J’ai l’impression que l’anxiété, les souffrances mentales, les peurs en général, sont devenues les premières préoccupations de nos sociétés dites «civilisées».
Je précise « civilisées », parce que ce ne sont pas toujours les préoccupations des pays qui ne le seraient pas et qui de mon point de vue ont certainement tout gagné à ne pas l’être.
Voici une définition de CIVILISER: CIVILISÉ, ÉE, part. passé et adj.A.−Vx ou littér. [Le compl. d’obj. désigne une pers.] Rendre plus civil, plus conforme aux exigences de la vie en société.
− Emploi pronom. à valeur passive ou intrans. Se civiliser. Devenir plus apte à la vie en société, devenir plus raffiné.
B.−Usuel. [Le compl. désigne une collectivité (nation, peuple)] Faire passer d’une condition primitive à un état de plus haut développement matériel, intellectuel, social. Civiliser un peuple…
Lors de quelques voyages où je visitais des pays dit « non civilisés » ou « moins civilisés », j’y ai trouvé l’intelligence, l’humanisme, de la bienveillance, de la tolérance, bien supérieures à ce que je peux connaître en France d’un point de vue général.
Ces civilisations rencontrent d’autres problèmes qui parfois sont du domaine de la survie.
Vont-ils pouvoir s’alimenter, s’habiller et dormir sous un toit…
Pas le loisir ni le temps de se préoccuper de sa personne et des tumultes psychologiques qu’engendrent une société de surconsommation.
Surconsommation d’aliments industriels, surconsommation de médicaments, de drogues, de cigarettes et d’alcool.
Surconsommation de médias anxiogènes et surconsommation de problèmes…
Voici la liste non exhaustive de ce que nous surconsommons.
Nous sommes rapidement informés par un indicateur visuel, nous stockons et nous devenons adipeux puis avec le temps, obèses.
L’alimentation c’est de l’énergie et lorsque vous apportez trop d’énergie par rapport à votre consommation et bien celle-ci déborde, inonde votre corps et finit par vous rendre difforme.
Oui je sais ce n’est pas politiquement correct de tenir de tels propos.
Mais c’est ainsi, cet état est toxique pour votre santé, mauvais pour votre propre estime, difficile à supporter mentalement.
Lorsqu’il est question de surconsommation de cigarettes, de drogue et d’alcool, la sentence est l’addiction.
En d’autres termes, c’est la privation de liberté, la maladie et très souvent la mort.
Je vais vous sembler à nouveau politiquement incorrect, certainement rabat-joie et particulièrement en ce qui concerne l’alcool.
Mais, la meilleure façon de ne pas sombrer dans ces puissants poisons, ce serait de ne jamais y toucher, même pas pour la rigolade!
Pour le coté « festif » et « bon vivant ».
L’excès d’alcool entraîne, outre l’alcoolisme et son cortège d’abominations, comme l’alimentation d’ailleurs, le surpoids et l’obésité.
L’alcool est également un nutriment énergétique et pas des moindres puisqu’il est presque aussi calorique que le sont les lipides.
La consommation excessive de cigarettes marque le physique, porte atteinte à la peau et à son éclat, noircit les dents et abime la voix.
Sans parler du nombre incalculable de pathologies dont certaines sont morbides.
En ce qui concerne la drogue c’est un fléau mondial, une aberration humaine.
De mon point de vue, c’est un outil d’aliénation et de régulation des masses, une arme de destruction massive.
Ne serait-ce pas un moyen d’éradiquer une partie de la population ?
Certainement un autre débat…
Celle-ci nourrit nos circuits neuronaux négatifs baignant dans notre jus d’égocentrisme.
Le débordement, le trop plein d’anxiété n’est pas visible.
Votre cerveau ne gonfle pas au point de devenir difforme sous le poids de l’énergie négative qu’il aurait accumulé.
Nous n’écoutons pas les alertes, elles sont méta physiques, nous ne les voyons pas ou nous ne voulons pas les voir…
Il est parfois trop tard lorsque nos pensées deviennent totalement incohérentes, divagantes, attachées uniquement à notre souffrance, à nos peurs, au ressassement du passé et aux projections vers un futur toujours très noir.
J’ai toujours considéré la culture physique comme un moment particulier où le corps et l’esprit faisaient « corps ».
C’est pour moi un véritable moment de méditation en mouvement, un espace de plénitude et de quiétude.
Il y a comme ça très peu de moments où je ressens une connexion qui se situe au niveau quantique et spirituelle, la méditation me procure cet état, la musique parfois et la pratique de la culture physique telles que je l’entends.
Lorsque vous contrôlez la gestuelle, c’est-à-dire votre ergonomie, l’amplitude de votre mouvement, que vous êtes dans l’action contrôlée, que vous n’impliquez quasiment que le muscle concerné.
Cet état se révèle quand la fréquence du tempo est parfaitement maîtrisée et que vos temps de récupération sont millimétrés.
Quand votre esprit est alors focalisé sur rien d’autre, aucune dispersion n’est alors possible.
A ce moment, seul existe le moment présent, exempt le passé, le futur, la peur de l’abandon, l’insécurité, vos relations personnelles et professionnels difficiles.
Exempt les difficultés financières, le manque de considération de votre entourage, exempt votre esprit torturé par ce que vous auriez dû faire et que vous n’avez pas su ou pas pu faire.
Malgré l’intensité de l’entraînement et l’inconfort physique que cela peut générer, vous avez réussi à créer un espace mental de confort, un havre de repos, vous avez réussi à faire respirer votre âme.
Quand vous êtes dans cet état de mal-être profond, je vous engage à appliquer scrupuleusement les règles de l’art en culture physique afin d’occuper votre esprit à autre chose qu’à son bavardage toxique et incessant.
Croyez-en mon expérience, vous vous sentirez même dans de meilleures dispositions pour le reste de la journée.
Je vous engage à lire mon article « Faites du squat et pas la guerre », il évoque également cet état que provoque un entrainement intense et complet.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Pensez à réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.
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