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L’apéro, l’addition est salée !

Il semblerait que l’apéro soit une des activités majeures autour de la convivialité et du partage.

Une activité incontournable, une pratique sociale, sociable, « sociabilisante » particulièrement aux beaux jours… Mais pas seulement…

Un véritable moment d’unité autour de quelques ingrédients qui en sont la pierre angulaire, le socle.

En première place l’alcool, bien sûr.

L’alcool est la colonne vertébrale de l’apéro.

Quasi impossible d’organiser un apéro sans alcool.

Si tu ne bois pas d’alcool, tu n’es pas le bienvenu.

Faire l’apéro en buvant du Perrier ou du lait fraise est considéré comme un manquement grave à la déontologie du bon vivant.

A ce propos, je vous invite à lire mon article sur ce sujet:

La dictature des bons vivants

Voici les valeurs énergétiques par verre de quelques alcools consommés lors des apéros.

BoissonsQuantitéKcal par portion
Vin rouge 12 °1 verre de 10 cl70
Vin blanc sec1 verre de 10 cl70
Champagne brut1 flûte de 10 cl70
Kir1 verre de  8 cl75
Izarra1 verre de 3,5 cl105
Martini1 verre de 8 cl120
Ambassadeur1 verre de 8 cl112
Cinzano1 verre de 8 cl112
Pizang/jus d’orange1 verre de 15 cl156
Triple sec Curaçao 1 verre de 3, 5 cl1 verre de 3,5 cl106
Rhum agricole1 verre de 2,5 cl70
Porto1 verre de 5 cl90
Sherry doux1 verre de 5 cl77
Sherry dry1 verre de 6 cl51
Whisky1 verre de 4 cl110
Cognac1 verre de 3 cl70
Vodka/coca1 verre de 15 cl122
Bière Pils1 bouteille de 25 cl110
Kriek lambic1 verre de 20 cl (la bouteille de 25 cl)96 (116)
Duvel1 verre de 15 cl (la bouteille de 33 cl)93 (204)
Guinness Stout1 verre de 16,5 cl (la bouteille de 33 cl)115 (214)
Chimay Brune1 verre de 14 cl (la bouteille de 33 cl)97 (230)
Trappiste de Rochefort1 verre de 15 cl (la bouteille de 33 cl)114.5 (252)
Vieux temps Blonde1 bouteille de 25 cl102
Abbaye de Leffe Brune1 verre de 19,5 cl (la bouteille de 25 cl)109 (137)
Geuze Lambicla bouteille de 25 cl103
Stella lightla bouteille de 25 cl90
Cidre1 verre de 15 cl50
Pineau1 verre 4cl50
Apéritif de base1 verre 4cl54
Apéritif à la gentiane1 verre 4cl60
ChampagneFlute en moyenne100
Pastis1 verre 4cl110
Madère1 verre 7cl112
Punch / Sangria1 verre 8 cl150
Muscat1 verre 15 cl240
Soda ordinaire1 bouteille de 33 cl130

Les amuse-gueules.

Chips en tout genre, gâteaux apéritifs frits et croustillants aux arômes de bacon et autres saveurs exotiques.

Cacahouètes grillées et salées, mélanges de fruits secs, olives, tapas, fromages type « Apéricubes »… parfois quelques légumes crus… »

Quelques valeurs énergétiques d’aliments typiquement proposés pour l’apéritif :

AlimentsNombre de Calories (pour 100G)
Bretzels370 Kcal
Gressins400 Kcal
Pop-corn420 Kcal
Crêpes fourrées430 Kcal
Galettes de maïs460 Kcal
Soufflés goût cacahuètes470 Kcal
Crackers (moyenne)500 Kcal
Snacks pizza480 Kcal
Frites480 Kcal
Pétales490 Kcal
Tortilla chips500 Kcal
Chips de crevettes530 Kcal
Tuiles540 Kcal
Chips560 Kcal
Mini-choux570 Kcal
Mélange graines salées/raisins secs460 Kcal
Cacahuètes600 Kcal
Pistaches600 Kcal
Noix de cajou600 Kcal
Amandes600 Kcal
Noisettes600 Kcal
Noix de pécan600 Kcal
Olives vertes en saumure120 Kcal
Sauce mexicaine40 Kcal
Sauce chili40 Kcal
Guacamole200 Kcal
Tapenade260 Kcal
Olives à l’huile d’olives180 Kcal
Olives noires en saumure290 Kcal
Gougères360 Kcal
Olives noires à la grecque340 Kcal
Tartelette290 à 330 Kcal
Feuilletés280 à 330 Kcal
Petits fromages275 Kcal
Pain surprise260 à 300 Kcal
Canapés traiteur230 Kcal
Saucisses cocktail250 Kcal
Notez que sur ces tableaux, une quantité représente une valeur énergétique estimée en kilocalories.

L’énergie issue de l’alimentation s’appelle calories, plus précisément kcalories ou kjoules.

Sachez que les calories issues de l’alcool sont ce qu’on appelle des calories « vides », c’est-à-dire sans intérêt nutritionnel.

Sans bénéfice pour votre organisme donc pour votre santé.

C’est même évidemment tout le contraire.

On ne peut pas dire non plus que les calories issues des amuse-gueules aient des qualités nutritionnelles de premier ordre.

Voici ce que, de mon point de vue, représente les quatre niveaux d’apéro.

Un apéro:

Léger ce sera jusqu’à 500 calories.

Moyen entre 500 et 1000 calories.

Costaud au-delà de 1000 calories.

De la mort, plus de 2000 calories.

Voilà ce qu’il vous faudra faire 1 heure durant (et non pas en 20mns), pour brûler ce que vous avez bu et mangé l’espace d’un moment convivial.

L’énergie consommée ci-dessous s’entend dans des conditions de pratique, je précise, active !

Non pas comme est pratiqué le cardio training par la majorité des adhérents dans les salles de fitness c’est à dire mollement, sans conviction, pour tuer le temps ou en piétinant sans amplitude sur un stepper.

Dans ces conditions vous pouvez diviser au moins par deux la dépense énergétique.

Activité ou sport / heure60 kg70 kg85 kg
Aquabiking (vélo dans l’eau)501588714
Aquagym (aqua-aérobic)236281345
Aviron, position assise, allure lente413493604
Aviron, position assise, allure modérée502598733
Aviron, position assise, allure très vigoureuse7088441035
Aviron, position assise, allure vigoureuse561669819
Aérobic, enseignement dans une classe354422518
Aérobic, faible impact295352431
Aérobic, fort impact413493604
Aérobic, général384457560
Badminton, en compétition413493604
Badminton, hors compétition266317388
Baseball295352431
Basket-ball, arbitrage413493604
Basket-ball, en fauteuil roulant384457561
Basket-ball, en match472563690
Basket-ball, général354422518
Basket-ball, tirs aux paniers266317388
Billard148176216
Bobsleigh413493604
Bowling177211259
Boxe, entraînement (mode sparring partner)531633776
Boxe, frappant les sacs354422518
Boxe, sur le ring, général7088441035
Broomball, ballon-balai, ballon sur glace413493604
Canoë-kayak, allure lente177211259
Canoë-kayak, allure modérée413493604
Canoë-kayak, en équipe, mode compétition7088441035
Catch, lutte354422517
Club de remise en forme, exercices, général325387474
Corde à sauter, allure lente472563690
Corde à sauter, allure modérée, général590704863
Corde à sauter, allure rapide7088441035
Course d’orientation531633775
Course à pied384457561
Course à pied, 10,8 km/h649774949
Course à pied, 11,25 km/h679809992
Course à pied, 12 km/h7388801078
Course à pied, 13 km/h7979501165
Course à pied, 13,8 km/h8269851208
Course à pied, 14,5 km/h88510561294
Course à pied, 16 km/h94411261380
Course à pied, 17,5 km/h106212671553
Course à pied, 8 km/h472563690
Course à pied, 9,5 km/h590704863
Course à pied, cross country531633776
Course à pied, en montant les escaliers88510561294
Course à pied, général472563690
Course à pied, sur une piste, pratique en équipe590704863
Courses de chevaux, galopant472563690
Cricket295352431
Croquet148176216
Crosse472563690
Curling236281345
Cyclisme, 19 à 22 km/h, allure modérée472563690
Cyclisme, 22 à 25 km/h, allure vigoureuse590704863
Cyclisme, 25 à 30 km/h, très rapide, en course7088441035
Cyclisme, < 16 km/h, loisirs236281345
Cyclisme, > 32 km/h, courses94411261380
Cyclisme, de 16 à 19 km/h, allure lente354422518
Cyclisme, VTT en montagne ou BMX502598733
Cyclisme, vélo d’appartement, allure lente325387474
Cyclisme, vélo d’appartement, allure modérée413493604
Cyclisme, vélo d’appartement, allure très lente177211259
Cyclisme, vélo d’appartement, allure très vigoureuse7388801078
Cyclisme, vélo d’appartement, allure vigoureuse620739906
Cyclisme, vélo d’appartement, général295352431
Danse (aérobic, ballet ou moderne)354422518
Danse (salle de bal, lente)177211259
Danse (salle de bal, rapide)325387474
Danse de salon (en couple), lente177211258
Danse de salon (en couple), rapide325387474
Danse, général266317388
Descendre l’escalier en marchant177211258
Dormir374354
Déménager (déballant les cartons)207246301
Entraînement en circuit, général, peu de repos472563690
Equitation, général236281345
Equitation, marche148176216
Equitation, trot384457561
Escalade, varappe, ascension de rochers649774949
Escalade, varappe, descente en rappel472563690
Escrime354422518
Etirements, hatha yoga236281345
Etirements, léger148176215
Exercices corporels, à la maison, allure légère ou modérée266317388
Exercices corporels, à la maison, allure vigoureuse472563690
Football (exercices, course drapeaux, général)472563690
Football, mode compétition590704863
Football, occasionnel, général413493604
Frisbee (mode rythmé)207246302
Frisbee, général177211259
Frisbee, ultimate480560680
Gainage (sur les mains)410480580
Golf (mini-série ou frapper au loin)177211259
Golf (tirant les clubs)295352431
Golf (transportant des clubs)325387474
Golf (utilisant le chariot)207246302
Golf, général236281345
Gymnastique suédoise, maison, effort léger/modéré210245298
Gymnastique, général236281345
Haltérophilie, allure modérée177211259
Haltérophilie, allure vigoureuse354422518
Handball (jeu en équipe)472563690
Handball, général7088441035
Hockey sur gazon472563690
Hockey sur glace472563690
Jardinage, général295352431
Jaï-alaï (pelote basque)7208401020
Jeu de palet, de boulingrin177211259
Jogging, dans l’eau (aquajogging)472563690
Jogging, général413493604
Judo, jujitsu590704863
Karaté590704863
Kayak295352431
Kick Boxing590704863
Kickball420490595
Laver le chien207246302
Les Mills BodyAttack475554672
Les Mills BodyBalance/BodyFlow232270328
Les Mills BodyCombat481561682
Les Mills BodyPump325379460
Les Mills BodyStep478558677
Les Mills Grit549641778
Les Mills RPM449524637
Lire (en s’asseyant)677997
Luge413493604
Marche rapide (ex. : parade militaire)384457561
Marcher/Courir, jouant avec enfant, allure modérée236281345
Marcher/Courir, jouant avec enfant, allure vigoureuse295352431
Natation sychronisée472563690
Natation, brasse papillon, général660770935
Natation, brasse, général590704863
Natation, dos, général472563690
Natation, laps, allure modérée472563690
Natation, laps, allure rapide590704863
Natation, papillon, général649774949
Natation, pour le loisir, général354422518
Natation, sur place, allure modérée236281345
Natation, sur place, allure rapide590704863
Nettoyage (voiture, fenêtres, etc.), lourd et vigoureux266317388
Nettoyage du garage, du trottoir236281345
Nettoyage du sol, utilisant mains et genoux325387474
Nettoyage, allure lente ou modéré148176216
Nettoyage, dans la maison, général207246302
Parachutisme177211258
Patinage sur glace, 14 km/h ou moins325387474
Patinage sur glace, allure rapide (> 14 km/h)531633776
Patinage sur glace, allure rapide (mode compétition)88510561294
Patinage sur glace, général413493604
Patinage, roller413493604
Pelleter la neige, à la main354422518
Pilates150175213
Plongée en apnée (snorkeling)295352431
Plongée sous-marine, général413493604
Polo472563690
Pompes, intense474553672
Port de charges lourdes (comme des briques)472563690
Porter entre 12 et 22 kilos en montant l’escalier472563690
Porter entre 7 et 11 kilos en montant l’escalier354422517
Pousser ou tirer une poussette avec enfant148176216
Promenade à pied, 3 km/h, allure lente148176216
Promenade à pied, 5 km/h, allure modérée207246302
Promenade à pied, 5,5 km/h, en montée236281345
Promenade à pied, 6,5 km/h, allure très rapide354422518
Promenade à pied, en montant472563690
Promenader à pied, moins de 3 km/h, allure très lente118141172
Promener le chien177211258
Pédalo236281345
Racketball, jeu normal413493603
Racketball, mode compétition590704862
Rafting295352431
Rameur; allure lente207246302
Rameur; allure modérée413493603
Rameur; allure rapide502598733
Rameur; allure très rapide7088441035
Randonnée pédestre, cross country354422518
Raquette (sur neige)472563690
Ratisser la pelouse236281345
Redressement assis, intense474553672
Repeindre la maison à l’extérieur295351431
Rugby590704863
Réparation automobile177211259
S’asseoir dans une classe, travail de bureau104123152
Saut à ski (montée au lieu du saut en emportant les skis)413493604
Sauts avec écart (Jumping Jack), intense498581706
Skateboard295352431
Ski sur l’eau, ski nautique354422518
Ski sur neige, général413493604
Ski, en descente, allure lente295352431
Ski, en descente, allure modérée354422518
Ski, en descente, allure vigoureuse472563690
Ski, ski de fond, allure course8269851208
Ski, ski de fond, allure lente413493604
Ski, ski de fond, allure modéré472563690
Ski, ski de fond, allure vigoureuse531633776
Ski, ski de fond, en montée97411611423
Snowboard372434527
Softball, arbitrage240280340
Softball, lancer rapide ou lent295352431
Sortir la poubelle177211258
Spinning420490595
Squash7088441035
Step, intense400420450
Stepper, machine simulateur d’escalier531633775
Surf (couché ou debout sur la planche)177211259
Séance de jeu avec enfant, mouvements légers148176216
Tae Bo606707859
Tae Kwon Do590704863
Tai chi236281345
Tennis de table, ping-pong236281345
Tennis, double354422518
Tennis, général413493604
Tennis, simple472563690
Tir à l’arc (en tant que sport et non en situation de chasse)207246302
Tondre la pelouse, général325387474
Tractions (exercice de musculation), intense456532646
Trampoline207246302
Travail (léger) dans un bureau89106130
Travailler sur l’ordinateur8196119
Travaux d’électricité, plomberie177212259
Tâches ménagères, faire le ménage, général207246302
Voile, bateau, planche à voile, général180210255
Voile, en mode compétition295352431
Voile, planche à voile, général177211259
Volley-ball dans l’eau177211259
Volley-ball, hors compétition177211259
Volley-ball, mode compétition, dans un gymnase236281345
Volley-ball, à la plage472563690
Vélo elliptique (allure modérée)410477580
Vélo elliptique (allure vigoureuse)485566687
Water polo590704863
Wii210245298
Zumba350370400

2 exemples :

Pour un apéro léger d’environ 500 calories, soit 2 coupes de Champagne, une poignée de cacahuètes et de pistaches et quelques gâteaux apéritifs, il vous faudra courir environ 1 heure 30mn.

Pour un apéro de la mort, soit 2000 calories minimum, vous pourrez soit courir 6 à 10 heures (c’est-à-dire environ 3 marathons!!!), ou alors nager 4 à 6 heures de crawl rapide.

Vous en sentez-vous capable?

Comprenez-vous à quel point l’apéro est un véritable « Weight gainer» et particulièrement lorsqu’il est répétitif ?

Vous pourrez bien faire tout le sport et les activités que vous voudrez que vous ne parviendrez pas à rééquilibrer les balances apports / dépenses.

Regardez les individus qui boivent régulièrement ce qu’ils deviennent…

Je ne peux plus regarder d’images sur les réseaux sociaux censées nous faire rire et qui mettent en scène des personnes alcoolisées.

Je suis profondément touché par l’état de souffrance et de perdition dans lequel ils ou elles se trouvent.

Sans parler des dégâts physiques, neuronaux, psychologiques, socio-familiaux et professionnels.

C’est festif, branché, social, génial mais tellement insidieux.

Une forme d’esclavagisme, consentant au départ, une merveilleuse manipulation de plus qui a fait ces preuves chez tellement de peuples durant l’histoire récente de l’humanité.

Lorsque l’on est alcoolisé, ont est tellement plus manipulable.

J’aimerais prendre quelques minutes pour vous raconter l’histoire d’Estelle, une amie.

A 20 ans, Estelle ne buvait jamais.

D’ailleurs, elle détestait l’alcool.

Puis, pour faire comme les autres, pour « faire partie du groupe » elle a commencé à boire un verre occasionnellement.

Elle s’est rendue compte qu’un petit verre la désinhibait…

Et puis, progressivement, ces petits verres de rouge, blanc ou de rosé sont devenus une vraie source de plaisir !

Le problème c’est, qu’à la longue, de manière insidieuse, les sorties sont devenues synonymes d’Apérol, d’Heineken et/ou de Bordeaux !

A maintes reprises, elle a bien essayé d’arrêter car finalement, c’est un peu comme la cigarette…

Ça coûte cher et puis on le sait, c’est mauvais pour la santé !

Mais c’est difficile, voire même, semblerait-il, impossible d’arrêter tant l’influence des autres impacte notre comportement.

Aujourd’hui, Estelle a ramené cette habitude chez elle et ne peut plus s’en passer…

Parce que vous comprenez, le soir, après une longue journée de travail, un petit verre ou deux ça détend.

Nombreux sont ceux qui se retrouvent dans la même situation qu’Estelle. Peut-être vous reconnaissez-vous…

Essayez d’être honnête avec vous-même.

Et je saisis l’opportunité de cette confrontation avec vous-même pour vous poser LA question :

à quel moment est-ce que l’on atteint le point de non-retour ?

Vous savez, lorsque vous n’arrivez plus à vous en passer…

Je vous entends déjà… : « Moi ? Alcoolique ? Jamais de la vie ! Je peux m’en passer sans problème ! »

Une petite parenthèse pour vous rappeler la définition « d’alcoolique » :

« C’est une personne qui boit avec excès et de façon habituelle des boissons alcooliques. »

Reste, bien sûr, à définir le mot « excès ».

Est-ce deux verres ? Trois verres ? un apéritif et deux verres ?

Je vous propose donc un petit défi cette semaine : buvez « zéro » goutte d’alcool et voyez comment cela vous affecte…

ou encore mieux…

Tout comme j’ai proposé à ma chère amie Estelle : Pourquoi ne pas arrêter pour de bon !

Mais… en êtes-vous seulement capable ?

Êtes-vous prêts à relever le défi ?

Ce que je vous explique, vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir !

Philippe LAMACHE, co écrit avec Barbara RATKOFF

P.S. Bientôt, je publierai un nouvel article qui définira les bienfaits de l’arrêt total de l’alcool

Fixez-vous des objectifs atteignables.

Gardez les pieds sur terre.

Les buts, les objectifs sont des données récurrentes dans la littérature qui concerne le développement personnel.

Les auteurs à succès du genre vous incitent à avoir de grands rêves, de grands objectifs.

Ils vous demandent de voir grand, d’avoir de grandes ambitions.

Pensez milliards si vous voulez devenir riche, pensez Porsche, Mercedes ou Ferrari si vous voulez changer de voiture, pensez château si vous voulez changer de maison…

Cherchez vous trouverez.

Demandez et vous recevrez.

Frappez et l’on vous ouvrira.

Tout est ainsi possible !

Ce sont trois courtes phrases qui appellent à l’abondance et que je cautionne fortement.

Mais finalement, après lecture, que reste-t-il de tous ces « best-sellers » sur le développement personnel, sur la spiritualité, sur le bien-être et la positivité vendus à des millions d’exemplaires ?

Est-ce que tous ces principes, ces belles philosophies qui nous ont tant passionné pendant la lecture, restent intacts dans notre esprit et dans notre cœur ?

Mettons-nous en application ces merveilleux principes censés nous guérir, censés nous épanouir amoureusement, censés faire de nous des individus riches et influents à tous points de vue ?

Je pense particulièrement à un ouvrage référent du genre : « Le secret ».

Il me semble que ce livre à été vendu à près de 50 millions d’exemplaires.

Qui en a retenu l’essence ?

De toute évidence pas grand monde…

Il y a une espèce d’évaporation de la motivation: plus s’éloigne la lecture et plus la foi s’évanouie.

Mais qu’est-ce qui se passe ?

Pourquoi ça ne marche pas ?

Il y a pourtant des témoignages de gens devenus heureux, riches, connus, des individus qui ont recouvré une santé exceptionnelle etc. etc.

« Je ne comprends pas, j’ai pourtant fait tout ce qu’on m’a dit de faire ! »

On vous demande de matérialiser ce que vous souhaitez, de faire grandir un désir ardent, de l’écrire, de le dessiner, de créer un « dream book », de méditer, de réciter des mantras etc.

Et cela peu importe le domaine dans lequel vous voulez prospérer.

Que ce soit même pour améliorer votre corps ou votre esprit.

Que vous ayez le souhait de perdre du poids, de réduire votre taux de graisse, d’augmenter votre masse musculaire… ou d’améliorer vos performances physiques.

Vraiment, peu importe ce que vous souhaitez obtenir, que ce soit dans le domaine professionnel, dans l’évolution de vos finances, dans vos relations ou dans votre développement personnel.

Mais alors pourquoi ça ne marche pas ?

Ou si rarement…

De mon point de vue, là où le bât blesse et je pense que c’est une donnée essentielle, vous devez vous fixer des objectifs à votre mesure.

Des objectifs accessibles, quitte à les reconsidérer par la suite, à les réviser régulièrement.

On peut manger un éléphant mais un bout à la fois.

Lorsque la montagne est trop haute à gravir, ont fini par renoncer.

Comprenez-vous ?

Trop d’ambition tue l’ambition.

Je parle d’une ambition qui n’est pas mesurée, une sorte d’état euphorique, capable de vous convaincre et de convaincre votre entourage, à tort.

Une ambition qui se révèle inconsistante.

Une tricherie, une tromperie de plus de votre conscience.

Elle vous fait croire que vous avez déjà accès à la béatitude, aux manifestations sans limite.

Je vois souvent des individus exaltés, dont le besoin de transmettre et de partager les informations devient une sorte de sacerdoce subite.

Une mission divine.

Leur attitude est totalement disproportionnée, surdimensionnée par rapport à leur maigre et toute ressente expérience.

C’est souvent ce que déclenche le début de l’apprentissage, que ce soit par les livres, les audio, les vidéos ou les enseignements de personne à personne.

Lorsque l’on touche du doigt ce que semble être l’ouverture d’esprit, on pense alors avoir découvert la lumière.

Survient le désenchantement.

Ces objectifs inaccessibles censés exalter votre motivation deviennent de belles chimères qui s’estompent peu à peu emportant les quelques illusions qui vous restaient.

Je ne dis pas qu’il ne faut pas avoir d’ambition mais simplement une ambition juste, à notre portée, une ambition qui ne nous fasse pas douter.

J’exprime simplement que, lorsque celle-ci est proche, accessible, que le résultat est là, à proximité, que l’on peut sentir déjà le goût de la réalisation et que l’on peut presque déjà voir les manifestations, alors, on sait que l’on va réussir, sans aucun doute, sans la moindre intention contraire.

En conclusion.

Morcelez vos rêves, vos désirs en des étapes réalisables.

C’est extrêmement motivant à chaque fois que l’on gravit une marche puis une autre puis une autre.

Et c’est certainement le moyen le plus sûr d’arriver jusqu’en haut.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Vous allez progresser des biceps peu importe votre âge

C’est certain, ce groupe musculaire est vraiment celui qui représente, au-delà de tous les autres, la « muscularité », la force…

Il n’est pas à lui seul la personnification de la musculation, vous l’avez compris.

J’exprime simplement l’idée que l’on identifie fort souvent son image à la musculation.

De plus, les biceps sont apparents et très souvent mis en avant, ce qui est en fait une sorte de « vitrine ».

Lorsque vos biceps sont développés, parfois même définis et avec en plus la veine apparente, ils trahissent que vous faites de la musculation, que vous êtes athlétique.

Bon, c’est bien sûr une tromperie, avoir de gros biceps saillants, ne fera pas de vous un athlète.

Nous sommes encore, dans ce que j’appelle, le folklore.

Un athlète, est un individu harmonieux possédant une combinaison développement musculaire / définition idéale et en plus, il possède des qualités physiques équilibrées.

Un savant mélange de force, de vitesse, de résistance, de coordination, d’endurance, de puissance…

Auquel je rajouterai la souplesse.

Un sportif complet suivant l’expression consacrée.

Il faut savoir qu’une pratique courante, chez les hommes, est de travailler surtout certains groupes musculaires et pas d’autres.

Ce qui vient évidemment dénaturer le concept de l’athlète ou du sportif complet.

Même pratique chez les femmes, ce ne sont évidemment pas les mêmes groupes musculaires que chez les hommes, chez certaines c’est quasiment que les fessiers…

Nous sommes évidemment loin de la philosophie de Marcel Rouet ou de Eugen Sandow…. ainsi soit-il.

C’est incontestablement une forme d’évolution, certainement pas de progression de mon point de vue…

Si nous faisons un parallèle entre la musculation et la musique, « Jul », le rappeur français, est certainement une forme d’évolution de la musique.

Cette même musique que composait Mozart il y a plus de 200 ans.

En tous cas, ce sont les mêmes notes utilisées pour l’un et l’autre…

Évolution, certes oui, mais pas progression.

Je n’ai évidemment rien contre les gens qui fréquentent les salles de sport dans la perspective de développer uniquement une partie de leur corps.

Ils font bien ce qu’ils veulent, vive la liberté.

Rien contre « Jul » non plus, je le trouve plutôt sympathique et opportuniste et « L’hymne à l’amour », Tchikita, fait plus de 250 millions de vues sur YouTube.

Trois fois plus que le « Requiem de Mozart » sur le même média…

C’est la nouvelle référence, la nouvelle norme, le dictât d’Internet et des réseaux sociaux.

Fin de la parenthèse.

J’aurais tendance à penser que, si il y a bien un groupe musculaire qui serait un signe extérieur de bonne condition physique, celui-ci serait plutôt les cuisses.

Dans la majorité des cas, avoir des cuisses bien développées et symétriques, demande une implication physique et mentale beaucoup plus importante que pour n’importe quel autre groupe musculaire.

Ceci étant dit, pour progresser des biceps, apprenez déjà à vous faire une représentation assez précise de ce muscle, ce sera une première étape.

Ensuite, apprenez à les entraîner avec méthode, investissement physique et mentale.

Ce sera la seconde étape

C’est quoi les biceps ?

On distingue tout d’abords 3 muscles principaux dans l’anatomie des biceps : 

  • Le biceps brachial composé lui-même de deux chefs bi-articulaires, la longue et la courte portion.
  • Le brachial antérieur 
  • Le brachio radial  

 Le biceps s’étend de l’épaule au coude.

Il est le principal fléchisseur de l’avant-bras sur le bras.

Ses tendons supérieurs étant attachés à l’omoplate, il participe également à la mobilité de l’épaule en collaboration avec d’autres muscles proches.

Il participe au mouvement de supination de la main en tournant l’avant-bras pour diriger la paume vers le ciel.

   1) Le Biceps brachial

 Celui-ci s’étend de l’épaule au radius situé dans l’avant-bras.

Il est appelé “biceps” car ce muscle est composé de deux portions :  

La courte portion, située sur le côté intérieur du biceps, participant à la stabilisation de l’épaule ainsi qu’à la flexion et à la rotation du bras grâce à l’action conjuguée avec la longue portion. 

C’est la courte portion qui est la plus ciblée lors des curls traditionnels (flexions d’avant-bras sur bras) en musculation.

La longue portion quand à elle est située sur l’extérieur du biceps.

Elle agit donc en complémentarité avec la courte portion dans la flexion et la rotation du bras.

2) Le Brachial antérieur 

Celui-ci est un muscle profond situé sous la partie basse du biceps.

Il s’étend de la moitié inférieure de l’humérus au cubitus. 

Le brachial antérieur est, en compagnie de la courte et de la longue portion, un puissant fléchisseur du coude.

 3) Le Brachio-radial

Il est également appelé le “long supinateur”.

C’est un muscle de l’avant-bras qui s’insère sur le bord de l’humérus, sous le biceps-brachial.

Il exerce un rôle de fléchisseur du coude, en complément des autres parties du biceps.

Le brachio-radial est travaillé spécifiquement en musculation par des flexions en tenant les haltères en prise marteau ou à la barre possédant ce type de prise.   

Qu’est-ce que je dois faire pour bien les entraîner ?

Comme tous les autres groupes musculaires, il faut impérativement maîtriser le mouvement.

1) L’amplitude de la flexion doit être totale, en tous cas autant que vos articulations vous le permettent.

Contrairement à ce que l’on a pu vous dire :

« Ne tendez pas les bras, vous allez-vous faire mal aux tendons »

Finalement, c’est tout le contraire qui se produit, à ne pas tendre les bras, vous ne participez pas au travail de souplesse tendineuse ainsi qu’à la flexibilité de vos articulations.

Évitez de réduire l’amplitude au fur et à mesure que vous avancez dans la série comme le font la plupart des pratiquants.

C’est une tricherie qui freine l’intensité de votre série.

2) Restez toujours concentré sur le contrôle en évitant de vous servir de l’inertie contre-productive.

Ne laissez donc pas tomber la charge, n’impulsez pas au démarrage du mouvement et ne bloquez pas la flexion en reposant la charge sur vos pectoraux.

C’est à nouveau de la triche, une façon de s’échapper de la tension donc de l’intensité.

3) Ne vous servez pas d’autres muscles (muscles parasites) pour réaliser vos flexions.

Le mouvement est parfois tellement déformé que ce sont les deltoïdes antérieurs, les pectoraux et parfois même le dos qui prennent le relais.

Ils sont impliqués outrageusement par le balancement prononcé du corps.

Les biceps sont par conséquent soulagés et de fait, ils perdent le bénéfice du travail, donc de la tension, donc de l’intensité.

4) Imposez-vous un tempo pour l’exécution.

Lorsque l’on s’impose un rythme, cela oblige volontairement de contrôler le mouvement.

Si le tempo est isocinétique 2/2, par exemple, cela veut dire que la phase excentrique doit être exécutée en environ deux secondes et la phase concentrique sur le même rythme d’exécution.

Il n’y a donc pas de place pour laisser tomber la charge, ni accélérer sa montée, ni s’arrêter lors de l’exécution.

Le contrôle est constant, pas d’échappatoire, pas de triche, pas de perte d’intensité.

5) Imposez-vous un temps précis de repos entre chaque série.

C’est également un facteur qui maintient l’intensité.

Je vois certains pratiquants qui prennent une minute entre la première et la seconde série et qui finissent par rajouter du temps de récupération à chaque série supplémentaire.

Ils finissent à la quatrième ou à la cinquième série par prendre deux ou trois minutes de repos, voir plus.

Encore une façon de tricher et de faire chuter l’intensité.

6) Choisissez la charge juste.

C’est-à-dire le poids qui vous permettra d’aller jusqu’à la faillite musculaire tout en réalisant votre mouvement dans le respect des paramètres que j’ai cité ci-dessus.

Le développement musculaire est lié à l’intensité que vous infligez aux groupes musculaires ciblés.

Si vous réduisez l’amplitude, si vous vous servez de l’inertie, que vous faites participer des muscles qui ne devraient pas alléger le travail de vos biceps, si vous prenez des temps de repos trop longs, si vous ne choisissez pas la charge juste, si vous ne respectez pas le tempo, alors, ce sera compliqué de progresser des biceps.

Vous avez dû vous en rendre compte n’est-ce pas ?

7) Un point d’une importance capitale.

Votre implication.

Quel désir avez-vous de progresser des biceps ?

Avez-vous un vrai désir ?

De grâce, ne mettez pas en avant le fait que vous avez tout essayé, c’est faux !

Ne parlez pas de la génétique que vous n’auriez pas et qui serait un frein à votre progression, c’est faux !

Ou l’âge que vous portez comme un handicap, faux !

N’émettez aucune contre intention, c’est-à-dire aucun doute possible, ne cultivez pas les excuses.

Le désir facilite votre présence lors de l’entraînement.

Lorsque l’attention est très élevée, tout devient plus facile et possible.

Quand on a une envie puissante, on devient vraiment prolifique.

Suivez à la lettre mes explications, avec rigueur, foi et persévérance et vous progresserez inévitablement des biceps.

Je vous le garantis.

Voici mon programme, il va vous faire progresser !

Entrainement des biceps

Ce que je vous explique vous semble logique?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir

Philippe LAMACHE

Arrêtez de me poser des questions !

L’époque est formidable, nous avons accès à la connaissance partout, tout le temps et sur tous les sujets que l’on souhaite approfondir.

C’est vraiment une période incroyable, tout le monde sait tout sur tout.

Tout le monde est devenu expert.

C’est vraiment d’une grande richesse pour l’humanité.

Vous comprendrez que c’est avec une pointe d’ironie que je démarre cet article.

Je pense, en fait, que nous n’en savons pas plus, nous nous noyons dans la confusion la plus générale.

Je pense même que la plupart d’entre nous en savent de moins en moins.

Dans ce marasme nauséabond d’informations, de contre informations, de désinformations, on ne sait plus où se situe l’honnêteté et la malhonnêteté.

Les ragots sont parfois colportés avec de bonnes intentions, sans savoir que l’information est erronée.

D’autres fois, la volonté est intentionnellement de créer la discorde et la confusion.

On finit par faire une indigestion, un espèce de « burnout » de l’information, une dépression de la pseudo connaissance.

À force d’être attentif à tout, on devient attentif à rien.

Nous ne sommes même plus attentifs à notre libre arbitre, notre ressenti, à ce que nous dit notre cœur.

Sous les flots déchaînés « mainstream » du savoir à tout prix, parfois du savoir « low cost », il devient hasardeux de croiser les informations.

90 % de ce qui est raconté est erroné.

On a parfois cessé de croiser l’information avant de tomber sur les 10 % d’éléments corrects.

Et parfois même, les informations correctes sont tellement peu relayées qu’elles pourraient passer pour de mauvaises données.

L’ultra communication est sans nul doute une arme de lobotomisation massive.

Lorsque je vois qu’un chien qui pète fait 30 millions de vues sur YouTube, qu’une nana est suivie par 2 ou 3 millions de personnes et que sa seule compétence apparente est qu’elle a de gros seins, qu’un rappeur américain réputé pour son style médiocre fait en moyenne 30 millions de vues à chacun de ses clips, il me semble qu’il y a vraiment un réel problème.

Je ne détiens certes pas la vérité, en tous cas, j’ai la foi en ce que je pense et en ce que je fais, c’est la moindre des choses.

Ce que je transmets, est ma vérité, ni plus ni moins.

Merci de me lire et de m’écouter, j’en suis vraiment honoré.

Je suis comme tant d’autres, un simple canal qui puise ses connaissances à la source où chacune et chacun peut se servir.

Ma mission est de transmettre des informations avec le plus d’intégrité possible et avec foi.

Je vous demande juste et avant tout, de vous servir de votre libre arbitre et d’assimiler ainsi ce qui sort de mon esprit, à votre gré, avec votre expérience, votre patrimoine intellectuel et spirituel

Le savoir est fait pour être transmis, pour être compris et s’en servir.

Poser des questions est donc une attitude tout à fait correcte qui dénote un esprit d’ouverture, d’échange et d’enseignabilité.

Par conséquent, y répondre avec correction et transmission, est certainement la moindre des choses.

C’est ce que je continuerai toujours à faire lorsque l’oreille sera attentive.

Mais pourquoi poser des questions pour poser des questions ?

Pourquoi poser des questions avec un manque évident d’attention ?

Êtes-vous toujours dans cet état d’esprit inconstant, cette instabilité permanente ?

Est-ce cette époque où l’on obtient tout et n’importe quoi d’un clic qui génère ce genre d’attitude?

Avant de recevoir la réponse, vos pensées ont déjà migré vers le passé ou le futur.

Vous demandez mais vous n’êtes pas prêt à recevoir.

Je parle en mon nom mais également au nom de tous ceux à qui vous faites perdre du temps.

Transmettre du savoir a une valeur, c’est de l’énergie et c’est un bien précieux.

« L’économie du savoir, l’économie de la connaissance, l’économie de l’immatériel ou encore le capitalisme cognitif, est, selon certains économistes, une nouvelle phase de l’histoire économique. »

Savez-vous que certains pays basent l’essentiel de leur économie sur le savoir?

Il y a de cela quelques années, j’ai recadré un garçon qui me posait continuellement des questions à chaque fois qu’il me voyait mais sans jamais mettre en application ce que je lui disais.

Il me demandait ce que je pensais de telles ou telles pratiques alimentaire ou d’entraînement, de tels ou tels exercices et il exprimait le désir d’être corrigé…

Mais finalement, il ne mettait jamais en application mes recommandations…

Je peux comprendre qu’il ne soit pas en accord avec mes principes mais alors pourquoi me poser tant de questions et parfois les mêmes de façon récurrente

Beaucoup se comportent ainsi.

Serait-ce de la stupidité, le besoin d’être rassuré, une espèce de soif égocentrique que l’on s’occupe d’eux, que l’on soit attentif à leur personnes….

De grâce, cessez de nous solliciter si vous n’avez pas l’intention de tirer des enseignements de ce que l’on vous dit.

Cessez de nous importuner, de nous faire perdre notre temps…

Ne nous posez plus de questions.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment prendre de la largeur d’épaules ?

Cela fait partie des objectifs de la majorité des hommes.

Être large est synonyme de stature et dans l’inconscient collectif la largeur impose une forme de respect.

Ne dit-on pas de quelqu’un d’important qu’il a une certaine stature ?

À l’instar de bras puissants, d’abdominaux ciselés ou d’une masse pectorale conséquente, la largeur d’épaules est un objectif à atteindre.

Peut-être pour flatter son ego mais aussi et surtout pour harmoniser son esthétique corporelle.

De toute évidence, une posture élégante impose d’avoir une certaine largeur d’épaules.

La largeur d’épaules n’est pas un attribut réservé aux seuls hommes, en effet, pour les femmes, une certaine largeur participe à les rendre plus élégantes et certainement plus affirmées.

Les « intellectuels » vous diront qu’il n’est point besoin d’être costaud pour exister, la vraie force est dans le savoir.

Oui peut-être… Mais ça dépend de chacun, de son histoire, de ses convictions.

Certains intellectuels auraient tout intérêt à développer leur physique pour des raisons simplement de pure santé.

Je vous engage d’ailleurs à lire mon article qui traite de ce sujet :

La culture physique améliore vos capacités intellectuelles.

A contrario, certains « addicts » de la culture physique, auraient aussi tout intérêt à cultiver leurs esprits pour des raisons de pure santé ……morale, intellectuelle et spirituelle.

Revenons à l’objet de cet article.

Nous ne naissons pas tous avec les mêmes avantages physiques.

La ceinture scapulaire, c’est-à-dire votre structure de base, va déterminer naturellement votre largeur.

Vous me direz alors les jeux sont faits !

Non pas vraiment, vous avez la possibilité d’agir et très souvent de renverser la tendance.

Comme j’aime le dire très régulièrement dans mes articles, vous avez le pouvoir.

Ainsi, si votre ceinture scapulaire est étroite, il faudra construire des deltoïdes plus volumineux.

Vous devrez particulièrement développer le vaste externe de l’épaule pour compenser ce manque de largeur.

Je vous propose donc que nous nous intéressions à un exercice parfois un peu oublié, souvent mal exécuté :

Les élévations latérales aux haltères.

C’est certainement « le patron » des exercices pour que vous obteniez de la largeur d’épaules.

On le substitue parfois à des ersatz d’exercices, certainement par folklore et parce qu’on veut tester des exercices tellement sexy.

Mais il reste vraiment, lorsqu’il est bien exécuté, un exercice extrêmement efficace qui vous fera prendre inévitablement de la largeur d’épaules.

Il est à souligner que cet exercice peut être exécuté assis, debout, en position horizontale, avec haltères, bien sûr, mais également à la machine ou avec des câbles ou des élastiques et de façon unilatérale ou simultanée. 


Toutes ses variantes ont évidemment une incidence sur l’exécution.

Je vais donc traiter uniquement dans cet article, les élévations latérales avec haltères.

 Il est donc question d’élever latéralement une charge et de la retenir lors de sa descente.  

Comment devez-vous exécuter ce mouvement ?

La charge est placée en bout de bras, ceux-ci sont tendus, décollés des flancs (position en suspension) pour la phase excentrique (phase d’étirement musculaire) et les coudes légèrement fléchis. 

Pour la position concentrique (phase de contraction), les bras s’élèvent latéralement et légèrement au dessus de la perpendiculaire par rapport au tronc.

Les coudes pointent vers l’arrière, mains en rotation interne (pronation).

Lorsque le bras dépasse la perpendiculaire par rapport au tronc, les coudes doivent alors se diriger légèrement vers le plafond.  

Quelle doit être l’amplitude du mouvement ?

C’est en premier lieu la santé de votre articulation qui fera loi et qui vous permettra ainsi d’exécuter ou pas ce mouvement.

Ce ne doit pas être la charge inappropriée qui doit décider pour vous et réduire par obligation l’amplitude. 

En position excentrique, le mouvement démarre en plaçant les bras le long du corps, décollés des hanches d’environs 20 cm et se termine légèrement au delà de l’horizontal d’environs 20 cm également. 

Imposez-vous un tempo !

Il est essentiel de vous imposer un tempo qui va vous servir de métronome.

Cela vous obligera à rester dans le contrôle et vous évitera d’accélérer, de freiner, de lancer, de bloquer le mouvement et ainsi réduire son intensité.

Je rappelle que le tempo permet de donner une vitesse à votre exécution et bien sur de vous y tenir.

Vous pourrez, par exemple exécuter cet exercice sur un rythme 2/2.

C’est-à-dire que vous montrez vos haltères en environ deux secondes et vous les descendrez en environ deux secondes, sans arrêt, sans accélérer, sans ralentir etc. etc.

Restez dans l’action.

Cela veut dire qu’il faut impérativement éviter l’inaction, soit l’inertie.

L’inertie est liée en partie au tempo, lorsque vous laissez tomber vos haltères, c’est de l’inertie, et de fait, vous ne contrôlez plus le tempo.

C’est pour cette raison, qu’afin de limiter les points et les angles d’inertie, le mouvement démarre la phase concentrique en plaçant les bras le long du corps, décollés des hanches d’environs 20 cm. 

Vous évitez ainsi un angle d’inertie improductif puisque le deltoïde n’est quasiment plus sous tension.

La loi d’inertie exprime le fait que si la vitesse du corps ponctuel par rapport au repère galiléen est constante, « la somme des forces s’exerçant sur le corps est nulle ».

NULLE

Quant il n’y a plus de tension, il n’y a plus d’intensité donc plus de progression.

L’ergonomie. 

(de votre corps)

Il est préférable de positionner votre corps sur un plan vertical, que vous soyez assis ou debout, afin de localiser principalement le vaste externe.

Je vous rappelle que c’est le but de cet exercice.

Plus vous vous penchez en avant et plus vous dispersez la tension vers le deltoïde postérieur et plus vous vous penchez vers l’arrière et plus vous sollicitez le faisceau antérieur. 

Comment accentuer la localisation sur le vaste externe du deltoïde.

Évitez tout concours des muscles parasites. 

Ces muscles qui sont mis à contribution lorsque l’exécution et l’ergonomie ne sont plus respectées. 

Quand votre buste s’incline vers l’arrière, c’est le faisceau antérieur qui prend le relais et qui vient parasiter la tension sur le faisceau externe et plus vous vous penchez en avant et plus vous dispersez la tension vers le deltoïde postérieur.

Dans ces deux cas, on peut considérer qu’il s’agit plutôt de faisceaux parasites et non pas de muscles parasites. 

Dans le cas où vous impulsez pour remonter les haltères, à l’amorce de la phase concentrique et particulièrement lorsque la charge est trop lourde, il y a une sollicitation importante des trapèzes supérieurs, et de surcroît des trapèzes inférieurs si vous vous inclinez vers l’avant.

On observe alors un transfert de la tension vers ces muscles puissants du dos au détriment des épaules. 

Dans certains cas d’exécutions aberrantes, lorsque les coudes finissent par pointer vers le sol et les paumes des mains en quasi supination, le transfert de charge migre, évidement vers les deltoïdes antérieurs, mais également vers les biceps et les pectoraux, éludant en grande partie le vaste externe.

Guère de focalisation sur le muscle concerné et encore moins sur le faisceau ciblé !

 En conclusion, ce mouvement, les élévations latérales avec haltères, est d’une grande efficacité pour la largeur de vos épaules à condition de respecter les règles décrites dans cet article.

Comme beaucoup d’exercices traditionnels, ils ont véritablement fait leur preuve mais toujours dans les règles de l’art.

Évitez de vous perdre dans des exercices, comme je l’explique ci-dessus, qui ne sont finalement que des copies « low cost» des exercices fondamentaux.

Vous pensez parfois que les exercices traditionnels ne sont pas efficaces mais ils le sont !

C’est vous qui les rendez inefficaces.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Arrêtez d’être distrait en salle de musculation

La démarche de fréquenter une salle de sport est au départ certainement pleine de sens et nourri d’espoir.

Vous avez des objectifs qui sont peut-être de perdre du poids, de vous tonifier, de vous muscler, d’avoir un ventre sexy, des fesses galbées et dures, d’améliorer votre condition physique etc.

Vous avez donc chercher la salle de fitness qui vous conviendrait, vous avez prévu d’y consacrer un budget annuel et du temps.

Cela représente parfois beaucoup de temps, plusieurs heures par semaine.

Il y a le temps de l’entraînement bien sûr mais également le temps pour vous y rendre, le temps pour vous changer, pour vous doucher…

La démarche de fréquenter une salle est un véritable investissement, il semble logique que vous en récoltiez des bénéfices.

J’ai commencé à fréquenter les salles de remise en forme à 16 ans, j’en ai 54 aujourd’hui.

Toujours avec une grande régularité.

Cela doit faire approximativement 375 400 jours d’entraînement et je peux vous assurer que j’ai été rarement distrait.

Durant toutes ces années d’entraînement j’ai vu défiler une majorité de gens distraits qui évidemment ne progressaient quasiment pas.

Pour certains, des années de fréquentation sans résultat…

Ce qui m’a conduit un jour à dire que le Fitness est une escroquerie car finalement le pourcentage de gens qui progressent véritablement est faible, voire très faible.

Mais de toute évidence, les responsables, c’est vous et pas la discipline elle-même, évidemment.

Cette discipline, pour progresser, vous demande d’être appliqué, concentré, focalisé.

Elle demande de la conscientiser.

Cessez d’être distrait !

Soyez très attentif à ce que je vais écrire maintenant si vous voulez véritablement progresser.

Je ne vais pas vous dévoiler une technique extraordinaire ou un régime miraculeux.

Je vais faire mieux que ça, je vais vous demander d’arrêter 6 pratiques insupportables qui vous empêchent en grande partie de progresser et qui dérangent votre entourage.

1) Le Téléphone

C’est un véritable fléau.

Il vous démobilise et disperse votre attention.

Vous ne prêtez plus aucun intérêt ou si peu à ce que vous êtes en train de faire.

La plupart du temps, ce sont les réseaux sociaux qui accaparent l’énergie que vous devriez réserver à votre entraînement.

À ce moment là, comprenez que vous n’avez pas le sens des priorités.

Vous n’accordez aucune importance à une activité concrète qui peut améliorer véritablement votre existence.

Vous privilégiez une chimère, vide de fondement, un leurre existentielle qui ne vous apportera fondamentalement rien.

Il y a aussi vos conversations téléphoniques que vous partagez généreusement avec votre entourage.

Sur ce point, il est évident que vous vous dispersez, mais de plus, vous imposez très égoïstement au plus grand nombre vos conversations qui la plupart du temps, pour ne pas dire toujours, non aucun intérêt.

Une distraction dont nous nous passerions bien volontiers.

2) Les discussions

Certains adhérents passent une partie importante de leur temps à discuter.

C’est un choix qui ne va pas de pair avec les résultats.

On peut considérer effectivement qu’une salle de musculation est un lieu de rencontre et de causerie.

Pourquoi pas.

Mais de fait, il faudra accepter d’avoir les résultats à la hauteur de son implication.

Vous progresserez peut-être en causerie mais ce sera tout.

La discussion ne laisse pas le loisir de vous concentrer sur vos objectifs.

Le temps n’est pas superposable (uniquement pour les physiciens quantiques).

Si vous avez une heure pour vous entraîner, vous ne pourrez pas en même temps discuter une heure.

Les discussions vous égarent au même titre que les appels téléphoniques bruyants, elles perturbent les adhérents qui ne souhaitent pas participer à vos débats.

Rappelez-vous que vos discussions n’intéressent que vous.

J’espère que mes propos sont clairs, je ne vous engage pas à être asociaux, je vous dis simplement de rendre votre entraînement efficient.

3) Les excuses

Cessez d’avoir des excuses pour tout !

C’est une façon de justifier par avance vos échecs.

Je ne peux pas y arriver parce que je suis trop vieux, parce que c’est génétique, parce que je n’ai jamais eu de condition physique et je n’en aurai jamais.

Je n’ai pas suffisamment de temps, j’ai eu trois enfants… j’ai eu des problèmes de santé…

La liste des excuses est non exhaustive.

Quelles sont les vôtres ?

Comprenez-vous dans quel état d’esprit vous vous mettez lorsque vous brandissez les excuses ?

Cela vous déresponsabilise instantanément.

Vous perdez tout pouvoir et ainsi toute influence sur votre progression.

Vous légitimez vos manques de progrès pour de mauvaises raisons.

Quand vous vous retranchez derrière les excuses, c’est terminé, vous mettez un terme à toute évolution.

C’est Terminé, plus d’excuses, ça ne sert à rien !

4) Les autres

N’accordez plus d’attention aux autres.

Je m’explique sur ce sujet, je ne parle pas de cette attention bienveillante mais de cette attention qui vous perturbe.

La promiscuité liée au contexte, oblige de se côtoyer intimement dans les salles de fitness.

Vous vous sentez observés, n’est-ce pas !

Vous observez, n’est-ce pas !

S’installe alors le jugement et la comparaison et lorsque ces deux fléaux nourrissent votre ego, vous vous sentez mal, dépréciés, en colère et en totale dispersion d’énergie.

L’énergie dont vous avez besoin pour votre entraînement, pour votre progression, nourrit d’autres projets futiles en se portant sur les autres.

Comment est-elle habillée celle-là ?

Pour qui il se prend celui-ci ? Quel prétentieux !

Tout le monde me regarde…

Sans parler de ceux que je décris ci-dessus qui parlent fort accrochés à leur téléphone et à leur conversation de comptoir.

Ils s’immiscent dans votre esprit par effraction…

Libérez votre esprit de ce que vous pensez que les autres pensent…

C’est vraiment trop aléatoire, ça n’a aucun intérêt et vous ne saurez de toute façon jamais véritablement ce qu’ils pensent.

Restez focus sur vos objectifs en évitant le plus possible la dispersion.

5) Vos problèmes

Mettez-les de côté !

Le ressassement est une véritable torture.

Ressasser est un principe fondamental si vous voulez vous sentir mal.

Vraiment, réfléchissez-y, à chaque fois que vous pensez à vos problèmes, comment vous sentez-vous ?

Ruminer en pensant à ce qui ne va pas, sans forcément agir factuellement pour résoudre les problèmes, vous éloigne du présent.

Ressasser vos problèmes et faire des projections hasardeuses sont les deux raisons majeures pour lesquelles nous n’arrivons pas à vivre le moment présent.

Non seulement vous ne pourrez les résoudre de cette façon mais de plus, vous polluerez votre entraînement.

Vous venez rajouter des problèmes au problème.

Envisager une stratégie à un moment précis pour régler ce qui doit être réglé est évidemment important.

L’ordre est essentiel.

Mais, trimbaler vos soucis comme un fardeau, partout où vous êtes, finira d’un point de vue général par vous épuiser.

Il dispersera une fois de plus votre attention alors que vous devez être focalisé sur votre entraînement et votre progression.

6) La machine que vous voulez absolument

Au cours de toutes ces années d’entraînement dans les nombreuses salles que j’ai fréquenter, j’ai pu observer de manière récurrente que c’était un moyen de déconnexion .

En effet, les adhérents sont souvent très perturbés de ne pas pouvoir utiliser telle ou telle machine parce qu’elle est déjà occupée par d’autres.

Ils se sentent frustrés, ils perdent du temps, ils font chuter l’intensité de leurs entraînements, si intensité il y a bien sûr.

Force est de constater que les pratiquants ne savent pas toujours ce qu’ils font.

Ils ne savent pas qu’ils peuvent substituer cet exercice à celui-ci ou à cet autre.

Ils piétinent alors plusieurs minutes en attendant que la machine se rende disponible…

Dans certaines salles « low cost » et à certaines heures, la patience est de rigueur.

Ce sont peut-être deux points sur lesquels vous progresserez peut-être, la patience et la tolérance.

Maintenant si c’est sur vos capacités physiques et l’amélioration de votre esthétique que vous voudrez progresser, alors, il faudra intégrer quelques notions d’équivalence.

Demandez conseil, informez-vous, anticipez pour ne pas devoir faire chuter votre intensité.

Et rappelez-vous que ce n’est pas de la faute de celui qui monopolise la machine; vous êtes responsables, c’est à vous de prévoir l’alternative.

En conclusion, vous pouvez agir tout de suite sur ces 6 points qui sont de véritables freins à votre évolution.

On ne parle pas là de techniques, de capacités physiques particulières, d’aides chimiques.

Ce sont des facteurs d’une importance capitale sur lesquels vous avez un vrai pouvoir.

Vous qui vous plaignez de ne pas y arriver, et de stagner, qu’est-ce que vous attendez pour changer votre attitude dès la prochaine séance ?

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Vous vous trompez sur ces 5 aliments

Cela devient vraiment difficile de savoir ce que l’on doit manger et quand on doit le manger.

Si c’est vraiment bon pour la santé.

Ou si c’est simplement « mangeable ».

Il y a tellement d’informations et parfois contradictoires.

Des millions de données qui paraissent toutes plus vraies les unes que les autres avec des témoignages à l’appui, des offres exceptionnelles.

Les producteurs, les fabricants y vont tous de leurs études, la plupart du temps plus commerciales que scientifiques.

La stratégie est finement ficelée pour que nous n’ayons aucun doute sur les bénéfices santé.

Ils s’approprient les vertus de certains aliments pour gonfler la qualité de leurs produits industriels reconstitués.

Il y a très souvent, à la base, des études scientifiques détournées à des fins mercantiles.

Comment peut-on s’y retrouver dans tout ce marasme organisé par des experts en la matière ?

Je parle de certains scientifiques et ingénieurs agroalimentaires payés pour nous tromper et soutenus par des spécialistes en communication et en marketing.

Ces spécialistes ne sont pas dupes, c’est leur métier, ils connaissent la qualité alimentaire médiocre qu’ils produisent.

Ils savent parfaitement ce qu’ils font lorsqu’ils contribuent à fabriquer des aliments gorgés d’additifs « border line » pas encore toxiques mais qui le deviendront peu-être un jour.

Bon, toujours dans le respect de la législation, qui d’ailleurs a été au passage écrite par des gens de la même famille professionnelle.

À ce propos, je vais réécrire ce que j’ai écrit déjà à plusieurs reprises et que je continuerai à écrire :

« Évitez de consommer de l’alimentation industrielle »

Ce sera déjà une excellente démarche qui ira dans le sens de votre santé.

Je souhaitais vous parler de cinq aliments simples possédant d’excellentes qualités nutritionnelles lorsqu’ils sont consommés le plus proche de leur état naturel et raisonnablement.

Quand ils sont détournés, associés ou surconsommés, ils peuvent créer alors de véritables problèmes de santé.

Le cacao

Il est un aliment exceptionnel, riche en protéines et en lipides d’excellente qualité.

Son goût est exceptionnel, il est riche en micro nutriments, magnésium, potassium et phosphore.

Il est également riche en théobromine qui a des effets vasodilatateurs et protecteurs pour le coeur.

Il possède des propriétés anti-radicalaires (anti-oxydantes), grâce entre autres à sa teneur en épicatéchine.

La fève de cacao a la réputation d’augmenter l’attention, elle a également un pouvoir euphorisant grâce à la théobromine et la tyramine.

Elle contient également de la sérotonine ainsi que des endorphines dont on connaît les bienfaits sur la stimulation sexuelle.

La fève de cacao est riche en substances bénéfiques et stimulantes pour le cerveau, d’ailleurs, ne ressemble-t-elle pas un peu à un cerveau ?

Tout va bien me direz-vous ?

Quel est le problème avec le cacao ?

Il n’y a évidemment aucun problème avec le cacao, c’est son association avec le mauvais chocolat qui crée la confusion chez les consommateurs.

Les vertus exceptionnelles du cacao sont prêtées, à grand renfort de publicité, au chocolat gras et sucré.

Cela devient évidemment un moyen de légitimer la surconsommation d’un aliment qui finit par être toxique.

« Le chocolat c’est bon pour le moral »

Je pense que vous l’avez tous entendu !

Ce qu’il faut véritablement comprendre c’est que le chocolat au lait (faiblement dosé en cacao) est un terreau à cholestérol et diabète et que son côté addictif est lié en grande partie au sucre.

Les consommateurs, pour leur bonne conscience, se rabattent sur du chocolat avec un pourcentage de cacao plus important, ce qui augmente d’autant plus la légitimité à le sur-sur-consommer.

100 g de chocolat à 70 % de cacao, c’est quand même près de 600 calories !

Une petite tablette…

Donc le cacao pur est un excellent aliment !

Le chocolat avec peu de cacao est une tromperie sur ses vertus, je le rappelle, c’est surtout du gras et du sucre.

Le chocolat avec un fort pourcentage de cacao est meilleur de toute évidence mais on ne doit pas pour autant en consommer des quantités déraisonnable.

Les fruits

Ce sont d’excellents aliments, je suis le premier à en vanter leurs vertus.

Ils sont riches en micro nutriments, en fibres, en vitamines, minéraux et en antioxydants…

Mais néanmoins, ils sont également riches en glucides.

Pour certains, ils contiennent 70 à 80 calories pour 100 g et je le rappelle, issus quasi-uniquement des glucides donc du sucre.

Certains parmi eux, en plus d’être caloriques, nous incitent au « no limite ».

Je pense particulièrement aux raisins et aux cerises, que nous mangeons tant qu’il y en a…

Nous pouvons aisément manger 1 kg de raisin dans la journée ce qui représente environ 700 calories !

Contrairement aux pommes ou aux oranges qui représentent en moyenne une valeur énergétique de 40kcal / 100g, soit en moyenne 100 calories pour une pomme.

Quand nous en terminons une, c’est assez rare que nous y revenions.

Consommez des fruits, ce sont d’excellents aliments mais attention n’en abusez pas si vous devez contrôler votre poids.

L’huile d’olive

Lorsqu’elle est de première qualité, les bienfaits de l’huile d’olive ne sont plus à démontrer.

Elle possède une haute teneur en acides gras mono insaturés et elle est riche en polyphénols.

Nous connaissons les effets anti-oxydants, anti-inflammatoires et anti-cancer des polyphénols, de nombreuses études l’ont démontré.

Sans parler de ses bienfaits cosmétiques.

L’huile d’Olive rime avec bien-être, santé, qualité de la peau etc. etc.

Cet aliment est biblique, en effet, l’olivier est le premier arbre mentionné dans la bible.

Nous lui devons même l’étymologie du mot « huile ».

En effet, le terme « Olea », désignant l’huile en général, tire son origine du mot « olive ».

C’est acté, l’huile d’olives est une merveille !

Néanmoins cet aliment est extrêmement calorique, 1 l d’huile est équivalent à 9000 kcal.

C’est environ 30 % plus calorique que la crème fraîche épaisse.

Ce n’est pas parce qu’elle est bonne pour vous qu’elle doit être consommée sans modération.

N’imaginez pas un instant que plus vous en consommez et meilleure sera votre santé, cela pourrait être tout le contraire.

Elle peut être très facilement un outil de prise de poids considérable.

Je me souviens avoir discuté avec le père d’un ami qui était déjà en surpoids et que je voyais tremper du pain dans un bol entier d’huile d’olive.

Je l’interpellais en lui disant qu’il était déjà pourvu de quelques pathologies liées au surpoids et qu’il serait peut-être bon qu’il freine sa consommation d’huile d’olive.

Celui-ci me répondit que c’était très bon pour sa santé et que tous les jours ou en tous cas le plus souvent possible, il consommait ça comme un élixir de bien-être, presque comme un médicament qui guérit de tout.

Il devait consommer très facilement 1000 calories d’huile d’olive à chaque fois qu’il pratiquait son petit rituel des « mouillettes ».

Donc faites attention, ne soyez pas victime de la popularité de cette huile divine, rationnez-la un peu.

Pour une fois que la raison l’emporte sur la passion.

Une cuillère à soupe c’est déjà prêt de 100 calories !

Les oléagineux

Les oléagineux sont des plantes cultivées principalement pour en extraire de l’huile.

Ils sont divisés en 3 catégories :

• Graines oléagineuses : courge, lin, sésame, tournesol…

• Fruits secs oléagineux (à coque) : noix, amandes, noisettes, pistaches, noix du Brésil…

• Fruits oléagineux : avocat, noix de coco, olive.

Ce sont des aliments d’une grande richesse nutritionnelle, reconnus entre autres pour leurs lipides de qualité et le pourcentage de protéines élevé se situant aux alentours de 20 %.

Autant de protéines que dans la viande ou dans le poisson.

Ce sont des aliments riches en fibres, en vitamines et en minéraux.

Ils ont également une action antioxydante grâce aux caroténoïdes et aux phytostérols.

La liste des bienfaits liés à la consommation de ces aliments est pléthore, de la diminution des inflammations à la réduction des risques de diabète et des maladies cardio-vasculaires. 

Mais où est donc le problème ?

Le problème est leur valeur énergétique, jusqu’à 650 kcalories pour 100 g !

Il faut bien l’avouer lorsqu’on commence à en grignoter, on a beaucoup de mal à s’arrêter…

On peut très rapidement en consommer 50 à 100 g, sans s’en rendre compte.

A titre indicatif, 1 amande est égale à 1g soit entre 6 et 7 kcal.

Les amandes, par exemple, sont un véritable piège.

Elles sont très souvent conseillées dans le cadre d’un suivi alimentaire pour leurs côtés satiétant et nutritionnel.

Mais les conseilleurs ont juste oublié qu’elles sont un véritable « weight gainer » et que l’on joue par conséquent avec le feu lorsque l’on doit contrôler son poids.

Les céréales

Lorsqu’elles sont complètes, elles sont très riches en fibres, en glucides et apportent des vitamines (B et E), des minéraux (fer, magnésium, zinc, potassium, sélénium).

Elles apportent aussi des acides gras essentiels et des protéines.

Je rappelle que les céréales complètes sont composées de trois parties:

  • Le son : l’enveloppe de la graine, riche en fibres.
  • L’endosperme : le corps principal de la graine contenant des glucides complexes, des protéines et des vitamines B.
  • Le germe : partie antérieure du grain contenant également des protéines, des lipides, des vitamines B/ E, des minéraux, des phyto-nutriments et des antioxydants.

Même si leurs sucres sont complexes, leurs index glycémiques (IG) sont variables en fonction de leur provenance et de leur état au moment de la consommation.

En effet, suivant que l’on consomme de l’avoine, de l’épeautre, de l’orge, du blé…complet, semi complet ou raffiné, broyé, modifié, nous aurons alors un IG plus ou moins élevé.

Attention, j’ai une précision à vous apporter, « sucre simple » ne veux pas dire systématiquement index glycémique élevé et « sucre complexe » ne veux pas dire glucides à index glycémique bas.

Les fruits ainsi que les légumes possèdent des sucres simples et des IG de moyen à bas.

Pommes de terre cuites et pain blanc composés de sucres complexes ont des index glycémiques élevés.

Néanmoins, le type de fibres présentent dans les céréales, contiennent notamment un grand nombre de facteurs dits « anti-nutritionnels » (phytates, lectines et autres inhibiteurs de protéase), qui vont bloquer l’absorption de certains minéraux ou de certaines protéines.

Et de plus, les céréales pour certaines d’entre elles, comme le blé par exemple, sont riches en gluten.

C’est une protéine dont on sait qu’elle est responsable d’intolérances pouvant faciliter la perméabilité de notre muqueuse intestinale.

Cela a parfois des conséquences sur les inflammations et peut freiner considérablement le processus immunitaire.

Je ne m’étalerais pas sur le gluten, je n’en suis pas un spécialiste.

Néanmoins, je ne pense pas que seul le gluten soit responsable de cet état d’intolérance.

Pendant des décennies, certainement des siècles, nous en avons consommé énormément, le blé étant pour certains quasiment la seule source alimentaire.

Le monde ne tombait pas malade pour autant…

Revenons sur le sujet de mon article.

Les céréales sont les aliments que j’ai décris ci-dessus, ne faites pas d’amalgame avec ce que propose la grande distribution pour vos enfants.

Ces dizaines de mètres linéaires, sous l’appellation « céréales », que vous trouverez dans vos supermarchés et à destination de vos enfants, remplis de paquets à l’effigie de petits oursons, de gentilles abeilles ou de coussinets gorgés de chocolat, ne sont pas des céréales !

Ce n’est quasiment que du sucre !

Regardez la liste des ingrédients sur les paquets, vous verrez des farines, du sucre et plein d’autres choses.

La liste est malheureusement longue mais de céréales complètes ou semi complètes et en l’état, il n’y en a point.

Vous pensez acheter des céréales pour vos enfants et leur faire bénéficier de leurs vertus mais vous faites fausse route, et on vous aide largement à faire fausse route.

Une autre précision importante lorsque vous lisez la liste des ingrédients, celle-ci est pondérale décroissante.

C’est-à-dire que le premier aliment que vous trouvez sur cette liste est celui qui est en quantité la plus importante dans le produit.

Renseignez-vous, croisez les informations, servez-vous de votre libre arbitre et ne prenez pas tout pour argent comptant.

Rappelez-vous que cette industrie ne vous veut pas du bien, elle veut faire des bénéfices, c’est tout.

D’un point de vue général, ne succombez pas au folklore, restez le patron de vos décisions, ne vous laissez pas diriger innocemment.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Pourquoi faire du sport à plus de 50 ans ?

Les raisons sont multiples !

On a pris du poids, on a perdu de la masse musculaire, on a des difficultés à monter les escaliers…

On a perdu de la mobilité, de la force, de la souplesse, on se sent mal, on a des problèmes de santé qui requièrent de pratiquer une activité physique…

La liste est non exhaustive, vous pouvez aisément rajouter vos propres raisons.

Quel sport pratiquer ?

Ce que je préconiserais évidemment, c’est la culture physique et l’entraînement cardio.

Dans la mesure où vous êtes aptes à pratiquer ces activités.

D’autres que moi vous parleront de natation, de marche…. de badminton, de pilâtes, de yoga…

Je les laisserai donc argumenter les bienfaits de leurs activités respectives.

Pour ma part, j’estime que la culture physique, lorsqu’elle est pratiquée dans les règles de l’art, est absolument indiquée.

Pourquoi la culture physique serait-elle indiquée plus qu’un autre sport?

Parce qu’elle est à la base du mouvement, la base de la kinésiologie et réciproquement.

Je rappelle, à titre indicatif, que la kinésiologie ou cinésiologie ou physiologie du mouvement, est une discipline scientifique qui étudie les mouvements et postures du corps humain d’un point de vue biomécanique, articulaire et musculaire.

Pour une bonne pratique, la culture physique doit être analytique et parfaitement conscientisée, cela à tout âge, c’est évident, mais particulièrement lorsque nous devenons « mature ».

Comme je l’ai écrit à plusieurs reprises lors de différents articles, nous n’avons plus de temps à perdre lorsque nous dépassons la quarantaine.

En effet, nous avons passé le temps du tâtonnement et de l’inexpérimentation, de grâce, évitons de passer d’une discipline à une autre.

Je dirais plus justement, d’une mode à une autre.

De plus, les outrages du temps et les excès en tous genres ont, chez certains individus, considérablement entamés leur intégrité physique et parfois même psychologique.

La culture physique est une discipline adaptable, elle permet d’épouser les contraintes de chacun.

Elle est donc parfaitement adaptée.

Elle peut même être pratiquée chez soi, au poids de corps ou avec un minimum de matériel.

Efficacité et gain de temps.

Elle permet ainsi, suivant ses besoins, de cultiver:

La force

Qui est la capacité que nous avons à déplacer une masse et en l’occurrence notre masse.

La souplesse

Qui est l’amplitude du mouvement que peut réaliser votre articulation.

La culture physique améliore ainsi votre mobilité.

La vitesse

Qui est la capacité de réaliser un mouvement en un minimum de temps.

C’est très souvent un constat que nous faisons en observant les personnes âgées, elles perdent de leur rapidité.

Il n’est pas question ici d’améliorer son temps au 100 m, mais simplement d’exécuter nos déplacements avec plus de vélocité.

La résistance

Qui est la capacité à produire un maximum de volume de travail musculaire en a minimum de temps.

Cette capacité que nous avons à faire un maximum de choses en repoussant le seuil de fatigue.

Avec l’âge, nous fatiguons beaucoup plus rapidement.

L’endurance

C’est un effort continu sur une longue période, sur un maximum de temps.

Là aussi, l’âge réduit le temps où nous pouvons fournir des efforts continus, nous perdons petit à petit cette capacité physique.

La coordination

C’est la capacité que nous avons à enchaîner plusieurs mouvements pour réaliser un geste précis.

Je rajouterais, que la culture physique peut devenir également un excellent outil pour développer vos capacités cardio-vasculaire et ceci grâce a l’intensité.

En conclusion, lorsque le programme d’entraînement est personnalisé, parfaitement ciblé en fonction de vos besoins et votre personnalité et que vous l’appliquez en votre âme et conscience dans le respect des paramètres d’intensité, il devient un merveilleux allié pour votre santé et votre longévité.

Pour toutes les raisons dont je parle ci-dessus, la culture physique est un excellent et véritable outil anti-vieillissement qui devrait être une priorité.

Ce n’est pas une simple pilule, une pommade miracle, censées freiner la sarcopénie.

A titre de rappelle, la sarcopénie est un syndrome lié à l’âge qui se caractérise par une diminution de la masse musculaire et de ses qualités.

La sarcopénie est liée au processus de vieillissement mais peut être accélérée par des facteurs pathologiques et comportementaux tels que la mauvaise alimentation, le manque d’exercice, un état d’esprit inadéquat.

La culture physique est une discipline, une philosophie qui vous aidera à vivre plus longtemps et dans de meilleures conditions.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir

Philippe LAMACHE

La dictature des bons vivants

Voici la définition que nous pourrions donner du « bon vivant »:

C’est celui qui apprécie la cuisine raffinée, servie dans les usages.

Celui qui apprécie la bonne chère (Non ! Ce n’est pas une faute, cela s’écrit bien comme ça).

C’est donc une personne d’humeur joviale qui apprécie les plaisirs de la vie, notamment les plaisirs de la table.

En voici quelques synonymes:

Boute-en-train, épicurien, fine bouche, fin gourmet, fourchette, jouisseur, joyeux drille…

Il y a chez le bon vivant ce sentiment d’appartenir à une caste bien-pensante.

Il sait vivre, il a le secret que tu ne possèdes pas si tu ne partages pas sa philosophie.

Le bon vivant s’oppose au mauvais vivant, celui qui ne sait pas vivre, celui qui ne profite pas des plaisirs de la vie.

C’est à dire toi.

Ce qu’il considère être bien sûr des plaisirs, les plaisirs qui correspondent à sa vie.

Cette notion est toute relative.

Le bon vivant se sent l’âme du sauveur.

Il est le représentant légitime d’une sorte de religion qui finalement n’accepterait aucune autre alternative, aucune autre religion.

Oui, il veut te sauver, il veut te libérer, il estime avec toute l’arrogance qui le caractérise que ce que tu fais n’est pas bien et qu’il détient la vérité.

Pour faire rapide, si tu ne manges pas comme lui, si tu ne bois pas comme lui et par extension, si tu ne fumes pas comme lui et dans certains cas si tu ne te drogues pas comme lui, tu es quasiment un con.

Il t’explique à quel point tu te trompes, à quel point tu passes à côté de la « vraie » vie…

Vraiment, tu ne connais pas les bonnes choses, le plaisir d’être repus après avoir mangé de la bonne charcuterie, une daube exceptionnelle, plusieurs sortes de fromage et du vin rouge, blanc ou rosé accompagné de champagne et d’un cognac de 50 ans d’âge…

Là est la vraie vie.

Et l’alcool, c’est merveilleux !

As-tu vécu l’état de désinhibition ?

Quel bonheur, tu te sens pousser des ailes, capable de dire des choses que tu serais incapable de penser même à jeun.

C’est dire comme tu es créatif !

Faire la fête sans avoir bu, ce n’est pas faire la fête.

Tu ne sais pas t’amuser, tu ne sais pas vivre.

Etc…etc…

S’il vous plaît les bons vivants, laissez nous tranquilles!

Je vais parler pour et au nom de mes compatriotes hygiénistes les plus jeunes avec lesquels je partage ce style de vie.

Parce qu’il est vrai que depuis quelques années, probablement depuis que j’ai mis le pied chez les seniors, j’ai acquis naturellement une légitimité qui exclut quasiment toute discussion sur ce sujet.

J’ai l’impression d’être sorti du débat, je bénéficie d’une espèce d’immunité.

On n’ose plus m’attaquer sur ce domaine.

Les bons vivants ont une tendance à me laisser plutôt tranquille, vu l’état avancé de décrépitude dans lequel leur religion du « bon vivant » les a projeté à plus de 50 ans et vu l’état de mes artères, je crois qu’ils ont baissé les armes.

En effet, 40 années et plus, de mal bouffe alcoolisée ont une tendance a laisser des traces, des ornières pourrions nous dire.

Les bons vivants n’essaient donc plus de me convaincre ou de me convertir.

Probablement par manque d’argumentation, probablement aussi parce qu’ils doivent sentir que le terrain est miné et que finalement, le bon vivant est en train de changer de camp.

Le bon vivant d’antan se transforme progressivement en bon mort prématuré.

Donc, jeunes gens, vous qui avez choisi le chemin de la vertu sportive et alimentaire et pour certains spirituelle, vous allez-vous faire emmerder une bonne partie de votre vie par la bien-pensance « Épicurienne ».

Nous sommes évidemment bien loin des enseignements d’Epicure, mais bon, avec le temps, tout se galvaude, même la culture physique qui est devenue un avatar pour midinette à « selfion » sur les réseaux sociaux.

C’est peut-être le progrès…je n’en suis persuadé.

Le bon vivant va essayer à grands coups de prosélytisme de vous convertir à sa pratique et fera tout pour vous convaincre de quitter votre hygiène de vie tellement ennuyeuse à son goût.

Mes chers bons vivants, comprenez que votre mode de vie ne nous fait pas plus vibrer que notre style de vie ne vous intéresse.

Cela ne fait pas partie de nos perspectives.

Nous n’aimons pas manger ce que vous mangez, boire ce que vous buvez, fumer ce que vous fumez.

Intégrez une bonne fois pour toute que vos plaisirs ne sont pas les nôtres.

De toute évidence, les notions de relativité et de libre arbitre ont dû échapper à certains d’entre vous.

Il n’y a pas qu’une vérité, ni une façon idéale de vivre.

L’important est d’être en conformité, en harmonie avec nos pratiques respectives.

N’est-ce pas une des définitions du bonheur ?

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Il faut avoir fait le ménage

Le développement personnel n’a jamais été aussi prolifique, exponentiel pourrait-on dire.

Les maîtres de la pensée positive, les grands auteurs et conférenciers, les conseilleurs, les gourous n’ont jamais été aussi nombreux.

A l’instar des hypnothérapeutes, des chamans, des psychothérapeutes issus de courants et d’écoles diverses qui inondent le marché du bien-être.

Il fleurit comme au printemps des spécialistes en tous genres et en tous styles qui gravitent autour de l’introspection, de l’évolution du psyché et de la spiritualité.

Nous sommes, d’une certaine manière, sur la même veine que la culture physique où il semblerait qu’il y ait même plus de coachs que d’athlètes…

Il n’y a évidemment pas de mal à ça, bien au contraire;

Il est préférable d’être entouré, peut-être même parfois submergé de prophètes dont les intentions sont de nous faire du bien, plutôt que d’être intoxiqué par des hordes de suppôts de Belzébuth, passés maître dans l’art de la manipulation et œuvrant que pour leurs propres intérêts.

C’est peut-être un peu fort « suppôt de Belzébuth » mais quelques fois, les intentions sont vraiment noires.

Bon, on ne sait plus trop où est le bien et où est le mal…

À quel saint ou à quel démon se vouer…

Je ne jette évidemment pas tous ces experts dans le même panier, certains sont de véritables soutiens et peuvent sauver des existences.

Il faut bien avouer que l’appel à l’aide est quasi général, le monde vit de telles souffrances, un tel désespoir, de tels doutes, qu’il se tourne vers des paroles salvatrices vers des discours rassurants.

Même les cartomanciennes et autres voyants n’ont jamais eu autant le vent en poupe.

Lorsqu’il n’y a plus la foi, on se raccroche à ce qu’on peut.

L’espoir fait vivre.

Une petite phrase simple qui n’a jamais eu aujourd’hui autant de sens.

Toujours l’espoir d’une vie meilleure, plus de richesse, plus de santé, plus de sex-appeal…

Nous avons tant d’exemples sur les réseaux sociaux où la vie des autres est tellement merveilleuse que nous souhaitons toutes et tous leur ressembler…

Mais finalement les autres c’est nous !

Leur vie mise en scène n’est peut-être pas si merveilleuse que ça…

Elle a l’air pourtant si spirituelle, chacun y va de sa petite phrase empruntée au Dalaï-lama ou à Confucius, un verre d’alcool à la main, en string, en train de danser sur les tables à une « Beach party » dans un tripot d’Ibiza ou de Pattaya.

Bon pourquoi pas…

Mais pourquoi ce titre ?

« Il faut avoir fait le ménage »

Au-delà de la qualité de l’enseignement qui sera prodigué, il faut que l’information reçue soit traitée sans pollution pour qu’elle ne soit pas mal interprétée.

Un esprit en souffrance ne peut traiter l’information avec justesse même si celle-ci est de grande qualité.

Camoufler la crasse sous le tapis ne fait pas de votre maison un endroit propre.

Comprenez-vous la métaphore ?

Il faut que votre esprit soit en ordre, nettoyé de toutes vos vieilles mauvaises pensées.

Il faut avoir évacué tout le passé, toute cette indigestion que vous ressassez, tout ce que vous prenez pour de l’expérience mais qui n’est qu’un fardeau, un paquet d’enclumes qui vous empêche de décoller.

Vous devez être libre de toutes attaches, de toutes peurs pour ne pas distordre, pour ne pas corrompre l’enseignement.

Vous ne pourrez cultiver quoi que ce soit sur une terre stérile.

Rien ne poussera ou alors peut-être laborieusement et il faudra besogner tellement pour obtenir si peu.

Pour finir par abdiquer, l’ampleur de la tâche étant tellement disproportionnée par rapport aux bénéfices.

Accepter, ne pas juger, être bienveillant, être en amour, ne plus ressasser et ne plus faire de constructions mentales sombres, obligent de nettoyer dans les moindres recoins.

L’action préalable avant de recevoir l’enseignement, sera d’évacuer tous vos fardeaux.

Vous devrez éradiquer votre orgueil, votre manque de confiance en vous, votre peur d’être abandonné, vos jugements incessants, votre jalousie, votre peur de tomber malade, de perdre votre travail, votre statut, votre peur de mourir….

Comprenez qu’il n’y a qu’à l’intérieur d’un terreau fertile, exempt d’engrais et de pesticides que peut pousser une végétation riche et luxuriante.

Voyez-vous l’ampleur de la tâche ?

C’est pour cette raison qu’il est difficile de méditer, de contempler, d’être tout simplement en paix et en amour, malgré tous les livres que vous lisez, les enseignements que vous recevez, les vidéos que vous regardez, les séminaires et autres retraites auxquels vous participez.

Faites le ménage dans votre corps et dans votre esprit et vous deviendrez alors véritablement enseignable, un merveilleux réceptacle à la spiritualité et au bonheur.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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