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Les articles de la catégorie Mental

Échec cuisant ou formidable expérience.

Je me souviens d’une conversation que j’avais eu avec un ami, il y a de cela environ deux ans.

Celui-ci étant parfaitement avisé des mécanismes psychologiques.

Docteur en psychologie et Hypnothérapeute de son état, par conséquent, parfaitement renseigné sur les sujets qui torturent l’esprit, un expert en la matière.

Ce soir-là, nous avions parlé des expériences qui nous remettent en cause, ces expériences que nous prenons en « pleine gueule »!

Ces histoires, ces épreuves que l’on attendait pas et qui peuvent nous terrasser.

Il était en plein marasme « sentimental », victime à son tour d’un piège dont il connaissait pourtant parfaitement les rouages.

Il se confiait à moi et dressait une cartographie de la situation qui de mon avis, n’était pas la réalité, ma réalité.

La réalité étant évidemment une question de point de vue, chacun se la fabricant au gré de ses expériences et de ses émotions.

C’était stupéfiant, il faisait fausse route, je le pensait, attribuant un profil et un comportement au sujet de ses tourments qui me semblait totalement inapproprié.

Son analyse était, de toute évidence, totalement polluée.

Comment avait-il pu alors succomber si rapidement et si facilement?

Comment ces histoires, ces épreuves, peuvent-elles nous mettre à terre ou au moins un genou à terre ? Alors que nous sommes à priori si avisés.

Et pourtant, nous avons compris comment fonctionnent les relations personnelles, d’une part nous nous connaissons bien, et d’autre part, nous avons étudié tellement de cas.

Nous savons analyser telle ou telle attitude et telle ou telle parole.

Nous sommes capables, en fonction de l’histoire de chacun d’en dresser un profil psychologique précis.

Et en ce qui concerne nos aptitudes physiques, nos capacités, notre santé, même chose, nous nous connaissons, nous savons ce que nous sommes capables de faire.

Nous contrôlons parce que nous savons comment fonctionne l’esprit sur la matière, la puissance des pensées sur le physique.

Encore un domaine où nous avons de l’expertise, de solides notions.

Nous avons reçu des enseignements, nous avons lu, nous avons vécu des expériences qui nous ont conforté et réconforté.

Nous avons la connaissance, en tout cas une connaissance que nous transmettons avec conviction, patience et parfois même avec amour.

Alors pourquoi ?

Pourquoi succombons nous à l’attachement et devenons nous un bloc de souffrance, pratiquement incapable de raisonner.

Pourquoi ?

Nous sommes parfaitement sûrs de notre hygiène alimentaire, sportive, mentale, nous connaissons si bien notre santé infaillible, notre exceptionnelle capacité de régénération et notre immunité hors du commun.

Alors pourquoi succombons nous à la maladie et parfois même frôlons nous la mort ?

Peut-être parce que nous avons des difficultés à mettre en application sur nous-mêmes ce que nous transmettons aux autres.

C’est sûr, la vision des choses est toujours plus claire lorsque nous avons un peu de recul, lorsque nous ne sommes pas directement impactés.

« Nul n’est prophète en son pays »

Serions-nous pour nous-mêmes des prophètes inécoutés, reconnus ailleurs mais finalement pas par nous-mêmes.

Lorsque je dis prophète, entendons nous bien, c’est l’expression consacrée, personne ne se prend ici pour un prophète.

Et pourtant, nous croyons fermement à nos principes, nous pensons et savons que notre voie est correcte, autant qu’elle puisse l’être en notre âme et conscience.

Nous avons compris les mécanismes qui régissent l’univers, nous connaissons ces lois magistrales, en tout cas autant que nous puissions les comprendre.

Nous les avons bien comprises ces lois divines et les faisons comprendre.

Alors, comment ces déconvenues parfois violentes peuvent-elles nous tomber dessus ?

Je tiens à préciser qu’il n’est pas question non plus ici d’une quelconque inexpérience qui serait dû au jeune âge, les histoires qui me font échos, concernent majoritairement des individus matures.

Des personnes expérimentées qui ont de la « bouteille ».

Peut-être aussi parce que nous sommes parfois tellement présomptueux, nous pensons nous situer au-delà de ces événements, nous sommes finalement si arrogants.

Serait-ce une mise à l’épreuve nous rappelant que nous ne sommes que des apprentis et qu’il serait souhaitable de ramener toujours notre expérience à l’humilité ?

Je le crois.

Devons-nous jeter la faute sur le contexte où les autres ?

Devons-nous prendre cette expérience comme un autre coup du sort, la faute à pas de chance ?

Je ne le crois pas.

Ces expériences sont un marche pied, un ascenseur vers l’étage supérieur.

Une formidable opportunité pour apprendre encore et encore et devenir un peu meilleur à chaque étape.

Réfléchissez à ces histoires qui vous sont tombées dessus, comment les avez-vous vécu ?

Vos histoires m’intéressent partagez les avec moi.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Pensez à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Peu importe l’âge, récupérez plus vite.

Avec l’âge, fleurissent de nombreux discours, d’innombrables excuses magistrales.

Nous développons un mécanisme d’autodéfense par la justification qui nous dédouane de faire, d’être et d’avoir tout un tas de choses.

Et plus les années s’accumulent et plus la liste s’allonge.

À partir d’un certain âge, nos pensées deviennent limitantes; ce qui était possible devient impossible.

Avant je pouvais, maintenant je ne peux plus, ce n’est évidemment pas de ma faute, c’est à cause de l’âge.

À quel âge ça commence la dégénérescence ?

À partir de quel moment je commence à perdre mes capacités ?

Est-ce qu’il y a un âge critique où tout bascule ?

Effectivement vous allez dire: « ce n’est pas juste qu’une question de pensée, ça ne se situe pas juste au niveau de la tête ! »

Il est vrai que lorsque la mécanique est endommagée et que les organes fonctionnent moins bien, il est certainement plus difficile de récupérer, même si on y met une volonté farouche.

Je vous propose d’agir sur cinq points pour lesquels vous aurez une réelle influence sur votre récupération.

1)Changez votre façon de vous entraîner

Vous ne pouvez pas continuer à vous entraîner comme vous vous êtes toujours entraînés.

D’abord parce que l’expérience enseigne et que vous avez compris que certains comportements étaient à évincer de vos routines d’entraînement.

Le travail qualitatif et ciblé est toujours préférable à la dispersion et à la besogne outrancière.

Soyez efficient, entraînez-vous juste pour ne pas devoir récupérer des dépenses énergétiques inconsidérées qui n’ont pas lieu d’être.

2)Apprenez à mieux vous alimenter.

La suralimentation et la malnutrition sont un frein à votre récupération.

Les pratiquants en musculation sont généralement coutumiers du fait, la suralimentation est une constante, une philosophie.

Plus ils mangent et plus ils grossissent, ce qui les ravi.

La réalité, est que pour la plupart, ils deviennent gras, l’évolution des masses muscles/gras et leurs poids respectifs est souvent de l’ordre de 1 pour 10 en faveur de la graisse bien sûr.

Leur format, leur poids corporel, comme les charges qu’ils utilisent, sont des objectifs majeurs.

Comprenez que le travail fourni par l’organisme pour digérer toutes ces quantités d’aliments ne facilite pas la récupération.

Celui-ci est bien trop occupé à mettre en action les fonctions métaboliques dans un but de digestion et de répartition des nutriments.

L’usine travaille à plein régime et produit plus de déchets que de matières nobles.

Tout comme pour la suralimentation, la malnutrition*, c’est à dire la mauvaise alimentation, issue de l’industrie « chimico-agroalimentaire », gorgée d’additifs et de pesticides qui empoisonnent votre organisme et de fait, ne facilitent pas non plus votre récupération.

*Je ne fais pas allusion dans cet article à la malnutrition qui sévit dans les pays en voie de développement et qui est responsable de tant de souffrances.

Je pointe du doigt la mauvaise alimentation que l’on nous sert à grand coup de marketing dans nos pays d’hyper consommation.

La solution est de manger juste et de bonne qualité, c’est-à-dire ce dont vous avez besoin, dans les quantités dont vous avez besoin.

Des aliments simples, non raffinés, dans leur état le plus proche possible du naturel, biologiques et provenant de circuits courts de préférence.

3)Reposez-vous mieux

Le sommeil est réparateur à tout point de vue et sans aucun doute.

Il est un espace de régénération pour votre esprit, un moment où cesse le bavardage intérieur qui vous harcèle.

Le sommeil est un havre de paix où disparaissent la majorité de vos pensées, de vos ressassements ou de vos projections hasardeuses.

Le sommeil est également un état d’apaisement physique des fonctions physiologiques et métaboliques.

Plus vous êtes reposés et meilleur est le fonctionnement de votre organisme, la récupération est ainsi plus efficace.

Il n’y a évidemment pas un temps imparti de sommeil que vous devriez absolument avoir, chacun a un rapport très particulier avec le sommeil et même en fonction de notre âge, notre sommeil évolue.

À titre indicatif, le sommeil est composé de quatre à six cycles d’environ 90 minutes.

C’est lors de la phase de sommeil « lent profond », qui représente environ 20 à 25 % du temps de sommeil total et qui intervient particulièrement en début de période de sommeil, que l’on récupère le plus de la fatigue physique accumulée.

Tout l’organisme est alors au repos.

cycle se reproduit plusieurs fois lors du sommeil et c’est particulièrement cette phase qui en fait sa qualité.

Ainsi, il y a des individus qui dorment peu mais qui se reposent véritablement.

Si possible, permettez-vous régulièrement après le déjeuner une courte sieste de 15 à 20 minutes, elles sont également d’une grande efficacité pour votre récupération.

4)Faites vous masser

C’est d’une importance capitale pour votre récupération.

Le massage sportif post effort, atténue l’inflammation, diminue le « stress » musculaire de l’effort et réduit l’apparition des courbatures.

L’exercice physique intense crée des micros-lésions des fibres musculaires, le massage agit comme un cicatrisant grâce à l’augmentation de la vasodilatation et facilite les circulations veineuses et lymphatiques.

Son but est antalgique et antiœdémateux, il est donc d’un précieux secours pour la récupération.

De plus, le massage fait du bien à l’esprit, il est un moment de plénitude, quasiment un instant de méditation.

5)Vous devez avoir des pensées conformes

Par conformes, j’entends justes et positives.

Plus votre état d’esprit est tourné vers le bien-être, la santé, la joie, la paix, l’harmonie, la prospérité, l’amour…Et plus votre corps répondra présent à l’exercice physique.

Votre corps ne peut pas vous trahir, il est la réponse factuelle de votre état d’esprit.

La souffrance sous toutes ses formes génère de l’acidité qui inonde l’organisme, cultivant ainsi des foyers propices aux maladies.

Lorsque nous sommes tendus et nerveux, notre corps est tendu et nerveux.

Pensez-y !

Une citation avisée de Voltaire résonne très souvent dans mon esprit : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour ma santé »

Mettez en application ces cinq points, ils sont à votre portée, ils feront des miracles pour votre récupération donc pour votre progression.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Pensez à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

La culture physique améliore vos capacités intellectuelles.

Tout semblerait indiquer le contraire, depuis pratiquement la nuit des temps, la vox populi et surtout, je crois, la vox intelligentsia, attribuent aux sportifs et particulièrement aux athlètes musculeux, des capacités intellectuelles moindres.

Les sportifs sont perçus comme des sortes d’enveloppes charnelles décérébrées, sans analyse, sans réflexion.

Nous serions donc considérés comme des individus attachés essentiellement aux performances physiques et concentrés sur leur esthétique ne laissant pas la place au développement intellectuel.

Qu’en est-il vraiment ?

Les sportifs seraient-ils donc tous dénués d’intelligence ?

Le sport aurait-il la capacité de freiner le développement des dispositions intellectuelles ?

Y aurait-il une prédisposition au sport lorsque l’on serait pauvre et misérable au niveau de l’intellect ?

Et a contrario peu doué physiquement donc de surcroît, doué pour les choses intellectives.

Est ce une légende puisant sa source dans l’ego surdimensionné et empreint d’un brin de jalousie des intellectuels ou de ceux n’ayant de toute évidence, ni physique, ni esprit.

J’ai parfois rencontré une forme de ségrégation de la part d’individus se définissant comme des intellectuels, à l’encontre des sportifs engagés dans leur discipline avec beaucoup de ferveur et d’enthousiasme.

Une sorte de condescendance, du mépris… c’est cela.

La première des vertus de ceux qui réfléchissent, ne serait-t-elle pas l’acceptation, la bienveillance, le non jugement ?

Ne serions-nous pas en droit, nous les faibles d’esprit, les sportifs aux pensées étriquées, de finalement les renvoyer à leur propre jugement ?

La mise au point est faite, sans aucune colère, sans besoin de rétablir une quelconque vérité.

Il y a de toutes personnes, Chaque dogme, chaque discipline, chaque communauté, abrite des personnes différentes, ce n’est pas l’appartenance à telle philosophie ou à tel mouvement qui rend plus ou moins intelligents, plus ou moins patients ou coléreux.

Le groupe met en sommeil parfois l’individualité mais ne l’anéantit pas.

Revenons à notre sujet, j’affirme que la culture physique améliore les capacités intellectuelles.

Je parle d’une pratique conscientisée, lorsque l’on met la pensée au cœur du corps.

La conscientisation sur une longue période d’entraînement intense explore ce que certains appellent une forme de méditation en mouvement.

Sans vouloir faire de comparaisons présomptueuses, les moines Shaolin avaient développé un art du combat, puissant, précis et d’une grande efficacité, basé sur la méditation et le mouvement.

De toute évidence, la pratique de la culture physique améliore les capacités cognitives.

Il y a aujourd’hui de nombreuses études confirmant que l’activité physique serait un excellent stimulant pour le cerveau.

« The Journal of Physiology », à travers des études paru en 2016, affirme que l’activité physique déclenche la neurogenèse, c’est à dire la production de nouveaux neurones, déclenchée par la formation de nouvelles synapses.

On appelle ce processus la plasticité cérébrale.

Les chercheurs, jusqu’alors pensaient que le cerveau se développait de la naissance jusqu’à l’âge de jeune adulte, soit aux alentours de 20 à 25 ans, et ensuite déclinait peu à peu.

Nous savons aujourd’hui, qu’il n’en est rien et que nous avons la capacité de produire de nouvelles connexions.

Au Congrès Canadien des Maladies Cardiovasculaires, à Toronto, des chercheurs canadiens ont présenté les résultats d’une étude très intéressante.

Ils ont accompagné des adultes sédentaires et en surcharge pondérale, âgés en moyenne de 49 ans.

Pendant 4 mois, les participants ont suivi un programme d’entraînement sportif d’une durée de 75 minutes, alliant vélo en salle et circuit de musculation, à raison de 75 minutes au total, 2 fois par semaine. 

Avant et après l’expérience les chercheurs ont mesuré divers paramètres :

Les fonctions cognitives (la capacité à réfléchir, se souvenir et prendre des décisions rapides), la composition corporelle (masse musculaire et masse grasse), les capacités cardiovasculaires et le flux sanguin envoyé au cerveau.

Au bout de 4 mois, les participants ont perdu du poids et ont amélioré leurs capacités physiques de 15%.

Mais ils ont aussi amélioré leurs capacités intellectuelles de manière proportionnelle à l’amélioration des performances physiques et à la perte de poids. 

Le Dr Martin Juneau qui est chargé de prévention à l’Institut pour le Coeur, de Montréal, au Canada et qui a dirigé l’étude déclare : « Les gens peuvent faire baisser leur taux de cholestérol ou leur tension artérielle avec un médicament mais essayez donc de trouver un médicament qui augmente les capacités intellectuelles. » 

Pour les chercheurs, 2h30 de sport par semaine suffisent…

pour faire une grande différence dans la prévention des maladies cardiovasculaires.

Ils concluent : « L’activité physique peut donc nous aider à nous sentir mieux mais aussi à nous faire « penser mieux ». »

Une autre étude publiée récemment dans  le journal « Neurology » où les chercheurs avaient analysé par IRM le cerveau de 638 sujets âgés de 73 ans en moyenne.

Ils avaient conclu que l’activité physique était plus efficace que les activités intellectuelles pour préserver le cerveau du vieillissement.

Il faut comprendre une chose essentielle…

Toutes ses études ne nous expliquent pas que le sport vous apporte de nouvelles connaissances et ainsi enrichirait votre intellect, mais elles démontrent que l’activité physique augmente la capacité de nos outils intellectuels, les facultés que nous avons à nous servir de notre cerveau.

J’ajouterais, que le sport en général et la culture physique en particulier, peut être et doit être une source d’apprentissage, donc d’enrichissement intellectuel.

Nous avons tellement à apprendre sur la physiologie, la biomécanique, la psychologie et tous les aspects métaphysiques, tels que la concentration, la visualisation, la focalisation et bien sur la conscientisation, jusqu’à l’inconscientisation si l’on souhaite développer ses capacités intellectuelles.

Finalement quels sont les bénéfices lorsque l’on pratique régulièrement un sport et particulièrement la culture physique et le cardio training ?

✔ Le cerveau est mieux irrigué grâce a l’afflux sanguin généré par l’activité physique.

✔ La production de nouveaux neurones est stimulée et les neurones déjà existants sont préservés grâce a la production d’une protéine appelée facteur neurotrophiques (BDNF pour brain-derived neurotrophic factor). 

✔Grâce au processus de plasticité, précurseur de la neurogenèse, la mémoire et l’orientation dans l’espace sont stimulées.

Le sport permet d’améliorer le processus de réparation et la dégénérescence du cerveau.

✔L’activité sportive aurait, de plus, des actions anti dépressives et antistress.

✔Grace à la sécrétion de dopamine et d’endorphine, libéré pendant l’activité physique intense, notre sommeil devient plus réparateur et de meilleur qualité.

Je le répète,  la réalisation de vos objectifs passe par le désir, un puissant désir, une forte intention, une application rigoureuse des paramètres d’intensité.

L’implication cérébrale doit être omnisciente, c’est véritablement un travail intellectuel incessant.

La progression physique est à ce prix.

La synergie du cardio training et de la culture physique serait une des combinaisons gagnantes pour l’amélioration du fonctionnement du cerveau.

N’hésitez pas à intensifier et à diversifier votre entraînement, le cerveau adore être en zone rouge.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment vite progresser dans les meilleures conditions quand on a passé 40 ans ?

Pourquoi lorsque l’on a plus de 40 ans !

Parce que nous avons accumulé de l’expérience et cette expérience peut parfois être un frein.

Nous avons, pour certains d’entre nous, usé notre corps, abusé de notre corps devrais-je dire.

Nous avons rentré dans notre esprit des schémas de régression, des structures mentales qui nous dictent que tout va devenir plus compliqué.

Ses schémas nous imposent que nous allons récupérer moins vite, que nous allons perdre de la graisse plus difficilement, que nous allons prendre du muscle plus difficilement !

À ce stade de notre vie, nous avons besoin d’efficacité et de ne pas perdre de temps.

Bon nombre de seniors ou de super seniors persistent à s’entraîner comme ils l’ont toujours fait, comme ils le faisaient il y a 20 ou 30 ans.

Ils continuent à s’entraîner dans la dispersion, sans être focalisés, sans être concentrés, en utilisant des charges surdimensionnées et en se servant si peu de leur esprit, de leur énergie cérébrale.

Doit-on s’entraîner de la même façon après 40 ans ?

S’entraîner au-delà de 40 ans en gardant les mêmes automatismes, les mêmes protocoles, le même état d’esprit ne conduit pas vers les mêmes résultats !

Cela conduit la plupart du temps vers l’involution, les blessures, la démotivation et très souvent l’arrêt…

Évidemment, s’en suivent les conclusions hâtives et leur cortège d’idées négatives du style:

« Je suis trop vieux, c’est normal que je ne progresse plus! »

« J’ai un copain qui me l’avait dit, lorsque tu passes 45 ans, 50 ans je ne t’en parle même pas, ça ne sert plus à rien de s’entraîner, tu ne prends plus 1 g de muscles… Tu les perds ! »

Etc. etc

Voici en 10 points mes recommandations pour optimiser vos entraînements et augmenter votre progression.

1. Organisez et planifiez vos créneaux d’entraînement, comme un rendez-vous.

En effet, lorsque vous planifiez, cela fait partie de vos obligations, c’est acté !

Cela devient tout aussi important que votre travail, vos rendez-vous personnels, de santé ou autres.

Dans ces conditions on n’y échappe pas, on peut réellement installer, petit à petit, une habitude et finalement un besoin.

2. Sachez ce que vous allez faire, votre groupe ou vos groupes musculaires, les exercices, les techniques, vos temps de repos. 

C’est primordial, dans un désir d’optimisation.

En effet, quand on sait précisément ce que l’on va faire, cela nous implique déjà, sorte de « préliminaires ».

Dès que l’on attaque l’entraînement, nous sommes déjà conditionnés, nous gagnons du temps, donc de l’efficacité.

3. Évitez de vous éparpiller en discussions préalables, si vous êtes en salle de sport, ou même chez vous d’ailleurs, elles mangent votre énergie et vous déconcentrent.

Sachez pourquoi vous avez décidé de faire du sport.

Révisez vos motivations, rappelez-vous à quel point le sport est salvateur, pour votre santé physique mais également pour votre santé mentale.

4. Éloignez votre téléphone.

Excepté pour écouter la musique ou pour le chrono, en effet, le téléphone est un outil contre-productif: il disperse votre attention, vous déconcentre et vous empêche donc de progresser.

5. Entraînez-vous seul

Ou choisissez le partenaire d’entraînement idéal, celui qui finalement s’entraîne avec vous et non pas le contraire, il respectera vos temps de récupération, il vous motivera, il vous accompagnera.

Vous aurez pas ou peu de progression si votre partenaire n’est pas au diapason.

6. Préparez vos postes d’entraînement

Barres, haltères, machine, tapis, petit matériel… pour éviter de courir au moment de changer d’exercice et de perdre votre intensité, votre concentration.

La préparation du cadre d’entraînement est également une source d’implication, un outil d’efficience: vous gagnez du temps, vous préserver votre énergie.

7. Respectez scrupuleusement les paramètres d’intensité

C’est-à-dire respecter l’exécution, les tempos, les temps de récupération, les charges, L’ergonomie, l’amplitude du mouvement, l’action.

Soyez impeccables dans un souci d’optimisation des exercices.

Plus vous pratiquerez dans les règles de l’art et plus vous économiserez vos articulations votre énergie et votre temps.

 8. Restez totalement concentré et impliqué

Soyez-le tout au long de votre séance et particulièrement pendant les temps d’exécution de vos exercices.

Vous sentirez ainsi ce que vous faites, vous apprécierez chaque instant de votre entraînement. Vous y mettrez votre conscience. 

Ainsi, vous gagnerez du temps et de l’efficacité.

9. Travaillez uniquement dans l’intensité et la faillite musculaire

Les entraînements de confort ne servent à rien. Ce qui revient à dire, sortez de votre zone de confort.

Apprenez, tout en maîtrisant vos exercices, à vous entraîner dur pour optimiser votre temps et maximiser votre progression.

10. Soyez satisfait du travail accompli

Félicitez vous d’avoir encore réalisé un entraînement efficace et parfaitement constructif.

En respectant ces 10 principes, vous progresserez plus vite en qualité musculaire, en densité, en galbe et en condition physique générale.

Voici plus de 35 ans que je partage ces enseignements dirigés vers l’intensité et la focalisation et tous les pratiquants à qui j’ai enseigné ces règles, particulièrement les seniors et les super seniors, ont gagné du temps, ils ont économisé leur énergie, leurs articulations et ont augmenté le plaisir de l’entraînement. 


Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Je vais vous aider à trouver votre âme sœur

La vie n’est pas une succession de hasard ou les faits, les rencontres, les situations n’auraient aucun sens profond.

C’est un ensemble de synchronismes, de plans finement ciselés, une merveille de précision ou se mélange des millions de circonstances orchestrées divinement.

Ainsi, soyez en sûrs, nous ne rencontrons pas les gens par hasard, le plus souvent, ce sont de véritables expériences, parfois de belles rencontres qui vous élèvent et vous rendent meilleurs et quelques fois, des rencontres qui vous font vivre des apprentissages douloureux.

Nous pouvons donc voir les couples se faire et se défaire, souvent dans le fracas et les tourments.

Ils s’aimaient tellement et se détestent aujourd’hui avec tant de cruauté !

Comment peut-on passer de tant d’amour à tant de haine ?

Est-il possible de basculer de l’harmonie parfaite au désaccord le plus total, de la bienveillance inconditionnelle au désir le plus profond de nuire, jusqu’à vouloir tuer.

Tout simplement parce qu’il n’y avait pas d’amour, il n’y en avait probablement jamais eu, tout juste de la passion puis de l’habitude et de l’attachement: un attachement tellement puissant, dévoreur de liberté*.

*Je vous engage à lire mon article sur la liberté

https://philippelamache.com/la-liberte/

Lorsque la relation se gâte, alors, se développe un sentiment d’abandon, de trahison, de victimisation, nourrissant l’égo tellement meurtri que l’on fait feu de tout bois.

On se sert des amis, de la famille et même de nos propres enfants que l’on est censé chérir plus que tout et que l’on brandit comme une arme, comme un bouclier… c’est désolant.

Pour éviter ce massacre, soyons sûr de notre relation.

Nous l’étions tellement au départ, mais pourquoi les choses se sont-elles détériorées ? Cela semble surréaliste !

Qu’est-ce qui a fait que nous sommes passés du Nirvana aux abîmes les plus sombres ?

J’ai 53 ans, j’ai vécu un certain nombre de relations, avec plus ou moins de bonheur, plus ou moins de réussite, probablement assez peu de réussite puisque j’ai dû 100 fois remettre le métier à l’ouvrage.

100 fois étant un chiffre consacré, mes tentatives d’union ne furent pas si nombreuses.

Ces essais infructueux étaient probablement de ma faute ou de la leur ou de nos fautes partagées, peu importe, le résultat était finalement le même.

C’était la discorde puis s’en suivait la séparation.

J’ai observé et analysé avec intérêt un bon nombre « d’accouplements » et c’est évidemment l’incompatibilité légère ou sévère qui met fin à l’union.

L’âge, l’expérience ni fait rien, les schémas se répètent encore et encore, c’est à croire que nous n’y comprenons rien, que nous n’en tirons aucun enseignement.

Mon constat, est que nous devons être parfaitement compatibles pour nous unir durablement, nous devons nous comprendre, c’est-à-dire parler le même langage.

Il n’est pas question ici de langue, de culture ou de toute autre chose de cet acabit, évidemment, mais il est question d’esprit.

Être au diapason, avoir des centres d’intérêts similaires ou alors très proches.

Nous devons être dans le respect, la compréhension, la tolérance réciproque c’est-à-dire dans l’équilibre.

Il n’est pas question non plus de rivalité et de placer au centre son égo de discorde.

Les tensions, les disputes sont autant de fissures qui finissent par fragiliser et détruire l’édifice.

À ce propos, je ne crois pas un instant à la réconciliation sur « l’oreiller ».

Point de réconciliation, tout au plus une envie partagée.

J’aimerais matérialiser mes propos au travers d’une discussion informelle entre deux personnes potentiellement «accouplables».

Plantons le contexte, c’est veille d’un jour férié et c’est deux personnes que nous nommerons « Fred et Marie » et qui sembleraient être intéressés l’un par l’autre, vont échanger sur leurs activités respectives durant ce jour chômé.

Marie : qu’est-ce que tu vas faire demain Fred?

Fred : demain, je ne serai pas levé avant 10 ou 11 heures, ce soir j’ai une sortie avec des potes, on va se mettre la mine ! Et toi ?

Marie : Je vais me lever tôt, je vais aller courir une petite heure, c’est génial, l’air est frais, j’irai ensuite à la salle de sport faire 30 ou 40 minutes d’entrainement.

Fred : Ah OK, j’arrive pas à courir tôt le matin, d’ailleurs je suis pas du matin… je n’arrive pas à courir du tout d’ailleurs…

Marie : Et qu’est-ce que tu comptes faire ensuite dans la journée ?

Fred : J’ai des potes qui viennent à la maison, on a prévu de jouer aux cartes et toi ?

Marie : Je pense lire et méditer, je souhaiterais également m’avancer un peu au niveau du boulot.

Fred : Moi tu sais le boulot je m’y intéresse quand j’y suis après, c’est pas mon problème. Si tu veux venir déjeuner à la maison avec mes potes, bon ce sera à la bonne franquette, bière, chips et pizza…

Marie : Merci beaucoup, c’est gentil mais je fais attention à mon alimentation et je ne bois pas d’alcool…

Fred : As-tu bois jamais ? Faut profitez un peu ! Et tu fais attention à ton alimentation aussi… C’est triste !

Marie : Et je ne fume pas non plus.

Fred : Moi j’ai arrêté, j’ai des patchs et je vapote…

Marie : Est-ce que tu lis ?

Fred : Ah non je n’y arrive pas ! Je crois que le dernier bouquin que j’ai lu c’était « oui oui et le lapin Ze » et sous la contrainte…

Etc….Je ne vais pas écrire l’ensemble de ce dialogue entre ces deux personnes qui de toute évidence sont totalement incompatibles.

Ce n’est évidemment que le sommet de l’iceberg, derrière ces quelques habitudes se cachent des mécanismes intellectuels, physiques et spirituels beaucoup plus profonds et totalement divergents.

Leurs états vibratoires n’est pas du tout en accord, ils ne sont fondamentalement pas alignés et pourtant, ils finiront peut-être par se mettre ensemble pour de mauvaises raisons.

Quelles sont ces raisons ?

L’une des raisons est qu’ils se sentent seuls et qu’ils ont accumulé ce qu’ils pensent être des échecs et non des expériences enrichissantes et ce genre d’échec est vécu de façon cuisante.

Celui-ci entame notre confiance et finit parfois par nous contraindre au repli, à l’isolement.

Une autre raison est que le couple est une entité sociale valorisante et au-delà de cet aspect sociétal, il y a la nécessité de l’accouplement pour la procréation.

Une autre raison est qu’ils ont tout bonnement envie de sexe ensemble, c’est totalement avouable mais cela devra se cantonner à cette simple relation.

Une relation pour le sexe.

Malheureusement, cela ne fonctionne évidemment pas comme ça, la dépendance sexuelle prend souvent le pas et cela devient difficile et parfois insupportable quand l’un des deux s’accroche et parfois même les deux et que rien d’autre n’existe véritablement.

Une relation basée essentiellement sur le sexe développe une confusion mentale où l’on amalgame amour et attachement, bien-être et addiction.

Ce type de lien ne peut être un pilier suffisant pour construire une relation harmonieuse et pérenne.

Pour conclure, choisissez votre partenaire de vie pour les bonnes raisons et parce que vous êtes véritablement compatibles.

Pas parce qu’il est seulement beau ou belle, brillante ou brillant.

Pas parce que vous êtes en admiration pour sa notoriété, son argent, ses Followers…

Certainement pas parce qu’il est différent au point où il ne fait rien comme vous et la différence vous attire.

Attention! Ces différences qui étaient des atouts peuvent devenir pour vous, au fil du temps, insupportables et détestables.

Pas non plus parce que votre père ou votre mère n’aime pas tel type d’homme ou de femme qui leur rappelle leur vieux schémas d’intolérance ou de souffrance et que par esprit de contradiction, vous ferez l’inverse de ce qu’ils ont pu vous dire.

Vous irez peut-être aussi dans le sens de ce que veulent vos parents, mais ce qu’ils veulent, ne sont pas vos désirs.

Cela s’applique à vos parents mais également à vos frères et sœurs ou à vos amis… leur structure mentale n’est pas la vôtre, reproduire est parfois vide de sens.

Faites confiance à vos ressentis, prenez le temps de vous écouter.

N’hésitez pas à faire une introspection en pleine conscience, analysez vous, comprenez ce qui vous fait vibrer.

Voyez quelles sont les raisons de votre attirance pour cet être, ayez une démarche holistique, une démarche qui prenne en compte l’ensemble de sa personnalité physique, psychologique et spirituelle.

Une relation mal vécue a parfois de lourdes conséquences et quelques fois vous marque pour toujours.

Vous n’êtes pas pressés, prenez votre temps.

Ce que je vous explique vous semble logique?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

En finir avec les blessures après la quarantaine.

Outre les résultats et la performance, un des objectifs majeurs des sportifs est de ne pas se blesser.

Lorsque l’on se blesse, on perd un temps précieux, pour progresser d’une part, d’autre part réaliser ses objectifs et ensuite pour se reconstruire.

Que l’on soit amateur et a fortiori un professionnel, la peur de la blessure tourne à l’obsession: il y a tellement d’enjeu !

C’est d’ailleurs en grande partie pour cette raison, la peur, que les athlètes multiplient les blessures.

Ils créent un état de stress qui augmente avec les enjeux, la notoriété, l’argent, le sentiment fort de ne pas décevoir, l’attachement à un statut, un niveau qu’ils ne veulent perdre sous aucune condition.

Ceci est un autre sujet que je prendrai grand plaisir à partager avec vous.

Il est établi que lorsque l’on est jeune, le post traumatique est moins long.

La période de rétablissement est donc plus courte et l’on peut retrouver la salle, les terrains, les pistes, plus vite et dans de meilleures conditions.

Ceci étant lié aux mécanismes de réparation des tissus plus aptes à reconstruire, la mécanique plus neuve, les lésions encore peu nombreuses n’ayant pas imprimé fondamentalement le physique et l’esprit.

Les blessures et l’esprit sont également un sujet qui fera l’objet d’un article très prochainement.

Encore l’esprit, le mental, les pensées…la conscience, c’est comme vous voulez.

Ainsi, se blesser lorsqu’on est jeune est un problème mais passé 40 ans, c’est une sinécure, une obligation d’éviter les traumatismes.

Trop de schémas encombrent notre esprit lorsque l’on devient un ou une Master.

Nous sommes victimes de nos vieux schémas, on nous a tellement raconté, que passé un certain âge, la blessure était synonyme d’arrêt total de l’activité, que nous cultivons un stress quasi permanent à ne pas faire tel ou tel exercice et à rester le plus souvent possible dans sa zone de confort.

Les principes, la philosophie que je défends prend tout son sens quand on aborde le sujet des blessures, un sens encore plus pointu pour les Master.

Commencez par cultiver votre état d’esprit.

N’adhérez plus à ce concept qui nous dicterait de réduire ou cesser la pratique sportive intensive au risque de se blesser assurément.

De qui vient l’idée ?

De ceux qui se sont blessés ? 

Des sédentaires ? Des personnes négatives ?

Quel était l’état physique de ceux qui se sont blessés ?

Comment pratiquaient-ils ?

Connaissaient-ils les bonnes pratiques ?

Est-ce qu’ils continuaient à pratiquer comme ils pratiquaient à 20 ans ?

Quels étaient leurs états d’esprit ?

La transmission des idées noires et des mauvaises pratiques sont malheureusement plus répondues que le contraire et elles sont d’une efficacité redoutable.

Donc avant toute chose, cessez de penser blessures, pensez santé, bien-être, progression, développement, performance.

Vous avez pris de l’âge, vous êtes devenus des Masters et dans Master, il y a évidemment la notion de maturité mais également la notion de maîtrise.

C’est le moment d’adapter intelligemment votre entraînement, de respecter la pratique dans les règles de l’art.

Les règles de l’art, c’est le respect des paramètres d’intensité.

Commencez donc par comprendre ce que vous faites, planifiez votre entraînement, organisez votre routine, le où les groupes musculaires que vous allez travailler, les exercices que vous allez effectuer et pourquoi vous allez faire ce mouvement plutôt qu’un autre.

Le conditionnement est déjà bien engagé, vous êtes déjà dans l’entraînement avant d’avoir commencés, vous êtes parfaitement impliqués, très concentrés.

L’éparpillement crée le désordre, le désordre crée la discorde et la discorde est précurseur de blessures.

C’est dans ces moments, ces périodes où vous êtes désunis, inattentifs, lorsque votre esprit est distrait, que l’on perd le contrôle, que l’on perd la conscience aux choses, que nous ne sommes plus présents.

Lorsque vous attaquez véritablement l’entraînement, prenez grand soin à l’impeccabilité.

Votre corps positionné parfaitement, l’angle d’exécution idéal, le tempo à sa juste mesure, constamment dans l’action, sans un souffle d’inertie et en prenant soin de ne pas faire collaborer le moindre muscle parasite ou si peu.

Vous faites corps avec votre corps, vous êtes dans la conscientisation du moindre de vos mouvements, tout est ressenti, visualisé, focalisé.

Je vous garantis que vous éviterez les  blessures, en tout cas, votre attitude sera conforme et propice à éviter les traumatismes.

Vous aurez même le luxe d’intensifier vos entraînements au point où vous progresserez à tous niveaux.

C’est quoi les paramètres d’intensité ?

 Comment je les maîtrise ?

Qu’est-ce que je dois faire pour être si concentré, si impliqué ? 

Chaque semaine, je publie 2 articles qui traitent fréquemment des paramètres d’intensité et de la conscientisation: le poids, l’ergonomie, l’amplitude, les muscles parasites, l’inertie, les temps de repos, le tempo….les pensées, la visualisation, la focalisation…

Apprenez en ma compagnie, suivez moi, je partage avec vous mon apprentissage, l’ensemble de mes vérités, ce qui a marché sur tant d’athlètes, sur tant de pratiquants et qui a marché sur moi-même et continu à fonctionner.

Je vous encourage vivement à télécharger gratuitement mon E-Book, si ce n’est déjà fait, vous recevrez un enseignement gratuit sur les paramètres d’intensité.

Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

A 50 ans et plus, voici comment la musculation peut vous rendre sexy

Avant d’aller plus loin dans mes explications, il serait intéressant de définir ce que veut dire sexy.

A ce propos, le modèle sur la photo qui illustre mon article, Barbara, à 50 ans.

Alors, que veut dire sexy ?

Voici une définition que j’ai trouvé sur Internet, qui me semble intéressante et que je trouve aller dans le sens de mon avis sur le sujet:

« Séduisant de par ses qualités esthétiques pour susciter l’envie et le désir grâce a une mise en valeur des formes ou de la silhouette. »

Cette définition est très culture physique !

Je suis vraiment sensible à cette description qui valorise la culture de son corps par la culture physique, cela va de soi, mais également par l’hygiène corporelle, par la posture, par l’attitude.

J’irais bien au-delà de cette représentation que je trouve, je le répète, tout à fait correcte mais qui ne traite que l’aspect physique du phénomène.

Être sexy, est un état d’esprit, c’est envoyer une fréquence qui génère des envies sexuelles.

Nous parlons donc également d’attitude mentale, d’état d’esprit, des pensées.

Être sexy, lie le corps et l’esprit, unifie ces deux parties qui lorsqu’elles sont harmonisées, envoie des messages d’une très grande force.

La tenue vestimentaire ou une simple attitude consistant à montrer ses attributs ne suffisent pas à vous rendre sexy.

C’est même d’ailleurs très souvent le contraire, certaines ou certains devraient le comprendre !

Développer votre sex-appeal lorsque vous avez plus de 50 ans, relève d’un peu de stratégie.

Je vais être radical dans mes propos même si l’on ne peut pas en faire une généralité absolue ou la vérité vraie, néanmoins vous vous sentirez forcément mieux si votre corps est moins gras, plus musclé, avec un port altier, une belle tonicité posturale, si vous vous sentez en bonne santé parce que votre « véhicule », votre corps, est fort, endurant et qu’il récupère vite.

Il y aura toujours des exceptions qui vous diront le contraire, des personnes préférant être telles qu’elles sont et qui vous diront:

«  J’assume mon corps gras et pas fort, mes épaules tombantes, mon ventre mou et mes fesses plates. »

Pourquoi pas, il n’y a évidemment pas de mal à cela, l’important est l’intention que ces personnes envoie.

Si effectivement elles se sentent parfaitement bien à l’intérieur d’une enveloppe qui n’est pas athlétique, enrobée et sujette aux pathologies, alors grand bien leur fasse.

Cependant, dans la quasi majorité des cas, les personnes possédant un physique en surcharge pondérale et peu musclé, peu tonique, vivent très mal leur état, ils donnent parfois le change en feignant d’assumer mais l’intention envoyée est la plupart du temps la souffrance.

Vous en conviendrez, envoyer du sex-appeal alors qu’on est en souffrance, générée par un physique qui ne nous convient pas, ça part déjà de travers.

Il semble primordial d’accéder à un état corporel qui nous convienne en réduisant son taux de graisse et en augmentant sa masse musculaire, son harmonie, pour développer un état d’esprit plus heureux.

Sentir un corps ferme, plus fort, plus Flex plus apte, donne de la confiance.

La confiance c’est la foi, et vous pouvez alors envoyer des messages positifs… Du sex-appeal.

Passé un certain âge, nous sommes censés savoir ce que nous voulons.

Nous avons vécu bon nombre d’expériences, nous avons essayé tout un tas de choses avec plus ou moins de succès.

Et de plus, nous n’avons pas de temps à perdre.

Alors si on peut allier l’utile à l’agréable, s’entraîner pour sa santé et du même coup obtenir un corps qui vous rend heureux et confiant, avec moins de masse grasse et  possédant une répartition harmonieuse des masses musculaires.

Alors pourquoi pas !

Je vous conseille donc de travailler chaque groupe musculaire avec le même soin, en mettant un point d’honneur à ne pas privilégier telle ou telle partie au détriment de telle ou telle autre.

L’harmonie est séduisante.

Un homme qui ne travaillerait pas le bas de son corps et développerait considérablement le haut, serait dans le déséquilibre et le message qu’il enverrait serait le manque d’harmonie.

Tout comme une femme qui consacrerait toute son énergie à travailler ses fessiers et son ventre en négligeant le haut de son corps, bien le message envoyé, serait exactement le même, la dysharmonie.

Soyez donc dans l’équilibre !

En ce qui concerne votre alimentation évitez de consommer de l’alimentation industrielle et non biologique pleine de perturbateurs endocriniens, vous ne savez plus ce que vous mangez et vous perturbez votre équilibre hormonal si important dans le message sexy que vous êtes censés envoyer.

Mangez hypocalorique et protéiné pour faciliter la perte de graisse et tonifier votre masse musculaire.

Vous vous sentirez tellement mieux, plus séduisant, en meilleure santé, capable de tout !

De mon point de vue, le sexe et la musculation c’est gagnant-gagnant !

Ne serait-ce pas les corps athlétiques qui font le plus fantasmer l’imaginaire autour du sexe ?

Et de plus, nous avons tout intérêt à cultiver notre corps et offrir à sa moitié un corps de rêve et de ce fait augmenter son désir donc le plaisir ?

Une précision importante que je veux partager avec vous, pour écrire cet article, j’ai eu recours à l’avis d’une femme certainement représentative de beaucoup !

Elle m’a dit:

« Lorsqu’un homme musclé vous prend dans ses bras c’est un réel plaisir pour les yeux et pour le toucher ! »

Elle m’a dit également :

«Muscles et virilité vont de pair, la scène mythique de l’homme musclé qui enlève son tshirt en a fait fantasmer plus d’une!

Je rajouterais pour ma part, lorsqu’une femme dévoile un corps ferme et tonique c’est un réel plaisir pour les yeux et le toucher!

Sexuellement parlant, le côté visuel  est une grande source d’excitation chez l’homme et peut également l’être pour la femme.

Alors n’éteignez plus les lumières, séduisez vous l’un et l’autre!

Arborez et partagez fièrement ce corps qui est le résultat d’un style de vie, d’une forme d’accomplissement.

En conclusion j’affirme qu’avoir un corps athlétique, musclé et défini est un précieux outil de bien-être et de stimulation sexuelle.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir

Philippe LAMACHE

Cultiver mon corps après 40 ans me rend stupide ?

Cultiver son corps met en évidence une fragilité intellectuelle.

Je n’irais pas jusqu’à dire que cela dénote une certaine débilité mais nous n’en sommes pas très loin.

Les gens qui cultivent leurs corps trahissent un état d’esprit centré sur eux-mêmes.

Ce sont des égocentriques, c’est ça ! Doublés de prétentieux, d’orgueilleux, oui, c’est exactement ça !

Regardez les parader telles des outres gonflées dont on ne sait quelle substance les a rempli; probablement le vide.

De plus, la culture physique n’est même pas un sport… une discipline sportive tout au plus…

Quelle perte de temps de se consacrer à ce type de contrainte, sachant que finalement, ils n’entretiennent qu’une enveloppe charnelle vouée au vieillissement, à la dépréciation et à la mort… puis au pourrissement.

Cette persistance à mettre finalement des coups d’épée dans l’eau.

Ne serait-ce pas un signe évident d’un manque profond de discernement?

Certainement une forme d’aliénation mentale.

Une espèce de mécanique mentale en roue libre qui fonctionne par inertie, incapable de s’arrêter, incontrôlée et incontrôlable.

La matière, le corps, a si peu d’intérêt, lorsque l’on a compris cela, lorsque l’on a ce niveau d’élévation, cet état vibratoire de haute fréquence, on a compris le message divin.

Cette introduction n’est évidemment pas mon opinion.

C’est un discours « assassin » que j’ai parfois entendu, l’opinion clairement affichée d’une caste « intellectuelle » arrogante.

Certains de ces « juges » sont peu être animés par un sentiment de jalousie mais je ne pense pas que ce soit ce sentiment qui anime majoritairement leur jugement.

Je pense qu’il y a véritablement un aveuglement, sublimé par leur ego.

Il semblerait qu’il y ait un sentiment de supériorité qui leur donne la légitimité de juger, tout en disant que c’est mal de juger.

Il semblerait qu’il y ait un état de supériorité qui mettrait en avant l’étendard de la bienveillance et de la compassion propre aux esprits clairvoyants, et dans le même temps ne pas en posséder une once.

Juger est une mécanique intellectuelle délicate, pour un peu que l’on soit torturé par les démons de la colère, de l’orgueil, frusté par le manque de reconnaissance, pollué par nos peurs…

Dans ces conditions, que vaux notre jugement ? Pas grand chose…

Ces dictateurs de la pensée estiment qu’ils sont vraiment supérieurs aux individus qui cultivent leur corps.

Lorsque l’on a 20 ans, cet écart de mauvais goût pourrait être mis sur le compte de la jeunesse et de son inexpérience.

C’est très souvent une excuse que l’on offre aux plus jeunes en guise d’absolution; l’inexpérience est pardonnée.

C’est plus simple de pardonner quand on n’a pas grand-chose à dire pour expliquer l’inexplicable.

Mais au-delà de 40 ans, que pense l’intelligentsia ?

40 ans est souvent le seuil de tolérance, l’age de raison absolu.

Passé 40 ans, si la « déviance » persiste, si le désir de cultiver son corps est toujours présent, alors, l’intelligentsia mettra ça sur le compte de quoi ?

L’inexpérience n’est plus d’actualité, quoi que…

Lorsque l’on est mature, déjà senior ou senior en devenir, nous n’avons plus d’excuse, je dirais même que nous sommes coupables de futilités, d’inconsistance, d’irresponsabilité… de bêtises.

On reçoit une volée de bois vert au centuple de la part de la bien-pensance.

Et pourtant, le message divin, que chacun devrait comprendre, dit tout le contraire.

Cultiver son corps, en prendre soin, protéger le véhicule qui abrite l’âme est quasiment un commandement.

Les livres saints incitent au respect de son corps et à le maintenir dans un état physique excellent.

La bible: Ephésiens 5:29: Car jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église

Le coran: D’après un hadith rapporté par muslim, le prophète a dit: »Ton corps a un droit sur toi, et donne à chacun son droit »

« Un citoyen physiquement fort est plus valable et mieux aimé d’Allah qu’un croyant de faible constitution » (Hadith rapporté par Mouslim).

Aussi, quand la fille de Chuaïb a remarqué la force du prophète Moïse, elle a demandé à son père selon le coran: « O mon père, engage-le à ton service moyennant salaire, car le meilleur à engager c’est celui qui est fort et digne de confiance » ». Sourate Le récit –verset 26.

Peut-on avoir l’esprit clair dans un corps lourd peu flexible, faible, malade ?

Les philosophes antiques s’accordaient sur l’importance de la pratique physique pour le bien de l’esprit.

Platon évoquait le rôle important de la gymnastique dans le soin de l’âme.

Aristote, à son tour, parlait de la place des pratiques sportives dans l’éducation idéale.

Socrate, à travers le discours de Diotime, décrivait, avec une grande clarté, les différentes étapes philosophiques allant vers l’appréciation de son corps.

Le philosophe était ainsi conduit de l’amour d’un beau corps, à l’amour de deux corps, puis de tous les beaux corps, avant, progressivement, de passer de l’amour des beaux corps à l’amour des belles occupations et des belles sciences et finalement, jusqu’à l’amour et la contemplation du beau en soi.

N’est-ce pas là, l’aveu de l’importance de la culture du corps.

Hippocrate (460-377 av. J.C.) lui-même, le médecin des médecins, conseillait dans « Les Régimes« , non seulement la bonne alimentation mais également l’exercice comme un facteur d’équilibre « entre la force que l’on dépense et celle que l’on absorbe ».

Hippocrate conseillait la prescription d’exercices qui tiennent compte des dispositions de l’individu et de la saison.

La Rome antique vénérait les jeux sportifs et les corps athlétiques, ils étaient de fervents défenseurs de l’activité physique.

Mesdames et Messieurs qui pensez que l’exercice physique n’a pas sa place dans une vie intellectuelle et spirituelle et que cultiver son corps est un signe clair de légèreté mentale, révisez votre jugement.

Faites-le surtout pour vous, vous qui chérissez la grandeur de l’esprit et son ouverture, vous avez là l’occasion d’en faire preuve.

Et pour aller encore plus loin vers la grandeur de votre âme, ne faites pas de ségrégation.

Vous voyez, pour ma part, je ne pense pas que tous les intellectuels soient dans le déséquilibre, harcelés par leur esprit torturé.

Je ne pense pas non plus qu’il soient nourris aux anxiolytiques ou aux somnifères, faibles, malades et dégoûtés d’avoir pour enveloppe charnelle un corps inconsistant, les contraignant, bon gré mal gré à un réflexe égocentrique de jugement dégradant envers les individus qui prennent soin de leur corps.

Condamner par dépit est un réflexe que je peux comprendre, auquel je n’adhère pas, mais que je peux comprendre.

Critiquer avec véhémence et cruauté ce que l’on a pas et que l’on pense ne jamais avoir, est un schéma classique de justification.

C’est valable évidemment pour tout le monde, les personnes de petites conditions jugent les gens riches et réciproquement.

Les personnes de forte corpulences critiquent les personnes Fit et réciproquement …

La superbe femme du voisin est stupide et toute refaite…Et nous en sommes sûr, c’est évident, elle ne peut pas être tout simplement belle, intelligente, spirituelle, sportive et honnête etc. etc.

Essayons de vivre en harmonie, en amour, apprenons des autres pour s’améliorer soi-même, là est une démarche noble, évolutive, intellectuelle et spirituelle.

Ce que je vous explique vous semble logique?

Pensez à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Respectez les gens qui s’entraînent

C’est un cri d’alarme que je souhaiterais envoyer à l’endroit des insatiables perturbateurs.

Plus qu’un cri, c’est plutôt un hurlement primaire que je voudrais pousser!

LAISSEZ NOUS TRANQUILLES!

Je dis « nous » mais je dois avouer que je ne fais pas partie des catégories de personnes qui subissent ce type de harcèlement…ou si peu.

Les cibles à fort potentielles, de toute évidence, seraient plutôt les femmes.

Elles sont assiégées par les hommes de type « lourd » appelés également: « renards des surfaces ».

Elles le sont également par les bavardeuses invétérées qui tiennent même la conversation à leur propre sac à main.

Tous les individus qui fréquentent les salles de remise en forme ne sont pas là pour discuter.

Ils ne sont pas là pour tuer le temps ou rencontrer leur « âme sœur ».

Ils ne sont d’ailleurs pas là non plus pour écouter d’interminables monologues qui n’ont d’intérêt que pour celui ou celle qui parle.

Il y a des adhérents qui sont là véritablement pour s’entraîner.

Cela peut sembler bizarre mais ça existe.

C’est normalement l’objectif quand on prend un abonnement dans une salle de sport.

S’il vous plaît, faites preuve d’un peu d’observation, faites preuve d’un peu de discernement.

Essayez de comprendre les messages que vous envoient ces personnes qui souhaitent être en paix durant leur session d’entraînement.

Pendant que vous les saoulez de vos boniments égocentriques, parce que la plupart du temps vous ne parlez que de vous, ces personnes continuent de s’entraîner.

Vous ne comprenez pas que cela est un signe évident que votre intrusion les dérange.

Ces personnes ne s’arrêtent pas, elles continuent leur session et vous accordent néanmoins une attention de complaisance.

Ne vous méprenez pas, c’est uniquement par politesse qu’elles ne vous dispersent pas et qu’elles supportent votre présence indésirable.

Comprenez-vous?

Si de plus, vous les connaissez, vous savez que ce sont des personnes assidues, qui parlent peu et qui sont concentrées sur leurs activités.

Certaines ou certains portent des écouteurs ou un casque sur les oreilles, là aussi, c’est un signe qui trahi leur besoin de tranquillité pendant l’entraînement.

Elles ou ils vous envoient également des messages verbaux explicites du style :« Excuse-moi, je dois continuer, je suis prise par le temps ».

Où parfois ils ou elles font preuve d’un silence assourdissant, ne faisant qu’hocher la tête avec guerre plus d’expression qu’un chien factice poser sur la plage arrière d’une voiture.

Vous vous souvenez de ce jouet en forme de chien, que l’on voyait d’antan, avec une tête mobile qui se balançait au rythme des mouvements de la voiture.

Même dans ces circonstances vous ne comprenez pas…

Laissez-les tranquille, ce n’est ni le lieu ni le moment.

Ils ou elles ne veulent pas que vous les dérangiez, le temps leur est imparti, de grâce, respectez les.

Je me permets de vous donner un conseil mes amis et amies qui êtes appliqués et impliqués.

Mes frères et sœurs de culture physique engagés dans une pratique silencieuse et concentrée.

Il y a des moments où la bienveillance a ses limites, ou l’acceptation, la politesse, ou la peur d’être jugé comme quelqu’un d’associable, ne doit pas faire loi.

Vous devez vous protéger pour des raisons d’intégrité, pour votre bien-être et celui de votre entourage.

Il n’est plus question d’aller faire du sport en ayant le stress d’être perpétuellement dérangé par ces personnes indélicates.

Donc, coupez la conversation, le monologue devrais-je dire, dans la paix et l’amour bien sûr.

Dites avec politesse à l’assaillant, que vous auriez aimé discuter avec lui mais que malheureusement, vous avez très peu de temps.

De plus, votre entraînement est soumis à des temps de repos précis et que vous ne voulez pas vous disperser de peur de vous blesser.

Pour conclure, dites lui également que vous êtes vraiment désolé et que vous espérez qu’il ne vous en voudras pas.

Terminer, fin de l’histoire, la balle est dans son camp.

Sachez une chose, vous serez probablement jugé, ainsi soit-il.

Nous ne pouvons pas changer le monde et l’empêcher de vous juger.

Celui-ci vous jugera à tort ou à raison et quoi que vous fassiez.

Alors devenez votre priorité, pensez à vous.

Ne vous imposez pas de contrainte là où il n’y a pas la place.

Je vous engage même à ne pas tarder à leur couper l’herbe sous les pieds.

Plus ils penseront que la relation est engagée et moins ils comprendront votre attitude.

C’est toujours amusant de voir à quel point nous n’avons pas la même vision des choses pour une même situation.

L’analyse des faits est très souvent diamétralement opposée.

Mieux vaut prévenir que guérir, cela demande toujours moins d’énergie et occasionne infiniment moins de dégâts de dire les choses avec honnêteté.

Évitez de laisser pourrir une situation inconfortable dont vous finiriez par être l’unique victime.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Penser à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

La crise de la quarantaine est inévitable ?

Qu’est-ce que cela évoque pour vous ?

Avez-vous vécu cet état ?

Un état que l’on pourrait assimiler à une dépression.

Une période de notre vie où l’on se remet en question mais pas toujours de la meilleure des façons.

Nous sommes quasiment à la moitié de notre existence, nous faisons le bilan de ce qui a été plutôt une réussite mais également le bilan de nos échecs.

Le bilan, c’est faire les comptes, aligner l’actif et le passif, les points positifs et les points négatifs.

Idéalement, ce serait de se nourrir des bons points et ce serait aussi de tirer des enseignements des points moins glorieux.

Curieusement, nous avons une véritable compétence à être négatif.

Nous avons la faculté de voir le verre à moitié vide.

Cela vous parle n’est-ce pas.

Nous savons que le passé est passé et que nous ne pouvons pas faire marche arrière.

Pour certains c’est une philosophie, un état de penser, qui incite à vivre au présent, à ne pas ressasser et à apprécier chaque moment intensément.

C’est choisir une existence heureuse.

Pour ceux-ci, pas de crise de la quarantaine, l’acceptation est le maître mot.

Pour d’autres, c’est une mine de regrets, d’apitoiements, de remords, de souffrances.

Le constat est tellement sombre, que même l’avenir devient noir.

Nous regrettons nos choix professionnels, personnels, nous en voulons à la situation, aux circonstances, aux autres…

À ce moment précis, nos décisions deviennent encore plus irréfléchies, motivées par notre état de mal-être.

On s’échappe vers de nouvelles relations personnelles, un nouveau job, un nouvel eldorado, nous courons après on ne sait quoi.

Nous allons voir toutes sortes de psychothérapeutes, de gourous, nous suivons des traitement antidépressifs.

Le sport devient une nouvelle religion, comme cette alimentation tendance, nous nous y jetons à corps perdu puis nous faisons des voyages au Tibet, en Inde ou je ne sais où.

Nous nous rapprochons d’un maître bouddhiste, nous nous tatouons, nous changeons de look…

Nous ne savons plus quoi faire.

On veut changer de vie et on veut changer le reste du monde.

J’ai quelques pistes pour vous aider à mieux vivre ce passage, pour vous aider à faire ce grand saut difficile à négocier.

Passer d’une certaine insouciance adolescente (même à 40 ans et plus), vers un état de conscience « pur ».

Un état de conscience moins pollué, ce serait déjà pas mal.

En premier lieu, révisez votre relation au temps et reconsidérez le passé, le présent et le futur.

Pourquoi s’accrocher à ce qui est passé, à ce qui n’existe plus ?

Ce qui est fait est fait ! C’est une réalité absolue.

Vous n’avez aucune espèce d’influence sur des événements qui ont eu lieu dans des circonstances particulières, en présence de gens particuliers, à un moment particulier de votre vie.

Cela génère quasiment tout le temps des sentiments de souffrance; pourquoi se rendre malade ?

La souffrance psychique rend malade physiquement.

Vous savez qu’il n’y a aucune solution aux problèmes que vous êtes en train de vous créer.

Vous utilisez une énergie considérable à construire des châteaux de cartes sur un sol glissant, mou, inconsistant et votre château s’écroule encore et encore et vous le reconstruisez indéfiniment…

Voyez vous l’image ?

Est ce que vous reconstruiriez ce château de carte en sachant qu’il n’a aucune chance de tenir ?

C’est absurde n’est-ce pas ?

Vous perdez votre temps, alors, n’accordez plus de crédit au passé… laissez passer le passé.

En second lieu, reconnaissez que vous êtes le seul responsable de ce qui vous arrive.

Cessez d’attribuer vos tourments aux uns, aux autres, aux circonstances, à votre passé.

Vous avez le pouvoir de prendre les choses en main, le pouvoir de décision que personne ne peut avoir à votre place.

Transférer la responsabilité, c’est perdre tout contrôle.

Lorsque l’on s’échappe, on ne peut plus rien faire pour soi.

Vous pouvez décider qu’à 40 ans, ou plus, c’est le moment idéal pour construire quelque chose de nouveau, qui vous convienne vraiment.

« Quelque chose qui soit réellement à la hauteur de vos désirs. »

Ne soyez pas dans la fuite mais dans la paix et le bonheur.

Voici enfin un tournant que vous pouvez exploiter pour votre bien-être.

Prenez cette période comme une bénédiction, une remise en question qui va vous permettre de vous élever.

Vous avez le pouvoir de l’intention, la force de changer les choses, à partir du moment où vous acceptez cette loi, que vous en êtes réellement convaincu, que vous sentez en vous cette énergie puissante capable de renverser des montagnes.

Vous changez alors le monde, vous changez votre monde.

Voici 10 propositions qui vous aideront à prévenir cette crise de la quarantaine :

1/ Décider de se remettre en forme, d’être le maître de son propre corps. C’est moi qui décide !

2/ Reprendre les études ou décider d’apprendre ou de s’améliorer dans un domaine qui nous passionne.

3/ Raviver la flamme dans son couple : faire des choses à deux, prendre le temps, chacun son tour, de faire pour l’autre, de se surprendre..

4/ Décider de faire des choses dont vous avez toujours rêvé : un voyage, un trek, une retraite spirituelle etc.

5/ Faire des choses un peu dingues qui vous font vibrer, qui vous donnent l’impression de vivre, le saut à l’élastique, de la tyrolienne, des manèges incroyables, du karting, boxer sur un ring, faire un marathon…

6/Donner de votre temps pour les autres : rejoindre la Croix Rouge, donner des repas aux sans abris etc. je vous garanti que ça remet les pendules à l’heure.

7/ Occupez-vous de vous-même. Prenez le temps de vous bichonner : sauna, massages, soins divers etc.

8/ Prendre le temps d’être seul avec soi-même. Il est temps de se faire face, de se poser des questions, les questions qui comptent : ce que vous voulez réellement, ce qui vous fait peur etc. Il est temps de s’isoler un peu en marchant seul dans la nature et/ou en méditant.

9/ Lire davantage. La lecture procure du réconfort, du bien-être. Elle nous ouvre des portes, elle nous enseigne et nous aide à réaliser que tout est possible !

10/Remettez-vous en question : devenez bon à ce que vous faites ou encore meilleur. Mettez-y de la passion. La crise de la quarantaine vient souvent du fait qu’on s’ennuie, on voit notre vie comme étant monotone. Se donner à fond dans ce que l’on fait, peu redonner un nouveau sens à notre vie.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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