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Est-ce que c’est bon de dire la vérité ?

La vérité, c’est évidemment ce que nous devons dire depuis que nous sommes enfants.

En tout cas, c’est ce que nous ont rabâché nos parents dès que nous avons pu comprendre leur langage.

« Ne mens pas ! »

« Ce n’est pas beau de mentir ! »

« Je t’interdis de me mentir ! »

On nous a même parfois promis l’enfer…

À ce propos, selon l’expression consacrée, il y aurait-il de pieux mensonges

?Certaines vérités qui ne seraient peut-être pas bonnes à dire.

Serait-il finalement permis de mentir d’un point de vue moral ?

Depuis l’Antiquité, cette question taraude les esprits les plus brillants.

Platon et les stoïciens en Grèce, Cicéron et Quintilien à Rome.

Par la suite, même les Pères de l’Église comme Clément d’Alexandrie, Origène, Hilaire de Poitiers et Saint Jean Chrysostome ont traité le sujet.

Plus tard, Augustin avait apporté des éclaircissements sur cette interrogation à travers deux de ses ouvrages consacrés au mensonge :

Le De mendacio et le Contra mendacium.

Y aurait-il différents niveaux, différentes catégories de mensonges ?

Le mensonge « officieux » dont le but serait d’être utile, d’informer mais pas d’alerter…ou parfois même le contraire.

Mensonge toujours parfaitement justifié.

Le mensonge plaisant à des fins humoristiques, simplement pour faire rire…

Celui qui serait pernicieux et qui aurait une ou des intentions malignes, le mensonge qui serait donc toujours condamnable.

Le mensonge de convenance ou de politesse, le mensonge pour ne pas froisser…

Le mensonge pédagogique ou « légendaire » que l’on croit devoir utiliser dans l’intérêt des enfants.

Nous nous sommes vite rendus compte que les éducateurs, parents, frères et sœurs, politiques, institutions en général mentaient et parfois de façon éhontée.

Les mêmes moralistes qui nous disent à quel point le mensonge est mal, en font presque une profession de foi.

Mais mentir, pour celui qui ment intentionnellement, en son âme et conscience, porte nécessairement un fardeau.

Plus ou moins lourd, il faut bien l’avouer et inversement proportionnel à sa foi véritable.

Il sait néanmoins qu’il n’a pas dit la vérité et que cela peut avoir des conséquences, des répercussions et parfois même une réaction en chaîne discordante.

Lorsque les événements passent par le prisme du menteur, il s’opère alors une sorte de distorsion des faits.

Bâtir sur un défaut de vérité, c’est bâtir sur des fondations altérées et friables.

Ce qui aurait pu être limpide se trouble et finit parfois par rendre aveugle.

Je ne parle pas forcément des répercussions pour le menteur lui-même mais des conséquences en chaîne.

Il y a comme cela des histoires célèbres où dans certaines familles, le mensonge a été érigé au rang de « secret de famille » causant d’irréparables dégâts à la descendance.

Et pourtant, le mensonge ne fait pas partie des péchés capitaux….

Derrière le mensonge se terre l’intention et de mon point de vue, c’est l’intention qui rend réellement l’acte pernicieux ou qui le classe au niveau d’un épiphénomène sans véritables conséquences fâcheuses.

C’est l’intention qui fait de vous un manipulateur, un égocentrique ou tout au contraire quelqu’un de bienveillant.

Mais pour quelle raison mentez-vous ?

Il est évident que dans l’absolu, il serait préférable de ne jamais mentir.

Mais vous mentez, alors pourquoi le faites-vous ?

Voulez-vous réellement protéger un tiers de la souffrance ?

Vous voulez absolument, par le mensonge, offrir du bien-être en étant complètement désintéressé ?

Vous mentez donc comme vous feriez un don qui ne serait qu’offrande sans espérer quoi que ce soit en retour ?

Un mensonge compassionnel…

Dans ces conditions, vous imaginez bien que le mensonge est, d’un point de vue éthique et spirituel, tout à fait acceptable.

Même si une fois de plus mentir n’est jamais la bonne solution.

A contrario, si le mensonge est censé vous servir, vous valoriser, si il est érigé dans le but de manipuler, pour nourrir vos propres dessins, s’il crée la discorde et la souffrance, alors, nous sommes sur une des pires malhonnêteté intellectuelle.

Même si l’objet, l’intention n’était pas forcément de faire souffrir vos semblables mais simplement de couvrir votre triste existence, le mensonge n’en sera pas plus absout.

Au-delà de la malhonnêteté intellectuelle c’est de spiritualité qu’il est question.

Le jugement des hommes est une chose mais le jugement dernier en est une autre.

C’est bien de vous avec vous-même dont il est question!

Car en dernière analyse, tous se déroule entre vous et Dieu, vous et l’univers, vous et la force créatrice…

…Vous et vous.

En conclusion, nous ne sommes que de simples humains, là est notre faiblesse mais également notre force.

Nous faisons bien sûr ce que nous pouvons, loin de moi l’idée d’être moraliste, je n’en ai d’ailleurs aucune légitimité.

Quotidiennement, la vie met à l’épreuve notre honnêteté, chaque jour nous vivons de nouvelles expériences.

Nous devons faire le choix du mensonge ou de la vérité et à ce jeu, comme la majorité d’entre vous, je fais de mon mieux.

Faisons en sorte d’être honnête, il y va de notre salut et bien sûr de celui de l’humanité.

Oui c’est bon de dire la vérité !

Ce que je vous explique vous semble logique?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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À propos de l'auteur Philippe LAMACHE

Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.

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