Si il y a bien un groupe musculaire considéré comme récalcitrant et que l’on a étroitement lié à la « génétique», c’est bien les mollets.
J’ai dû l’entendre 1000 fois:
C’est exactement comme ceux qui n’arrivent pas à prendre des bras ou des cuisses, ou n’importe quel autre groupe musculaire d’ailleurs.
Certainement dans les cas de ruptures de tendon, de déchirures, de nécroses, de certaines pathologies ou myo-pathologies qui auraient détériorées très précisément un muscle et de fait, en réduiraient ses capacités.
Peut-être est-ce lié à des raisons physiologiques, biochimiques ou je ne sais encore pour quelle autre raison…
Ou alors par sous-alimentation en oxygène, en nutriments, en afflux sanguin ?
Dans ces conditions cela pourrait très certainement justifier le retard de développement ou de non développement.
Ils ont notamment plusieurs fonctions au niveau des mouvements de la jambe, dont une fonction stabilisatrice du genou.
En effet, les muscles principaux du mollet, les jumeaux ou gastrocnémiens, sont cruciaux pour l’extension et également pour la flexion lorsque les pieds sont fixés au sol.
Il faut savoir que la contraction des muscles joue un rôle de pompe sur le flux sanguin.
Ne pas avoir de mollets, ou les avoir faiblement développés, déséquilibre l’harmonie.
La répartition équitable des masses musculaires n’est plus respectée.
Il serait donc temps de vous pencher véritablement sur la croissance de cette partie de votre corps.
Avant tout, soyez persuadés qu’il n’y a aucun facteur « physique » sensé empêcher leur développement, en dehors de lésions avérées que j’ai évoquées un peu plus haut dans le texte ou d’hypothétiques dysfonctionnements métaboliques…
Evidemment, vous pouvez ne pas me croire et persister à penser que vous avez tout essayé.
Vous pouvez continuer à croire que vous n’avez aucun pouvoir.
Douter de ses capacités, être intimement convaincu que rien ne dépend de nous, est effectivement une croyance très répandue.
De toute évidence, le monde n’est dirigé que par une infime partie de la population qui pense avec une grande conviction qu’ils ont le pouvoir illimité.
Je ne vous apprends rien en vous disant que 1 % de la population détient la moitié des richesses de notre monde.
85 personnes détiennent autant que la moitié « la plus pauvre » de la population.
Ceci est un autre sujet évidemment mais cette répartition totalement inégale est aussi le fruit de pensées limitantes.
Commencez par sortir de l’excuse magistrale de la génétique qui ne serait pas favorable et déjà, vous allez commencer à progresser.
Certains d’entre vous diront :
» Mais qu’est-ce que tu en sais ? «
» Pour qui tu te prends ? »
« Il n’y a que toi qui sais t’entraîner dur ? «
S’entraîner dur, ce n’est pas faire une séance exceptionnelle, une fois de temps en temps.
C’est les enchaîner tout le temps, 100 fois, 1000 fois, au-delà de ce que vous pensez que vos muscles et votre esprit peuvent supporter.
Et bien sûr, toujours dans le contrôle, dans le respect total des paramètres d’intensité.
C’est un petit peu comme si vous aviez les doigts coincés dans une porte et que l’on vous demande de raisonner calmement et de répondre précisément aux questions qu’on peut vous poser.
Quand la douleur est totalement insupportable, la seule envie que nous ayons est de nous échapper et de mettre fin au calvaire.
C’est à partir du moment où la douleur est intenable que l’on commence à rentrer dans l’entraînement, sans s’échapper, en contrôlant l’ensemble des paramètres d’intensité, comme je l’explique ci-dessus.
Après 10 répétitions parfaitement exécutées, douloureuses vers la fin de la série et qui pourraient la clôturer en vous laissant croire que vous êtes allés jusqu’à la faillite, eh bien, vous en rajoutez 10 de plus en les exécutant avec autant de maîtrise que les 10 premières.
L’exécution et le positionnement devront être absolument parfaits.
Pas un soupçon d’inertie, de pause ou de verrouillage, le mouvement est continu, totalement linéaire.
Je vous demande d’aller infiniment plus loin que vous n’êtes jamais allés en travaillant vos mollets, bien sûr, mais également infiniment plus loin que vous n’avez pu aller avec n’importe quel autre groupe musculaire.
Pour aller aussi loin dans l’intensité, vous devrez avoir recours à votre esprit.
Vous devrez être dans un état d’attention permanent, placer votre conscience au cœur de votre entrainement.
En conclusion, l’entraînement de vos mollets demande d’explorer une intensité proche de l’insoutenable et cela dans une lucidité et une maîtrise parfaite.
Je vous certifie que l’intensité prime sur la multiplicité des séances qui n’ont d’autre but que de vous rassurer et non pas de vous faire progresser.
Voici un de mes programmes pour les mollets parmi les plus efficaces.
Je vous l’offre, vous pouvez le télécharger ici :
ENTRAINEMENT INTENSIF DES MOLLETS
Il vous donnera des indications précises sur les paramètres d’intensité.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.
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