Les protéines, voilà un sujet qui alimente les sphères de la médecine et de la recherche, du sport, des régimes et de l’alimentation de façon récurrente depuis une trentaine d’années.
Les protéines sont des macromolécules biologiques présentes dans toutes les cellules vivantes.
Elles sont formées d’une ou de plusieurs chaînes polypeptidiques, chacune d’entre elles étant constituées d’acides aminés essentiels et non essentiels liés entre eux par des liaisons peptidiques.
Les acides aminés non essentiels peuvent être fabriqués par l’organisme.
Lors de la digestion, les protéines sont découpées pour devenir des peptides qui pourront ainsi être assimilés grâce a des transporteurs dédiés.
Les protéines assurent pléthore de fonctions au sein de la cellule vivante et dans les tissus.
– Enzymatiques en catalysant les réactions chimiques de synthèse et de dégradation nécessaires au métabolisme de la cellule.
–Structurelles au sein du Cytosquelette ou des tissus (Actine et collagène)
–Activatrices agissant comme des moteurs moléculaires permettant la mobilité (Myosine)
-Elles sont impliquées dans le conditionnement de l’ADN
-Elles sont impliqués dans la régulation de l’expression génétique
-Un rôle énergétique.
Elles ont une valeur énégétique de 4kcal /gr
-Un rôle de construction.
Elles participent à la création de tous les tissus vivants de l’organisme, muscles, peau, cheveux, ongles…
–Un rôle fonctionnel.
Elles sont une aide précieuse dans la défense de l’organisme contre les maladies.
On les trouve dans l’alimentation d’origine animale ou végétale.
Quasiment tous les aliments contiennent des protéines, exceptés les aliments lipidiques comme les huiles.
Celles-ci ne contiennent que des lipides ou le beurre qui contient moins de 1 % de protéines.
Les aliments de type glucidique tels que le miel, le sirop d’érable ou d’agave ne contiennent pas non plus de protéines ou dans des quantités infinitésimales.
Certains aliments sont particulièrement riches en protéines d’origine animale :Viandes, poissons, œufs, laitage.
Certains autres riches en protéines d’origine végétale :Légumineuses (pois, haricots, lentilles…) soja, chanvre, courge, Spiruline..
Je sous-entendais protéines en poudre, vous l’auriez compris je pense.
Les protéines en poudre sont issus des aliments simples que je cite ci-dessus, extraient des animaux et des végétaux.
Elles sont simplement plus concentrées en protéines avec des pourcentages allant de 60 à plus de 90 %.
Elles sont faibles, à très faibles en glucides et en lipides parfois même de l’ordre de quelques pour cent.
Ainsi toutes les informations que je transmets sur leurs rôles sont évidemment valables pour les protéines en poudre.
Une protéine concentrée est issue d’une technique appelée ultrafiltration.
Lorsque ce procédé est exécuté à froid, la protéine n’est pas dénaturée car la matière première qui sert à la fabrication, comme le lait dans le cas d’un concentrat de Whey, n’est pas chauffé.
Ce procédé mécanique et peu agressif, consiste à utiliser des membranes, comme des passoires pourrions-nous dire.
Celles-ci comprennent des trous microscopiques permettant ainsi de retenir les protéines et de laisser passer le reste, l’eau, les sucres, les graisses et les sels minéraux.
La concentration de protéines obtenue par ce procédé oscille autour de 80 %.
L’isolat est obtenu par microfiltration : comme l’ultrafiltration, ce procédé est mécanique donc excellent pour l’intégrité du produit.
Dans le cas de la micro filtration, la filtration est encore plus fine, ce qui a pour conséquence d’augmenter le taux de protéines pouvant aisément dépasser les 90 %.
On obtient ainsi un produit dont les propriétés biologiques ont été conservées, le produit est plus pur donc de meilleure qualité.
La microfiltration est la technique, pour obtenir un hyper protéiné certainement la plus intéressante pour la conformité des protéines.
Ce process de fabrication qui supprime le lactose, les graisses et les impuretés, est agressif et il a une tendance à dénaturer les protéines.
Est la digestion par hydrolyse enzymatique d’un concentrat ou d’un isolat de protéines.
C’est une digestion avant l’heure, grâce à des enzymes digestifs de synthèse.
Le produit est « prédigéré », les chaînes d’acides aminés constituant les protéines sont scindées pour faire des chaînes plus courtes et faciliter ainsi la rapidité de l’assimilation.
Pour des raisons de goûts et de textures, en effet suivant l’origine et le procédé de fabrication le goût et la texture peuvent être très différents.
Pour exemple, la protéine de pois ou de soja sous forme de concentrat à une consistance épaisse et un goût « végétale » difficile à aromatiser.
Les isolats et encore plus les hydrolysats ont une consistance liquide se rapprochant de l’eau.
Comme je l’explique plus en avant dans le texte, la concentration de protéines, lipides et de glucides n’est pas la même et suivant que l’on souhaite un produit plus ou moins concentré en protéines, cela déterminera le choix du produit.
C’est la liste des acides aminés qui grâce à leurs chaînes peptidiques constituent la protéine.
Certains pointilleux, ils sont rares, accordent une importance à la quantité en grammes et milligrammes de certains acides aminés.
Ils les comparent avec d’autres profils et d’autres origines d’hyper protéinés.
Comme l’arginine ou les BCAA (acides aminés branchés: Isoleucine, leucine, valine) ou d’autres acides aminés pouvant être limitant* comme la lysine, la méthionine et la cystéine.
*Un acide aminé limitant, est un acide aminé qui dénature l’équilibre peptidique et de fait, abaisse l’indice chimique faisant partis des indicateurs nutritionnel et évaluant la qualité de la protéine.
En effet, que ce soit fondé ou pas, peu importe, nous avons des préférences.
Nous sommes convaincus de l’efficacité de la protéine de lactosérum (whey), par exemple, sous forme d’hydrolysat ou de la protéine d’œuf ou des protéines végétales.
Chacun y va de ses arguments et cultive la vérité, sa vérité, ce qui renforce évidemment le pouvoir du produit en question.
Je parle souvent de conscientisation dans mes articles, en voici un exemple.
Ils déterminent l’efficacité du type de protéines en question:
L’indice chimique, la valeur biologique, la digestibilité, la biodisponibilité (La capacité à renouveler les protéines de l’organisme)
et l’efficacité protéique
Je ferais prochainement un article plus technique qui détaillera les indicateurs nutritionnels.
Il est plus simple de se préparer un shaker que de se cuisiner un morceau de viande, des œufs ou du tofu…
Ils sont augmentés à cause de l’activité physique.
En effet, consommer uniquement des protéines issues des aliments et dans les quantités requises, demande parfois des volumes plutôt importants et coûteux.
De plus, cela oblige à consommer d’autres macro nutriments comme des lipides et des glucides contenus naturellement dans l’aliment en question et qui ne font que rajouter des calories non voulues.
Certains hyper protéinés sont de très bonnes qualités, ils permettent une meilleure assimilation.
Il est difficile de trouver dans l’alimentation traditionnelle, des végétaux riches en protéines et qui ne le soient pas également en glucides.
Une partie des consommateurs préfère consommer des protéines goût chocolat plutôt qu’un blanc de poulet, du tofu ou des œufs.
Les fabricants de produits protéinés font preuve d’imagination en proposant des goûts originaux.
Tous les points que j’ai cité ci-dessus ont évidemment le même intérêt pour tout le monde, plus de 40 ans y compris et j’ai envie de dire surtout au delà de la 40.
Comme tous les tissus, la masse musculaire ne fait pas exception, elle diminue si on ne l’entretient pas par l’exercice et la bonne alimentation.
Augmenter les apports protéinés semble nécessaire de par leur fonction sur l’intégrité des tissus.
Dans le passé, j’ai remarqué, à de nombreuses reprises, l’effet que pouvait avoir les protéines sur la majorité des personnes dont nous traitions le poids, sous contrôle médical et par le régime d’épargne musculaire.
La qualité de la peau s’améliorait et la masse musculaire augmentait même si ces personnes ne pratiquaient pas d’exercices de culture physique spécifiques.
Il est vrai que certaines de ces individus âgées de 60 ans et plus n’avaient pas préalablement une bonne alimentation.
Le fait de modifier les apports nutritionnels et augmenter le ratio protéiné avait un effet fulgurant sur leur état physique.
Si la consommation de 1,5 à 2 g de protéines par kilo de poids de corps ne représente dans votre cas aucune contre-indication médicale pouvant être liée à une pathologie hépatique, rénale ou cardiaque alors, après avoir demandé conseil à votre médecin ou à votre spécialiste, n’hésitez pas à enrichir votre alimentation par ce nutriment énergétique essentiel.
Choisissez le concentré de protéines adapté à vos besoins, vos envies et vos goût, buvez suffisamment et faites bien sûr du sport !
Vous améliorez votre condition physique, votre santé, votre état mental et votre vie en général.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.
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