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Faites du cardio pour augmenter votre masse musculaire !

Quasiment tous les pratiquants ont une aversion pour le cardio training.

C’est comme s’ils allaient être foudroyés et qu’ils allaient perdre subitement toute cette masse musculaire chèrement acquise.

Les marathoniens sont souvent pris en référence comme étant l’incarnation de ce qu’il ne faut pas faire pour conserver sa masse musculaire. (ou peut-être même, pour faire un bon mot, la « désincarnation » dans le sens de perte de ses tissus).

Ils sont la preuve formelle que leur aspect décharné est bien la cause d’un excès d’entraînement cardio.

Alors comment est-ce possible ?

L’entraînement intensif est censé endommager vos fibres musculaires et le process de construction voudrait donc que ces fibres endommagées soit réparées.

« Concernant l’entraînement intensif, je vous engage à télécharger mon E-Book, en cliquant sur le lien en rouge ci-dessous, qui fait état des paramètres d’intensité.

Ces fameux paramètres que vous devriez respecter pour rendre vos entraînements véritablement intensifs.« 

Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

D’ailleurs ces dommages vous les ressentez eux aussi avec quelques fois une grande intensité.

Ils sont parfois même très douloureux ; ce sont les fameuses courbatures.

Comment réparer ces altérations ?

Ce processus est complexe, il est fonction de deux facteurs:

  1. la quantité de matières premières nécessaire pour la restauration des dommages.
  2. la vitesse à laquelle les cellules détruites sont évacuées.

Le cardio peut accélérer le processus de récupération des fibres musculaires.

En effet, le corps est irrigué grâce a l’afflux sanguin et permet ainsi d’apporter de façon plus active des matières premières réparatrices et facilite, de plus, l’évacuation des cellules mortes.

On peut considérer alors que le cardio est réellement un processus de récupération active.

Le cardio généré par le travail du bas du corps, vélo, course à pied, montée de marche… permet, sans nul doute, une récupération globale.

Pour une récupération plus ciblée, pour accélérer avec plus d’efficacité la récupération du haut du corps, on peut l’associer à des exercices pour le haut du corps par le biais :

  • de circuits training associant des exercices polyarticulaires comme les pompes, le rowing, les tractions, les développés militaires,
  • d’exercices plus analytiques comme les flexions et les extensions pour les bras,
  • ou par des exercices comme le rameur ou l’elliptique.

Métabolisme : sommes-nous tous égaux ?

En effet, nous n’avons pas tous la même capacité à utiliser de façon identique les apports énergétiques.

La génétique est souvent brandit comme l’arme magique ou l’handicap absolu.

Soit elle fait de vous un monstre (génétique) qui peut dévorer ce qu’il veut, qui ne prends pas 1 g de graisse mais que du muscle ou alors elle est l’excuse magistrale qui vous dédouanera de toute réussite, puisque vous n’y pourrez rien.

Nous avons une influence sur tout, ou en tout cas sur beaucoup de choses.

Alors que la génétique correspond à l’étude des gènes, l’épigénétique s’intéresse à une « couche » d’informations complémentaires qui définit comment ces gènes vont être utilisés par une cellule… ou ne pas l’être. 

En d’autres termes, l’épigénétique correspond à l’étude des changements dans l’activité des gènes.

Ces derniers n’impliquent pas de modification de la séquence d’ADN et peuvent être transmis lors des divisions cellulaires. 

Contrairement aux mutations qui affectent la séquence d’ADN, les modifications épigénétiques sont réversibles.

Ce qui revient à dire que nous avons une influence évidente et importante sur notre génétique.

À travers notre alimentation, nos fréquentations, le sport que nous faisons ou pas, nos conditions de travail, nos conditions de vie en général, notre état d’esprit, nos pensées.

« Cogito, ergo sum – Je pense, donc je suis »
GOMEZ PEREIRA (Reprise ensuite par RENE DESCARTES)

Il y a un autre point sur lequel vous avez une influence importante, c’est l’insuline.

Les conséquences d’une résistance trop importante à l’insuline sont désastreuses, pour votre santé, c’est évident mais également pour votre forme physique.

La résistance à l’insuline inhibe la faculté à anaboliser de la masse musculaire et de plus, influence considérablement le stockage du tissu adipeux.

Le cardio améliore la sensibilité à l’insuline.

Pratiquer le cardio régulièrement améliore de toute évidence la sensibilité à l’insuline et vous rend donc moins résistant à cette hormone protéique.

Voici un article qui apporte quelques explications sur la résistance à l’insuline.

Cliquez sur l’image ci dessous

Vous êtes donc plus enclins à fabriquer de la masse musculaire et dans le même temps à freiner le stockage de la masse grasse corporelle.

Il semblerait même, que ce soit proportionnel, en d’autres termes, plus vous pratiquez et plus vous faciliteriez donc ces processus.

Les pratiquants, d’un point de vue général et particulièrement les culturistes de compétition, « les bêtes à concours » -J’englobe tous les compétiteurs – devraient faire du cardio tout au long de l’année.

Je les vois hors saison qui prennent des temps de repos incalculables, des charges surdimensionnées et qui ne font plus de cardio ou quasiment plus.

Leur poids corporel est également surdimensionné augmentant très souvent de 20 %, voire plus, par rapport à leur poids de forme.

Il n’y a qu’à l’approche des compétitions qu’ils augmentent l’intensité et se mettent à faire du cardio training et parfois de façon outrancière et bien évidemment inadaptée.

Je les engage donc tous, je me répète, pratiquants et particulièrement les compétiteurs à ne jamais cesser l’entraînement cardio.

En effet, nous perdons très rapidement la condition cardio-vasculaire à moins de pratiquer un culturisme à haute intensité, ce qui est rarement le cas.

Retrouver cette condition demande des efforts importants.

Il se rajoute à cela une alimentation pré compétition déséquilibrée, hypocalorique et parfois même en fonction des individus, TRÈS hypocalorique.

Le stress physique, métabolique et psychologique atteint souvent des sommets ce qui a pour conséquence de ne pas rendre la perte de graisse optimum, d’engendrer parfois de la fonte musculaire et de créer un état psychologique difficile à gérer.

Le cardio training habitue le corps à métaboliser les lipides.

Pour cette raison, cesser de le pratiquer pendant des mois, vous « déshabitue » et oblige une réadaptation qui peut être parfois longue pour optimiser à nouveau le mécanisme…Nonobstant les bienfaits pour votre santé.

En conclusion :

Pratiquer le cardio training participe de toute évidence à augmenter votre masse musculaire :

  • en tenant compte des effets réparateurs liés à l’afflux de matières premières réparatrices du tissu ainsi que l’évacuation des cellules mortes et endommagées,
  • en limitant la résistance à l’insuline et de fait, en améliorant l’anabolisme protidique et l’utilisation du tissu adipeux à des fins énergétiques,
  • par l’amélioration de votre condition physique générale.

Vous serez ainsi plus performant.

Vous récupérerez plus vite et votre endurance musculaire en sera accrue.

Je vous invite à lire ou à relire un de mes articles sur le cardio en cliquant sur ce lien :

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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À propos de l'auteur Philippe LAMACHE

Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.

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