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Les blessures du corps sont avant tout les blessures de l’âme.

Lorsque nous pratiquons quotidiennement ou en tout cas régulièrement une activité sportive, nous sommes évidemment confrontés aux blessures musculosquelettiques.

Nous pourrions définir ces blessures comme des lésions des tissus provoquées par des traumatismes physiques et altérants la ou les fonctions.

Les blessures ayant tendance à augmenter avec l’âge.

C’est d’ailleurs un fait avéré, rentré profondément dans la conscience collective.

Plus vous vieillissez, plus il faut vous préserver de ce type de blessures.

Elles arrivent immanquablement et la récupération est plus longue et plus compliquée.

Je suis certain que vous en êtes persuadés, n’est ce pas !

Les chiffres à ce sujet ne sont pas clairement déterminés mais il semblerait que 50 à 60 % de ce type de blessures soient liées à l’activité sportive.

Dans cet article, je parle principalement des blessures occasionnées par la culture physique.

Je ne parle pas des blessures dans le cadre d’un sport collectif, du cross fit ou d’un sport de combat où les chocs parfois violents et répétitifs sont des facteurs supplémentaires favorisants ce type de traumatismes et augmentant leur niveau traumatologiques.

Dans le cadre de la culture physique, ces lésions sont généralement dues aux mouvements répétitifs, « trop chargés » et mal exécutés.

La compréhension et le temps ne sont pas laissés aux traumatismes pour se réparer naturellement, ils sont tout d’abord mineurs et ils finissent par devenir de vrais problèmes.

La compensation finit également par propager les douleurs en dehors du foyer initial.

On se retrouve ainsi avec le temps à avoir des blessures en cascade.

De mon point de vue, il y a des causes préalables aux blessures, bien en amont des problèmes osseux, structurels, ergonomiques ou de mauvaises exécutions des exercices.

Un facteur essentiel est à mettre au crédit de nos maux, LE FACTEUR MAJEUR DÉCLENCHANT.

C’est l’état d’esprit, les pensées, les souffrances psychologiques.

Un esprit anxieux, en colère, épuisé, stressé, nourrit les circonstances idéales pour recevoir les traumatismes physiques.

Le poids de la culpabilité, la jalousie, la rancœur, freinent la libre circulation de l’énergie et alimentent le terreau de l’angoisse des blessures.

En cultivant cet état d’âme, vous appelez, à coup sûr, les problèmes.

Tous les problèmes !

Remémorez-vous l’état dans lequel vous étiez lorsque vous vous êtes blessés.

Peut-être pas au moment où la blessure est survenue mais les jours, les semaines précédentes.

Vous vous rendrez compte que vous en aviez vraiment « plein le dos ».

Finalement, cette blessure au dos au niveau de vos vertèbres lombaires, L 4 et L 5, cette sciatique, cette lombalgie, ce déplacement des os iliaques et du sacrum, ne seraient-ils pas en corrélation avec la somme de problèmes qui vous harcèlent actuellement.

Vous n’écoutez pas votre esprit qui vous parle.

Prenez soin d’écouter les signes physiques avant-coureurs, comme les premières alertes, qui auraient permis d’éradiquer le problème naissant.

Vous auriez pu arrêter vos entraînements ou les modifier raisonnablement et pratiquer le « pivotement » de l’esprit dont je parle dans mon article:

« Comment passer de l’ombre à la lumière »

Vous ne faites évidemment qu’aggraver la situation.

Les maladies psychosomatiques sont caractérisées par des symptômes physiques qui affectent un organe ou un système physiologique et dont les causes sont essentiellement émotionnelles.

Selon Wikipédia : Le terme psychosomatique (du grec ancien : psyché, l’esprit et soma, le corps) désigne les troubles physiques occasionnés ou aggravés par des facteurs psychiques.

Nous parlons bien de somatisation.

Plus généralement, ce terme désigne tout ce qui concerne les effets de L’esprit sur le corps humain.

Le terme « psychosomatique » pourrait être aussi définit comme étant un état dans lequel les influences émotionnelles jouent un rôle significatif dans leur genèse, dans leur récurrence ou dans leur potentialisation.

La définition est devenu d’usage courant en ce qui concerne les maladies déclenchée, pour faire simple, par un état psychologique de souffrance.

Il est acté qu’un traumatisme psychologique (décès, divorce,séparation, accident, perte d’emploi, …) engendre dans la majorité des cas la chute de nos défenses immunitaire.

Il existe donc de tout évidence un lien réel entre le système nerveux autonome et notre système immunitaire.

Nous pouvons l’associer également à nos blessures.

Je cite souvent cette phrase de Voltaire :

«J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé »

Il aurait pu dire de la même façon :

« J’ai décidé d’être heureux parce que je ne veux pas me blesser »

Gardez un esprit positif en toute circonstance, ne ressassez par le passé, il est passé …

Ne faites pas de projections hasardeuses vers un futur hypothétique, nous ne sommes pas assez malins pour prédire l’avenir et surtout nos prévisions sont souvent alarmistes et toujours très éloignées de ce qui se passe in fine.

Contentez-vous d’être attentifs au moment présent.

Si vous n’y arrivez pas, pratiquez le pivotement.

C’est une technique qui a fait ses preuves pour passer d’un état de mal-être vers un état de bien-être.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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À propos de l'auteur Philippe LAMACHE

Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.

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