J’ai écrit un bon nombre d’articles, sur l’alimentation, la nutrition, les différents régimes.
En voici quelques liens:
Comment conserver sa masse musculaire en vieillissant ?
Perdre du poids n’est pas la finalité
Et bien d’autres articles que vous trouverez sur mon blog.
Je n’ai finalement d’autres objectifs que de transmettre le plus simplement possible l’intérêt majeur de s’alimenter convenablement, justement, avec une parfaite conscience des aliments consommés, simples, biologiques ou cultivés / élevés dans les règles de bonnes pratiques, exempts le plus possible de chimies destructrices et de préférence, issus de circuits courts.
Le plus important, c’est vraiment le processus qui unit l’alimentation à nos esprits et à nos corps.
Aimer ce que l’on fait pour que ça nous fasse du bien.
L’alimentation est véritablement au centre de tout.
Elle est au centre de notre vie, au centre de LA vie.
Elle est l’objet central de marchés faramineux, les plus gros marchés, les plus juteux, ceux qui déclenchent des mouvements financiers capables de déstabiliser des pays.
–L’énergie certainement aussi puissante économiquement que l’énergie fossile, nucléaire et renouvelable confondues.
–L’énergie à essayer de comprendre comment elle fonctionne, pourquoi nous rend-elle si malade, Ou tout au contraire, pourquoi fait-elle de nous des individus en parfaite santé ?
–L’énergie vitale, vibratoire, qu’elle déclenche lorsque nous y pensons et lorsque nous la consommons.
-Et l’énergie qu’elle produit et que l’on mesure par l’unité kilocalories ou kilojoules.
C’est de cette dernière dont j’aimerais m’entretenir avec vous.
Ils sont pour la plupart composés d’une combinaison de macro nutriments énergétiques:
Les protéines, les lipides, les glucides dont les différentes proportions les qualifient d’aliments glucidiques, protéinés ou lipidiques.
Ils sont composés parfois de fibres mais également d’un certain nombre de micro nutriments, comme les vitamines et les minéraux.
Chaque gramme de ces nutriments possède une valeur énergétique :
En aparté, chaque gramme d’alcool est équivalent à 7 kilocalories, je n’en ferai pas cas dans cet article, car je préfère me concentrer essentiellement sur l’alimentation et non pas sur le poison.
Je vous invite à lire mon article:
L’apéro, l’addition est salée !
Que vous consommiez cette pomme merveilleuse, ramassée sur l’arbre du jardin de votre grand-mère, cette pomme qui a poussé avec amour et sans l’ombre de pesticides, d’engrais ou d’autres traitements chimiques, ou que vous consommiez ces gâteaux apéritifs gorgés d’adjuvants chimiques, d’huile de palme hydrogénée et de soja génétiquement modifié, vous ingérez des calories.
Les valeurs et les qualités nutritionnelles de ces deux aliments sont totalement différentes, ainsi que la qualité des apports en micro nutriments et en fibres mais néanmoins, vous apportez des calories donc de l’énergie à votre organisme.
Il faut vraiment que cette notion soit claire et totalement comprise.
Vous consommez 1 kg de raisin, c’est-à-dire une grosse grappe, ce sont 700 calories issues essentiellement des glucides que vous injectez dans votre organisme.
À ce propos, le sucre contenu dans les fruits est appelé « fructose ».
Malgré sa structure moléculaire qui en fait un sucre simple, il possède néanmoins un index glycémique bas.
La consommation excessive de sucres rapides, à répétition et de façon prolongée finit par dérégler le pancréas, celui-ci épuisé de devoir sécréter à outrance de l’insuline, finit par induire, à terme, le diabète et son cortège de restrictions alimentaires.
Nous avons donc affaire à un aliment d’excellente qualité particulièrement si il est de saison, biologique et provenant de circuit court.
Il est riche en phytomicronutriments (caroténoïdes, polyphénols…), en trans-resvératrol (plus important pour le raisin noir) connu pour leurs propriétés antioxydantes, anticancérigènes et antitumorales.
Je vous invite à lire cet article scientifique qui traite des bienfaits et de la composition du raisin (il est en anglais.)
C’est donc un aliment d’excellence mais néanmoins très calorique et particulièrement de la façon dont on le consomme.
Nous avons une espèce de manie à l’instar des cerises, (aussi caloriques que le raisin) ou des amandes, des pistaches, des cacahouètes, environ 10 fois plus calorique pour ces dernières, à toujours y revenir.
vous savez, cette sorte d’appétence qui fait que l’on n’a pas envie de s’arrêter une fois que l’on a commencé
900 kcalories pour 100 ml !
Soit environs un petit verre.
Soit 30 % plus calorique que la crème fraîche épaisse.
Elle est effectivement riche en acides gras essentiels, comme le sont d’ailleurs beaucoup d’huiles végétales, mais elle est un incroyable « weight gainer* ».
*(nom que l’on donne aux aliments qui facilitent la prise de poids)
La quantité est donc un point important qui doit vous alerter.
Nous grossissons par excès, peu importe que votre alimentation soit médiocre ou de grande qualité, c’est réellement les apports caloriques trop importants qui font le « stockage ».
Le rapport des nutriments, c’est-à-dire le pourcentage de protéines, de lipides et de glucides, a évidemment aussi une incidence sur l’accumulation plus ou moins importante du tissu adipeux.
J’ai coutume de faire une analogie avec les finances.
Si vos rentrées d’argent, vos apports, sont plus importants que vos dépenses, alors, vous capitalisez, vous stockez.
Chaque mois je gagne 2000 € et je n’en dépense que 1000, j’accumule ainsi chaque mois 1000 €.
À ce rythme, au bout d’un an, j’aurai capitalisé 12 000 €.
Au bout de 10 ans, 120 000 €.
Pour les apports et les dépenses énergétiques, c’est exactement le même modèle.
Par exemple, vos dépenses énergétiques, qui se composent du métabolisme de base, l’énergie nécessaire pour assurer les fonctions vitales, plus les dépenses liées à vos diverses activités, y comprit professionnelles et sportives, sont égales à 1800 kilocalories par jour et vos apports, votre alimentation, sont équivalents à 2500 kilocalories / jours, alors, la différence, l’excédent représente 700 kilocalories.
Comme pour les finances, vous aurez mis de côté un joli tapis.
Je pense qu’expliqué ainsi, la situation est nettement plus claire.
Vous avez compris que si vous inversez la tendance, et donc si vous apportez moins que vous ne dépensez, alors, l’opération inverse se produit: vous déstockez.
Vous démobilisez petit à petit les calories stockées et les graisses deviennent ainsi votre carburant.
Vous voyez, le principe est simple.
Il est également simple de comprendre que d’avoir perdu votre surcharge adipeuse ne vous garantit pas, ad vitam aeternam, de ne pas la reprendre.
Ce n’est qu’une question simple de mathématique, addition et soustraction.
Je partage avec vous le lien d’un article que j’ai écrit sur les fluctuations de poids que l’on appelle le « yo-yo »:
Je conclurais en vous interpellant sur votre responsabilité et par la même occasion sur votre pouvoir de régler vos problèmes de prise de poids.
L’époque si particulière que nous vivons actuellement où l’on nous infantilise et où l’on nous enlève nos responsabilités et par la même occasion nos libertés, devrait nous alerter sur le malaise profond de l’ingérence.
Ils vous glisseront insidieusement dans l’esprit que vous ne pourrez jamais, parce que vous êtes malades ou parce que c’est trop tard que l’âge a fait son œuvre…
Laissez-moi vous dire une chose: vous pouvez avoir tout un tas de facteurs limitants à la perte de poids, hypothyroïdie, ménopause, andropause, traitement aux corticoïdes…
C’est toujours l’excès qui vous fera grossir.
Je vous le répète à nouveau, la règle est simple et factuelle: mangez moins et vous perdrez la surcharge qui vous pèse dans tous les sens du terme.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.
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