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Les ennemis de la réussite.

Nous naissons tous purs, parfaitement libres et porteurs d’un message divin.

C’est à partir de la naissance que les choses se gâtent…

Nous plongeons alors dans un monde de tumultes où les individus œuvrent pour leur propre compte, totalement manipulés par leur ego de souffrance.

L’impartialité, la bienveillance, l’équité, le partage ne sont que des idées mythologiques, de beaux concepts d’une précieuse rareté.

Nous naissons donc avec de merveilleuses capacités, une morale, une éthique irréprochable, sans un soupçon de peur et avec une mission suprême; celle d’apporter de la valeur ajoutée à ce monde terrestre.

Nous oublions malheureusement une partie importante de ce que nous étions venu faire DANS ce monde et ce que nous étions venu faire POUR ce monde.

Notre entourage direct et indirect va déployer des stratégies pour nous éloigner de notre conscience pure et faire en sorte que nous perdions petit à petit nos attaches avec la source.

Ils ne sont évidemment pas vraiment responsables de leurs transmissions toxiques puisse qu’ils ont été eux-mêmes victimes de ces schémas dévastateurs.

Ils ne savent pas ce qu’ils font parce qu’ils ont perdu cette conscience, cette intelligence cosmique et universelle qui nous lie les uns aux autres, qui nous rassemble et non qui nous divise.

En première place de ces ennemis de la réussite, je souhaiterais parler de nos propres parents.

Cet article les concerne essentiellement, ils ne sont bien sûr pas les seuls à freiner, à bloquer l’épanouissement et à nourrir le fantôme du naufrage des futurs adultes.

J’aurai l’occasion très prochainement de publier une deuxième partie concernant les institutions puis une troisième partie concernant les médias.

Deux autres formidables ennemis du succès, des outils qui peuvent être parfois calamiteux.

Je vous en prie, ne vous offusquez pas !

Vous êtes probablement des parents aimants et vos parents l’ont certainement été pour vous.

Je me souviens de la réaction disproportionnée et hors sujet d’un garçon, suite à un de mes posts qui traitait cette idée et que j’avais publié sur un groupe Facebook privé que j’animais, il m’a dit :

« Les parents sont sacrés je les aime ! Tu ne peux pas dire ça ! »

Avant tout, oui je peux le dire, ce serait nier l’évidence de ne pas reconnaître la responsabilité de nos parents dans notre éducation, bonne ou mauvaise…

D’autre part, sa réaction devait certainement cacher quelque chose de plus profond chez lui…

Très souvent, les victimes aiment passionnément leur bourreaux… mais ceci est un autre sujet.

Ainsi nos parents nous transmettent leurs peurs, leurs enclumes, tout ce qu’ils considèrent comme leurs échecs, leurs discordes, leurs jalousies… Leurs violences.

Ils sont tellement proches de leurs enfants par le corps et l’esprit, ils ont la parole absolue, les enfants sont condamnés à les écouter et à les croire.

Le lien affectif, physique et même spirituel est si puissant !

Sous le couvert avouable de l’éducation, je dirais plutôt et à juste titre, sous le couvert de la non éducation, les parents inondent de mises en garde, de reproches, de projections négatives, de constructions mentales sans fondement:

« Moi à ton âge, j’étais capable de…et toi tu en es incapable »

« Si tu ne te couvres pas, tu vas attraper froid, tu vas tomber malade… »

« C’est bien, continue comme ça, tu vas me rendre malade… »

« Si tu insistes comme ça tu n’y arriveras pas… »

« Tu es aussi méchant que ton père… »

« Tu me fais penser à ton oncle… » Alors que l’oncle était détesté…

« Nous avons tous ce problème là dans la famille, tu n’y échapperas pas… »

« Qu’est-ce que je suis triste, tu me manques… »

« Ne fais pas comme ci, ne fait pas comme ça, tu vas tomber, tu vas te faire mal, tu vas te casser une jambe… »

« Tu finiras par me tuer ! »

Au titre de la prévention, ils y vont bon train, les formules sont toujours très négatives et posent des jalons de défaite, de peur et de non accomplissement. 

Les parents mêlent également très souvent leurs progénitures à leurs schémas de pensées torturées et ne peuvent s’empêcher de leur raconter à quel point ils souffrent.

Tout y passe, leurs problèmes d’argent, leur peine de cœur, leurs amitiés qui se font et se défont… leurs mésententes avec les membres de la famille, avec leurs voisins ou leurs voisines.

De plus, certains parents veulent tellement se faire aimer qu’ils sont prêts à tout donner à leurs petits, sans retenue, sans cadre, au risque de les intoxiquer mentalement et physiquement.

Je pense à cette incapacité qu’ils ont parfois à ne pas restreindre l’alimentation ou les jeux vidéo.

Loin de moi l’idée de généraliser cette situation, fort heureusement, tous les parents ne se comportent pas ainsi.

Les parents sont aussi des sources d’inspiration, de réels modèles, des exemples de bienveillance à la fois souples et rigides.

Si vous vous reconnaissez dans cette description un peu sombre, mais néanmoins réaliste, prenez conscience, s’il vous plaît, de la nécessité de réviser votre approche éducative.

Je ne suis certes pas un expert en éducation des enfants, j’ai simplement un point de vue et l’expérience à partager avec vous d’un papa, qui a eu trois enfants, qui a fait des erreurs et qui a corrigé le tir.

De grâce, ne promettez pas à vos enfants qu’ils vont tomber malade, qu’ils vont se faire mal, qu’ils ne vont pas y arriver ou que vous souffrez à cause d’eux ou pour eux.

Ne les accablez pas, ne leur faites pas porter la responsabilité de votre souffrance, évitez leur la culpabilité, c’est un fardeau trop lourd à supporter.

Comprenez que vous construisez petit à petit leurs difficultés, leurs peurs et par conséquent, leurs échecs.

Cessez aussi de les gaver d’aliments sucrés, de nourriture industrielle pleine d’adjuvants toxiques et de promesses mensongères ou de les abreuver de sodas « diabétisants ».

Vous participez à construire leur surcharge pondérale et vous alimentez le terreau de futurs problèmes de santé.

Pourquoi le faites-vous ?

Parce que vous ne supportez pas que vos enfants puissent ne pas vous aimer.

Vous avez tellement peur qu’ils vous en veuillent si vous ne répondez pas OUI à tout ce qu’ils vous demandent et particulièrement lorsqu’ils vous somment de leur donner ces produits addictifs.

Dites non, c’est très bon pour eux et très bon pour vous.

Vous n’imaginez pas à quel point vous leur offrez des perspectives d’avenir heureuses, vous œuvrez pour leur harmonie, leur paix et leur équilibre.

Le cadre est certainement la meilleure réponse, la meilleure des choses que vous offrirez à vos enfants.

Nombreux de mes lecteurs sont parents et certains grand parents, vous avez la légitimité, transmettez ce message:

L’amour inconditionnel et le cadre sont deux facteurs de croissance absolus pour la réussite de vos enfants et pour leurs succès d’adulte.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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À propos de l'auteur Philippe LAMACHE

Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.

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