Voici les cinq autres questions qui taraudent l’esprit des pratiquants et pratiquantes de la musculation, du fitness, de la culture physique, c’est comme vous voulez l’appeler.
Nous parlons évidemment de la même discipline.
L’estomac vraiment plein ? C’est-à-dire après avoir fait un gros repas, ou simplement après avoir mangé normalement ?
En premier lieu, je réponds par ces questions, car en effet, s’alimenter raisonnablement avant d’aller faire sa séance n’est pas forcément disqualifiant, trop et mal s’alimenter peut l’être.
Tout dépend également du groupe musculaire qui est travaillé et l’intensité avec laquelle vous vous entraînez.
La digestion demande de l’énergie à l’organisme et nécessite un afflux sanguin particulier au niveau du système hépatique, ce qui monopolise, évidemment pour une partie, notre système organique.
Nous savons à quel point nous avons besoin de toute notre énergie lorsque l’entraînement est sévère.
Nous savons aussi que la digestion peut être un handicap, particulièrement lorsque le repas est inapproprié, trop compliqué à digérer à cause de la qualité et de la quantité des aliments qui le compose.
Il y a encore un autre facteur à prendre en compte, c’est la capacité que nous avons chacune et chacun à digérer, d’une part et d’autre part à monopoliser notre énergie là où nous en avons vraiment besoin.
Le conditionnement fait parfois des miracles.
En conclusion évitez de manger trop et mal avant votre entraînement.
Clairement non !
De plus, en règle général, ne pas faire trop attention, c’est ne pas faire attention du tout.
L’alimentation est prépondérante pour votre progression, pour la qualité de votre physique, pour votre récupération, pour votre énergie, pour votre construction musculaire et avant tout pour votre santé.
La culture physique c’est être aussi hygiéniste, c’est épouser une philosophie.
Comment peut-on se suralimenter d’une alimentation industrielle grasse et sucrée et avoir pour ambition d’améliorer ses qualités physiques et son esthétique ?
Si votre désir est d’obtenir ce physique tant espéré dans les conditions les meilleures, le plus rapidement et avec pérennité bien sûr, alors, vous devrez être rigoureux avec votre alimentation.
Les pratiquants secs au possible et qui vous expliquent à quel point ils peuvent manger n’importe quoi tout le temps et dans des quantités qui défient l’entendement, ont probablement des aides exogènes dont vous ne pouvez même pas imaginer la puissance chimique.
Mangez juste et conscientisez votre alimentation, elle vous le rendra au centuple.
Je dirais en premier lieu que vous devez faire dans la semaine les séances que vous êtes capables de faire.
Cela dépend bien sûr de l’intensité avec laquelle vous faites chacune de vos séances.
Cela dépend également de la capacité que vous avez à récupérer et la récupération est multifactorielle, ce qui veut dire, que d’une semaine à une autre, vous ne récupérez pas de la même façon.
Il y a par conséquent des semaines où vous pourrez enchaîner une, voir deux séances chaque jour, tout dépendra à ce stade de votre disponibilité.
A contrario, il y aura des semaines ou vous n’irez pas au-delà de deux séances, la fatigue, les obligations professionnelles et familiales et la motivation d’un point de vue général limitant votre énergie et votre mobilisation.
Parfois même moins de séances peut vouloir dire plus d’intensité.
À ce propos, je vois un grand nombre de pratiquants qui passent leur temps à la salle de sport mais qui ne progressent pas pour autant.
Tout est possible, c’est une question d’efficience, de qualité de votre approche de la discipline et de l’implication, pas du nombre de séances.
En conclusion, faites donc les séances que vous pouvez faire mais faites-les bien.
Suivez l’ordre des choses, parmi les nombreuses règles importantes à suivre, respectez la fréquence de travail de chacun des groupes musculaires en évitant d’en privilégier un au détriment d’un autre.
À moins que vous ayez un souci d’équilibre et que un ou plusieurs de vos groupes musculaires soient déficients, à ce titre, ils mériteront plus d’attention, donc peut-être plus de fréquence et surtout plus d’intensité.
Cette question rejoint une des 5 questions de la première partie de mon article:
« Je dois m’entraîner combien de jours par semaine? »
Le repos est très personnel, vous êtes seul maître à bord pour répondre à cette question.
Et d’un jour à l’autre, d’une semaine à l’autre, votre besoin de repos peut être totalement différent.
Il est inconcevable de réglementer le repos, comme c’est souvent le cas d’ailleurs où l’on vous impose de ne pas vous entraîner le week-end ou le dimanche ou deux jours dans la semaine après avoir terminé votre cycle d’entraînement.
Si vous vous sentez en pleine forme, motivé, pourquoi ne pas continuer et se reposer quand vous en aurez vraiment besoin.
Il m’est arrivé de m’entraîner cinq semaines d’affilées sans aucun jour de repos et je me sentais dans une forme exceptionnelle avec un grand désir d’entraînement.
C’est d’ailleurs une période où j’ai beaucoup progressé.
Il m’arrive également de prendre trois ou quatre jours de repos parce que je le sens, parce que je suis fatigué, que mes articulations m’envoient des signaux…
Apprenez à vous écouter, à vraiment vous écouter, pas les bruits extérieurs, ce que vous dit votre fort intérieur et vous comprendrez si vous pouvez continuer ou vous arrêter parce que vous avez besoin de récupérer.
La meilleure technique pour progresser est celle qui vous réussit.
On ne peut certainement pas faire de généralité avec tel ou tel système qui en a fait progresser 1, même s’il en a fait progresser 100 ou 1000.
C’est certainement une bonne technique, même une technique excellente, mais elle ne peut pas être valable pour tout le monde.
Ce qui est exceptionnel pour votre frère jumeau ne l’est pas forcément pour vous.
Je pense aux copains qui se passent les programmes et qui s’entraînent donc de la même façon, malgré leurs disparités, leurs tailles et leur poids différents, leurs motivations et leurs alimentations aux antipodes etc. etc.
L’écart de progression est parfois édifiant alors qu’apparemment, ils font la même chose.
D’autre part, la technique qui vous a fait progresser un temps, ne vous fera pas forcément progresser toujours.
Soyez imaginatifs, testez régulièrement de nouvelles choses et choisissez ce qui est bon pour vous.
Mais surtout entraînez-vous dans les règles de l’art en respectant les paramètres d’intensité et en conscientisant ce que vous faites.
La technique n’a finalement pas tant d’importance que cela, elle est de mon point de vue un support motivationnelle avant tout.
Si il suffisait d’appliquer la règle des 10 répétitions pour faire systématiquement de l’hypertrophie alors on aurait que des pratiquants hypertrophiés.
Ce n’est vraiment pas le cas…
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Apprenez à réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.
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