J’aime ce terme, la faillite musculaire.
Il traduit véritablement l’état dans lequel on peut se trouver lorsque l’on est allé jusqu’au bout.
Au bout de tout!
Vous avez exploité le geste sans l’avoir déformé, en ayant accompli l’exécution la plus excellente qui soit.
Vous avez choisi le poids adéquat, la charge juste, en ayant respecté le tempo imposé ainsi que le temps imparti.
Vous avez été rigoureusement focus sur le groupe musculaire concerné.
Il n’est pas envisageable que l’on puisse aller jusqu’à la faillite musculaire s’il n’y a pas un degré d’implication élevé, initié par un grand désir, une grande concentration, une focalisation absolue, jusqu’à l’état de conscientisation.
Je pense que vous comprenez véritablement le caractère précis que je donne à la faillite musculaire.
Vous comprenez le sens de mes mots.
Je parle là d’une certaine forme de noblesse dans l’échec musculaire.
J’évoque la capacité à aller au-delà de ce qu’on est capable de faire mais dans un état de lucidité absolue.
Je fais souvent appelle à cette métaphore révélatrice qui met en scène la douleur physique:
Le second, celui qui perd pieds, n’a pas la capacité à se rassembler, il n’est pas pourvu de cette ténacité, de cette implication sous contrôle.
Je ne juge certes pas son attitude, il fait ce qu’il peut dans la mesure de ses possibilités.
Pourtant, l’un et l’autre doivent souffrir tout autant, mais il y a dans le premier, celui qui reste lucide, une certaine forme de grandeur, une certaine forme d’élévation de l’esprit où finalement, il a cette extraordinaire capacité de contrôle malgré l’adversité.
La faillite musculaire telle que je l’entends, c’est ça !
Vous l’avez donc compris, c’est avant tout l’aptitude mentale à se mobiliser au-delà de l’insoutenable.
Nous sommes tous différents face aux difficultés. La gestion de nos émotions est un apprentissage long et compliqué.
Nous faisons selon nos moyens entre ce qui est inné et ce que nous avons acquis.
Alors apprenons encore et encore et intégrons toutes ces informations encore et encore.
Mon approche aura sans doute du mal à toucher bon nombre de pratiquants, elle semblera certainement excessive, disproportionnée pour beaucoup, incomprise par d’autres.
Certains diront :
« On parle bien de se défoncer à l’entraînement ! Je sais ce que c’est que de m’entraîner dur, je mets 300 kg au squat, alors ?
Qu’est ce que tu veux de plus ? »
D’autres diront :
« Je m’entraîne deux heures par jour, à fond ! C’est ça la faillite ! Je ne peux pas faire plus ! »
Très bien tu squats à 300 kg !
Parfait, tu passes deux heures à la salle tous les jours !
Mais comment exécutez-vous ?
De quelle façon respectez-vous le mouvement ?
Vous servez-vous de l’inertie ?
Vous servez-vous des muscles périphériques, des muscles parasites ?
Quelles techniques utilisez-vous ?
Combien de répétitions faites-vous ?
Quel est votre positionnement ?
Combien faites-vous de séries ?
Quelle est l’amplitude ?
Quels sont les temps de repos ?
Avez-vous un partenaire ?
Quel est alors votre état d’esprit ?
Une foultitude de questions rarement évoquées.
La faillite musculaire est la résultante d’une démarche globale et d’un apprentissage sans faille.
Elle tient compte de l’équilibre d’un ensemble de paramètres, maîtrisés, exploités et conscientisés.
La faillite musculaire est un outil obligatoire pour la progression, sans cela n’imaginez pas que vous pourrez évoluer!
Tout ce que l’on pourra vous expliquer, ce sont des chimères.
Excepté quelques monstres « génétiques » qui auraient des facilités, j’en ai rencontrés si peu en 40 ans, mais il en existe; la quasi-totalité des autres pratiquants « surdoués » étant surtout des monstres chimiques.
Il faut souligner que les plus chimiques ne sont pas nécessairement les meilleurs.
Plus j’apprends, plus je renforce mon expérience et mon expertise et plus je suis ferme sur mes positions.
C’est la faillite musculaire, dans les règles, qui vous fera progresser assurément.
Dans ces conditions, le physique que vous obtiendrez sera acquis durablement, pas ce genre de physique soumis aux fluctuations surprenantes de poids et de qualité musculaire.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Chaque année, à l’occasion des fêtes de fin d’année, mon patron organise une soirée « open bar » pour tous les employés :
boissons, canapés, plateaux garnis à volonté.
Il ne lésine pas non plus sur les activités proposées : babyfoot, bowling, billard etc., puis discothèque jusqu’au bout de la nuit.
A l’occasion d’une de ces soirées, un des associés de mon patron, me voyant avec un verre de Perrier à la main s’exclama :
Je te prends un petit verre ?
Tu verras, ça te fera du bien ! »
Selon moi, l’alcool et le travail ne font pas bon ménage, donc par principe, je ne bois jamais dans le cadre du travail.
Mais indépendamment de ce fait, je lui ai répondu :
Pour moi, « profiter de la vie » c’est un tout autre concept :
c’est me lever tôt le matin pour faire un footing ou marcher au bord de mer pour voir le soleil se lever ! ;
c’est prendre le temps de lire car j’y puise un réel bien-être ;
L’associé, après un moment de silence, m’a dit :
« Oui, je dois l’admettre, c’est plutôt sympa comme vie aussi.
Je suis d’accord. »
C’est un choix. Oui !
En tous cas, c’est MON choix et vous n’êtes pas obligé(e) d’en convenir.
En ce qui me concerne, je vois les choses ainsi : notre corps est un merveilleux cadeau qui n’a de cesse d’exécuter à chaque seconde de nombreux miracles :
il nous permet de nous déplacer, de digérer ce que l’on mange, de lutter contre des maladies, de créer la vie.
Il nous permet aussi de se procurer du plaisir (lorsque l’on mange, reçoit un massage ou que l’on fait l’amour), de réfléchir etc. et il est, par conséquent, de notre devoir d’en prendre bien soin.
Prenez le temps de réfléchir à tout ce que votre corps vous permet d’accomplir chaque jour.
Etes-vous reconnaissant ou est-ce que vous agissez comme si toutes ces choses vous étaient dûes ?
Je m’adresse donc à toutes ces personnes qui me pointent du doigt et me critiquent, s’exclamant : « ce n’est pas une vie ! » et je me dois de rétorquer que :
Qu’en dites-vous : n’est-il pas temps que vous preniez votre corps en main ?
Faites-le et vous verrez que c’est lui qui vous dira « merci ».
Si tel est votre souhait, continuez à lire.
Je vais vous expliquer ce que cela implique d’avoir une vie saine et équilibrée, quelles sont les raisons pour laquelle vous devriez changer votre hygiène physique et alimentaire et enfin comment faire pour y parvenir.
A chaque fois que vous mangez, demandez-vous ce que vous pouvez faire afin de rendre votre repas/collation plus saine (rajouter un fruit ou un légume, boire de l’eau, supprimer un ingrédient riche en calories, réduire votre portion, ne pas se resservir, garder le dessert pour plus tard etc.).
Je vous encourage vivement à être actif/active plusieurs fois quelques minutes par jour en plus de votre activité physique (faire un étirement, prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur, descendre du bus deux arrêt avant et marcher etc.).
ne pas laisser les kilos s’ajouter.
Il faut savoir réagir et se reprendre en main dès qu’un ou deux petits kilos se sont installés pour ne pas se retrouver submergé.
Lorsque l’on laisse 5 voire 10 kilos s’installer cela devient beaucoup plus compliqué et souvent très décourageant.
Vous empoisonnez votre corps à petit feu.
De cette façon, entre l’alcool et les cacahuètes, vous éliminerez facilement entre 300 et 500 calories (voire même plus) et vous arriverez à table en ayant faim !
Je vous engage d’ailleurs à lire l’article de Philippe sur ce sujet:
Ce sera difficile quelques temps mais bientôt vous n’y penserez même plus !
être créatif, méditer, se recueillir etc., parce que le bien-être ça commence en soi et cela se travaille.
Trouver aussi des activités qui vous font plaisir comme la lecture, l’écriture, la mécanique etc. et plongez-vous dedans.
Pour bon nombre d’entre vous, faire de l’exercice est une réelle corvée et manger des cochonneries, un vrai bonheur.
Conclusion : si on veut se sentir bien, il faut éviter de faire du sport et manger des aliments qui nous procurent du plaisir.
De ce mode de vie, vous tirez un seul avantage : assouvir votre gourmandise en vous laissant aller à votre fainéantise.
Vous gagnerez en confiance : avoir un corps sain et en forme cela booste le morale et l’estime que l’on a de soi-même.
En effet, quand vous appréciez votre apparence extérieure alors vous vous sentez mieux, ce qui se répercute sur tous les autres domaines de votre vie (couple, travail, relations etc.).
Et surtout, vous vivrez plus longtemps en bonne santé : vous éviterez en tous cas toutes ces maladies liées à une mauvaise hygiène de vie que sont le diabète, les maladies cardiovasculaires, la tension et l’obésité.
Vous serez une source d’inspiration pour vos enfants et votre famille.
Enfin vous vivrez sans douleurs.
Entraînez-vous (surtout des exercices de gainage alliés à des étirements) vous verrez que de nombreux « bobos » disparaîtront, notamment vos problèmes de dos.
Vous serez plus heureux : quand on est bien dans ses baskets, on sourit plus volontiers.
Les endorphines fabriquées lorsque vous faites de l’exercice ont un effet « relaxant » sur tout votre corps mais également sur votre esprit.
Vous dormirez mieux également.
Vous aurez plus d’énergie tout au long de la journée et une montée de marche ne vous fera plus peur.
Réduisez les cochonneries et comme par miracle votre peau s’éclaircit et vos cheveux brillent.
Alors au lieu de focaliser sur ce que vous allez perdre, prenez plutôt le temps de voir tout ce que vous allez y gagner !
Dans la vie on sait ce qui est bien pour nous, mais il est beaucoup plus difficile de mettre ces choses en application sur le long terme.
Je vous propose ci-dessous, quelques astuces pour vous aider à maintenir le cap :
En effet, peu importe où vous vous situez maintenant sur l’échelle de la santé, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre.
veillez à manger des fruits à 10h et 16h et des légumes à chaque repas, buvez de l’eau, réduisez les quantités, apprenez à poser votre fourchette régulièrement etc.
mieux vaut se fixer 15 à 20 mn de gym tous les jours qu’1h, acheter un podomètre et augmentez vos nombres de pas journaliers (ou fixez-vous un nombre de pas à atteindre), prenez l’habitude d’aller marcher ¼ d’heure après le repas du soir etc.
Si vous avez la bougeotte faites de la zumba, du biking, de la course à pied et si vous êtes plutôt du style « nature et découverte » alors adoptez plutôt la marche, la randonnée ou le stretching.
demandez-vous 5, 10, 15 fois par jour ce que vous pouvez faire immédiatement pour prendre soin de vous et faites-le (prendre une douche froide, boire un verre d’eau, se faire un jus à l’extracteur, prendre les escaliers, faire un peu de sport etc.)
Commencez par faire 5 choses et tentez d’arriver à en faire 20 minimum chaque jour.
Lorsqu’on a bien et assez dormi, la journée se déroule autrement.
Faites-en sorte que ce soit une priorité.
veillez à ce que votre assiette et/ou votre table soit belle.
Un repas se savoure d’abord avec les yeux !
sortez de votre zone de confort et découvrez de nouvelles saveurs (remplacez par exemple les sauces par des épices) ou de nouvelles activités (faire une balade à vélo, jouer au basket, faire de la varappe ou de l’accrobranche…).
Mieux vaut passer 20 mn à faire du sport de manière complètement investi, qu’un mélange gym/bavardage d’1h30.
Prenez l’habitude de vous impliquer dans ce que vous faites.
La balle est maintenant dans votre camps, allez-vous continuer à vous lever le matin fatigué de la veille, manger un petit déjeuner déséquilibré qui vous laissera sans énergie, rester inactif et encore accumuler du poids, passer des heures mal assis et à souffrir du mal de dos, trop manger et vous sentir lourd et ballonné avec le coup de barre qui va avec etc..
Ou alors vous pouvez décider de changer et de sauter du lit chaque matin en étant en pleine forme.
Vous mangerez un petit déjeuner équilibré et vous aurez la pêche toute la matinée, vous restez assis mais les exercices de renforcement musculaire et de gainage font que vous ne souffrez plus de votre dos.
vous sortez de table et vous vous sentez léger prêt à attaquer le travail de l’après-midi etc.
Je dois vous laisser, il faut que je m’occupe de ma vie, elle est riche et mérite d’être vécue.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Ce titre peut sembler n’avoir ni queue ni tête, absurde ou complètement loufoque.
Si moi j’étais tombé dessus et que je n’avais pas cherché à aller plus loin, je me serais réellement posé des questions quant à l’expertise de l’auteur.
Sait-il vraiment de quoi il parle ?
S’il avait été question de techniques d’entraînement, d’intensité, de nutrition…j’aurais compris !
Ou bien alors de compléments alimentaires, de récupération, de planification de l’entraînement… Là encore, j’aurais dit « oui » !
Mais quel rapport, alors, avec la serviette ?
De quoi parlons-nous exactement ?
Nous parlons précisément de venir à la salle sans sa serviette.
Il peut arriver évidemment d’oublier ses affaires, ça m’est bien arrivé évidemment quelques fois durant toutes ces années d’entraînement.
Non je parle de venir à la salle de sport comme on passe au supermarché acheter un pot de cornichons.
En fait, venir les mains dans les poches.
Les filles doivent avoir un sens plus prononcé de la rigueur et de l’investissement ou peut-être tout simplement le sens de l’ordre.
A moins que ce ne soit que par nécessité d’avoir un ensemble coordonné tenue et serviette assorties…
La discipline d’un point de vue général mais également « notre » discipline, la culture physique, le culturisme, la musculation… le fitness, c’est comme vous voulez.
Accessoirement, c’est aussi un manque de considération pour les pratiquants qui se succéderont sur les machines et les bancs.
La serviette est également un signe, un drapeau qui marque le territoire et qui vous prévient que l’emplacement est déjà pris.
Mais au-delà de tout ça, comprenez bien qu’il est question de symbolisme et les symboles ont une puissance considérable.
À l’instar de l’artisan qui se rendrait sur son chantier sans son matériel.
Ne dit-on pas :
«Un mauvais ouvrier a toujours de mauvais outils »…ou pas d’outils du tout parfois.
Est-ce vraiment sérieux ?
Et bien pour ma part, je n’en accorde pas plus à celui qui vient s’entraîner sans serviette.
J’insiste sur un point: je parle de celui qui ne vient jamais avec sa serviette et non pas de celui qui l’oubli rarement.
Et dans la grande majorité des cas ce que je vois me donne raison.
Je dis dans la grande majorité des cas pour ne pas dire systématiquement; je laisse toujours la place à l’exception…
Certains pratiquent habillés comme ils étaient habillés à la ville.
En général le téléphone, lui, n’a pas été oublié.
Le degré d’investissement et par conséquent l’évolution des résultats, va de pair avec cet oubli symbolique mais au combien révélateur.
Ce raccourci peut vous sembler simpliste, il n’est certes pas le sujet d’études scientifiques.
Cette analyse n’est que celle d’un homme de terrain qui fréquente les salles de Musculation depuis bientôt 40 ans.
Même si aucune étude scientifique vient corroborer mes propos, d’ailleurs je me demande l’intérêt d’une telle étude, je vous garantis que mon observation est juste.
Ces pratiquants ne vont pas bien loin et n’iront certainement pas très loin.
S’ils ne sont pas en train de discuter entre eux (le sans serviette pratique souvent avec ses congénères) ou avec d’autres ne faisant pas partie de leur groupe, ils seront collés à leur téléphone.
Une fois de plus, chacun fait bien ce qu’il veut, je ne fais que constater.
Loin de moi tout désir de moraliser cet épiphénomène ou de stigmatiser cette « caste ».
Lorsque l’on pratique avec désir, investissement et méthode, on reçoit toujours au prorata de ce que l’on a donné.
Tu donnes peu, tu reçois peu…
Vous avez certainement là, les « sans serviette », une piste à exploiter si progresser éveille en vous un soupçon de désir.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
« Le véritable problème de l’éducation est l’éducateur »
JIDDU KRISHNAMURTI
Mes articles sont toujours le fruit de mon expérimentation, l’inné et l’acquis.
Je ne parle jamais de ce que je ne connais pas.
Ce qui me semble le plus juste en mon âme et conscience.
J’aborde des domaines physiques, bien sûr, mais également les choses métaphysiques.
Elles sont probablement les plus essentielles, elles sont celles qui déclenchent les actions et dirigent la matière.
Je ne donne pas un simple avis, sans conséquence véritable.
J’ai pleine conscience de l’incidence, bonne je l’espère, que peuvent avoir mes prises de position au travers de mes articles.
Il n’est pas question là d’un simple conseil sur la nouvelle peinture pour votre salle de bain ou le choix du pantalon ou de la chemise que vous porterez demain pour aller travailler.
Cela a certainement son importance mais elle n’est pas fondamentale.
Donc qui écoutez-vous ?
Cette écoute qui à de l’importance et qui impactera votre existence.
Est ce que vous écoutez cette personne qui a fait ses preuves, reconnue de tous ou du plus grand nombre comme étant un spécialiste, un expert en la matière ?
Celui qui n’a d’autres intensions que la transmission du savoir, le partage de l’expérience.
Est-ce celle-ci ou celui-ci que vous écoutez ?
Peut-être écoutez-vous ces théoriciens qui n’ont véritablement jamais rien fait, mise à part ouvrir des livres ou surfer sur Internet ?
Ils ne détiennent en fait qu’une partie de la recette, attention à ce qu’ils vous transmettent !
Vous pouvez évidemment écouter qui vous voulez.
Ou alors est-ce vos parents que vous écoutez même lorsqu’il est question de domaines qui leurs sont totalement étrangers ?
Et donc est-ce par principe, par politesse ou je ne sais par quels mysticismes ?
Nous restons parfois d’éternels enfants accrochés à la parole parentale divine, la parole qui fait foi.
Alors serait-ce votre copine ou votre copain que vous écoutez ?
Celle ou celui qui n’a aucune compétence en la matière.
Ou bien alors, la parole de votre conjoint avec qui les rapports personnels sont plutôt tendus et le parti pris ainsi que l’égo sont au centre du sujet, loin de toute impartialité.
Ce grand chef étoilé ou votre voisin qui n’a jamais su faire cuire un œuf au plat.
Posez-vous la question, elle est essentielle: qui vous informe ?
Et d’où viennent les informations?
Lorsque vous êtes face à un « conseilleur » plein d’emphase et de grands mots, qui vous explique telle ou telle technique, telle ou telle recette, comme étant le savoir absolu.
Il vous explique en sommes, comment vous devez faire.
Mais pourquoi dois-je faire ainsi ?
Pourquoi cela fonctionne de cette façon ?
Ecoutez ensuite, avec attention, la réponse qui vous sera faite.
Analysez-la.
Vous avez peut-être devant vous la bonne personne, celle que vous devez écouter.
De préférence, écoutez et suivez les gens qui ont mis ou qui mettent en application ce qu’ils vous disent de faire ou de ne pas faire d’ailleurs.
Prenez exemple sur des personnes qui ont vécu ce que vous voulez vivre.
Elles vous feront gagner un temps précieux.
C’est ainsi que l’on construit une partie importante de sa propre expérience.
Je me souviens d’une interview de Michel Petrucciani, merveilleux pianiste de jazz, où le journaliste disait de lui qu’il était un maître parmi les maîtres.
Michel Petrucciani lui rétorqua qu’il ne faisait finalement que plagier.
Celui-ci rajoutait, avec une grande humilité, que malgré toutes ses années d’apprentissage il lui restait encore de nombreuses zones difficiles à appréhender et à reproduire.
Il persistait encore et encore… c’est aussi cette persistance qui fît de lui un grand maître
Michel Petrucciani avait certainement écouté la bonne personne.
Bon nombre d’entre nous veulent absolument vivre tout par eux-mêmes.
Sans écouter l’expérimenté, ni mettre en application ses recommandations.
Cela trahirait-il une certaine naïveté, un soupçon d’immaturité, parfois même de l’égo mal placé ?
Encore cet ignoble égocentrisme…
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
La culture physique est une discipline sportive qui, lorsqu’elle est pratiquée dans les règles, demande de bonnes connaissances en anatomie, en physiologie, en biomécanique.
Elle demande aussi d’être investi consciemment, de créer un fort lien entre l’esprit et le corps physique.
Une philosophie se rapprochant fortement de l’hygiénisme.
Cette discipline est donc à envisager de façon holistique, dans son ensemble, avec ses satellites et ses planètes.
Comme un système solaire qui n’existe et ne vit que par l’ordre, l’harmonie et les mouvements précis.
Cela s’obtient en étant dans l’attention, dans l’équilibre avec maîtrise et parfois même expertise.
L’équilibre est une donnée fondamentale lorsque l’on pratique bien sûr la culture physique dans les règles de l’art.
Il est question de l’équilibre du corps et de l’esprit, l’équilibre des antagonistes, l’équilibre dans la répartition des masses musculaires mais également dans les faisceaux d’un même muscle.
Mais c’est aussi l’équilibre des qualités physiques, un compromis entre la force, la souplesse, la vitesse, la résistance, l’endurance, la coordination.
Aux qualités physiques, je rajouterais l’équilibre des qualités morales, un mélange homogène d’application, d’implication, de rigueur, de persévérance, d’humilité et de patience.
Dans ces accords, s’il manque une note, la mélodie sonne faux.
S’il en manque 2, 3, 4… alors il n’y a plus de mélodie, tout juste un tapage dissonant.
Il ne faut pas omettre une ou des pièces du puzzle.
Sinon tout ça n’a plus de sens…
Vous me prendrez peut-être pour un réactionnaire, mais il y a une véritable tendance actuelle au désordre, à l’approximatif, sous le couvert, paraît-il, de la créativité, du « freestyle ».
Finalement c’est être non créatif en prétextant créativité, c’est être inexpérimenté en faisant croire que l’on est un expert.
Pour reprendre directement le sujet de cet article, si vous ne faites pas ou très peu les cuisses, il y aura de toute évidence un manquement considérable dans votre harmonie physique.
Un entraînement « hardcore » du bas du corps mobilisera toute votre énergie musculaire, cardio vasculaire et mentale.
À chaque fois que vous vous êtes entraînés très dur les cuisses, vous avez appris quelque chose, vous vous êtes élevés encore un peu plus.
Vous avez franchi une étape « de montagne » dans l’adversité, tout votre être à été mis à l’épreuve.
Mais vous avez été également et surtout dans l’apprentissage et c’est ce qui compte vraiment.
Vous aurez ainsi toutes les capacités, toute l’énergie pour développer vos bras.
Qui peut le plus peut le moins.
Je vous certifie que lorsque que vous aurez les capacités de mobilisation pour mener un véritable entraînement des cuisses et particulièrement dans la durée, alors vous aurez nécessairement les capacités pour développer vos bras de façon optimum.
Vous l’aurez ainsi compris, il n’est pas question ici d’un entraînement sporadique, celui dont vous vous souvenez… parce que vous l’avez fait une fois, mais bien d’entraînements durs et répétés.
Vous verrez, c’est stupéfiant!
Engagez-vous dans ce processus d’entraînement très intensif et répété pour le bas de votre corps et vous verrez une transformation générale de l’ensemble de vos capacités physiques mais également de l’ensemble des autres groupes musculaires.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
C’est quoi un entraînement dur ?
C’est une notion très subjective, ce qui est dur pour certains est une balade de santé pour d’autres.
Chacun émet des avis totalement différents, voit des choses différentes, sur des faits vécus simultanément, au même endroit et dans des conditions parfois même identiques.
Les perceptions diffèrent et nos limites ne se situent pas au même niveau.
Elle est en perpétuel mouvement.
Elle est une apprentie de l’évolution de notre expérience.
Nous supportons parfois l’insupportable et d’autres fois nous nous écroulons au moindre obstacle.
C’est aussi une question de conditionnement.
Un entraînement vous poussant même bien au-delà de vos limites et de votre zone rouge.
Ce type d’effort physique, répété, pour lequel vous vous demandez si vous n’allez pas succomber.
Vraiment succomber!
Comme les cuisses par exemple.
Mais chaque groupe musculaire peut être le terrain d’une tension extrême et d’un investissement physique et psychologique maximum.
Ainsi donc, lorsque l’entraînement est poussé, nous perdons une part de notre lucidité.
Cette part qui nous fait faire parfois n’importe quoi.
Nous perdons le précieux contrôle:
La peur de ne pas y arriver, la peur d’échouer, la peur de ne pas être à la hauteur, le manque d’oxygénation, la douleur dans les muscles, dans tout le corps, nous entraînent vers la fuite.
Les bonnes résolutions de début de série s’étiolent comme peau de chagrin.
Les pratiquants développent alors une inventivité, une imagination qui défient l’entendement pour s’extraire de la douleur.
Non en fait, pour résumer, ils font n’importe quoi.
Bon de toute façon, dans la majorité des cas, ils ne les avaient pas intégrés…
Au moment précis où il faudrait redoubler de vigilance parce que c’est dans cette zone d’intensité que l’on progresse vraiment, et bien, c’est la fuite !
Nous allons scrupuleusement disséquer ce qui se passe.
1)Nous réduisons l’amplitude du mouvement.
2)Nous nous servons de l’inertie en laissant tomber la charge, en ne la retenant plus, en verrouillant les articulations.
3)Nous ne respectons plus aucun rythme, aucun tempo d’exécution.
4)Nous modifions notre positionnement par compensation ou surcompensation.
5)Nous faisons participer le plus de muscles périphériques, du groupe musculaire que nous sommes en train de travailler pour faciliter l’exécution.
6)Nous nous faisons aider outrageusement par un partenaire qui fait office lui-même de « muscles parasites. »
Pour finir, il ne reste plus rien, plus d’intensité, l’exercice devient une parodie de mouvement, quasi systématiquement au bénéfice du poids.
Toujours cette fichue charge qui satisfait tant votre ego mais qui vous dessert avec une force que vous n’imaginez même pas.
Si vous avez compris ce que je vous explique et surtout si vous êtes en accord avec cela, filmez-vous et regardez-vous.
Analysez la façon dont vous exécutez l’exercice et particulièrement lorsque vous êtes en perdition.
Vous quittez le navire, pour faire une métaphore avec la navigation.
Pour certains, vous ne saviez même pas naviguer par temps calme, alors, imaginez le désordre, le manque de maîtrise totale par gros temps.
Vous sombrez…
C’est toujours très difficile de se regarder et de faire preuve d’objectivité.
Mais pourtant, honorez-vous d’une autocritique qui sera une véritable révolution pour vous, à la fois d’un point de vue physique, c’est inéluctable, mais aussi mentalement et spirituellement.
Vous pouvez évidemment ne pas être d’accord avec mes principes, j’aime le débat.
Mais dites-moi en quoi toute cette gesticulation désordonnée est un avantage pour progresser ?
En rien bien sûr.
On est alors dans un schéma contraire: stagnation et parfois même involution.
J’expliquais l’exécution des tractions à la barre fixe lors d’un post publié récemment.
Je mettais en avant l’amplitude du mouvement et la phase concentrique qui obligent à rapprocher les omoplates, à tirer les deltoïdes en arrière et à rapprocher la cage thoracique de la barre fixe.
Parmi les commentaires, j’en ai eu quelques-uns venant de pratiquants qui n’étaient apparemment pas du tout d’accord avec moi.
Ils m’opposaient uniquement des arguments aberrants du genre:
C’est évidemment tout le contraire, c’est le poids qui fragilise les tendons et la mauvaise exécution qui va avec.
Les deux sont intimement liés, trop lourd est égal à « fuite ».
Non surtout pas! Il vaut mieux s’appliquer à optimiser chaque mouvement même si vous n’en faites que deux ou trois plutôt que d’en faire sept ou huit mal exécutés.
C’est un état d’esprit.
Certains préfèrent en faire beaucoup et mal, plutôt que d’en faire peu et bien.
C’est évidemment tout le contraire, mes principes d’entraînement ne sont basés que sur les paramètres d’intensité, développés dans mon e-book que vous pouvez télécharger ci dessous:
« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »Un nombre incalculable de fois j’ai encadré des individus sceptiques qui ont reconnu finalement à quel point les sessions étaient terriblement intensives et qui par la suite ont adopté ce système d’entraînement.
Concernant certaines disciplines, « freestyle », je vois à peu près ce que cela veut dire, mais concernant la culture physique, je me pose des questions.
Ça va peut-être vouloir dire faire n’importe quoi ?
Se servir de l’amplitude maximum d’un mouvement lorsque rien de pathologique vous empêche de le faire et optimiser les deux phases de contraction dans le respect de la kinésiologie, semblent d’une logique implacable.
Je peux comprendre alors la frustration des égocentriques adorateurs du poids et d’eux-mêmes, surtout d’eux-mêmes.
Ils ne supportent pas l’idée de devoir délester, de devoir baisser considérablement les charges ou même de les supprimer complètement au bénéfice de l’impeccabilité de l’exécution du mouvement.
Durant toutes ces années, j’ai croisé le fer avec des pratiquants qui avaient comme seule religion le poids, sous les prétextes fallacieux de l’intensité, de la force, de la puissance et de l’entraînement dur.
La plupart du temps il n’en était rien.
Les barbares de la fonte s’échappaient en se contorsionnant, en réduisant l’amplitude, en verrouillant leurs articulations etc. etc. …
Ils fuyaient comme des suricates affolés.
C’est un réel apprentissage de maintenir un contrôle parfait des paramètres d’intensité lorsque l’on est dans l’adversité.
J’ai coutume de dire qu’il est difficile de raisonner quand nous avons le doigt coincé dans une porte.
Mais lorsqu’on y arrive, lorsque l’on ne tente plus de s’échapper, alors, s’ouvre à nous d’infinies possibilités.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Tout d’abord, perdre vraiment du poids, n’est pas le perdre un jour, c’est le perdre toujours.
Vous en conviendrez, à chaque fois que vous vous engagez dans un régime, c’est avec l’espoir que le problème de surpoids soit résolu définitivement.
Les mêmes difficultés, les mêmes frustrations…
Pourquoi est-ce si difficile?
Pourquoi avons-nous autant de difficulté à maintenir la perte de poids?
Nous manifestons la volonté et même le désir ardent de vouloir, plus que tout, quelque chose et parfois même quelqu’un.
Nous voulons de l’argent, gagner 10 000 € par mois, remporter le super loto et peut-être même toucher un formidable héritage d’un oncle d’Amérique.
Je veux ce corps athlétique, sec, musclé et fort avec les mêmes proportions, la même esthétique.
Cette voiture de sport de plus de 300 000 € devient un véritable rêve.
Cette superbe montre, dont il existe quelques modèles dans le monde, est devenue une formidable source de motivation.
Nous voulons ressembler à cette icône du fitness, à ce chanteur ou à cet acteur.
Ce mimétisme devient même troublant: corps, visage et même les traits de caractère deviennent similaires.
Nous voulons cette femme ou cet homme et nous sommes prêts à faire n’importe quoi pour l’obtenir.
Qu’est-ce qui se cache derrière ces attitudes quelques fois obsessionnelles ?
Finalement le but avoué ne serait-il pas uniquement l’arbre qui cache la forêt ?
La perte de poids ne serait-elle pas le prétexte, l’outil pour accéder à autre chose ?
Le problème n’est pas résolu, il ne peut d’ailleurs pas l’être puisqu’il n’est pas la cause véritable.
Perdre du poids pour perdre du poids n’a aucun sens.
Comprenez-vous ?
Quelle est la raison ou les raisons qui ont déclenché cette envie de perdre du poids ?
Oui bien sûr, les raisons peuvent être médicales et de fait, impératives.
Je parle des sous-jacents, des inavouables, ceux que l’on ne s’avoue même pas à soi-même…
Ces tristes émules égoïques, ces manifestations d’un ego meurtri, nos sentiments de souffrance, qui ont généré chez nous cette hausse du poids exponentielle.
Comme la majorité de nos traumatismes, les graines perfides prennent racine dans notre enfance et commencent à développer leurs fruits empoisonnés quasiment toujours pendant l’adolescence.
Ce mal être persistant initiateur de tant de désordres physiques.
En aparté, parents que nous sommes, nous devrions à ce sujet et très objectivement prendre notre part importante de responsabilité dans le processus qui a conduit nos enfants à s’alourdir de la sorte.
Les parents, parfois inconscients du mal qu’ils peuvent causer, et qui nourrissent de leur bénédiction le terreau où la graine frelatée grandit.
Ceci est un autre sujet, que je prendrai plaisir à traiter lors d’un prochain article.
Pourquoi voulons-nous perdre du poids ?
Tout d’abord parce qu’on en a pris et beaucoup trop pris, c’est évident !
Il y va quelque fois de notre salut, de notre intégrité physique mais fort souvent les raisons sont toutes autres, elles sont liées aux déclencheurs enfouis dans les méandres de nos relations passées, entre autre avec nos parents, dont je parle ci-dessus.
Les déclencheurs sont nombreux: L’humiliation, l’oppression, le manque d’amour, le manque d’attention, le manque de compréhension et de considération, les déceptions multiples, le manque d’estime de soi, les frustrations, la culpabilité, le besoin d’être accepté, d’être conforme au groupe…
La liste est longue et non exhaustive.
Tous ces fardeaux, ces enclumes, ces croix que l’on traîne de sa prime enfance et la plupart du temps jusqu’à sa mort, fabriquent la personne addictive à l’alimentation outrancière que nous sommes aujourd’hui.
Vous pourrez suivre tous les régimes du monde, élaborés par les plus grands nutritionnistes, avec les aliments les meilleurs qui soient, in fine, cela n’aura pas plus d’efficacité qu’un pansement sur une jambe de bois.
Parlez-vous à vous même, comprenez et identifiez ce qui se cache derrière ce dérèglement et traitez la cause.
Vous l’avez compris, c’est à vous maintenant de prendre les rênes, d’endosser pleinement vos responsabilités.
Identifiez le ou les déclencheurs, en vous faisant aider au besoin par la lecture, l’éveil à la spiritualité, par une personne de confiance, un thérapeute…cherchez et vous trouverez la voie, frappez à la bonne porte et l’on vous ouvrira.
Parce que de comprendre la cause, nous permet en fait d’agir concrètement.
Comprenez qu’il n’est pas ici question de trouver un coupable, de blâmer encore quelqu’un ou quelque chose pour nos problèmes.
Bien au contraire, il est question de comprendre, de se responsabiliser et d’enfin prendre les choses, sa vie et son poids en main.
Et vous verrez qu’enfin..
…comme par enchantement, vous perdrez votre poids mais surtout vous ne le reprendrez pas.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
De grâce, arrêtez d’écouter des guignols!
Veuillez me pardonner, vous allez me prendre pour quelqu’un qui juge mais parfois, trop c’est trop !
OK, pourquoi pas, mais sous certaines conditions.
Les conditions de bonnes pratiques qui ne font de toute évidence pas partie de leur cursus.
Dans leur cas, ce n’est pas le travail lourd, c’est le travail trop lourd dont ils devraient faire l’article.
« Faites comme moi, travaillez trop lourd et mal et finalement vous me ressemblerez. »
OK, super ! Je vais te ressembler et qu’est-ce que je vais obtenir comme physique ?
Si ce n’est pas déjà le cas à 25 ans à peine.
Lorsque je parle de disparités, c’est la disproportion que je souligne dans la répartition des volumes de chaque muscle mais également dans l’équilibre des faisceaux d’un même muscle.
Ces amuseurs sont pléthores et ils sont suivis par des centaines de milliers de Followers touchés par leur langage « No Pain No Gain ».
En aparté, cette petite phrase pleine de sens, sortie tout droit des salles américaines des années 80, matérialisée par les icônes de l’entraînement furieux, comme Tom Platz et Mike Mentzer adeptent du système heavy Duty, trouvait alors dans ce contexte tout son fondement et toute sa légitimité.
Ils pouvaient certainement prétendre à sa paternité.
Aujourd’hui cette phrase est galvaudée et n’a plus de sens.
Elle est reprise à tour de bras par des midinettes et des « midinets » de tous genres qui après avoir fait trois squats à vide et deux hip thrust se sentent obligés de nous servir le « no pain no gain ».
Revenons à nos youtubeurs de service qui emploient ce langage de « Bûcheron », il n’y a évidemment rien pour ce noble métier, ce langage qui met en avant:
Ils sont, de plus, condescendants et très critiques envers mon type d’approche qui fait la part belle, comme vous le savez probablement si vous lisez régulièrement mes articles, au travail holistique donc à l’ensemble des paramètres d’intensité.
Les seules charges associées à une attitude de barbare prépubère ne résument évidemment pas la pratique de la culture physique ou de la musculation ou du body-building…
… encore une fois, l’appellation de la discipline n’a pas grande importance.
De plus, chacun prend le chemin qui lui semble le plus court et le plus juste.
Les points de vue sont différents pour un million de raisons et je respecte le regard de chacun même si la vision me semble néandertalienne et l’argumentation vide comme un univers sans fin.
Ce que je trouve dommageable, c’est qu’ils embarquent toute une génération, déjà lourdement lobotomisée, vers un concept pauvre et sans fondement.
Très peu d’enseignabilité, quasiment pas d’attention, on clique, on clique, on zappe comme avec les réseaux sociaux…
Il faut donc pousser lourd pour avoir de gros muscles !
C’est tout ?
Oui c’est tout !
Même si tu ne descends pas ta barre, c’est bon ?
Et si tu verrouilles tes coudes, c’est bon aussi ?
Et si tu prends cinq minutes de repos entre chaque série, ça va fonctionner ?
Admettons que je ne contrôle rien, que je laisse tomber les poids ou que je les lève en me servant de tout ce dont je peux me servir, c’est correct aussi, d’après toi ?
Ah OK c’est génial !
Et quand je fais du squat, si je fais un tiers de flexion en ayant bien sûr la sensation de descendre super bien, c’est bon aussi ?
Je prendrais donc bien soin de verrouiller mes genoux comme dans ta démonstration et attendre quelques secondes pour pouvoir refaire mon ersatz de petite flexion.
C’est bien ça ?
Pour les tractions, même chose, n’est-ce pas ?
Je vais bien me lester à la ceinture.
Mais au moins, j’aurais mis du poids à ma ceinture.
On est d’accord, c’est bien comme ça qu’il faut faire !
Ah oui dernier point, je peux prendre aussi un partenaire costaud qui me soulagera de quelques kilos supplémentaires tout en me disant qu’il m’a à peine soulagé…
Là aussi, c’est génial, ça me permettra de mettre encore plus lourd!
Donc si je résume:
1) Je vais devoir réduire le plus possible l’amplitude du mouvement.
2) Ne respecter aucun tempo, puisqu’il va falloir que je me serve un maximum des angles et des points d’inertie.
3) Je vais devoir également compenser avec les muscles périphériques ou parasites pour soulager le muscle que je suis censé travailler, parce que de toute façon, sans ça, je ne pourrai jamais y arriver.
4) Je vais gesticuler comme un asticot pour me hisser ou hisser les charges d’égocentrique, totalement surévaluées et que je suis logiquement incapable de bouger
Je vais devenir comme toi, gonflé, pas tant que ça quand même, mais gonfler un peu.
Cela suffira, je donnerai ainsi le change au sein de mon entourage, je deviendrai le mec musclé de ma petite cour.
Je pourrais même y associer un régime hyper calorique plein de sucres et de gras qui m’alourdira de façon conséquente et si tout va bien, je pourrai peut-être prendre 10 kg dans l’année.
Sans aucune conscience de la répartition de masse corporelle que j’ai pu prendre.
Je vais vous faire prendre 10kg très facilement
Quelle est la proportion de graisse et la proportion de muscles ?
Je me targuerai de toute façon d’avoir formidablement réussi par devenir une montagne de muscles en à peine une année.
Personne ne me contredira puisque de toute façon, qui a l’expertise pour faire une évaluation précise de ma progression ?
À part un véritable expert ou un scanner densitométrique qui mesure avec précision les proportions des masses corporelles, densité osseuse comprise.
Pour conclure, le poids est évidemment un paramètre d’intensité à prendre en considération mais il n’est pas le point essentiel sur lequel on doit focaliser pour progresser.
Sauf si on veut faire du sensationnel et s’auto plébisciter auprès de sa communauté.
Si vous voulez devenir vraiment fort sans vous mentir à vous-mêmes, exécutez l’ensemble des mouvements en amplitude complète, avec un tempo prédéfini, sans verrouiller vos articulations, sans déformer le mouvement et sans vous servir d’autres muscles dont le soutien n’a pas lieu d’être.
Sans vous aider d’un partenaire bien sûr qui allège considérablement vos poids.
Vraiment, où est l’intérêt ?
Sinon ce ne sera que mensonges et successions d’échappatoires.
C’est parfois ce qui se passe par analogie dans vos propres vies.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
L’alimentation est omniprésente.
On pourrait même dire qu’elle remplit notre existence.
Nous la voyons partout, en vidéo, à la télévision, sur des panneaux d’affichage monumentaux, sur des maillots de sportif…
Les mêmes questions plusieurs fois par jour nous taraudent:
Qu’est-ce que nous allons bien pouvoir manger en entrée, en plat de résistance, en dessert ?
Dans quel restaurant allons-nous bien pouvoir diner ce week-end?
C’est un véritable casse-tête!
Mais bon, moi je suis un bon vivant, je sais ce que c’est que de bien manger et de bien boire !
A ce sujet, je vous engage à lire un autre de mes articles :
« Il faut que je me mette au régime pour la énième fois ! »
« Je n’en peux plus, j’ai tellement grossi, j’en suis malade, physiquement et psychologiquement, je ne peux plus me supporter. »
« Je ne peux plus m’habiller, je ne veux plus me mettre en maillot, je ne veux plus me dévêtir devant mon mari / ma femme, je n’ose même plus sortir… »
Nous pouvons comprendre cette attitude kafkaïenne.
Notre pauvre esprit, notre faible esprit est tiraillé entre la volonté de bien s’alimenter et la gourmandise… cette insatiable gourmandise suscitée par la publicité omniprésente et les occasions pléthore de « Beuveries ».
Les ingénieurs agroalimentaires aidés par les ténors du marketing ont pour mission de nous remplir comme des outres et que ça déborde de tous les côtés.
Je me demande s’ils n’auraient pas des accointances avec les laboratoires pharmaceutiques qui prendraient le relais dès que se développeraient toutes ces pathologies morbides liées à la mal bouffe…
Bon, j’ai peut-être un peu trop d’imagination…
Le combat est âpre, il faudra nettoyer votre esprit pour qu’il devienne fort et qu’il se transforme alors en un précieux allié.
Vous vous mettrez donc au régime, à la diète, à l’équilibre alimentaire, au rééquilibrage etc. etc. etc…
Peu importe, tous ces mots pour dire finalement la même chose.
Et je vous l’assure, nous allons devoir en perdre des tonnes, des tonnes et des tonnes de cette graisse au prorata de la surproduction et par conséquent de la surconsommation programmée.
Il vous faudra redoubler de vigilance, de libre arbitre, de méthode, d’abnégation, d’une volonté à toute épreuve pour déjouer les pièges hostiles de l’ennemi.
Vous allez donc devoir nourrir votre esprit d’autres choses que de publicités lobotomisantes et de pensées collectives qui iront toujours dans le sens de la consommation et du profit.
Pas le vôtre…
Je vais donc vous donner quelques conseils qui fonctionnent à cent pour cent.
qui vous passionne, qui vous remplit l’esprit d’images et d’émotions.
Ce sont des activités qui monopolisent votre corps et votre esprit.
comme la peinture, la sculpture, la musique ou la danse.
Pratiquez une activité physique qui vous plaise, avec laquelle vous vous sentez bien. Une activité sportive motivante.
en campagne, dans un bois ou une forêt de préférence. C’est régénérant et fondamental pour se sentir connecté et proche de l’essentiel.
C’est valorisant de donner de son temps et / ou de son argent pour celles et ceux qui en ont besoin. Très important pour l’estime de soi-même.
Elle est particulièrement anxiogène et distille trop de violence, de publicités alimentaires toxiques, trop d’informations erronées. Il en est de même pour la radio.
Ecoutez des podcasts sur des sujets passionnants ou alors des débats intéressants. Visionnez des vidéos motivantes et qui vous poussent à l’action. Ouvrez votre esprit : l’heure est à l’écoute, au questionnement et à la remise en question. Vous en sortirez grandis.
Méditez, visualisez, priez plus souvent. Ecoutez votre esprit.
Pour agir et changer, il faut comprendre ce que l’on fait. Lisez, documentez-vous, instruisez-vous sur l’étiquetage et la nutrition.
C’est un état de souffrance qui facilite la consommation d’aliments toxiques.
Plus vos pensées seront claires et limpides, plus vôtre esprit sera positif et occupé à des tâches valorisantes, et moins vous laisserez la place à l’addiction alimentaire et particulièrement aux aliments gras et sucrés car
derrière la surconsommation se cache un état de souffrance.
Ainsi, beaucoup de vos problèmes se régleront et particulièrement cet insupportable et préjudiciable addiction à la mal bouffe.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Le morphotype est lié à la structure osseuse.
Il détermine la forme du squelette.
Ne nous méprenons pas, les masses musculaires et graisseuses le recouvrant ne le modifient en rien.
Initialement, trois types ont été scientifiquement déterminés :
Puis les spécialistes les ont déclinés en types intermédiaires, ou en sous-groupes.
Ils les ont mélangés les uns aux autres, et ont ainsi crée des types du genre : Ecto/Endomorphe, Endo/Mésomorphe, Meso/Ectomorphe.
Et ensuite ces mêmes sous-groupes ont également été scindés en plusieurs niveaux.
Les experts vous expliquent ce que vous pourrez faire, jusqu’où vous pourrez aller.
Ils vous expliquent ce que vous pouvez espérer, ce à quoi vous avez accès, les rêves que vous pouvez avoir ou pas.
Sachez une chose importante, le concept de morphotypes ou somatotypes ne vient pas de la biologie, de l’anthropologie ou des sciences du sport.
C’est le Docteur Sheldon qui mena cette étude, le but étant de prouver l’existence d’un lien entre les traits physiques et traits psychologiques des individus.
La théorie des somatotypes étant de prédire le tempérament et le comportement d’une personne selon son physique.
Cette théorie, non éthique, morte dans l’œuf et qui n’a d’ailleurs jamais été validée par la communauté scientifique, a donc suscité l’intérêt des chercheurs dans un tout autre domaine :
Une fois de plus, nous ne devons pas, nous ne pouvons pas nous retrancher derrière tel ou tel type morphologique désavantageux qui nous empêcherait de développer telles ou telles capacités physiques.
Pas de possibilité de devenir celui qu’on a envie de devenir, c’est donc Irrémédiablement foutu !
J’ai une excellente nouvelle à partager avec vous !
J’ai vu plusieurs fois au cours de ma carrière des personnes de type ectomorphe, censées avoir de grandes difficultés à prendre du format, devenir très volumineuses.
Je parle là de masse musculaire principalement.
Certains d’entre eux ont été mes élèves.
Ce sont des personnes, qui à la base, étaient condamnées à suivre un chemin tout tracé, sans possibilité d’y échapper, sans aucun espoir de faire autrement.
Des individus programmés, formatés, sans espoir de changement.
Que s’est-il passé ?
Mais alors, quels est donc le secret ?
Avant tout, dissociez bien le morphotype des masses musculaires et graisseuse, je le répète, la morphologie est la structure, l’ossature.
Celui-ci met ça et là des monceaux de matières avec lesquelles il sculpte et recouvre le squelette métallique initial en faisant prendre à sa création une forme qui n’a plus rien à voir avec la forme de départ.
Votre ceinture scapulaire (vos épaules) est plutôt étroite, rajoutez des deltoïdes externes, augmentez votre masse pectorale au niveau des faisceaux claviculaires, améliorez le volume de votre dos et vous deviendrez plus large.
Votre ceinture pelvienne (votre taille) est plutôt large, travaillez-la pour l’affiner, perdez de la masse grasse localement et vos proportions, votre esthétique sera modifiée.
Si vous souhaitez accentuer encore plus votre forme en V, cumulez les deux.
Élargissez votre corps par le développement musculaire et simultanément perdez localement pour affiner.
Des cuisses plus volumineuses donnent l’impression d’une taille affinée.
Je parle évidemment du développement musculaire de vos cuisses pas d’amoncellement de tissus gras et de rétention d’eau.
En conclusion, votre type morphologique peut effectivement ne pas sembler être idéal mais cela ne vous empêchera en rien de progresser ou pas!!
Une fois de plus, c’est vous qui restez maître du navire.
C’est la décision que vous prendrez et le désir puissant qui l’accompagne, la puissante intention, qui déterminera ce que vous obtiendrez.
C’est pourquoi il est essentiel, lors de chaque séance d’entraînement et chaque exercice, que vous soyez impliqués dans ce que vous faites, que vous soyez totalement présents.
Prenez l’habitude de regarder vos muscles travailler, de les « encourager » à se transformer en ce que vous désirez.
Croyez-y et maintenez une détermination à toute épreuve.
Si vous le voulez vraiment, alors vous l’obtiendrez.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE