Nous avons une aptitude bien plus grande à stocker l’énergie plutôt qu’à la déstocker.
Nous pouvons même atteindre des sommets dans l’art de capitaliser l’énergie, donc la masse grasse.
J’ai coutume de faire un parallèle avec les finances.
Vous vous mettez dans une situation de déficit lorsque vous dépensez plus que vous ne gagnez.
Inversement, si vous dépensez moins que vous ne gagnez, alors, vous capitalisez.
C’est simple et tout le monde peut le comprendre, à moins, que vous soyez de mauvaise foi.
La faute est souvent mise sur les circonstances, les autres ou votre banquier par exemple…
Si vous avez stocké 10 kilos de graisse, vous avez donc capitalisé 90 000 calories !
Vous avez donc consommé 90 000 calories excédentaires par rapport à vos besoins.
Mauvais choix d’alimentation ou pas, mauvais choix des nutriments ou pas, métabolisme basal lent ou pas, pathologies et traitements thérapeutiques ou pas, âgé ou pas.
Dans tous les cas de figure, la règle est stricte et sans équivoque.
Malgré le sport que vous faites ou que vous pensez faire.
Sécher est rentré dans le langage courant, j’entends de plus en plus de non pratiquants, de sympathisants, employer ce terme et à bon escient.
C’est préserver le capital musculaire, épargner la masse noble au détriment du capital énergétique accumulé, soit le tissu adipeux, la graisse.
Ce tour de passe-passe se faisant évidemment dans la paix, l’amour et l’harmonie, c’est-à-dire avec bonheur et dans la facilité.
Évidemment, dans la pratique, la sèche, la plupart du temps est agressive et déstabilisante.
Elle nous oblige à initier un état de déséquilibre parfois très loin de l’harmonie…
Nous vivons une époque où l’on nous sert à toutes les sauces l’équilibre.
Une sorte de loi du « milieu », qui stipule de ne jamais être dans l’extrême.
Celle-ci étant inspirée par de nombreuses philosophies, l’alimentation ne faisant évidemment pas exception à cette loi.
Ainsi on ne nous parle que de régimes équilibrés pour notre santé, pour être en forme, pour notre bien-être physique et mental.
Ce serait un régime où une habitude alimentaire dont les apports énergétiques seraient équivalents aux dépenses énergétiques.
Alors comment je fais pour capitaliser de l’argent si mes dépenses sont égales à mes apports ?
Pas de possibilité non plus de faillite.
Je vous rappelle le parallèle avec les finances, nous sommes dans un budget équilibré, il n’y aura donc pas de fluctuations.
Ce serait d’autre part un régime dont les apports nutritionnels seraient conformes aux recommandations légales imposées par le législateur.
Pour simplifier les choses, ces recommandations sont soumises à des variables que sont: l’âge, le sexe et le niveau d’activité physique.
Les apports énergétiques conseillés pour des adultes bien portants sont en moyenne :
Les portions alimentaires ne sont pas les mêmes pour l’alimentation des nourrissons, des enfants, des adolescents, des seniors ou des personnes âgées.
Pour calculer de manière précise la ration alimentaire sur la journée d’un adulte bien portant, le calcul est le suivant :
BEJ = MB × NAP × 0,239
BEJ = besoin énergétique journalier.
C’est le nombre de calories à ingérer pour nourrir correctement son organisme.
MB = métabolisme de base.
C’est le besoin minimum en énergie de l’organisme pour assurer son fonctionnement minimal (fonctionnement et entretien des cellules et organes).
NAP : niveau d’activité physique.
Sédentaire | Activité habituelle | Activité importante | Activité très importante |
1,4 | 1,6 | 1,8 | 2 |
Plusieurs formules parmi les plus récentes permettent de calculer les apports énergétiques dont vous avez besoin.
La formule de Mifflin-St Jeor – L’équation de Schofield – La formule d’Oxford – La formule de Cunningham et de Katch-McArdle
L’apport en énergie doit être réparti ainsi selon toujours les recommandations officielles :
40 à 55 % des calories (kcal) sous la forme de glucides (contre 50 à 55 % auparavant).
Essentiellement céréales, féculents et pour partie fruits et légumes, les sucres simples étant marginalisés.
35 à 40 % des calories (kcal) sous la forme de lipides (30 à 35 % auparavant).
10 à 20 % des calories (kcal) sous la forme de protéines (remplace les 11 à 15 % précédents).
D’origine animales ou végétales.
Les recommandations belges et suisses sont très proches des recommandations françaises.
Belgique: Protéines 15%, Glucides 50%, Lipides 20-35 %.
Suisse: Protéines 10 à 20%, Glucides 45-55%, Lipides 30 %.
Si l’on s’en tient aux informations légales ci-dessus, issuent de la législation en vigueur et comme je n’envisage la théorie qu’à travers la pratique, personnellement je suis bien plus un praticien qu’un théoricien, je dirais, non.
Comme je l’explique précédemment, sécher demande d’apporter moins d’énergie que l’on en consomme.
De plus, si l’on veux perdre du poids en conservant un maximum de masse noble, c’est-à-dire de masse musculaire, il faudra augmenter le ratio protéiné.
Reprenons la répartition nutritionnelle, elle est majoritairement glucidique et lipidique, c’est-à-dire grasse et sucrée.
Dans le cadre d’un régime de perte de graisse, ces deux nutriments doivent être restreints, pour laisser une place plus importante aux aliments protéinés.
Ceux -ci sont plus sassiétants, préservant la masse musculaire et demandant un travail supplémentaire à l’organisme.
La dépense d’énergie est donc accrue pour être digérés et assimilés (Calories négatives).
En effet, 2400 à 2600 calories pour les hommes et 1800 à 2000 calories pour les femmes peuvent représenter des apports importants lorsque l’on est censé démobiliser l’énergie stockée.
Il faudra alors en contrepartie augmenter considérablement ses dépenses énergétiques pour créer un déficit…
…Des heures d’activité physique à haute intensité chaque jour.
Concidérons la perte de poids d’une femme, ménopausée, de plus de 50 ans de type gynoïde (la masse grasse concentrée autour de la ceinture pelvienne).
Celle-ci pesant aux alentours de 60 kg, mangeant déjà assez peu et ayant évidemment une surcharge très localisée.
Par conséquent plus difficile à démobiliser, je peux vous garantir que ce type de régime équilibré n’aura aucune efficacité…
D’autre part, si nous devons réduire les apports énergétiques conseillés et conserver la répartition des nutriments telle que nous l’impose la législation, nous allons nous retrouver avec des quantités de protéines infinitésimales.
En dessous des apports conseillers.
Pour exemple: 15 % de protéines (apport moyen conseillé) pour 1000 calories représentent 150 calories de protéines soit un peu plus de 37 g de protéines pour une journée.
Pour couvrir nos besoins essentiels en protéines, les agences sanitaires dans le monde sont à l’unisson, y compris l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS).
Elles conseillent pour rester en bonne santé, au moins 0,8 g de protéines par kilo de poids corporel et par jour.
Pour un homme de 70 kg, cela représente 56 g de protéines.
Nous parlons là d’augmenter les gains de masse musculaire, de freiner le catabolisme et de fait, de protéger sa masse noble.
Le Collège Américain de Médecine Sportive situe les recommandations pour la performance entre 1,2 et 1,7 g de protéines par kilo de poids corporel.
La Société Internationale de Nutrition Sportive préconise un ratio compris entre 1,4 et 2,0 g de protéines par kilo de poids de corps.
Pour l’association des diététiciens américains le ratio se situerais plutôt entre 1,4 et 1,7 g.
Les études scientifiques elles-mêmes, ne répondent pas précisément à cette interrogation.
Elles parlent d’un apport au moins égal à 1,8 g par kilo pour maintenir la masse musculaire lors d’un régime.
Lorsque l’on fait une synthèse de toutes ces recommandations et avis, la moyenne se situerait entre 1,6 et 2,2 g de protéines par kilo de poids de corps.
Si je reprends mon exemple de cette femme de 50 ans, gynoïde, ménopausée, inactive, qui aurait des difficultés à perdre du poids et que l’on devrait soumettre à un régime de 1000 calories par jour, avec le ratio de 15 % moyen de protéines, nous serions donc finalement trois fois en dessous des quantités de protéines conseillées, en moyenne, par kilo de poids de corps.
En conclusion, il faut donc déséquilibré les apports énergétiques et réévaluer le camembert nutritionnel en laissant plus de place au nutriment protéine et moins de place aux nutriments lipides et glucides.
Cela doit se faire progressivement, on obtient pas la super sèche en quelques semaines à moins d’avoir recours à la chimie mais ce n’est pas l’objet de mon article.
Plus votre masse musculaire est importante et votre masse grasse faible et plus rapidement vous obtiendrez la super sèche.
À titre indicatif, la super sèche est difficile à obtenir lorsqu’on a peu de masse musculaire.
Le peu de volume fond comme neige au soleil.
Pas impossible mais plus difficile.
Ce régime est basé sur deux axes majeurs, il est à la fois hypocalorique et hyper protéiné.
Le principe est donc basé sur le déséquilibre calorique et nutritionnel, sur l’écart entre les apports et les dépenses énergétiques.
Tout en préservant au maximum la masse musculaire et en dirigeant la demande d’énergie vers le tissu adipeux essentiellement.
Et cela la plupart du temps en une durée impartie liée à des échéances diverses.
En effet, ce type de régime est généralement programmé sur une période assez courte qui peut aller de 3 à six mois.
Parfois un peu moins pour les personnes qui ont un taux de masse grasse faible et qui possèdent des aptitudes à perdre plus rapidement leurs tissus adipeux.
Et quelquefois un peu plus pour les personnes plus enrobées et préférant, pour des raisons physiques et psychologiques, une baisse très progressive des apports énergétiques.
Ce que je conseille vivement!
Le processus sera donc de réduire progressivement la consommation d’aliments de type glucidique.
Avec une priorité dans un premier temps pour les index glycémiques rapides au bénéfice des sucres lents qui finiront par disparaître eux-mêmes dans leur quasi-totalité.
Les légumes hypocaloriques seront conservés à chaque repas principaux pour leur richesse en fibres, vitamines et minéraux.
Les aliments riches dans leur composition nutritionnelle en nutriments lipidiques seront également réduits et supprimés progressivement de l’alimentation.
Les aliments riches en protéines et pauvres en glucides et lipides seront non seulement conservés mais augmentés jusqu’à atteindre des proportions allant de 1,5 g à 3 g de protéines par kilo de poids de corps comme expliqué ci-dessus.
Cette quantité de protéines sera bien sûr repartie équitablement tout au long de la journée.
Les conséquences sont le maintient de l’intégrité de la masse noble et parfois même sa progression.
Sans oublier bien sûr de s’hydrater de préférence par un apport suffisant et régulier d’eau.
Dans le même temps, la dépense énergétique sera maintenue et parfois même augmentée.
La culture physique pendant cette période particulière doit être adaptée au plus juste, au plus approprié.
Ainsi que l’entraînement cardio ceci afin de maintenir l’équilibre précaire entre la progression, la récupération, la perte de poids ciblé masse grasse, l’état psychologique, le surentraînement et l’excès de catabolisme induisant une détérioration de la masse musculaire.
Egalement pour soi même en fonction de l’époque, en effet le protocole mis en place n’aura pas forcément le même effet d’une année à l’autre.
À chaque instant nous sommes quelqu’un de différent.
Afin d’obtenir des résultats encore plus probants, de nombreux partisans de la super sèche utilisent le régime de cétose appelé également régime d’épargne musculaire ou régime protéiné.
Je développerai lors de mon prochain article:
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Les 10 commandements sont des merveilles de règles divines et fondamentales que nous devrions suivre avec application ou en tout cas, vers lesquelles nous devrions œuvrer de notre mieux, toute notre vie, pour nous les rendre accessibles.
Ce sont des lois que nous retrouvons dans chaque religion, dans finalement chaque courant de pensées philosophiques, de l’antiquité la plus lointaine aux fondements de l’humanité.
Je ne suis pas en train de vous parler de chrétienté, ni d’aucune autre religion, ni de Dieu.
C’est avec pragmatisme, loin de toutes idéologies religieuses et dogmatiques de toutes sortes et de toutes tendances, que j’aborde le sujet de cet article.
Malheureusement, nous n’avons pas suivi ces enseignements…
Nous avons fait tout le contraire, nous avons érigé nos propres commandements, nos « anti commandement ».
Voici la liste, non exhaustive, des commandements de l’absurde, que la majorité d’entre nous suit rigoureusement et bien sûr en toute auto-légitimité.
Surtout, ne nous culpabilisons pas, c’est mauvais pour notre équilibre.
C’est festif !
Si tu ne bois pas d’alcool, tu ne sais pas t’amuser, tu ne sais pas vivre…
Même le corps médical nous a conseillé pendant des décennies de boire du vin, c’était bon pour la santé, plein de polyphénols actifs contre le vieillissement !
La bière excellent pour la récupération.
7 % des décès en France sont attribués à l’alcool, soit 41 000 morts.
Environ un demi million de morts en 10 ans!
Il crée une misère sociale effrayante, violences conjugales, violences sur les enfants, accidents de la route, etc. etc.
Dommages collatéraux qui ne viennent malheureusement pas gonfler les chiffres de la mortalité liée à l’alcoolisme et qui pourtant représentent un nombre de décès importants.
N’est-ce pas aussi l’alcool qui est en grande partie responsable du génocide des Indiens d’Amérique ?
Ce discours n’alerte évidemment pas les alcooliques mondains, les adolescents, les jeunes adultes ou les « bons vivants ».
De toute façon, nous aimons baigner dans notre jus réconfortant, nous nous sentons rarement concernés, les autres oui, mais nous non.
Cannabis, cocaïne, MDMA, héroïne, opium…
Peux importe ce que tu prendras mais tu te drogueras.
Je ne suis pas un spécialiste de ces substances qui se fument, se sniffent, s’injectent, se prennent en comprimé, en tisane, que sais-je encore…
En plus des dégâts physiques qu’elles occasionnent et parfois jusqu’à la mort, (environ 10 000 morts par overdose en Europe chaque année), elles détruisent l’état vibratoire.
Apathie, passivité, déficits d’attention, de concentration, trous de mémoire, diminution de la libido, problèmes cardio-vasculaires, dépression, anxiété, troubles cardiaques…. la liste est longue et non exhaustive.
Les seules études qui vanteraient les bienfaits de certaines drogues sont à des fins « thérapeutique » lorsque, finalement, les effets secondaires n’ont plus grande importance par rapport à l’état du patient.
Elles empêchent que vos désirs décollent, elles font de vous des esclaves.
Rien d’autre, des esclaves, qui en plus paient un lourd tribut, financier, en santé physique, mentale et spirituelle et en vrai liberté !
N’était-ce pas le gouvernement chinois qui organisait le trafic de l’opium ?
Mais quel en était le projet ?
Pourquoi droguer son peuple ?
Ne pourrions-nous pas endiguer cette pandémie qui détruit une partie de l’humanité ?
Il y a-t-il vraiment la volonté de le faire ?… probablement que non
Tu cultiveras de lourdes pathologies, des cancers diverses, des insuffisances respiratoires.
Insidieusement, tu te priveras de tes fonctions vitales, jour après jour, mois après mois, année après année.
Un paquet de cigarettes coûte aux alentours de dix euros, c’est-à-dire en moyenne un budget de 300 € par mois.
Lorsque le SMIC est à 1200 € net, c’est un quart des revenus !
Quelle folie dépensière pour se tuer à petit feu !
Un cancer sur trois est lié au tabagisme.
C’est plutôt pas mal !
Chaque année, en France, des centaines de milliers de gens sont sous traitement médicaux ou de substitution à la cigarette.
Par voies de patch, de comprimés ou de vaporettes et autres… et parfois même tout cumulé…
L’industrie fonctionne à plein régime.
La mauvaise alimentation que nous sur-consommons est devenue probablement le fléau numéro un dans nos sociétés dites « civilisée ».
La malbouffe cause plus de morts par an que le sexe, l’alcool et le tabac réunis.
Est-il besoin d’énumérer le cortège de pathologies morbides liées au surpoids et causées par la suralimentation ?
Diabète, maladies cardio-vasculaires, hypertension artérielle, cholestérol… maladies structurelles, psychologiques etc. etc.
Pourquoi autorisons-nous cette débauche hallucinante ?
Qui sommes nous devenus pour nous autoriser cette folie ?
Pourquoi les autorités dirigeantes le permettent ?
Le pouvoir encore le pouvoir.
Sommes-nous devenus si désespérés et si faibles pour être incapables de contrôler quoi que ce soit ?
Nous ne sommes que des consommateurs ultra boulimiques et de toute façon, si l’on tombe malade, il y aura les médicaments…
Nous sommes devenus totalement dépendants de l’industrie du médicament et les laboratoires sont évidemment devenus complètement dépendants de nous.
Ils ne vivent et font d’énormes profits que si nous consommons massivement leurs remèdes.
Ils nous encouragent par tous les moyens pour que nous nous fassions ausculter, dépister, opérer, vacciner…
Et ça marche !
Vu le nombre complètement surréaliste de molécules que certains ingurgitent et cela parfois depuis des décennies.
J’ai quelques fois l’impression que les gens qui sortent de la pharmacie reviennent du supermarché, leurs sacs pleins à craquer.
Il y a des médecins partout, des pharmacies dans chaque rue, des laboratoires d’analyses dans chaque quartier, des cliniques, des hôpitaux qui débordent, des spécialistes surchargés, dans tous les coins, le système sature et s’emballe.
Nous vivons de plus en plus vieux, paraît-il, ceci n’est pas si sûr, mais surtout dans quelles conditions…
Hypertension, cholestérol, diabète, cancer, appareillés de toute part comme des humanoïdes.
Pourquoi sommes-nous devenus si faibles, si maladifs ?
Nous sommes incapables de supporter un rhume.
Fin de la première partie…
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Les protéines, voilà un sujet qui alimente les sphères de la médecine et de la recherche, du sport, des régimes et de l’alimentation de façon récurrente depuis une trentaine d’années.
Les protéines sont des macromolécules biologiques présentes dans toutes les cellules vivantes.
Elles sont formées d’une ou de plusieurs chaînes polypeptidiques, chacune d’entre elles étant constituées d’acides aminés essentiels et non essentiels liés entre eux par des liaisons peptidiques.
Les acides aminés non essentiels peuvent être fabriqués par l’organisme.
Lors de la digestion, les protéines sont découpées pour devenir des peptides qui pourront ainsi être assimilés grâce a des transporteurs dédiés.
Les protéines assurent pléthore de fonctions au sein de la cellule vivante et dans les tissus.
– Enzymatiques en catalysant les réactions chimiques de synthèse et de dégradation nécessaires au métabolisme de la cellule.
–Structurelles au sein du Cytosquelette ou des tissus (Actine et collagène)
–Activatrices agissant comme des moteurs moléculaires permettant la mobilité (Myosine)
-Elles sont impliquées dans le conditionnement de l’ADN
-Elles sont impliqués dans la régulation de l’expression génétique
-Un rôle énergétique.
Elles ont une valeur énégétique de 4kcal /gr
-Un rôle de construction.
Elles participent à la création de tous les tissus vivants de l’organisme, muscles, peau, cheveux, ongles…
–Un rôle fonctionnel.
Elles sont une aide précieuse dans la défense de l’organisme contre les maladies.
On les trouve dans l’alimentation d’origine animale ou végétale.
Quasiment tous les aliments contiennent des protéines, exceptés les aliments lipidiques comme les huiles.
Celles-ci ne contiennent que des lipides ou le beurre qui contient moins de 1 % de protéines.
Les aliments de type glucidique tels que le miel, le sirop d’érable ou d’agave ne contiennent pas non plus de protéines ou dans des quantités infinitésimales.
Certains aliments sont particulièrement riches en protéines d’origine animale :Viandes, poissons, œufs, laitage.
Certains autres riches en protéines d’origine végétale :Légumineuses (pois, haricots, lentilles…) soja, chanvre, courge, Spiruline..
Je sous-entendais protéines en poudre, vous l’auriez compris je pense.
Les protéines en poudre sont issus des aliments simples que je cite ci-dessus, extraient des animaux et des végétaux.
Elles sont simplement plus concentrées en protéines avec des pourcentages allant de 60 à plus de 90 %.
Elles sont faibles, à très faibles en glucides et en lipides parfois même de l’ordre de quelques pour cent.
Ainsi toutes les informations que je transmets sur leurs rôles sont évidemment valables pour les protéines en poudre.
Une protéine concentrée est issue d’une technique appelée ultrafiltration.
Lorsque ce procédé est exécuté à froid, la protéine n’est pas dénaturée car la matière première qui sert à la fabrication, comme le lait dans le cas d’un concentrat de Whey, n’est pas chauffé.
Ce procédé mécanique et peu agressif, consiste à utiliser des membranes, comme des passoires pourrions-nous dire.
Celles-ci comprennent des trous microscopiques permettant ainsi de retenir les protéines et de laisser passer le reste, l’eau, les sucres, les graisses et les sels minéraux.
La concentration de protéines obtenue par ce procédé oscille autour de 80 %.
L’isolat est obtenu par microfiltration : comme l’ultrafiltration, ce procédé est mécanique donc excellent pour l’intégrité du produit.
Dans le cas de la micro filtration, la filtration est encore plus fine, ce qui a pour conséquence d’augmenter le taux de protéines pouvant aisément dépasser les 90 %.
On obtient ainsi un produit dont les propriétés biologiques ont été conservées, le produit est plus pur donc de meilleure qualité.
La microfiltration est la technique, pour obtenir un hyper protéiné certainement la plus intéressante pour la conformité des protéines.
Ce process de fabrication qui supprime le lactose, les graisses et les impuretés, est agressif et il a une tendance à dénaturer les protéines.
Est la digestion par hydrolyse enzymatique d’un concentrat ou d’un isolat de protéines.
C’est une digestion avant l’heure, grâce à des enzymes digestifs de synthèse.
Le produit est « prédigéré », les chaînes d’acides aminés constituant les protéines sont scindées pour faire des chaînes plus courtes et faciliter ainsi la rapidité de l’assimilation.
Pour des raisons de goûts et de textures, en effet suivant l’origine et le procédé de fabrication le goût et la texture peuvent être très différents.
Pour exemple, la protéine de pois ou de soja sous forme de concentrat à une consistance épaisse et un goût « végétale » difficile à aromatiser.
Les isolats et encore plus les hydrolysats ont une consistance liquide se rapprochant de l’eau.
Comme je l’explique plus en avant dans le texte, la concentration de protéines, lipides et de glucides n’est pas la même et suivant que l’on souhaite un produit plus ou moins concentré en protéines, cela déterminera le choix du produit.
C’est la liste des acides aminés qui grâce à leurs chaînes peptidiques constituent la protéine.
Certains pointilleux, ils sont rares, accordent une importance à la quantité en grammes et milligrammes de certains acides aminés.
Ils les comparent avec d’autres profils et d’autres origines d’hyper protéinés.
Comme l’arginine ou les BCAA (acides aminés branchés: Isoleucine, leucine, valine) ou d’autres acides aminés pouvant être limitant* comme la lysine, la méthionine et la cystéine.
*Un acide aminé limitant, est un acide aminé qui dénature l’équilibre peptidique et de fait, abaisse l’indice chimique faisant partis des indicateurs nutritionnel et évaluant la qualité de la protéine.
En effet, que ce soit fondé ou pas, peu importe, nous avons des préférences.
Nous sommes convaincus de l’efficacité de la protéine de lactosérum (whey), par exemple, sous forme d’hydrolysat ou de la protéine d’œuf ou des protéines végétales.
Chacun y va de ses arguments et cultive la vérité, sa vérité, ce qui renforce évidemment le pouvoir du produit en question.
Je parle souvent de conscientisation dans mes articles, en voici un exemple.
Ils déterminent l’efficacité du type de protéines en question:
L’indice chimique, la valeur biologique, la digestibilité, la biodisponibilité (La capacité à renouveler les protéines de l’organisme)
et l’efficacité protéique
Je ferais prochainement un article plus technique qui détaillera les indicateurs nutritionnels.
Il est plus simple de se préparer un shaker que de se cuisiner un morceau de viande, des œufs ou du tofu…
Ils sont augmentés à cause de l’activité physique.
En effet, consommer uniquement des protéines issues des aliments et dans les quantités requises, demande parfois des volumes plutôt importants et coûteux.
De plus, cela oblige à consommer d’autres macro nutriments comme des lipides et des glucides contenus naturellement dans l’aliment en question et qui ne font que rajouter des calories non voulues.
Certains hyper protéinés sont de très bonnes qualités, ils permettent une meilleure assimilation.
Il est difficile de trouver dans l’alimentation traditionnelle, des végétaux riches en protéines et qui ne le soient pas également en glucides.
Une partie des consommateurs préfère consommer des protéines goût chocolat plutôt qu’un blanc de poulet, du tofu ou des œufs.
Les fabricants de produits protéinés font preuve d’imagination en proposant des goûts originaux.
Tous les points que j’ai cité ci-dessus ont évidemment le même intérêt pour tout le monde, plus de 40 ans y compris et j’ai envie de dire surtout au delà de la 40.
Comme tous les tissus, la masse musculaire ne fait pas exception, elle diminue si on ne l’entretient pas par l’exercice et la bonne alimentation.
Augmenter les apports protéinés semble nécessaire de par leur fonction sur l’intégrité des tissus.
Dans le passé, j’ai remarqué, à de nombreuses reprises, l’effet que pouvait avoir les protéines sur la majorité des personnes dont nous traitions le poids, sous contrôle médical et par le régime d’épargne musculaire.
La qualité de la peau s’améliorait et la masse musculaire augmentait même si ces personnes ne pratiquaient pas d’exercices de culture physique spécifiques.
Il est vrai que certaines de ces individus âgées de 60 ans et plus n’avaient pas préalablement une bonne alimentation.
Le fait de modifier les apports nutritionnels et augmenter le ratio protéiné avait un effet fulgurant sur leur état physique.
Si la consommation de 1,5 à 2 g de protéines par kilo de poids de corps ne représente dans votre cas aucune contre-indication médicale pouvant être liée à une pathologie hépatique, rénale ou cardiaque alors, après avoir demandé conseil à votre médecin ou à votre spécialiste, n’hésitez pas à enrichir votre alimentation par ce nutriment énergétique essentiel.
Choisissez le concentré de protéines adapté à vos besoins, vos envies et vos goût, buvez suffisamment et faites bien sûr du sport !
Vous améliorez votre condition physique, votre santé, votre état mental et votre vie en général.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Nous sommes totalement perdu entre les conseils des médecins nutritionnistes, des naturopathes, ou des diététiciens….
Certains recommandent même de boire de l’alcool parce que ce serait bon pour la santé…
Les conseils de l’industrie agroalimentaire qui ventant les bénéfices et les bienfaits des produits qu’elle commercialise, nous égarent et nous influencent.
Les revues nous bombardent aussi de régimes miraculeux et fantasques, mono-aliment, bio chronologique ou en relation avec le Rhésus de notre groupe sanguin.
Certains de ces régimes auraient même réussi à faire perdre 30 kg à une chanteuse américaine ou à un acteur anglais…
Qu’est-ce que nous devons faire ? Il y a-t-il des règles simples qui fonctionnent ?
Oui, c’est certain, il y a de grandes règles qui font l’unanimité et qu’il serait bon de rappeler et de suivre.
Certaines de ces règles vont vous sembler des lieux communs, un peu comme les 10 commandements, finalement tout le monde les connaît plus ou moins et ils sont répétés encore et encore, écrits, réécrits, dits et redits encore et encore mais si peu de gens les mettent en application…
Je pense que les règles d’une bonne nutrition ont été comprises par une partie importante de la population.
Mais je ne sais par quel mystère, notre monde continue à manger mal, à grossir de plus en plus, à développer de plus en plus de pathologies morbides liées au surpoids et à l’alimentation poison.
Notre monde est ainsi, il continue à fumer, à boire de l’alcool, à se droguer et à cultiver des pensées de souffrance… sans que rien ne puisse l’arrêter.
En plongeant dans l’actualité douloureuse, les scientifiques ainsi que les statistiques nous expliquent que près de 80 % des personnes atteintes du COVID-19 et qui se trouvent actuellement sous respirateur artificiel dans un état grave, sont en surpoids.
Ces statistiques laissent augurer une véritable hécatombe aux États-Unis où plus de 40 % de la population est obèse.
Les pratiques que je partage avec vous me réussissent merveilleusement bien, elles prennent encore plus de sens avec l’âge.
C’est sortir de table en ayant une légère faim.
Beaucoup d’entre vous auront du mal à comprendre ce que je dis, sortir de table en ayant faim !
Oui, c’est à peu près ça, quitter le repas sans être reput est un signe très intéressant pour contrôler les quantités d’aliments que vous ingérez, c’est une alerte.
Manger en excès, c’est-à-dire manger trop par rapport à vos besoins, oblige votre organisme à stocker ces milliers de calories excédentaires sous forme de kilos de tissu adipeux, préjudiciables pour votre intégrité physique et pousse vos organes à un travail de forçats qui les fatigue prématurément.
L’excès de poids puis l’obésité font de vous des êtres fragiles, avec une immunité déficiente et par conséquent une prédisposition pour de lourdes pathologies, tout un tas de problèmes structurels et psychologiques.
Les aliments simples sont les aliments que vous trouvez en l’état ou quasiment en l’état dans la nature.
Les pommes, les carottes, les lentilles, les haricots, les œufs, le poisson etc. etc.
Je ne vais évidemment pas énumérer tous les aliments simples, vous avez compris le principe.
Nos habitudes et l’industrie agroalimentaire nous ont détourné de ce type d’aliments au bénéfice de l’alimentation mélangée et truffée d’additifs chimiques et trompeurs.
Les plats préparés, les céréales pour les enfants qui n’en sont pas, les faux jus de fruits, les fausses compotes etc. etc
Je parle là des sucres raffinés et transformés du type saccharose, le sucre blanc que vous glissez dans votre café, dans vos pâtisseries, ou du type sirop de glucose, dont je parle dans un de mes articles:
« Les 8 ingrédients les plus toxiques dans votre alimentation »
Ces sucres ont un pouvoir sucrant et un index glycémique très élevé et dénués de tout intérêt nutritionnel.
Ils sont en forte concentration dans les sodas, dans les pâtisseries et dans de nombreux plats préparés.
On trouve également ces sucres poisons sous d’autres appellations comme le dextrose, la Maltodextrine ou le sirop de sucre inverti qui inondent l’industrie alimentaire pour des raisons de faible coût de production.
En plus de vous rendre malade, ce type de sucre est un facteur majeur de surpoids et d’obésité.
Soyez raisonnables avec les apports de lipides.
Ce sont les huiles végétales mais également les aliments avec lesquels on fait ces huiles comme les noix, l’avocat, les olives…
Ce sont aussi la charcuterie, les viandes grasses, les fromages, le beurre, la crème fraîche etc.
Ces deux origines consommées excessivement sont des facteurs de surpoids.
Il est certain qu’il vaut mieux privilégier l’origine végétale pour les qualités micro nutritionnelles plutôt que l’origine animale riche en graisses saturées précurseurs de maladies cardio-vasculaire.
Je pense que vous l’avez compris, on vous le rabâche depuis le plan national de nutrition santé (PNNS) qui a environ 15 ans.
Pourquoi devriez-vous consommer des fruits et des légumes ?
Parce qu’ils sont riches en vitamines, minéraux, fibres et en dizaines de substances antioxydantes bénéfiques pour votre santé.
C’est également parce qu’ils sont peu caloriques, particulièrement les légumes et qu’ils participent à maintenir votre poids de forme.
Néanmoins l’excès de consommation de fruits peut entraîner également un excès d’apport calorique et provoquer une prise de poids.
Les calories des fruits et des légumes sont issues essentiellement des glucides donc des sucres.
Alors attention à ne pas se goinfrer de certains fruits plus caloriques comme les mangues, les cerises, les raisins ou les bananes entre autres.
Préférez évidemment leur origine biologique ou en tout cas une culture raisonnée et de proximité si possible.
Moins ils sont trafiqués, moins ils sont raffinés et plus ils sont consommés dans le respect de leurs origines et de façon intégrale plus vous en récolterez les bénéfices.
Les céréales, le pain, les pâtes, le riz complet ont des index glycémiques plus bas donc n’élèvent pas votre glycémie subitement avec les conséquences que l’on connaît.
De plus, ces aliments vous enrichissent en fibres.
Ils sont par conséquent plus satiétants que ne le seraient les mêmes aliments, blancs, sans leurs enveloppes.
Ils participent donc au contrôle de votre poids.
Intégrez dans votre alimentation, en moyenne, entre 1 à 2 g de protéines par kilo de poids de corps et par jour, d’origine végétale ou animale, comme vos préférences alimentaires vous le suggèrent.
Les protéines ont un rôle bâtisseur, protecteur et régénérateur des tissus dont votre masse musculaire fait partie.
Elles participent au contrôle de votre poids et sont à répartir de façon équitable lors des différents repas dans votre journée.
Vous les trouvez dans les viandes, poissons, œufs, laitages, céréales, légumineuses..
C’est ce type de sucres que vous devez privilégier au détriment des sucres raffinés que je cite en point 3.
Ils n’élevent pas votre glycémie de façon subite et n’induisent pas d’hypoglycémie réactionnelle comme le ferait les sucres poisons.
Ils sont néanmoins à consommer avec modération parce qu’ils représentent une source d’énergie importante.
Un autre point positif pour ces aliments glucidiques, comme par exemple les légumineuses, ils sont riches en protéines végétales.
Ce sont Les « faux sucres » comme l’aspartame, l’acésulfam K, le cyclamate sodique, le sucralose etc.
Pourquoi les éviter ?
Parce qu’ils sont chimiques et que nous avons très peu de recul sur leur toxicité ou peut-être en avant nous, mais nous ne sommes pas informés.
De nouvelles recherches présentées au congrès EASD révèlent que la consommation d’édulcorants peut modifier les types de bactéries présentes dans l’intestin.
La régulation des taux de sucre dans le sang, la glycémie, en serait altérée.
Des études épidémiologiques récentes et indépendantes montrent que les sodas light et les sucrettes augmentent notamment les risques de diabète.
C’est certainement la meilleure façon de vous hydrater.
C’est également un excellent draineur et un très bon diurétique naturel.
Prévenez la soif, n’attendez pas qu’elle vous tenaille, pensez à consommer régulièrement et toute la journée ce précieux liquide dont nous sommes constitués aux deux tiers.
Il est conseillé de boire au moins 1,5 l d’eau par jour mais cela ne tient pas compte de vos activités d’un point de vue général, métier, sports et autres activités.
Cela ne tient pas comte non plus du climat sous lequel vous vivez et votre format corporel.
Elles sont certainement la base d’une alimentation correcte, d’une alimentation vibrante qui va dans le sens de la santé et avec laquelle vous vous sentez en harmonie.
C’est toujours la faute aux circonstances extérieures, le temps, la famille et les concepts idéologiques magistraux :
« On ne vit qu’une fois » ou « moi, je suis un bon vivant » ou « oui, mais moi je suis gourmand »…
Pour conclure, je pense qu’adopter une alimentation pour le bien de sa vie demande évidemment d’en prendre conscience, il y a dans cet éveil une démarche spirituelle.
A contrario, infliger à son corps les tortures de la maladie par l’alimentation déstructurée n’est pas le respecter et ce n’est pas se respecter soi-même.
A ma connaissance, aucun livre saint, aucun sage, aucun prophète depuis l’histoire de l’humanité ne conseillent de s’empiffrer au point de se rendre malade et d’en mourir.
C’est bien sûr tout le contraire.
HIPPOCRATE
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Derrière ce titre se cache toute une histoire.
Vous l’aurez compris, un débardeur et un jean moulant ou autre chose.
Le message que je fais passer est: remettez les vêtements que vous n’avez plus mis depuis longtemps, des vêtements qui vous plaisent, qui vous rendent sexy, des habits qui vous siéent et qui vous mettent en valeur, vos fringues de référence.
Pour ce faire, je ne vous suggère pas uniquement de prendre un abonnement dans une salle de sport low-cost dans laquelle vous achèteriez la jouissance du matériel mais pas la vôtre.
Vous croiserez tout un tas de mecs musclés jusqu’à la taille et des filles travaillant essentiellement les fesses.
Non ce ne sera pas suffisant, point d’amélioration pour vous, perdu dans les méandres des appareils de cardio et machines de musculation dont les fonctionnements vous sont étrangers et personne pour vous encadrer.
Vous avez aussi l’option de l’entrainement chez vous où en extérieur.
J’ai rédigé cet article avant cet épisode terrible du COVID 19 et notre confinement, de fait, l’entrainement au poids de corps devient une alternative tout à fait d’actualité.
Voici 2 programmes, homme et femme, au poids de corps que je partage avec vous et que vous pourrez télécharger en lisant cette article:
Entrainement au poids de corps, je vais vous faire progresser!
Vous serez dans l’obligation de cherchez et de trouver le bon coach, celui que je décris dans l’article:
Comment savoir en 10 points si mon coach est bon ?
Dans cet article, je parle bien de vous remettre en forme, foncièrement, remettre le débardeur et le jean moulant pas une fois mais plusieurs fois et pour longtemps.
Donc, le sport bien sûr mais dans les règles de l’art et également l’alimentation raisonnée, conscientisée et l’état d’esprit, certainement le plus important, celui qui déclenche le désir, l’envie de réussir, la motivation et la foi.
Effectivement, beaucoup se découragent quand passé un certain temps, leur forme a décliné et qu’ils se sont mis à prendre du poids, progressivement, insidieusement.
Ça ne sert plus à rien et c’est trop compliqué, trop dur, on n’a plus à séduire… on cherche évidemment tout un tas de raisons, de mauvaises raisons pour ne pas faire, pour ne pas s’engager.
Dans ce désir vers le mieux être, il y a bien sûr l’aspect esthétique qui représente une source de motivation incontournable mais en premier lieu, c’est la santé qui devrait être le moteur suprême.
Elle est un fléau, génératrice d’innombrables pathologies physiques et psychologiques.
Nous voyons des associations, des défilés de mode de personnes en surpoids revendiquant qu’elles assument leurs rondeurs.
Je comprends évidemment la démarche communautariste.
Ne jugeons pas l’aspect physique, loin de moi cette idée, mais là, je parle de problème de santé liée au surpoids et de ce point de vue…
Alors, d’une part, n’attendez pas que la méforme vous ronge le corps et l’esprit et d’autre part, sachez qu’il n’est jamais trop tard et que cette « dégénérescence » est totalement réversible.
De grâce, cessez d’écouter les « conseilleurs » vous expliquer qu’on perd difficilement la graisse après 40 ans et qu’il est quasiment impossible de construire du muscle.
Vous pouvez sans aucun doute retrouver un corps qui vous convienne, un poids de forme idéal, une silhouette athlétique et remettre ou mettre des vêtements dans lesquelles vous vous sentez belles et beaux.
Lorsque l’on peut à nouveau s’habiller comme on a pu le faire il y a de cela 5, 10 ou 15 ans auparavant, c’est extrêmement motivant, c’est une victoire !
Souvenez-vous qu’il est important de se fixer régulièrement des objectifs et que ceux-ci soient atteignables pour ne pas baisser les bras.
Adopter une alimentation raisonnée, ou les apports et les dépenses énergétiques s’équilibrent.
Privilégiez les glucides à index glycémique bas, les légumes et les fruits de bonne qualité, un apport en protéines suffisant pour pallier au catabolisme musculaire.
Consommer des supers aliments pour leurs richesses en anti radicaux libres, vitamines et minéraux.
Ayez un état d’esprit positif, tourné vers la santé et le bien-être.
Tout ceci, pas un jour, mais toujours !
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
J’en ai parlé à plusieurs reprises lors de mes différents posts et articles, le milieu de la musculation cultive des mythes persistants de génération en génération.
Je les entendais lorsque je suis arrivé dans ce milieu, je n’avais pas 17 ans et je les entends toujours à l’aube de mes 54 ans….. les mêmes idées rocambolesques.
De toute évidence, ils persisteront après ma mort.
Malgré pléthore d’articles qui viennent contredire ces histoires fantaisistes, le monde y adhère massivement.
L’évidence pour les uns ne l’est pas pour les autres, c’est toujours une question de point de vue.
Je vais donc vous donner mon point de vue au travers de plusieurs articles sur ces mythes que vous ne devriez plus croire.
Je l’ai d’ailleurs entendu fort souvent également de la part des hommes.
Comme s’il suffisait de passer la porte d’une salle de musculation pour subitement devenir super musclé.
Serait-ce de l’arrogance ? Peut-être tout simplement un manque de culture sur le sujet ? Ou ne serait ce pas peut-être un peu de bêtise ?
Dit-on la même chose lorsque l’on s’inscrit dans un club de tennis, de boxe ou de toutes autres activités ?
J’ai peur de devenir trop bon au tennis ou trop fort à la boxe…. J’ai peur de devenir un trop grand peintre …. de devenir un grand musicien.
Vu le peu de résultats que les pratiquants obtiennent en règle générale et particulièrement le manque de pérennité des résultats.
Constatez par vous-mêmes, quel est le pourcentage de pratiquants qui devient musclé et définis ?
Ou de pratiquantes qui prennent des fessiers rebondis, une taille affinée, un ventre dessiné qui laisse entrevoir des abdominaux sexy et des épaules qui se sont élargies ?
Des résultats dont on peut dire :« waouh ! Tu es vraiment devenu musclé » ou « qu’est-ce que tu es devenue Fit ! »
La quantité est faible, très faible, infinitésimale… c’est mon avis bien sûr, en dehors de toutes statistiques mais je dirais moins de 5 %.
Je rajouterais que 10 à 20 % ont des résultats satisfaisants.
Nous sommes dans la règle du 20/80 qui fait souvent loi.
Le constat peut sembler sévère mais je ne peux pas dire mieux, je vois même des individus coachés personnellement pendant des mois et cela plusieurs fois par semaine qui ne bougent pas d’un iota.
J’espère vraiment pour eux qu’ils ou qu’elles améliorent leur condition physique, ce serait la moindre des choses, parce qu’esthétiquement, rien ne change.
Cela implique avant tout d’avoir un désir ardent, constant et puissant pour la culture physique et l’hypertrophie musculaire.
Par hypertrophie j’entends le développement musculaire, évidemment pas le développement à outrance comme l’est devenu le body-building moderne.
Celui-ci est réservé à une caste courageuse ou peut être complètement folle en regard des pratiques extrêmes et souvent morbides faisant autorités dans ce milieu.
Ainsi pour espérer progresser déjà un peu, il faut avoir de vraies et grandes ambitions, cultiver des images d’athlètes homme ou femme ayant des physiques exemplaires.
Le désir est un précurseur de motivation exceptionnel générant un cortège d’outils psychologiques, de visualisation, de concentration et d’implication motivant ainsi des prédispositions, des aptitudes mentales et physiques décuplées.
Cela demande aussi de s’entraîner très dur et de façon constante des mois et des années durant, d’avoir une alimentation optimum et une santé de fer.
Ce que l’on prend parfois pour de l’hypertrophie musculaire « subite » n’est autre qu’une confusion avec l’évolution de la masse grasse, la rétention d’eau et ajoutez à cela une congestion musculaire qui parfois persiste un peu après l’entraînement.
Ne prenez donc pas, mesdames, le fait que vous ne rentriez plus dans votre pantalon après deux semaines d’entraînement ou d’un peu de stepper et d’elliptique en salle, comme une augmentation musculaire exponentielle de vos quadriceps, de vos fessiers et de vos ischio-jambiers.
La réalité est que dans des conditions normales de bonnes pratiques et d’investissement intégral, nous pouvons espérer prendre, en moyenne, 3 kg de masse maigre, c’est-à-dire de muscles, en une année et cela pour un homme jeune de corpulence moyenne.
Il y a des exceptions, les choses ne sont évidemment pas figés.
Je vous engage d’ailleurs à lire ou relire mon article :« les faits ne comptent pas »
Pour conclure, vous l’avez compris, devenir très musclé est tout à fait possible mais cela requiert du temps, de la régularité, à la fois des qualités mentales, des aptitudes physiques et une dose de spiritualité.
Comme je l’ai parfois entendu de la gente féminine, au cours de ma carrière:« Je ne veux pas devenir comme toi c’est trop ! » Ou de certains autres me disant: « J’ai arrêté la muscul parce que je prenais trop vite… »
Nous vivons une augmentation exponentielle de l’obésité et des maladies graves associées ainsi qu’un mal-être croissant.
J’en profite pour vous dire qu’il n’existe pas de méthode miracle, de comprimés magiques, d’électrostimulation qui remplacerait l’entraînement au poids et haltères ou au poids de corps, qui remplacerait l’exercice physique en somme.
Vous explique vous semble logique ?
Pensez à réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Voici les cinq autres questions qui taraudent l’esprit des pratiquants et pratiquantes de la musculation, du fitness, de la culture physique, c’est comme vous voulez l’appeler.
Nous parlons évidemment de la même discipline.
L’estomac vraiment plein ? C’est-à-dire après avoir fait un gros repas, ou simplement après avoir mangé normalement ?
En premier lieu, je réponds par ces questions, car en effet, s’alimenter raisonnablement avant d’aller faire sa séance n’est pas forcément disqualifiant, trop et mal s’alimenter peut l’être.
Tout dépend également du groupe musculaire qui est travaillé et l’intensité avec laquelle vous vous entraînez.
La digestion demande de l’énergie à l’organisme et nécessite un afflux sanguin particulier au niveau du système hépatique, ce qui monopolise, évidemment pour une partie, notre système organique.
Nous savons à quel point nous avons besoin de toute notre énergie lorsque l’entraînement est sévère.
Nous savons aussi que la digestion peut être un handicap, particulièrement lorsque le repas est inapproprié, trop compliqué à digérer à cause de la qualité et de la quantité des aliments qui le compose.
Il y a encore un autre facteur à prendre en compte, c’est la capacité que nous avons chacune et chacun à digérer, d’une part et d’autre part à monopoliser notre énergie là où nous en avons vraiment besoin.
Le conditionnement fait parfois des miracles.
En conclusion évitez de manger trop et mal avant votre entraînement.
Clairement non !
De plus, en règle général, ne pas faire trop attention, c’est ne pas faire attention du tout.
L’alimentation est prépondérante pour votre progression, pour la qualité de votre physique, pour votre récupération, pour votre énergie, pour votre construction musculaire et avant tout pour votre santé.
La culture physique c’est être aussi hygiéniste, c’est épouser une philosophie.
Comment peut-on se suralimenter d’une alimentation industrielle grasse et sucrée et avoir pour ambition d’améliorer ses qualités physiques et son esthétique ?
Si votre désir est d’obtenir ce physique tant espéré dans les conditions les meilleures, le plus rapidement et avec pérennité bien sûr, alors, vous devrez être rigoureux avec votre alimentation.
Les pratiquants secs au possible et qui vous expliquent à quel point ils peuvent manger n’importe quoi tout le temps et dans des quantités qui défient l’entendement, ont probablement des aides exogènes dont vous ne pouvez même pas imaginer la puissance chimique.
Mangez juste et conscientisez votre alimentation, elle vous le rendra au centuple.
Je dirais en premier lieu que vous devez faire dans la semaine les séances que vous êtes capables de faire.
Cela dépend bien sûr de l’intensité avec laquelle vous faites chacune de vos séances.
Cela dépend également de la capacité que vous avez à récupérer et la récupération est multifactorielle, ce qui veut dire, que d’une semaine à une autre, vous ne récupérez pas de la même façon.
Il y a par conséquent des semaines où vous pourrez enchaîner une, voir deux séances chaque jour, tout dépendra à ce stade de votre disponibilité.
A contrario, il y aura des semaines ou vous n’irez pas au-delà de deux séances, la fatigue, les obligations professionnelles et familiales et la motivation d’un point de vue général limitant votre énergie et votre mobilisation.
Parfois même moins de séances peut vouloir dire plus d’intensité.
À ce propos, je vois un grand nombre de pratiquants qui passent leur temps à la salle de sport mais qui ne progressent pas pour autant.
Tout est possible, c’est une question d’efficience, de qualité de votre approche de la discipline et de l’implication, pas du nombre de séances.
En conclusion, faites donc les séances que vous pouvez faire mais faites-les bien.
Suivez l’ordre des choses, parmi les nombreuses règles importantes à suivre, respectez la fréquence de travail de chacun des groupes musculaires en évitant d’en privilégier un au détriment d’un autre.
À moins que vous ayez un souci d’équilibre et que un ou plusieurs de vos groupes musculaires soient déficients, à ce titre, ils mériteront plus d’attention, donc peut-être plus de fréquence et surtout plus d’intensité.
Cette question rejoint une des 5 questions de la première partie de mon article:
« Je dois m’entraîner combien de jours par semaine? »
Le repos est très personnel, vous êtes seul maître à bord pour répondre à cette question.
Et d’un jour à l’autre, d’une semaine à l’autre, votre besoin de repos peut être totalement différent.
Il est inconcevable de réglementer le repos, comme c’est souvent le cas d’ailleurs où l’on vous impose de ne pas vous entraîner le week-end ou le dimanche ou deux jours dans la semaine après avoir terminé votre cycle d’entraînement.
Si vous vous sentez en pleine forme, motivé, pourquoi ne pas continuer et se reposer quand vous en aurez vraiment besoin.
Il m’est arrivé de m’entraîner cinq semaines d’affilées sans aucun jour de repos et je me sentais dans une forme exceptionnelle avec un grand désir d’entraînement.
C’est d’ailleurs une période où j’ai beaucoup progressé.
Il m’arrive également de prendre trois ou quatre jours de repos parce que je le sens, parce que je suis fatigué, que mes articulations m’envoient des signaux…
Apprenez à vous écouter, à vraiment vous écouter, pas les bruits extérieurs, ce que vous dit votre fort intérieur et vous comprendrez si vous pouvez continuer ou vous arrêter parce que vous avez besoin de récupérer.
La meilleure technique pour progresser est celle qui vous réussit.
On ne peut certainement pas faire de généralité avec tel ou tel système qui en a fait progresser 1, même s’il en a fait progresser 100 ou 1000.
C’est certainement une bonne technique, même une technique excellente, mais elle ne peut pas être valable pour tout le monde.
Ce qui est exceptionnel pour votre frère jumeau ne l’est pas forcément pour vous.
Je pense aux copains qui se passent les programmes et qui s’entraînent donc de la même façon, malgré leurs disparités, leurs tailles et leur poids différents, leurs motivations et leurs alimentations aux antipodes etc. etc.
L’écart de progression est parfois édifiant alors qu’apparemment, ils font la même chose.
D’autre part, la technique qui vous a fait progresser un temps, ne vous fera pas forcément progresser toujours.
Soyez imaginatifs, testez régulièrement de nouvelles choses et choisissez ce qui est bon pour vous.
Mais surtout entraînez-vous dans les règles de l’art en respectant les paramètres d’intensité et en conscientisant ce que vous faites.
La technique n’a finalement pas tant d’importance que cela, elle est de mon point de vue un support motivationnelle avant tout.
Si il suffisait d’appliquer la règle des 10 répétitions pour faire systématiquement de l’hypertrophie alors on aurait que des pratiquants hypertrophiés.
Ce n’est vraiment pas le cas…
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Apprenez à réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Dans cet article, je fais allusion à cette vague incessante et envahissante de produits alimentaires, compléments et autres suppléments aux allégations miraculeuses.
Je parle ici de produits tels que:
les pilules, gélules, comprimés…
Mais également des boissons de l’effort énergétiques ou/et énergisantes…
Mais aussi des brûleurs de graisse, des boosters pré workout, des produits de récupération post workout…
Et des produits hyper protéinés et autres acides aminés…
La liste est longue.
De plus, j’en suis consommateur, essentiellement de protéines hydrolysées et de BCAA.
Je voudrais avant tout expliquer clairement ce que sont ces produits.
Ci-dessous une définition « législative » des compléments alimentaires émanant de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes:
« Les compléments alimentaires sont des denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés, commercialisés sous forme de doses… »
Je décris ci-dessous d’autres catégories de produits qui légalement n’ont pas le même appellation.
Nous pourrions néanmoins pour les besoins de cet article les assimiler aux compléments alimentaires.
Je pense aux boissons énergétiques et énergisantes ainsi qu’aux protéines en poudre.
Leur consommation est croissante et la communication omniprésente.
Ce sont des boissons sucrées dont la provenance des sucres est diversifiée:
Maltodextrine, dextrose, sirop de glucose / fructose et même saccharose (sucre blanc raffiné de table) etc..
Certaines, beaucoup plus rares, sont parfois composées de sucres avec des index glycémiques plus bas, donc élevant moins la glycémie de façon spontanée, comme le sucre de coco par exemple.
Pourquoi plus rares ? Parce que le sucre de coco est environs 10 fois plus cher que les sucres habituellement intégrés à ces boissons.
Voila l’unique raison, le gros marché n’étant pas réceptif à la qualité et plutôt friand de discount.
Les sucres de synthèse que je cite plus haut sont peu chers et abondants, l’approvisionnement de ce type de matières premières est simple et profitable.
Très profitable ! Très gros profits!
Certaines d’entre elle possède même 80 kcal pour 100 ml on les appelle des «Carbo drink ».
Un demi-litre de ces boissons est égal à 400 kcal ! soit 100 g de sucre !
Cela revient à consommer du sucre avec de l’eau.
Autre chose, elles ne désaltèrent pas et vous donne plutôt soif vu la quantité de sucres qui les compose.
Dans de rares cas où l’effort est poussé à son maximum, que l’on a épuisé toutes les filières énergétiques et que pointe le spectre de l’hypoglycémie, alors, ce type de boisson aurait probablement une utilité.
Mais je le répète, c’est rare.
Si l’alimentation est intelligemment construite autour de l’activité physique, elle doit pallier à la consommation de ces boissons sucrées à outrance.
Celle-ci sont parfois enrichies de minéraux de synthèse qui s’assimilent de plus difficilement.
Ce sont des boissons possédant des propriétés stimulantes pour l’effort physique et intellectuel.
On les appelle : Energy drinks, power drinks, smart drinks, boosters, boissons énergisantes …
Certains s’en servent dans le cadre sportif, d’autres pour stimuler le système nerveux et tenir le coup….
Elles sont parfois associées à de l’alcool… vous voyez le genre de boissons dont je parle.
En plus du sucre qu’elles contiennent, on y trouve des substances «stimulantes» telles que:
La taurine, la caféine, le ginseng, le guarana, certaines vitamines…
La législation française parmi la plus drastique au monde, minore les quantités de ces substances stimulantes jusqu’au minimalisme pour ne pas dire jusqu’à l’infinitésimal.
On m’a rapporté récemment une conversation entre adhérents, à la salle de gym, ceux-ci parlaient de leurs boissons énergisantes.
A en croire leur enthousiasme, ces boissons faisaient d’eux des bêtes d’énergie, des foudres de guerre.
Des boissons pourvus de gingembre et de ginseng.
Bon, lorsque l’on regarde la composition, ce sont des miettes de gingembre et de ginseng qui n’ont évidemment aucune incidence sur cet engouement.
Aucun impact sur ces excitations, ces forces décuplées, ces physiques survoltés…
Ces adhérents ont d’ailleurs passé l’heure d’entraînement à discuter de ça.
Lorsque dans la composition de ce type de boisson apparaît de la caféine issue du guarana ou directement du café, les quantités sont équivalentes, au maximum, à deux ou trois expresso, la législation faisant loi.
Autre point, nous savons pertinemment que la vitamine C, qui rentre parfois dans la composition de ces produits « énergisants », n’a rien d’un énergisant.
Elle ne peut en aucun cas faire de vous un excité ou un insomniaque…
Particulièrement aux doses imposées par la législation française, à savoir 100 % des apports journaliers recommandés soit 80 mg !
A titre indicatif il y a: 228 mg de vitamine C dans 100 g de goyave, le cassis 200 mg / 100 g, le persil 190 mg / 100 g, le poivron rouge 170 mg / 100 g…
100 g de goyave, c’est presque 3 fois les apport journaliers recommandés (AJR)!
Et de la vitamine C naturelle en plus, c’est à dire, plus assimilable donc plus efficace.
La vitamine C incorporée dans ces boissons est généralement de synthèse, sous forme d’acide ascorbique produite à partir du D-glucose et sous l’appellation législative de E300.
Comme cité plus haut, cette forme est forcément moins assimilable que la vitamine C naturelle ou issu directement de l’alimentation.
Pour certains consommateurs, c’est quasiment miraculeux, tant mieux!
Ce qui me conforte évidemment dans ce que je pense au sujet de la puissance de l’esprit.
Ce sont à la base des aliments d’origine animale ou végétale naturellement riche en protéines comme: les œufs, le lait, le soja, le pois, la chanvre etc. etc.
On en extrait leurs protéines par différents procédés comme entre autres: l’ultrafiltration et la précipitation isoélectrique afin d’en faire des poudre de protéines.
Ces poudres hyperprotéinées peuvent être des concentras, des isolats ou des hydrolysats.
Cela est fonction de leurs procès d’extraction et si elles ont subit une hydrolyse (prè-digestion enzymatique).
Il est donc possible d’envisager ce type de complément pour supplémenter son alimentation de base lorsque la demande en protéines est plus élevée que la normale.
Cette demande est motivée par l’activité physique, quand elle est plus importante et que le contrôle de l’alimentation devient une nécessité, au même titre que l’origine et les quantités de nutriments.
Elle est motivée de la même façon lorsque l’on veut perdre de l’adiposité et tonifier son corps.
Ne focalisez pas sur le marketing qui vous fait passer le plus souvent les vessies pour des lanternes.
Je rédigerai prochainement un article uniquement sur les protéines en poudre: Quelles sont leurs provenances ? Quels sont leurs rôles ? Quelles sont leurs utilités ? Quels types de protéines devons-nous choisir et pourquoi ?
Ce sont des poudres de sucres, de protéines et parfois même de lipides amalgamées.
Le but de ce type de produit étant la prise de poids comme son nom l’indique.
Bon nombre de consommateurs ont déjà une alimentation hypercalorique et déstructurée, rajouter ce type de produit riche en calories à leur alimentation de base, a pour conséquence de leur faire prendre beaucoup de poids mais majoritairement beaucoup de graisse.
Je comprends l’utilité du weight gainer pour les consommateurs qui ont des difficultés à s’alimenter et qui ont besoin de prendre du poids.
En conclusion et de mon point de vue, les allégations que l’on prête à ses produits sont très souvent exagérées.
Bon nombre d’entre eux ont très peu d’efficacité et parfois même aucune efficacité.
Ils sont de plus, soumis à l’industrialisation donc au profit et par conséquent leur qualité est reléguée au second plan.
Ne vous fiez pas seulement au marketing ou à votre copain qui n’a aucune expertise et qui dit que le produit est excellent.
Ne prenez pas comme seuls critères, le gout, les couleurs sur l’emballage, la promesse de faire de vous un super athlète comme l’égérie sur le packaging qui monnaye son image.
Si vous ne devez utiliser qu’un ou deux produits dans le cadre de votre activité de culture physique alors optez principalement pour: une poudre protéinée et pourquoi pas un hydrolysat d’Acides aminés ou des BCAA.
Comme expliqué plus haut, je ferai prochainement un article consacré spécialement aux poudres de protéines en espérant vous éclairer un peu.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Pensez à réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Avec l’âge, fleurissent de nombreux discours, d’innombrables excuses magistrales.
Nous développons un mécanisme d’autodéfense par la justification qui nous dédouane de faire, d’être et d’avoir tout un tas de choses.
Et plus les années s’accumulent et plus la liste s’allonge.
Avant je pouvais, maintenant je ne peux plus, ce n’est évidemment pas de ma faute, c’est à cause de l’âge.
À quel âge ça commence la dégénérescence ?
À partir de quel moment je commence à perdre mes capacités ?
Effectivement vous allez dire: « ce n’est pas juste qu’une question de pensée, ça ne se situe pas juste au niveau de la tête ! »
Il est vrai que lorsque la mécanique est endommagée et que les organes fonctionnent moins bien, il est certainement plus difficile de récupérer, même si on y met une volonté farouche.
Vous ne pouvez pas continuer à vous entraîner comme vous vous êtes toujours entraînés.
D’abord parce que l’expérience enseigne et que vous avez compris que certains comportements étaient à évincer de vos routines d’entraînement.
Soyez efficient, entraînez-vous juste pour ne pas devoir récupérer des dépenses énergétiques inconsidérées qui n’ont pas lieu d’être.
La suralimentation et la malnutrition sont un frein à votre récupération.
Plus ils mangent et plus ils grossissent, ce qui les ravi.
La réalité, est que pour la plupart, ils deviennent gras, l’évolution des masses muscles/gras et leurs poids respectifs est souvent de l’ordre de 1 pour 10 en faveur de la graisse bien sûr.
Leur format, leur poids corporel, comme les charges qu’ils utilisent, sont des objectifs majeurs.
Celui-ci est bien trop occupé à mettre en action les fonctions métaboliques dans un but de digestion et de répartition des nutriments.
L’usine travaille à plein régime et produit plus de déchets que de matières nobles.
Tout comme pour la suralimentation, la malnutrition*, c’est à dire la mauvaise alimentation, issue de l’industrie « chimico-agroalimentaire », gorgée d’additifs et de pesticides qui empoisonnent votre organisme et de fait, ne facilitent pas non plus votre récupération.
*Je ne fais pas allusion dans cet article à la malnutrition qui sévit dans les pays en voie de développement et qui est responsable de tant de souffrances.
Je pointe du doigt la mauvaise alimentation que l’on nous sert à grand coup de marketing dans nos pays d’hyper consommation.
Des aliments simples, non raffinés, dans leur état le plus proche possible du naturel, biologiques et provenant de circuits courts de préférence.
Le sommeil est réparateur à tout point de vue et sans aucun doute.
Il est un espace de régénération pour votre esprit, un moment où cesse le bavardage intérieur qui vous harcèle.
Le sommeil est également un état d’apaisement physique des fonctions physiologiques et métaboliques.
Plus vous êtes reposés et meilleur est le fonctionnement de votre organisme, la récupération est ainsi plus efficace.
Il n’y a évidemment pas un temps imparti de sommeil que vous devriez absolument avoir, chacun a un rapport très particulier avec le sommeil et même en fonction de notre âge, notre sommeil évolue.
À titre indicatif, le sommeil est composé de quatre à six cycles d’environ 90 minutes.
C’est lors de la phase de sommeil « lent profond », qui représente environ 20 à 25 % du temps de sommeil total et qui intervient particulièrement en début de période de sommeil, que l’on récupère le plus de la fatigue physique accumulée.
cycle se reproduit plusieurs fois lors du sommeil et c’est particulièrement cette phase qui en fait sa qualité.
Ainsi, il y a des individus qui dorment peu mais qui se reposent véritablement.
Si possible, permettez-vous régulièrement après le déjeuner une courte sieste de 15 à 20 minutes, elles sont également d’une grande efficacité pour votre récupération.
C’est d’une importance capitale pour votre récupération.
Le massage sportif post effort, atténue l’inflammation, diminue le « stress » musculaire de l’effort et réduit l’apparition des courbatures.
L’exercice physique intense crée des micros-lésions des fibres musculaires, le massage agit comme un cicatrisant grâce à l’augmentation de la vasodilatation et facilite les circulations veineuses et lymphatiques.
Son but est antalgique et antiœdémateux, il est donc d’un précieux secours pour la récupération.
Par conformes, j’entends justes et positives.
Plus votre état d’esprit est tourné vers le bien-être, la santé, la joie, la paix, l’harmonie, la prospérité, l’amour…Et plus votre corps répondra présent à l’exercice physique.
Votre corps ne peut pas vous trahir, il est la réponse factuelle de votre état d’esprit.
La souffrance sous toutes ses formes génère de l’acidité qui inonde l’organisme, cultivant ainsi des foyers propices aux maladies.
Pensez-y !
Une citation avisée de Voltaire résonne très souvent dans mon esprit : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour ma santé »
Mettez en application ces cinq points, ils sont à votre portée, ils feront des miracles pour votre récupération donc pour votre progression.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Pensez à réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je commencerai cet article par une définition, celle d’un mot merveilleux, la bienveillance:
« Capacité à se montrer indulgent gentil et attentionné envers autrui d’une manière désintéressée et compréhensive. »
Dans cette définition, le mot que je retiens particulièrement est « désintéressée ».
Nous pouvons être indulgent, gentil, attentionné et compréhensif mais désintéressé…C’est-à-dire n’avoir aucun intérêt à déployer autant de sentiments, est une chose rare.
Cela serait véritablement une forme d’amour inconditionnel; c’est l’amour tout simplement.
Il est essentiel de se rappeler la définition de ce mot, « bienveillance », employé à tort et à travers et d’en mesurer le sens profond.
Nous voulons de la reconnaissance, de l’argent, du pouvoir, une forme de jouissance, du réconfort, de la notoriété, que l’on nous dise qu’on nous aime…
Réfléchissez, réellement bienveillants.
Soyez honnêtes, l’honnêteté est une qualité majeure, je parle de l’honnêteté intellectuelle, envers les autres, bien sûr, mais surtout envers soi-même.
Ne pas se tromper, ne pas se mentir.
Je souhaiterais maintenant revenir sur le sujet de cet article: L’industrie alimentaire vous veut du bien ?
Pensez-vous quelle est indulgente, gentille, attentionnée et compréhensive tout en étant évidemment désintéressée ?
L’industrie alimentaire est un des plus gros lobby mondial de notre temps et de tous les temps.
C’est elle qui génère avec l’industrie du médicament et des énergies fossiles, les plus gros intérêts financiers.
Rien qu’en France son Chiffre d’affaire représente plus de 180 milliards d’euros !
L’ensemble de son activité, les têtes pensantes, les ingénieurs agroalimentaires, les spécialistes du marketing et autres financiers qui la composent, n’ont d’autre objectif que de produire à moindre coût et de vendre le plus cher possible pour dégager les marges les plus importantes.
L’ensemble des campagnes de communication qui vous expliquent à quel point tout est mis en œuvre pour votre santé, votre bien-être, sont une arnaque intellectuelle.
Quelles sont les idées tendances que nous allons faire gober pour générer de la confiance et que le client achète plus ?
Il faut parler environnement, alors parfait, associons nos produits à l’environnement !
Il faut parler antioxydants alors rajoutons des antioxydants !
Actuellement la tendance est aux protéines alors trouvons un moyen pour dire que notre produit est riche en protéines !
Et dans le même temps, des composants dont on sait parfaitement qu’ils n’ont aucun bénéfice santé et souvent même tout le contraire sont incorporés aux recettes sous des pseudos qui parfois camouflent l’ignominie.
Lisez mon article: « Les huit ingrédients les plus toxiques dans votre alimentation », ce sera ma modeste contribution supplémentaire pour vous faire réfléchir sur le sujet.
On trouve également des cas de pollutions alimentaires graves où toutes les mesures d’hygiène et de contrôle non pas été respectées alors que les entreprises du secteur sont pourvues d’un service qualité censé contrôler de façon drastique la filière à chacune des étapes.
Achetez, achetez… achetez encore les vaches à lait, mangez, mangez de plus en plus, puis grossissez de plus en plus et rendez-vous malades et surtout, pas d’inquiétude, l’industrie du médicament prendra le relais.
Réveillez-vous !
Vous tous qui revendiquez la liberté d’être et de penser, rendez-vous compte que vous êtes devenus des esclaves consentants.
En effet, elle a un coût financier mais de plus, vous payez encore plus cher en y laissant progressivement votre santé, votre intégrité et votre esprit.
Le tribu à payer est exorbitant !
Je vous laisse le soin de lire ces quelques articles sur des scandales sanitaires retentissants:
9 scandales de l’industrie alimentaire qu’on ferait bien de ne pas oublier !
10 scandales qui vous feront ouvrir les yeux sur l’industrie alimentaire
Les 10 pires scandales alimentaires depuis 1980
En conclusion, la meilleure façon de ne pas se faire arnaquer par cette industrie est de ne pas y participer.
Voici mes recommandations:
Alors vous aurez une alimentation santé à condition, bien sûr, qu’elle ne soit pas surabondante.
Vous sortirez enfin d’un système qui fait de vous des dindons, des écervelés, de futurs malades, de bons esclaves consommateurs.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Pensez à réfléchir avant d’agir
Philippe LAMACHE