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La super sèche et l’âge

La super sèche est un sujet que je développe, depuis environ un mois, sous plusieurs aspects.

L’alimentation et le régime de cétose y compris, qui sont bien sûr pour une part importante dans le processus mais également l’activité physique par la culture physique ainsi que l’entraînement cardio.

J’ai traité aussi au travers de quatre « épisodes », les compléments alimentaires.

Les protéines et acides aminés, les coupe-faim et diurétiques, les brûleurs de graisses, les vitamines et minéraux, les plantes et les autres substances organiques…

Je vous livre ci-dessous l’ensemble des liens qui concerne le sujet de la « super sèche »

L’entrainement pour la super sèche.
Les compléments alimentaires pour la super sèche (1ère partie)
Protéines – Brûleurs – Acides aminés.
Les compléments alimentaires pour la super sèche (3ème partie)
Vitamines et minéraux
Les compléments alimentaires pour la super sèche (4ème partie)
Les autres substances populaires communément associées au régime de super sèche.

Je m’attaque aujourd’hui à un sujet sensible s’il en est: la super sèche et l’âge.

Il y a-t-il un âge au-delà duquel ce n’est plus possible de sécher ?

En avons-nous les capacités passer 40 ans ? 50 ans ?

Est-ce que notre métabolisme en est capable ?

Est-ce que notre intégrité physique n’en sera-t-elle pas affectée ?

Je voudrais faire une petite mise au point:Un de mes lecteurs, une lectrice pour être plus juste, m’a posé la question suivante :

Mais quelle est la différence entre la super sèche et la sèche ?

Sécher est devenu un terme générique, un lieu commun.

Dès qu’il est question de se mettre au régime, d’envisager de perdre son adiposité, alors, avec tout le folklore qui est de mise autour de la sphère musculation-fitness, et curieusement bien au-delà aujourd’hui, on emploie le terme « sécher ».

De mon point de vue, sécher, employé à toutes les sauces, est à la super sèche ce qu’est le jeûne intermittent au jeûne véritable.

La « super sèche » est donc un terme que j’emploie pour différencier le processus véritable de la lubie passagère.

Ceci étant dit, y a-t-il un âge au-delà duquel la super sèche n’a plus raison d’être ?

Pour des raisons de santé ?

Ou pour les raisons d’éthique liée à l’âge ?

Je le rappelle à nouveau, la super sèche est un processus qui induit un état de « déséquilibre ».

En effet, lorsque l’on abaisse son pourcentage de masse grasse en dessous de 10 % et parfois même en dessous de 5 %, cela ne peut être atteint qu’en poussant les curseurs au maximum.

Cette performance demande à l’ensemble de la machine humaine un travail colossal, tant au niveau physique que psychologique.

L’ensemble corps/esprit doit être dans un état de fonctionnement parfait pour métaboliser, assimiler, récupérer et intégrer.

Tout est dit !

Ce sont vos capacités qui détermineront vos aptitudes.

L’âge seul ne doit pas être limitant.

Je vois des individus de plus de 50 ans avec un taux de masse grasse très faible parce qu’ils l’ont décidé et qu’ils ont évidemment des organes sains en parfait état de fonctionnement, une hygiène alimentaire et sportive quasi irréprochable.

Ils ont également un état d’esprit qui ne s’embarrasse pas du cloisonnement qu’impose la pensée collective.

Lorsqu’ils décident de monter d’un cran et de passer à la super sèche, le corps et l’esprit réagissent au diapason avec une grande réactivité.

Quand on estime, en notre âme et conscience, que nos actions sont bonnes pour nous, quelles sont un vrai bénéfice pour notre bien-être, alors, elles le sont.

J’ai connu de jeunes athlètes s’engager dans la super sèche alors que la relation qu’ils avaient avec la nourriture était compulsive et donc extrêmement compliquée.

Parfois leurs santés physiques n’étaient pas non plus optimum, certains avaient des surcharges importantes dont il fallait se débarrasser avant de s’engager dans le process extrême de la super sèche.

C’est partir avec un handicap de poids, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, lorsqu’il faut perdre 20 ou 25 kg préalablement.

Le résultat était catastrophique, d’une part au niveau de ce que le corps physique avait dû endurer, sortant complètement de ses schémas habituels.

D’autre part, psychologiquement les répercussions devenaient, au fil du temps, comme un traumatisme.

D’ailleurs, bon nombre de ces jeunes gens reprennent du poids de façon anarchique lorsqu’ils quittent la super sèche.

Dans ces circonstances, la conscientisation, d’un point de vue général et en particulier pour l’alimentation, prend tout son sens.

Que l’on est 20, 30, 40 ou 50 ans et au-delà, conscientiser son alimentation évite les débordements, la super sèche est appréhendée avec beaucoup plus de méthode et de compréhension.

Lors de mon prochain article concernant l’implication mentale pour la super sèche, la conscientisation sera un des points que je développerai plus en détail.

Pour conclure, l’âge n’a pas d’importance, si l’on est en bonne santé, parfaitement conscient de ce que l’on fait, motivé, méthodique et heureux de s’engager dans cette performance, les résultats seront très souvent au-delà des espérances.

Rappelez-vous que la super sèche n’est pas un état permanent.

C’est une performance ponctuelle à des fins de compétition, pourquoi pas.

Ou tout simplement pour tester nos limites, sortir de notre zone de confort, flirter avec la zone rouge et obtenir un corps aux formes si particulières et si éphémères.

Ce qui fait peut-être finalement le côté extraordinaire de l’expérience de la Super sèche.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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À propos de l'auteur Philippe LAMACHE

Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.

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