L’époque est formidable, nous avons accès à la connaissance partout, tout le temps et sur tous les sujets que l’on souhaite approfondir.
C’est vraiment une période incroyable, tout le monde sait tout sur tout.
Tout le monde est devenu expert.
C’est vraiment d’une grande richesse pour l’humanité.
Vous comprendrez que c’est avec une pointe d’ironie que je démarre cet article.
Je pense, en fait, que nous n’en savons pas plus, nous nous noyons dans la confusion la plus générale.
Je pense même que la plupart d’entre nous en savent de moins en moins.
Dans ce marasme nauséabond d’informations, de contre informations, de désinformations, on ne sait plus où se situe l’honnêteté et la malhonnêteté.
Les ragots sont parfois colportés avec de bonnes intentions, sans savoir que l’information est erronée.
D’autres fois, la volonté est intentionnellement de créer la discorde et la confusion.
On finit par faire une indigestion, un espèce de « burnout » de l’information, une dépression de la pseudo connaissance.
À force d’être attentif à tout, on devient attentif à rien.
Nous ne sommes même plus attentifs à notre libre arbitre, notre ressenti, à ce que nous dit notre cœur.
Sous les flots déchaînés « mainstream » du savoir à tout prix, parfois du savoir « low cost », il devient hasardeux de croiser les informations.
90 % de ce qui est raconté est erroné.
On a parfois cessé de croiser l’information avant de tomber sur les 10 % d’éléments corrects.
Et parfois même, les informations correctes sont tellement peu relayées qu’elles pourraient passer pour de mauvaises données.
L’ultra communication est sans nul doute une arme de lobotomisation massive.
Lorsque je vois qu’un chien qui pète fait 30 millions de vues sur YouTube, qu’une nana est suivie par 2 ou 3 millions de personnes et que sa seule compétence apparente est qu’elle a de gros seins, qu’un rappeur américain réputé pour son style médiocre fait en moyenne 30 millions de vues à chacun de ses clips, il me semble qu’il y a vraiment un réel problème.
Je ne détiens certes pas la vérité, en tous cas, j’ai la foi en ce que je pense et en ce que je fais, c’est la moindre des choses.
Ce que je transmets, est ma vérité, ni plus ni moins.
Merci de me lire et de m’écouter, j’en suis vraiment honoré.
Je suis comme tant d’autres, un simple canal qui puise ses connaissances à la source où chacune et chacun peut se servir.
Ma mission est de transmettre des informations avec le plus d’intégrité possible et avec foi.
Je vous demande juste et avant tout, de vous servir de votre libre arbitre et d’assimiler ainsi ce qui sort de mon esprit, à votre gré, avec votre expérience, votre patrimoine intellectuel et spirituel
Le savoir est fait pour être transmis, pour être compris et s’en servir.
Poser des questions est donc une attitude tout à fait correcte qui dénote un esprit d’ouverture, d’échange et d’enseignabilité.
Par conséquent, y répondre avec correction et transmission, est certainement la moindre des choses.
C’est ce que je continuerai toujours à faire lorsque l’oreille sera attentive.
Mais pourquoi poser des questions pour poser des questions ?
Pourquoi poser des questions avec un manque évident d’attention ?
Êtes-vous toujours dans cet état d’esprit inconstant, cette instabilité permanente ?
Est-ce cette époque où l’on obtient tout et n’importe quoi d’un clic qui génère ce genre d’attitude?
Avant de recevoir la réponse, vos pensées ont déjà migré vers le passé ou le futur.
Vous demandez mais vous n’êtes pas prêt à recevoir.
Je parle en mon nom mais également au nom de tous ceux à qui vous faites perdre du temps.
Transmettre du savoir a une valeur, c’est de l’énergie et c’est un bien précieux.
« L’économie du savoir, l’économie de la connaissance, l’économie de l’immatériel ou encore le capitalisme cognitif, est, selon certains économistes, une nouvelle phase de l’histoire économique. »
Savez-vous que certains pays basent l’essentiel de leur économie sur le savoir?
Il y a de cela quelques années, j’ai recadré un garçon qui me posait continuellement des questions à chaque fois qu’il me voyait mais sans jamais mettre en application ce que je lui disais.
Il me demandait ce que je pensais de telles ou telles pratiques alimentaire ou d’entraînement, de tels ou tels exercices et il exprimait le désir d’être corrigé…
Mais finalement, il ne mettait jamais en application mes recommandations…
Je peux comprendre qu’il ne soit pas en accord avec mes principes mais alors pourquoi me poser tant de questions et parfois les mêmes de façon récurrente
Beaucoup se comportent ainsi.
Serait-ce de la stupidité, le besoin d’être rassuré, une espèce de soif égocentrique que l’on s’occupe d’eux, que l’on soit attentif à leur personnes….
De grâce, cessez de nous solliciter si vous n’avez pas l’intention de tirer des enseignements de ce que l’on vous dit.
Cessez de nous importuner, de nous faire perdre notre temps…
Cela fait partie des objectifs de la majorité des hommes.
Être large est synonyme de stature et dans l’inconscient collectif la largeur impose une forme de respect.
Ne dit-on pas de quelqu’un d’important qu’il a une certaine stature ?
À l’instar de bras puissants, d’abdominaux ciselés ou d’une masse pectorale conséquente, la largeur d’épaules est un objectif à atteindre.
Peut-être pour flatter son ego mais aussi et surtout pour harmoniser son esthétique corporelle.
De toute évidence, une posture élégante impose d’avoir une certaine largeur d’épaules.
La largeur d’épaules n’est pas un attribut réservé aux seuls hommes, en effet, pour les femmes, une certaine largeur participe à les rendre plus élégantes et certainement plus affirmées.
Les « intellectuels » vous diront qu’il n’est point besoin d’être costaud pour exister, la vraie force est dans le savoir.
Oui peut-être… Mais ça dépend de chacun, de son histoire, de ses convictions.
Certains intellectuels auraient tout intérêt à développer leur physique pour des raisons simplement de pure santé.
Je vous engage d’ailleurs à lire mon article qui traite de ce sujet :
A contrario, certains « addicts » de la culture physique, auraient aussi tout intérêt à cultiver leurs esprits pour des raisons de pure santé ……morale, intellectuelle et spirituelle.
Revenons à l’objet de cet article.
Nous ne naissons pas tous avec les mêmes avantages physiques.
La ceinture scapulaire, c’est-à-dire votre structure de base, va déterminer naturellement votre largeur.
Vous me direz alors les jeux sont faits !
Non pas vraiment, vous avez la possibilité d’agir et très souvent de renverser la tendance.
Comme j’aime le dire très régulièrement dans mes articles, vous avez le pouvoir.
Ainsi, si votre ceinture scapulaire est étroite, il faudra construire des deltoïdes plus volumineux.
Vous devrez particulièrement développer le vaste externe de l’épaule pour compenser ce manque de largeur.
Je vous propose donc que nous nous intéressions à un exercice parfois un peu oublié, souvent mal exécuté :
Les élévations latérales aux haltères.
C’est certainement « le patron » des exercices pour que vous obteniez de la largeur d’épaules.
On le substitue parfois à des ersatz d’exercices, certainement par folklore et parce qu’on veut tester des exercices tellement sexy.
Mais il reste vraiment, lorsqu’il est bien exécuté, un exercice extrêmement efficace qui vous fera prendre inévitablement de la largeur d’épaules.
Il est à souligner que cet exercice peut être exécuté assis, debout, en position horizontale, avec haltères, bien sûr, mais également à la machine ou avec des câbles ou des élastiques et de façon unilatérale ou simultanée.
Toutes ses variantes ont évidemment une incidence sur l’exécution.
Je vais donc traiter uniquement dans cet article, les élévations latérales avec haltères.
Il est donc question d’élever latéralement une charge et de la retenir lors de sa descente.
Comment devez-vous exécuter ce mouvement ?
La charge est placée en bout de bras, ceux-ci sont tendus, décollés des flancs (position en suspension) pour la phase excentrique (phase d’étirement musculaire) et les coudes légèrement fléchis.
Pour la position concentrique (phase de contraction), les bras s’élèvent latéralement et légèrement au dessus de la perpendiculaire par rapport au tronc.
Les coudes pointent vers l’arrière, mains en rotation interne (pronation).
Lorsque le bras dépasse la perpendiculaire par rapport au tronc, les coudes doivent alors se diriger légèrement vers le plafond.
Quelle doit être l’amplitude du mouvement ?
C’est en premier lieu la santé de votre articulation qui fera loi et qui vous permettra ainsi d’exécuter ou pas ce mouvement.
Ce ne doit pas être la charge inappropriée qui doit décider pour vous et réduire par obligation l’amplitude.
En position excentrique, le mouvement démarre en plaçant les bras le long du corps, décollés des hanches d’environs 20 cm et se termine légèrement au delà de l’horizontal d’environs 20 cm également.
Imposez-vous un tempo !
Il est essentiel de vous imposer un tempo qui va vous servir de métronome.
Cela vous obligera à rester dans le contrôle et vous évitera d’accélérer, de freiner, de lancer, de bloquer le mouvement et ainsi réduire son intensité.
Je rappelle que le tempo permet de donner une vitesse à votre exécution et bien sur de vous y tenir.
Vous pourrez, par exemple exécuter cet exercice sur un rythme 2/2.
C’est-à-dire que vous montrez vos haltères en environ deux secondes et vous les descendrez en environ deux secondes, sans arrêt, sans accélérer, sans ralentir etc. etc.
Restez dans l’action.
Cela veut dire qu’il faut impérativement éviter l’inaction, soit l’inertie.
L’inertie est liée en partie au tempo, lorsque vous laissez tomber vos haltères, c’est de l’inertie, et de fait, vous ne contrôlez plus le tempo.
C’est pour cette raison, qu’afin de limiter les points et les angles d’inertie, le mouvement démarre la phase concentrique en plaçant les bras le long du corps, décollés des hanches d’environs 20 cm.
Vous évitez ainsi un angle d’inertie improductif puisque le deltoïde n’est quasiment plus sous tension.
La loi d’inertie exprime le fait que si la vitesse du corps ponctuel par rapport au repère galiléen est constante, « la somme des forces s’exerçant sur le corps est nulle ».
NULLE
Quant il n’y a plus de tension, il n’y a plus d’intensité donc plus de progression.
L’ergonomie.
(de votre corps)
Il est préférable de positionner votre corps sur un plan vertical, que vous soyez assis ou debout, afin de localiser principalement le vaste externe.
Je vous rappelle que c’est le but de cet exercice.
Plus vous vous penchez en avant et plus vous dispersez la tension vers le deltoïde postérieur et plus vous vous penchez vers l’arrière et plus vous sollicitez le faisceau antérieur.
Comment accentuer la localisation sur le vaste externe du deltoïde.
Évitez tout concours des muscles parasites.
Ces muscles qui sont mis à contribution lorsque l’exécution et l’ergonomie ne sont plus respectées.
Quand votre buste s’incline vers l’arrière, c’est le faisceau antérieur qui prend le relais et qui vient parasiter la tension sur le faisceau externe et plus vous vous penchez en avant et plus vous dispersez la tension vers le deltoïde postérieur.
Dans ces deux cas, on peut considérer qu’il s’agit plutôt de faisceaux parasites et non pas de muscles parasites.
Dans le cas où vous impulsez pour remonter les haltères, à l’amorce de la phase concentrique et particulièrement lorsque la charge est trop lourde, il y a une sollicitation importante des trapèzes supérieurs, et de surcroît des trapèzes inférieurs si vous vous inclinez vers l’avant.
On observe alors un transfert de la tension vers ces muscles puissants du dos au détriment des épaules.
Dans certains cas d’exécutions aberrantes, lorsque les coudes finissent par pointer vers le sol et les paumes des mains en quasi supination, le transfert de charge migre, évidement vers les deltoïdes antérieurs, mais également vers les biceps et les pectoraux, éludant en grande partie le vaste externe.
Guère de focalisation sur le muscle concerné et encore moins sur le faisceau ciblé !
En conclusion, ce mouvement, les élévations latérales avec haltères, est d’une grande efficacité pour la largeur de vos épaules à condition de respecter les règles décrites dans cet article.
Comme beaucoup d’exercices traditionnels, ils ont véritablement fait leur preuve mais toujours dans les règles de l’art.
Évitez de vous perdre dans des exercices, comme je l’explique ci-dessus, qui ne sont finalement que des copies « low cost» des exercices fondamentaux.
Vous pensez parfois que les exercices traditionnels ne sont pas efficaces mais ils le sont !
La démarche de fréquenter une salle de sport est au départ certainement pleine de sens et nourri d’espoir.
Vous avez des objectifs qui sont peut-être de perdre du poids, de vous tonifier, de vous muscler, d’avoir un ventre sexy, des fesses galbées et dures, d’améliorer votre condition physique etc.
Vous avez donc chercher la salle de fitness qui vous conviendrait, vous avez prévu d’y consacrer un budget annuel et du temps.
Cela représente parfois beaucoup de temps, plusieurs heures par semaine.
Il y a le temps de l’entraînement bien sûr mais également le temps pour vous y rendre, le temps pour vous changer, pour vous doucher…
La démarche de fréquenter une salle est un véritable investissement, il semble logique que vous en récoltiez des bénéfices.
J’ai commencé à fréquenter les salles de remise en forme à 16 ans, j’en ai 54 aujourd’hui.
Toujours avec une grande régularité.
Cela doit faire approximativement 375 400 jours d’entraînement et je peux vous assurer que j’ai été rarement distrait.
Durant toutes ces années d’entraînement j’ai vu défiler une majorité de gens distraits qui évidemment ne progressaient quasiment pas.
Pour certains, des années de fréquentation sans résultat…
Ce qui m’a conduit un jour à dire que le Fitness est une escroquerie car finalement le pourcentage de gens qui progressent véritablement est faible, voire très faible.
Mais de toute évidence, les responsables, c’est vous et pas la discipline elle-même, évidemment.
Cette discipline, pour progresser, vous demande d’être appliqué, concentré, focalisé.
Elle demande de la conscientiser.
Cessez d’être distrait !
Soyez très attentif à ce que je vais écrire maintenant si vous voulez véritablement progresser.
Je ne vais pas vous dévoiler une technique extraordinaire ou un régime miraculeux.
Je vais faire mieux que ça, je vais vous demander d’arrêter 6 pratiques insupportables qui vous empêchent en grande partie de progresser et qui dérangent votre entourage.
1) Le Téléphone
C’est un véritable fléau.
Il vous démobilise et disperse votre attention.
Vous ne prêtez plus aucun intérêt ou si peu à ce que vous êtes en train de faire.
La plupart du temps, ce sont les réseaux sociaux qui accaparent l’énergie que vous devriez réserver à votre entraînement.
À ce moment là, comprenez que vous n’avez pas le sens des priorités.
Vous n’accordez aucune importance à une activité concrète qui peut améliorer véritablement votre existence.
Vous privilégiez une chimère, vide de fondement, un leurre existentielle qui ne vous apportera fondamentalement rien.
Il y a aussi vos conversations téléphoniques que vous partagez généreusement avec votre entourage.
Sur ce point, il est évident que vous vous dispersez, mais de plus, vous imposez très égoïstement au plus grand nombre vos conversations qui la plupart du temps, pour ne pas dire toujours, non aucun intérêt.
Une distraction dont nous nous passerions bien volontiers.
2) Les discussions
Certains adhérents passent une partie importante de leur temps à discuter.
C’est un choix qui ne va pas de pair avec les résultats.
On peut considérer effectivement qu’une salle de musculation est un lieu de rencontre et de causerie.
Pourquoi pas.
Mais de fait, il faudra accepter d’avoir les résultats à la hauteur de son implication.
Vous progresserez peut-être en causerie mais ce sera tout.
La discussion ne laisse pas le loisir de vous concentrer sur vos objectifs.
Le temps n’est pas superposable (uniquement pour les physiciens quantiques).
Si vous avez une heure pour vous entraîner, vous ne pourrez pas en même temps discuter une heure.
Les discussions vous égarent au même titre que les appels téléphoniques bruyants, elles perturbent les adhérents qui ne souhaitent pas participer à vos débats.
Rappelez-vous que vos discussions n’intéressent que vous.
J’espère que mes propos sont clairs, je ne vous engage pas à être asociaux, je vous dis simplement de rendre votre entraînement efficient.
3) Les excuses
Cessez d’avoir des excuses pour tout !
C’est une façon de justifier par avance vos échecs.
Je ne peux pas y arriver parce que je suis trop vieux, parce que c’est génétique, parce que je n’ai jamais eu de condition physique et je n’en aurai jamais.
Je n’ai pas suffisamment de temps, j’ai eu trois enfants… j’ai eu des problèmes de santé…
La liste des excuses est non exhaustive.
Quelles sont les vôtres ?
Comprenez-vous dans quel état d’esprit vous vous mettez lorsque vous brandissez les excuses ?
Cela vous déresponsabilise instantanément.
Vous perdez tout pouvoir et ainsi toute influence sur votre progression.
Vous légitimez vos manques de progrès pour de mauvaises raisons.
Quand vous vous retranchez derrière les excuses, c’est terminé, vous mettez un terme à toute évolution.
C’est Terminé, plus d’excuses, ça ne sert à rien !
4) Les autres
N’accordez plus d’attention aux autres.
Je m’explique sur ce sujet, je ne parle pas de cette attention bienveillante mais de cette attention qui vous perturbe.
La promiscuité liée au contexte, oblige de se côtoyer intimement dans les salles de fitness.
Vous vous sentez observés, n’est-ce pas !
Vous observez, n’est-ce pas !
S’installe alors le jugement et la comparaison et lorsque ces deux fléaux nourrissent votre ego, vous vous sentez mal, dépréciés, en colère et en totale dispersion d’énergie.
L’énergie dont vous avez besoin pour votre entraînement, pour votre progression, nourrit d’autres projets futiles en se portant sur les autres.
Comment est-elle habillée celle-là ?
Pour qui il se prend celui-ci ? Quel prétentieux !
Tout le monde me regarde…
Sans parler de ceux que je décris ci-dessus qui parlent fort accrochés à leur téléphone et à leur conversation de comptoir.
Ils s’immiscent dans votre esprit par effraction…
Libérez votre esprit de ce que vous pensez que les autres pensent…
C’est vraiment trop aléatoire, ça n’a aucun intérêt et vous ne saurez de toute façon jamais véritablement ce qu’ils pensent.
Restez focus sur vos objectifs en évitant le plus possible la dispersion.
5) Vos problèmes
Mettez-les de côté !
Le ressassement est une véritable torture.
Ressasser est un principe fondamental si vous voulez vous sentir mal.
Vraiment, réfléchissez-y, à chaque fois que vous pensez à vos problèmes, comment vous sentez-vous ?
Ruminer en pensant à ce qui ne va pas, sans forcément agir factuellement pour résoudre les problèmes, vous éloigne du présent.
Ressasser vos problèmes et faire des projections hasardeuses sont les deux raisons majeures pour lesquelles nous n’arrivons pas à vivre le moment présent.
Non seulement vous ne pourrez les résoudre de cette façon mais de plus, vous polluerez votre entraînement.
Vous venez rajouter des problèmes au problème.
Envisager une stratégie à un moment précis pour régler ce qui doit être réglé est évidemment important.
L’ordre est essentiel.
Mais, trimbaler vos soucis comme un fardeau, partout où vous êtes, finira d’un point de vue général par vous épuiser.
Il dispersera une fois de plus votre attention alors que vous devez être focalisé sur votre entraînement et votre progression.
6) La machine que vous voulez absolument
Au cours de toutes ces années d’entraînement dans les nombreuses salles que j’ai fréquenter, j’ai pu observer de manière récurrente que c’était un moyen de déconnexion .
En effet, les adhérents sont souvent très perturbés de ne pas pouvoir utiliser telle ou telle machine parce qu’elle est déjà occupée par d’autres.
Ils se sentent frustrés, ils perdent du temps, ils font chuter l’intensité de leurs entraînements, si intensité il y a bien sûr.
Force est de constater que les pratiquants ne savent pas toujours ce qu’ils font.
Ils ne savent pas qu’ils peuvent substituer cet exercice à celui-ci ou à cet autre.
Ils piétinent alors plusieurs minutes en attendant que la machine se rende disponible…
Dans certaines salles « low cost » et à certaines heures, la patience est de rigueur.
Ce sont peut-être deux points sur lesquels vous progresserez peut-être, la patience et la tolérance.
Maintenant si c’est sur vos capacités physiques et l’amélioration de votre esthétique que vous voudrez progresser, alors, il faudra intégrer quelques notions d’équivalence.
Demandez conseil, informez-vous, anticipez pour ne pas devoir faire chuter votre intensité.
Et rappelez-vous que ce n’est pas de la faute de celui qui monopolise la machine; vous êtes responsables, c’est à vous de prévoir l’alternative.
En conclusion, vous pouvez agir tout de suite sur ces 6 points qui sont de véritables freins à votre évolution.
On ne parle pas là de techniques, de capacités physiques particulières, d’aides chimiques.
Ce sont des facteurs d’une importance capitale sur lesquels vous avez un vrai pouvoir.
Vous qui vous plaignez de ne pas y arriver, et de stagner, qu’est-ce que vous attendez pour changer votre attitude dès la prochaine séance ?
On a pris du poids, on a perdu de la masse musculaire, on a des difficultés à monter les escaliers…
On a perdu de la mobilité, de la force, de la souplesse, on se sent mal, on a des problèmes de santé qui requièrent de pratiquer une activité physique…
La liste est non exhaustive, vous pouvez aisément rajouter vos propres raisons.
Quel sport pratiquer ?
Ce que je préconiserais évidemment, c’est la culture physique et l’entraînement cardio.
Dans la mesure où vous êtes aptes à pratiquer ces activités.
D’autres que moi vous parleront de natation, de marche…. de badminton, de pilâtes, de yoga…
Je les laisserai donc argumenter les bienfaits de leurs activités respectives.
Pour ma part, j’estime que la culture physique, lorsqu’elle est pratiquée dans les règles de l’art, est absolument indiquée.
Pourquoi la culture physique serait-elle indiquée plus qu’un autre sport?
Parce qu’elle est à la base du mouvement, la base de la kinésiologie et réciproquement.
Je rappelle, à titre indicatif, que la kinésiologie ou cinésiologie ou physiologie du mouvement, est une discipline scientifique qui étudie les mouvements et postures du corps humain d’un point de vue biomécanique, articulaire et musculaire.
Pour une bonne pratique, la culture physique doit être analytique et parfaitement conscientisée, cela à tout âge, c’est évident, mais particulièrement lorsque nous devenons « mature ».
Comme je l’ai écrit à plusieurs reprises lors de différents articles, nous n’avons plus de temps à perdre lorsque nous dépassons la quarantaine.
En effet, nous avons passé le temps du tâtonnement et de l’inexpérimentation, de grâce, évitons de passer d’une discipline à une autre.
Je dirais plus justement, d’une mode à une autre.
De plus, les outrages du temps et les excès en tous genres ont, chez certains individus, considérablement entamés leur intégrité physique et parfois même psychologique.
La culture physique est une discipline adaptable, elle permet d’épouser les contraintes de chacun.
Elle est donc parfaitement adaptée.
Elle peut même être pratiquée chez soi, au poids de corps ou avec un minimum de matériel.
Efficacité et gain de temps.
Elle permet ainsi, suivant ses besoins, de cultiver:
La force
Qui est la capacité que nous avons à déplacer une masse et en l’occurrence notre masse.
La souplesse
Qui est l’amplitude du mouvement que peut réaliser votre articulation.
La culture physique améliore ainsi votre mobilité.
La vitesse
Qui est la capacité de réaliser un mouvement en un minimum de temps.
C’est très souvent un constat que nous faisons en observant les personnes âgées, elles perdent de leur rapidité.
Il n’est pas question ici d’améliorer son temps au 100 m, mais simplement d’exécuter nos déplacements avec plus de vélocité.
La résistance
Qui est la capacité à produire un maximum de volume de travail musculaire en a minimum de temps.
Cette capacité que nous avons à faire un maximum de choses en repoussant le seuil de fatigue.
Avec l’âge, nous fatiguons beaucoup plus rapidement.
L’endurance
C’est un effort continu sur une longue période, sur un maximum de temps.
Là aussi, l’âge réduit le temps où nous pouvons fournir des efforts continus, nous perdons petit à petit cette capacité physique.
La coordination
C’est la capacité que nous avons à enchaîner plusieurs mouvements pour réaliser un geste précis.
Je rajouterais, que la culture physique peut devenir également un excellent outil pour développer vos capacités cardio-vasculaire et ceci grâce a l’intensité.
En conclusion, lorsque le programme d’entraînement est personnalisé, parfaitement ciblé en fonction de vos besoins et votre personnalité et que vous l’appliquez en votre âme et conscience dans le respect des paramètres d’intensité, il devient un merveilleux allié pour votre santé et votre longévité.
Pour toutes les raisons dont je parle ci-dessus, la culture physique est un excellent et véritable outil anti-vieillissement qui devrait être une priorité.
Ce n’est pas une simple pilule, une pommade miracle, censées freiner la sarcopénie.
A titre de rappelle, la sarcopénie est un syndrome lié à l’âge qui se caractérise par une diminution de la masse musculaire et de ses qualités.
La sarcopénie est liée au processus de vieillissement mais peut être accélérée par des facteurs pathologiques et comportementaux tels que la mauvaise alimentation, le manque d’exercice, un état d’esprit inadéquat.
La culture physique est une discipline, une philosophie qui vous aidera à vivre plus longtemps et dans de meilleures conditions.
Des savants ont dû vous dire qu’il n’y a évidemment plus de possibilité de construire de la masse musculaire passer un certain âge.
Et pour beaucoup la frontière où tout bascule arrive parfois très tôt, en effet, dès 35 à 40 ans, ça devient difficile, n’est-ce pas ?
…parce que la machine est usée et le métabolisme est bien moins actif.
Les taux hormonaux ont chuté, la testostérone fond comme neige au soleil, sans parler de l’hormone de croissance qui n’est plus qu’un vieux souvenir.
Pour les femmes, la ménopause a tout emporté, la tonicité musculaire et la fermeté des tissus en général ainsi que le désir sexuel.
La cellulite a pris une place importante dans le corps entre les muscles et la peau mais également dans l’esprit où elle siège de façon omniprésente.
Nous sommes minutieusement conditionnés.
Passé un certain âge, tout est plus difficile, quasiment impossible.
L’intellect et le physique déclinent.
Prendre du muscle est exclu et le conserver semble du domaine de la magie.
Tout comme perdre de la graisse reste un doux fantasme.
Et maintenir une activité sportive et des relations sexuelles régulières, conserver sa souplesse, sa tonicité posturale, être vivant tout simplement tombent progressivement dans les oubliettes.
Les idées reçues, les schémas réducteurs de vie liés à l’andropause ou à la ménopause, nous enfoncent petit à petit et de façon inéluctable dans le gouffre de l’impuissance, de la frigidité, de la fragilité… de la souffrance.
Nous vivons cette dégénérescence imposée comme une fatalité, une loi à laquelle nous ne pouvons échapper.
D’autres avant nous l’ont vécue et nous la transmettent comme une profession de foi, un moyen pour eux de partager leur sentiment aigre de fin de vie et finalement de ne pas se sentir seuls.
J’ai un conseil majeur à vous donner, ne les écoutez pas et ne suivez pas les mauvais exemples.
Si votre désir est d’être en super forme à 50 ans, alors, n’écoutez pas ceux qui se retranchent derrière la fatalité de l’âge et qui attendent la maladie ou la mort.
Écoutez et suivez les bons exemples: celles ou ceux qui possèdent la forme, la santé, la vigueur, le sex-appeal.
À tous ceux qui ont choisi le chemin de l’expansion, celui d’améliorer son physique et ses qualités physiques à plus de 50 ans…
A tous ceux qui veulent continuer à jouir dans tous les sens du terme, j’ai une toute autre théorie à partager avec vous.
Voici mes cinq règles qui vont vous aider à prendre de la masse musculaire, même après cinquante ans.
1) Appliquez à la lettre les paramètres d’intensité.
C’est pratiquer la culture physique dans les règles de l’art.
Respecter le mouvement, sa gestuelle et son amplitude et adoptez une position ergonomique.
Pratiquez l’activité en pleine conscience et par conséquent dans le contrôle.
Ne vous servez pas de l’inertie ni des muscles parasites.
Ainsi la charge ne devient plus l’unique objectif, vous préservez vos articulations, vos tendons, vos ligaments.
Vous avez tout le loisir de vous concentrer sur le groupe musculaire que vous travaillez en limitant considérablement les traumatismes.
Lorsque l’on a 50 ans c’est une chose essentielle.
Je vous invite à télécharger mon eBook, les paramètres d’intensité y sont expliqués en détails.
« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »
2) Utilisez les charges justes pendant votre entraînement.
Utiliser la charge juste, c’est la charge qui permet l’exécution parfaite.
Les poids utilisés ne doivent être ni trop lourds pour basculer dans la pratique sauvage, ni trop légers ce qui ne vous permettrez pas alors de mettre suffisamment d’intensité durant l’exercice.
La charge juste n’est évidemment pas liée au pourcentage de votre répétition maximum, du genre 70 % de la 1RM.
Non, celle-ci est également fonction de la forme du moment et peut varier d’une séance à une autre.
3) Faites du cardio mais pas n’importe lequel!
J’ai écrit très récemment un article sur ce sujet:
Il concerne la super sèche mais pas que, inspirez-vous en !
Faites du cardio à haute intensité pour des raisons d’efficacité, afin de préserver votre masse musculaire et augmenter la perte de graisse.
Mais également pour l’économie, une fois de plus, de votre structure, les cartilages, les articulations, les tendons et ligaments.
Arrêtez de pédaler mollement ou de faire de l’elliptique sans conviction pendant des heures.
Je vous le certifie, vous perdez un temps précieux pour pas grand chose.
Le bénéfice en terme d’amélioration des capacités cardio-vasculaire est faible lorsque l’on pratique un entraînement cardio à faible intensité.
4) Consommez une alimentation conforme à vos objectifs.
Vous ne pouvez pas avoir un véritable désir d’améliorer votre condition physique et votre esthétique si vous ne vous alimentez pas en conséquence.
C’est totalement exclu et particulièrement lorsque vous passez la cinquantaine, nous avons une nécessité d’être hygiéniste à cet âge là.
Si l’ensemble des paramètres ne sont pas harmonisés, alors, n’espérez même pas une seconde améliorer quoi que ce soit.
Votre alimentation doit être la moins industrielle possible, biologique de préférence issue de circuits courts si possible.
Les additifs, pesticides, antibiotiques ou autres hormones, ne sont pas les bienvenus dans votre corps.
Ils vous empoisonnent à petit feu et par conséquent freinent le bon fonctionnement de votre système organique.
L’alimentation industrielle anéantit votre progression, elle est acide et nutritionnellement pauvre.
Elle vous empêche de récupérer et donc de construire dans les meilleures conditions votre masse musculaire.
Mangez des aliments simples, des aliments qui existent en l’état ou quasiment en l’état dans la nature.
Contrôlez vos apports nutritionnels, protéines, lipides, glucides ainsi que leur quantité, c’est-à-dire vos apports énergétiques.
Mangez donc protéiné, au moins 1,5 g de protéines par kilo de poids de corps.
Consommez essentiellement des glucides lents possédant des index glycémique bas.
Limitez au minimum les lipides tout en privilégiant l’origine végétale.
Mangez des fruits et des légumes, ils sont riches en micro nutriments et en fibres.
Ils sont excellents pour votre longévité, votre récupération et permettent de limiter les apports caloriques grâce à leur côté satiétant.
5) Cultivez un état d’esprit adéquat.
Ayez confiance en vous, soyez certain que même à 50 ans et plus, il est tout à fait possible d’améliorer son état physique général et d’augmenter sa masse musculaire.
J’encadre des individus hommes et femmes de plus de 50 ans qui ont de meilleurs résultats que des jeunes gens de 25 ans.
Ils sont extrêmement motivés, ils ont changé leur alimentation, leur entraînement et surtout leur état d’esprit.
Ils n’émettent aucun doute dans leur évolution physique.
Tous ces gens savent avec une foi absolue que c’est possible, alors, ça devient possible.
En conclusion, vous comprendrez bien que la recette idéale pour stopper toute évolution et bien sûr toute progression musculaire, est:
La mauvaise alimentation, l’inactivité, la consommation excessive de médicaments lorsque vous n’en avez pas besoin auxquelles vous rajoutez un état d’esprit de souffrance.
Si il y a bien un groupe musculaire considéré comme récalcitrant et que l’on a étroitement lié à la « génétique», c’est bien les mollets.
J’ai dû l’entendre 1000 fois:
» J’ai tout essayé, je ne pourrai jamais avoir de mollets ! «
» De toute façon c’est génétique, y’a rien à faire «
C’est exactement comme ceux qui n’arrivent pas à prendre des bras ou des cuisses, ou n’importe quel autre groupe musculaire d’ailleurs.
Au nom de quoi, un muscle ou un groupe musculaire, sur un même corps, serait-il récalcitrant ?
Certainement dans les cas de ruptures de tendon, de déchirures, de nécroses, de certaines pathologies ou myo-pathologies qui auraient détériorées très précisément un muscle et de fait, en réduiraient ses capacités.
Peut-être est-ce lié à des raisons physiologiques, biochimiques ou je ne sais encore pour quelle autre raison…
Ou alors par sous-alimentation en oxygène, en nutriments, en afflux sanguin ?
Dans ces conditions cela pourrait très certainement justifier le retard de développement ou de non développement.
Les mollets sont des muscles puissants et importants.
Ils ont notamment plusieurs fonctions au niveau des mouvements de la jambe, dont une fonction stabilisatrice du genou.
En effet, les muscles principaux du mollet, les jumeaux ou gastrocnémiens, sont cruciaux pour l’extension et également pour la flexion lorsque les pieds sont fixés au sol.
Durant la marche, le mollet se charge aussi d’un rôle circulatoire essentiel.
Il faut savoir que la contraction des muscles joue un rôle de pompe sur le flux sanguin.
Un autre point important : les mollets sont esthétiques.
Ne pas avoir de mollets, ou les avoir faiblement développés, déséquilibre l’harmonie.
La répartition équitable des masses musculaires n’est plus respectée.
Il serait donc temps de vous pencher véritablement sur la croissance de cette partie de votre corps.
Avant tout, soyez persuadés qu’il n’y a aucun facteur « physique » sensé empêcher leur développement, en dehors de lésions avérées que j’ai évoquées un peu plus haut dans le texte ou d’hypothétiques dysfonctionnements métaboliques…
J’affirme que les seuls responsables sont vos croyances limitantes, votre manque de pugnacité, vos doutes, votre manque de méthode, votre incapacité à travailler dans l’intensité véritable.
Evidemment, vous pouvez ne pas me croire et persister à penser que vous avez tout essayé.
Vous êtes probablement une victime d’événements incontrôlables et que tout est indépendant de votre volonté.
Vous pouvez continuer à croire que vous n’avez aucun pouvoir.
Douter de ses capacités, être intimement convaincu que rien ne dépend de nous, est effectivement une croyance très répandue.
C’est devenu la pensée collective.
De toute évidence, le monde n’est dirigé que par une infime partie de la population qui pense avec une grande conviction qu’ils ont le pouvoir illimité.
Je ne vous apprends rien en vous disant que 1 % de la population détient la moitié des richesses de notre monde.
85 personnes détiennent autant que la moitié « la plus pauvre » de la population.
Ceci est un autre sujet évidemment mais cette répartition totalement inégale est aussi le fruit de pensées limitantes.
Lorsque l’on change les choses, son environnement, sa façon de s’entraîner, son système de pensée – et ceci est certainement le plus important – alors, on peut s’attendre à avoir des résultats différents et parfois même totalement différents.
Commencez par sortir de l’excuse magistrale de la génétique qui ne serait pas favorable et déjà, vous allez commencer à progresser.
Autre chose, et sur ce point je suis formel, je peux vous garantir que vous n’avez rien essayé !
Vous ne vous êtes pas véritablement entraînés les mollets une seule fois très dur!
Certains d’entre vous diront :
» Mais qu’est-ce que tu en sais ? «
» Pour qui tu te prends ? »
« Il n’y a que toi qui sais t’entraîner dur ? «
Bien évidemment, je ne suis pas le seul à m’entraîner dur mais je sais que ce n’est pas votre cas, sinon, vous auriez déjà des mollets.
S’entraîner dur, ce n’est pas faire une séance exceptionnelle, une fois de temps en temps.
C’est les enchaîner tout le temps, 100 fois, 1000 fois, au-delà de ce que vous pensez que vos muscles et votre esprit peuvent supporter.
Et bien sûr, toujours dans le contrôle, dans le respect total des paramètres d’intensité.
Je vous engage d’ailleurs à télécharger gratuitement mon e-Book dans lequel je détaille ce que sont les paramètres d’intensité.
« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »
C’est un petit peu comme si vous aviez les doigts coincés dans une porte et que l’on vous demande de raisonner calmement et de répondre précisément aux questions qu’on peut vous poser.
Quand la douleur est totalement insupportable, la seule envie que nous ayons est de nous échapper et de mettre fin au calvaire.
Et bien, progresser des mollets s’obtient à ce niveau d’implication, en restant dans l’attention.
C’est à partir du moment où la douleur est intenable que l’on commence à rentrer dans l’entraînement, sans s’échapper, en contrôlant l’ensemble des paramètres d’intensité, comme je l’explique ci-dessus.
Après 10 répétitions parfaitement exécutées, douloureuses vers la fin de la série et qui pourraient la clôturer en vous laissant croire que vous êtes allés jusqu’à la faillite, eh bien, vous en rajoutez 10 de plus en les exécutant avec autant de maîtrise que les 10 premières.
La maîtrise du tempo et l’amplitude du mouvement seront parfaitement respectées même si la tension est insoutenable.
L’exécution et le positionnement devront être absolument parfaits.
Pas un soupçon d’inertie, de pause ou de verrouillage, le mouvement est continu, totalement linéaire.
Comprenez-vous ce que je vous demande de faire ?
Je vous demande d’aller infiniment plus loin que vous n’êtes jamais allés en travaillant vos mollets, bien sûr, mais également infiniment plus loin que vous n’avez pu aller avec n’importe quel autre groupe musculaire.
Pour aller aussi loin dans l’intensité, vous devrez avoir recours à votre esprit.
Vous devrez être dans un état d’attention permanent, placer votre conscience au cœur de votre entrainement.
Attendez-vous à explorer des sensations que vous n’avez jamais connues à ce jour.
En conclusion, l’entraînement de vos mollets demande d’explorer une intensité proche de l’insoutenable et cela dans une lucidité et une maîtrise parfaite.
Multiplier les séances par 2 ou 3, n’a aucun intérêt si vous n’y mettez pas cette intensité décrite plus haut.
Je vous certifie que l’intensité prime sur la multiplicité des séances qui n’ont d’autre but que de vous rassurer et non pas de vous faire progresser.
Comme cette fameuse séance de « rappel » inconsistante et infondée.
Voici un de mes programmes pour les mollets parmi les plus efficaces. Je vous l’offre, vous pouvez le télécharger ici :
Comment savoir si votre Gym, votre club est le bon ?
Ça va faire bientôt 40 ans que je m’entraîne dans des salles de sport, 38 ans exactement.
J’ai essayé de faire le compte des clubs que j’ai fréquentés durant toutes ces années, je dirais certainement plus d’une centaine.
Je me suis entraîné dans toutes les régions de France.
A cette époque, mon job m’obligeait aux déplacements.
C’était parfois une salle différente chaque jour.
Je me suis entraîné aussi à l’étranger, en Espagne, en Asie, en Afrique de l’Ouest, dans le Maghreb, en Hollande, dans les pays de l’Est… République Tchèque, Slovaquie…
Dans les clubs de quartier, dans des clubs franchisés, dans de tout petits clubs et dans des clubs immenses.
J’ai eu moi-même deux salles de musculation.
En préambule, je dirais que le bon club est le club qui vous convient.
Finalement l’introduction pourrait être la conclusion.
Je me souviens avoir adoré des endroits pour la qualité du matériel, la clarté de l’espace, l’ambiance et de me retrouver face à des adhérents qui ne supportaient plus l’endroit.
Ils attendaient la fin de leur abonnement pour partir ailleurs et parfois même pour un endroit qui me semblait tellement moins agréable, tellement moins accessible de qualité tellement inférieure.
Tout est une question de point de vue, nous ne vivons pas la même existence et nous ne voyons donc pas la réalité avec le même prisme.
Et parfois même, c’est une question de temps, de circonstances, de personnes.
Nous pouvons apprécier les choses et ne plus les apprécier puis se surprendre à les apprécier à nouveau…
Il suffit parfois d’une contrariété, d’un changement dans sa vie, d’une croyance quelconque et on se retrouve subitement à penser autre chose, à avoir d’autres priorités, à ne plus voir les gens et l’environnement sous le même œil.
Chacun sa réalité et celle-ci est rarement figée.
Je vais donc vous parler de ma réalité, liée à mon expérience, ce que représente pour moi un bon club.
Voici donc les 7 points sur lesquels on peut s’appuyer pour se faire une idée sur ce qu’est un bon ou un mauvais club.
Je précise que mon analyse concerne principalement la culture physique et son espace muscu cardio.
1) La qualité du matériel
Le bon matériel est celui qui vous permet de faire vos exercices avec l’amplitude la plus totale, sans inertie avec une tension parfaitement linéaire sur l’ensemble du mouvement.
Celui-ci doit être ergonomique, c’est-à-dire qu’il s’adapte à vous sans que vous soyez obligés de vous adapter à lui.
Il permet ainsi aux plus petits et aux plus grands de trouver la position adéquate.
Il est à souligner que certaines marques de matériel ont parmi leurs références des gammes plus ou moins qualitatives et que, parfois, dans une même gamme, il y a des appareils plus ou moins fonctionnels.
Je suis néanmoins dubitatif sur la qualité générale du matériel, j’ai souvent pensé que les ingénieurs qui le fabriquaient ne devaient pas être des pratiquants experts.
Chez certaines marques très populaires comme PANATTA ou TECHNOGYM parmi le matériel que j’ai pu essayer chez eux, il y avait du bon, du très bon mais également du mauvais et du très mauvais.
Je donnerai ma préférence à deux marques parmi les plus anciennes pour l’ensemble de leurs « œuvres »: NAUTILUS et STRENGTH HAMMER.
C’est identique pour le matériel d’entraînement cardio comme les tapis de course, les vélos, les elliptiques…
Très important également la disponibilité du matériel !
De nombreuses salles « discount » inscrivent trop de monde par rapport à l’espace dont elles sont pourvues et par rapport bien sûr au matériel à disposition.
Cela devient une véritable cohue et vous n’avez plus accès aux installations que vous souhaitiez utiliser.
Le petit matériel est également très important ainsi que les barres et les haltères dont les racks (série d’haltères évoluant de 2 kg en 2 kg généralement) peuvent être multipliés en fonction de la surface donc de la possible fréquentation.
2) L’espace
J’entends par espace, la superficie et la hauteur de plafond suffisantes, c’est-à-dire en un mot le volume.
J’entends aussi la place entre le matériel ainsi que l’organisation logique des postes de travail.
Il est intéressant à tous points de vue d’avoir dans le même espace des postes qui permettent le travail du même groupe musculaire pour des raisons de praticité et d’efficacité.
Dans la qualité de l’espace, je pense également à la luminosité naturelle, la circulation de l’air extérieur, la qualité de la climatisation.
3) La propreté et l’entretien
Le matériel et les locaux entretenus sont deux points importants.
Les salles de sport, d’un point de vue général sont des nids à bactéries, microbes et virus.
On peut considérer que ce sont les espaces confinés parmi les plus pathogènes.
Faire du sport dans un environnement sain où l’hygiène est respectée, est certainement une plus-value physique mais également le simple fait de le savoir procure un véritable bien-être.
Le nettoyage et la désinfection me semble vraiment un point important.
Concernant l’entretien, j’ai fréquenté quelques salles ou la maintenance du matériel était une véritable catastrophe.
Parfois même la moitié du matériel était dysfonctionnel…
Ou ne fonctionnait même plus du tout et pour certains ad vitam aeternam.
Le park d’appareils de cardio-training quasiment toujours en maintenance…
Des poulies voilées qui ne fonctionnent plus, des plaques qui coulissent très mal…
Des câbles effilochés ou cassés, les assises et les dossiers des machines ainsi que les bancs laissant apparaître une mousse que le skaï empêchait à peine de contenir.
Un matériel entretenu et propre est également un point très positif.
4) L’accessibilité et le parking
J’entends par accessibilité, la facilité à vous rendre à votre club de gym.
Nous consacrons déjà suffisamment d’heures à l’entraînement, qu’il est nécessaire de gagner du temps sur le trajet.
Dans la mesure du possible et selon les autres critères de qualité que je décris dans cet article, optez pour un établissement proche de chez vous.
Cela ne devrait pas être trop difficile pour ceux qui vivent en ville compte-tenu de la prolifération des salles de sport.
Le parking ( et sa gratuité) est également un point prépondérant dans le choix de votre club.
Être obligé de tourner pour trouver une place est chronophage, énergivore et finit par devenir dissuasif.
5) L’ambiance générale
L’ambiance est un point très personnel et qui tient compte de tellement de paramètres.
C’est avant toute chose votre propre sensibilité et celle-ci n’est pas constante.
Pour la majorité des gens, chaque jour est un état d’être différent.
Ce que vous renvoie l’endroit, les adhérents, le ou les propriétaires de la salle, le personnel… L’esprit général ont une influence évidente sur ce que vous ressentez.
Pour beaucoup la remise en forme étant essentiellement un moment de cohésion, de détente et de véritable convivialité, ce point peut parfois effacer l’ensemble des autres.
Un voyage au Club Med boosté par les G.O (gentils organisateurs) sera considéré comme une période de remise en forme.
Chacun trouve sa définition de la remise en forme là où bon lui semble.
6) Les heures d’ouverture
La planification du temps a considérablement évolué ces 15 dernières années, nous ne l’utilisons pas de la même façon.
Nous avons de plus en plus besoin de flexibilité.
Plus le club est ouvert et plus grande sera la liberté de jouir de ses installations, sans contrainte et quand bon nous semble.
Il est essentiel, de nos jour, pour une salle de s’adapter au rythme de vie des pratiquants et curieusement, il y a encore trop de clubs qui ouvrent peu le week-end et qui ont quasiment des horaires de bureau.
7) La compétence des profs et la diversité des activités
La compétence du personnel encadrant est bien évidemment une plus-value dans le choix du club de gym.
Des profs reconnus pour leur expertise, motivants avec de belles énergies, représentent, sans nul doute, un atout majeur.
Mais il faut bien distinguer les cours collectifs de la culture physique.
Les experts encadrant un plateau musculation n’existent plus aujourd’hui.
À part les coachs privés dont je parle dans l’article:
Vous ne trouverez plus ou quasiment plus de propriétaires de salle, (ou à part peut-être dans de petites structures), d’experts en culture physique, de passionnés capables de vous encadrer et de prendre un soin attentif à vous suivre et à vous faire progresser.
En conclusion
Les clubs possédant tous ces atouts sont plutôt rares alors faites votre choix dans le compromis et mettez en priorité ce qui pour vous est le plus important.
De plus en plus de clubs proposent des inscriptions sans engagement.
N’hésitez pas à tester plusieurs endroits, lorsque le propriétaire d’une salle est sûr de ses prestations ça ne lui posera aucun problème.
Le plus important c’est de se sentir bien là où vous êtes, alors, n’hésitez pas à changer.
Une dernière chose, le prix est important mais il ne doit pas être déterminant.
Cela se joue parfois à quelques euros par mois et la différence est abyssale en ce qui concerne la qualité.
Bien sûr, dans le cadre de la définition musculaire, le principe est antagoniste.
La différence est le déficit et non pas la capitalisation, c’est-à-dire le stockage des calories sous forme de gras.
Ainsi, si vos dépenses énergétiques sont de 2500 calories par jour et bien mangez 5000 calories et vous aurez alors un excédent de 2500 calories quotidiennement.
Vous allez prendre du poids de façon exponentielle !
Finalement, dans ces conditions, l’entraînement n’a pas grande importance puisque le projet est de s’alourdir, pas de fabriquer de la masse musculaire.
Sachez une chose, si votre projet est réellement de fabriquer de la masse musculaire, alors, il faudra réviser vos chiffres.
En effet, dans des conditions de bonnes pratiques, de bonne santé et en excluant toute chimie, il faut savoir que c’est déjà une performance de construire 3 kg de muscles sur une année.
Et 3 kg de muscles, c’est quelque chose !
Représentez-vous un rôti de bœuf de 3 kg, ça fait un sacré paquet de muscles.
Donc, les gars qui prennent 10 kg de muscles subitement ou bien même dans l’année, c’est soit surnaturel, « boosté » chimiquement ou alors, c’est dans le meilleur des cas au moins 70 % de gras.
Cela reste néanmoins possible (tout est possible) pour certains rares monstres « épigénétiques », certains mutants exceptionnels.
Mais pour la grande majorité, c’est-à-dire probablement plus de 90 % des individus, peu être 99% , c’est irréalisable.
Vous êtes peut-être l’élu ?
Qui sait, j’encourage le monde à la confiance en soi, aux désirs les plus fous, à la foi indéfectible.
Pour les autres….
« Une Grenouille vit un bœuf qui lui sembla de belle taille.
Elle qui n’était pas grosse (…) comme un œuf (… ) S’enfla si bien qu’elle creva (...)
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages (…)»
Vous devriez relire cette fable de La Fontaine, elle est édifiante et colle à mon propos.
Vous avez saisi la nuance, les « faux kilos » ne sont là que pour étancher momentanément votre soif de format coûte que coûte et sans véritable conscience.
C’est un leurre, un mirage, vous avez cru vous hypertrophier musculairement et en peu de temps.
Quel talent !
Je ne veux pas entamer votre motivation mais j’ai vu tellement d’âmes sensibles se perdre dans ces circonvolutions de l’esprit qui ne mènent à rien.
Ne vous mentez pas, regardez vous avec un peu plus d’objectivité, avec un peu moins d’égo.
Regardez la vérité en face:
dès que vous entamerez une sèche, vous vous rendrez compte que le poids fond comme neige au soleil, plus vite que n’apparaissent vos muscles.
Vous n’avez pas embarqué de muscles pendant la sèche… Vous n’en aviez pas.
Je suis un peu radical mais c’est important de dire les choses telles qu’elles sont.
Le monde gagnerait certainement à perdre en diplomatie hypocrite et déresponsabilisante et à s’entourer d’honnêteté.
Soyez appliqués, rigoureux et patients.
Attachez de l’importance à avoir une approche quasi artistique de la culture physique et mettez y votre esprit, votre conscience.
Vous progresserez fondamentalement et ce que vous obtiendrez sera acquis.
Vous deviendrez un athlète pas une baudruche.
Je ne vais donc sans doute pas pouvoir vous faire prendre 10 kg…
Je pense que vous avez compris le bon sens qui a guidé ma plume.
Si vous souhaitez réellement changer dans les règles de l’art et de l’esthétique, je peux vous aider à prendre 3 kg de muscles réels…
J’ai délibérément été vague dans le titre de ce nouvel article.
Changer quoi et qui ?
Changer quelque chose ?
Se changer ?
Le sujet est vaste et baigne notre quotidien !
L’explosion d’Internet nous a obligé, en tous cas sur la forme, à nous adapter, à changer notre mode de compréhension.
Il est devenu impératif de maîtriser les outils informatiques, les réseaux sociaux, les tableurs, le traitement de texte, les visioconférences…
Nous avons dû changer notre perception et évoluer dans un monde virtuel.
L’évolution du marché du travail et de la consommation a instauré de nouvelles normes où l’adaptabilité est devenue une question de survie.
Les relations personnelles « Fast and furious » sont-elles aussi propices à l’adaptation permanente ?
Les couples se consomment et se consument…
En l’espace de 30 ans, nous avons intégré la délocalisation, nous ne vivons et ne travaillons plus toute notre vie là où nous sommes nés.
Nous quittons même notre pays pour nous installer à l’autre bout du monde imposant nécessairement de nouvelles façons de vivre.
C’est parfois un changement radical !
Nous changeons plus facilement de religion, de philosophie, de dogme…
En conflit avec son dieu, pas de problème, il suffit d’en changer.
Même chose pour nos modes de consommation, l’époque et les marchands nous incitent à changer, c’est d’ailleurs la promesse qui vous est vendue à toutes les sauces.
Vous pouvez changer !
Vous pouvez faire fortune en peu de temps, en reproduisant ce qui a marché pour moi, scande l’intarissable et exacerbé gourou du développement personnel.
Devenir beau (belle) et populaire, devenir sexy et séduisant(e), il suffit d’y penser le matin et le soir avant de se coucher en récitant des mantras…
Vous verrez, ça marchera.
On vous promet que vous pouvez devenir un auteur et conférencier riche et célèbre, il suffit d’y penser et vous le deviendrez…
Je vous garantis que vous pouvez radicalement changé votre physique, que vous pouvez devenir super musclé avec des abdos ciselés et des fesses, pour vous mesdames, fermes et rebondies.
Vous avez même la possibilité, en prenant quelques pilules, d’allonger votre sexe et de lui faire prendre du diamètre !
Vous pouvez même devenir intelligent !
C’est clair, apparemment vous pouvez changer et d’après les « publicistes », vous pouvez même changer très rapidement et sans effort…
La promesse fonctionne…
Enfin rarement pour vous…
Elle fonctionne principalement pour ceux qui vous vendent la pilule du changement.
Qu’en est-il vraiment ?
Est-ce qu’il est véritablement possible de changer ?
Je ne parle pas ici d’un changement sur la forme mais bien d’un changement fondamental.
Changer ne s’apparente évidemment pas seulement au comportement, à l’état d’esprit, changer c’est aussi modifier son état de santé et son physique.
Bien que les deux soit étroitement liés.
Changer sous-entend « changer pour s’améliorer, pour devenir meilleur ».
Oui bien sûr, il est possible de changer, d’un état d’agressivité quasi permanent et de devenir paisible.
C’est possible d’effacer ses peurs, de ne plus être jaloux, de ne plus juger et de devenir bienveillant, d’accepter tout ce qui vient à soi.
De passer de la haine à l’amour…
Il est possible aussi d’adopter une philosophie d’hygiéniste après avoir vécu 20 ans, 30 ans, 40 ans sans avoir eu aucune notion ni aucun intérêt pour la qualité de sa vie.
J’ai un ami qui est devenu un brillant musicien à plus de 30 ans et pourtant, il n’avait jamais pratiqué auparavant.
Un autre ami qui est devenu, à 50 ans, un écrivain à succès, alors qu’il n’écrivait pas.
Pour tous les deux, cet incroyable changement est devenu un sacerdoce.
Oui je pense sincèrement que nous pouvons changer, inverser la tendance et devenir des êtres humains différents et certainement meilleurs.
C’est quoi la méthode ?
C’est simplement le mode opératoire qui devra être profond, calme, global, totalement impliqué.
Le changement est l’apprentissage de toute une vie, en tous cas d’une partie de sa vie, accompagné d’un désir intense et puissant.
Changer véritablement c’est grandir un peu à chaque moment, c’est être plongé dans l’attention pour chaque chose, chaque situation, avec chaque individu.
C’est écouter son cœur battre, écouter chacune des paroles que l’on prononce, regarder chacune de nos pensées, c’est peser chacun de nos actes.
Changer c’est : ne rien regretter et ne plus ressasser le passé.
C’est pardonner à soi-même mais aussi savoir pardonner aux autres, c’est-à-dire ne plus s’en vouloir et ne plus en vouloir à qui que ce soit.
Cette attitude est une grande force et dégage beaucoup d’énergie pour la création.
Changer c’est ne plus comparer, ne plus juger, c’est accepter.
C’est cesser de s’approprier les événements et d’y mettre tellement d’émotions.
C’est cesser de se sentir le centre du monde, ne plus cultiver notre égo de souffrance.
Changer c’est être généreux de façon inconditionnelle.
La générosité n’est pas qu’une question d’argent, c’est aussi le don de soi, de son temps, le partage de son savoir.
Changer, c’est être en amour, cet amour exempt d’attachement, libre de toutes peurs et de toutes contraintes.
C’est aussi être en amour pour soi-même.
Changer vraiment c’est avoir compris que nous sommes détenteurs d’un pouvoir illimité.
Comprenez-vous, qu’il ne suffit pas d’avoir lu un livre d’Eckhart Tolle ou d’avoir suivi en streaming une conférence d’Anthony Robbins et s’être essayé une ou deux fois à la méditation entouré de grigris folkloriques, pour avoir intégré en l’espace d’un éclair toute la sagesse d’un moine bouddhiste Rimpoché.
Même ce moine empreint d’une spiritualité peu commune, vous dira qu’il n’est qu’un apprenti et que le chemin est long mais tellement beau.
Comme pour toutes ces personnes qui ont vraiment changé, le discours est toujours le même, leur désir de changement est omniprésent et d’une grande puissance.
Ils vous diront tous avec quelle force ils ont entretenu leur foi dans la réussite de ce changement.
Je travaille d’arrache-pied depuis plus de 15 ans pour amorcer tout juste un début de changement.
Le changement n’est pas une lubie, c’est une discipline, c’est l’ordre.
Je suis un apprenti dans de nombreux domaines, même dans les domaines qui me sont chers, ceux que j’explore, que je pratique et qui sont mon quotidien depuis bientôt 40 ans.
Être un apprenti cela veut dire que l’on apprend, par l’écoute, par la lecture, en regardant mais également en mettant en application.
« Savoir et ne pas faire n’est pas savoir »
L’apprentissage, pour qu’il soit efficace, demande d’être enseignable, c’est à dire d’être prêts à recevoir les informations.
Être enseignable s’est avoir aussi la capacité d’accepter le changement.
C’est néanmoins d’être capable de faire le tri en se servant de son libre arbitre.
Je ponctue toujours mes articles par :
« Ce que je vous explique vous semble logique ? »
« Prenez le temps de réfléchir avant d’agir »
Je vous incite donc à vous servir de votre logique, de votre réflexion.
Ma façon de voir les choses, mes points de vue, sont issus de mon esprit inné mais également acquit et copieusement nourrit d’informations liées à ma propre expérience.
Ce n’est pas la vérité, c’est ma vérité, celle-ci peut évoluer et parfois changer de direction en fonction de l’évolution de mon apprentissage, de mes expérimentations et de mes connaissances.
Cet article est motivé par mon constat, mon expérience de terrain, l’observation, des études de cas et la mise en pratique.
Je peux affirmer que le travail « trop » lourd est un frein à la progression musculaire.
Je n’ai jamais vu de pratiquants progresser en s’entraînant avec des charges trop lourdes.
Trop lourd ne signifie pas, lourd.
Trop lourd veut dire inadapté, incontrôlable et dangereux pour l’intégrité physique.
Je voudrais ouvrir une courte parenthèse à l’endroit des théoriciens et autres statisticiens de l’hypertrophie.
Les arrogants brandisseurs de chiffres qui alignent, pour exemple, les pourcentages par rapport à la charge maximale liée à la répétition maximum (RM ou 1RM) comme une science exacte.
La charge maximum !
Mais dans quelles conditions ?
Sous quelle amplitude ?
Avec quel tempo ?
Avec quel positionnement ?
Et surtout, pour quels individus ?
À aucun moment ils ne vous parlent d’exécution ou si peu.
Ils sont toujours plein de certitudes égoïques qui ne laissent place à aucune autre théorie, à aucun autre point de vue.
Ils balayent d’un revers de la main les résultats véritables.
Si dans la réalité tout se passait ainsi, il suffirait d’aligner les pourcentages, les répétitions, les séries et subitement, vous pourriez vous hypertrophier comme par enchantement.
Nombreux spécialistes dont je lis parfois les articles et dont je vois les vidéos, nous parlent d’hypertrophie ou de définition musculaire sans en avoir la plupart du temps un échantillon sur eux!
Ils n’ont jamais eu et n’auront jamais de ce dont ils parlent.
Les pratiquants chevronnés le savent, obtenir l’hypertrophie et /ou la super définition, n’est évidemment pas qu’une affaire de mathématiques.
Surtout pas!
Ça ne marche pas ainsi!
L’essence même de la culture physique devrait exclure totalement toute forme de rationalité, de chiffres, de temps…
L’entraînement à la sensation, à l’application, à l’implication, à la conscientisation dans le respect des paramètres d’intensité, les règles de l’art, devrait être la philosophie qui s’impose.
Je parle là d’un stade avancé de la pratique.
A l’instar de la vraie méditation, qui n’a besoin ni de gri-gri, ni de circonstances particulières, ni de position adéquat, sauf celle de se sentir bien, ni de période particulière…
La culture physique est une forme de méditation en mouvement…
Je ferai un article spécialement sur les scientifiques ou pseudo scientifiques, prédicateurs de condition physique théorique.
Ils sont tellement arrogants, tellement sûr de détenir la vérité.
Que se passe-t-il lorsque vous utilisez des poids trop lourds ?
1) Vous ne vous concentrez que sur la charge.
L’objectif devient le poids, il n’y a plus la place à autre chose.
Vous devez pousser ou tirer coûte que coûte, la performance se situant à ce niveau.
2) Vous réduisez l’amplitude du mouvement.
Et pour cause, vous travaillez tellement lourd que vous raccourcissez la course du mouvement.
Vous n’êtes plus capable de véhiculer un tel poids.
De plus, cette charge surdimensionnée inflige une telle pression aux articulations et de tels étirements aux ligaments et tendons que par instinct pour leurs survies, vous vous échappez.
Vous vous servez de l’inertie.
Sous certains angles d’exécution, il est quasiment impossible de véhiculer la charge, alors, vous la laissez tomber, vous la jetez ou vous verrouillez les articulations pour ne plus avoir à supporter la tension.
Un autre moyen de s’échapper et de tricher.
3) Vous ne respectez pas le tempo.
À partir du moment où l’on se sert de l’inertie, on ne respecte plus le tempo.
On accélère pour fuir et /ou on relâche tout, pour fuir également.
Terminé le travail isocinétique, plus de contrôle.
Encore une fuite, un échappatoire au bénéfice du poids
4) Vous contorsionnez votre corps et adoptez des attitudes complètement inergonomiques.
Cela en devient parfois ridicule, peu importe si vous ne préservez plus l’intégrité de votre colonne vertébrale ou de vos articulations en général, il faut bouger la charge…
Pour conclure, trop lourd oblige à utiliser tous les leviers de « triche » à disposition, tous les subterfuges pour s’en sortir.
L’ensemble des paramètres d’intensité qui sont les règles de bonnes pratiques et qui devraient être respectés, s’excluent totalement de l’entraînement.
5) Vous vous blessez à coup sûr
La course effrénée à l’accumulation de kilos conduit irrémédiablement vers les traumatismes.
Le manque de lucidité, d’attention et de contrôle ouvrent la porte aux blessures.
A fortiori pour les plus de 40 ans, exclure les poids trop lourds doit être LA 1 ère RÈGLE !
Comment peut-on imaginer progresser en ayant pour seul paramètre d’intensité le poids trop lourd ?
Notre esprit égocentrique nous joue parfois des tours.
Il nous leurre, nous manipule au point de nous faire croire que l’on va devenir aussi gros que le poids que l’on est parfaitement incapable de s’approprier.
En général, l’artifice fonctionne également de la même façon pour son corps, on se croit musclé et finalement, nous ne le sommes pas tant que ça…
Effectivement le poids qui s’affiche sur le pèse-personne augmente mais quel en est sa répartition ?
Privilégiez la bonne pratique et excluez définitivement ces charges que vous n’êtes pas capables de contrôler.
Alors, vous commencerez vraiment à progresser.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Et si vous souhaitez un chemin tracé sans justement devoir mettre lourd, vous pouvez rejoindre Start Master, notre programme en salle, avec mon accompagnement si vous le souhaitez, je vous guide pendant 3 mois pour atteindre vos objectifs physiques en suivant les règles des paramètres d’intensités :
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