On appelle cette construction grammaticale : l’amphibologie.
Cela consiste en une ambiguïté sur une même phrase qui peut donner lieu à diverses interprétations.
Occupez-vous de vous, cela peut vouloir dire:
« Prenez soin de vous ».
Cela peut vouloir dire également:
« Arrêtez de vous occuper des autres ».
Les deux sens convergent vers un sens commun.
En effet, en arrêtant de vous occuper des autres, cela vous laissera l’occasion, le temps et l’énergie de vous occuper de vous.
Occupez-vous de vous dans le sens prenez soin de vous, est une nécessité parce que personne ne le fera à votre place et surtout personne ne le fera mieux que vous-même.
Vous êtes la seule personne à savoir ce qui est bon pour vous.
Soyez-en certain!
N’attendez donc pas que l’on s’occupe de vous à votre place, ce serait une erreur fondamentale de laisser entre les mains d’un autre individu ou d’un groupe d’individus vos choix et votre destin.
C’est malheureusement souvent le cas ce qui crée une dépendance, un attachement dont on a de grandes difficultés à se défaire par la suite.
Comment peut-on penser à votre place ?
Comment peut-on savoir ce qui est réellement bon pour vous ?
Qui peut savoir quelles sont vos intentions véritables ?
Vous en conviendrez qu’il est déjà fort difficile de faire le point avec soi-même.
S’occuper de soi, c’est se rendre heureux, décider de fréquenter qui on a envie, d’aller et venir là où bon nous semble.
C’est aussi choisir son travail, choisir son lieu de vie, c’est aussi manger ce qui nous fait plaisir.
Manger ce qui nous fait plaisir ???
C’est peut-être pour ça qu’il y a une augmentation exponentielle de l’obésité ?
Curieusement, beaucoup de gens qui ont sombré dans la suralimentation n’aiment plus ce qu’ils consomment depuis bien longtemps.
Pour bon nombre d’entre eux, ils ont perdu toute conscience nutritionnelle, ils ne font qu’engloutir pour combler jusqu’à saturation, leur corps et leur esprit.
Les raisons qui poussent à la surconsommation sont rarement liées à la notion de bienveillance pour soi-même.
Souffrir du surpoids, n’est pas prendre soin de soi.
Je vous engage plutôt à susciter le désir de consommer une alimentation de qualité et dans des proportions raisonnables.
Vous allez, dans ces conditions, vraiment vous occuper de vous.
S’occuper de soi, c’est également prendre soin de son véhicule, de son corps, décider d’en être le pilote et non pas un simple passager.
Lorsque vous entretenez votre corps par l’exercice, vous améliorez ses fonctionnalités, vous le rendez plus performant et en meilleure santé.
Pourquoi prendre soin de vous ?
Parce que vous êtes, pour vous même, la personne la plus importante.
Parce que votre corps est un cadeau.
En effet, s’occuper de soi pour se sentir bien, génère de l’harmonie, de la paix, de la confiance en soi et c’est ainsi tout votre entourage qui en profite.
Plus vous vous sentez bien et plus vous accordez de l’attention à vos proches.
Vous augmentez votre disposition à l’écoute et à propager le bien-être.
Quand on s’est bien occupé de soi, on sait s’occuper des autres.
Le deuxième sens de :« Occupez-vous de vous ! », c’est aussi :« Arrêtez de vous occuper des autres ! »
C’est avant tout pour votre bien mais aussi pour le bien de vos semblables.
De grâce, contrôlez vous, écoutez vos paroles, entendez ce que vous dicte votre esprit, observez vos faits et gestes.
Soyez conscients de tout ce qui émane de vous, et peut-être alors, vous vous rendrez compte à quel point cette attitude peut être nocive.
S’occuper de l’existence des autres, c’est la plupart du temps les juger, se comparer, donner son avis même lorsqu’on ne vous le demande pas.
S’occuper des autres, c’est avoir l’arrogance de penser que nous savons mieux, que nous savons juste et que nous connaissons la vérité à laquelle ils n’ont pas accès.
Finalement l’intention est toujours négative, suivant l’expression consacrée, « parler sur le dos des autres », s’occuper de leur vie, est d’une grande toxicité.
une sorte d’auto-plébiscite, se sentir valorisé sur le terreau de la critique….
Lorsque l’on a besoin d’un « faire valoir », d’individus que l’on méprise par le jugement, c’est catastrophique pour l’estime de soi, je vous le garantis.
« Rien ne nous trompe autant que notre jugement ».
Dixit Léonard de Vinci.
En conclusion, prenez grand soin de votre personne physiquement et psychologiquement, c’est d’une importance capitale pour votre santé, et pour vous construire une existence riche et heureuse.
Mettez toute votre énergie dans cette entreprise personnelle et dans le même temps, foutez la paix aux autres.
Des savants ont dû vous dire qu’il n’y a évidemment plus de possibilité de construire de la masse musculaire passer un certain âge.
Et pour beaucoup la frontière où tout bascule arrive parfois très tôt, en effet, dès 35 à 40 ans, ça devient difficile, n’est-ce pas ?
…parce que la machine est usée et le métabolisme est bien moins actif.
Les taux hormonaux ont chuté, la testostérone fond comme neige au soleil, sans parler de l’hormone de croissance qui n’est plus qu’un vieux souvenir.
Pour les femmes, la ménopause a tout emporté, la tonicité musculaire et la fermeté des tissus en général ainsi que le désir sexuel.
La cellulite a pris une place importante dans le corps entre les muscles et la peau mais également dans l’esprit où elle siège de façon omniprésente.
Nous sommes minutieusement conditionnés.
Passé un certain âge, tout est plus difficile, quasiment impossible.
L’intellect et le physique déclinent.
Prendre du muscle est exclu et le conserver semble du domaine de la magie.
Tout comme perdre de la graisse reste un doux fantasme.
Et maintenir une activité sportive et des relations sexuelles régulières, conserver sa souplesse, sa tonicité posturale, être vivant tout simplement tombent progressivement dans les oubliettes.
Les idées reçues, les schémas réducteurs de vie liés à l’andropause ou à la ménopause, nous enfoncent petit à petit et de façon inéluctable dans le gouffre de l’impuissance, de la frigidité, de la fragilité… de la souffrance.
Nous vivons cette dégénérescence imposée comme une fatalité, une loi à laquelle nous ne pouvons échapper.
D’autres avant nous l’ont vécue et nous la transmettent comme une profession de foi, un moyen pour eux de partager leur sentiment aigre de fin de vie et finalement de ne pas se sentir seuls.
J’ai un conseil majeur à vous donner, ne les écoutez pas et ne suivez pas les mauvais exemples.
Si votre désir est d’être en super forme à 50 ans, alors, n’écoutez pas ceux qui se retranchent derrière la fatalité de l’âge et qui attendent la maladie ou la mort.
Écoutez et suivez les bons exemples: celles ou ceux qui possèdent la forme, la santé, la vigueur, le sex-appeal.
À tous ceux qui ont choisi le chemin de l’expansion, celui d’améliorer son physique et ses qualités physiques à plus de 50 ans…
A tous ceux qui veulent continuer à jouir dans tous les sens du terme, j’ai une toute autre théorie à partager avec vous.
Voici mes cinq règles qui vont vous aider à prendre de la masse musculaire, même après cinquante ans.
1) Appliquez à la lettre les paramètres d’intensité.
C’est pratiquer la culture physique dans les règles de l’art.
Respecter le mouvement, sa gestuelle et son amplitude et adoptez une position ergonomique.
Pratiquez l’activité en pleine conscience et par conséquent dans le contrôle.
Ne vous servez pas de l’inertie ni des muscles parasites.
Ainsi la charge ne devient plus l’unique objectif, vous préservez vos articulations, vos tendons, vos ligaments.
Vous avez tout le loisir de vous concentrer sur le groupe musculaire que vous travaillez en limitant considérablement les traumatismes.
Lorsque l’on a 50 ans c’est une chose essentielle.
Je vous invite à télécharger mon eBook, les paramètres d’intensité y sont expliqués en détails.
« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »
2) Utilisez les charges justes pendant votre entraînement.
Utiliser la charge juste, c’est la charge qui permet l’exécution parfaite.
Les poids utilisés ne doivent être ni trop lourds pour basculer dans la pratique sauvage, ni trop légers ce qui ne vous permettrez pas alors de mettre suffisamment d’intensité durant l’exercice.
La charge juste n’est évidemment pas liée au pourcentage de votre répétition maximum, du genre 70 % de la 1RM.
Non, celle-ci est également fonction de la forme du moment et peut varier d’une séance à une autre.
3) Faites du cardio mais pas n’importe lequel!
J’ai écrit très récemment un article sur ce sujet:
Il concerne la super sèche mais pas que, inspirez-vous en !
Faites du cardio à haute intensité pour des raisons d’efficacité, afin de préserver votre masse musculaire et augmenter la perte de graisse.
Mais également pour l’économie, une fois de plus, de votre structure, les cartilages, les articulations, les tendons et ligaments.
Arrêtez de pédaler mollement ou de faire de l’elliptique sans conviction pendant des heures.
Je vous le certifie, vous perdez un temps précieux pour pas grand chose.
Le bénéfice en terme d’amélioration des capacités cardio-vasculaire est faible lorsque l’on pratique un entraînement cardio à faible intensité.
4) Consommez une alimentation conforme à vos objectifs.
Vous ne pouvez pas avoir un véritable désir d’améliorer votre condition physique et votre esthétique si vous ne vous alimentez pas en conséquence.
C’est totalement exclu et particulièrement lorsque vous passez la cinquantaine, nous avons une nécessité d’être hygiéniste à cet âge là.
Si l’ensemble des paramètres ne sont pas harmonisés, alors, n’espérez même pas une seconde améliorer quoi que ce soit.
Votre alimentation doit être la moins industrielle possible, biologique de préférence issue de circuits courts si possible.
Les additifs, pesticides, antibiotiques ou autres hormones, ne sont pas les bienvenus dans votre corps.
Ils vous empoisonnent à petit feu et par conséquent freinent le bon fonctionnement de votre système organique.
L’alimentation industrielle anéantit votre progression, elle est acide et nutritionnellement pauvre.
Elle vous empêche de récupérer et donc de construire dans les meilleures conditions votre masse musculaire.
Mangez des aliments simples, des aliments qui existent en l’état ou quasiment en l’état dans la nature.
Contrôlez vos apports nutritionnels, protéines, lipides, glucides ainsi que leur quantité, c’est-à-dire vos apports énergétiques.
Mangez donc protéiné, au moins 1,5 g de protéines par kilo de poids de corps.
Consommez essentiellement des glucides lents possédant des index glycémique bas.
Limitez au minimum les lipides tout en privilégiant l’origine végétale.
Mangez des fruits et des légumes, ils sont riches en micro nutriments et en fibres.
Ils sont excellents pour votre longévité, votre récupération et permettent de limiter les apports caloriques grâce à leur côté satiétant.
5) Cultivez un état d’esprit adéquat.
Ayez confiance en vous, soyez certain que même à 50 ans et plus, il est tout à fait possible d’améliorer son état physique général et d’augmenter sa masse musculaire.
J’encadre des individus hommes et femmes de plus de 50 ans qui ont de meilleurs résultats que des jeunes gens de 25 ans.
Ils sont extrêmement motivés, ils ont changé leur alimentation, leur entraînement et surtout leur état d’esprit.
Ils n’émettent aucun doute dans leur évolution physique.
Tous ces gens savent avec une foi absolue que c’est possible, alors, ça devient possible.
En conclusion, vous comprendrez bien que la recette idéale pour stopper toute évolution et bien sûr toute progression musculaire, est:
La mauvaise alimentation, l’inactivité, la consommation excessive de médicaments lorsque vous n’en avez pas besoin auxquelles vous rajoutez un état d’esprit de souffrance.
Si il y a bien un groupe musculaire considéré comme récalcitrant et que l’on a étroitement lié à la « génétique», c’est bien les mollets.
J’ai dû l’entendre 1000 fois:
» J’ai tout essayé, je ne pourrai jamais avoir de mollets ! «
» De toute façon c’est génétique, y’a rien à faire «
C’est exactement comme ceux qui n’arrivent pas à prendre des bras ou des cuisses, ou n’importe quel autre groupe musculaire d’ailleurs.
Au nom de quoi, un muscle ou un groupe musculaire, sur un même corps, serait-il récalcitrant ?
Certainement dans les cas de ruptures de tendon, de déchirures, de nécroses, de certaines pathologies ou myo-pathologies qui auraient détériorées très précisément un muscle et de fait, en réduiraient ses capacités.
Peut-être est-ce lié à des raisons physiologiques, biochimiques ou je ne sais encore pour quelle autre raison…
Ou alors par sous-alimentation en oxygène, en nutriments, en afflux sanguin ?
Dans ces conditions cela pourrait très certainement justifier le retard de développement ou de non développement.
Les mollets sont des muscles puissants et importants.
Ils ont notamment plusieurs fonctions au niveau des mouvements de la jambe, dont une fonction stabilisatrice du genou.
En effet, les muscles principaux du mollet, les jumeaux ou gastrocnémiens, sont cruciaux pour l’extension et également pour la flexion lorsque les pieds sont fixés au sol.
Durant la marche, le mollet se charge aussi d’un rôle circulatoire essentiel.
Il faut savoir que la contraction des muscles joue un rôle de pompe sur le flux sanguin.
Un autre point important : les mollets sont esthétiques.
Ne pas avoir de mollets, ou les avoir faiblement développés, déséquilibre l’harmonie.
La répartition équitable des masses musculaires n’est plus respectée.
Il serait donc temps de vous pencher véritablement sur la croissance de cette partie de votre corps.
Avant tout, soyez persuadés qu’il n’y a aucun facteur « physique » sensé empêcher leur développement, en dehors de lésions avérées que j’ai évoquées un peu plus haut dans le texte ou d’hypothétiques dysfonctionnements métaboliques…
J’affirme que les seuls responsables sont vos croyances limitantes, votre manque de pugnacité, vos doutes, votre manque de méthode, votre incapacité à travailler dans l’intensité véritable.
Evidemment, vous pouvez ne pas me croire et persister à penser que vous avez tout essayé.
Vous êtes probablement une victime d’événements incontrôlables et que tout est indépendant de votre volonté.
Vous pouvez continuer à croire que vous n’avez aucun pouvoir.
Douter de ses capacités, être intimement convaincu que rien ne dépend de nous, est effectivement une croyance très répandue.
C’est devenu la pensée collective.
De toute évidence, le monde n’est dirigé que par une infime partie de la population qui pense avec une grande conviction qu’ils ont le pouvoir illimité.
Je ne vous apprends rien en vous disant que 1 % de la population détient la moitié des richesses de notre monde.
85 personnes détiennent autant que la moitié « la plus pauvre » de la population.
Ceci est un autre sujet évidemment mais cette répartition totalement inégale est aussi le fruit de pensées limitantes.
Lorsque l’on change les choses, son environnement, sa façon de s’entraîner, son système de pensée – et ceci est certainement le plus important – alors, on peut s’attendre à avoir des résultats différents et parfois même totalement différents.
Commencez par sortir de l’excuse magistrale de la génétique qui ne serait pas favorable et déjà, vous allez commencer à progresser.
Autre chose, et sur ce point je suis formel, je peux vous garantir que vous n’avez rien essayé !
Vous ne vous êtes pas véritablement entraînés les mollets une seule fois très dur!
Certains d’entre vous diront :
» Mais qu’est-ce que tu en sais ? «
» Pour qui tu te prends ? »
« Il n’y a que toi qui sais t’entraîner dur ? «
Bien évidemment, je ne suis pas le seul à m’entraîner dur mais je sais que ce n’est pas votre cas, sinon, vous auriez déjà des mollets.
S’entraîner dur, ce n’est pas faire une séance exceptionnelle, une fois de temps en temps.
C’est les enchaîner tout le temps, 100 fois, 1000 fois, au-delà de ce que vous pensez que vos muscles et votre esprit peuvent supporter.
Et bien sûr, toujours dans le contrôle, dans le respect total des paramètres d’intensité.
Je vous engage d’ailleurs à télécharger gratuitement mon e-Book dans lequel je détaille ce que sont les paramètres d’intensité.
« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »
C’est un petit peu comme si vous aviez les doigts coincés dans une porte et que l’on vous demande de raisonner calmement et de répondre précisément aux questions qu’on peut vous poser.
Quand la douleur est totalement insupportable, la seule envie que nous ayons est de nous échapper et de mettre fin au calvaire.
Et bien, progresser des mollets s’obtient à ce niveau d’implication, en restant dans l’attention.
C’est à partir du moment où la douleur est intenable que l’on commence à rentrer dans l’entraînement, sans s’échapper, en contrôlant l’ensemble des paramètres d’intensité, comme je l’explique ci-dessus.
Après 10 répétitions parfaitement exécutées, douloureuses vers la fin de la série et qui pourraient la clôturer en vous laissant croire que vous êtes allés jusqu’à la faillite, eh bien, vous en rajoutez 10 de plus en les exécutant avec autant de maîtrise que les 10 premières.
La maîtrise du tempo et l’amplitude du mouvement seront parfaitement respectées même si la tension est insoutenable.
L’exécution et le positionnement devront être absolument parfaits.
Pas un soupçon d’inertie, de pause ou de verrouillage, le mouvement est continu, totalement linéaire.
Comprenez-vous ce que je vous demande de faire ?
Je vous demande d’aller infiniment plus loin que vous n’êtes jamais allés en travaillant vos mollets, bien sûr, mais également infiniment plus loin que vous n’avez pu aller avec n’importe quel autre groupe musculaire.
Pour aller aussi loin dans l’intensité, vous devrez avoir recours à votre esprit.
Vous devrez être dans un état d’attention permanent, placer votre conscience au cœur de votre entrainement.
Attendez-vous à explorer des sensations que vous n’avez jamais connues à ce jour.
En conclusion, l’entraînement de vos mollets demande d’explorer une intensité proche de l’insoutenable et cela dans une lucidité et une maîtrise parfaite.
Multiplier les séances par 2 ou 3, n’a aucun intérêt si vous n’y mettez pas cette intensité décrite plus haut.
Je vous certifie que l’intensité prime sur la multiplicité des séances qui n’ont d’autre but que de vous rassurer et non pas de vous faire progresser.
Comme cette fameuse séance de « rappel » inconsistante et infondée.
Voici un de mes programmes pour les mollets parmi les plus efficaces. Je vous l’offre, vous pouvez le télécharger ici :
Comment savoir si votre Gym, votre club est le bon ?
Ça va faire bientôt 40 ans que je m’entraîne dans des salles de sport, 38 ans exactement.
J’ai essayé de faire le compte des clubs que j’ai fréquentés durant toutes ces années, je dirais certainement plus d’une centaine.
Je me suis entraîné dans toutes les régions de France.
A cette époque, mon job m’obligeait aux déplacements.
C’était parfois une salle différente chaque jour.
Je me suis entraîné aussi à l’étranger, en Espagne, en Asie, en Afrique de l’Ouest, dans le Maghreb, en Hollande, dans les pays de l’Est… République Tchèque, Slovaquie…
Dans les clubs de quartier, dans des clubs franchisés, dans de tout petits clubs et dans des clubs immenses.
J’ai eu moi-même deux salles de musculation.
En préambule, je dirais que le bon club est le club qui vous convient.
Finalement l’introduction pourrait être la conclusion.
Je me souviens avoir adoré des endroits pour la qualité du matériel, la clarté de l’espace, l’ambiance et de me retrouver face à des adhérents qui ne supportaient plus l’endroit.
Ils attendaient la fin de leur abonnement pour partir ailleurs et parfois même pour un endroit qui me semblait tellement moins agréable, tellement moins accessible de qualité tellement inférieure.
Tout est une question de point de vue, nous ne vivons pas la même existence et nous ne voyons donc pas la réalité avec le même prisme.
Et parfois même, c’est une question de temps, de circonstances, de personnes.
Nous pouvons apprécier les choses et ne plus les apprécier puis se surprendre à les apprécier à nouveau…
Il suffit parfois d’une contrariété, d’un changement dans sa vie, d’une croyance quelconque et on se retrouve subitement à penser autre chose, à avoir d’autres priorités, à ne plus voir les gens et l’environnement sous le même œil.
Chacun sa réalité et celle-ci est rarement figée.
Je vais donc vous parler de ma réalité, liée à mon expérience, ce que représente pour moi un bon club.
Voici donc les 7 points sur lesquels on peut s’appuyer pour se faire une idée sur ce qu’est un bon ou un mauvais club.
Je précise que mon analyse concerne principalement la culture physique et son espace muscu cardio.
1) La qualité du matériel
Le bon matériel est celui qui vous permet de faire vos exercices avec l’amplitude la plus totale, sans inertie avec une tension parfaitement linéaire sur l’ensemble du mouvement.
Celui-ci doit être ergonomique, c’est-à-dire qu’il s’adapte à vous sans que vous soyez obligés de vous adapter à lui.
Il permet ainsi aux plus petits et aux plus grands de trouver la position adéquate.
Il est à souligner que certaines marques de matériel ont parmi leurs références des gammes plus ou moins qualitatives et que, parfois, dans une même gamme, il y a des appareils plus ou moins fonctionnels.
Je suis néanmoins dubitatif sur la qualité générale du matériel, j’ai souvent pensé que les ingénieurs qui le fabriquaient ne devaient pas être des pratiquants experts.
Chez certaines marques très populaires comme PANATTA ou TECHNOGYM parmi le matériel que j’ai pu essayer chez eux, il y avait du bon, du très bon mais également du mauvais et du très mauvais.
Je donnerai ma préférence à deux marques parmi les plus anciennes pour l’ensemble de leurs « œuvres »: NAUTILUS et STRENGTH HAMMER.
C’est identique pour le matériel d’entraînement cardio comme les tapis de course, les vélos, les elliptiques…
Très important également la disponibilité du matériel !
De nombreuses salles « discount » inscrivent trop de monde par rapport à l’espace dont elles sont pourvues et par rapport bien sûr au matériel à disposition.
Cela devient une véritable cohue et vous n’avez plus accès aux installations que vous souhaitiez utiliser.
Le petit matériel est également très important ainsi que les barres et les haltères dont les racks (série d’haltères évoluant de 2 kg en 2 kg généralement) peuvent être multipliés en fonction de la surface donc de la possible fréquentation.
2) L’espace
J’entends par espace, la superficie et la hauteur de plafond suffisantes, c’est-à-dire en un mot le volume.
J’entends aussi la place entre le matériel ainsi que l’organisation logique des postes de travail.
Il est intéressant à tous points de vue d’avoir dans le même espace des postes qui permettent le travail du même groupe musculaire pour des raisons de praticité et d’efficacité.
Dans la qualité de l’espace, je pense également à la luminosité naturelle, la circulation de l’air extérieur, la qualité de la climatisation.
3) La propreté et l’entretien
Le matériel et les locaux entretenus sont deux points importants.
Les salles de sport, d’un point de vue général sont des nids à bactéries, microbes et virus.
On peut considérer que ce sont les espaces confinés parmi les plus pathogènes.
Faire du sport dans un environnement sain où l’hygiène est respectée, est certainement une plus-value physique mais également le simple fait de le savoir procure un véritable bien-être.
Le nettoyage et la désinfection me semble vraiment un point important.
Concernant l’entretien, j’ai fréquenté quelques salles ou la maintenance du matériel était une véritable catastrophe.
Parfois même la moitié du matériel était dysfonctionnel…
Ou ne fonctionnait même plus du tout et pour certains ad vitam aeternam.
Le park d’appareils de cardio-training quasiment toujours en maintenance…
Des poulies voilées qui ne fonctionnent plus, des plaques qui coulissent très mal…
Des câbles effilochés ou cassés, les assises et les dossiers des machines ainsi que les bancs laissant apparaître une mousse que le skaï empêchait à peine de contenir.
Un matériel entretenu et propre est également un point très positif.
4) L’accessibilité et le parking
J’entends par accessibilité, la facilité à vous rendre à votre club de gym.
Nous consacrons déjà suffisamment d’heures à l’entraînement, qu’il est nécessaire de gagner du temps sur le trajet.
Dans la mesure du possible et selon les autres critères de qualité que je décris dans cet article, optez pour un établissement proche de chez vous.
Cela ne devrait pas être trop difficile pour ceux qui vivent en ville compte-tenu de la prolifération des salles de sport.
Le parking ( et sa gratuité) est également un point prépondérant dans le choix de votre club.
Être obligé de tourner pour trouver une place est chronophage, énergivore et finit par devenir dissuasif.
5) L’ambiance générale
L’ambiance est un point très personnel et qui tient compte de tellement de paramètres.
C’est avant toute chose votre propre sensibilité et celle-ci n’est pas constante.
Pour la majorité des gens, chaque jour est un état d’être différent.
Ce que vous renvoie l’endroit, les adhérents, le ou les propriétaires de la salle, le personnel… L’esprit général ont une influence évidente sur ce que vous ressentez.
Pour beaucoup la remise en forme étant essentiellement un moment de cohésion, de détente et de véritable convivialité, ce point peut parfois effacer l’ensemble des autres.
Un voyage au Club Med boosté par les G.O (gentils organisateurs) sera considéré comme une période de remise en forme.
Chacun trouve sa définition de la remise en forme là où bon lui semble.
6) Les heures d’ouverture
La planification du temps a considérablement évolué ces 15 dernières années, nous ne l’utilisons pas de la même façon.
Nous avons de plus en plus besoin de flexibilité.
Plus le club est ouvert et plus grande sera la liberté de jouir de ses installations, sans contrainte et quand bon nous semble.
Il est essentiel, de nos jour, pour une salle de s’adapter au rythme de vie des pratiquants et curieusement, il y a encore trop de clubs qui ouvrent peu le week-end et qui ont quasiment des horaires de bureau.
7) La compétence des profs et la diversité des activités
La compétence du personnel encadrant est bien évidemment une plus-value dans le choix du club de gym.
Des profs reconnus pour leur expertise, motivants avec de belles énergies, représentent, sans nul doute, un atout majeur.
Mais il faut bien distinguer les cours collectifs de la culture physique.
Les experts encadrant un plateau musculation n’existent plus aujourd’hui.
À part les coachs privés dont je parle dans l’article:
Vous ne trouverez plus ou quasiment plus de propriétaires de salle, (ou à part peut-être dans de petites structures), d’experts en culture physique, de passionnés capables de vous encadrer et de prendre un soin attentif à vous suivre et à vous faire progresser.
En conclusion
Les clubs possédant tous ces atouts sont plutôt rares alors faites votre choix dans le compromis et mettez en priorité ce qui pour vous est le plus important.
De plus en plus de clubs proposent des inscriptions sans engagement.
N’hésitez pas à tester plusieurs endroits, lorsque le propriétaire d’une salle est sûr de ses prestations ça ne lui posera aucun problème.
Le plus important c’est de se sentir bien là où vous êtes, alors, n’hésitez pas à changer.
Une dernière chose, le prix est important mais il ne doit pas être déterminant.
Cela se joue parfois à quelques euros par mois et la différence est abyssale en ce qui concerne la qualité.
Bien sûr, dans le cadre de la définition musculaire, le principe est antagoniste.
La différence est le déficit et non pas la capitalisation, c’est-à-dire le stockage des calories sous forme de gras.
Ainsi, si vos dépenses énergétiques sont de 2500 calories par jour et bien mangez 5000 calories et vous aurez alors un excédent de 2500 calories quotidiennement.
Vous allez prendre du poids de façon exponentielle !
Finalement, dans ces conditions, l’entraînement n’a pas grande importance puisque le projet est de s’alourdir, pas de fabriquer de la masse musculaire.
Sachez une chose, si votre projet est réellement de fabriquer de la masse musculaire, alors, il faudra réviser vos chiffres.
En effet, dans des conditions de bonnes pratiques, de bonne santé et en excluant toute chimie, il faut savoir que c’est déjà une performance de construire 3 kg de muscles sur une année.
Et 3 kg de muscles, c’est quelque chose !
Représentez-vous un rôti de bœuf de 3 kg, ça fait un sacré paquet de muscles.
Donc, les gars qui prennent 10 kg de muscles subitement ou bien même dans l’année, c’est soit surnaturel, « boosté » chimiquement ou alors, c’est dans le meilleur des cas au moins 70 % de gras.
Cela reste néanmoins possible (tout est possible) pour certains rares monstres « épigénétiques », certains mutants exceptionnels.
Mais pour la grande majorité, c’est-à-dire probablement plus de 90 % des individus, peu être 99% , c’est irréalisable.
Vous êtes peut-être l’élu ?
Qui sait, j’encourage le monde à la confiance en soi, aux désirs les plus fous, à la foi indéfectible.
Pour les autres….
« Une Grenouille vit un bœuf qui lui sembla de belle taille.
Elle qui n’était pas grosse (…) comme un œuf (… ) S’enfla si bien qu’elle creva (...)
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages (…)»
Vous devriez relire cette fable de La Fontaine, elle est édifiante et colle à mon propos.
Vous avez saisi la nuance, les « faux kilos » ne sont là que pour étancher momentanément votre soif de format coûte que coûte et sans véritable conscience.
C’est un leurre, un mirage, vous avez cru vous hypertrophier musculairement et en peu de temps.
Quel talent !
Je ne veux pas entamer votre motivation mais j’ai vu tellement d’âmes sensibles se perdre dans ces circonvolutions de l’esprit qui ne mènent à rien.
Ne vous mentez pas, regardez vous avec un peu plus d’objectivité, avec un peu moins d’égo.
Regardez la vérité en face:
dès que vous entamerez une sèche, vous vous rendrez compte que le poids fond comme neige au soleil, plus vite que n’apparaissent vos muscles.
Vous n’avez pas embarqué de muscles pendant la sèche… Vous n’en aviez pas.
Je suis un peu radical mais c’est important de dire les choses telles qu’elles sont.
Le monde gagnerait certainement à perdre en diplomatie hypocrite et déresponsabilisante et à s’entourer d’honnêteté.
Soyez appliqués, rigoureux et patients.
Attachez de l’importance à avoir une approche quasi artistique de la culture physique et mettez y votre esprit, votre conscience.
Vous progresserez fondamentalement et ce que vous obtiendrez sera acquis.
Vous deviendrez un athlète pas une baudruche.
Je ne vais donc sans doute pas pouvoir vous faire prendre 10 kg…
Je pense que vous avez compris le bon sens qui a guidé ma plume.
Si vous souhaitez réellement changer dans les règles de l’art et de l’esthétique, je peux vous aider à prendre 3 kg de muscles réels…
J’ai délibérément été vague dans le titre de ce nouvel article.
Changer quoi et qui ?
Changer quelque chose ?
Se changer ?
Le sujet est vaste et baigne notre quotidien !
L’explosion d’Internet nous a obligé, en tous cas sur la forme, à nous adapter, à changer notre mode de compréhension.
Il est devenu impératif de maîtriser les outils informatiques, les réseaux sociaux, les tableurs, le traitement de texte, les visioconférences…
Nous avons dû changer notre perception et évoluer dans un monde virtuel.
L’évolution du marché du travail et de la consommation a instauré de nouvelles normes où l’adaptabilité est devenue une question de survie.
Les relations personnelles « Fast and furious » sont-elles aussi propices à l’adaptation permanente ?
Les couples se consomment et se consument…
En l’espace de 30 ans, nous avons intégré la délocalisation, nous ne vivons et ne travaillons plus toute notre vie là où nous sommes nés.
Nous quittons même notre pays pour nous installer à l’autre bout du monde imposant nécessairement de nouvelles façons de vivre.
C’est parfois un changement radical !
Nous changeons plus facilement de religion, de philosophie, de dogme…
En conflit avec son dieu, pas de problème, il suffit d’en changer.
Même chose pour nos modes de consommation, l’époque et les marchands nous incitent à changer, c’est d’ailleurs la promesse qui vous est vendue à toutes les sauces.
Vous pouvez changer !
Vous pouvez faire fortune en peu de temps, en reproduisant ce qui a marché pour moi, scande l’intarissable et exacerbé gourou du développement personnel.
Devenir beau (belle) et populaire, devenir sexy et séduisant(e), il suffit d’y penser le matin et le soir avant de se coucher en récitant des mantras…
Vous verrez, ça marchera.
On vous promet que vous pouvez devenir un auteur et conférencier riche et célèbre, il suffit d’y penser et vous le deviendrez…
Je vous garantis que vous pouvez radicalement changé votre physique, que vous pouvez devenir super musclé avec des abdos ciselés et des fesses, pour vous mesdames, fermes et rebondies.
Vous avez même la possibilité, en prenant quelques pilules, d’allonger votre sexe et de lui faire prendre du diamètre !
Vous pouvez même devenir intelligent !
C’est clair, apparemment vous pouvez changer et d’après les « publicistes », vous pouvez même changer très rapidement et sans effort…
La promesse fonctionne…
Enfin rarement pour vous…
Elle fonctionne principalement pour ceux qui vous vendent la pilule du changement.
Qu’en est-il vraiment ?
Est-ce qu’il est véritablement possible de changer ?
Je ne parle pas ici d’un changement sur la forme mais bien d’un changement fondamental.
Changer ne s’apparente évidemment pas seulement au comportement, à l’état d’esprit, changer c’est aussi modifier son état de santé et son physique.
Bien que les deux soit étroitement liés.
Changer sous-entend « changer pour s’améliorer, pour devenir meilleur ».
Oui bien sûr, il est possible de changer, d’un état d’agressivité quasi permanent et de devenir paisible.
C’est possible d’effacer ses peurs, de ne plus être jaloux, de ne plus juger et de devenir bienveillant, d’accepter tout ce qui vient à soi.
De passer de la haine à l’amour…
Il est possible aussi d’adopter une philosophie d’hygiéniste après avoir vécu 20 ans, 30 ans, 40 ans sans avoir eu aucune notion ni aucun intérêt pour la qualité de sa vie.
J’ai un ami qui est devenu un brillant musicien à plus de 30 ans et pourtant, il n’avait jamais pratiqué auparavant.
Un autre ami qui est devenu, à 50 ans, un écrivain à succès, alors qu’il n’écrivait pas.
Pour tous les deux, cet incroyable changement est devenu un sacerdoce.
Oui je pense sincèrement que nous pouvons changer, inverser la tendance et devenir des êtres humains différents et certainement meilleurs.
C’est quoi la méthode ?
C’est simplement le mode opératoire qui devra être profond, calme, global, totalement impliqué.
Le changement est l’apprentissage de toute une vie, en tous cas d’une partie de sa vie, accompagné d’un désir intense et puissant.
Changer véritablement c’est grandir un peu à chaque moment, c’est être plongé dans l’attention pour chaque chose, chaque situation, avec chaque individu.
C’est écouter son cœur battre, écouter chacune des paroles que l’on prononce, regarder chacune de nos pensées, c’est peser chacun de nos actes.
Changer c’est : ne rien regretter et ne plus ressasser le passé.
C’est pardonner à soi-même mais aussi savoir pardonner aux autres, c’est-à-dire ne plus s’en vouloir et ne plus en vouloir à qui que ce soit.
Cette attitude est une grande force et dégage beaucoup d’énergie pour la création.
Changer c’est ne plus comparer, ne plus juger, c’est accepter.
C’est cesser de s’approprier les événements et d’y mettre tellement d’émotions.
C’est cesser de se sentir le centre du monde, ne plus cultiver notre égo de souffrance.
Changer c’est être généreux de façon inconditionnelle.
La générosité n’est pas qu’une question d’argent, c’est aussi le don de soi, de son temps, le partage de son savoir.
Changer, c’est être en amour, cet amour exempt d’attachement, libre de toutes peurs et de toutes contraintes.
C’est aussi être en amour pour soi-même.
Changer vraiment c’est avoir compris que nous sommes détenteurs d’un pouvoir illimité.
Comprenez-vous, qu’il ne suffit pas d’avoir lu un livre d’Eckhart Tolle ou d’avoir suivi en streaming une conférence d’Anthony Robbins et s’être essayé une ou deux fois à la méditation entouré de grigris folkloriques, pour avoir intégré en l’espace d’un éclair toute la sagesse d’un moine bouddhiste Rimpoché.
Même ce moine empreint d’une spiritualité peu commune, vous dira qu’il n’est qu’un apprenti et que le chemin est long mais tellement beau.
Comme pour toutes ces personnes qui ont vraiment changé, le discours est toujours le même, leur désir de changement est omniprésent et d’une grande puissance.
Ils vous diront tous avec quelle force ils ont entretenu leur foi dans la réussite de ce changement.
Je travaille d’arrache-pied depuis plus de 15 ans pour amorcer tout juste un début de changement.
Le changement n’est pas une lubie, c’est une discipline, c’est l’ordre.
Je suis un apprenti dans de nombreux domaines, même dans les domaines qui me sont chers, ceux que j’explore, que je pratique et qui sont mon quotidien depuis bientôt 40 ans.
Être un apprenti cela veut dire que l’on apprend, par l’écoute, par la lecture, en regardant mais également en mettant en application.
« Savoir et ne pas faire n’est pas savoir »
L’apprentissage, pour qu’il soit efficace, demande d’être enseignable, c’est à dire d’être prêts à recevoir les informations.
Être enseignable s’est avoir aussi la capacité d’accepter le changement.
C’est néanmoins d’être capable de faire le tri en se servant de son libre arbitre.
Je ponctue toujours mes articles par :
« Ce que je vous explique vous semble logique ? »
« Prenez le temps de réfléchir avant d’agir »
Je vous incite donc à vous servir de votre logique, de votre réflexion.
Ma façon de voir les choses, mes points de vue, sont issus de mon esprit inné mais également acquit et copieusement nourrit d’informations liées à ma propre expérience.
Ce n’est pas la vérité, c’est ma vérité, celle-ci peut évoluer et parfois changer de direction en fonction de l’évolution de mon apprentissage, de mes expérimentations et de mes connaissances.
Cet article est motivé par mon constat, mon expérience de terrain, l’observation, des études de cas et la mise en pratique.
Je peux affirmer que le travail « trop » lourd est un frein à la progression musculaire.
Je n’ai jamais vu de pratiquants progresser en s’entraînant avec des charges trop lourdes.
Trop lourd ne signifie pas, lourd.
Trop lourd veut dire inadapté, incontrôlable et dangereux pour l’intégrité physique.
Je voudrais ouvrir une courte parenthèse à l’endroit des théoriciens et autres statisticiens de l’hypertrophie.
Les arrogants brandisseurs de chiffres qui alignent, pour exemple, les pourcentages par rapport à la charge maximale liée à la répétition maximum (RM ou 1RM) comme une science exacte.
La charge maximum !
Mais dans quelles conditions ?
Sous quelle amplitude ?
Avec quel tempo ?
Avec quel positionnement ?
Et surtout, pour quels individus ?
À aucun moment ils ne vous parlent d’exécution ou si peu.
Ils sont toujours plein de certitudes égoïques qui ne laissent place à aucune autre théorie, à aucun autre point de vue.
Ils balayent d’un revers de la main les résultats véritables.
Si dans la réalité tout se passait ainsi, il suffirait d’aligner les pourcentages, les répétitions, les séries et subitement, vous pourriez vous hypertrophier comme par enchantement.
Nombreux spécialistes dont je lis parfois les articles et dont je vois les vidéos, nous parlent d’hypertrophie ou de définition musculaire sans en avoir la plupart du temps un échantillon sur eux!
Ils n’ont jamais eu et n’auront jamais de ce dont ils parlent.
Les pratiquants chevronnés le savent, obtenir l’hypertrophie et /ou la super définition, n’est évidemment pas qu’une affaire de mathématiques.
Surtout pas!
Ça ne marche pas ainsi!
L’essence même de la culture physique devrait exclure totalement toute forme de rationalité, de chiffres, de temps…
L’entraînement à la sensation, à l’application, à l’implication, à la conscientisation dans le respect des paramètres d’intensité, les règles de l’art, devrait être la philosophie qui s’impose.
Je parle là d’un stade avancé de la pratique.
A l’instar de la vraie méditation, qui n’a besoin ni de gri-gri, ni de circonstances particulières, ni de position adéquat, sauf celle de se sentir bien, ni de période particulière…
La culture physique est une forme de méditation en mouvement…
Je ferai un article spécialement sur les scientifiques ou pseudo scientifiques, prédicateurs de condition physique théorique.
Ils sont tellement arrogants, tellement sûr de détenir la vérité.
Que se passe-t-il lorsque vous utilisez des poids trop lourds ?
1) Vous ne vous concentrez que sur la charge.
L’objectif devient le poids, il n’y a plus la place à autre chose.
Vous devez pousser ou tirer coûte que coûte, la performance se situant à ce niveau.
2) Vous réduisez l’amplitude du mouvement.
Et pour cause, vous travaillez tellement lourd que vous raccourcissez la course du mouvement.
Vous n’êtes plus capable de véhiculer un tel poids.
De plus, cette charge surdimensionnée inflige une telle pression aux articulations et de tels étirements aux ligaments et tendons que par instinct pour leurs survies, vous vous échappez.
Vous vous servez de l’inertie.
Sous certains angles d’exécution, il est quasiment impossible de véhiculer la charge, alors, vous la laissez tomber, vous la jetez ou vous verrouillez les articulations pour ne plus avoir à supporter la tension.
Un autre moyen de s’échapper et de tricher.
3) Vous ne respectez pas le tempo.
À partir du moment où l’on se sert de l’inertie, on ne respecte plus le tempo.
On accélère pour fuir et /ou on relâche tout, pour fuir également.
Terminé le travail isocinétique, plus de contrôle.
Encore une fuite, un échappatoire au bénéfice du poids
4) Vous contorsionnez votre corps et adoptez des attitudes complètement inergonomiques.
Cela en devient parfois ridicule, peu importe si vous ne préservez plus l’intégrité de votre colonne vertébrale ou de vos articulations en général, il faut bouger la charge…
Pour conclure, trop lourd oblige à utiliser tous les leviers de « triche » à disposition, tous les subterfuges pour s’en sortir.
L’ensemble des paramètres d’intensité qui sont les règles de bonnes pratiques et qui devraient être respectés, s’excluent totalement de l’entraînement.
5) Vous vous blessez à coup sûr
La course effrénée à l’accumulation de kilos conduit irrémédiablement vers les traumatismes.
Le manque de lucidité, d’attention et de contrôle ouvrent la porte aux blessures.
A fortiori pour les plus de 40 ans, exclure les poids trop lourds doit être LA 1 ère RÈGLE !
Comment peut-on imaginer progresser en ayant pour seul paramètre d’intensité le poids trop lourd ?
Notre esprit égocentrique nous joue parfois des tours.
Il nous leurre, nous manipule au point de nous faire croire que l’on va devenir aussi gros que le poids que l’on est parfaitement incapable de s’approprier.
En général, l’artifice fonctionne également de la même façon pour son corps, on se croit musclé et finalement, nous ne le sommes pas tant que ça…
Effectivement le poids qui s’affiche sur le pèse-personne augmente mais quel en est sa répartition ?
Privilégiez la bonne pratique et excluez définitivement ces charges que vous n’êtes pas capables de contrôler.
Alors, vous commencerez vraiment à progresser.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Et si vous souhaitez un chemin tracé sans justement devoir mettre lourd, vous pouvez rejoindre Start Master, notre programme en salle, avec mon accompagnement si vous le souhaitez, je vous guide pendant 3 mois pour atteindre vos objectifs physiques en suivant les règles des paramètres d’intensités :
Pourquoi en règle générale les choses que vous faites ne fonctionnent pas ?
Cette introduction est un peu brutale mais faites le constat objectivement.
On passe d’un régime alimentaire à un autre et cela 10 fois, 20 fois, 30 fois dans une vie.
En dehors de la diététique, nous multiplions également tous ces concepts minceur / beauté, cosmétiques et autres pour avoir une peau de 20 ans, éradiquer les capitons, électro-stimuler notre ventre pour avoir des abdominaux saillants ou des fesses rebondies.
Nous voulons être plus beau, avoir une meilleure apparence, être plus séduisant, se sentir valorisé, admiré et aimé.
Il n’y a bien sûr pas de mal à cela.
Mais c’est toujours le même délire, 20 fois vous y avez cru et finalement ça n’a jamais marché.
Pour les choses de l’esprit, c’est le même schéma, on suit un courant philosophique, puis un autre, puis un autre.
On s’attache à un maître, un gourou, un homme ou une femme qui devient notre Mentor merveilleux.
Il est tellement honnête, d’une profondeur divine, d’une intelligence et d’une clairvoyance merveilleuse, il va changer votre vie.
Subitement, il n’obtient plus vos faveurs, vous êtes déçus, il n’a pas été à la hauteur de vos attentes, vous mettiez tellement d’espoir dans ce sauveur.
Il devient le diable, vous avez été leurré, manipulé…
Comme vos amitiés qui se font et se défont, vous passez de l’harmonie véritable à la détestation la plus profonde.
Pour les relations personnelles, c’est identique, à chaque fois vous avez trouvé votre âme sœur.
Je vous renvoie d’ailleurs vers un article que j’ai écrit sur le sujet :
Cet homme est merveilleux ou cette femme est fantastique.
Vous étalez à grands coups de réseaux sociaux votre bonheur qui est incommensurable.
Dans la foulée, dans les jours, les semaines ou les mois qui suivent, finalement ça n’a pas grand intérêt, le temps n’est pas si important que ça, vous étalez sur les mêmes réseaux sociaux, à quel point, feu votre âme sœur était finalement la pire des ordures.
Nous avons évidemment le droit de nous tromper et je rajouterai la caution ultime qui dédouane de tout :
« Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. »
Mais pourquoi nous trompons-nous avec un tel brio ?
Comment se fait-il que nous ayons de telles compétences pour nous vautrer à répétition?
Pourquoi sommes-nous si forts pour répéter ad vitam aeternam les mauvaises décisions ?
Certainement parce que nous ne faisons pas nos choix pour les bonnes raisons.
Nous ne sommes pas attentifs, nous n’écoutons pas notre fort intérieur, notre cœur.
Attentif, c’est être dans l’attention, c’est prendre le temps pour comprendre fondamentalement les causes, les événements, l’environnement, son prochain et se comprendre soi-même.
Nos prises de décisions sont compulsives comme lorsque l’on se rue sur l’alimentation, comme lorsque nous sommes en colère.
Nos réactions deviennent quelques fois totalement incontrôlées, submergées par l’émotion.
Nous ne portons pas notre attention sur l’essentiel mais sur le superflu.
En fait, nous sommes en perdition…
Nous ne chérissons pas notre belle existence qui nous sert de navire, cette embarcation qui nous permettrait de naviguer aisément sur les flots parfois tempétueux de notre époque.
Cette embarcation qui pourrait être insubmersible mais qui finit par sombrer pour cause d’avaries répétées, par manque de soins.
Jeté aux flots, nous nageons ainsi en eau trouble, en passant d’une bouée à une autre, d’un saint à un autre.
Nous sommes véritablement perdus…
Nous nous raccrochons à tout ce qui flotte ne serait ce qu’ un peu, même si ça finit par couler…
Et c’est ainsi que le folklore l’emporte au détriment de la conscience pure.
Pour continuer avec les métaphores « marines », ce sont les sirènes chimériques qui nous attirent parce qu’elles sont belles, que leurs discours rassurent, qu’elles nous tentent et que leurs promesses comblent notre désespoir.
Les expériences, les rencontres, les enseignements, nos réflexions, nos prières, nos méditations et les livres doivent nous pousser aux questionnements.
Soyez, je vous le répète dans l’attention, soyez ordonnés et vigilants, nous avons l’ensemble des réponses en nous.
Là est l’attitude sérieuse, pas le folklore superficiel.
Nous savons lorsque nous faisons fausse route, quand nous rencontrons une nouvelle personne ou quand nous nous engageons dans une nouvelle activité, nous recevons de multiples signaux qui nous avertissent….
Mais nous persistons par peur, par habitude, parce que c’est la mode, parce qu’on nous a dit que c’était bien.
mais qui sait mieux que vous ce qui est bien pour vous ?
Mettez fin à la spirale qui vous attire vers le fond, faites confiance à votre libre arbitre.
Votre propre échelle de guidance vous envoie des alertes que vous n’écoutez pas, faites-vous confiance, écoutez-vous.
Aujourd’hui, l’ultime partie qui concerne l’implication mentale.
Compte tenu du bouleversement, du déséquilibre que peut engendrer une telle pratique, nous ne pouvons décemment pas nous lancer dans le processus de super sèche sans impliquer l’ensemble de son être.
Le corps et le psyché.
L’état physique doit être parfaitement opérationnel, c’est un fait, mais au-delà de tout, c’est l’esprit qui doit être monopolisé et totalement en accord.
Et cela pas deux ou trois jours mais parfois plusieurs semaines d’affilées.
Je vous rappelle que cette pratique oblige une alimentation restrictive dans sa diversité mais également dans ses apports énergétiques.
Il y aura des aliments, même une ou des catégories d’aliments que vous ne pourrez plus consommer ou que vous consommerez dans de petites quantités.
L’accès à la super définition vous obligera nécessairement à ingérer bien moins de calories que vous n’en dépensez.
Votre alimentation sera donc hypocalorique et parfois même très hypocalorique.
Ne pas apporter à votre corps les calories dont il a besoin, crée ainsi un déficit énergétique qui oblige celui-ci à s’adapter.
C’est très intéressant de voir à quel point nous avons cette intelligence divine qui permet une incroyable adaptabilité quasiment en toute circonstance.
Nous sommes censés nous adapter aux climats, aux changements alimentaires, à l’altitude, aux maladies, nous sommes capables de nous régénérer, de nous réparer…
Bon malheureusement, nous perdons petit à petit ces pouvoirs exceptionnels.
Nous nous sommes laissés envahir par les diverses pollutions: (atmosphérique, médicaments, drogue, alcool, mauvaise alimentation, endoctrinement, stress…).
Notre corps finit par ne plus trop comprendre… il devient stupide.
De grâce, dépolluez vous !
Pour beaucoup d’entre nous, ne plus manger ce que nous voulons et de plus, manger peu ou très peu, est d’une certaine manière une privation de liberté inacceptable.
Si l’on rajoute à cela, une activité physique nécessairement importante.
Et pour certains, de plus en plus nombreux, un état permanent de manque de confiance en soi, d’instabilité, de non acceptation, de jugement, de colère, de rancœur…
L’impact mental devient forcément de plus en plus dur à supporter.
Sans compter que, quand votre taux de masse grasse devient vraiment très faible, il est de plus en plus difficile de démobiliser les adipocytes.
Le changement tant attendu se fait parfois un peu attendre, la motivation dans ces conditions a tendance à chuter.
Un coup dur supplémentaire au moral!
De plus, dans cet état d’adaptabilité permanente, on passe de façon cyclique par des ralentissements du métabolisme de base qui peuvent quelques fois créer un état de lassitude accrue et parfois même un état dépressif.
Alors, même si il y a derrière cette pratique, un but, un objectif majeur, une motivation certaine, il faudra de la constance, une certaine forme d’acharnement motivationnel.
Nous avons évidemment tous des buts, des désirs qui déclenchent le début du processus mais c’est le chemin et ces turpitudes pour y arriver qui n’est pas toujours apprécié à sa juste valeur.
Beaucoup veulent beaucoup mais finalement peu obtiennent.
Ce n’est qu’une question de désir que l’on entretient, que l’on maintient du début jusqu’à la fin de l’expérience.
Par conséquent, si mentalement vous n’êtes pas armés, armés du début jusqu’à la fin, je le répète, la période sera vraiment très difficile et parfois même traumatisante.
Souvenez-vous que le choix de la super sèche est votre choix.
Il correspond à vos objectifs, à vos envies, à votre réalisation.
Rappelez-vous aussi que la vie continue, ici et ailleurs, et quand nous sommes plongés dans cet état qu’impose la super sèche, nous avons alors tendance à l’oublier.
Vos proches continuent à s’alimenter de cette alimentation dont vous n’avez plus accès.
Cette alimentation consistante parfois grasse, sucrée, odorante à souhait et qui finit par hanter vos jours et vos nuit.
N’attendez pas tout le soutien du monde, prenez l’entière responsabilité de votre décision.
C’est déjà mentalement un excellent début.
Avoir pleine conscience de plonger dans une période qui vous fera sortir très loin de votre zone de confort et de l’assumer totalement évitera d’impliquer votre entourage qui n’est souvent pas en conformité intellectuelle avec ce qu’il considère comme une décision spéciale pour ne pas dire absurde.
À quoi ça sert de se mettre dans cet état là ?
Les choix de vie sont issus des vues personnelles de l’esprit, les assumer semble la première des règles.
Répétez-vous tous les jours et même plusieurs fois par jour les raisons qui vous ont poussé à la super sèche.
Regardez cette épreuve, si épreuve il y a, et acceptez l’expérience, acceptez d’avoir faim, acceptez d’être parfois fatigué.
C’est d’une certaine manière la rançon de ce challenge.
Intégrez tous les mécanismes et principes qui participent à vous donner cette super définition afin de les conscientiser.
Au besoin, relisez les articles que j’ai écrit, ils peuvent être une source d’inspiration ou lisez d’autres articles et livres sur ce sujet.
Regardez des vidéos inspirantes d’athlètes qui ont obtenu la super sèche.
Soyez heureux de faire ce que vous faites, c’est une chance d’avoir une passion et de la vivre pleinement.
Obtenir un jour un corps super sec avec un pourcentage de masse grasse très bas, est une performance qui, comme toutes performances, vous a poussé loin dans vos retranchements.
Au-delà de ce que vous pensiez être capable de faire.
Quand l’impossible devient possible alors vous avez changé votre monde.
La super sèche est un sujet que je développe, depuis environ un mois, sous plusieurs aspects.
L’alimentation et le régime de cétose y compris, qui sont bien sûr pour une part importante dans le processus mais également l’activité physique par la culture physique ainsi que l’entraînement cardio.
J’ai traité aussi au travers de quatre « épisodes », les compléments alimentaires.
Les protéines et acides aminés, les coupe-faim et diurétiques, les brûleurs de graisses, les vitamines et minéraux, les plantes et les autres substances organiques…
Je vous livre ci-dessous l’ensemble des liens qui concerne le sujet de la « super sèche »
Je m’attaque aujourd’hui à un sujet sensible s’il en est: la super sèche et l’âge.
Il y a-t-il un âge au-delà duquel ce n’est plus possible de sécher ?
En avons-nous les capacités passer 40 ans ? 50 ans ?
Est-ce que notre métabolisme en est capable ?
Est-ce que notre intégrité physique n’en sera-t-elle pas affectée ?
Je voudrais faire une petite mise au point:Un de mes lecteurs, une lectrice pour être plus juste, m’a posé la question suivante :
Mais quelle est la différence entre la super sèche et la sèche ?
Sécher est devenu un terme générique, un lieu commun.
Dès qu’il est question de se mettre au régime, d’envisager de perdre son adiposité, alors, avec tout le folklore qui est de mise autour de la sphère musculation-fitness, et curieusement bien au-delà aujourd’hui, on emploie le terme « sécher ».
De mon point de vue, sécher, employé à toutes les sauces, est à la super sèche ce qu’est le jeûne intermittent au jeûne véritable.
La « super sèche » est donc un terme que j’emploie pour différencier le processus véritable de la lubie passagère.
Ceci étant dit, y a-t-il un âge au-delà duquel la super sèche n’a plus raison d’être ?
Pour des raisons de santé ?
Ou pour les raisons d’éthique liée à l’âge ?
Je le rappelle à nouveau, la super sèche est un processus qui induit un état de « déséquilibre ».
En effet, lorsque l’on abaisse son pourcentage de masse grasse en dessous de 10 % et parfois même en dessous de 5 %, cela ne peut être atteint qu’en poussant les curseurs au maximum.
Cette performance demande à l’ensemble de la machine humaine un travail colossal, tant au niveau physique que psychologique.
L’ensemble corps/esprit doit être dans un état de fonctionnement parfait pour métaboliser, assimiler, récupérer et intégrer.
Tout est dit !
Ce sont vos capacités qui détermineront vos aptitudes.
L’âge seul ne doit pas être limitant.
Je vois des individus de plus de 50 ans avec un taux de masse grasse très faible parce qu’ils l’ont décidé et qu’ils ont évidemment des organes sains en parfait état de fonctionnement, une hygiène alimentaire et sportive quasi irréprochable.
Ils ont également un état d’esprit qui ne s’embarrasse pas du cloisonnement qu’impose la pensée collective.
Lorsqu’ils décident de monter d’un cran et de passer à la super sèche, le corps et l’esprit réagissent au diapason avec une grande réactivité.
Quand on estime, en notre âme et conscience, que nos actions sont bonnes pour nous, quelles sont un vrai bénéfice pour notre bien-être, alors, elles le sont.
J’ai connu de jeunes athlètes s’engager dans la super sèche alors que la relation qu’ils avaient avec la nourriture était compulsive et donc extrêmement compliquée.
Parfois leurs santés physiques n’étaient pas non plus optimum, certains avaient des surcharges importantes dont il fallait se débarrasser avant de s’engager dans le process extrême de la super sèche.
C’est partir avec un handicap de poids, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, lorsqu’il faut perdre 20 ou 25 kg préalablement.
Le résultat était catastrophique, d’une part au niveau de ce que le corps physique avait dû endurer, sortant complètement de ses schémas habituels.
D’autre part, psychologiquement les répercussions devenaient, au fil du temps, comme un traumatisme.
D’ailleurs, bon nombre de ces jeunes gens reprennent du poids de façon anarchique lorsqu’ils quittent la super sèche.
Dans ces circonstances, la conscientisation, d’un point de vue général et en particulier pour l’alimentation, prend tout son sens.
Que l’on est 20, 30, 40 ou 50 ans et au-delà, conscientiser son alimentation évite les débordements, la super sèche est appréhendée avec beaucoup plus de méthode et de compréhension.
Lors de mon prochain article concernant l’implication mentale pour la super sèche, la conscientisation sera un des points que je développerai plus en détail.
Pour conclure, l’âge n’a pas d’importance, si l’on est en bonne santé, parfaitement conscient de ce que l’on fait, motivé, méthodique et heureux de s’engager dans cette performance, les résultats seront très souvent au-delà des espérances.
Rappelez-vous que la super sèche n’est pas un état permanent.
C’est une performance ponctuelle à des fins de compétition, pourquoi pas.
Ou tout simplement pour tester nos limites, sortir de notre zone de confort, flirter avec la zone rouge et obtenir un corps aux formes si particulières et si éphémères.
Ce qui fait peut-être finalement le côté extraordinaire de l’expérience de la Super sèche.
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