à tout et bien au-delà pour en manger une part et la plus grosse, si possible.

Résultats, l’alimentation nous envahit, la bouffe nous submerge, les calories nous inondent.

J’ai employé délibérément « envahit », « submerge » et « inondent » parce qu’il est vraiment question ici d’un raz-de-marée.

Les intérêts économiques sont d’une telle importance qu’on ne peut plus arrêter cette déferlante.

Je souligne assez régulièrement dans mes articles et mes posts le cynisme effarant dont fait preuve l’industrie agroalimentaire.

Je vous le répète encore et encore, le profit est le donneur d’ordres de cette industrie.

Les messages « qualité et santé » rassurants sont très souvent le reflet d’une législation qui devrait être moins permissive.

Ne vous méprenez pas, rien de bienveillant, je vous l’assure : une stratégie de plus pour vendre.

Les commissions, les institutions indépendantes censées imposer une législation protectrice pour le consommateur, partagent parfois les mêmes acteurs qui sont à la solde de cette monumentale industrie.

Les conseils d’administration des grandes industries fournissent les membres actifs des agences de contrôle et de sécurité.

On appelle ça des conflits d’intérêts.

Cliquez sur le lien ci-dessous

EFSA : l’agence de sécurité des aliments minée par les conflits d’intérêts

La communication et le marketing associés à l’ingénierie agroalimentaire développent des stratégies invasives qui s’immiscent insidieusement mois après mois, année après année, dans votre esprit et au plus profond de votre corps.

Tout, absolument tout est fait pour que vous soyez addict et surtout que vous mangiez de grosses quantités jusqu’à ce que ça déborde.

Pourquoi sommes-nous tous en train de devenir gros ?

D’une part à cause de cette stratégie qui pousse à l’hyper consommation et que je dénonce ci-dessus.

Des hyper marchés de plus en plus monstrueux, implantés les uns à côté des autres.

De nouveaux conditionnements, de nouveaux packagings, de nouvelles allégations…

L’offre est pléthorique et constamment renouvelée.

Tout est utilisé pour que vous succombiez.

Le prix bien sûr, encore moins cher, toujours moins cher, en paquets de 2, de 10, de 20…

Plus vous en achetez moins c’est cher…

Mangez, mangez, mangez encore !

Les conditionnements vous grugent, de plus en plus beaux, de plus en plus design, de plus en plus écolo…

Les rayons sont farcis, les têtes de gondole vous appellent, tout est stratégiquement à portée de vos mains ou des yeux de vos enfants.

Cette « science » qui vous manipule en vous poussant à acheter même ce dont vous n’avez pas besoin, s’appelle:

le merchandising.

Voici un article qui vous apportera quelques éclaircissements sur la façon dont vous êtes dirigés à acheter.

Cliquez sur le lien ci-dessous

QU’EST-CE QUE LE MERCHANDISING ?

Je suis en train de vous démontrer qu’il est très difficile de passer entre les mailles de la surconsommation alimentaire.

Tous les ressorts psychologiques sont utilisés pour que vous n’y échappiez pas.

C’est un endoctrinement profond, le travail est mental et c’est pour cette raison que vous êtes si violemment impactés par l’alimentation.

Je ne cherche pas à dédouaner la population en surpoids de toute responsabilité sur leur état physique désastreux mais les faits parlent d’eux-mêmes.

Si il n’y avait pas autant de promiscuité et de pilonnage cérébral finement orchestré, vous pourriez certainement vous extraire en partie de toute cette « alimentation poison » qui anéantie votre santé à petit feu.

Ceci étant dit, vous avez encore le choix de ne pas participer à toute cette mascarade.

Vous pouvez rester un être humain libre qui décide de ce qu’il va manger, de quand il va le manger et pourquoi il va le manger.

Mais vous êtes tellement conditionnés par toutes ces offres, tout ce qu’on vous promet, tout ce harcèlement publicitaire incessant.

Sans compter le dictât de vos enfants qui veulent tout et n’importe quoi et qui vous pilonnent à leur tour jusqu’à l’épuisement.

Et toutes ces invitations, toutes ces fêtes, votre entourage qui vous entraîne dans son sillon d’apéros, dans ses ornières des « On ne vit qu’une fois » rendent finalement le contrôle de votre alimentation quasiment impossible.

Alors comment faire pour contrôler votre alimentation et qu’elle devienne ainsi une discipline aisée à suivre ?

Vous l’avez compris, il sera difficile de vous extraire du rouleau compresseur de l’agroalimentaire qui a décidé de vous gaver comme de pauvres oies.

Il sera totalement impossible de changer le monde engagé dans l’hyperproductivisme qui détruit tout sur son passage, l’environnement et l’humanité bien sûr.

Vous ne pourrez pas changer non plus votre entourage totalement corrompu aux lois de la suralimentation et qui feront tout pour vous convaincre de faire comme eux… perdu pour perdu…

…Ils sont déjà en surpoids et pour certains en obésité morbide mais ils continuent, les médicaments les maintiennent à flot.

Ils font tout pour vous entraîner dans leur délire macabre, comme les alcooliques et les drogués, ils veulent toujours vous faire participer.

Les invitations, les apéros, les fêtes seront donc difficiles à gérer sous peine de passer pour un rabat-joie et de se faire exclure ou de s’exclure soi-même du cercle des « bons vivants ».

Voici la solution en 2 points.

1) Ne vous perdez plus dans les usines à bouffe

Fuyez les hypermarchés et achetez chez les petits producteurs seulement ce dont vous avez besoin et de préférence biologique:

oeuf, légumes, fruits, viande…

Il existe également des coopératives équitables qui pratiquent une culture et un élevage raisonnés.

Allez les visiter, discutez avec eux et faites les vivre pour que vous viviez mieux.

Cela vous évitera d’engranger tout ce superflu qui finalement vous coûte cher et vous rend malade.

Au passage, vous sauverez vos enfants et vos petits-enfants.

Vous vous plaignez d’être en méforme, fatigués, gros, malades et vous continuez à remplir vos caddies jusqu’à ce qu’ils débordent.

Pourquoi ?

De toute évidence parce que vous n’êtes plus en mesure de décider, l’industrie décide dorénavant à votre place.

C’est un comble, vous manifestez au nom de vos conditions de vie et de vos libertés et finalement vous n’êtes pas capables de dire non aux lobbys alimentaires qui vous empoisonnent à petit feu.

2) Changez de fréquentation

Si vous n’êtes pas capable de gérer les excès de vos amis qui deviennent les vôtres alors ne les voyez plus.

Ne fréquentez plus votre famille non plus…

Fréquentez de nouvelles personnes.

Je sais c’est encore une position radicale mais c’est avec une pointe de cynisme que je vous donne ces recommandations.

En effet, voilà bientôt 40 ans que j’entends toujours les mêmes discours (c’est exponentiel vu l’évolution de la situation) d’individus qui se plaignent toute leur vie de leur surpoids et qui continuent inexorablement à grossir.

Ils ne changent finalement rien à leurs habitudes fondamentales.

Ils multiplient les régimes (tout ce qui est nouveau, c’est toujours mieux) qui ne sont que des pansements sur des jambes de bois.

Il faudrait traiter évidemment les problèmes psychologiques qui ont engendré ce chaos, mais ça, c’est une autre histoire, si ça marchait, ça se saurait.

Nous avons affaire à une sorte de schizophrénie: d’un côté il y a la pleurnicherie et surtout la victimisation, les plaintes, la colère, une recherche de la responsabilité qui est rarement assumée et de l’autre, on se jette à corps perdu vaille que coûte dans la consommation outrancière.

Cela me fait penser en quelque sorte au fumeur qui finit par choper le cancer et qui porte plainte contre l’industrie du tabac…


Il aurait simplement fallut qu’il arrête de fumer, qu’il ne fréquente plus les fumeurs et les tabacs.

Voilà mon analyse un peu tranché sur la question.

Cela peut sembler éloigné du politiquement correct lorsque je vous demande de ne plus fréquenter vos amis, ni votre famille ni la société de consommation.

Jusqu’à maintenant rien ne marche, regardez les chiffres, les grandes théories d’encadrement, la psychologie, l’hypnose, la thérapie comportementale…

Cliquez sur le lien ci-dessous

Obésité et surpoids

Lorsque vous êtes empoisonnés par des substances toxiques, la première des choses à faire est de vous en éloigner.

C’est peut être une stratégie que vous devriez essayer.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les 6 pratiques alimentaires que vous devez éviter après 40 ans

C’est vrai, on vous bassine tout le temps sur ce que vous devez faire ou ne pas faire.

Particulièrement en ces temps de crise sanitaire où vous devenez de simples pions coopératifs à la solde des instances gouvernementales.

Enfin, dans « l’obligation » d’être coopératif évidemment…

Une fois de plus, vous tombez sur quelqu’un qui vous dit ce que vous devez faire sous peine de mal finir.

J’aurais pu écrire:

« les 6 pratiques alimentaires qu’il serait souhaitable d’éviter après 40 ans…et même avant 40 ans d’ailleurs. »

Ce serait un peu moins dictatorial, j’aurai ainsi mis les formes.

Finalement le fond reste le même.

Mais êtes-vous prêts à faire preuve d’un peu de discipline ?

Êtes-vous prêts à changer les choses ?

J’ai souvent l’impression qu’une certaine forme de schizophrénie vous habite.

Vous vous sentez mal, fatigués, pas en forme, gros, complètement démoralisés, vous ne vous supportez plus.

C’est ainsi que vous vous engagez à suivre un régime, à prendre des compléments alimentaires, à faire appel à un coach.

Vous semblez vraiment motivés !

Mais curieusement, dès la première déconvenue, au premier véritable effort, à la première difficulté, vous reprenez vos vieilles mauvaises habitudes.


Et alors reviennent les plaintes, les pleurnicheries sur votre triste sort:

« Le régime n’est pas bon, le coach n’est pas motivant, le programme n’est pas efficace… »

« Je n’ai pas une bonne génétique »

« Je n’ai plus le temps en ce moment…

… trop d’anniversaires, trop de fêtes, etc. etc. »

Vous reconnaissez-vous ?

Pourquoi seraient-ce des pratiques que vous ne devriez plus avoir après 40 ans ?

Parce que tout fatigue et s’use avec le temps.

Vos systèmes organiques sont de moins en moins opérationnels et pour certains, vraiment plus du tout.

Votre structure accuse également le coup, un peu comme le moral.

Ne pensez-vous pas que nous avons besoin de plus de rigueur alimentaire pour reprendre ce que les années et les habitudes déplorables nous ont volé ?

Je vous garantis qu’en suivant ces quelques conseils cela pèsera lourdement dans la balance du mieux-être et de la santé physique et morale.

1) Ne sautez plus le petit déjeuner.

Je suis plutôt dubitatif avec les fameux jeûnes intermittents qui ne sont en réalité qu’une appellation « sexy », (encore du folklore), pour donner une excuse « technique » afin de légitimer la mauvaise habitude de ne pas prendre son petit déjeuner.

Le jeûne intermittent est également basé sur le principe de suppression du repas du soir au bénéfice du petit déjeuner.

Cet aspect est curieusement beaucoup moins populaire.

Moins populaire, mais infiniment plus efficace.

S’alimenter le matin est un moyen sûr et efficient de contrôler son poids et de fournir l’ensemble des bons macros et micros nutriments à son organisme…

…à condition de petit déjeuner correctement.

Ce que vous mangez tôt le matin vous n’aurez pas à le manger tard le soir.

Ainsi, les conséquences sur l’utilisation de l’énergie et son « stockage » seront diamétralement opposées suivant l’heure à laquelle vous vous alimenterez.

2) Ne sortez plus de table en étant repus.

C’est le signe que vous avez TROP mangé.

Nous avons pris la fâcheuse habitude de manger jusqu’à nous remplir.

Nous ne supportons plus de sortir de table en ayant même encore une légère faim.

De plus, nous confondons très souvent la faim et la gourmandise.

Les envies ou le besoin de manger du sucre à la fin du repas ne sont pas « la faim ».

Alors que de sortir de table avec une petite appétence est, pour le coup, le signe que vous avez mangé raisonnablement et que la digestion en sera ainsi facilitée.

Votre organisme n’aura plus besoin de consacrer toute cette énergie et toute cette attention à cataboliser et à stocker à outrance.

Il vous restera plein de vitalité pour penser, pour renforcer votre immunité, pour vous régénérer, vous soigner, vous activer physiquement et intellectuellement.

De plus, trop manger est également mauvais pour la planète.

Voici un article intéressant sur le sujet:

Trop manger est vraiment mauvais pour notre planète

3) Ne vous goinfrez plus le soir devant la télé.

Votre alimentation avait été à peu près correcte toute la journée et tout s’est effondré le soir devant votre télévision en avalant 1 l de glace.

À titre indicatif, cela représente 2 à 3000 calories en fonction du produit consommé.

Voici un tableau des calories de différentes crèmes glacées et sorbets.

Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder au tableau

Pour certaines et certains ce sera des bonbons, du chocolat, riche ou pas en cacao, ça ne fait pas de différence, de la pâte à tartiner, des gâteaux, du fromage et du pain…

Ne vous étonnez plus si malgré les restrictions alimentaires de la journée votre poids décolle.

Cela peut vous sembler parfois injuste mais vous comblez par une à deux fois vos besoins énergétiques d’une journée entière et par des aliments qui sont essentiellement gras et sucrés.

Le but de mon article est avant tout de mettre en exergue les pratiques alimentaires que vous ne devriez plus avoir.

Je n’ai ni la prétention ni les compétences pour vous apporter des solutions radicales qui mettraient fin à ces pratiques qui vous terrassent.
(Définition de terrasser: Abattre quelqu’un physiquement ou moralement, le priver de toutes ses forces : La maladie l’a terrassé en pleine activité. Synonyme : foudroyer)

Elles sont systématiquement initiées par votre psyché, en prendre conscience c’est commencer déjà par corriger le problème.

Voici ci-dessous un article qui je l’espère vous éclairera sur la corrélation entre l’alimentation et le mental.

Impulsivité alimentaire et troubles du comportement alimentaire : de la neuropsychologie à la psychologiecliniqueFood impulsivity and eating disorders: From neuropsychology to clinical psychology

4) Évitez de vous faire des repas de fromage

Voilà encore une pratique étendue particulièrement chez nous, le merveilleux pays du fromage.

Je sais que le fromage, comme le vin rouge et le pain sont institutionnels en France.

On ne doit pas y toucher !

Ils sont tellement goûteux et tellement diversifiés.

Ce n’est pas leur consommation qui pose problème mais leur surconsommation.

À titre indicatif, 100 g de fromage représente entre 300 et 400 calories sans compter les aliments « institutionnels » qui l’agrémentent.

Ce type de repas peut aisément monter à 8 ou 900 calories…

Parfois riche en protéines suivant le fromage consommé mais toujours richissime en lipides et particulièrement en graisses saturées…

… un véritable bonheur pour votre cholestérol et pour la culture de votre surpoids.

Voici un tableau des calories de différents fromages.

Cliquez sur l’image pour accéder au tableau

5) Arrêtez l’alcool

Et arrêter tout ce qui va avec !

Nous vivons une époque où nous ne cessons de scander « liberté ! »

Voilà encore un outil d’asservissement gérer de bout en bout par les institutions dirigeantes.

Mais peut-être que celui-ci vous convient…

Des peuples entiers ont été éradiqués par cet Instrument magistral de soumission.

Je vous engage à lire cet article édifiant.

Alcool et Amérindiens : au-delà des stéréotypes

« Arrêtez tout ce qui va avec !»

Ce sont évidemment toutes les cochonneries, biscuits, chips, cacahouètes ultra salées, charcuterie etc…

…qui représentent véritablement des nids à pathologies et des « boosters » de prise de poids.

Je vous engage à lire ou à relire un article que j’avais écrit sur ce sujet :

L’apéro, l’addition est salée !

Je pense alors avoir tout dit.

Je n’ai, au delà de ce que j’ai pu écrire sur ce sujet, rien de plus à rajouter.

6) Autant que possible, ne consommez plus une alimentation industrielle

J’ai écrit des dizaines de posts sur le sujet ainsi que des articles.

Je dénonce à chaque fois le fondement même de cette industrie basée essentiellement sur le profit et certainement pas sur l’amélioration de votre santé.

Les scandales sanitaires ne se comptent plus tellement ils sont nombreux.

Voici un papier de l’express sur le sujet:

Les grands scandales alimentaires

L’industrie agroalimentaire est certainement un des trusts qui contribue le plus à nous rendre obèses et par conséquent malades.

De grâce, consommez des aliments simples que vous « amalgamez » vous-même.

Faites votre propre cuisine avec des aliments de qualité, non modifiés, non transformés, non trafiqués, non gorgés d’adjuvants toxiques, d’exhausteurs de goûts, de colorants, d’épaississants qui vous incitent à en manger encore plus.

Trouvez le temps pour cuisiner.

Il suffira simplement que vous réduisiez un peu Internet et ses réseaux sociaux chronophages.

Voici un article très intéressant sur le sujet:

Les réseaux sociaux en France et dans le monde : les chiffres d’utilisation en 2021

Ce n’est donc qu’une affaire de priorité et d’organisation.

En conclusion:

Je ne suis qu’un observateur, un témoin de son temps qui constate humblement la déliquescence d’une certaine qualité de vie où nous étions moins malades, moins addicts aux médicaments, infiniment moins gros et plus présents.

Je partage donc avec mes semblables ma philosophie dans le seul but de contribuer, en toute humilité, à votre mieux être.

Vous ferez bien ce que vous voudrez évidemment, le mal-être a de toute façon de beaux jours devant lui.

Il vous restera les psychotropes, nous en sommes déjà les champions du monde de la consommation, cela ne fera que renforcer notre titre prestigieux.

Mais dites-moi, quand même, lorsque vous voyez deux personnes de même âge, mettons 40 ou 50 ans, dont l’une est plutôt athlétique, dans une forme physique et esthétique correcte, dégageant une certaine forme de sérénité et une autre, en surpoids, qui passe son temps chez le médecin à contrôler son cholestérol, sa glycémie et sa tension, ne pensez-vous pas alors, qu’il y a là un choix fondamental à faire qui serait basé sur le bon sens ?

Il y a bien longtemps que je ne crois plus à ces « punchlines » ringardes censées déculpabiliser les pseudos « épicuriens » qui devraient prendre le temps, justement et à toutes fins utiles, de relire Épicure.

« Je suis épicurien »

« Je suis un bon vivant »

« On ne vit qu’une fois »

Tout au contraire, je suis persuadé que prendre soin du merveilleux véhicule qui nous a été offert à la naissance, est une forme d’épicurie bien plus noble, intelligente et prospère.

Je terminerai cet article en citant deux phrases de mon épouse qui est une source d’inspiration intarissable pour moi.

Elles me semblent tout indiquées pour conclure la conclusion de cet article.

La vie est un cadeau. La façon dont je choisis de la vivre est ma manière de dire… « Merci »

Barbara LAMACHE
RATKOFF-ROJNOFF

Faites votre choix.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

1 2 3 6
>