Au-delà de l’alimentation elle-même, s’érigent des dogmes, des philosophies, des religions.
Pays, communautés, groupes, partis politiques, courants de pensées, religions, je le répète, nourrissent la division.
Autant de clivages, autant de discordes.
L’alimentation et ses courants alternatifs sont devenus passionnels avec en point d’orgue des enjeux économiques monstrueux.
La guerre est déclarée !
Chacun s’appuyant sur des études imparables, des vidéos qui expliquent tout, à charge pour les autres façons de s’alimenter bien évidemment.
« La meilleure alimentation c’est la mienne, c’est certain !
La preuve c’est que tous les gens qui se sont engagés dans cette alimentation ont vu leur santé s’améliorer, leurs performances augmentées… »
Ils sont même devenus plus beaux et plus intelligents.
Il se développe une quantité d’arguments tous plus prosélytiques les uns que les autres.
Nous devenons les représentants de commerce du Vegan, du régime Keto, du régime Paléo, de l’alimentation crue, vivante, biologique etc. etc.
Je ne fais certainement pas exception à la règle.
J’ai été, durant une grande partie de mon existence, engagé moralement pour telle ou telle cause et parfois avec la verve dithyrambique d’un pasteur Œcuménique.
Ce ne sont finalement que de piètres combats, des combats de quartier, de petites chapelles sans clocher, parfois même des engagements du niveau de discussions de « comptoir » qui ne font pas avancer l’humanité…
C’est précisément ce que je pensais de moi et ce que je pense toujours des prêcheurs de troisième division.
Je crois avoir rectifié le tir et posséder aujourd’hui une approche holistique, moins fragmentée, moins divisante.
Auparavant, lorsqu’on avait des choses à dire, l’écoute était restreinte, elle se cantonnait à son cercle, à sa petite cour.
La toile se nourrit ainsi d’une quantité indigeste de philosophes en carton.
YouTube n’existerait quasiment pas sans ces grands théoriciens.
Nous avons évidemment tous le droit d’avoir des idées et de les partager, c’est certainement d’une grande richesse…
…peut-être pas toujours.
Il est d’une importance capitale de voir les choses dans leur ensemble et de son propre prisme, en utilisant encore ce merveilleux libre arbitre qui est probablement notre meilleur ami et que nous devons chérir et cultiver.
Ainsi, les outils les plus utiles que nous ayons à notre disposition sont : l’auto-observation, apprendre de ses erreurs, être honnête envers soi-même et le développement de sa curiosité afin de mieux comprendre ce que l’on mange réellement.
Les Grecs disaient que chaque symptôme était en réalité une visite des dieux.
Toi tu vois la maladie alors qu’en réalité c’est la cure.
Toi tu vois un problème alors que c’est en fait la solution.
Dans cette recherche introspective en association avec votre alimentation, voici une question fondamentale qu’on peut se poser:
Qui êtes-vous lorsque vous vous mettez à table ?
Êtes-vous le petit garçon ou la petite fille, le rebelle, la victime, le juge, le loup, le perfectionniste, celui à la recherche de plaisir, L’ado…?
Cela déterminera certainement ce que vous devriez manger et combien vous devriez en manger.
Et d’autre part, qui êtes vous ?
Vous êtes nés en Afrique de l’ouest, vous êtes Inuit, asiatique, suédois…
Votre culture culinaire ancestrale compte beaucoup également.
Ces vieilles habitudes ancrées, ce patrimoine viscéral inscrit depuis des générations dans votre chair et dans votre esprit.
Prenez-vous le temps de manger, de savourer pleinement ?
Un plat préparé avec amour n’a pas la même saveur qu’un plat fait ou acheté à la va-vite.
Il est primordial que vous éprouviez de la satisfaction lorsque vous mangez et que vous ressentiez du plaisir.
Être repus ou atteindre la satiété n’est pas suffisant.
Le plaisir est réellement un ingrédient essentiel.
Mangez quelque chose d’insipide ou qui ne vous procure aucun plaisir et vous verrez que vous allez rapidement vous lever pour aller chercher un aliment qui vous procurera satisfaction.
Il faut à tout prix éviter le stress, la colère et l’anxiété lorsque vous mangez.
Privilégiez la joie, la bonne humeur ou du moins la paix.
Mangez en étant heureux et vous verrez que votre digestion n’en sera que plus aisée.
Et surtout, bannir la colère et l’anxiété au cours des repas.
Pour conclure, évidemment il est souhaitable d’éviter l’alimentation industrielle qui ne vous veut pas du bien.
Je m’explique sur ce point, vous avez peut-être la possibilité de cultiver vous-même dans l’amour de la pratique ou de connaître des producteurs et des éleveurs éthiques.
Dans ces conditions, vous conscientiserez forcément avec beaucoup plus de profondeur et de plaisir ces aliments que vous savez de qualité.
Finalement, le plus important c’est que vous soyez en conformité avec ce que vous mangez, que vous vous sentiez bien et que cette alimentation que vous avez choisie vous fasse vibrer.
Il y a de multiples signes évidents que l’on refuse d’écouter et qui trahissent que vous n’êtes pas alignés ou en accord avec vos repas.
Se sentir mal est une raison grandement suffisante pour changer les choses et ne pas persister dans la mauvaise direction.
Prenons soin de nous, faisons nous du bien.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.
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