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Les articles de la catégorie Santé

J’ai attrapé la Covid

Nous avons certainement vécu et nous vivons toujours aujourd’hui, le plus grand chamboulement de notre existence.

Je parle de, « nous« , civilisations confortables, ripaillant dans le luxe, gavées de médicaments, dépressives au dernier degré, percluses de drogue, de nourriture riche au point qu’elle nous empoisonne.

« Nous« , alcooliques mondains à la recherche de notre identité, complètement paumés, incapables de trouver un sens à notre existence.

Très souvent un contre sens on un non-sens…

« Nous« , les insatisfaits, les égocentriques, les pleurnicheurs, ceux que l’on soigne gratuitement grâce à un système de santé parmi les plus performant au monde pourvu des professeurs les plus éminents, d’I.R.M, de scanner si puissants capables de vous faire des scintigraphies qui dissèquent chaque infime partie de votre corps.

Oui, je parle de « nous« , les nantis de ce monde.

Je ne parle évidemment pas de tous ces peuples qui vivent dans des conditions d’oppression absolue, de famine, de guerre des clans ou de religions.

Tous ces individus qui doivent « bagarrer » chaque instant pour ne pas succomber au choléra, à la dysenterie, à la déshydratation, à la prostitution forcée, à l’extrême nécessité de devoir migrer parce qu’ils n’ont plus rien.

Non, c’est gens là ont vécu et vivent la crise sanitaire comme un défi de plus que leur soumettrait Dieu.

Une expérience qu’ils devront vivre courageusement à travers la foi.

Alléluia, Inch’Allah.

Lorsque je dis « nous« , ce n’est pas qu’une question géographique mais c’est également une question trans générationnelle.

« Nous » tous !

Ou quasiment tous…

J’entends bien évidemment, ma génération, la génération X et celle de mes enfants, la génération Y.

À titre indicatif voici un petit rappel des périodes que couvrent chaque génération:

Génération silencieuse, personnes nées entre 1928 et 1945

Baby-boomers, personnes nées entre 1946 et 1965,

Génération x, personnes nées entre 1965 et 1980,

Génération y, personnes nées entre 1980 et 2000,

Et la Génération z, personnes nées à partir de l’an 2000

J’inclus aussi la génération de nos ancêtres directs, nos parents, la génération des « baby-boomers » allant jusqu’au début des années 40, la génération silencieuse.

En effet, ils ont connu la guerre, qui devait être sans aucun doute une période infiniment plus traumatisante que ne l’est la situation sanitaire actuelle.

Mais ils étaient bien jeunes à cette époque et n’en ont donc que de vagues souvenirs.

Certains ne s’en souviennent d’ailleurs même plus.

Ce sont donc ces générations à risque, les exposés, les premières lignes, qui sont tombés sous le feu de la mitraille de la première vague du SARS-COV-2.

Nos anciens, morts par milliers dont les défenses immunitaires usées par des décennies de maltraitance physique et morale, n’ont su, ni n’ont pu les protéger.

Une existence élevée aux antibiotiques toujours plus féroces et aux autres traitements pharmaceutiques trop souvent inutiles et sur-consommés.

Des générations qui ont fini par être perfusées à l’industrie alimentaire, par sa chimie « autorisée » et sa sur-abondance.

Des générations qui se sont laissées envahir par l’obésité et les pathologies morbides qui y sont associées.

Nos pauvres vieux inondés de cancers divers et variés, traités à grand coups de chimiothérapie et de rayons « anéantisseurs » de cellules cancéreuses mais également de cellules saines.

Des protocoles destructeurs d’immunité…

Cette merveilleuse immunité également anéantie par un mal-être qui est devenu chronique.

C’est précisément là où je souhaitais en venir.

Le mal-être chronique, celui que l’on cultive par les discussions de comptoir, celui que l’on subit par l’information continue, ce matraquage immonde et incessant.

Je dis bien, incessant !

Ce pilonnage, ces coups de butoir que les médias Mainstream mais également les médias alternatifs nous assènent.

Nous subissons des attaques psychologiques non-stop, d’innombrables piqûres de rappel d’une grande toxicité.

Plusieurs fois par jour, on nous martèle le nombre de contaminés, les personnes en réanimation, les morts…

Nous voyons des images effrayantes de malades, bien sûr, mais aussi de leur entourage, démuni, atterré et dans une souffrance bouleversante.

Les scientifiques et leur parole « divine » nous affolent et nous terrorisent.

Un professeur en médecine a certainement aujourd’hui une parole plus touchante que ne pourrait être la parole de Dieu.

Ils ne se rendent pas compte à quel point ils impliquent leur responsabilité sur la destinée de nos âmes si fébriles.

Leurs mots ont tellement de sens et d’influence, qu’ils décident, au détour d’une simple petite phrase, de votre guérison ou pas et parfois même de votre vie ou de votre trépas.

Un droit de vie ou de mort…

Et nos dirigeants, ils n’ont eu de cesse de se contredire, de manier la langue de bois avec brio, de mentir avec maestria.

Ils ont créé un tel climat d’insécurité et de défiance qu’il est devenu si difficile de déceler le vrai du faux.

Nous avons perdu toute notion d’objectivité.

Finalement, qu’est-ce qui est bien ou mal ?

Devons-nous nous faire vacciner ?

Est-ce que cela nous protège vraiment et surtout, est-ce que cela protège nos semblables ?

Quels sont les chiffres exacts accrochés comme des morpions à cette pandémie?

Ce serait comme pour les manifestations, les uns ont compté 10 000 manifestants et les autres 100 000 ?

Mais qui a raison et qui a tort ?

Quelle est la proportion de gens âgés, multi pathologiques et en surpoids que l’on retrouve en réanimation ?

Quelle est la proportion de jeunes gens en bonne santé qui se sont retrouvés dans la même situation ?

Le nombre de cas positifs est en constante augmentation, c’est incroyablement exponentiel.

Mais dans le même temps nous testons à tour de bras…

Si nous ne testons plus, nous ne trouverons plus de cas positif n’est-ce pas ?

Nous vivons un changement total de paradigme.

Nos valeurs, notre perception du monde s’en trouvent totalement bouleversées.

Même si nous décidons de ne pas participer à toute cette folie, demeure quand même une toxicité ambiante omniprésente.


Nous sommes colonisés par cette nocivité insidieuse qui finit par s’installer à l’intérieur de notre corps et de notre esprit.

J’ai donc à mon tour attrapé la Covid et tout le package qui va avec.


Plus de 8 millions de morts sur toute la planète…

La possibilité que je contamine mon père de 80 ans et que je réduise ainsi son espérance de vie, faisant de moi un potentiel porteur de mort….

Des jeunes de 20 ans sous assistance respiratoire, plongés dans un coma dont ils ne sortiront peut-être jamais…

Tous ces sportifs qui menaient pourtant une existence saine et heureuse et dont la vie a subitement basculé en enfer, précipités par ce virus qui a pris les traits d’une myocardite…

Etc. etc.

Je ne souhaite pas énumérer ici l’ensemble de toutes ces horreurs relayées par la doxa bien pensante et terrorisante.

Je veux souligner simplement le fait psychosomatique, reconnu aujourd’hui par toutes les sciences médicales.

Celui-ci n’a probablement jamais été aussi présent et aussi destructeur.

Croyez vous que sans cet immonde matraquage anxiogène, ce virus aurait eu autant d’impact ?


Pensez-vous que nous aurions pu vivre cette période en étant beaucoup plus responsables, en ayant infiniment moins peur et par conséquent avec plus de présence et de distanciation ?

Malgré mon esprit plutôt libre, j’ai néanmoins reçu non seulement ce virus mais aussi toute sa lourde histoire construite sur la manipulation et la terreur.

Je l’ai compris et j’ai donc pu m’en extraire pour ne pas apporter de la souffrance à la souffrance et finir encore plus malade et désemparé.

Je fais appel à votre bon sens celui qui vous a été offert à votre naissance.

Le libre arbitre est votre bien le plus précieux : faites barrage aux influences négatives, écoutez votre cœur et votre esprit, si votre oreille est suffisamment attentive, vous saurez les entendre, les écouter et les comprendre.

Il n’est pas question dans mes propos d’être pour ou contre le vaccin, le pass sanitaire, le gouvernement ou je ne sais quelles autres institutions ou tendances complotistes…

Je vous demande simplement de nettoyer votre esprit et d’y mettre de l’ordre vous y verrez ainsi beaucoup plus clair.

Ce que je vous explique vous semble logique?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Prendre du muscle à plus de 50 ans

Notre époque n’a jamais été autant soumise aux dictâtes de l’esthétisme, du bien-être et de la santé.

Les masters, les plus de 50 ans, la génération X (nés entre 1965 et 1980), Les Baby-boomers (nés entre 1946 et 1965), appelez-les comme vous voulez, sont évidemment contraints par les mêmes règles.

Ils sont à la solde de la tendance mais aussi dans l’obligation vitale de s’entretenir pour ne pas succomber prématurément au combo diabolique, inactivité plus mal bouffe.

Très curieusement, malgré la prolifération des méthodes pour se muscler et perdre de la graisse, les coaches aussi nombreux que les pratiquants, les salles de musculation à bas prix aussi remplies que des batteries de poulets d’élevage, le constat est de plus en plus alarmiste.

Selon le rapport 2014 de l’OMS;

Activité physique Prévention et traitement des maladies chroniques

Les maladies chroniques non transmissibles sont responsables de 38 des 56 millions de morts de 2012 au niveau mondial, soit 68 %.

Plus de 40 % d’entre elles étaient des décès prématurés (avant l’âge de 70 ans). Le nombre de décès par maladies chroniques augmentera à 52 millions en 2030.

Et ces chiffres ont 10 ans !

Nous sommes dans l’urgence, l’extrême nécessité de prendre du muscle, de baisser notre pourcentage de masse grasse et d’améliorer, d’un point de vue général, notre santé cardio-vasculaire, hépatique, articulaire etc. etc.

Cette obligation d’améliorer sa condition physique, limiter sa masse grasse et augmenter sa masse musculaire est valable évidemment à tout âge et pour tout le monde.

Il est préférable de s’y prendre jeune ; mieux vaut prévenir que guérir.

Néanmoins, je pense qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Le simple fait de parler d’augmentation de la masse musculaire déclenche très souvent, chez les femmes, cette sempiternelle réflexion:

Je ne veux pas ressembler à un homme !

N’ayez crainte Mesdames, vous ne ressemblerez jamais à un homme musclé à moins de posséder dans votre corps le même niveau d’hormones mâle (androgènes).

Je ne vois pas comment cette bizarrerie de la nature pourrait se produire à moins que vous vous injectiez de la testostérone.

Et quand bien même ce serait le cas, il faudrait alors que la pratique de la culture physique devienne un sacerdoce, encore plus impliquant que ne le serait une vie monacale.

Vous vous engageriez au couvent des « petites sœurs des pauvres » qu’il vous resterait encore le loisir à la dispersion.

Manger culture physique, dormir culture physique, penser culture physique….

Tel est le quotidien, qui peut être, mais rien n’est sûr, après des années de cette fondamentale implication, vous ferait prendre une musculature qui se rapprocherait de celle d’un homme.

Sans oublier, je le souligne à nouveau, le concours indéfectible d’une solide androgènothérapie qui vous offrira, avant de vous donner cette musculature masculine, de belle cordes vocales éraillées et de l’acné à la manière d’un adolescent prépubère.

Vous aurez droit aussi à une pilosité faciale tout à fait attrayante, une alopécie androgénique, une hypertrophie clitoridienne, sans parler des désordres métaboliques…

La liste des effets secondaires est longue et non exhaustive.

Donc Mesdames, ne commencez pas à paniquer parce que vous avez fait trois flexions et que vous pensez devenir d’un seul coup des monstres musculaires hypertrophiés.

Il ne suffit pas d’avoir étudié la reproduction à l’école primaire pour devenir subitement professeur en gynécologie.

À quoi ça sert de prendre du muscle à plus de 50 ans ?

Entre 40 et 50 ans et parfois même avant, apparaît progressivement le relâchement tissulaire.

Le relâchement de la peau d’une part mais également le relâchement musculaire, la fameuse perte de la tonicité.

Les qualités physiques décroissent avec la perte progressive et naturelle de la masse musculaire.

Ce sont les conséquences inéluctables de la Sarcopénie*.

Lors de précédents articles, j’ai eu l’occasion régulièrement d’en parler.

« La sarcopénie relève d’une prise en charge multidisciplinaire axée principalement sur la pratique d’activités physiques en résistance et la prévention de la dénutrition.»

Ces quelques lignes sont extraites d’un article de Science Directe qui en fait un résumé tout à fait clair.


Science Directe

Les scientifiques considèrent qu’à partir de 50 ans, c’est une moyenne, nous perdons annuellement environ 1 % de notre masse musculaire chaque année.

Ce pourcentage a tendance à s’accélérer durant les décennies suivantes.

Voici un autre article très intéressant sur le sujet, issu de la revue médicale suisse.

Sarcopénie du sujet âgé : connaissances et bénéfices de l’exercice physique

Pour résumer très brièvement, que dit la science:

« Musclez-vous, c’est certainement l’outil le plus efficace contre la dégénérescence. »

C’est un des moyens le plus sûr pour prolonger l’existence dans les meilleures conditions.

Un corps retonifié améliore votre posture, la réalisation des tâches domestiques et de tous les gestes du quotidien.

Vous dynamisez la qualité de votre peau, votre moral et même votre vigueur sexuelle.

Est-ce qu’il y a des exercices spécifiques pour les plus de 50 ans ?

Tous les exercices de culture physique sont excellents pour les plus de 50 ans, à condition, d’une part, de respecter les règles de bonnes pratiques* et d’autre part de posséder un corps en parfait état de fonctionnement.


*Je vous engage vivement à télécharger gratuitement mon eBook dans lequel je détaille précisément les paramètres d’intensité, les fameuses règles de bonnes pratiques.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Néanmoins quelques exercices peuvent être privilégiés parce que certaines parties du corps des Masters demandent une attention plus particulière, un travail ciblé.

Comme par exemple, les triceps dont le relâchement prématuré donne à vos bras une allure flasque.

Je vous engage à lire cet article très complet sur le sujet que vous trouverez sur le blog de Master Mentora.

En plus de conseils pertinents, on vous offre un programme efficace pour vos triceps.

Muscler le dessous des bras


Les exercices à privilégier pour les plus de 50 ans peuvent également être dirigés vers le renforcement du dos.

Nous savons à quel point notre dos croule sous le poids des années et de nos souffrances physiques et morales.

Les dorsalgies sont le mal du siècle.

Je vous renvoie sur un de mes articles dans lequel je vous donne des astuces et des conseils pour ne plus avoir mal au dos ou en tout cas pour le soulager considérablement.

Comment ne plus avoir mal au dos ?

Est-ce que mon alimentation est importante pour prendre du muscle à plus de 50 ans ?

Oui assurément elle l’est !

Je dirais que c’est un point crucial.

Je listerais en 5 points ce qui serait souhaitable que vous fassiez, non seulement pour améliorer votre masse musculaire, mais également pour vous sentir mieux d’un point de vue général.

1) Mangez moins

Vous mangez beaucoup trop, l’augmentation du surpoids de la population en témoigne.

Vous alourdissez votre structure, vous fatiguez votre organisme.

La suralimentation encombre vos fonctionnalités organiques.

L’organisme passe beaucoup trop de temps à la gestion des déchets plutôt qu’à la construction de votre masse musculaire.

2) Mangez bien

Évitez l’alimentation industrielle elle vous ment.

Elle est grasse, sucrée, salée, elle est gavée d’adjuvants dont beaucoup sont nocifs pour votre santé.

Elle vous rend addict.

L’alimentation industrielle fait baisser vos défenses immunitaires.

Elle n’est de toute évidence pas faite pour améliorer votre santé et vous aider à avoir un corps sain et musclé.

3) Privilégiez l’alimentation simple

Ce sont les aliments reconnaissables en l’état ou quasi en l’état dans la nature.

Les fruits, les légumes, les œufs, les viandes et poissons, les céréales (les vraies, pas les mélanges de farines et de sucres reconstitués), le riz, les légumineuses etc. etc.

C’est d’une certaine manière, l’inverse des aliments industriels.

4) Mangez protéiné

Le nutriment protéine est essentiel, il a un rôle de bâtisseur.

Il vous aidera donc à bâtir un corps plus musclé et participera activement à la régénération tissulaire.

Légumineuses

Il n’est pas le seul à participer à ce processus mais pour faire une métaphore avec la construction, le bâtiment, on peut considérer que les protéines ainsi que les acides aminés qui les constituent sont les briques de l’édifice qu’est votre corps.

5) Buvez suffisamment d’eau

C’est évidemment le meilleur hydratant, le meilleur diurétique et probablement le meilleur détoxifiant.

Sa richesse en micro nutriments, lorsque l’eau est de qualité, participe activement au processus de régénération mais également à l’anabolisme protidique donc à la régénération musculaire.

Arrêtez de grâce de boire de l’alcool, cela ne va pas dans le sens de votre santé particulièrement lorsque l’on rentre dans l’âge.

Les difficultés pour l’évacuer deviennent de plus en plus difficile.

Elle est constituée de calories vides n’ayant aucun intérêt nutritionnel.

L’alcool anesthésie votre libre arbitre, votre liberté de pensée, comme une drogue ou les médicaments de type anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseur….

…et elle fusille votre intégrité physique, mentale et spirituelle.

En conclusion

Je souhaiterais vous faire passer un message positif et tout à fait réaliste.

Passé 50 ans, vous pouvez non seulement améliorer votre forme physique, votre esthétique, votre mental mais vous pouvez, de plus, devenir la meilleure version que vous n’avez jamais été de vous-même.

Voici cette fois, en guise de conclusion de la Conclusion, un article que j’ai écrit en août 2019 qui apportera encore un peu plus d’eau au moulin de votre forme physique et de votre santé prospère.

Comment être en super forme à plus de 50 ans

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Toutes les drogues sont dures

J’avais très envie cette fois de sortir de mes sujets habituels que sont la culture physique, la nutrition et les choses métaphysiques.

Quoi que, je ne m’en éloigne finalement peut-être pas tant que ça.

En effet, les stéroïdes dont la popularité ne cesse de croître, vu l’intérêt que manifestent les cartels à leur fabrication et à leur distribution, deviennent parfois des drogues dures, au même titre que toutes les autres, au point où elles anéantissent les consommateurs et parfois même leur entourage.

La consommation gargantuesque et hors de tout contrôle d’anabolisants et autres androgènes, hormones de croissance, diurétiques, insuline…

…Fait payer un lourd tribut santé, social, financier, intellectuel à la jeunesse.

La culture de la « came » a pris le pas sur la culture physique.

La science de l’entraînement, de l’alimentation et de la récupération a fait place à la chimie.

Comment peut-on prendre 10 kg si rapidement, en ayant si peu de qualités physiques ?

J’entends condition physique générale médiocre, morphotype inadéquate et génétique ou épigénétique au ras des chaussettes.

Comment est-ce possible d’arriver à de tels résultats en faisant si peu attention à son alimentation, en étant si peu attentif / appliqué et bien sûr en s’entraînant si mal ?

Je ne vois que la chimie ou peut-être des cierges à Lourdes.

Duper et doper ce sont les deux qualificatifs qui déterminent une partie de plus en plus importante de la population « Fitgame« .

N’oublions pas que les stéroïdes, les androgènes, l’hormone de croissance, les diurétiques…. tous ces outils de dopage, sont détournés de leur fonction thérapeutique.

Car en effet, ces substances sont initialement faites, si ce n’est pour guérir, au moins pour soigner.

Là où l’androgénothérapie, dans le cadre d’une déficience de testostérone endogène, stipulerait une injection tous les 15 jours ou tous les mois de 100mg d’Énanthate de testostérone, le dopage lui, impose des dosages toujours exponentiels avec la multiplicité des cures.

Il faut savoir qu’il est question ici de multiplier cette dose par 10, ou même par 100.

Les protocoles sont parfois encore plus élevés, ces dosages étant en plus associés à pléthore d’autres molécules, quasi sans interruption et sur de longues périodes.


Voici un court article qui liste les Actions et effets secondaires de l’abus de Stéroïdes Anabolisants dans le sport et la vie sociale.

Vous y trouverez également plus de 80 liens d’études et d’articles scientifiques qui ont trait à l’utilisation des stéroïdes et de leurs effets.

La parenthèse drogues dures / stéroïdes est maintenant terminée.

Quand j’ai décidé d’écrire : « Toutes les drogues sont dures », je pensais évidemment à toutes les drogues qui en portent le nom.

Mais surtout à celles qu’on affuble du gentil sobriquet, du mignon qualificatif de « douces ».

Je suis réellement interpellé par la proche légalisation du cannabis en France.

Nous allons emboîter inéluctablement le pas des autres nations qui l’ont légalisé depuis plusieurs années pour certaines et parfois plusieurs décennies pour d’autres.

Mais quel est donc cette folie qui pousse le monde à légaliser un tel poison plutôt qu’à l’éradiquer ?

Éradiquer le trafic et la consommation outrancière qui extermine nos enfants et en font des zombies incapables de penser, de vivre, d’exister tout simplement.

« Nos enfants » désignant avec un paternalisme bienveillant les enfants de cette terre, tous les enfants de cette terre.

Ce sont bien sûr nos adolescents et jeunes adultes mais aussi tous ces adultes vieillissants qui s’accrochent à leur « joint » comme à une pauvre bouée de sauvetage dégonflée, qui les maintient entre deux eaux.


Parfois la tête sous l’eau et d’autres fois hors de l’eau tout dépend de l’agitation des flots.

La vie comme la mer est tempétueuse.

Il faut savoir nager avec force et expérience et surtout ne pas rester accroché à un mirage qui finit par vous faire sombrer.

Mais à qui profite donc ce crime ?

Les bénéfices monstrueux de ce trafic juteux reviendraient alors à l’état salvateur, la nation protectrice.

En 2017, le marché du cannabis a été évalué par l’observatoire français des drogues et de toxicomanie à 1,2 milliards d’euros en France.

Ce n’est bien sûr qu’une évaluation et ce sont des chiffres qui ont quatre ans, la consommation est exponentielle.

Les saisies entre 2017 et 2018 ont augmenté de 50 % !

Je vous livre ce constat édifiant publié par l’OFDT

Produits et addictions


L’État n’aurait-il pas finalement le projet, comme il fut un temps en Chine, de contrôler « l’opium du peuple » ?

La consommation de ce type de substances maintient l’état vibratoire très bas et empêche les rêves de décoller.

Pas de prise de position, plus de libre arbitre, une obéissance ovine, de gentils et faibles moutons.

Ces pauvres hères qui se revendiquent fort souvent anticonformistes et rebelles nagent en pleine controverse.

Mais peuvent-ils seulement s’en rendre compte ?

Une génération de « cloches » inaptes, inconsistantes, malades, sans objectifs ni avenir.

S’il vous plaît, prenez le temps de regarder vos enfants, vos frères, vos cousins, vos amis, donnez leur de l’attention.

Que voyez-vous ?

Voyez-vous l’équilibre, la fraîcheur, la paix, l’amour ?

Ou ne serait-ce plutôt pas la misère, la détresse, la souffrance, les maladies physiques et mentales qui les inondent ?

Qu’y a-t-il de doux dans cette substance d’une grande toxicité ?

La douceur lui est accordée par le simple fait qu’elle ne vous tue pas par overdose.

Mais croyez-moi, elle grignote votre âme, votre corps et votre esprit à petit feu.

C’est une autre forme de mort, plus lente, une mort sociale et familiale qui embarque l’entourage dans des tourments émotionnels, financiers et parfois même judiciaires.

Le toxicomane est un égocentrique manipulateur et menteur qui perd petit à petit toute forme de respect et d’amour véritable pour lui-même et pour ses proches.

Mais peut-il seulement s’en rendre compte ?

Les familles concernées vivent dans une détresse absolue, accrochées à des chimères.

Les parents finissent eux-mêmes par tomber malade.

Ils s’appauvrissent spirituellement, intellectuellement et parfois même financièrement.

Ils finissent par payer le tombeau de leurs propres enfants et enrichir ceux qui danseront dessus.

Certes, à l’instar de l’ensemble des produits dopants utilisés dans le sport, il y a également des visées thérapeutiques concernant le cannabis.

Voici un lien d’études cliniques et précliniques sur le sujet.

Elles révèlent les multiples applications cliniques pour l’usage du cannabis et des cannabinoïdes en médecine.

Mais à cet endroit, pas besoin de trafic ni de légalisation, lorsque l’on parle thérapie, il est bien question de la sphère médicale, strictement médicale.

De nombreux consommateurs invétérés de substances toxiques brandissent le volet thérapeutique comme une caution pour légitimer leur déviance.

Vous avez certainement dû entendre les buveurs d’alcool expliquer à quel point le vin est bon pour la santé.

Je pense que les gens qui légifèrent sur le sujet n’ont jamais été confrontés à cette pourriture lobotomisante.

Est-ce que ces décisionnaires, ces donneurs d’ordre et de leçons ont vu leurs propres enfants se dissoudre en emportant ce qui leur restait de dignité ?

Je ne pense pas ou alors leur avidité pathologique de pouvoir et d’argent leur a fait perdre tout instinct de protection de leur propre progéniture.

Le cannabis est une machine à rogner l’intellect, à soumettre la volonté, à dessociabiliser, à abrutir, à exterminer l’énergie, la volonté et le discernement.

Ne participez pas à sa banalisation, ne laissez pas rentrer ce psychotrope dévastateur et son système pervers dans vos familles.

Rien de doux dans ce stupéfiant !

Ou alors c’est peut-être le projet de légalisation donc d’asservissement et d’abrutissement supplémentaire que l’on veut vous faire passer avec douceur.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment brûler 1000 calories à coup sûr ?

Ah les calories, les fameuses calories qui effraient la majorité de mes contemporains, ogres de cette merveilleuse alimentation industrielle.

Ces ultra-consommateurs schizophréniques constamment partagés entre la goinfrerie et la culpabilité.

Cette culpabilité superficielle et insupportable qu’ils ou qu’elles brandissent comme un drapeau blanc à chaque fois qu’on leur demande de prendre la responsabilité de leurs actes de suralimentation.

« Arrête de dire que c’est de ma faute, je vais me sentir coupable et alors ça sera pire, je me goinfrerai encore plus… » 

« Tiens je me sens si mal, donne-moi une gaufre au Nutella… un paquet de gâteaux bio et du chocolat noir« 

Ah oui, les gâteaux bio et le chocolat noir sont fait pour se sentir moins coupable, pour légitimer les écarts.

Ils sont aussi caloriques, voir plus, mais ils ont le crédit que leur accordent, à tort, les institutions bien pensantes du bien-être et de la bonne alimentation.

À sa décharge, le pauvre peuple pleurnicheur est trompé.

Il est conditionné et manipulé par des années de « protectorat » pseudo-scientifique.

C’est tellement facile de trouver des vertus même aux pires aliments et d’être convaincant lorsque l’on possède le savoir et le crédit et que bien sûr, on est financé par les fabricants eux-mêmes.

Toujours ces fameux conflits d’intérêt…

Je me souviens d’un médecin nutritionniste incontournable et omniprésent sur les plateaux télé du service public qui vantait de façon éhontée les bienfaits de McDonald’s.

Vous voyez jusqu’où ça peut aller…

Nous l’avions d’ailleurs brocardé sur nos réseaux sociaux et en l’espace de quelques heures, ça avait fait traînée de poudre.

…. sa vidéo avait été retirée dans la journée.

Ce mec est toujours la référence scientifique en la matière.

Il ne faut donc pas s’étonner de la médiocrité du message, les acteurs qui les distillent sont parfois déplorables.

En écrivant mes articles, je puise dans ma propre expérience, dans des bouquins que j’ai lu mais également en faisant quelques recherches sur Internet.

En général, je m’attarde sur des articles scientifiques qui viennent corroborer mon avis et mes analyses.

Mais alors là, je suis tombé sur des perles !

Je vous livre ces idioties comme bases de réflexion.

Rien de scientifique ni de logique mais c’est ce qui semble faire référence en la matière.

Comment brûler 1000 calories en 15 minutes

Perdre 1000 calories en 7 mn chez-soi.

Voici comment perdre un demi-kilo par jour selon votre âge et votre taille.

Et concernant les apports caloriques ?

Tout le monde est à peu près d’accord sur la valeur énergétique des aliments, à moins de ne pas s’y intéresser ou d’en avoir une mauvaise interprétation.

Par exemple, nous savons que 100 g de pâtes pesées crues représentent environ 350 calories.

C’est acté.

À quelques calories près, suivant la provenance, la composition nutritionnelle et les valeurs énergétiques sont les suivantes:

valeurs nutritionnelles pour 100 g
Calories : 351 kcal
Calories : 351 kcal ● Protéines : 12 g ● Glucides : 70 g ● Lipides : 2.5 g

Même chose pour l’huile d’olives, de coco, de tournesol, d’arachides, de colza etc. etc.

Elles sont composées à 100 % de lipides.

1 litre est donc égal à 9000 calories soit neuf calories pas gramme de lipides multipliés par 1000.

On peut évidemment en avoir une interprétation personnelle et particulière.

On peut croire telle ou telle théorie sur l’assimilation des nutriments…

…sur votre capacité ou pas à brûler toute cette énergie, sur les aliments acaloriques, les aliments à calories négatives…

…sur le fait que rien qu’en regardant la nourriture vous preniez du poids.

Néanmoins, ces informations sont factuelles, vous avez consommé 100 g de beurre, c’est 800 calories que vous avez ingéré.

Je tiens à préciser, si ça n’avait pas été compris, que mon titre fait allusion aux « 1000 calories dépensées à coup sûr » par l’activité physique et non pas par le métabolisme de base uniquement.


Ce qui, dans ces conditions, ne serait certes pas un exploit.

C’est quoi le métabolisme de base ?

Le métabolisme de base (MB), ou métabolisme basal, correspond aux besoins énergétiques « incompressibles » de l’organisme.

Ce sont les dépenses d’énergie minimums et quotidiennes permettant à l’organisme d’assurer ces besoins vitaux pour survivre.

Voici une étude intéressante sur le sujet.

Le métabolisme énergétique : description et moyens d’études les compartiments corporels, moyens d’investigation11/03/2016PIOCH Nicolas L2CR : NICOLAS Margot Nutrition Dr Gaborit

Cette étude est détaillée et prends en compte l’ensemble des paramètres corporels dans des conditions diverses et particulières.

Je tiens à souligner un point essentiel concernant le métabolisme basal :

Plus la masse musculaire est importante et plus celui-ci est élevé.

C’est-à-dire que votre capacité à dépenser de l’énergie au repos, donc d’une certaine façon, à brûler votre surcharge graisseuse, est plus importante.

Je m’adresse à vous mesdames, vous qui parfois avez une aversion à prendre de la masse musculaire de peur de ressembler à des hommes musclés.

Je vous le garantis, vous ne risquez rien, ça n’arrivera pas.

Vous n’aurez que des bénéfices à la faire évoluer.

Elle améliorera votre tonicité tissulaire et posturale ainsi que l’apparence de votre peau et en plus, elle facilitera la perte de cette graisse si disgracieuse à vos yeux.

Métabolisme de base et augmentation de la masse musculaire.

Je vous livre un autre article intéressant sur l’augmentation du métabolisme de base liée à l’augmentation de la masse musculaire.

Musculation et augmentation du métabolisme de repos : mythe ou réalité?

Source: Poehlman TE et coll. (1998) Resistance training and energy balance Int J Sport Nutrition 8:143- 59.Kirk P E et coll. (2009) Minimal resistance training improves daily energy expenditure and fat oxidation Med Sci Sports Exerc 41(5):1122-29.Pratley R et coll. (1994) Strength training increases resting metabolic rate and norepinephrine levels in healthy 50- to 65-yr-old men J Appl Physiol 76(1):133-7.Dionne JI et coll. (2004) Age-related differences in metabolic adaptations followingresistance training in women Exp Gerontol 39:133-8.

Concernant les dépenses caloriques pendant l’exercice.


Vous trouverez sur Internet de nombreux sites qui relaient les mêmes chiffres aberrants et disproportionnés.

À la hauteur des chiffres faramineux qu’indiquent vos appareils de cardio training doués d’une complaisance suspecte.

Voudrait-on vous faire croire que vous êtes de véritables machines à brûler des calories ?

700 calories de l’heure en pédalant sur un vélo statique tout en lisant un bouquin ou en discutant avec votre voisine ou voisin de « cardio ».

C’est une blague !

Effectivement, ça l’est !

Vous êtes deux ou trois fois en dessous dans la majorité des cas.

Ne serait-ce peut-être pas pour cette raison que votre poids ne bouge pas d’un iota ?

Comment ce calcul peut-il être juste si ils ne vous est pas demandé votre âge, votre poids, votre sexe, votre IMC, votre pourcentage de masse musculaire (quasiment impossible à déterminer à moins de faire un scanner densitométrie) et le calcul précis de votre rythme cardiaque sur l’ensemble de l’effort.

De plus, nous sommes tous pourvus d’un métabolisme différent, nous n’avons donc pas la même capacité à brûler les calories.

En effet, pour faire une métaphore avec les véhicules et la dépense de carburant, vous imaginez bien qu’un camion de 35 tonnes, poussé au maximum et en pleine monté, consommera beaucoup plus qu’une petite voiture qui se laisse rouler en descente.

Sans oublier les conditions atmosphériques au moment où vous pratiquez votre cardio; la température et le taux d’humidité ont aussi leur incidence.

Nous pouvons évoquer également la qualité du matériel et son usure qui génèrent plus ou moins de frottement donc de résistance à l’effort.

Les chiffres sont ultra sur-évalués, certainement pour une question de communication et de marketing.

Vous aimez consommer des aliments light parce que vous avez aussi le sentiment de manger décomplexé et bien de la même façon, vous aimez pratiquer une activité qui vous fasse brûler beaucoup de calories, cela vous donne alors le sentiment d’avoir œuvré pour votre bien-être.

C’est une sorte d’anti-poison à votre mal bouffe.

Pour vous, c’est une tromperie, je vous le certifie mais c’est très bon pour les activités en question, parce que vous y adhérez car elles vous font croire que vous êtes une chaudière, un brasier à calories.

Même surévaluation pour de nombreux cours collectifs et méthodes diverses et variées, circuit training, cross training et autres simulacres de HIIT.

Jetez un œil sur mon article:

Cardio à haute intensité versus cardio classique.

Je donne quelques explications sur ce que sont réellement les HIIT.

Qu’est-ce qui me ferait donc brûler 1000 calories à coup sûr ?

N’espérez pas perdre en moyenne plus de 300 calories pour une heure de course à pied, là est la réalité.

Je le répète, c’est une moyenne, certains ou certaines en dépenseront moins et d’autres beaucoup plus.

Vous êtes un gros gabarit, de sexe masculin, vous courez vite, en montée, dans des conditions extrêmes, alors la dépense énergétique sera beaucoup plus importante.

Vous êtes un petit gabarit, de sexe féminin, vous trottinez sur le plat, (ce qui représente la majorité des joggers occasionnels), il vous faudra alors courir 4 à 5h à ce rythme pour brûler les 1000 calories.

À titre indicatif, brûler 1 kg de graisse, c’est consommer approximativement 8000 calories.

Ce qui fait environ 30 à 40 heures de course à pied !

Ou, plus de 20 heures de natation…

Pour toutes les activités physiques et sportives, ce sera le même calcul.

Pour résumer, peu d’intensité et un petit gabarit, ce sera peu de dépenses énergétiques.


Si vous voulez réellement brûler ces « 1000 calories à coup sûr » alors je vous engage:
– à vous muscler un peu plus pour faciliter « La carburation » énergétique de votre organise,
– à augmenter considérablement votre intensité durant l’effort.

Si vous êtes à la recherche objective et sincère de perte de poids mais dans l’incapacité d’augmenter l’intensité de vos entraînements et pas disposés à augmenter votre masse musculaire, alors, il vous faudra vous armer de patience et vous résoudre à baisser vos apports caloriques.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les bons aliments qui peuvent vous tuer.

Je reconnais que ce titre est un peu tapageur et semblerait manquer de bon sens mais je ne suis pas loin de la vérité.

Comment de bons aliments et même de très bons aliments pourraient nous tuer ?

Vous allez comprendre que c’est effectivement une vérité, une réalité.

Tout est définitivement une question de point de vue et d’utilisation.

Les informations sur tout et à toutes heures de la journée nous inondent constamment.

Elles nous arrivent de toute part et font appel à tous nos sens.

Elles sont d’une puissance phénoménale, elles nous font croire tout et son contraire.

Cette communication agressive est bien évidemment manipulatrice :

C’est son fondement.

Serait-elle si forte ? Ou serions-nous si stupides ?

Certainement les deux à la fois.

Internet a réalisé cette prouesse, celle de nous faire croire en la liberté de l’information alors que nous n’avons jamais été autant manipulés.

Ceux qui dénoncent les médias Mainstream sont eux-mêmes fort souvent un contre-pouvoir de façade et de pacotille…

Ils distillent une autre info « contre-pieds » mais tout aussi agressive et toxique.

Je vous rappelle que Facebook, Instagram, YouTube, WhatsApp etc. etc. sont tenus de mains de maître par les mêmes individus…

Ils sont peut-être un peu plus sexy que BFMTV mais de mon point de vue c’est bonnet blanc et blanc bonnet.

La parenthèse sur l’influence médiatique étant terminée, néanmoins, nous ne savons pas plus à quel saint nous vouer.

Tout est dit et son contraire, puis le contraire du contraire…

L’alimentation est, elle aussi, un sujet dont se délectent les organes de propagande.

Elle a une telle importance pour chacun d’entre nous, pour des raisons tout simplement alimentaires, des raisons vitales, mais également pour des raisons sociales.

L’alimentation est aussi importante parce qu’elle nous rend malheureusement addict, fort souvent malade et elle représente un budget considérable, le deuxième derrière le logement, particulièrement pour les ménages modestes.

Voici une étude de l’INSEE mesurant la répartition des dépenses du ménage.


On nous dit, avec une arrogante certitude, ce que l’on doit manger ou ne pas manger.

Quelle tendance devons-nous suivre pour être en bonne santé, pour être performants physiquement et sexuellement.

Il n’y a jamais eu, de fait, autant de « religions » alimentaires:

– Végétarisme

– Végétalisme

– Véganisme

Vous puiserez, dans l’article ci-dessous, des infos intéressantes sur ces 3 pratiques que l’on a parfois tendance à confondre.

Végétarisme, végétalisme, véganisme : aspects motivationnels et psychologiques associés à l’alimentation sélective

-Pesco-végétarisme

-Flexitarisme

-Sans gluten

-Sans lactose

-Keto

Voici un article scientifique qui vous éclairera sur le régime Kéto

Encore d’autres régimes :

En fonction de son Rhésus sanguin

-Paléo

-A base de jus seulement

-Mono aliment

-Crétois…

Et tant d’autres…

De quoi y perdre son latin, n’est-ce pas ?

Un jour paléo, le lendemain vegan, puis six mois après, plus de véganisme et plus de lactose dans l’alimentation:

 » Je suis devenue intolérante, j’ai fait le test sur Femme actuelle !« 

L’année d’après, plus de gluten:

 » Je ne digère plus rien !

Mon cousin me l’avait dit, il avait raison, je n’en consomme plus. »

Par contre l’alcool, ça continue plein pot !

Au risque d’en froisser beaucoup, dans la majorité des cas, ce n’est que du folklore!!!!

On essaie des trucs, encore des nouveaux trucs …

Il y a évidemment des individus allergiques au gluten et au lactose et qui mettent leur vie en danger si ils en consomment une molécule.

Sans aucun doute, ils sont réellement malades.

Ne confondons pas les allergies, les intolérances, les gens qui n’aiment pas le lait par goût et qui pensent être intolérants au lactose et puis tout ceux qui font cela parce que c’est la tendance.


Parcourez cet article scientifique intéressant sur le LACTOSE

Ainsi que cet article sur le gluten: Bienfaits du régime sans gluten : mythe ou réalité ?


Je n’ai aucun doute non plus sur l’authenticité des vegans qui le sont devenus par conviction viscérale, pour qui cette « religion » a été une révélation.

Ils vivent alors leur style de vie comme un sacerdoce, pour eux-mêmes, sans prosélytisme, sans vouloir absolument convaincre qui que ce soit d’emprunter la voie dans laquelle ils ont tracé leur avenir alimentaire.

Néanmoins, les partis, les nations, les groupes, les religions, les philosophies, tous les dogmes en général, séparent plutôt qu’ils ne rassemblent.

Je ne fais que colporter l’histoire de l’humanité, c’est ainsi.

Dans l’absolu, je n’ai de toute façon aucune espèce d’animosité ou de forme de jugement pour qui que ce soit et leur façon de s’alimenter.

Chacun fera ce que bon lui semble, en son âme et conscience.

Vous remarquerez que finalement, malgré toutes ces tendances vers une alimentation saine et « spirituelle », le monde « civilisé » meurt de plus en plus de son surpoids et des pathologies qui en découlent.

Ce monde non seulement meurt, mais de surcroît, il est malade de plus en plus jeune.

Le « diabète de l’adulte » ne cesse de progresser chez les enfants et les adolescents.

Lisez cet article du NEW ENGLAND JOURNAL OF MEDECIN

Mais alors dans ce monde, si concerné par l’alimentation biologique, si fragmenté en véritables nations de la nutrition, revendiquant chacune la maternité d’une santé parfaite, pourquoi demeurent-ils autant de victimes ?

Et surtout, pourquoi sont-elles de plus en plus nombreuses et pourquoi tombent-elles malades de plus en plus jeunes ?

Ces aliments si parfaits, si riches en micro nutriments, en antioxydants, en oméga, n’auraient-ils pas les vertus qu’on leur prêterait ?

Toute cette consommation de légumes, de fruits, d’œufs biologiques, de légumineuses si riches en protéines et en glucides à index glycémique bas, gorgés de toutes ces fibres salvatrices, renfermeraient-elles des substances nocives qui précipiteraient nos pauvres organismes vers les pathologies morbides ?

Toutes ces huiles de première pression à froid censées nous faire vivre mieux et plus longtemps, ces oléagineux, ce merveilleux beurre d’arachides, ces amandes, noix de pécan, d’Amazonie où d’ailleurs, issues de cultures raisonnées, sans pesticide, sans fongicide et sans engrais, ne seraient-ils donc pas au-dessus de tout soupçon ?

Je ne vais pas dresser la liste de tous ces aliments qui font les beaux jours des magazines bien-être et santé.

Cette liste est longue et non exhaustive.

Mais alors qu’est-ce qui cloche ?


 » Je n’achète plus qu’au magasin biologique et d’ailleurs, mon budget pour l’alimentation a presque doublé ! »

 » Je consomme les meilleures huiles, je les paie une fortune! « 

Etc…etc…

Je vais vous expliquer, très simplement, pourquoi ces aliments merveilleux, (parce qu’ils le sont vraiment), finissent par vous rendre malade et parfois même, malade au point de vous tuer.

Vous mangez trop !

Vous pensez que manger « qualité » vous dédouane de contrôler les quantités.

Je croise des personnes depuis des années qui fréquentent les mêmes supermarchés bio que moi.

Ces personnes étaient déjà fortes, elles sont devenues obèses.

Leurs caddies croulent sous les kilos de victuailles.

Plein de sucres et de gras issus bien sûr de cultures équitables et biologiques.

Je vous le garantis, les dégâts seront les mêmes sur votre organisme.

Vous serez peut-être moins stériles, les pesticides et autres traitements chimiques étant peu ou pas utilisés, ou vous serez peut-être moins sujets à certains cancers mais vous déréglerez de la même façon votre pancréas accélérant de la même façon le diabète.

La suralimentation de qualité ne vous épargnera en aucun cas de l’augmentation de votre poids.

Vous deviendrez hypertendus de la même façon.

Vous augmenterez aussi votre cholestérol, vous précipiterez les problèmes articulaires et psychologiques qui vont avec.

Consommer des supers aliments n’exclut évidemment pas la gestion des apports énergétiques.

C’est pour cette raison majeure que les bons aliments peuvent vous tuer.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Doit-on baisser les bras ?

Il n’est pas question dans cet article d’un mouvement pour lequel nous nous poserions la question de savoir s’il faut baisser les bras ou pas.

« Jusqu’où doit-on baisser les bras lors de la phase excentrique des élévations latérales avec haltères ? »

Non, ce n’est pas de cela dont il s’agit.

Il est question ici de l’expression synonyme de renoncer ; capituler ; renoncer à agir ; renoncer à poursuivre une action ; baisser pavillon ; jeter l’éponge ; s’avouer vaincu ; se décourager face aux difficultés…

C’est une réflexion faisant suite à la volte-face de certaines « stars » du fitness qui tournent radicalement le dos à la condition physique d’excellence qu’elles avaient, pour arborer une condition déplorable et une esthétique « grassouillette ».

Les protagonistes, de ces profils Instagram, majoritairement américaines, suivis par des millions de personnes, passent de la super forme à la super méforme.

C’est une sorte de repentance inversée, une repentance dans l’autre sens …

Les réseaux sociaux n’ont certes pas le bénéfice de ce revirement de situation, ce phénomène est évidemment aussi présent dans la vraie vie.

Il ne tardera assurément pas à arriver en France, ce n’est qu’une question de temps.

Je vous rappelle que les USA sont le berceau de la musculation, du fitness, du body-building…

… pour le meilleur et pour le pire.

Alors patience, nous récolterons donc très prochainement ce fruit frelaté.

Pendant des années, ces ascètes, ces religieuses intégristes ont porté la parole divine des abdominaux saillants et des fesses rebondies.

Ne voyez aucune once de sexisme dans cet article, je n’ai pour l’instant pas vu de repentance masculine de ce genre.

Elles ont fait l’apologie de ce style de vie pour subitement tourner le dos à des années de pratiques et à des centaines de milliers d’âmes qu’elles avaient réussies à convaincre.

Mais qu’est-ce qui a donc pu détourner ces prêcheuses du pieux chemin de la remise en forme, de la santé et du bien-être ?

Comment est-il possible de s’engager en religion, quelle que soit la religion, en ayant nécessairement des convictions chevillées au corps et de s’en défaire dès le début du chemin quand pointent les premières difficultés.

N’était-ce donc pas pour une ou des raisons fallacieuses que le sacerdoce avait été épousé ?

Quelles sont donc les raisons pour lesquelles elles décident un jour d’emprunter le chemin de la remise en forme ?

Serait-ce pour la mode?

Le fitness est une tendance, c’est un moyen pour être regardé, un levier de notoriété.

Beaucoup d’hommes et de femmes empruntent ce chemin parce qu’il faut faire ce que les autres font, parce qu’on les trouve branchés, sexy…

Comme à une époque c’était bien de fumer ou de porter certains vêtements ou de fréquenter certains endroits…

Serait-ce pour quelqu’un ou quelqu’une ?

Certaines ou certains s’engagent sur cette voie par procuration, parce que l’on sait que ça fera plaisir à celui ou à celle qui occupe notre esprit émotionnel.

On a un tel besoin de séduction et tellement peur de le ou la perdre.

On est parfois capable de faire n’importe quoi par « amour »… non je plaisante, point d’amour à cet endroit, de l’ego encore de l’ego…

Les célibataires ne sont pas en reste non plus : Cela peut être aussi un outil de séduction.

Serait-ce pour la santé ?

C’est parfois un déclic, suite à une maladie, ou à la maladie d’un proche qui déclenche cette appétence à l’exercice physique et à la bonne alimentation.

Un avertissement magistral, la peur, qui génère le processus de remise en forme ou de mise en forme, car, préalablement, avions-nous déjà été en forme ?

Serait-ce pour des raisons esthétiques ?

Un jour nous ne nous supportons plus… 

Notre image dans le miroir, une photo, le pèse-personne qui s’emballe, une réflexion d’un ami « cher », ou tout simplement parce qu’on a vu quelqu’un ou quelqu’une avec un corps qui nous faisait envie.

On s’engage alors sur le chemin de la reconstruction de son image corporelle.

Serait-ce pour améliorer ses performances et être compétitif sportivement ?

Certaines et certains s’engagent dans le monde du fitness parce qu’il y a préalablement le souhait d’améliorer leurs conditions physiques générales et leurs performances dans le cadre d’une activité sportive.

Il y a également le désir de participer à des compétitions basées sur l’esthétique… les concours de Bikini, men’s physique, body fitness, body-building etc.

Serait-ce par philosophie ?

On pourrait considérer que la pratique de la culture physique, ou en tout cas la pratique de disciplines qui s’en rapprochent, combinée à une alimentation juste et raisonnée et associée à un système de pensée tourné vers la conscientisation, la paix avec soi-même et les autres, représenteraient une forme d’hygiènisme.

Ce serait un style de vie, une voie quasi religieuse pour emprunter, de nouveau, les métaphores du début de cet article.

Il y a probablement encore d’autres raisons qui m’échappent au moment où j’écris ces quelques lignes.

Quelles sont alors les bonnes ou les mauvaises raisons ?

C’est évidemment la suite de l’histoire qui le déterminera, la suite de votre propre histoire.

Les raisons sont parfois éphémères, c’est peut-être à ce niveau que le bat blesse ?

Il n’y a donc parfois pas de véritables fondements dans tout ce folklore fitness.

Ne pensez-vous pas que l’on réussisse mieux son entrée en religion par amour de Dieu que par déception amoureuse ?

Devient-on un grand compositeur par amour pour la musique ou par amour de l’argent ?

Comprenez-vous le pouvoir des intentions ?

La plupart de ces « Fit girls » n’ont que quelques années d’expérience…

…de réseaux sociaux devrais-je dire, ce serait plus juste.

À peine commencée, leur mission est déjà terminée.

Elles sont jeunes, elles n’ont pas 30 ans…

Elles affichent déjà 10 ou 15 kg de surcharge pondérale.

À ce rythme là, dans 10 ans ce sera le double.

Je vous invite à lire cet excellent article scientifique de la Haute autorité de Santé (HAS).

Surpoids et obésité de l’adulte : prise en charge médicale de premier recours

Mais peut-on les blâmer, elles se sentent si bien…

De plus, leurs communautés sont tellement en accord avec cette nouvelle philosophie, que ça ne fait que les conforter.

Des milliers de messages de soutien en faveur de la mal bouffe et du surpoids.

« Je t’admire tellement, tu t’acceptes telle que tu es »

« J’aimerais tellement être comme toi »

« Tu es un exemple pour nous toutes »

« Il y en a marre de la dictature du contrôle du poids et du fitness»

« On ne vit qu’une fois »

« Carpe diem »

« Il faut savoir profiter de la vie »

Que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans la vie physique, il y a des hordes de compatissants qui cautionnent ces volte-faces.

Je m’accepte comme je suis !

C’est devenu la phrase qui légitime tout…

C’est une caution à effacer les règles, à supprimer le cadre, à ne plus être dans l’hygiène alimentaire et le respect de son corps.

Cette phrase conceptuelle ne règle évidemment rien, la plupart du temps, les gens qui l’emploient feignent l’acceptation.

Il n’en est rien, le simple fait de le crier sur tous les toits trahit la non acceptation.

Le processus qui nous engage à accepter passe par une évolution spirituelle longue et attentive.

Ce n’est pas une lubie passagère, ce n’est pas uniquement parce qu’on en a marre de faire des efforts et qu’on jette son dévolu sur des hamburgers et sur l’alimentation grasse, sucrée et claffie d’adjuvants, issue de l’industrie, que l’on a gravi un échelon vers la paix.

De mon point de vue, c’est tout le contraire.

Pensez-vous véritablement que nous nous acceptons tels que nous sommes ?

Et dans l’absolu, doit-on accepter la méforme, le surpoids, le mal-être qui va avec et parfois, quasi inévitablement les pathologies qui les accompagnent ?

Accepter fondamentalement d’être tel que nous sommes, voudrait dire que nous avons lissé notre ego au point que notre apparence n’aurait plus aucune importance.

Qui peut le croire ?

Si il y a bien quelque chose que nous devrions accepter, ce serait plutôt la bonne santé, le goût de l’effort et l’alimentation simple et bienveillante pour notre corps et notre esprit.

Je partage avec vous cet article qui met en exergue la pratique sportive et le surpoids, c’est édifiant.

Surpoids : jusqu’où la bonne forme physique est-elle bénéfique ?

En conclusion, doit-on encourager ces repenties du fitness ?

Certes non !

Elles ne sont pas en amour avec leur alimentation, que ce soit lorsqu’elles étaient dans le contrôle ou aujourd’hui dans le non contrôle.

Elle souffrent de la même façon.

Elles ne font que partager leur mal être (contrairement à ce qu’elles prétendent), leur désordre, avec qui veut bien les entendre, c’est un moyen de se légitimer.

Remarquez, par exemple, à quel point les gens qui boivent de l’alcool veulent toujours vous en faire boire aussi.

Ils vous disent à quel point c’est conviviale, que c’est une façon géniale de faire la fête, qu’on ne peut pas s’amuser sans alcool, que l’on ne sait pas vivre etc…

Ils finissent même par vous culpabiliser.

Les « rabats joie » se situent toujours du coté de la sobriété.

Néanmoins, n’avons-nous pas sur cette terre une belle mission qui consisterait à nous choyer, à être bienveillants envers nous-même ?

Ne devrions nous pas entretenir notre véhicule pour qu’il nous mène le plus loin possible dans les meilleures conditions ?

Faites appel à votre bon sens, ne suivez pas coûte que coûte les idées des autres, fussent-elles faciles.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Est-ce que la graisse se transforme en muscles ?

La ponctuation à son importance.

En effet, je pose la question dans le titre.

Avec une pointe d’ironie…

Comme s’il était besoin de poser la question.

Et pourtant, il semblerait que ce ne soit pas très clair.

Il y aurait donc une sorte de conversion magique : la graisse se transformerait en muscle, l’eau en vin, le plomb en or…

ALCHIMIE

Nous aurions donc affaire à un processus alchimique issu de sciences occultes, mélange de techniques chimiques et de spéculations mystiques.

Le muscle ce logerait donc en lieu et place où la graisse répand son manteau d’adipocytes.

Ce serait donc une sorte de transmutation.

Il faudrait peut-être d’abord comprendre, de façon simple et concise, ce qu’est la graisse.

C’est quoi la graisse ?

C’est une structure anatomique spécifique constituée d’adipocytes dont la fonction est de stocker des lipides.

Ceux-ci constituent donc une partie importante des réserves d’énergie de l’organisme.

Lorsque la capacité de stockage des adipocytes est arrivée à saturation, ceux-ci se divisent créant de nouveaux adipocytes.

PROCESSUS DE MITOSE

On appelle cela le processus de mitose.

La graisse est localisée en grande partie sous la peau, également autour de certains organes, entre les muscles mais aussi sous forme de graisse viscérale, que l’on appelle aussi graisse abdominale.

Mais alors, si la graisse ne se transforme pas en muscles, que devient-elle ?

La perte de graisse est la conséquence de la libération d’atomes de carbone, d’hydrogène et d’oxygène contenus dans les cellules graisseuses.

Carbone, Hydrogène et Oxygène

Ainsi, lorsque vous perdez 1 kg de graisse, 840 g se volatilisent en dioxyde de carbone (CO2) et sont donc évacués par les poumons et les 160g restant sont transformés en eau, puis éliminés par l’urine, la sueur et les autres liquides corporels.

Voici un article intéressant, qui développe de façon simple et factuelle ce processus, publié dans le très sérieux British Medical Journal par Meerman et Andrew Brown, directeur du School of Biotechnology and Biomolecular Sciences de l’université de Nouvelle-Galles du Sud.

When somebody loses weight, where does the fat go?

Comment peut-on perdre cette graisse ? Ou en prendre ?

Juste un rappel dans l’éventualité où vous n’auriez pas compris le processus.

Pour perdre la graisse, il faut démobiliser l’énergie stockée.

La graisse est une réserve de calories excédentaires, votre grenier à blé, votre matelas.

Tout ce qui déborde, parce que vous n’en avez pas besoin, le trop-plein, vient enrichir votre capital, kilos après kilos.

Ainsi, pour perdre de la graisse, vous devez pousser le corps à aller chercher l’énergie que vous ne lui apportez pas par l’alimentation et dont il a besoin.

Le principe est donc inévitablement de manger hypocalorique.

C’est-à-dire, ingérer moins de calories que vous n’en dépensez.

L’excellente idée supplémentaire est que vous ayez en plus une activité physique énergivore qui augmentera alors vos dépenses.

Exemple :

Perte de graisse
-Dépenses énergétiques 2500 calories
-Apport énergétique 1500 calories
-Différentiel 1000 calories que votre organisme ira puiser dans vos réserves.

Pour accumuler des réserves, ce sera exactement l’opération inverse:
-Dépenses énergétiques 2000 calories
-Apport énergétique 3000 calories
-Différentiel 1000 calories que votre organisme stockera dans vos réserves

C’est quoi les muscles ?

Les muscles sont organisés en faisceaux eux-mêmes formés de structures cylindriques contractiles constituées de fibres musculaires garnies de filaments ou sarcomères constituées de myofibrilles.

DECOUPE MUSCLE

Ces filaments donnent le pouvoir au muscle de se contracter puis de se détendre.

Ils sont de deux sortes, actine et myosine et disposés de façon alternée.

Lorsque vous contractez vos muscles, l’actine et la myosine glissent l’une contre l’autre puis s’accrochent entre elles épaississant le muscle qui se raccourci.

Plus l’intensité est élevée, plus la contraction est forte et plus le nombre d’accrochages entre les filaments est par conséquent importants.

C’est à la fois le volume de contractions et leur intensité qui épaississent les fibres grâce à l’accroissement du diamètre et de la longueur des myofibrilles.

Grâce a l’entraînement musculaire et notamment grâce a la pratique de la culture physique, les fibres musculaires accélèrent leur taux de synthèse des protéines (actine et myosine).

Les muscles ont de multiples fonctions.

Ils participent, entre autres, à assurer les qualités physiques essentielles comme:

Force-Puissance-Vitesse-Résistance-Endurance-Coordination

la force, la puissance, la vitesse, la résistance, l’endurance, la coordination.

De fait, ils participent donc au mouvement et contribuent à maintenir notre posture.

Ils ont également un rôle essentiel dans les mouvements des organes internes comme par exemple, la contraction du cœur.

Je vous recommande cet article de l’institut de myologie qui traite avec précision des différents types de muscles.

Connaissance sur le Muscle

Comment pouvons-nous prendre du muscle ou en perdre ?

Vous l’aurez évidemment compris, avant tout, il va falloir faire du sport.

Nous parlons essentiellement des muscles striés, ceux qui servent à la locomotion, au maintien (statique) et au mouvement.

Ils dépendent de notre système nerveux volontaire, nous avons donc une action directe sur leurs capacités, en fonction évidemment de notre implication.

IMPLICATION

Toujours cette même implication qui fait des miracles ou qui vous fait défaut et qui anéantit ainsi toute forme de progression possible.

Nous ne parlerons pas là du muscle cardiaque et des muscles lisses sur lesquelles notre volonté, en tout cas sur ce que la science sait aujourd’hui, n’a pas d’influence.

Voilà donc le processus pour augmenter son volume musculaire.

Il s’accompagne évidemment d’une alimentation adéquate, de suffisamment de récupération et d’un état d’esprit impliqué.

Voici, ci-dessous, le processus pour perdre de la masse musculaire.

Sachez qu’elle est avant tout étroitement liée à l’inactivité.

Tous les pratiquants de musculation savent à quel point ils perdent rapidement leur volume musculaire, leur force, leurs qualités physiques d’un point de vue général.

Je vous conseille de lire cet article intéressant sur ce phénomène.

The Science of Detraining: How Long You Can Take a Break from the Gym Before You Lose Muscle Mass, Strength, and Endurance


La perte de la masse musculaire est également associée à l’âge et à une maladie dégénérative, la Sarcopénie.

SARCOPENIE

La « Sarcopénie » est un syndrome lié au vieillissement, un de ses symptômes correspond à une perte progressive et généralisée du volume musculaire ainsi que de la force.

La dégénérescence musculaire est aussi la résultante de maladies, notamment du cancer, de l’hyperthyroïdie et de certaines infections.

L’atrophie musculaire peut aussi s’expliquer par une mauvaise absorption des nutriments qu’engendrent notamment la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn et la maladie coeliaque.

En conclusion

Il est donc aisé de comprendre que la graisse et le muscle sont deux entités totalement distinctes, possédant des structures moléculaires parfaitement différentes.

Vous pouvez, sans aucun doute, perdre de la graisse et d’autres part, prendre du muscle, ce ne sont pas deux choses incompatibles.

Mais il ne pourra jamais y avoir aucune transformation de l’un en l’autre.

Ai-je besoin de souligner que l’inverse ne sera pas possible non plus, le muscle ne peut pas se transformer en graisse.

Vous l’aviez compris je pense.

Vous pourrez à présent affirmer que la graisse ne se transforme pas en muscle et en expliquer le processus.

Ce que je vous explique vous semble logique.

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment pratiquer la musculation après 40 ans ?

(Première partie)

Chacun peut parler de tout, c’est bien heureusement une liberté fondamentale que nous devons préserver.

Sur ce point, il n’y a pas d’équivoque, vu l’étendue de ce que le monde raconte en boucle sur des sujets qu’il ne maîtrise pas.

C’est assez extraordinaire toutes les inepties qui peuvent être dites, relayées, propagées…

Ce n’est même plus l’homme qui à vu l’homme qui à vu l’homme qui à vu l’ours mais c’est l’homme qui à vu le pingouin qui à vu l’autruche qui à vu la souris…

Et bien évidemment tous ces ragots amplifiés par la caisse de résonance des réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux, les merveilleux médias alternatifs aux médias mainstream qui, de mon point de vue, deviennent tout aussi toxiques et mensongers.

Bon, tout le monde veut sa part de notoriété, sa tribune, tout le monde veut passer pour un expert, expliquer sa théorie, parler de sa religion, de ses principes, de sa technique, de sa vie…

Même pour une chose aussi sérieuse que la santé: appréciez cette débâcle, à quel point chacun à la science, chaque médecin, chaque professeur devient la référence, le compétent en la matière, balayant les discours avisés des autres.

Difficile de s’y retrouver dans cet amoncellement de certitudes.

Un flot déchaîné de vérités illégitimes !

Concernant mon sacerdoce*dans les domaines qui exaltent mon intérêt depuis des décennies, chacun a trouvé le meilleur régime alimentaire pour perdre son poids et ne jamais le reprendre, le programme sportif le plus complet pour devenir un athlète à coup sûr, la meilleure façon de méditer pour atteindre la paix absolue.


(au sens figuré bien sûr qui serait une sorte de fonction représentant un caractère quasi religieux en raison du dévouement qu’elle exige.)

Tout ça est d’une arrogance et d’une naïveté transcendantales et le monde y adhère… En tout cas UN monde y adhère.

N’oubliez pas que nous vivons à l’époque des influenceurs où leur seule compétence est liée à leurs Followers.

Ils n’ont comme unique expérience, pour certain parmi les plus influents, que d’avoir participé à une émission de télévision où leur vie sans intérêt est mis en scène.

C’est tout.

Notoriété ne veut pas dire systématiquement compétences, ne vous y trompez pas.

Ceci étant dit, je persiste à penser que pour se faire « l’apôtre » d’une discipline, d’un art, d’une science ou simplement d’un sujet quelconque, il faut le maîtriser de bout en bout.

Certainement par le savoir, c’est la moindre des choses, mais un savoir emprunt d’humilité, de perpétuelles remises en question et d’apprentissages, toujours et encore d’apprentissages.

Il faut avoir pratiqué, longuement pratiqué, très longuement.

Il faut avoir enseigné et avoir enseigné à des enseignants.

Etre reconnu par ses pairs et peut-être même être ou avoir été un champion est assurément un crédit supplémentaire.

Il y a des scientifiques, des musiciens, des sportifs, des artisans, qui réunissent l’ensemble de ces qualifications.

Alors à ces titres, on peut prétendre enfin transmettre mais toujours dans l’écoute et la déférence.

Ainsi pour expliquer comment pratiquer la musculation après 40 ans, il vaut mieux déjà avoir plus de 40 ans, il faut avoir des décennies de pratique et avoir véritablement encadrer des centaines de Masters.

Il faut avoir décortiqué l’activité dans tous les sens, avoir fait de la compétition soi-même, avoir encadrer des compétiteurs.

Qui peut le plus peut le moins, n’est ce pas ?

Si vous savez régler une Formule 1, vous saurez probablement régler un véhicule classique.

Ne pensez-vous pas que c’est la moindre des choses ?

Vous l’aurez compris, 40 ans est un chiffre symbolique, nous ne sommes pas tous égaux face à l’âge.

De plus, je parle de 40 ans et au-delà, comprenez donc:

Comment pratiquer la musculation au-delà de 40 ans ?

Voici quelques questions qui reviennent fréquemment.

Doit-on exécuter les mêmes exercices qu’avant 40 ans ?

Oui absolument si vos capacités vous le permettent.

Si vous ne souffrez pas de pathologies liées à vos os, articulations, tendons et ligaments.

Je rappelle que la culture physique est l’application de la Kinésiologie et qu’à ce titre, si elle est pratiquée comme il se doit, elle est constituée de mouvements fonctionnels qui vous aideront incontestablement dans la vie de tous les jours.

Y a-t-il des exercices contre-indiqués ?

Les exercices contre-indiqués sont ceux que vous n’êtes pas en mesure de faire ou qui vous cause trop de désagréments.

Il n’y a pas de règles strictes, vous fixez l’étendue de vos capacités.

Vous devez être consensuel avec vous-même.

Il est d’une nécessité absolue de mesurer le rapport bénéfice/risque.

Lorsque l’on a 40 ans et plus, les problèmes physiques « structurels » se situent au niveau de la colonne vertébrale principalement.

Nous pourrions les situer encore plus précisément au niveau de la région lombaire.

Il faudra donc être précautionneux avec l’ensemble des exercices qui sollicitent d’une façon ou d’une autre cette partie.

Précautionneux peut vouloir dire attentif et même très attentif ou exclure radicalement ces exercices.

Ainsi, les rowings, les squats, la presse, les développés militaire pourront être exclus ou alors exécutés avec une attention particulière et un respect total des paramètres d’intensité.


« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Vous devrez limiter considérablement les charges au bénéfice d’une exécution parfaite, d’un tempo ralenti et de temps de repos réduits pour augmenter la difficulté.

Y a-t-il des exercices spécifiques ?

Oui assurément, on peut distinguer tout d’abord deux « spécificités »:

1) La réduction ou la prévention de pathologies liées à «l’usure » ainsi qu’à la « sarcopénie »; on cherchera également à améliorer la posture.

Je vous engage d’ailleurs à lire cet article simple et intéressant sur la Sarcopénie et issue de la « Revue médicale suisse – Sarcopénie »

2)L’augmentation et l’amélioration fonctionnelle de la masse de muscles ou de groupes musculaires dont la tonicité décroit avec l’âge.

Ainsi, dans les deux cas de figure, il sera nécessaire d’utiliser des exercices spécifiques et d’en augmenter leur intensité.

1er cas: Dans le cadre de la réduction ou de la prévention de pathologies, si nous devions faire un exercice unique, ce serait sans nul doute le gainage.

Ce serait le gainage postérieur et par équilibre antagoniste, le gainage antérieur.

Comme je l’ai écrit ci-dessus, les dorsalgies et principalement celles situées au niveau lombaire, représentent majoritairement la dégénérescence « structurelle » liée à l’âge et à l’usure.

Le gainage est certainement le plus efficace et le plus approprié mais également le plus réalisable parce qu’il est exécutable n’importe où, n’importe quand, il demande peu de temps et n’exige aucune mobilité articulaire faisant parfois défaut lorsque l’on avance dans l’âge.

Outre les vertus de stabilisation de votre colonne vertébrale, l’effort quelques fois intense perpétré par le gainage, stimule les mécanismes antidouleurs initiés au sein de votre système nerveux, freinant ainsi les messages de douleur provenant de votre dos.

On peut alors parler d’une certaine accoutumance à la douleur de l’effort qui pourrait avoir un rôle palliatif sur les douleurs chroniques.

L’activité physique aurait, dans certaines conditions un rôle anti-inflammatoire.

Les «Crunch » et particulièrement les double « Crunch » sont également un excellent exercice, complémentaire au gainage.


Grâce à leur action conjuguée, ils permettent de renforcer la sangle abdominale, améliorent de fait la posture et aident à la réduction de la masse grasse localisée sur le ventre.

Les « Crunch » peuvent être pratiqués de multiples façons:

  • Simple ou double.
  • Avec une amplitude plus ou moins importante en fonction principalement de la flexibilité vertébrale et de l’influence des dorsalgies lombaires sur le mouvement.
  • À la machine, à la poulie, aux élastiques, sur un plan horizontal ou vertical…

Je conseillerais évidemment, toujours dans le cadre de la réduction ou de la prévention de pathologies, de ne négliger aucun groupe musculaire et de respecter par conséquent le travail équilibré des antagonistes.

Dans la mesure où les contraintes articulaires sont supportables.


L’idée première étant de ne jamais travailler dans la douleur.

Renforcer l’ensemble de sa masse musculaire, toujours dans les règles de l’art, je le répète à chacun de mes articles sur l’entraînement, participe sans aucun doute à la bonne santé générale.

Cela améliore, de plus, la mobilité, la force, l’endurance, la résistance, la coordination, la souplesse et même la rapidité.

J’ai créé avec mon équipe des programmes spécifiques pour les masters à exécuter à la maison ou en salle.

Je vous engage à cliquer sur le logo ci-dessous.

2ème cas: Dans le cadre des groupes musculaires ou muscles qui décroissent et perdent leur tonicité avec l’âge, on peut remarquer, par exemple, un relâchement quasi général chez la femme au niveau du triceps (l’arrière du bras).

Il faudra donc pratiquer des exercices spécifiques d’extension du bras, comme les pompes à genoux, qui tonifieront par la même occasion la poitrine.

Tous les exercices d’extension seront les bienvenus: à la poulie, avec haltères mais également les « Dips » en appui sur un banc ou sur une chaise, les pieds au sol et pour les plus aguerris directement au poids de corps, jambes dans le vide.

En écrivant cet article, je m’aperçois à quel point le sujet est vaste et qu’il mérite d’autres volets de façon à rentrer plus explicitement dans les détails.

Je vais donc consacrer une ou deux parties supplémentaires à:

« Comment pratiquer la musculation après 40 ans ? »

Je voudrais apporter une précision: je ne traite, dans cet article, que de musculation.

Je n’aborde pas l’entraînement cardio, ni les étirements articulaires, ni ceux d’ailleurs des fascias qui participent grandement à la bonne santé générale des plus de 40 ans.

De nombreuses autres questions me viennent à l’esprit :

Doit-on nous entraîner autant ?

Doit-on réduire l’intensité ? Ou au contraire ?

Doit-on favoriser le cardio training au détriment des exercices de musculation pure ou le contraire ?

Est-ce que je peux réellement encore progresser ?

Est-ce que je peux retrouver réellement un corps ferme et tonique ?

Autant de questionnements légitimes que je me ferai un plaisir de développer lors de mes tous prochains articles.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment conserver sa masse musculaire en vieillissant ?

Quand on parle « masse musculaire », on a tendance à penser culturistes, body-building, hypertrophie…

Et bien sûr, nous viennent à l’esprit ces physiques extravagants, parfaitement critiquables parce qu’extraordinaires dans le sens hors du commun.

Ces corps soumis à la vindicte populi, comme tout ce qui est trop grand, trop petit, trop gros, trop maigre…

Trop musclés…Plus souvent raillés qu’honorés.

Ainsi, « masse musculaire » déclenche les images de ces « Monstres» démesurés.

Ces mutants hors normes sont accompagnés par leurs cortèges de mythes et légendes mais parfois aussi par de véritables histoires où s’entremêlent le dopage à la sauce «gonflette », la virilité déclinante, l’environnement brutal, excessif et surfait, sans parler de l’étroitesse des idées qui ferait parfois passer un baudet pour un prix Nobel.

Bien heureusement cette caricature ne concerne qu’une partie de cette famille, dont je fais partie.

C’est avec une forme de tendresse et de complaisance que je me permets la critique.

Ainsi, je ne parle évidemment pas de cette « masse musculaire » là, n’ayez crainte, vous ne l’aurez jamais…

… mais bien de celle qui maintient votre structure en place, qui vous donne une bonne posture, une bonne tonicité et qui vous permet de vivre dans de bonnes conditions.

Si nous n’y prenons garde, insidieusement, nous sommes frappés, aidés par les années qui s’accumulent, du sceau de la dégénérescence, de la Sarcopénie* dont je parle fréquemment dans mes articles.

* Dégénérescence tissulaire liée à l’âge

Conserver sa masse musculaire et pourquoi pas l’améliorer est quasi vital.

Je dis quasi vital parce que, même de la perdre au point de devenir impotent ne vous empêchera pas de vivre: tellement de gens survivent à coups « d’assistance ».

Vous resterez en vie assurément mais peut-être pas en étant vivant.

L’espérance de vie a augmenté mais à quelles conditions…

Je vous propose donc un ensemble de solutions pour conserver votre masse musculaire, votre masse noble, votre « vivant ».

1) Évitez de rentrer dans ce système pervers

Il consiste à faire de vous des humains programmés qui tomberont irrémédiablement dans la dégénérescence.

Même si l’altération cellulaire n’était pas votre intention, même si vous êtes un irréductible, un incorruptible, vous finirez par être tellement conditionné que vous sombrerez au plus vite dans la déchéance tissulaire.

Tous vous le martèlent quotidiennement et inlassablement: le système médical, votre entourage, les médias, la littérature…

Même vos voisins déjà malades, perclus de rhumatismes, gangrenés par l’ostéoporose sont sordidement soucieux que vous partagiez avec eux le lourd fardeau de leur vieillesse trop souvent prématurée.

Vous vieillissez, c’est ainsi.

Cela fait partie du cycle de la vie mais de grâce, n’accélérez pas le processus, l’esprit à un tel pouvoir.

2) Cultivez votre masse musculaire à la mode cinquantenaire

Je ne cesse de le dire et de l’écrire sous toutes les formes, faites de la culture physique.

C’est le moyen le plus sûr, le plus précis, le plus efficace pour conserver et améliorer votre potentiel musculaire.

Toutes deux ont environs 80 ans

La musculation est l’application directe de la physiologie du mouvement, que l’on appelle aussi la kinésiologie ou cinésiologie, la discipline qui étudie également les postures biomécaniques, articulaires et musculaires.

Alors pourquoi faire autre chose que de la culture physique ?

Lorsque l’on rentre dans l’âge, c’est réellement l’outil idéal je vous l’affirme.

La musculation est adaptable à nos contraintes articulaires, aux outrages du temps et aux traumatismes que l’on a accumulés.

De plus, la culture physique peut être pratiquée chez soi, en extérieur, avec très peu de matériel et même sans matériel du tout, au poids de corps ou dans une salle équipée.

J’ai créé avec mon équipe des programmes spécifiques, spécialement conçus pour les Masters et qui répondent, en tous points, à nos doléances et contraintes.


Mais dans tous les cas, j’insiste sur le fait que la culture physique doit être pratiquée dans les règles de l’art, en respectant principalement le mouvement, le positionnement de votre corps, l’amplitude, en évitant l’inertie et dans le contrôle absolu des charges lorsqu’elles sont utilisées ou lorsque vous utilisez votre poids du corps.

Je vous engage à télécharger, en cliquant ci-dessous, mon e-book où je détaille, point par point, les paramètres d’intensité pour une bonne pratique lorsqu’on est un Master ou tout simplement un pratiquant.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

Pratiquer la musculation comme un cinquantenaire, veut dire se servir avant tout de son esprit, s’exercer avec efficience et implication, cesser de s’entrainer avec nonchalance.

Lorsque une activité consiste à faire un maximum de mouvements dans un minimum de temps, avec un maximum de poids, vous comprendrez bien qu’il n’y a plus la place au contrôle ni de surcroîts à la conscientisation.

3) Travaillez votre système cardio-vasculaire

A fortiori dans un but d’améliorer uniquement votre système cardio-vasculaire mais également pour augmenter vos capacités physiques et ainsi exploiter plus efficacement la pratique de la culture physique.

D’autres part, avoir une activité cardio régulière participe grandement au contrôle du poids.

Je vous renvoie, en cliquant ci-dessous, à un article que j’ai écrit à ce sujet où j’expliquais pourquoi il était préférable d’opter pour des entraînements à haute intensité.

LE CARDIO TRAINING POUR LA SUPER SECHE

Les HIIT vous permettent de gagner du temps, puisque les entraînements sont courts, d’épargner votre structure et sont, de plus, d’une grande efficacité.

4 ) Ayez une alimentation riche en protéines

La protéine est le nutriment bâtisseur, c’est lui qui construit et régénère la masse musculaire.

Le terme protéine vient du grec ancien prôtos qui signifie premier, essentiel.

C’est le matériau de construction par excellence, le collagène dans la peau, la kératine dans les cheveux.

Les enzymes et certains anticorps sont également des protéines.

Ne pas manger de protéines participe grandement à la fonte musculaire.

L’ alimentation « moderne », je sous-entends cette alimentation néfaste qui nous fait grossir et nous rend malade, nous dirige essentiellement vers le sucre et les graisses au détriment du seul nutriment essentiel.

Je vous engage aussi, en cliquant ci-dessous, à lire cet article que j’ai écrit récemment où je dresse les contours du nutriment « Protéine ».

5) Faire preuve de sagesse et de rigueur

Nous devrions avoir atteint la sagesse et comprendre ainsi l’utilité de mettre en application ces quelques règles et le faire avec le soin et l’application qu’elles le demandent.

Aidé par l’âge, nous devrions faire preuve d’un peu plus de paix, de réflexion et avoir lissé notre ego.

Nous sommes devenus des Masters, des Maîtres… on peut comprendre ainsi que nous ayons atteint un certain niveau de Maîtrise sur notre existence.

Nous sommes donc censés prendre des décisions passées par le filtre de notre expertise et de nos expériences.

Des décisions mûrement réfléchies, de bonnes décisions.

Alors, je ne saurais donc trop vous recommander vivement de cultiver, dès à présent votre corps, non pas pour vivre plus longtemps – je ne pourrais évidemment pas vous le garantir- mais certainement pour vivre dans de meilleures conditions.

N’aimeriez-vous pas monter une volée d’escalier avec facilité ?

N’aimeriez- vous pas devenir plus fort, plus endurant ?

C’est toujours possible, il n’est jamais trop tard.

Ça je vous le certifie !

Foi d’un Master qui parle aux Masters, à tous ces êtres, femmes et hommes de bon sens, et qui met en application ce qu’il dit.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment ne plus avoir mal au dos ?

3ème et dernière partie

Voici donc la 3ème et dernière partie sur le thème :

« Comment ne plus avoir mal au dos ? »

Le manque d’exercices de tonification musculaire localisés, le surpoids et les mauvaises postures sont parmi les différentes causes majeures vecteurs de dorsalgie.

Dans mon article précédent, je vous offrais 2 programmes pour la tonification musculaire dont voici le lien :

TELECHARGEZ LES PROGRAMMES GRATUITS

Les étirements font partis aussi des « remèdes efficaces » et essentiels pour combattre le mal de dos.

Comme pour les programmes de tonification musculaire, chose promise chose due, j’ai laissé le soin à ma compagne Barbara RATKOFF de partager avec vous sa longue expérience dans ce domaine.

Voici le programme d’étirement.

Consignes pour un étirement efficace

Tout étirement doit s’effectuer sans à coup, sans rebondir.

Faites chaque exercice jusqu’à ce que vous sentiez un léger étirement ; vous ne devez pas avoir mal.

Maintenir la position entre 10 à 20 secondes tout en respirant normalement, en évitant surtout de bloquer la respiration.

Tout naturellement, la résistance devrait réduire.

A ce moment-là, étirez-vous davantage afin de prolonger la sensation d’étirement.

Tenez encore entre 10 à 15 secondes.

Puis relâchez.

Dans le cas où une douleur apparaîtrait, cela voudra dire que vous avez été trop loin.

Il vous suffira simplement de vous détendre et de relâcher légèrement.

Rappelez-vous que tout étirement doit vous procurer un bien-être et rester un plaisir.

Répétez chaque exercice une 2ème voire une 3ème fois.

Il n’y a pas de compétition qui tienne. Ne vous préoccupez pas de ce que les autres arrivent à faire. Restez à l’écoute de votre propre corps.

Toujours relâcher et sortir de son étirement en douceur.

Etirement du quadriceps debout (1)

Photo n°01 : Se tenir à un mur, si nécessaire, mais essayer progressivement de ne plus le faire.

PHOTO N°1

Penser à bien gainer le ventre et le bas du dos et à garder les cuisses bien alignées.

Redresser le buste puis étirer votre genou légèrement en arrière mais surtout en direction du sol.

L’erreur à éviter : de tirer la jambe fléchie trop en arrière ce qui vous oblige à cambrer le bas du dos.

PHOTO N°2

Répéter une 2ème fois. (Photo n°02 : variante à genoux)

Etirement des ischios contre le mur allongé (2)

Se placer à l’entrebâillement d’une porte.

PHOTO N°3

Laisser la jambe droite au sol et placer la jambe gauche sur le cadre de la porte.

Avec le temps chercher à bien rapprocher les fessiers du mur.

Rester dans cette position 1 min puis changer de jambe.

Etirement des pectoraux (3)

PHOTO N°4

Placer les bras fléchies dans l’entrebâillement d’une porte.

Se pencher légèrement en avant.

Ensuite, faire glisser les mains le long de l’encadrement pour un étirement en profondeur.

Etirement du grand pectoral (4)

PHOTO N°5
VARIANTE ASSISES PHOTO N°6

Debout, enlacer ses mains derrière son dos et tirer les bras en arrière.

Ressortir la poitrine mais tout en gardant le ventre et le bas du dos bien gainés (ne surtout pas cambrer).

Etirement du grand pectoral sur un ballon (5)

PHOTO N°7

Se placer sur un ballon, pied à plat sur le sol.

Ouvrir la cage thoracique ainsi que les bras et puis se détendre.

Laisser l’étirement agir de lui-même.

Etirement de la colonne (6)

Se mettre à “quatre pattes”.

PHOTO N°8

Prendre quelques secondes pour respirer de manière lente et contrôlée afin de se préparer pour cet exercice d’équilibre.

Bien gainer le ventre et le bas du dos puis, simultanément, tendre le bras gauche et la jambe droite.

Bien étirer le bras vers l’avant et la pointe du pied dans la direction opposée pour une bonne sensation d’étirement dans toute la colonne.

Maintenir la nuque dans l’alignement de la colonne.

Sortir de la position tout en douceur et reproduire de l’autre côté.

Etirement des abdominaux et amélioration de la mobilité de la colonne vertébrale (7)

PHOTO N°9

Allonger sur le ventre, les jambes tendues, placer les paumes des mains au sol à hauteur d’épaules.

Penser à bien rentrer les coudes et à les caler contre soi.

En inspirant, relever le buste comme sur la photo.

Veiller à bien rouler ses épaules en arrière, à garder la nuque dans une position neutre et à ce que les coudes ne dépassent pas un angle de 90°.

En expirant, revenir à la position initiale, allongée.

C’est un excellent exercice qui permet de renforcer la colonne ainsi que sa mobilité et qui ouvre en même temps la cage thoracique.

Contraction et relâchement des épaules et du cou (8)

PHOTO N°10

Le “Shrug”: lever les épaules en direction des oreilles jusqu’à sentir une légère tension au niveau du cou et des épaules.

Maintenir la contraction quelques secondes puis relâcher mais cette fois, pousser les mains, paumes à plat, vers le sol afin d’obtenir une sensation d’étirement.

Répéter plusieurs fois.

Cet exercice permet de détendre la région du cou et des épaules.

Renforcement du cou et étirement des pectoraux (9)

Enlacer les doigts derrière la tête, comme sur le dessin tout en maintenant les coudes ouverts sur les côtés.

PHOTO N°11

Appuyer la tête contre les mains afin de créer une tension dans l’arrière de la nuque. Relâcher et refaire deux fois.

Tout relâcher.

Enlacer les doigts derrière la tête à nouveau, tout en maintenant les coudes ouverts sur les côtés.

Ne pas cambrer le bas du dos.

Ensuite, chercher à rapprocher les omoplates afin de créer une contraction dans toute la partie supérieure du dos.

Ces deux exercices permettent de relâcher les tensions accumulées dans la nuque et tout le haut du dos.

PHOTO N°12

Etirement du Rhomboïde (10)

Entrelacer les doigts, retourner les mains et étendre les bras devant soi tout en maintenant le dos droit.

Cet exercice permet d’étirer la partie supérieure du dos ainsi que les bras.

Etirement complet du buste et des lombaires (11)

PHOTO N°13

Commencer le mouvement en étant allonger sur un côté, les genoux pliés au niveau des hanches et les deux bras tendus comme sur le dessin.

Tout en maintenant le dos dans une position stable, exécuter une rotation du buste tout en ouvrant et écartant le bras en allant aussi loin que possible.

L’étirement se fera ressentir au niveau des épaules et du buste. Reproduire de l’autre côté.

Rotation des genoux (12)

Cette fois-ci, s’allonger sur le dos, jambes fléchies.

Placer les bras tendus de part et d’autre du corps, en plaquant les mains au sol.

Laisser les genoux descendre tout en douceur vers la droite, tout en tournant la tête dans la direction opposée.

Cet exercice permet d’étirer les pectoraux et les lombaires.

Etirement du piriforme (13)

Le piriforme est un muscle qui se situe au niveau du grand fessier et qui est rarement étiré alors qu’il en a grandement besoin.

Se mettre sur le dos, jambes fléchies.

Ramener le pied droit sur le genou gauche puis placer les mains sous ce même genou.

Tirer la cuisse gauche tout en cherchant à ouvrir/écarter la cuisse.

Maintenir la position et essayer de bien se détendre.

En conclusion, j’espère que ces trois articles sur « Comment ne plus avoir mal au dos ? » vous auront aidés principalement à prendre conscience que vous avez « la main ».

Alors, commencez par agir maintenant et efficacement; vous n’avez plus d’excuses.

Les résultats sont souvent spectaculaires.

Soyez-en convaincu, vous n’êtes pas qu’une victime des circonstances, de votre hérédité, de la malchance, de l’âge…

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Barbara RATKOFF @foreverfit50

Philippe LAMACHE

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