Voici la définition que nous pourrions donner du « bon vivant »:
C’est celui qui apprécie la cuisine raffinée, servie dans les usages.
Celui qui apprécie la bonne chère (Non ! Ce n’est pas une faute, cela s’écrit bien comme ça).
C’est donc une personne d’humeur joviale qui apprécie les plaisirs de la vie, notamment les plaisirs de la table.
Boute-en-train, épicurien, fine bouche, fin gourmet, fourchette, jouisseur, joyeux drille…
Il y a chez le bon vivant ce sentiment d’appartenir à une caste bien-pensante.
Il sait vivre, il a le secret que tu ne possèdes pas si tu ne partages pas sa philosophie.
C’est à dire toi.
Ce qu’il considère être bien sûr des plaisirs, les plaisirs qui correspondent à sa vie.
Cette notion est toute relative.
Le bon vivant se sent l’âme du sauveur.
Oui, il veut te sauver, il veut te libérer, il estime avec toute l’arrogance qui le caractérise que ce que tu fais n’est pas bien et qu’il détient la vérité.
Pour faire rapide, si tu ne manges pas comme lui, si tu ne bois pas comme lui et par extension, si tu ne fumes pas comme lui et dans certains cas si tu ne te drogues pas comme lui, tu es quasiment un con.
Il t’explique à quel point tu te trompes, à quel point tu passes à côté de la « vraie » vie…
Vraiment, tu ne connais pas les bonnes choses, le plaisir d’être repus après avoir mangé de la bonne charcuterie, une daube exceptionnelle, plusieurs sortes de fromage et du vin rouge, blanc ou rosé accompagné de champagne et d’un cognac de 50 ans d’âge…
Et l’alcool, c’est merveilleux !
As-tu vécu l’état de désinhibition ?
Quel bonheur, tu te sens pousser des ailes, capable de dire des choses que tu serais incapable de penser même à jeun.
C’est dire comme tu es créatif !
Tu ne sais pas t’amuser, tu ne sais pas vivre.
Etc…etc…
Je vais parler pour et au nom de mes compatriotes hygiénistes les plus jeunes avec lesquels je partage ce style de vie.
Parce qu’il est vrai que depuis quelques années, probablement depuis que j’ai mis le pied chez les seniors, j’ai acquis naturellement une légitimité qui exclut quasiment toute discussion sur ce sujet.
J’ai l’impression d’être sorti du débat, je bénéficie d’une espèce d’immunité.
Les bons vivants ont une tendance à me laisser plutôt tranquille, vu l’état avancé de décrépitude dans lequel leur religion du « bon vivant » les a projeté à plus de 50 ans et vu l’état de mes artères, je crois qu’ils ont baissé les armes.
Les bons vivants n’essaient donc plus de me convaincre ou de me convertir.
Probablement par manque d’argumentation, probablement aussi parce qu’ils doivent sentir que le terrain est miné et que finalement, le bon vivant est en train de changer de camp.
Donc, jeunes gens, vous qui avez choisi le chemin de la vertu sportive et alimentaire et pour certains spirituelle, vous allez-vous faire emmerder une bonne partie de votre vie par la bien-pensance « Épicurienne ».
Nous sommes évidemment bien loin des enseignements d’Epicure, mais bon, avec le temps, tout se galvaude, même la culture physique qui est devenue un avatar pour midinette à « selfion » sur les réseaux sociaux.
Le bon vivant va essayer à grands coups de prosélytisme de vous convertir à sa pratique et fera tout pour vous convaincre de quitter votre hygiène de vie tellement ennuyeuse à son goût.
Cela ne fait pas partie de nos perspectives.
Nous n’aimons pas manger ce que vous mangez, boire ce que vous buvez, fumer ce que vous fumez.
De toute évidence, les notions de relativité et de libre arbitre ont dû échapper à certains d’entre vous.
Il n’y a pas qu’une vérité, ni une façon idéale de vivre.
L’important est d’être en conformité, en harmonie avec nos pratiques respectives.
N’est-ce pas une des définitions du bonheur ?
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Le développement personnel n’a jamais été aussi prolifique, exponentiel pourrait-on dire.
A l’instar des hypnothérapeutes, des chamans, des psychothérapeutes issus de courants et d’écoles diverses qui inondent le marché du bien-être.
Il fleurit comme au printemps des spécialistes en tous genres et en tous styles qui gravitent autour de l’introspection, de l’évolution du psyché et de la spiritualité.
Il n’y a évidemment pas de mal à ça, bien au contraire;
Il est préférable d’être entouré, peut-être même parfois submergé de prophètes dont les intentions sont de nous faire du bien, plutôt que d’être intoxiqué par des hordes de suppôts de Belzébuth, passés maître dans l’art de la manipulation et œuvrant que pour leurs propres intérêts.
Bon, on ne sait plus trop où est le bien et où est le mal…
À quel saint ou à quel démon se vouer…
Je ne jette évidemment pas tous ces experts dans le même panier, certains sont de véritables soutiens et peuvent sauver des existences.
Il faut bien avouer que l’appel à l’aide est quasi général, le monde vit de telles souffrances, un tel désespoir, de tels doutes, qu’il se tourne vers des paroles salvatrices vers des discours rassurants.
Même les cartomanciennes et autres voyants n’ont jamais eu autant le vent en poupe.
L’espoir fait vivre.
Une petite phrase simple qui n’a jamais eu aujourd’hui autant de sens.
Toujours l’espoir d’une vie meilleure, plus de richesse, plus de santé, plus de sex-appeal…
Mais finalement les autres c’est nous !
Leur vie mise en scène n’est peut-être pas si merveilleuse que ça…
Elle a l’air pourtant si spirituelle, chacun y va de sa petite phrase empruntée au Dalaï-lama ou à Confucius, un verre d’alcool à la main, en string, en train de danser sur les tables à une « Beach party » dans un tripot d’Ibiza ou de Pattaya.
Bon pourquoi pas…
« Il faut avoir fait le ménage »
Au-delà de la qualité de l’enseignement qui sera prodigué, il faut que l’information reçue soit traitée sans pollution pour qu’elle ne soit pas mal interprétée.
Camoufler la crasse sous le tapis ne fait pas de votre maison un endroit propre.
Comprenez-vous la métaphore ?
Il faut avoir évacué tout le passé, toute cette indigestion que vous ressassez, tout ce que vous prenez pour de l’expérience mais qui n’est qu’un fardeau, un paquet d’enclumes qui vous empêche de décoller.
Vous devez être libre de toutes attaches, de toutes peurs pour ne pas distordre, pour ne pas corrompre l’enseignement.
Rien ne poussera ou alors peut-être laborieusement et il faudra besogner tellement pour obtenir si peu.
Pour finir par abdiquer, l’ampleur de la tâche étant tellement disproportionnée par rapport aux bénéfices.
Accepter, ne pas juger, être bienveillant, être en amour, ne plus ressasser et ne plus faire de constructions mentales sombres, obligent de nettoyer dans les moindres recoins.
Vous devrez éradiquer votre orgueil, votre manque de confiance en vous, votre peur d’être abandonné, vos jugements incessants, votre jalousie, votre peur de tomber malade, de perdre votre travail, votre statut, votre peur de mourir….
Comprenez qu’il n’y a qu’à l’intérieur d’un terreau fertile, exempt d’engrais et de pesticides que peut pousser une végétation riche et luxuriante.
C’est pour cette raison qu’il est difficile de méditer, de contempler, d’être tout simplement en paix et en amour, malgré tous les livres que vous lisez, les enseignements que vous recevez, les vidéos que vous regardez, les séminaires et autres retraites auxquels vous participez.
Faites le ménage dans votre corps et dans votre esprit et vous deviendrez alors véritablement enseignable, un merveilleux réceptacle à la spiritualité et au bonheur.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
C’est un titre à deux sens.
Cela consiste en une ambiguïté sur une même phrase qui peut donner lieu à diverses interprétations.
Occupez-vous de vous, cela peut vouloir dire:
Cela peut vouloir dire également:
Les deux sens convergent vers un sens commun.
En effet, en arrêtant de vous occuper des autres, cela vous laissera l’occasion, le temps et l’énergie de vous occuper de vous.
Occupez-vous de vous dans le sens prenez soin de vous, est une nécessité parce que personne ne le fera à votre place et surtout personne ne le fera mieux que vous-même.
Soyez-en certain!
N’attendez donc pas que l’on s’occupe de vous à votre place, ce serait une erreur fondamentale de laisser entre les mains d’un autre individu ou d’un groupe d’individus vos choix et votre destin.
C’est malheureusement souvent le cas ce qui crée une dépendance, un attachement dont on a de grandes difficultés à se défaire par la suite.
Comment peut-on savoir ce qui est réellement bon pour vous ?
Qui peut savoir quelles sont vos intentions véritables ?
Vous en conviendrez qu’il est déjà fort difficile de faire le point avec soi-même.
C’est aussi choisir son travail, choisir son lieu de vie, c’est aussi manger ce qui nous fait plaisir.
Manger ce qui nous fait plaisir ???
Curieusement, beaucoup de gens qui ont sombré dans la suralimentation n’aiment plus ce qu’ils consomment depuis bien longtemps.
Pour bon nombre d’entre eux, ils ont perdu toute conscience nutritionnelle, ils ne font qu’engloutir pour combler jusqu’à saturation, leur corps et leur esprit.
Les raisons qui poussent à la surconsommation sont rarement liées à la notion de bienveillance pour soi-même.
Je vous engage plutôt à susciter le désir de consommer une alimentation de qualité et dans des proportions raisonnables.
Vous allez, dans ces conditions, vraiment vous occuper de vous.
S’occuper de soi, c’est également prendre soin de son véhicule, de son corps, décider d’en être le pilote et non pas un simple passager.
Lorsque vous entretenez votre corps par l’exercice, vous améliorez ses fonctionnalités, vous le rendez plus performant et en meilleure santé.
Parce que vous êtes, pour vous même, la personne la plus importante.
Parce que votre corps est un cadeau.
En effet, s’occuper de soi pour se sentir bien, génère de l’harmonie, de la paix, de la confiance en soi et c’est ainsi tout votre entourage qui en profite.
Plus vous vous sentez bien et plus vous accordez de l’attention à vos proches.
Vous augmentez votre disposition à l’écoute et à propager le bien-être.
Le deuxième sens de :« Occupez-vous de vous ! », c’est aussi :« Arrêtez de vous occuper des autres ! »
C’est avant tout pour votre bien mais aussi pour le bien de vos semblables.
De grâce, contrôlez vous, écoutez vos paroles, entendez ce que vous dicte votre esprit, observez vos faits et gestes.
S’occuper de l’existence des autres, c’est la plupart du temps les juger, se comparer, donner son avis même lorsqu’on ne vous le demande pas.
S’occuper des autres, c’est avoir l’arrogance de penser que nous savons mieux, que nous savons juste et que nous connaissons la vérité à laquelle ils n’ont pas accès.
Finalement l’intention est toujours négative, suivant l’expression consacrée, « parler sur le dos des autres », s’occuper de leur vie, est d’une grande toxicité.
Lorsque l’on a besoin d’un « faire valoir », d’individus que l’on méprise par le jugement, c’est catastrophique pour l’estime de soi, je vous le garantis.
« Rien ne nous trompe autant que notre jugement ».
Dixit Léonard de Vinci.
En conclusion, prenez grand soin de votre personne physiquement et psychologiquement, c’est d’une importance capitale pour votre santé, et pour vous construire une existence riche et heureuse.
Mettez toute votre énergie dans cette entreprise personnelle et dans le même temps, foutez la paix aux autres.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
On a dû vous expliquer que c’était foutu.
Des savants ont dû vous dire qu’il n’y a évidemment plus de possibilité de construire de la masse musculaire passer un certain âge.
…parce que la machine est usée et le métabolisme est bien moins actif.
Les taux hormonaux ont chuté, la testostérone fond comme neige au soleil, sans parler de l’hormone de croissance qui n’est plus qu’un vieux souvenir.
Pour les femmes, la ménopause a tout emporté, la tonicité musculaire et la fermeté des tissus en général ainsi que le désir sexuel.
Nous sommes minutieusement conditionnés.
Passé un certain âge, tout est plus difficile, quasiment impossible.
L’intellect et le physique déclinent.
Tout comme perdre de la graisse reste un doux fantasme.
Et maintenir une activité sportive et des relations sexuelles régulières, conserver sa souplesse, sa tonicité posturale, être vivant tout simplement tombent progressivement dans les oubliettes.
Les idées reçues, les schémas réducteurs de vie liés à l’andropause ou à la ménopause, nous enfoncent petit à petit et de façon inéluctable dans le gouffre de l’impuissance, de la frigidité, de la fragilité… de la souffrance.
D’autres avant nous l’ont vécue et nous la transmettent comme une profession de foi, un moyen pour eux de partager leur sentiment aigre de fin de vie et finalement de ne pas se sentir seuls.
Si votre désir est d’être en super forme à 50 ans, alors, n’écoutez pas ceux qui se retranchent derrière la fatalité de l’âge et qui attendent la maladie ou la mort.
À tous ceux qui ont choisi le chemin de l’expansion, celui d’améliorer son physique et ses qualités physiques à plus de 50 ans…
A tous ceux qui veulent continuer à jouir dans tous les sens du terme, j’ai une toute autre théorie à partager avec vous.
C’est pratiquer la culture physique dans les règles de l’art.
Respecter le mouvement, sa gestuelle et son amplitude et adoptez une position ergonomique.
Pratiquez l’activité en pleine conscience et par conséquent dans le contrôle.
Ne vous servez pas de l’inertie ni des muscles parasites.
Vous avez tout le loisir de vous concentrer sur le groupe musculaire que vous travaillez en limitant considérablement les traumatismes.
Lorsque l’on a 50 ans c’est une chose essentielle.
Je vous invite à télécharger mon eBook, les paramètres d’intensité y sont expliqués en détails.
« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »Utiliser la charge juste, c’est la charge qui permet l’exécution parfaite.
Les poids utilisés ne doivent être ni trop lourds pour basculer dans la pratique sauvage, ni trop légers ce qui ne vous permettrez pas alors de mettre suffisamment d’intensité durant l’exercice.
La charge juste n’est évidemment pas liée au pourcentage de votre répétition maximum, du genre 70 % de la 1RM.
J’ai écrit très récemment un article sur ce sujet:
Le cardio training pour la super sèche
Il concerne la super sèche mais pas que, inspirez-vous en !
Faites du cardio à haute intensité pour des raisons d’efficacité, afin de préserver votre masse musculaire et augmenter la perte de graisse.
Mais également pour l’économie, une fois de plus, de votre structure, les cartilages, les articulations, les tendons et ligaments.
Je vous le certifie, vous perdez un temps précieux pour pas grand chose.
Le bénéfice en terme d’amélioration des capacités cardio-vasculaire est faible lorsque l’on pratique un entraînement cardio à faible intensité.
Vous ne pouvez pas avoir un véritable désir d’améliorer votre condition physique et votre esthétique si vous ne vous alimentez pas en conséquence.
Si l’ensemble des paramètres ne sont pas harmonisés, alors, n’espérez même pas une seconde améliorer quoi que ce soit.
Les additifs, pesticides, antibiotiques ou autres hormones, ne sont pas les bienvenus dans votre corps.
Ils vous empoisonnent à petit feu et par conséquent freinent le bon fonctionnement de votre système organique.
Elle vous empêche de récupérer et donc de construire dans les meilleures conditions votre masse musculaire.
Contrôlez vos apports nutritionnels, protéines, lipides, glucides ainsi que leur quantité, c’est-à-dire vos apports énergétiques.
Mangez donc protéiné, au moins 1,5 g de protéines par kilo de poids de corps.
Limitez au minimum les lipides tout en privilégiant l’origine végétale.
Mangez des fruits et des légumes, ils sont riches en micro nutriments et en fibres.
Ils sont excellents pour votre longévité, votre récupération et permettent de limiter les apports caloriques grâce à leur côté satiétant.
Ayez confiance en vous, soyez certain que même à 50 ans et plus, il est tout à fait possible d’améliorer son état physique général et d’augmenter sa masse musculaire.
J’encadre des individus hommes et femmes de plus de 50 ans qui ont de meilleurs résultats que des jeunes gens de 25 ans.
Ils sont extrêmement motivés, ils ont changé leur alimentation, leur entraînement et surtout leur état d’esprit.
Ils n’émettent aucun doute dans leur évolution physique.
En conclusion, vous comprendrez bien que la recette idéale pour stopper toute évolution et bien sûr toute progression musculaire, est:
La mauvaise alimentation, l’inactivité, la consommation excessive de médicaments lorsque vous n’en avez pas besoin auxquelles vous rajoutez un état d’esprit de souffrance.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
La majorité des gens qui font de la musculation, particulièrement les hommes, ne voient que par le poids.
Les poids qu’ils sont capables de bouger lors des sessions d’entraînement, d’une part et qui deviennent un véritable frein à leur progression.
Et d’autres part, leur poids corporel.
C’est à croire que la musculation ne se résume qu’à ça.
Deux questions « existentielles » circulent majoritairement entre les membres de cette communauté quelquefois égocentriques à souhait.
Combien t’as pris ?
Combien tu pousses ?
Je peux donc vous faire prendre 10 kg facilement et rapidement en plus.
Bon ce sera contre mes principes mais je vais vous livrer le secret.
Mangez énormément à chaque repas et à chaque collation.
Consommez de préférence des lipides, ils sont très caloriques et faciles à ingurgiter, comme l’huile, le beurre ou la crème fraîche.
Ne négligez pas non plus les glucides et de préférence les sucres rapides, ils sont d’excellents « alourdisseurs » corporels.
Ils sont trop satiétants et pas assez caloriques.
Plus le différentiel entre vos dépenses et vos apports caloriques sera important et plus rapidement vous stockerez.
J’ai expliqué en détail ce principe lors de mes articles sur la super sèche.
S’alimenter pour la super sèche
Bien sûr, dans le cadre de la définition musculaire, le principe est antagoniste.
Ainsi, si vos dépenses énergétiques sont de 2500 calories par jour et bien mangez 5000 calories et vous aurez alors un excédent de 2500 calories quotidiennement.
Finalement, dans ces conditions, l’entraînement n’a pas grande importance puisque le projet est de s’alourdir, pas de fabriquer de la masse musculaire.
Sachez une chose, si votre projet est réellement de fabriquer de la masse musculaire, alors, il faudra réviser vos chiffres.
En effet, dans des conditions de bonnes pratiques, de bonne santé et en excluant toute chimie, il faut savoir que c’est déjà une performance de construire 3 kg de muscles sur une année.
Représentez-vous un rôti de bœuf de 3 kg, ça fait un sacré paquet de muscles.
Donc, les gars qui prennent 10 kg de muscles subitement ou bien même dans l’année, c’est soit surnaturel, « boosté » chimiquement ou alors, c’est dans le meilleur des cas au moins 70 % de gras.
Cela reste néanmoins possible (tout est possible) pour certains rares monstres « épigénétiques », certains mutants exceptionnels.
Vous êtes peut-être l’élu ?
Qui sait, j’encourage le monde à la confiance en soi, aux désirs les plus fous, à la foi indéfectible.
Pour les autres….
« Une Grenouille vit un bœuf qui lui sembla de belle taille.
Elle qui n’était pas grosse (…) comme un œuf (… ) S’enfla si bien qu’elle creva (...)
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages (…)»
Vous avez saisi la nuance, les « faux kilos » ne sont là que pour étancher momentanément votre soif de format coûte que coûte et sans véritable conscience.
C’est un leurre, un mirage, vous avez cru vous hypertrophier musculairement et en peu de temps.
Quel talent !
Je ne veux pas entamer votre motivation mais j’ai vu tellement d’âmes sensibles se perdre dans ces circonvolutions de l’esprit qui ne mènent à rien.
Regardez la vérité en face:
dès que vous entamerez une sèche, vous vous rendrez compte que le poids fond comme neige au soleil, plus vite que n’apparaissent vos muscles.
Je suis un peu radical mais c’est important de dire les choses telles qu’elles sont.
Soyez appliqués, rigoureux et patients.
Attachez de l’importance à avoir une approche quasi artistique de la culture physique et mettez y votre esprit, votre conscience.
Vous progresserez fondamentalement et ce que vous obtiendrez sera acquis.
Vous deviendrez un athlète pas une baudruche.
Je ne vais donc sans doute pas pouvoir vous faire prendre 10 kg…
Je pense que vous avez compris le bon sens qui a guidé ma plume.
Si vous souhaitez réellement changer dans les règles de l’art et de l’esthétique, je peux vous aider à prendre 3 kg de muscles réels…
Ce sera le sujet d’un prochain article…
Ce que je vous explique vous semble logique?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
J’ai délibérément été vague dans le titre de ce nouvel article.
Changer quoi et qui ?
Changer quelque chose ?
Se changer ?
Le sujet est vaste et baigne notre quotidien !
L’explosion d’Internet nous a obligé, en tous cas sur la forme, à nous adapter, à changer notre mode de compréhension.
Il est devenu impératif de maîtriser les outils informatiques, les réseaux sociaux, les tableurs, le traitement de texte, les visioconférences…
L’évolution du marché du travail et de la consommation a instauré de nouvelles normes où l’adaptabilité est devenue une question de survie.
Les relations personnelles « Fast and furious » sont-elles aussi propices à l’adaptation permanente ?
En l’espace de 30 ans, nous avons intégré la délocalisation, nous ne vivons et ne travaillons plus toute notre vie là où nous sommes nés.
Nous quittons même notre pays pour nous installer à l’autre bout du monde imposant nécessairement de nouvelles façons de vivre.
C’est parfois un changement radical !
Nous changeons plus facilement de religion, de philosophie, de dogme…
Même chose pour nos modes de consommation, l’époque et les marchands nous incitent à changer, c’est d’ailleurs la promesse qui vous est vendue à toutes les sauces.
Vous pouvez faire fortune en peu de temps, en reproduisant ce qui a marché pour moi, scande l’intarissable et exacerbé gourou du développement personnel.
Devenir beau (belle) et populaire, devenir sexy et séduisant(e), il suffit d’y penser le matin et le soir avant de se coucher en récitant des mantras…
Vous verrez, ça marchera.
On vous promet que vous pouvez devenir un auteur et conférencier riche et célèbre, il suffit d’y penser et vous le deviendrez…
Je vous garantis que vous pouvez radicalement changé votre physique, que vous pouvez devenir super musclé avec des abdos ciselés et des fesses, pour vous mesdames, fermes et rebondies.
Vous pouvez même devenir intelligent !
C’est clair, apparemment vous pouvez changer et d’après les « publicistes », vous pouvez même changer très rapidement et sans effort…
La promesse fonctionne…
Enfin rarement pour vous…
Qu’en est-il vraiment ?
Est-ce qu’il est véritablement possible de changer ?
Changer ne s’apparente évidemment pas seulement au comportement, à l’état d’esprit, changer c’est aussi modifier son état de santé et son physique.
Bien que les deux soit étroitement liés.
Oui bien sûr, il est possible de changer, d’un état d’agressivité quasi permanent et de devenir paisible.
C’est possible d’effacer ses peurs, de ne plus être jaloux, de ne plus juger et de devenir bienveillant, d’accepter tout ce qui vient à soi.
Il est possible aussi d’adopter une philosophie d’hygiéniste après avoir vécu 20 ans, 30 ans, 40 ans sans avoir eu aucune notion ni aucun intérêt pour la qualité de sa vie.
J’ai un ami qui est devenu un brillant musicien à plus de 30 ans et pourtant, il n’avait jamais pratiqué auparavant.
Un autre ami qui est devenu, à 50 ans, un écrivain à succès, alors qu’il n’écrivait pas.
Pour tous les deux, cet incroyable changement est devenu un sacerdoce.
C’est quoi la méthode ?
C’est simplement le mode opératoire qui devra être profond, calme, global, totalement impliqué.
Le changement est l’apprentissage de toute une vie, en tous cas d’une partie de sa vie, accompagné d’un désir intense et puissant.
C’est écouter son cœur battre, écouter chacune des paroles que l’on prononce, regarder chacune de nos pensées, c’est peser chacun de nos actes.
Changer c’est : ne rien regretter et ne plus ressasser le passé.
C’est pardonner à soi-même mais aussi savoir pardonner aux autres, c’est-à-dire ne plus s’en vouloir et ne plus en vouloir à qui que ce soit.
Changer c’est ne plus comparer, ne plus juger, c’est accepter.
C’est cesser de s’approprier les événements et d’y mettre tellement d’émotions.
C’est cesser de se sentir le centre du monde, ne plus cultiver notre égo de souffrance.
La générosité n’est pas qu’une question d’argent, c’est aussi le don de soi, de son temps, le partage de son savoir.
Changer, c’est être en amour, cet amour exempt d’attachement, libre de toutes peurs et de toutes contraintes.
Changer vraiment c’est avoir compris que nous sommes détenteurs d’un pouvoir illimité.
Comprenez-vous, qu’il ne suffit pas d’avoir lu un livre d’Eckhart Tolle ou d’avoir suivi en streaming une conférence d’Anthony Robbins et s’être essayé une ou deux fois à la méditation entouré de grigris folkloriques, pour avoir intégré en l’espace d’un éclair toute la sagesse d’un moine bouddhiste Rimpoché.
Comme pour toutes ces personnes qui ont vraiment changé, le discours est toujours le même, leur désir de changement est omniprésent et d’une grande puissance.
Ils vous diront tous avec quelle force ils ont entretenu leur foi dans la réussite de ce changement.
Je travaille d’arrache-pied depuis plus de 15 ans pour amorcer tout juste un début de changement.
Le changement n’est pas une lubie, c’est une discipline, c’est l’ordre.
Ne vous perdez pas dans une mode passagère.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Pourquoi en règle générale les choses que vous faites ne fonctionnent pas ?
Cette introduction est un peu brutale mais faites le constat objectivement.
En dehors de la diététique, nous multiplions également tous ces concepts minceur / beauté, cosmétiques et autres pour avoir une peau de 20 ans, éradiquer les capitons, électro-stimuler notre ventre pour avoir des abdominaux saillants ou des fesses rebondies.
Nous voulons être plus beau, avoir une meilleure apparence, être plus séduisant, se sentir valorisé, admiré et aimé.
Il n’y a bien sûr pas de mal à cela.
Pour les choses de l’esprit, c’est le même schéma, on suit un courant philosophique, puis un autre, puis un autre.
On s’attache à un maître, un gourou, un homme ou une femme qui devient notre Mentor merveilleux.
Il est tellement honnête, d’une profondeur divine, d’une intelligence et d’une clairvoyance merveilleuse, il va changer votre vie.
Subitement, il n’obtient plus vos faveurs, vous êtes déçus, il n’a pas été à la hauteur de vos attentes, vous mettiez tellement d’espoir dans ce sauveur.
Comme vos amitiés qui se font et se défont, vous passez de l’harmonie véritable à la détestation la plus profonde.
Pour les relations personnelles, c’est identique, à chaque fois vous avez trouvé votre âme sœur.
Je vous renvoie d’ailleurs vers un article que j’ai écrit sur le sujet :
« Je vais vous aider à trouver votre âme sœur. »
Vous étalez à grands coups de réseaux sociaux votre bonheur qui est incommensurable.
Dans la foulée, dans les jours, les semaines ou les mois qui suivent, finalement ça n’a pas grand intérêt, le temps n’est pas si important que ça, vous étalez sur les mêmes réseaux sociaux, à quel point, feu votre âme sœur était finalement la pire des ordures.
Nous avons évidemment le droit de nous tromper et je rajouterai la caution ultime qui dédouane de tout :
« Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. »
Comment se fait-il que nous ayons de telles compétences pour nous vautrer à répétition?
Pourquoi sommes-nous si forts pour répéter ad vitam aeternam les mauvaises décisions ?
Certainement parce que nous ne faisons pas nos choix pour les bonnes raisons.
Attentif, c’est être dans l’attention, c’est prendre le temps pour comprendre fondamentalement les causes, les événements, l’environnement, son prochain et se comprendre soi-même.
Nos prises de décisions sont compulsives comme lorsque l’on se rue sur l’alimentation, comme lorsque nous sommes en colère.
Nos réactions deviennent quelques fois totalement incontrôlées, submergées par l’émotion.
En fait, nous sommes en perdition…
Nous ne chérissons pas notre belle existence qui nous sert de navire, cette embarcation qui nous permettrait de naviguer aisément sur les flots parfois tempétueux de notre époque.
Cette embarcation qui pourrait être insubmersible mais qui finit par sombrer pour cause d’avaries répétées, par manque de soins.
Jeté aux flots, nous nageons ainsi en eau trouble, en passant d’une bouée à une autre, d’un saint à un autre.
Nous nous raccrochons à tout ce qui flotte ne serait ce qu’ un peu, même si ça finit par couler…
Pour continuer avec les métaphores « marines », ce sont les sirènes chimériques qui nous attirent parce qu’elles sont belles, que leurs discours rassurent, qu’elles nous tentent et que leurs promesses comblent notre désespoir.
Les expériences, les rencontres, les enseignements, nos réflexions, nos prières, nos méditations et les livres doivent nous pousser aux questionnements.
Là est l’attitude sérieuse, pas le folklore superficiel.
Nous savons lorsque nous faisons fausse route, quand nous rencontrons une nouvelle personne ou quand nous nous engageons dans une nouvelle activité, nous recevons de multiples signaux qui nous avertissent….
Mais nous persistons par peur, par habitude, parce que c’est la mode, parce qu’on nous a dit que c’était bien.
Mettez fin à la spirale qui vous attire vers le fond, faites confiance à votre libre arbitre.
Votre propre échelle de guidance vous envoie des alertes que vous n’écoutez pas, faites-vous confiance, écoutez-vous.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Voici le dernier volet de la saga sur la super sèche.
Depuis un mois, j’ai traité en relation avec ce vaste sujet:
Aujourd’hui, l’ultime partie qui concerne l’implication mentale.
Compte tenu du bouleversement, du déséquilibre que peut engendrer une telle pratique, nous ne pouvons décemment pas nous lancer dans le processus de super sèche sans impliquer l’ensemble de son être.
L’état physique doit être parfaitement opérationnel, c’est un fait, mais au-delà de tout, c’est l’esprit qui doit être monopolisé et totalement en accord.
Et cela pas deux ou trois jours mais parfois plusieurs semaines d’affilées.
Je vous rappelle que cette pratique oblige une alimentation restrictive dans sa diversité mais également dans ses apports énergétiques.
L’accès à la super définition vous obligera nécessairement à ingérer bien moins de calories que vous n’en dépensez.
Votre alimentation sera donc hypocalorique et parfois même très hypocalorique.
Ne pas apporter à votre corps les calories dont il a besoin, crée ainsi un déficit énergétique qui oblige celui-ci à s’adapter.
J’en ai parlé en l’occurrence lorsque j’ai décrit « le principe de cétose ».
C’est très intéressant de voir à quel point nous avons cette intelligence divine qui permet une incroyable adaptabilité quasiment en toute circonstance.
Nous sommes censés nous adapter aux climats, aux changements alimentaires, à l’altitude, aux maladies, nous sommes capables de nous régénérer, de nous réparer…
Nous nous sommes laissés envahir par les diverses pollutions: (atmosphérique, médicaments, drogue, alcool, mauvaise alimentation, endoctrinement, stress…).
Notre corps finit par ne plus trop comprendre… il devient stupide.
Pour beaucoup d’entre nous, ne plus manger ce que nous voulons et de plus, manger peu ou très peu, est d’une certaine manière une privation de liberté inacceptable.
Si l’on rajoute à cela, une activité physique nécessairement importante.
Et pour certains, de plus en plus nombreux, un état permanent de manque de confiance en soi, d’instabilité, de non acceptation, de jugement, de colère, de rancœur…
Sans compter que, quand votre taux de masse grasse devient vraiment très faible, il est de plus en plus difficile de démobiliser les adipocytes.
Le changement tant attendu se fait parfois un peu attendre, la motivation dans ces conditions a tendance à chuter.
De plus, dans cet état d’adaptabilité permanente, on passe de façon cyclique par des ralentissements du métabolisme de base qui peuvent quelques fois créer un état de lassitude accrue et parfois même un état dépressif.
Alors, même si il y a derrière cette pratique, un but, un objectif majeur, une motivation certaine, il faudra de la constance, une certaine forme d’acharnement motivationnel.
Nous avons évidemment tous des buts, des désirs qui déclenchent le début du processus mais c’est le chemin et ces turpitudes pour y arriver qui n’est pas toujours apprécié à sa juste valeur.
Ce n’est qu’une question de désir que l’on entretient, que l’on maintient du début jusqu’à la fin de l’expérience.
Par conséquent, si mentalement vous n’êtes pas armés, armés du début jusqu’à la fin, je le répète, la période sera vraiment très difficile et parfois même traumatisante.
Il correspond à vos objectifs, à vos envies, à votre réalisation.
Rappelez-vous aussi que la vie continue, ici et ailleurs, et quand nous sommes plongés dans cet état qu’impose la super sèche, nous avons alors tendance à l’oublier.
Vos proches continuent à s’alimenter de cette alimentation dont vous n’avez plus accès.
N’attendez pas tout le soutien du monde, prenez l’entière responsabilité de votre décision.
C’est déjà mentalement un excellent début.
Avoir pleine conscience de plonger dans une période qui vous fera sortir très loin de votre zone de confort et de l’assumer totalement évitera d’impliquer votre entourage qui n’est souvent pas en conformité intellectuelle avec ce qu’il considère comme une décision spéciale pour ne pas dire absurde.
Les choix de vie sont issus des vues personnelles de l’esprit, les assumer semble la première des règles.
Répétez-vous tous les jours et même plusieurs fois par jour les raisons qui vous ont poussé à la super sèche.
Regardez cette épreuve, si épreuve il y a, et acceptez l’expérience, acceptez d’avoir faim, acceptez d’être parfois fatigué.
Intégrez tous les mécanismes et principes qui participent à vous donner cette super définition afin de les conscientiser.
Au besoin, relisez les articles que j’ai écrit, ils peuvent être une source d’inspiration ou lisez d’autres articles et livres sur ce sujet.
Regardez des vidéos inspirantes d’athlètes qui ont obtenu la super sèche.
Obtenir un jour un corps super sec avec un pourcentage de masse grasse très bas, est une performance qui, comme toutes performances, vous a poussé loin dans vos retranchements.
Quand l’impossible devient possible alors vous avez changé votre monde.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
La super sèche est un sujet que je développe, depuis environ un mois, sous plusieurs aspects.
L’alimentation et le régime de cétose y compris, qui sont bien sûr pour une part importante dans le processus mais également l’activité physique par la culture physique ainsi que l’entraînement cardio.
J’ai traité aussi au travers de quatre « épisodes », les compléments alimentaires.
Les protéines et acides aminés, les coupe-faim et diurétiques, les brûleurs de graisses, les vitamines et minéraux, les plantes et les autres substances organiques…
Je vous livre ci-dessous l’ensemble des liens qui concerne le sujet de la « super sèche »
Il y a-t-il un âge au-delà duquel ce n’est plus possible de sécher ?
En avons-nous les capacités passer 40 ans ? 50 ans ?
Est-ce que notre métabolisme en est capable ?
Est-ce que notre intégrité physique n’en sera-t-elle pas affectée ?
Je voudrais faire une petite mise au point:Un de mes lecteurs, une lectrice pour être plus juste, m’a posé la question suivante :
Sécher est devenu un terme générique, un lieu commun.
Dès qu’il est question de se mettre au régime, d’envisager de perdre son adiposité, alors, avec tout le folklore qui est de mise autour de la sphère musculation-fitness, et curieusement bien au-delà aujourd’hui, on emploie le terme « sécher ».
De mon point de vue, sécher, employé à toutes les sauces, est à la super sèche ce qu’est le jeûne intermittent au jeûne véritable.
Ceci étant dit, y a-t-il un âge au-delà duquel la super sèche n’a plus raison d’être ?
Pour des raisons de santé ?
Ou pour les raisons d’éthique liée à l’âge ?
En effet, lorsque l’on abaisse son pourcentage de masse grasse en dessous de 10 % et parfois même en dessous de 5 %, cela ne peut être atteint qu’en poussant les curseurs au maximum.
Cette performance demande à l’ensemble de la machine humaine un travail colossal, tant au niveau physique que psychologique.
L’ensemble corps/esprit doit être dans un état de fonctionnement parfait pour métaboliser, assimiler, récupérer et intégrer.
Tout est dit !
Je vois des individus de plus de 50 ans avec un taux de masse grasse très faible parce qu’ils l’ont décidé et qu’ils ont évidemment des organes sains en parfait état de fonctionnement, une hygiène alimentaire et sportive quasi irréprochable.
Ils ont également un état d’esprit qui ne s’embarrasse pas du cloisonnement qu’impose la pensée collective.
Quand on estime, en notre âme et conscience, que nos actions sont bonnes pour nous, quelles sont un vrai bénéfice pour notre bien-être, alors, elles le sont.
J’ai connu de jeunes athlètes s’engager dans la super sèche alors que la relation qu’ils avaient avec la nourriture était compulsive et donc extrêmement compliquée.
Parfois leurs santés physiques n’étaient pas non plus optimum, certains avaient des surcharges importantes dont il fallait se débarrasser avant de s’engager dans le process extrême de la super sèche.
Le résultat était catastrophique, d’une part au niveau de ce que le corps physique avait dû endurer, sortant complètement de ses schémas habituels.
D’autre part, psychologiquement les répercussions devenaient, au fil du temps, comme un traumatisme.
D’ailleurs, bon nombre de ces jeunes gens reprennent du poids de façon anarchique lorsqu’ils quittent la super sèche.
Que l’on est 20, 30, 40 ou 50 ans et au-delà, conscientiser son alimentation évite les débordements, la super sèche est appréhendée avec beaucoup plus de méthode et de compréhension.
Lors de mon prochain article concernant l’implication mentale pour la super sèche, la conscientisation sera un des points que je développerai plus en détail.
Pour conclure, l’âge n’a pas d’importance, si l’on est en bonne santé, parfaitement conscient de ce que l’on fait, motivé, méthodique et heureux de s’engager dans cette performance, les résultats seront très souvent au-delà des espérances.
C’est une performance ponctuelle à des fins de compétition, pourquoi pas.
Ou tout simplement pour tester nos limites, sortir de notre zone de confort, flirter avec la zone rouge et obtenir un corps aux formes si particulières et si éphémères.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je vous invite à lire la première partie:
Les 10 « anti-commandements » 1ère parie
L’honnêteté est certainement une des vertus la plus chère.
Ne pas mentir, c’est avant tout ne pas se mentir à soi-même.
Nous avons développé une compétence exceptionnelle aux mensonges.
Nous nous persuadons que nous sommes quelqu’un d’autre, nous construisons un monde, notre monde, basé sur le désir, nos intentions, nos peurs.
Je ne parle pas du mensonge primaire qui consisterait à ne pas dire simplement la vérité…
Ou l’omission qui consisterait finalement à ne rien dire.
Il est question de mensonges bien plus profonds, orchestrés par le penseur, celui qui pense à votre place, l’entité en vous, votre «moi ».
Elle vous manipule, décide et dirige à votre place de ce que sera votre existence.
Comprenez-vous ce mensonge profond et fondamental, cet « embrumage » de l’esprit qui vous empêche véritablement d’être vous-même.
J’ai l’impression que nous sommes les seuls êtres vivants sur cette terre à tout organiser pour nous nuire.
Connaissez-vous un animal qui mettrait tout en œuvre pour se rendre malade, se faire dévorer par un autre animal ou que sais-je encore.
Les substances nocives sont consommées à outrance, nous polluons l’ensemble de nos environnements, la nature, notre voisinage et nos propres habitations…
Nous jugeons, nous nous jugeons.
Les conflits et les disputes font partie de notre mode de fonctionnement.
Nous nous approprions les événements extérieurs comme étant les nôtres mais pour lesquels et la plupart du temps nous ne pouvons rien faire.
Nous envisageons très souvent le pire et nous cultivons cet état d’esprit négatif en l’enrichissant par des discussions de comptoir avec d’autres esprits de souffrance qui apportent un peu plus d’eau polluée à notre moulin.
Dans le sens où tu partageras avec les êtres qui te sont « CHERS », les êtres que tu aimes le plus, l’ensemble des « anti commandements ».
Comment peut-on partager de telles horreurs ?
Parce que l’on ne se rend même plus compte de ce que l’on fait.
Tu te disputeras avec frères, sœurs, père, mère, fils et filles…
Tu élèveras tes enfants en les gavant d’une alimentation dégénérée parce qu’ils te le demandent et que tu n’es pas capable de la leur refuser.
Même si tu sais que c’est une catastrophe pour leur santé, leur immunité et que ça va faciliter leur surcharge pondérale.
Sous prétexte d’avoir peur de ne pas être aimé, tu accepteras tout, tu cautionneras tout, tu deviendras permissif, certainement pas par philosophie mais surtout par dépit.
Et puis sur le moment, cela facilitera ton existence…
Bon, tu te rendras compte, rapidement, que ce ne sera pas le cas par la suite.
Compliquée deviendra ton existence.
Tu les feras grandir en cultivant leurs peurs de tout, une véritable culture de l’échec.
Avez-vous entendu vos propres parents vous promettre que vous alliez attraper froid, que vous alliez vous faire mal, que vous alliez vous enrhumer, que vous alliez tomber malade ou que vous alliez les rendre malades ?
Nous avons tellement peur de ne pas être aimé, que nous acceptons l’inacceptable et nous finissons bien sûr, un jour, par le reprocher à ceux à qui nous avions tout permis…
Tu limiteras l’action et tu seras partisan du moindre effort.
Il est vrai que les anti-commandements t’aideront prodigieusement.
L’alcool, la drogue, la cigarette, les antidépresseurs, l’obésité te cloueront au sol comme autant d’enclumes.
Ce sont les pensées qui stimulent le désir, qui motivent cette volonté d’entreprendre et de créer et c’est le corps, ton véhicule, qui devient l’artisan de tes réalisations.
Tu deviendras riche facilement, tu perdras ton poids facilement, tu deviendras musclé en te prélassant devant la télévision simplement en posant quatre électrodes sur ton ventre.
Finalement, qu’est-ce que tu en penses ?
Ça marche ou ça a marché ?
Ce sera évidemment inévitable.
Toutes les substances addictives et nocives que tu t’appliques scrupuleusement à consommer feront leurs œuvres.
Ton état de stress quasi permanent, ton appétence aux conflits, ton éternel jugement sur toi-même et sur les autres, alimenteront le terreau de ta mauvaise santé.
Le culte omniscient de la maladie, dans ton entourage et dans les médias, finira par te terroriser et tu te sentiras cancéreux, porteur d’une maladie auto-immune, déjà dans ton esprit, avant qu’elle ne finisse par inonder tes cellules.
La maladie fait de toi, encore un peu plus, un merveilleux consommateur.
Tu seras soigné, c’est sûr, guéri peut-être… et tu iras surtout de protocole en protocole.
Tu alimenteras le système et ses rouages d’ultra consommation finement assemblés, de ta naissance à ta mort.
À toi de prendre le contre-pied et éviter ainsi de ne pas te cantonner dans le rôle d’esclave.
Tu n’es pas l’individu qui appartient à une nation, à un groupe, à un dogme, à une association, à une religion, à un courant de pensées philosophiques, à une façon de s’alimenter.
On veut te faire croire que tu es un individu fragile qui a besoin de la sécurité du système.
Tu es bien plus que cela, tu es un humain vibrant capable de création.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE