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Vous vous trompez sur ces 5 aliments

Cela devient vraiment difficile de savoir ce que l’on doit manger et quand on doit le manger.

Si c’est vraiment bon pour la santé.

Ou si c’est simplement « mangeable ».

Il y a tellement d’informations et parfois contradictoires.

Des millions de données qui paraissent toutes plus vraies les unes que les autres avec des témoignages à l’appui, des offres exceptionnelles.

Les producteurs, les fabricants y vont tous de leurs études, la plupart du temps plus commerciales que scientifiques.

La stratégie est finement ficelée pour que nous n’ayons aucun doute sur les bénéfices santé.

Ils s’approprient les vertus de certains aliments pour gonfler la qualité de leurs produits industriels reconstitués.

Il y a très souvent, à la base, des études scientifiques détournées à des fins mercantiles.

Comment peut-on s’y retrouver dans tout ce marasme organisé par des experts en la matière ?

Je parle de certains scientifiques et ingénieurs agroalimentaires payés pour nous tromper et soutenus par des spécialistes en communication et en marketing.

Ces spécialistes ne sont pas dupes, c’est leur métier, ils connaissent la qualité alimentaire médiocre qu’ils produisent.

Ils savent parfaitement ce qu’ils font lorsqu’ils contribuent à fabriquer des aliments gorgés d’additifs « border line » pas encore toxiques mais qui le deviendront peu-être un jour.

Bon, toujours dans le respect de la législation, qui d’ailleurs a été au passage écrite par des gens de la même famille professionnelle.

À ce propos, je vais réécrire ce que j’ai écrit déjà à plusieurs reprises et que je continuerai à écrire :

« Évitez de consommer de l’alimentation industrielle »

Ce sera déjà une excellente démarche qui ira dans le sens de votre santé.

Je souhaitais vous parler de cinq aliments simples possédant d’excellentes qualités nutritionnelles lorsqu’ils sont consommés le plus proche de leur état naturel et raisonnablement.

Quand ils sont détournés, associés ou surconsommés, ils peuvent créer alors de véritables problèmes de santé.

Le cacao

Il est un aliment exceptionnel, riche en protéines et en lipides d’excellente qualité.

Son goût est exceptionnel, il est riche en micro nutriments, magnésium, potassium et phosphore.

Il est également riche en théobromine qui a des effets vasodilatateurs et protecteurs pour le coeur.

Il possède des propriétés anti-radicalaires (anti-oxydantes), grâce entre autres à sa teneur en épicatéchine.

La fève de cacao a la réputation d’augmenter l’attention, elle a également un pouvoir euphorisant grâce à la théobromine et la tyramine.

Elle contient également de la sérotonine ainsi que des endorphines dont on connaît les bienfaits sur la stimulation sexuelle.

La fève de cacao est riche en substances bénéfiques et stimulantes pour le cerveau, d’ailleurs, ne ressemble-t-elle pas un peu à un cerveau ?

Tout va bien me direz-vous ?

Quel est le problème avec le cacao ?

Il n’y a évidemment aucun problème avec le cacao, c’est son association avec le mauvais chocolat qui crée la confusion chez les consommateurs.

Les vertus exceptionnelles du cacao sont prêtées, à grand renfort de publicité, au chocolat gras et sucré.

Cela devient évidemment un moyen de légitimer la surconsommation d’un aliment qui finit par être toxique.

« Le chocolat c’est bon pour le moral »

Je pense que vous l’avez tous entendu !

Ce qu’il faut véritablement comprendre c’est que le chocolat au lait (faiblement dosé en cacao) est un terreau à cholestérol et diabète et que son côté addictif est lié en grande partie au sucre.

Les consommateurs, pour leur bonne conscience, se rabattent sur du chocolat avec un pourcentage de cacao plus important, ce qui augmente d’autant plus la légitimité à le sur-sur-consommer.

100 g de chocolat à 70 % de cacao, c’est quand même près de 600 calories !

Une petite tablette…

Donc le cacao pur est un excellent aliment !

Le chocolat avec peu de cacao est une tromperie sur ses vertus, je le rappelle, c’est surtout du gras et du sucre.

Le chocolat avec un fort pourcentage de cacao est meilleur de toute évidence mais on ne doit pas pour autant en consommer des quantités déraisonnable.

Les fruits

Ce sont d’excellents aliments, je suis le premier à en vanter leurs vertus.

Ils sont riches en micro nutriments, en fibres, en vitamines, minéraux et en antioxydants…

Mais néanmoins, ils sont également riches en glucides.

Pour certains, ils contiennent 70 à 80 calories pour 100 g et je le rappelle, issus quasi-uniquement des glucides donc du sucre.

Certains parmi eux, en plus d’être caloriques, nous incitent au « no limite ».

Je pense particulièrement aux raisins et aux cerises, que nous mangeons tant qu’il y en a…

Nous pouvons aisément manger 1 kg de raisin dans la journée ce qui représente environ 700 calories !

Contrairement aux pommes ou aux oranges qui représentent en moyenne une valeur énergétique de 40kcal / 100g, soit en moyenne 100 calories pour une pomme.

Quand nous en terminons une, c’est assez rare que nous y revenions.

Consommez des fruits, ce sont d’excellents aliments mais attention n’en abusez pas si vous devez contrôler votre poids.

L’huile d’olive

Lorsqu’elle est de première qualité, les bienfaits de l’huile d’olive ne sont plus à démontrer.

Elle possède une haute teneur en acides gras mono insaturés et elle est riche en polyphénols.

Nous connaissons les effets anti-oxydants, anti-inflammatoires et anti-cancer des polyphénols, de nombreuses études l’ont démontré.

Sans parler de ses bienfaits cosmétiques.

L’huile d’Olive rime avec bien-être, santé, qualité de la peau etc. etc.

Cet aliment est biblique, en effet, l’olivier est le premier arbre mentionné dans la bible.

Nous lui devons même l’étymologie du mot « huile ».

En effet, le terme « Olea », désignant l’huile en général, tire son origine du mot « olive ».

C’est acté, l’huile d’olives est une merveille !

Néanmoins cet aliment est extrêmement calorique, 1 l d’huile est équivalent à 9000 kcal.

C’est environ 30 % plus calorique que la crème fraîche épaisse.

Ce n’est pas parce qu’elle est bonne pour vous qu’elle doit être consommée sans modération.

N’imaginez pas un instant que plus vous en consommez et meilleure sera votre santé, cela pourrait être tout le contraire.

Elle peut être très facilement un outil de prise de poids considérable.

Je me souviens avoir discuté avec le père d’un ami qui était déjà en surpoids et que je voyais tremper du pain dans un bol entier d’huile d’olive.

Je l’interpellais en lui disant qu’il était déjà pourvu de quelques pathologies liées au surpoids et qu’il serait peut-être bon qu’il freine sa consommation d’huile d’olive.

Celui-ci me répondit que c’était très bon pour sa santé et que tous les jours ou en tous cas le plus souvent possible, il consommait ça comme un élixir de bien-être, presque comme un médicament qui guérit de tout.

Il devait consommer très facilement 1000 calories d’huile d’olive à chaque fois qu’il pratiquait son petit rituel des « mouillettes ».

Donc faites attention, ne soyez pas victime de la popularité de cette huile divine, rationnez-la un peu.

Pour une fois que la raison l’emporte sur la passion.

Une cuillère à soupe c’est déjà prêt de 100 calories !

Les oléagineux

Les oléagineux sont des plantes cultivées principalement pour en extraire de l’huile.

Ils sont divisés en 3 catégories :

• Graines oléagineuses : courge, lin, sésame, tournesol…

• Fruits secs oléagineux (à coque) : noix, amandes, noisettes, pistaches, noix du Brésil…

• Fruits oléagineux : avocat, noix de coco, olive.

Ce sont des aliments d’une grande richesse nutritionnelle, reconnus entre autres pour leurs lipides de qualité et le pourcentage de protéines élevé se situant aux alentours de 20 %.

Autant de protéines que dans la viande ou dans le poisson.

Ce sont des aliments riches en fibres, en vitamines et en minéraux.

Ils ont également une action antioxydante grâce aux caroténoïdes et aux phytostérols.

La liste des bienfaits liés à la consommation de ces aliments est pléthore, de la diminution des inflammations à la réduction des risques de diabète et des maladies cardio-vasculaires. 

Mais où est donc le problème ?

Le problème est leur valeur énergétique, jusqu’à 650 kcalories pour 100 g !

Il faut bien l’avouer lorsqu’on commence à en grignoter, on a beaucoup de mal à s’arrêter…

On peut très rapidement en consommer 50 à 100 g, sans s’en rendre compte.

A titre indicatif, 1 amande est égale à 1g soit entre 6 et 7 kcal.

Les amandes, par exemple, sont un véritable piège.

Elles sont très souvent conseillées dans le cadre d’un suivi alimentaire pour leurs côtés satiétant et nutritionnel.

Mais les conseilleurs ont juste oublié qu’elles sont un véritable « weight gainer » et que l’on joue par conséquent avec le feu lorsque l’on doit contrôler son poids.

Les céréales

Lorsqu’elles sont complètes, elles sont très riches en fibres, en glucides et apportent des vitamines (B et E), des minéraux (fer, magnésium, zinc, potassium, sélénium).

Elles apportent aussi des acides gras essentiels et des protéines.

Je rappelle que les céréales complètes sont composées de trois parties:

  • Le son : l’enveloppe de la graine, riche en fibres.
  • L’endosperme : le corps principal de la graine contenant des glucides complexes, des protéines et des vitamines B.
  • Le germe : partie antérieure du grain contenant également des protéines, des lipides, des vitamines B/ E, des minéraux, des phyto-nutriments et des antioxydants.

Même si leurs sucres sont complexes, leurs index glycémiques (IG) sont variables en fonction de leur provenance et de leur état au moment de la consommation.

En effet, suivant que l’on consomme de l’avoine, de l’épeautre, de l’orge, du blé…complet, semi complet ou raffiné, broyé, modifié, nous aurons alors un IG plus ou moins élevé.

Attention, j’ai une précision à vous apporter, « sucre simple » ne veux pas dire systématiquement index glycémique élevé et « sucre complexe » ne veux pas dire glucides à index glycémique bas.

Les fruits ainsi que les légumes possèdent des sucres simples et des IG de moyen à bas.

Pommes de terre cuites et pain blanc composés de sucres complexes ont des index glycémiques élevés.

Néanmoins, le type de fibres présentent dans les céréales, contiennent notamment un grand nombre de facteurs dits « anti-nutritionnels » (phytates, lectines et autres inhibiteurs de protéase), qui vont bloquer l’absorption de certains minéraux ou de certaines protéines.

Et de plus, les céréales pour certaines d’entre elles, comme le blé par exemple, sont riches en gluten.

C’est une protéine dont on sait qu’elle est responsable d’intolérances pouvant faciliter la perméabilité de notre muqueuse intestinale.

Cela a parfois des conséquences sur les inflammations et peut freiner considérablement le processus immunitaire.

Je ne m’étalerais pas sur le gluten, je n’en suis pas un spécialiste.

Néanmoins, je ne pense pas que seul le gluten soit responsable de cet état d’intolérance.

Pendant des décennies, certainement des siècles, nous en avons consommé énormément, le blé étant pour certains quasiment la seule source alimentaire.

Le monde ne tombait pas malade pour autant…

Revenons sur le sujet de mon article.

Les céréales sont les aliments que j’ai décris ci-dessus, ne faites pas d’amalgame avec ce que propose la grande distribution pour vos enfants.

Ces dizaines de mètres linéaires, sous l’appellation « céréales », que vous trouverez dans vos supermarchés et à destination de vos enfants, remplis de paquets à l’effigie de petits oursons, de gentilles abeilles ou de coussinets gorgés de chocolat, ne sont pas des céréales !

Ce n’est quasiment que du sucre !

Regardez la liste des ingrédients sur les paquets, vous verrez des farines, du sucre et plein d’autres choses.

La liste est malheureusement longue mais de céréales complètes ou semi complètes et en l’état, il n’y en a point.

Vous pensez acheter des céréales pour vos enfants et leur faire bénéficier de leurs vertus mais vous faites fausse route, et on vous aide largement à faire fausse route.

Une autre précision importante lorsque vous lisez la liste des ingrédients, celle-ci est pondérale décroissante.

C’est-à-dire que le premier aliment que vous trouvez sur cette liste est celui qui est en quantité la plus importante dans le produit.

Renseignez-vous, croisez les informations, servez-vous de votre libre arbitre et ne prenez pas tout pour argent comptant.

Rappelez-vous que cette industrie ne vous veut pas du bien, elle veut faire des bénéfices, c’est tout.

D’un point de vue général, ne succombez pas au folklore, restez le patron de vos décisions, ne vous laissez pas diriger innocemment.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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À propos de l'auteur Philippe LAMACHE

Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.

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