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Faites du squat et pas la guerre.

C’est à la suite d’une discussion empreinte de philosophie que nous en sommes arrivés à cette conclusion.

En effet, nous échangions avec ma femme au sujet de Jiddu Krishnamurthi et particulièrement sur l’un de ses bouquins:

« Trouver la paix ».

Il dénonce dans cet ouvrage l’incapacité humaine à ne faire autre chose que la guerre.

En effet, en cinq mille ans d’histoire et 15 000 guerres, l’esprit n’a pas changé, il est toujours belliqueux, dogmatique et nationaliste.

Nous nous divisons, en pays, en religions, en courants philosophiques.

Nous nous divisons même dans nos propres pays et au sein de nos propres religions.

Voyez la haine guerrière qui anime les supporters de deux clubs de football.

Ils s’insultent, se crachent dessus, se frappent et certain même se tuent.
Et pourtant, ce n’est qu’un jeu…

Nous avons été inspirés par : « Faites l’amour pas la guerre »

Cette phrase est à l’origine un slogan anti guerre issue de la contre-culture des années 1960 aux États-Unis.

Ce slogan était principalement utilisé par les opposants à la guerre du Vietnam.

Les conflits naissent souvent du désœuvrement, du peu de foi qu’il nous reste et de notre propre souffrance.

C’est la peur de ne plus avoir, ne plus posséder, de ne pas être considéré, c’est la jalousie, la possession, le désir de soumettre.

Et pourtant, tout le monde y va de sa phrase magique empruntée au dalaï-lama, à Martin Luther King ou à Nelson Mandela.

Tout le monde s’improvise écrivain en partageant ses délires humanistes de non jugement, de compassion et d’acceptation mais tout en dénonçant « les autres » et paradoxalement en les jugeant.

« Moi j’aime le monde, je suis contre la misère, j’aime aussi les petits chats et je suis gentille mais les autres sont méchants et ils me jugent, alors ce sont tous des cons ».

Alors, tu juges ou tu ne juges pas ?

Ces genres de messages qui inondent les réseaux sociaux et les blogs perso, aussi anodins soient-ils, finissent par des déclarations de guerre…

Les réseaux sociaux sont un terreaux pour l’ego de souffrance, des machines à règlement de compte et d’échanges de haine.

Je ne vous apprends rien sur ce sujet.

Bon la guerre est partout, c’est un fait et nous nous disions qu’il y a finalement assez peu d’espace pour le calme.

Il y a peu de havre de paix où nous ne sommes plus préoccupés par nos intentions belliqueuses.

Lorsque nous sommes heureux, les intentions sont bonnes, l’espace est libre de toutes intentions erronées.

C’est comme lorsque nous sommes en amour, il n’y a, à cet instant, aucune volonté de nuisance.

Lorsque nous vivons des moments sexuels intenses, notre esprit est généralement focalisé pleinement sur ce que nous faisons.

Exempt la rancœur, la peur, le manque de confiance en soi.

À l’instar de la méditation et de la prière qui sont, qui devraient être des moments précieux où l’ego devrait être lissé et les pensées finalement sans accroche, sans grande importance.

Ce sont véritablement de merveilleux moments de répit.

Ainsi un autre espace de tranquillité nous est apparu, en relation directe avec notre activité sportive:

C’est le post-entraînement des cuisses, lorsque celui-ci a été ultra intensif.

Lorsque vous vous êtes entraînés à haute intensité, en respectant scrupuleusement les paramètres d’intensité, en impliquant bien sûr toute la mécanique physique mais également votre conscience et cela à chaque instant, à chaque milliseconde.

Vous enchaînez les exercices d’extensions et de flexions avec des temps de repos courts, au chronomètre et à la seconde.

Vous contrôlez tout, comme un orfèvre, votre exécution, votre amplitude, le tempo et particulièrement devrais-je dire, quand la douleur est insoutenable et qu’il vous reste à faire encore 6, 8,10 répétitions.

La brûlure est quasiment insoutenable, vous ne pouvez plus respirer et votre cœur va s’extraire de votre poitrine et malgré cela, vous continuez encore et encore…

Eh bien, lorsque enfin, toute cette folle expérience s’arrête et que votre corps et votre esprit se mettent au repos alors s’installe une sorte de paix.

Je vous garantis que vous n’avez aucune envie de faire la guerre à qui que ce soit.

Le squat pourrait-il sauver le monde ?

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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À propos de l'auteur Philippe LAMACHE

Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.

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