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L’industrie alimentaire vous veut du bien ?

Je commencerai cet article par une définition, celle d’un mot merveilleux, la bienveillance:

« Capacité à se montrer indulgent gentil et attentionné envers autrui d’une manière désintéressée et compréhensive. »

Dans cette définition, le mot que je retiens particulièrement est « désintéressée ».

Nous pouvons être indulgent, gentil, attentionné et compréhensif mais désintéressé…C’est-à-dire n’avoir aucun intérêt à déployer autant de sentiments, est une chose rare.

Être désintéressé, c’est ne rien attendre en retour.

Cela serait véritablement une forme d’amour inconditionnel; c’est l’amour tout simplement.

Il est essentiel de se rappeler la définition de ce mot, « bienveillance », employé à tort et à travers et d’en mesurer le sens profond.

Nous attendons toujours quelque chose en retour de nos actions qui semblent pourtant désintéressées.

Nous voulons de la reconnaissance, de l’argent, du pouvoir, une forme de jouissance, du réconfort, de la notoriété, que l’on nous dise qu’on nous aime…

En toute honnêteté, quels ont été les moments dans votre vie où vous avez été bienveillants ?

Réfléchissez, réellement bienveillants.

Soyez honnêtes, l’honnêteté est une qualité majeure, je parle de l’honnêteté intellectuelle, envers les autres, bien sûr, mais surtout envers soi-même.

Ne pas se tromper, ne pas se mentir.

Je souhaiterais maintenant revenir sur le sujet de cet article: L’industrie alimentaire vous veut du bien ?

Pensez-vous que cette industrie est bienveillante à notre égard ?

Pensez-vous quelle est indulgente, gentille, attentionnée et compréhensive tout en étant évidemment désintéressée ?

L’industrie alimentaire est un des plus gros lobby mondial de notre temps et de tous les temps.

C’est elle qui génère avec l’industrie du médicament et des énergies fossiles, les plus gros intérêts financiers.

Rien qu’en France son Chiffre d’affaire représente plus de 180 milliards d’euros !

Comprenez bien une chose essentielle, cette industrie est l’industrie du profit.

L’ensemble de son activité, les têtes pensantes, les ingénieurs agroalimentaires, les spécialistes du marketing et autres financiers qui la composent, n’ont d’autre objectif que de produire à moindre coût et de vendre le plus cher possible pour dégager les marges les plus importantes.

L’ensemble des campagnes de communication qui vous expliquent à quel point tout est mis en œuvre pour votre santé, votre bien-être, sont une arnaque intellectuelle.

L’ensemble des développements est dirigé vers le profit.

Quelles sont les idées tendances que nous allons faire gober pour générer de la confiance et que le client achète plus ?

Il faut parler environnement, alors parfait, associons nos produits à l’environnement !

Il faut parler antioxydants alors rajoutons des antioxydants !

Actuellement la tendance est aux protéines alors trouvons un moyen pour dire que notre produit est riche en protéines !

Associons-nous à une fondation qui a bonne presse, reversons de l’argent à une O.N.G qui touche le grand public, marions-nous avec un personnage public aimé de tous, un homme ou une femme intègre avec une moralité exemplaire.

Et dans le même temps, des composants dont on sait parfaitement qu’ils n’ont aucun bénéfice santé et souvent même tout le contraire sont incorporés aux recettes sous des pseudos qui parfois camouflent l’ignominie.

Gorgeons nos produits d’additifs chimiques pour donner encore plus de goût, plus de texture, l’idée de base est de les rendre encore plus addicts à nos bonbons, à nos boissons, à nos plats préparés.

Lisez mon article: « Les huit ingrédients les plus toxiques dans votre alimentation », ce sera ma modeste contribution supplémentaire pour vous faire réfléchir sur le sujet.

On trouve également des cas de pollutions alimentaires graves où toutes les mesures d’hygiène et de contrôle non pas été respectées alors que les entreprises du secteur sont pourvues d’un service qualité censé contrôler de façon drastique la filière à chacune des étapes.

L’industrie alimentaire s’achète une conscience, une image polie, lisse, leur communication est parfaite et de toute façon le consommateur est trop « con », c’est certainement ce que pense cette industrie et ses sbires…

Ce lobby sans foi ni loi aurait tort de s’en priver !

Achetez, achetez… achetez encore les vaches à lait, mangez, mangez de plus en plus, puis grossissez de plus en plus et rendez-vous malades et surtout, pas d’inquiétude, l’industrie du médicament prendra le relais.

Réveillez-vous !

Vous tous qui revendiquez la liberté d’être et de penser, rendez-vous compte que vous êtes devenus des esclaves consentants.

Vous payez cette alimentation chère et vous réglez l’addition plusieurs fois.

En effet, elle a un coût financier mais de plus, vous payez encore plus cher en y laissant progressivement votre santé, votre intégrité et votre esprit.

Le tribu à payer est exorbitant !

Je vous laisse le soin de lire ces quelques articles sur des scandales sanitaires retentissants:
9 scandales de l’industrie alimentaire qu’on ferait bien de ne pas oublier !

Le scandale alimentaire, scénario à répétition du secteur agroalimentaire et de la grande distribution

10 scandales qui vous feront ouvrir les yeux sur l’industrie alimentaire

Les 10 pires scandales alimentaires depuis 1980

En conclusion, la meilleure façon de ne pas se faire arnaquer par cette industrie est de ne pas y participer.

Voici mes recommandations:

Consommez des aliments simples, ce sont les aliments que vous trouvez en l’état ou quasiment en l’état dans la nature.

Consommez ces aliments biologiques ou issus d’agricultures et d’élevages raisonnés.

Préférez les circuits courts, cherchez des agriculteurs et des éleveurs de proximité qui travaillent dans cette éthique.

Alors vous aurez une alimentation santé à condition, bien sûr, qu’elle ne soit pas surabondante.

Vous sortirez enfin d’un système qui fait de vous des dindons, des écervelés, de futurs malades, de bons esclaves consommateurs.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Pensez à réfléchir avant d’agir

Philippe LAMACHE

Comment augmenter votre force ? (Partie 1)

C’est quoi la force ?

La force ne se résume évidemment pas seulement à sa définition physique:

Celle-ci permettant de déplacer un objet (de modifier sa trajectoire), ou bien de le déformer si celui-ci est déformable.

La force est une grandeur physique, elle correspond à l’action d’appuyer, pousser, tirer, même sans mouvement.

La force c’est également tout autre chose, voici donc l’ensemble des définitions que nous livre le Larousse et qui la qualifie sous tous ses aspects.

La vigueur physique d’un être animé, de son corps ; capacité qu’il a de fournir un effort physique ; énergie : Elle n’a pas la force de déplacer l’armoire.

Les moyens violents, contrainte exercés pour obtenir un résultat : Avoir recours à la force.

L’énergie morale, capacité de résister aux épreuves, d’imposer son point de vue, sa volonté : Avoir une grande force de caractère.

Le savoir, l’habileté, ensemble des connaissances dans un domaine : Deux élèves de même force en mathématiques.

Le poids, l’assurance, la vigueur, l’ensemble des caractères de quelque chose qui fait qu’il s’impose à l’esprit : La force d’un argument.

L’intensité de l’action d’un agent ou d’un phénomène physique, son degré de puissance ou de violence : La force du vent.

La gradation dans l’intensité d’un agent physique (par exemple le vent, un séisme) ou dans la difficulté, la complexité d’une action intellectuelle, manuelle, etc. : Vent force 3. Mots croisés de force moyenne.

Le pouvoir, la puissance, l’ascendant, la supériorité de quelqu’un, d’un groupe : La force d’un parti politique, d’un secteur économique.

Le degré d’efficacité de quelque chose : La force d’un remède.Puissance en effectifs, en matériel, etc., d’un groupe, d’un pays : La force navale d’un pays.

Toute chose qui, par son influence, sa puissance, est capable d’agir sur les autres choses, de s’imposer : L’équilibre des forces dans une situation économique.

L’aspect littéraire. Toute-puissance : Les forces du destin.

Les définitions de la force sont diverses et vous pouvez constater à quel point celle-ci est une qualité physique et morale que l’on a plutôt intérêt à posséder.

Je traiterai donc des forces physiques, que je qualifierais de « nécessaire » et de « superflue » et de la force morale.

Parlons tout d’abord de la force physique et en particulier de cette force physique, pratique et nécessaire, celle qui nous garantit notre mobilité quotidienne.

En effet, la dégénérescence cellulaire liée à l’âge à laquelle les scientifiques ont donné un nom : la Sarcopenie, amoindri petit à petit cette qualité physique et nous contraint insensiblement à l’immobilisme, au handicap.

En vieillissant, la force physique devient donc une qualité vitale.

Au-delà de la souplesse, également une qualité nécessaire pour notre mobilité et qui finit par nous faire défaut, la force nous permet de nous lever, de pousser, de tirer de nous mouvoir quotidiennement et de réaliser avec aisance les tâches du quotidien.

Sans cela, vous êtes dans l’obligation d’être assisté.

Il y a également la force que je qualifierais de « superflue », celle qui finalement ne nous sert que très rarement.

Cette force qui nous compare, qui nous met en concurrence, basée sur des chiffres plus que sur des faits ou sur une quelconque utilité.

Je ne suis certes pas critique envers la performance, j’y adhérerais volontiers, j’ai toujours été admiratif des hommes forts et je peux dire qu’à une époque, je pense que j’en faisais probablement partie.

Ce que je veux simplement dire, c’est que cette qualité physique poussée à son maximum, n’a d’autres intérêts que la compétition, la démonstration ou l’auto satisfaction égocentrique.

Ce qui est avouable et tout à fait satisfaisant, nous pouvons aimer nous sentir fort, c’est un sentiment rassurant.

Que doit-on faire pour travailler et développer la force « nécessaire » et la force « superflue » ?

Je vais donc traiter dans cette « partie 1 » de la force nécessaire, je traiterai dans une deuxième partie de la force « superflue » et en troisième partie de la force morale.

Je vais partager avec vous des programmes efficaces et simples à réaliser pour améliorer vos forces mécaniques et mentales.

1ère partie: La force physique « nécessaire »

Nous en sommes généralement pourvus suffisamment tout au long de notre vie jusqu’à ce qu’elle périclite par manque d’entraînement, par blessures et par usure, accentuée par l’âge.

Ce programme, que je partage avec vous, pour améliorer votre force physique « nécessaire » s’adresse principalement à des personnes âgées et peu sportives et n’ayant évidemment pas de problèmes majeurs de santé.

Cette routine que vous pouvez faire chez vous sans matériel ne vous prendra pas plus de 20 à 25 minutes deux à 3 fois par semaine.

Premier exercice, le squat chaise:

Cet exercice travaillera principalement le bas de votre corps, vos quadriceps, vos fessiers, vos hanches ainsi que votre système cardio-vasculaire.

Ne vous étonnez pas si votre rythme cardiaque augmente !

Levez-vous de votre chaise, dos droit, bras croisés, paumes des mains posées sur la poitrine, sans donner d’à coup, en restant une à deux secondes debout puis rasseyez- vous sans vous laisser tomber.

Restez deux à trois secondes assis et relevez-vous.

Vous recommencez 10 fois ce mouvement.

Faites ces 10 répétitions quatre fois en prenant une à deux minutes de repos entre chaque série de 10.

Deuxième exercice, la chaise ou le wall squat:

Cet exercice travaille également le bas de votre corps de façon isométrique c’est-à-dire statique.

Adossez-vous contre un mur, jambes à angle droit si possible, sinon le plus proche de l’angle droit, en fonction de vos capacités.

Croisez à nouveau les bras en plaçant les paumes des mains sur la poitrine.

Restez dans cette position statique le plus longtemps possible suivant vos aptitudes.

Prenez une minute de repos et recommencez quatre fois.

Troisième exercice, les pompes genoux:

Cet exercice renforce votre poitrine, le devant de vos épaules et l’arrière du bras, le triceps.

Placez-vous, nuque, dos, fessiers dans le même prolongement.

Mettez vos genoux en appui sur le sol.

Placez les mains parallèles à une distance au delà de la largeur des épaules.

Venez toucher le sol avec la poitrine si possible.

Remontez sans bloquer les coudes.

Faites un maximum de répétitions en fonction de vos possibilités puis prenez une minute à une minute 30 de repos et recommencez quatre fois.

Quatrième exercice, gainage cuillère:

Cet exercice renforce votre sangle abdominale, il est également un exercice de gainage.

Positionnez-vous allongé sur le dos, au sol, bras et jambes tendues.

Décollez les bras et les jambes simultanément en contractant votre sangle abdominale.

Gardez la nuque dans le prolongement du dos et maintenez cette position quelques secondes puis relâchez.

Touchez le sol en ne restant guère plus d’une seconde puis recommencez une dizaine de fois si possible.

Reposez-vous une minute et recommencez quatre fois.

Voici donc une routine qui vous aidera à améliorer votre force et par conséquent votre mobilité.

Cette routine semblera un peu légère aux plus jeunes et aux plus aguerris mais pour les plus âgés peu ou pas sportifs, elle sera une aide précieuse.

Même si vous êtes un Senior ++ et que vous n’avez pas ou peu fait de sport depuis de nombreuses années, il n’est jamais trop tard pour commencer.

Soyez patients et appliqués, vous verrez, c’est stupéfiant!

Vous pouvez considérablement améliorer votre condition physique et gagner la mobilité qui vous fait défaut aujourd’hui.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Pensez à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Je vais vous aider à trouver votre âme sœur

La vie n’est pas une succession de hasard ou les faits, les rencontres, les situations n’auraient aucun sens profond.

C’est un ensemble de synchronismes, de plans finement ciselés, une merveille de précision ou se mélange des millions de circonstances orchestrées divinement.

Ainsi, soyez en sûrs, nous ne rencontrons pas les gens par hasard, le plus souvent, ce sont de véritables expériences, parfois de belles rencontres qui vous élèvent et vous rendent meilleurs et quelques fois, des rencontres qui vous font vivre des apprentissages douloureux.

Nous pouvons donc voir les couples se faire et se défaire, souvent dans le fracas et les tourments.

Ils s’aimaient tellement et se détestent aujourd’hui avec tant de cruauté !

Comment peut-on passer de tant d’amour à tant de haine ?

Est-il possible de basculer de l’harmonie parfaite au désaccord le plus total, de la bienveillance inconditionnelle au désir le plus profond de nuire, jusqu’à vouloir tuer.

Tout simplement parce qu’il n’y avait pas d’amour, il n’y en avait probablement jamais eu, tout juste de la passion puis de l’habitude et de l’attachement: un attachement tellement puissant, dévoreur de liberté*.

*Je vous engage à lire mon article sur la liberté

https://philippelamache.com/la-liberte

Lorsque la relation se gâte, alors, se développe un sentiment d’abandon, de trahison, de victimisation, nourrissant l’égo tellement meurtri que l’on fait feu de tout bois.

On se sert des amis, de la famille et même de nos propres enfants que l’on est censé chérir plus que tout et que l’on brandit comme une arme, comme un bouclier… c’est désolant.

Pour éviter ce massacre, soyons sûr de notre relation.

Nous l’étions tellement au départ, mais pourquoi les choses se sont-elles détériorées ? Cela semble surréaliste !

Qu’est-ce qui a fait que nous sommes passés du Nirvana aux abîmes les plus sombres ?

J’ai 53 ans, j’ai vécu un certain nombre de relations, avec plus ou moins de bonheur, plus ou moins de réussite, probablement assez peu de réussite puisque j’ai dû 100 fois remettre le métier à l’ouvrage.

100 fois étant un chiffre consacré, mes tentatives d’union ne furent pas si nombreuses.

Ces essais infructueux étaient probablement de ma faute ou de la leur ou de nos fautes partagées, peu importe, le résultat était finalement le même.

C’était la discorde puis s’en suivait la séparation.

J’ai observé et analysé avec intérêt un bon nombre « d’accouplements » et c’est évidemment l’incompatibilité légère ou sévère qui met fin à l’union.

L’âge, l’expérience ni fait rien, les schémas se répètent encore et encore, c’est à croire que nous n’y comprenons rien, que nous n’en tirons aucun enseignement.

Mon constat, est que nous devons être parfaitement compatibles pour nous unir durablement, nous devons nous comprendre, c’est-à-dire parler le même langage.

Il n’est pas question ici de langue, de culture ou de toute autre chose de cet acabit, évidemment, mais il est question d’esprit.

Être au diapason, avoir des centres d’intérêts similaires ou alors très proches.

Nous devons être dans le respect, la compréhension, la tolérance réciproque c’est-à-dire dans l’équilibre.

Il n’est pas question non plus de rivalité et de placer au centre son égo de discorde.

Les tensions, les disputes sont autant de fissures qui finissent par fragiliser et détruire l’édifice.

À ce propos, je ne crois pas un instant à la réconciliation sur « l’oreiller ».

Point de réconciliation, tout au plus une envie partagée.

J’aimerais matérialiser mes propos au travers d’une discussion informelle entre deux personnes potentiellement «accouplables».

Plantons le contexte, c’est veille d’un jour férié et c’est deux personnes que nous nommerons « Fred et Marie » et qui sembleraient être intéressés l’un par l’autre, vont échanger sur leurs activités respectives durant ce jour chômé.

Marie : qu’est-ce que tu vas faire demain Fred?

Fred : demain, je ne serai pas levé avant 10 ou 11 heures, ce soir j’ai une sortie avec des potes, on va se mettre la mine ! Et toi ?

Marie : Je vais me lever tôt, je vais aller courir une petite heure, c’est génial, l’air est frais, j’irai ensuite à la salle de sport faire 30 ou 40 minutes d’entrainement.

Fred : Ah OK, j’arrive pas à courir tôt le matin, d’ailleurs je suis pas du matin… je n’arrive pas à courir du tout d’ailleurs…

Marie : Et qu’est-ce que tu comptes faire ensuite dans la journée ?

Fred : J’ai des potes qui viennent à la maison, on a prévu de jouer aux cartes et toi ?

Marie : Je pense lire et méditer, je souhaiterais également m’avancer un peu au niveau du boulot.

Fred : Moi tu sais le boulot je m’y intéresse quand j’y suis après, c’est pas mon problème. Si tu veux venir déjeuner à la maison avec mes potes, bon ce sera à la bonne franquette, bière, chips et pizza…

Marie : Merci beaucoup, c’est gentil mais je fais attention à mon alimentation et je ne bois pas d’alcool…

Fred : As-tu bois jamais ? Faut profitez un peu ! Et tu fais attention à ton alimentation aussi… C’est triste !

Marie : Et je ne fume pas non plus.

Fred : Moi j’ai arrêté, j’ai des patchs et je vapote…

Marie : Est-ce que tu lis ?

Fred : Ah non je n’y arrive pas ! Je crois que le dernier bouquin que j’ai lu c’était « oui oui et le lapin Ze » et sous la contrainte…

Etc….Je ne vais pas écrire l’ensemble de ce dialogue entre ces deux personnes qui de toute évidence sont totalement incompatibles.

Ce n’est évidemment que le sommet de l’iceberg, derrière ces quelques habitudes se cachent des mécanismes intellectuels, physiques et spirituels beaucoup plus profonds et totalement divergents.

Leurs états vibratoires n’est pas du tout en accord, ils ne sont fondamentalement pas alignés et pourtant, ils finiront peut-être par se mettre ensemble pour de mauvaises raisons.

Quelles sont ces raisons ?

L’une des raisons est qu’ils se sentent seuls et qu’ils ont accumulé ce qu’ils pensent être des échecs et non des expériences enrichissantes et ce genre d’échec est vécu de façon cuisante.

Celui-ci entame notre confiance et finit parfois par nous contraindre au repli, à l’isolement.

Une autre raison est que le couple est une entité sociale valorisante et au-delà de cet aspect sociétal, il y a la nécessité de l’accouplement pour la procréation.

Une autre raison est qu’ils ont tout bonnement envie de sexe ensemble, c’est totalement avouable mais cela devra se cantonner à cette simple relation.

Une relation pour le sexe.

Malheureusement, cela ne fonctionne évidemment pas comme ça, la dépendance sexuelle prend souvent le pas et cela devient difficile et parfois insupportable quand l’un des deux s’accroche et parfois même les deux et que rien d’autre n’existe véritablement.

Une relation basée essentiellement sur le sexe développe une confusion mentale où l’on amalgame amour et attachement, bien-être et addiction.

Ce type de lien ne peut être un pilier suffisant pour construire une relation harmonieuse et pérenne.

Pour conclure, choisissez votre partenaire de vie pour les bonnes raisons et parce que vous êtes véritablement compatibles.

Pas parce qu’il est seulement beau ou belle, brillante ou brillant.

Pas parce que vous êtes en admiration pour sa notoriété, son argent, ses Followers…

Certainement pas parce qu’il est différent au point où il ne fait rien comme vous et la différence vous attire.

Attention! Ces différences qui étaient des atouts peuvent devenir pour vous, au fil du temps, insupportables et détestables.

Pas non plus parce que votre père ou votre mère n’aime pas tel type d’homme ou de femme qui leur rappelle leur vieux schémas d’intolérance ou de souffrance et que par esprit de contradiction, vous ferez l’inverse de ce qu’ils ont pu vous dire.

Vous irez peut-être aussi dans le sens de ce que veulent vos parents, mais ce qu’ils veulent, ne sont pas vos désirs.

Cela s’applique à vos parents mais également à vos frères et sœurs ou à vos amis… leur structure mentale n’est pas la vôtre, reproduire est parfois vide de sens.

Faites confiance à vos ressentis, prenez le temps de vous écouter.

N’hésitez pas à faire une introspection en pleine conscience, analysez vous, comprenez ce qui vous fait vibrer.

Voyez quelles sont les raisons de votre attirance pour cet être, ayez une démarche holistique, une démarche qui prenne en compte l’ensemble de sa personnalité physique, psychologique et spirituelle.

Une relation mal vécue a parfois de lourdes conséquences et quelques fois vous marque pour toujours.

Vous n’êtes pas pressés, prenez votre temps.

Ce que je vous explique vous semble logique?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

En finir avec les blessures après la quarantaine.

Outre les résultats et la performance, un des objectifs majeurs des sportifs est de ne pas se blesser.

Lorsque l’on se blesse, on perd un temps précieux, pour progresser d’une part, d’autre part réaliser ses objectifs et ensuite pour se reconstruire.

Que l’on soit amateur et a fortiori un professionnel, la peur de la blessure tourne à l’obsession: il y a tellement d’enjeu !

C’est d’ailleurs en grande partie pour cette raison, la peur, que les athlètes multiplient les blessures.

Ils créent un état de stress qui augmente avec les enjeux, la notoriété, l’argent, le sentiment fort de ne pas décevoir, l’attachement à un statut, un niveau qu’ils ne veulent perdre sous aucune condition.

Ceci est un autre sujet que je prendrai grand plaisir à partager avec vous.

Il est établi que lorsque l’on est jeune, le post traumatique est moins long.

La période de rétablissement est donc plus courte et l’on peut retrouver la salle, les terrains, les pistes, plus vite et dans de meilleures conditions.

Ceci étant lié aux mécanismes de réparation des tissus plus aptes à reconstruire, la mécanique plus neuve, les lésions encore peu nombreuses n’ayant pas imprimé fondamentalement le physique et l’esprit.

Les blessures et l’esprit sont également un sujet qui fera l’objet d’un article très prochainement.

Encore l’esprit, le mental, les pensées…la conscience, c’est comme vous voulez.

Ainsi, se blesser lorsqu’on est jeune est un problème mais passé 40 ans, c’est une sinécure, une obligation d’éviter les traumatismes.

Trop de schémas encombrent notre esprit lorsque l’on devient un ou une Master.

Nous sommes victimes de nos vieux schémas, on nous a tellement raconté, que passé un certain âge, la blessure était synonyme d’arrêt total de l’activité, que nous cultivons un stress quasi permanent à ne pas faire tel ou tel exercice et à rester le plus souvent possible dans sa zone de confort.

Les principes, la philosophie que je défends prend tout son sens quand on aborde le sujet des blessures, un sens encore plus pointu pour les Master.

Commencez par cultiver votre état d’esprit.

N’adhérez plus à ce concept qui nous dicterait de réduire ou cesser la pratique sportive intensive au risque de se blesser assurément.

De qui vient l’idée ?

De ceux qui se sont blessés ? 

Des sédentaires ? Des personnes négatives ?

Quel était l’état physique de ceux qui se sont blessés ?

Comment pratiquaient-ils ?

Connaissaient-ils les bonnes pratiques ?

Est-ce qu’ils continuaient à pratiquer comme ils pratiquaient à 20 ans ?

Quels étaient leurs états d’esprit ?

La transmission des idées noires et des mauvaises pratiques sont malheureusement plus répondues que le contraire et elles sont d’une efficacité redoutable.

Donc avant toute chose, cessez de penser blessures, pensez santé, bien-être, progression, développement, performance.

Vous avez pris de l’âge, vous êtes devenus des Masters et dans Master, il y a évidemment la notion de maturité mais également la notion de maîtrise.

C’est le moment d’adapter intelligemment votre entraînement, de respecter la pratique dans les règles de l’art.

Les règles de l’art, c’est le respect des paramètres d’intensité.

Commencez donc par comprendre ce que vous faites, planifiez votre entraînement, organisez votre routine, le où les groupes musculaires que vous allez travailler, les exercices que vous allez effectuer et pourquoi vous allez faire ce mouvement plutôt qu’un autre.

Le conditionnement est déjà bien engagé, vous êtes déjà dans l’entraînement avant d’avoir commencés, vous êtes parfaitement impliqués, très concentrés.

L’éparpillement crée le désordre, le désordre crée la discorde et la discorde est précurseur de blessures.

C’est dans ces moments, ces périodes où vous êtes désunis, inattentifs, lorsque votre esprit est distrait, que l’on perd le contrôle, que l’on perd la conscience aux choses, que nous ne sommes plus présents.

Lorsque vous attaquez véritablement l’entraînement, prenez grand soin à l’impeccabilité.

Votre corps positionné parfaitement, l’angle d’exécution idéal, le tempo à sa juste mesure, constamment dans l’action, sans un souffle d’inertie et en prenant soin de ne pas faire collaborer le moindre muscle parasite ou si peu.

Vous faites corps avec votre corps, vous êtes dans la conscientisation du moindre de vos mouvements, tout est ressenti, visualisé, focalisé.

Je vous garantis que vous éviterez les  blessures, en tout cas, votre attitude sera conforme et propice à éviter les traumatismes.

Vous aurez même le luxe d’intensifier vos entraînements au point où vous progresserez à tous niveaux.

C’est quoi les paramètres d’intensité ?

 Comment je les maîtrise ?

Qu’est-ce que je dois faire pour être si concentré, si impliqué ? 

Chaque semaine, je publie 2 articles qui traitent fréquemment des paramètres d’intensité et de la conscientisation: le poids, l’ergonomie, l’amplitude, les muscles parasites, l’inertie, les temps de repos, le tempo….les pensées, la visualisation, la focalisation…

Apprenez en ma compagnie, suivez moi, je partage avec vous mon apprentissage, l’ensemble de mes vérités, ce qui a marché sur tant d’athlètes, sur tant de pratiquants et qui a marché sur moi-même et continu à fonctionner.

Je vous encourage vivement à télécharger gratuitement mon E-Book, si ce n’est déjà fait, vous recevrez un enseignement gratuit sur les paramètres d’intensité.

Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

A 50 ans et plus, voici comment la musculation peut vous rendre sexy

Avant d’aller plus loin dans mes explications, il serait intéressant de définir ce que veut dire sexy.

A ce propos, le modèle sur la photo qui illustre mon article, Barbara, à 50 ans.

Alors, que veut dire sexy ?

Voici une définition que j’ai trouvé sur Internet, qui me semble intéressante et que je trouve aller dans le sens de mon avis sur le sujet:

« Séduisant de par ses qualités esthétiques pour susciter l’envie et le désir grâce a une mise en valeur des formes ou de la silhouette. »

Cette définition est très culture physique !

Je suis vraiment sensible à cette description qui valorise la culture de son corps par la culture physique, cela va de soi, mais également par l’hygiène corporelle, par la posture, par l’attitude.

J’irais bien au-delà de cette représentation que je trouve, je le répète, tout à fait correcte mais qui ne traite que l’aspect physique du phénomène.

Être sexy, est un état d’esprit, c’est envoyer une fréquence qui génère des envies sexuelles.

Nous parlons donc également d’attitude mentale, d’état d’esprit, des pensées.

Être sexy, lie le corps et l’esprit, unifie ces deux parties qui lorsqu’elles sont harmonisées, envoie des messages d’une très grande force.

La tenue vestimentaire ou une simple attitude consistant à montrer ses attributs ne suffisent pas à vous rendre sexy.

C’est même d’ailleurs très souvent le contraire, certaines ou certains devraient le comprendre !

Développer votre sex-appeal lorsque vous avez plus de 50 ans, relève d’un peu de stratégie.

Je vais être radical dans mes propos même si l’on ne peut pas en faire une généralité absolue ou la vérité vraie, néanmoins vous vous sentirez forcément mieux si votre corps est moins gras, plus musclé, avec un port altier, une belle tonicité posturale, si vous vous sentez en bonne santé parce que votre « véhicule », votre corps, est fort, endurant et qu’il récupère vite.

Il y aura toujours des exceptions qui vous diront le contraire, des personnes préférant être telles qu’elles sont et qui vous diront:

«  J’assume mon corps gras et pas fort, mes épaules tombantes, mon ventre mou et mes fesses plates. »

Pourquoi pas, il n’y a évidemment pas de mal à cela, l’important est l’intention que ces personnes envoie.

Si effectivement elles se sentent parfaitement bien à l’intérieur d’une enveloppe qui n’est pas athlétique, enrobée et sujette aux pathologies, alors grand bien leur fasse.

Cependant, dans la quasi majorité des cas, les personnes possédant un physique en surcharge pondérale et peu musclé, peu tonique, vivent très mal leur état, ils donnent parfois le change en feignant d’assumer mais l’intention envoyée est la plupart du temps la souffrance.

Vous en conviendrez, envoyer du sex-appeal alors qu’on est en souffrance, générée par un physique qui ne nous convient pas, ça part déjà de travers.

Il semble primordial d’accéder à un état corporel qui nous convienne en réduisant son taux de graisse et en augmentant sa masse musculaire, son harmonie, pour développer un état d’esprit plus heureux.

Sentir un corps ferme, plus fort, plus Flex plus apte, donne de la confiance.

La confiance c’est la foi, et vous pouvez alors envoyer des messages positifs… Du sex-appeal.

Passé un certain âge, nous sommes censés savoir ce que nous voulons.

Nous avons vécu bon nombre d’expériences, nous avons essayé tout un tas de choses avec plus ou moins de succès.

Et de plus, nous n’avons pas de temps à perdre.

Alors si on peut allier l’utile à l’agréable, s’entraîner pour sa santé et du même coup obtenir un corps qui vous rend heureux et confiant, avec moins de masse grasse et  possédant une répartition harmonieuse des masses musculaires.

Alors pourquoi pas !

Je vous conseille donc de travailler chaque groupe musculaire avec le même soin, en mettant un point d’honneur à ne pas privilégier telle ou telle partie au détriment de telle ou telle autre.

L’harmonie est séduisante.

Un homme qui ne travaillerait pas le bas de son corps et développerait considérablement le haut, serait dans le déséquilibre et le message qu’il enverrait serait le manque d’harmonie.

Tout comme une femme qui consacrerait toute son énergie à travailler ses fessiers et son ventre en négligeant le haut de son corps, bien le message envoyé, serait exactement le même, la dysharmonie.

Soyez donc dans l’équilibre !

En ce qui concerne votre alimentation évitez de consommer de l’alimentation industrielle et non biologique pleine de perturbateurs endocriniens, vous ne savez plus ce que vous mangez et vous perturbez votre équilibre hormonal si important dans le message sexy que vous êtes censés envoyer.

Mangez hypocalorique et protéiné pour faciliter la perte de graisse et tonifier votre masse musculaire.

Vous vous sentirez tellement mieux, plus séduisant, en meilleure santé, capable de tout !

De mon point de vue, le sexe et la musculation c’est gagnant-gagnant !

Ne serait-ce pas les corps athlétiques qui font le plus fantasmer l’imaginaire autour du sexe ?

Et de plus, nous avons tout intérêt à cultiver notre corps et offrir à sa moitié un corps de rêve et de ce fait augmenter son désir donc le plaisir ?

Une précision importante que je veux partager avec vous, pour écrire cet article, j’ai eu recours à l’avis d’une femme certainement représentative de beaucoup !

Elle m’a dit:

« Lorsqu’un homme musclé vous prend dans ses bras c’est un réel plaisir pour les yeux et pour le toucher ! »

Elle m’a dit également :

«Muscles et virilité vont de pair, la scène mythique de l’homme musclé qui enlève son tshirt en a fait fantasmer plus d’une!

Je rajouterais pour ma part, lorsqu’une femme dévoile un corps ferme et tonique c’est un réel plaisir pour les yeux et le toucher!

Sexuellement parlant, le côté visuel  est une grande source d’excitation chez l’homme et peut également l’être pour la femme.

Alors n’éteignez plus les lumières, séduisez vous l’un et l’autre!

Arborez et partagez fièrement ce corps qui est le résultat d’un style de vie, d’une forme d’accomplissement.

En conclusion j’affirme qu’avoir un corps athlétique, musclé et défini est un précieux outil de bien-être et de stimulation sexuelle.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir

Philippe LAMACHE

Pourquoi mon approche de la culture physique vous condamne à progresser

C’est ce que tout le monde dit n’est-ce pas !

Tous les coachs, tous ceux qui ont une méthode, la méthode, vous promettent que vous progresserez !

Je pense qu’il n’y a aucune autre discipline, aucune autre activité, le développement personnel mise à part, où vous trouverez pléthore de méthodes, de coachs, de gourous, de prophètes.

Il y a d’ailleurs dans le domaine de la musculation, quasiment plus de coachs que de pratiquants.

Entendons-nous bien, je ne suis pas un gourou, certainement pas un prophète, rien de tout cela. Je le dis et le redis et vous incite à le croire fermement et à ne pas le penser, je ne suis pas le détenteur de la vérité, tout au plus ma vérité. Evidemment vous penserez ce que vous voudrez.

Je ne fais que vous transmettre mon expérience et mon expertise dans ce domaine, sans faire de prosélytisme ni tirer sur d’autres chapelles.

Bon c’est vrai, il m’arrive évidemment d’avoir un avis critique sur ce que je vois et sur ce que j’entends, parce que parfois trop c’est trop!

Pourquoi ma parole compterait plus que celle d’un autre ? Tout dépend de l’autre bien sur !

Parce que je suis passionné par la culture physique et la diététique.

Je me pose sans cesse des questions, me documente, m’informe, m’instruit.

Je me tiens également au courant des nouveautés : je les décortique pour moi-même mais également pour vous et ne tombe pas dans le panneau de les gober sous prétexte que c’est le nouveau remède ou produit à la mode.

Ce que je transmets, est l’essence de la culture physique, la pratique dans les règles de l’art, ni plus ni moins.

Ce que je partage et ce que j’applique depuis plusieurs décennies, c’est le respect des paramètres d’intensité, jusque dans la faillite physique et pour les plus tenaces, jusqu’à la faillite mentale.

Je vous apprendrai à vous dépasser et même à vous surpasser au-delà de ce que vous pensez possible. Vous n’avez pas idée de ce dont vous êtes capable ; vous avez perdu la notion de votre potentiel… Votre physique et votre mental ont un potentiel inimaginables et sans limite.

C’est pour cette raison que j’obtiens systématiquement de bons résultats et que j’affiche toujours une excellente forme à plus de 53 ans.

Je l’exprime sans vantardise, ni fausse modestie, me considérant toujours comme un apprenti.

Je ne vous parle pas là d’une méthode loufoque, d’un concept miraculeux, qui d’un seul coup, en quelques jours, fera de vous un athlète exceptionnel.

Cette méthode n’existe pas, je vous l’assure.

On ne devient pas plus intelligent en consommant des gélules d’huile de foie de morue et l’on ne devient pas un grand footballeur simplement en achetant les chaussures de Messi, vous en êtes conscients n’est-ce pas ?

Si vous pensez le contraire : qu’il suffit de se greffer une ceinture d’électrostimulation abdominale et rien d’autre, pour passer d’un ventre bedonnant à des abdominaux saillants, alors, je ne peux pas grand-chose pour vous.

Vous savez, je travaille encore et encore avec une grande application et le désir constant du détail à améliorer.

Je me teste de façon quasi permanente pour transmettre le meilleur parce qu’il est de mon devoir de montrer l’exemple afin de continuer à être légitime.

Qu’est-ce que c’est qu’une excellente forme ? 

  • C’est évidemment du volume musculaire, accompagné d’une définition correcte et d’une répartition des masses musculaires plutôt symétrique.

L’aspect esthétique à aussi son importance !

  • Ce sont également les qualités physiques que l’on développe:

La force : capacité que l’on a, à déplacer une masse. 

La souplesse : amplitude du mouvement que peut réaliser une articulation.

La vitesse : faculté de réaliser un mouvement dans un minimum de temps.

La résistance : capacité à réaliser un travail musculaire très important pendant une période de temps courte.

L’endurance : possibilité de réaliser un effort continu sur une longue période de temps.

La coordination : capacité à enchaîner les mouvements pour réaliser un geste précis.

Lorsque l’on avance dans l’âge, toutes ces qualités sont primordiales.

  • Avoir des qualités physiques, c’est aussi:

la structure osseuse, les articulations, les cartilages, les tendons et les ligaments dans un bon état de fonctionnement. Ce qui fait souvent défaut lorsque l’on vieillit.

– C’est forcément un système organique fonctionnel, régénéré et qui anabolise, digère, élimine et produit parfaitement.

– C’est un système de pensées positif, tourné vers le bonheur, la paix, la prospérité, le désir, la santé et l’amour

Sans ce dernier point, le reste n’existe pas.

Une excellente forme c’est tout ça !

Lorsque l’on devient mature, nous avons tout intérêt à devenir efficient et à exploiter avec rentabilité notre temps, nos efforts.

Nous avons la sagesse de comprendre qu’il faut s’entraîner, manger et penser juste.

Nous avons essayé durant toute notre vie tout un tas de choses qui n’ont pas forcément fonctionné, d’un point de vue professionnel et personnel.

Cela faisait partie du jeu: nous avions le temps pour recommencer encore et encore…c’était le bénéfice de la jeunesse.

Croyez moi, ce que j’arrive à faire vous pouvez le faire également.

Je ne vous demande pas des performances inaccessibles, je vous demande simplement d’être enseignables, appliqués et persévérants.

Alors vous serez condamnés à progresser.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les cinq pires exercices en musculation

Quels sont ces exercices ?

Et comment pourrions-nous définir ce que veut dire « les pires exercices » ?

Est-ce que ce sont les exercices qui ne vous font pas progresser ?

Ce sont les exercices à risque, les exercices dangereux avec lesquels vous risquez les blessures ?

Ce sont des exercices compliqués à réaliser ?

Est-ce que ce sont les exercices qui vous font le plus souffrir, qui demandent le plus d’intensité ?

De mon point de vue, c’est l’utilisation que l’on fait des exercices qui les rend dangereux ou bien extrêmement profitables pour votre progression.

La voiture est certainement une des créations issues de l’intelligence humaine les plus révolutionnaires mais c’est également un des pires engins de mort.

Entre les mains de certains elle devient une arme redoutable.

La voiture est-elle donc la pire des inventions ?

Est-ce qu’elle est la création de l’homme la plus dangereuse ? La plus assassine ?

Ou bien est-ce que c’est son utilisation irréfléchie qui fait d’elle l’outil de drames abominables ?

Voici donc ma liste des cinq exercices qui, mal utilisés, deviennent donc les pires exercices.

LE SQUAT

En plus de 35 ans de pratique, d’observation et d’encadrement, j’ai rarement vu des squats bien exécutés.

La plupart du temps les charges étaient trop importantes donc mal contrôlées.

La position du corps inadéquate trop en avant ou trop en arrière, le dos rond, les genoux verrouillés et instables, positionnés en « genu valgum »c’est à dire les jambes en X, les genoux qui se touchent alors que les chevilles son écartées.

Les pratiquants rebondissant lors de l’amorce de la phase concentrique* infligeant aux articulations une pression destructrice.

*Phase concentrique: Lorsque le muscle se raccourcit.

D’autres faisant rebondir la barre sur leurs trapèzes et épaules certains « serpentant » comme des couleuvres sans aucune forme d’unité entre le haut du corps et le bas du corps par manque de cohésion et par manque de gainage.

Les conséquences de la mauvaise utilisation du squat sont poly-traumatisantes, au niveau des vertèbres cervicales, dorsales, lombaires, de l’articulation des hanches, des genoux, des chevilles et de plus, en ayant très peu de certitude de progression musculaire

J’ai finalement rencontré plus de « squatters » en souffrance articulaire qu’avec de belles cuisses proportionnées et hypertrophiées.

En conclusion le squat est un des pires exercices en musculation.

LE DÉVELOPPÉ COUCHÉ

Rares sont les exécutions conformes, le responsable majeur étant la charge « surdimensionnée »,  pas uniquement la charge, mais également l’égo de celui ou celle qui l’a mise.

En plus de la charge, il y a le positionnement ainsi que l’exécution: la barre descendant très souvent sur la partie basse des pectoraux, la cage souvent rentrée et les épaules positionnées en avant, imposant un travail important des deltoïdes antérieurs et des triceps au détriment de la masse pectorale.

Sans parler du « rebondissement » sur le sternum pour faciliter la remontée.

Sans cela, la plupart du temps, la barre resterait écrasée sur la poitrine.

C’est en raison de ce mauvais positionnement que les pratiquants progressent plus des triceps et des deltoïdes antérieurs et pas toujours des pectoraux et qu’ils développent des problèmes tendineux aux coudes ainsi que le fameux conflit sous acromial.

Cette pathologie est probablement la source de douleur la plus fréquente de l’épaule après 40 ans, conséquence de l’usure des tendons de la coiffe des rotateurs.

Le « pontage »,  l’acrobatie qui consiste à incurver le dos au niveau lombaire afin de réduire la distance du développé, donc de l’amplitude, donc de l’intensité, est également un positionnement à risque pour les vertèbres lombaires et cervicales.

C’est pour toutes ces malfaçons, que le développé couché fait partie du top des exercices les pires en musculation.

LE DÉVELOPPÉ A LA BARRE DERRIÈRE LA NUQUE

Voilà un exercice, même lorsqu’il est parfaitement exécuté, présente un danger certain pour les vertèbres cervicales et les épaules.

Ce mouvement oblige à pousser les coudes derrière les épaules, les contraignant ainsi à réaliser une rotation externe qui les place dans une position de fragilité, et empêche la coiffe des rotateurs de jouer son rôle correctement de stabilisateur de l’articulation

Ce mouvement oblige mécaniquement à avancer la tête pour laisser passer la barre, plaçant les vertèbres cervicales en porte-à-faux, dans une position favorable aux blessures.

Si de plus le positionnement du corps est déplorable, n’épousant pas l’angle à 90° mais se positionnant à l’oblique proche du développé incliné, vient se rajouter encore une pression supplémentaire sur le dos, accentuant encore les risques de blessures vertébrales.

De surcroît, si l’exécution est incontrôlée liée à une charge disproportionnée, incitant au rebond et au verrouillage des coudes, la pression exercée sera d’autant plus sévère et les risques de traumatismes  multipliés.

En conclusion cet exercice est à proscrire formellement.

LE ROWING 

Encore un exercice qui, lorsqu’il est mal exécuté représente un vrai danger pour les vertèbres lombaires mais également pour le sacrum et les os iliaques.

Il peut devenir un des exercices les pires, bien plus destructeur que constructeur de muscles.

Il demande d’avoir le dos parfaitement plat en évitant formellement de l’arrondir, et d’être totalement gainé, d’adopter une position jambes semi fléchies et de ramener dans un contrôle parfait avec possibilité d’hyperextensions des lombaires, la charge au niveau du nombril, des abdominaux ou du sternum en évitant les à-coups et l’inertie.

La description du mouvement que je viens de faire est une fois de plus rarement respectée, ce qui rend cet exercice résolument dangereux pour la colonne vertébrale, le bassin et les hanches.

Lui aussi peut devenir le pire des exercices  lorsque le positionnement et l’exécution ne sont pas respectés.

FLEXIONS DEBOUT POUR LES BICEPS

Réalisé dans les règles de l’art, cet exercice peut devenir un outil de progression très efficace mais il peut aussi devenir une sinécure pour vos articulations, parmi les pires exercices, épuisant et inefficace.

C’est vraiment un mouvement représentatif de l’incompétence gestuelle quasi générale.

Qui ne se sert pas du balancier du corps pour accompagner ce mouvement ?

Donnez-vous des à-coups pour amorcer la flexion ?

Qui ne se contorsionne pas à grands coups de bassin poussé vers l’avant pour faire avancer encore un peu la flexion ?

Est ce que vous vous servez de l’inertie en lâchant complètement la charge sur la phase excentrique ?

Qui ne repose pas la barre en catastrophe sur les épaules et le haut des pectoraux, les poignets en hyper flexion et le dos en lordose marquant alors un temps de repos éliminant totalement l’intensité ?

Les conséquences de toutes ces mauvaises exécutions finissent par être fâcheuses pour les articulations du coude, des poignées, des épaules et même du dos…

Dans ces conditions l’intensité sur les biceps est tellement réduite qu’il ne faut pas s’attendre à des miracles.

Les flexions debout pour les biceps comme les squats, le développé couché, le développé derrière la nuque, le rowing, deviennent vos meilleurs ennemis, des outils anti productifs, de puissants vecteurs de blessures en fonction de leur utilisation.

C’est vous qui décidez de vous en servir à bon escient ou d’en faire des armes qui se retourneront immanquablement contre vous.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Cultiver mon corps après 40 ans me rend stupide ?

Cultiver son corps met en évidence une fragilité intellectuelle.

Je n’irais pas jusqu’à dire que cela dénote une certaine débilité mais nous n’en sommes pas très loin.

Les gens qui cultivent leurs corps trahissent un état d’esprit centré sur eux-mêmes.

Ce sont des égocentriques, c’est ça ! Doublés de prétentieux, d’orgueilleux, oui, c’est exactement ça !

Regardez les parader telles des outres gonflées dont on ne sait quelle substance les a rempli; probablement le vide.

De plus, la culture physique n’est même pas un sport… une discipline sportive tout au plus…

Quelle perte de temps de se consacrer à ce type de contrainte, sachant que finalement, ils n’entretiennent qu’une enveloppe charnelle vouée au vieillissement, à la dépréciation et à la mort… puis au pourrissement.

Cette persistance à mettre finalement des coups d’épée dans l’eau.

Ne serait-ce pas un signe évident d’un manque profond de discernement?

Certainement une forme d’aliénation mentale.

Une espèce de mécanique mentale en roue libre qui fonctionne par inertie, incapable de s’arrêter, incontrôlée et incontrôlable.

La matière, le corps, a si peu d’intérêt, lorsque l’on a compris cela, lorsque l’on a ce niveau d’élévation, cet état vibratoire de haute fréquence, on a compris le message divin.

Cette introduction n’est évidemment pas mon opinion.

C’est un discours « assassin » que j’ai parfois entendu, l’opinion clairement affichée d’une caste « intellectuelle » arrogante.

Certains de ces « juges » sont peu être animés par un sentiment de jalousie mais je ne pense pas que ce soit ce sentiment qui anime majoritairement leur jugement.

Je pense qu’il y a véritablement un aveuglement, sublimé par leur ego.

Il semblerait qu’il y ait un sentiment de supériorité qui leur donne la légitimité de juger, tout en disant que c’est mal de juger.

Il semblerait qu’il y ait un état de supériorité qui mettrait en avant l’étendard de la bienveillance et de la compassion propre aux esprits clairvoyants, et dans le même temps ne pas en posséder une once.

Juger est une mécanique intellectuelle délicate, pour un peu que l’on soit torturé par les démons de la colère, de l’orgueil, frusté par le manque de reconnaissance, pollué par nos peurs…

Dans ces conditions, que vaux notre jugement ? Pas grand chose…

Ces dictateurs de la pensée estiment qu’ils sont vraiment supérieurs aux individus qui cultivent leur corps.

Lorsque l’on a 20 ans, cet écart de mauvais goût pourrait être mis sur le compte de la jeunesse et de son inexpérience.

C’est très souvent une excuse que l’on offre aux plus jeunes en guise d’absolution; l’inexpérience est pardonnée.

C’est plus simple de pardonner quand on n’a pas grand-chose à dire pour expliquer l’inexplicable.

Mais au-delà de 40 ans, que pense l’intelligentsia ?

40 ans est souvent le seuil de tolérance, l’age de raison absolu.

Passé 40 ans, si la « déviance » persiste, si le désir de cultiver son corps est toujours présent, alors, l’intelligentsia mettra ça sur le compte de quoi ?

L’inexpérience n’est plus d’actualité, quoi que…

Lorsque l’on est mature, déjà senior ou senior en devenir, nous n’avons plus d’excuse, je dirais même que nous sommes coupables de futilités, d’inconsistance, d’irresponsabilité… de bêtises.

On reçoit une volée de bois vert au centuple de la part de la bien-pensance.

Et pourtant, le message divin, que chacun devrait comprendre, dit tout le contraire.

Cultiver son corps, en prendre soin, protéger le véhicule qui abrite l’âme est quasiment un commandement.

Les livres saints incitent au respect de son corps et à le maintenir dans un état physique excellent.

La bible: Ephésiens 5:29: Car jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église

Le coran: D’après un hadith rapporté par muslim, le prophète a dit: »Ton corps a un droit sur toi, et donne à chacun son droit »

« Un citoyen physiquement fort est plus valable et mieux aimé d’Allah qu’un croyant de faible constitution » (Hadith rapporté par Mouslim).

Aussi, quand la fille de Chuaïb a remarqué la force du prophète Moïse, elle a demandé à son père selon le coran: « O mon père, engage-le à ton service moyennant salaire, car le meilleur à engager c’est celui qui est fort et digne de confiance » ». Sourate Le récit –verset 26.

Peut-on avoir l’esprit clair dans un corps lourd peu flexible, faible, malade ?

Les philosophes antiques s’accordaient sur l’importance de la pratique physique pour le bien de l’esprit.

Platon évoquait le rôle important de la gymnastique dans le soin de l’âme.

Aristote, à son tour, parlait de la place des pratiques sportives dans l’éducation idéale.

Socrate, à travers le discours de Diotime, décrivait, avec une grande clarté, les différentes étapes philosophiques allant vers l’appréciation de son corps.

Le philosophe était ainsi conduit de l’amour d’un beau corps, à l’amour de deux corps, puis de tous les beaux corps, avant, progressivement, de passer de l’amour des beaux corps à l’amour des belles occupations et des belles sciences et finalement, jusqu’à l’amour et la contemplation du beau en soi.

N’est-ce pas là, l’aveu de l’importance de la culture du corps.

Hippocrate (460-377 av. J.C.) lui-même, le médecin des médecins, conseillait dans « Les Régimes« , non seulement la bonne alimentation mais également l’exercice comme un facteur d’équilibre « entre la force que l’on dépense et celle que l’on absorbe ».

Hippocrate conseillait la prescription d’exercices qui tiennent compte des dispositions de l’individu et de la saison.

La Rome antique vénérait les jeux sportifs et les corps athlétiques, ils étaient de fervents défenseurs de l’activité physique.

Mesdames et Messieurs qui pensez que l’exercice physique n’a pas sa place dans une vie intellectuelle et spirituelle et que cultiver son corps est un signe clair de légèreté mentale, révisez votre jugement.

Faites-le surtout pour vous, vous qui chérissez la grandeur de l’esprit et son ouverture, vous avez là l’occasion d’en faire preuve.

Et pour aller encore plus loin vers la grandeur de votre âme, ne faites pas de ségrégation.

Vous voyez, pour ma part, je ne pense pas que tous les intellectuels soient dans le déséquilibre, harcelés par leur esprit torturé.

Je ne pense pas non plus qu’il soient nourris aux anxiolytiques ou aux somnifères, faibles, malades et dégoûtés d’avoir pour enveloppe charnelle un corps inconsistant, les contraignant, bon gré mal gré à un réflexe égocentrique de jugement dégradant envers les individus qui prennent soin de leur corps.

Condamner par dépit est un réflexe que je peux comprendre, auquel je n’adhère pas, mais que je peux comprendre.

Critiquer avec véhémence et cruauté ce que l’on a pas et que l’on pense ne jamais avoir, est un schéma classique de justification.

C’est valable évidemment pour tout le monde, les personnes de petites conditions jugent les gens riches et réciproquement.

Les personnes de forte corpulences critiquent les personnes Fit et réciproquement …

La superbe femme du voisin est stupide et toute refaite…Et nous en sommes sûr, c’est évident, elle ne peut pas être tout simplement belle, intelligente, spirituelle, sportive et honnête etc. etc.

Essayons de vivre en harmonie, en amour, apprenons des autres pour s’améliorer soi-même, là est une démarche noble, évolutive, intellectuelle et spirituelle.

Ce que je vous explique vous semble logique?

Pensez à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Respectez les gens qui s’entraînent

C’est un cri d’alarme que je souhaiterais envoyer à l’endroit des insatiables perturbateurs.

Plus qu’un cri, c’est plutôt un hurlement primaire que je voudrais pousser!

LAISSEZ NOUS TRANQUILLES!

Je dis « nous » mais je dois avouer que je ne fais pas partie des catégories de personnes qui subissent ce type de harcèlement…ou si peu.

Les cibles à fort potentielles, de toute évidence, seraient plutôt les femmes.

Elles sont assiégées par les hommes de type « lourd » appelés également: « renards des surfaces ».

Elles le sont également par les bavardeuses invétérées qui tiennent même la conversation à leur propre sac à main.

Tous les individus qui fréquentent les salles de remise en forme ne sont pas là pour discuter.

Ils ne sont pas là pour tuer le temps ou rencontrer leur « âme sœur ».

Ils ne sont d’ailleurs pas là non plus pour écouter d’interminables monologues qui n’ont d’intérêt que pour celui ou celle qui parle.

Il y a des adhérents qui sont là véritablement pour s’entraîner.

Cela peut sembler bizarre mais ça existe.

C’est normalement l’objectif quand on prend un abonnement dans une salle de sport.

S’il vous plaît, faites preuve d’un peu d’observation, faites preuve d’un peu de discernement.

Essayez de comprendre les messages que vous envoient ces personnes qui souhaitent être en paix durant leur session d’entraînement.

Pendant que vous les saoulez de vos boniments égocentriques, parce que la plupart du temps vous ne parlez que de vous, ces personnes continuent de s’entraîner.

Vous ne comprenez pas que cela est un signe évident que votre intrusion les dérange.

Ces personnes ne s’arrêtent pas, elles continuent leur session et vous accordent néanmoins une attention de complaisance.

Ne vous méprenez pas, c’est uniquement par politesse qu’elles ne vous dispersent pas et qu’elles supportent votre présence indésirable.

Comprenez-vous?

Si de plus, vous les connaissez, vous savez que ce sont des personnes assidues, qui parlent peu et qui sont concentrées sur leurs activités.

Certaines ou certains portent des écouteurs ou un casque sur les oreilles, là aussi, c’est un signe qui trahi leur besoin de tranquillité pendant l’entraînement.

Elles ou ils vous envoient également des messages verbaux explicites du style :« Excuse-moi, je dois continuer, je suis prise par le temps ».

Où parfois ils ou elles font preuve d’un silence assourdissant, ne faisant qu’hocher la tête avec guerre plus d’expression qu’un chien factice poser sur la plage arrière d’une voiture.

Vous vous souvenez de ce jouet en forme de chien, que l’on voyait d’antan, avec une tête mobile qui se balançait au rythme des mouvements de la voiture.

Même dans ces circonstances vous ne comprenez pas…

Laissez-les tranquille, ce n’est ni le lieu ni le moment.

Ils ou elles ne veulent pas que vous les dérangiez, le temps leur est imparti, de grâce, respectez les.

Je me permets de vous donner un conseil mes amis et amies qui êtes appliqués et impliqués.

Mes frères et sœurs de culture physique engagés dans une pratique silencieuse et concentrée.

Il y a des moments où la bienveillance a ses limites, ou l’acceptation, la politesse, ou la peur d’être jugé comme quelqu’un d’associable, ne doit pas faire loi.

Vous devez vous protéger pour des raisons d’intégrité, pour votre bien-être et celui de votre entourage.

Il n’est plus question d’aller faire du sport en ayant le stress d’être perpétuellement dérangé par ces personnes indélicates.

Donc, coupez la conversation, le monologue devrais-je dire, dans la paix et l’amour bien sûr.

Dites avec politesse à l’assaillant, que vous auriez aimé discuter avec lui mais que malheureusement, vous avez très peu de temps.

De plus, votre entraînement est soumis à des temps de repos précis et que vous ne voulez pas vous disperser de peur de vous blesser.

Pour conclure, dites lui également que vous êtes vraiment désolé et que vous espérez qu’il ne vous en voudras pas.

Terminer, fin de l’histoire, la balle est dans son camp.

Sachez une chose, vous serez probablement jugé, ainsi soit-il.

Nous ne pouvons pas changer le monde et l’empêcher de vous juger.

Celui-ci vous jugera à tort ou à raison et quoi que vous fassiez.

Alors devenez votre priorité, pensez à vous.

Ne vous imposez pas de contrainte là où il n’y a pas la place.

Je vous engage même à ne pas tarder à leur couper l’herbe sous les pieds.

Plus ils penseront que la relation est engagée et moins ils comprendront votre attitude.

C’est toujours amusant de voir à quel point nous n’avons pas la même vision des choses pour une même situation.

L’analyse des faits est très souvent diamétralement opposée.

Mieux vaut prévenir que guérir, cela demande toujours moins d’énergie et occasionne infiniment moins de dégâts de dire les choses avec honnêteté.

Évitez de laisser pourrir une situation inconfortable dont vous finiriez par être l’unique victime.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Penser à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les cinq conseils en musculation à ne pas suivre.

La musculation est une discipline où l’on trouve plus de coachs, de conseilleurs, d’experts que de pratiquants.

Le simple fait de franchir la porte d’une salle de musculation ou d’un espace de cross fit suffirait à insuffler le savoir, la science de l’entraînement.

Les trois quarts de la population qui fréquentent les espaces de musculation ont été frappé par la foudre, ils ont reçu la lumière divine; sans conteste, ils détiennent la vérité, l’oreille absolue du savoir kinésiologique.

Alors déferlent tout un tas de principes, de conseils, colportés à leur tour par d’autres conseilleurs à d’autres conseilleurs, cette chaîne s’allongeant encore et encore, sans fin…

La véracité de ce qu’ils brandissent comme « la vérité » n’a jamais été vérifiée, comme une sorte de croyance à laquelle on s’accroche parce que d’autres s’y accrochent.

Voici donc cinq conseils que l’on entend fréquemment depuis des décennies et qu’il ne faut pas suivre de mon point de vue.

1. Il faut prioritairement faire des exercices de base pour progresser

Non ce n’est pas une priorité, la priorité est avant tout la façon dont ils sont exécutés et c’est d’ailleurs valable pour tous les exercices.

Ils n’ont pas le bénéfice de la progression.

Au nom de quoi les flexions d’avant-bras sur bras, debout à la barre, seraient supérieures aux flexions d’avant-bras sur bras assis sur un banc à 90° avec des haltères ?

Au nom de quoi le squat aurait plus de bénéfices pour le développement de vos cuisses que la presse inclinée ?

Parce que tout simplement le squat est un exercice de base donc, de ce fait, il est meilleur qu’un autre.

De surcroît, vu la qualité de l’exécution dans la majorité des cas, je dirais même qu’il est plus mauvais qu’un autre exercice et il serait même un exercice à bannir compte-tenu des lésions traumatiques qu’il inflige aux pratiquants peu scrupuleux.

L’exercice n’y est pour rien, bien sûr, c’est son exécution qui, de facto, devrait l’exclure.

En quoi le développé couché à la barre aurait plus de valeur sur la progression musculaire de vos pectoraux que le développé haltères sur un banc incliné ?

Les exercices de base, n’ont pas plus de légitimité que n’importe quels autres exercices pour vous faire progresser.

Ceux-ci mettant en action la plupart du temps plusieurs articulations, ils demandent donc une maîtrise accrue et parfaite de la technique; ils sont donc finalement moins légitimes puisque plus compliqués et donc plus enclins à être mal exécutés.

2. Il faut manger toutes les deux heures

Bon courage !

Parce que suivant ce que vous mangez toutes les deux heures, vous allez passer votre vie à la selle. 

Vous allez devoir consacrer également beaucoup de temps non seulement à manger mais à préparer vos repas, au détriment d’une partie de votre vie.

Manger toutes les deux heures, ça veut dire manger à partir de six ou sept heures le matin jusqu’à vingt heures ou vingt deux heures, toutes les deux heures sans interruption ! Cela fait donc environ sept à huit fois par jour.

Cette pratique est née initialement de la nécessité de consommer régulièrement la quantité de protéines requises.

Les fameuses 40 à 50 g toutes les deux heures et de la suralimentation liée à l’incontournable prise de masse.

Trop, c’est trop ! J’en connais même qui se réveille la nuit pour manger ! De grâce, dormez la nuit ! C’est bien meilleur pour votre progression !

Concernant les protéines consommées toutes les deux heures et leur assimilation, comprenez bien que si vous assimiliez effectivement 40 à 50 g de protéines toutes les deux heures, le calcul est vite fait, vous vous rendez compte le poids musculaire que vous feriez au bout de deux ou trois ans !

La qualité des protéines y est pour beaucoup, leur coefficient d’efficacité protidique, leur valeur biologique, l’indice chimique et de plus, l’assimilation est dépendante de votre propre capacité d’anabolisme protidique.

Ne multipliez pas les prises toutes les deux heures: cette contrainte est trop aléatoire pour vous l’imposer et également trop coûteuse !

Concernant la suralimentation dans un objectif de prise de masse, consommer entre 7 et 10 000 calories par jour, réparties sur 6 à 8 repas, est une hérésie, excepté peut-être pour quelques « monstres » représentant une infime partie de la population culturiste.

Se retrouver très rapidement à faire 15, 20 ou 25 kg au-dessus de son poids de forme, ne représente véritablement aucun intérêt pour la croissance musculaire.

Vous allez vous alourdir, certes vous remplir de graisse et d’eau.

Vous allez donner l’impression, habillé, d’un format musculaire extraordinaire mais finalement, le jour où vous souhaiterez retrouver une définition acceptable, ce sera une véritable sinécure pour les perdre et vous verrez que votre poids de forme aura très peu bougé.

Cette prise de masse aura été d’une faible efficacité pour prendre de la masse musculaire sèche.

J’aurai l’occasion de vous en reparler lors des prochains articles.

3 .No pain no gain

Cette formule m’a toujours semblé inappropriée, galvaudée de nos jours et phagocytée à la moindre occasion pour un pauvre squat ou un hip thrust exécuté à la sauvette.

Nous sommes complètement dans le folklore des réseaux sociaux !

D’autre part, je ne pense pas que les gains musculaires soient une affaire de souffrance, en tout cas pas dans le sens littéral du mot.

La souffrance est un sentiment erroné, un état de mal-être extrême, ce n’est pas ce que produit la pratique du culturisme.

Et c’est le cas même si vos entraînements sont d’une grande intensité, Même si on peut les qualifier de violents pour vos sens et votre état physique, que le feu est en vous, dans vos muscles, dans votre esprit et que vous êtes à deux doigts de vous évanouir, de rendre votre dernier repas et quasiment votre âme et que vous sentez même l’odeur du sang dans votre gorge et dans votre bouche…

Ce n’est alors pas la souffrance qui me vient à l’esprit mais une forme de plénitude, une grande satisfaction.

Serions-nous assez masochistes pour recommencer encore et encore pendant des mois et des années si souffrance était  le qualificatif exact que nous devrions donner à nos entraînements ?

Vous coinceriez-vous le doigt dans une porte tous les jours pendant des mois et des années ?

Le surpoids est une souffrance, l’entraînement n’en est pas une. En tous cas, mon objectif est de faire en sorte que l’entraînement devienne pour vous un plaisir..

4. Il faut faire beaucoup de répétitions et travailler vite pour sécher et travailler lourd pour prendre de la masse

C’est évidemment faux sur toute la ligne: ni l’un ni l’autre n’a de corrélation entre la cause et l’effet.

C’est avant tout le respect des paramètres d’intensité et le temps sous tension qui feront l’hypertrophie et évidemment l’alimentation qui fera prendre du poids ou accentuera votre définition.

Les légendes en musculation s’appuient sur des images et des principes ultra simplistes.

Vous travaillez lourd, vous devenez lourd.

Si vous déplacez des poids légers rapidement, vous devenez nécessairement léger et rapide.

Vous travaillez large, vous développez la largeur de votre dos, vous travaillez serré, vous développez l’épaisseur de votre dos …

J’écrirai un article très prochainement sur la largeur et l’épaisseur du dos et vous expliquerai à quel point, là aussi, les exercices pour la largeur ou les exercices pour l’épaisseur n’ont pas de fondement.

Manger de l’antilope pour sauter haut, des testicules de taureaux pour la virilité… nous n’en sommes pas loin.

5. Les résultats c’est 70 % l’alimentation et 30 % l’entrainement.

J’ai dû entendre 1000 fois ces statistiques qui ne reposent sur rien.

J’ai tout entendu, 50/50, 20/80 etc. etc. vous l’avez certainement entendu aussi.

Quelles sont les paramètres qui permettent de mesurer à ce point l’importance de l’un ou de l’autre ?

Comment peut-on attribuer un pourcentage d’importance à l’alimentation ou à l’entraînement dans le processus de progression ?

Et le mental dans tout ça, les pensées, le désir, la motivation etc. etc. Quelles sont leurs contributions ?

À quelle hauteur peut-on les impliquer ?

Quel serait leur pourcentage ?

Quelle serait l’approche de l’entraînement à considérer ?

Dans cette répartition des pourcentages, quelle est la place de l’individu et de ses qualités intrinsèques ?

Ne devrions-nous pas tenir compte du type d’individu dont il est question, de sa personnalité ainsi que de ses capacités ?

Nous sommes si différents.

Même chose évidemment pour l’alimentation: quel type d’alimentation et pour qui ?

De mon point de vue tout est important, 100 % important !

L’alimentation c’est 100%, l’entraînement c’est 100% et le mental c’est 100%, en tous cas si l’on souhaite faire les choses bien…

L’alimentation ne représente donc pas une partie d’un tout… c’est un tout!

C’est exactement la même chose pour l’entraînement et évidemment la même chose pour les aspects métaphysiques, le mental, les pensées, l’implication, la motivation, la concentration….

On ne peut décemment pas accorder une partie moindre ou supérieure à l’un ou à l’autre, tous doivent être considérés dans leur intégralité et ne peuvent être minimisés ou sublimés.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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