Je suis un apprenti dans de nombreux domaines, même dans les domaines qui me sont chers, ceux que j’explore, que je pratique et qui sont mon quotidien depuis bientôt 40 ans.
Être un apprenti cela veut dire que l’on apprend, par l’écoute, par la lecture, en regardant mais également en mettant en application.
L’apprentissage, pour qu’il soit efficace, demande d’être enseignable, c’est à dire d’être prêts à recevoir les informations.
Être enseignable s’est avoir aussi la capacité d’accepter le changement.
Je ponctue toujours mes articles par :
« Ce que je vous explique vous semble logique ? »
« Prenez le temps de réfléchir avant d’agir »
Je vous incite donc à vous servir de votre logique, de votre réflexion.
Ma façon de voir les choses, mes points de vue, sont issus de mon esprit inné mais également acquit et copieusement nourrit d’informations liées à ma propre expérience.

Ce n’est pas la vérité, c’est ma vérité, celle-ci peut évoluer et parfois changer de direction en fonction de l’évolution de mon apprentissage, de mes expérimentations et de mes connaissances.
Cet article est motivé par mon constat, mon expérience de terrain, l’observation, des études de cas et la mise en pratique.
Je n’ai jamais vu de pratiquants progresser en s’entraînant avec des charges trop lourdes.
Trop lourd veut dire inadapté, incontrôlable et dangereux pour l’intégrité physique.

Je voudrais ouvrir une courte parenthèse à l’endroit des théoriciens et autres statisticiens de l’hypertrophie.
Les arrogants brandisseurs de chiffres qui alignent, pour exemple, les pourcentages par rapport à la charge maximale liée à la répétition maximum (RM ou 1RM) comme une science exacte.
Mais dans quelles conditions ?
Sous quelle amplitude ?
Avec quel tempo ?
Avec quel positionnement ?
Et surtout, pour quels individus ?
Ils sont toujours plein de certitudes égoïques qui ne laissent place à aucune autre théorie, à aucun autre point de vue.
Ils balayent d’un revers de la main les résultats véritables.
Si dans la réalité tout se passait ainsi, il suffirait d’aligner les pourcentages, les répétitions, les séries et subitement, vous pourriez vous hypertrophier comme par enchantement.
Nombreux spécialistes dont je lis parfois les articles et dont je vois les vidéos, nous parlent d’hypertrophie ou de définition musculaire sans en avoir la plupart du temps un échantillon sur eux!
Les pratiquants chevronnés le savent, obtenir l’hypertrophie et /ou la super définition, n’est évidemment pas qu’une affaire de mathématiques.
Surtout pas!
Ça ne marche pas ainsi!

L’entraînement à la sensation, à l’application, à l’implication, à la conscientisation dans le respect des paramètres d’intensité, les règles de l’art, devrait être la philosophie qui s’impose.
Je parle là d’un stade avancé de la pratique.
A l’instar de la vraie méditation, qui n’a besoin ni de gri-gri, ni de circonstances particulières, ni de position adéquat, sauf celle de se sentir bien, ni de période particulière…
Je vous engage à lire : Cette lumière en nous : La Vraie Méditation – Jiddu Krishnamurti
La culture physique est une forme de méditation en mouvement…
Ils sont tellement arrogants, tellement sûr de détenir la vérité.

L’objectif devient le poids, il n’y a plus la place à autre chose.
Vous devez pousser ou tirer coûte que coûte, la performance se situant à ce niveau.
Et pour cause, vous travaillez tellement lourd que vous raccourcissez la course du mouvement.
Vous n’êtes plus capable de véhiculer un tel poids.
De plus, cette charge surdimensionnée inflige une telle pression aux articulations et de tels étirements aux ligaments et tendons que par instinct pour leurs survies, vous vous échappez.
Sous certains angles d’exécution, il est quasiment impossible de véhiculer la charge, alors, vous la laissez tomber, vous la jetez ou vous verrouillez les articulations pour ne plus avoir à supporter la tension.
À partir du moment où l’on se sert de l’inertie, on ne respecte plus le tempo.
On accélère pour fuir et /ou on relâche tout, pour fuir également.
Terminé le travail isocinétique, plus de contrôle.
Encore une fuite, un échappatoire au bénéfice du poids
Cela en devient parfois ridicule, peu importe si vous ne préservez plus l’intégrité de votre colonne vertébrale ou de vos articulations en général, il faut bouger la charge…
Pour conclure, trop lourd oblige à utiliser tous les leviers de « triche » à disposition, tous les subterfuges pour s’en sortir.
L’ensemble des paramètres d’intensité qui sont les règles de bonnes pratiques et qui devraient être respectés, s’excluent totalement de l’entraînement.

La course effrénée à l’accumulation de kilos conduit irrémédiablement vers les traumatismes.
Le manque de lucidité, d’attention et de contrôle ouvrent la porte aux blessures.
A fortiori pour les plus de 40 ans, exclure les poids trop lourds doit être LA 1 ère RÈGLE !
Notre esprit égocentrique nous joue parfois des tours.
Il nous leurre, nous manipule au point de nous faire croire que l’on va devenir aussi gros que le poids que l’on est parfaitement incapable de s’approprier.
Effectivement le poids qui s’affiche sur le pèse-personne augmente mais quel en est sa répartition ?
Privilégiez la bonne pratique et excluez définitivement ces charges que vous n’êtes pas capables de contrôler.
Alors, vous commencerez vraiment à progresser.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir. Et si vous souhaitez un chemin tracé sans justement devoir mettre lourd, vous pouvez rejoindre Start Master, notre programme en salle, avec mon accompagnement si vous le souhaitez, je vous guide pendant 3 mois pour atteindre vos objectifs physiques en suivant les règles des paramètres d’intensités :
Philippe Lamache
Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.