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Les articles de la catégorie Santé

C’est quoi une bonne alimentation ?

Nous sommes totalement perdu entre les conseils des médecins nutritionnistes, des naturopathes, ou des diététiciens….

Certains recommandent même de boire de l’alcool parce que ce serait bon pour la santé…

Les conseils de l’industrie agroalimentaire qui ventant les bénéfices et les bienfaits des produits qu’elle commercialise, nous égarent et nous influencent.

Nous sommes dispersés par notre culture qui vient s’en mêler et qui nous a grandement conditionné.

Nous sommes pollués par les conseils de nos voisins et voisines, de nos parents de nos frères et sœurs…

Les revues nous bombardent aussi de régimes miraculeux et fantasques, mono-aliment, bio chronologique ou en relation avec le Rhésus de notre groupe sanguin.

Certains de ces régimes auraient même réussi à faire perdre 30 kg à une chanteuse américaine ou à un acteur anglais…

Au secours !

Qu’est-ce que nous devons faire ? Il y a-t-il des règles simples qui fonctionnent ?

Oui, c’est certain, il y a de grandes règles qui font l’unanimité et qu’il serait bon de rappeler et de suivre.

Certaines de ces règles vont vous sembler des lieux communs, un peu comme les 10 commandements, finalement tout le monde les connaît plus ou moins et ils sont répétés encore et encore, écrits, réécrits, dits et redits encore et encore mais si peu de gens les mettent en application…

Tu ne tueras pas, Tu ne voleras pas, tu ne mentiras pas… Bon OK..

Je pense que les règles d’une bonne nutrition ont été comprises par une partie importante de la population.

Mais je ne sais par quel mystère, notre monde continue à manger mal, à grossir de plus en plus, à développer de plus en plus de pathologies morbides liées au surpoids et à l’alimentation poison.

Le diabète deviendra une véritable pandémie dans les 20 à 30 ans, nous promet l’OMS, et nous nous y jetons à corps perdu.

Notre monde est ainsi, il continue à fumer, à boire de l’alcool, à se droguer et à cultiver des pensées de souffrance… sans que rien ne puisse l’arrêter.

En plongeant dans l’actualité douloureuse, les scientifiques ainsi que les statistiques nous expliquent que près de 80 % des personnes atteintes du COVID-19 et qui se trouvent actuellement sous respirateur artificiel dans un état grave, sont en surpoids.

Ces statistiques laissent augurer une véritable hécatombe aux États-Unis où plus de 40 % de la population est obèse.

Voici ma liste, des 10 règles de bon sens d’une alimentation pour l’équilibre et la santé.

Les pratiques que je partage avec vous me réussissent merveilleusement bien, elles prennent encore plus de sens avec l’âge.

J’engage les plus de 40 ans à être encore plus appliqués, encore plus investis à suivre ces 10 règles de bon sens alimentaire.

1) Mangez raisonnablement

C’est sortir de table en ayant une légère faim.

Beaucoup d’entre vous auront du mal à comprendre ce que je dis, sortir de table en ayant faim !

Oui, c’est à peu près ça, quitter le repas sans être reput est un signe très intéressant pour contrôler les quantités d’aliments que vous ingérez, c’est une alerte.

Manger en excès, c’est-à-dire manger trop par rapport à vos besoins, oblige votre organisme à stocker ces milliers de calories excédentaires sous forme de kilos de tissu adipeux, préjudiciables pour votre intégrité physique et pousse vos organes à un travail de forçats qui les fatigue prématurément.

L’excès de poids puis l’obésité font de vous des êtres fragiles, avec une immunité déficiente et par conséquent une prédisposition pour de lourdes pathologies, tout un tas de problèmes structurels et psychologiques.

De grâce, arrêtez de vous empiffrer !

2) Avoir une alimentation composée d’aliments simples

Les aliments simples sont les aliments que vous trouvez en l’état ou quasiment en l’état dans la nature.

Les pommes, les carottes, les lentilles, les haricots, les œufs, le poisson etc. etc.

Je ne vais évidemment pas énumérer tous les aliments simples, vous avez compris le principe.

Nos habitudes et l’industrie agroalimentaire nous ont détourné de ce type d’aliments au bénéfice de l’alimentation mélangée et truffée d’additifs chimiques et trompeurs.

Les plats préparés, les céréales pour les enfants qui n’en sont pas, les faux jus de fruits, les fausses compotes etc. etc

3) Ne plus consommer de sucres

Je parle là des sucres raffinés et transformés du type saccharose, le sucre blanc que vous glissez dans votre café, dans vos pâtisseries, ou du type sirop de glucose, dont je parle dans un de mes articles:

« Les 8 ingrédients les plus toxiques dans votre alimentation »

Ces sucres ont un pouvoir sucrant et un index glycémique très élevé et dénués de tout intérêt nutritionnel.

Ces substances addictives génèrent des désordres métaboliques parfois irréversibles comme le diabète insulino-dépendant.

Ils sont en forte concentration dans les sodas, dans les pâtisseries et dans de nombreux plats préparés.

On trouve également ces sucres poisons sous d’autres appellations comme le dextrose, la Maltodextrine ou le sirop de sucre inverti qui inondent l’industrie alimentaire pour des raisons de faible coût de production.

En plus de vous rendre malade, ce type de sucre est un facteur majeur de surpoids et d’obésité.

4) Éviter de manger trop gras

Soyez raisonnables avec les apports de lipides.

Ce sont les huiles végétales mais également les aliments avec lesquels on fait ces huiles comme les noix, l’avocat, les olives…

Ce sont aussi la charcuterie, les viandes grasses, les fromages, le beurre, la crème fraîche etc.

Quelles soient d’ailleurs d’origine animale ou végétale, leurs valeurs énergétiques (Kilocalories ou kilojoules) est la même à quantité égale.

Ces deux origines consommées excessivement sont des facteurs de surpoids.

Il est certain qu’il vaut mieux privilégier l’origine végétale pour les qualités micro nutritionnelles plutôt que l’origine animale riche en graisses saturées précurseurs de maladies cardio-vasculaire.

5) Manger des fruits et légumes

Je pense que vous l’avez compris, on vous le rabâche depuis le plan national de nutrition santé (PNNS) qui a environ 15 ans.

Pourquoi devriez-vous consommer des fruits et des légumes ?

Parce qu’ils sont riches en vitamines, minéraux, fibres et en dizaines de substances antioxydantes bénéfiques pour votre santé.

C’est également parce qu’ils sont peu caloriques, particulièrement les légumes et qu’ils participent à maintenir votre poids de forme.

Néanmoins l’excès de consommation de fruits peut entraîner également un excès d’apport calorique et provoquer une prise de poids.

Les calories des fruits et des légumes sont issues essentiellement des glucides donc des sucres.

Alors attention à ne pas se goinfrer de certains fruits plus caloriques comme les mangues, les cerises, les raisins ou les bananes entre autres.

Préférez évidemment leur origine biologique ou en tout cas une culture raisonnée et de proximité si possible.

6) Consommer de préférence des aliments complets

Moins ils sont trafiqués, moins ils sont raffinés et plus ils sont consommés dans le respect de leurs origines et de façon intégrale plus vous en récolterez les bénéfices.

Les céréales, le pain, les pâtes, le riz complet ont des index glycémiques plus bas donc n’élèvent pas votre glycémie subitement avec les conséquences que l’on connaît.

De plus, ces aliments vous enrichissent en fibres.

Ils sont par conséquent plus satiétants que ne le seraient les mêmes aliments, blancs, sans leurs enveloppes.

Ils participent donc au contrôle de votre poids.

7) Manger protéiné

Intégrez dans votre alimentation, en moyenne, entre 1 à 2 g de protéines par kilo de poids de corps et par jour, d’origine végétale ou animale, comme vos préférences alimentaires vous le suggèrent.

Les protéines ont un rôle bâtisseur, protecteur et régénérateur des tissus dont votre masse musculaire fait partie.

Elles participent au contrôle de votre poids et sont à répartir de façon équitable lors des différents repas dans votre journée.

Vous les trouvez dans les viandes, poissons, œufs, laitages, céréales, légumineuses..

8) Manger des aliments glucidiques possédant des index glycémiques bas

C’est ce type de sucres que vous devez privilégier au détriment des sucres raffinés que je cite en point 3.

Ils n’élevent pas votre glycémie de façon subite et n’induisent pas d’hypoglycémie réactionnelle comme le ferait les sucres poisons.

Ils sont néanmoins à consommer avec modération parce qu’ils représentent une source d’énergie importante.

Un autre point positif pour ces aliments glucidiques, comme par exemple les légumineuses, ils sont riches en protéines végétales.

9) Éviter le plus possible les édulcorants de synthèse

Ce sont Les « faux sucres » comme l’aspartame, l’acésulfam K, le cyclamate sodique, le sucralose etc.

Pourquoi les éviter ?

Parce qu’ils sont chimiques et que nous avons très peu de recul sur leur toxicité ou peut-être en avant nous, mais nous ne sommes pas informés.

De nouvelles recherches présentées au congrès EASD révèlent que la consommation d’édulcorants peut modifier les types de bactéries présentes dans l’intestin.

La régulation des taux de sucre dans le sang, la glycémie, en serait altérée.

Des études épidémiologiques récentes et indépendantes montrent que les sodas light et les sucrettes augmentent notamment les risques de diabète.

10) Boire de l’eau

C’est certainement la meilleure façon de vous hydrater.

C’est également un excellent draineur et un très bon diurétique naturel.

Prévenez la soif, n’attendez pas qu’elle vous tenaille, pensez à consommer régulièrement et toute la journée ce précieux liquide dont nous sommes constitués aux deux tiers.

Il est conseillé de boire au moins 1,5 l d’eau par jour mais cela ne tient pas compte de vos activités d’un point de vue général, métier, sports et autres activités.

Cela ne tient pas comte non plus du climat sous lequel vous vivez et votre format corporel.

C’est 10 règles sont simples et faciles à mettre en application.

Elles sont certainement la base d’une alimentation correcte, d’une alimentation vibrante qui va dans le sens de la santé et avec laquelle vous vous sentez en harmonie.

On se trouve toujours un tas d’excuses pour ne pas faire.

C’est toujours la faute aux circonstances extérieures, le temps, la famille et les concepts idéologiques magistraux :

« On ne vit qu’une fois » ou « moi, je suis un bon vivant » ou « oui, mais moi je suis gourmand »…

Une fois de plus, on ne prend pas la responsabilité.

Pour conclure, je pense qu’adopter une alimentation pour le bien de sa vie demande évidemment d’en prendre conscience, il y a dans cet éveil une démarche spirituelle.

A contrario, infliger à son corps les tortures de la maladie par l’alimentation déstructurée n’est pas le respecter et ce n’est pas se respecter soi-même.

Il y a là évidemment absence d’amour, ce sentiment, cet état vibratoire le plus élevé qui nous évite toute souffrance du corps, de l’âme et de l’esprit.

A ma connaissance, aucun livre saint, aucun sage, aucun prophète depuis l’histoire de l’humanité ne conseillent de s’empiffrer au point de se rendre malade et d’en mourir.

C’est bien sûr tout le contraire.

« Que ton aliment soit ta seule médecine »

HIPPOCRATE

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Stop aux compléments alimentaires miracles !

Dans cet article, je fais allusion à cette vague incessante et envahissante de produits alimentaires, compléments et autres suppléments aux allégations miraculeuses.

Je parle ici de produits tels que:

les pilules, gélules, comprimés…

Mais également des boissons de l’effort énergétiques ou/et énergisantes

Mais aussi des brûleurs de graisse, des boosters pré workout, des produits de récupération post workout

Et des produits hyper protéinés et autres acides aminés…

La liste est longue.

Je suis d’autant plus à l’aise d’en parler puisque j’ai été moi-même concepteur, développeur et fabricant de ce type de produits.

De plus, j’en suis consommateur, essentiellement de protéines hydrolysées et de BCAA.

Je voudrais avant tout expliquer clairement ce que sont ces produits.

Ci-dessous une définition « législative » des compléments alimentaires émanant de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes:

« Les compléments alimentaires sont des denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés, commercialisés sous forme de doses… »

Je décris ci-dessous d’autres catégories de produits qui légalement n’ont pas le même appellation.

Nous pourrions néanmoins pour les besoins de cet article les assimiler aux compléments alimentaires.

Je pense aux boissons énergétiques et énergisantes ainsi qu’aux protéines en poudre.

Leur consommation est croissante et la communication omniprésente.

Les boissons énergétiques, qu’est-ce que c’est exactement ?

Ce sont des boissons sucrées dont la provenance des sucres est diversifiée:

Maltodextrine, dextrose, sirop de glucose / fructose et même saccharose (sucre blanc raffiné de table) etc..

Certaines, beaucoup plus rares, sont parfois composées de sucres avec des index glycémiques plus bas, donc élevant moins la glycémie de façon spontanée, comme le sucre de coco par exemple.

Pourquoi plus rares ? Parce que le sucre de coco est environs 10 fois plus cher que les sucres habituellement intégrés à ces boissons.

Voila l’unique raison, le gros marché n’étant pas réceptif à la qualité et plutôt friand de discount.

Les sucres de synthèse que je cite plus haut sont peu chers et abondants, l’approvisionnement de ce type de matières premières est simple et profitable.

Très profitable ! Très gros profits!

Même si l’on substitut un sucre par un autre, elles restent toujours des boissons riches en glucides donc en sucre.

Certaines d’entre elle possède même 80 kcal pour 100 ml on les appelle des «Carbo drink ».

Un demi-litre de ces boissons est égal à 400 kcal ! soit 100 g de sucre !

Cela revient à consommer du sucre avec de l’eau.

Ce sont des machines à diabète, de nouveaux starters à la prise de poids.

Autre chose, elles ne désaltèrent pas et vous donne plutôt soif vu la quantité de sucres qui les compose.

Dans de rares cas où l’effort est poussé à son maximum, que l’on a épuisé toutes les filières énergétiques et que pointe le spectre de l’hypoglycémie, alors, ce type de boisson aurait probablement une utilité.

Mais je le répète, c’est rare.

Si l’alimentation est intelligemment construite autour de l’activité physique, elle doit pallier à la consommation de ces boissons sucrées à outrance.

Celle-ci sont parfois enrichies de minéraux de synthèse qui s’assimilent de plus difficilement.

Et les boissons énergisantes qu’est-ce que c’est ?

Ce sont des boissons possédant des propriétés stimulantes pour l’effort physique et intellectuel.

On les appelle : Energy drinks, power drinks, smart drinks, boosters, boissons énergisantes …

Certains s’en servent dans le cadre sportif, d’autres pour stimuler le système nerveux et tenir le coup….

Elles sont parfois associées à de l’alcool… vous voyez le genre de boissons dont je parle.

En plus du sucre qu’elles contiennent, on y trouve des substances «stimulantes» telles que:

La taurine, la caféine, le ginseng, le guarana, certaines vitamines…

La législation française parmi la plus drastique au monde, minore les quantités de ces substances stimulantes jusqu’au minimalisme pour ne pas dire jusqu’à l’infinitésimal.

Je suis plutôt dubitatif sur les effets si percutants qu’on leur attribue!

On m’a rapporté récemment une conversation entre adhérents, à la salle de gym, ceux-ci parlaient de leurs boissons énergisantes.

A en croire leur enthousiasme, ces boissons faisaient d’eux des bêtes d’énergie, des foudres de guerre.

Des boissons pourvus de gingembre et de ginseng.

Bon, lorsque l’on regarde la composition, ce sont des miettes de gingembre et de ginseng qui n’ont évidemment aucune incidence sur cet engouement.

Aucun impact sur ces excitations, ces forces décuplées, ces physiques survoltés…

Ces adhérents ont d’ailleurs passé l’heure d’entraînement à discuter de ça.

Ces boissons auraient-elles finalement d’autres capacités comme celles de délier les langues et de donner de l’énergie aux discussions ?

Lorsque dans la composition de ce type de boisson apparaît de la caféine issue du guarana ou directement du café, les quantités sont équivalentes, au maximum, à deux ou trois expresso, la législation faisant loi.

Et bien malgré cela, ses produits passeraient presque pour des amphétamines… C’est dire la puissance de l’esprit.

Autre point, nous savons pertinemment que la vitamine C, qui rentre parfois dans la composition de ces produits « énergisants », n’a rien d’un énergisant.

Elle ne peut en aucun cas faire de vous un excité ou un insomniaque…

Particulièrement aux doses imposées par la législation française, à savoir 100 % des apports journaliers recommandés soit 80 mg !

A titre indicatif il y a: 228 mg de vitamine C dans 100 g de goyave, le cassis 200 mg / 100 g, le persil 190 mg / 100 g, le poivron rouge 170 mg / 100 g…

100 g de goyave, c’est presque 3 fois les apport journaliers recommandés (AJR)!

Et de la vitamine C naturelle en plus, c’est à dire, plus assimilable donc plus efficace.

Ne consommez pas de goyave ou de cassis le soir, même un peu, vous risquez de ne pas dormir du tout.

La vitamine C incorporée dans ces boissons est généralement de synthèse, sous forme d’acide ascorbique produite à partir du D-glucose et sous l’appellation législative de E300.

Comme cité plus haut, cette forme est forcément moins assimilable que la vitamine C naturelle ou issu directement de l’alimentation.

En conclusion, vous l’aurez compris, de mon point de vue, ces boissons énergisantes n’ont surtout de stimulant que la stimulation qu’on veut bien leur accorder !

Pour certains consommateurs, c’est quasiment miraculeux, tant mieux!

Ce qui me conforte évidemment dans ce que je pense au sujet de la puissance de l’esprit.

Les poudres protéinées, qu’est-ce que c’est exactement ?

Ce sont à la base des aliments d’origine animale ou végétale naturellement riche en protéines comme: les œufs, le lait, le soja, le pois, la chanvre etc. etc.

On en extrait leurs protéines par différents procédés comme entre autres: l’ultrafiltration et la précipitation isoélectrique afin d’en faire des poudre de protéines.

Ces poudres hyperprotéinées peuvent être des concentras, des isolats ou des hydrolysats.

Cela est fonction de leurs procès d’extraction et si elles ont subit une hydrolyse (prè-digestion enzymatique).

Il est donc possible d’envisager ce type de complément pour supplémenter son alimentation de base lorsque la demande en protéines est plus élevée que la normale.

Cette demande est motivée par l’activité physique, quand elle est plus importante et que le contrôle de l’alimentation devient une nécessité, au même titre que l’origine et les quantités de nutriments.

Elle est motivée de la même façon lorsque l’on veut perdre de l’adiposité et tonifier son corps.

Le choix du produit doit alors se situer essentiellement au niveau de sa qualité.

Ne focalisez pas sur le marketing qui vous fait passer le plus souvent les vessies pour des lanternes.

Je rédigerai prochainement un article uniquement sur les protéines en poudre: Quelles sont leurs provenances ? Quels sont leurs rôles ? Quelles sont leurs utilités ? Quels types de protéines devons-nous choisir et pourquoi ?

Les weight gainer qu’est-ce que c’est ?

Ce sont des poudres de sucres, de protéines et parfois même de lipides amalgamées.

Le but de ce type de produit étant la prise de poids comme son nom l’indique.

Bon nombre de consommateurs ont déjà une alimentation hypercalorique et déstructurée, rajouter ce type de produit riche en calories à leur alimentation de base, a pour conséquence de leur faire prendre beaucoup de poids mais majoritairement beaucoup de graisse.

Je comprends l’utilité du weight gainer pour les consommateurs qui ont des difficultés à s’alimenter et qui ont besoin de prendre du poids.

Mais en dehors de cela, ce type de produit n’a aucune utilité sauf celui de s’alourdir exagérément.

En conclusion et de mon point de vue, les allégations que l’on prête à ses produits sont très souvent exagérées.

Bon nombre d’entre eux ont très peu d’efficacité et parfois même aucune efficacité.

Ils sont de plus, soumis à l’industrialisation donc au profit et par conséquent leur qualité est reléguée au second plan.

Ne vous fiez pas seulement au marketing ou à votre copain qui n’a aucune expertise et qui dit que le produit est excellent.

Ne prenez pas comme seuls critères, le gout, les couleurs sur l’emballage, la promesse de faire de vous un super athlète comme l’égérie sur le packaging qui monnaye son image.

Servez-vous de votre libre arbitre, croisez les informations.

Si vous ne devez utiliser qu’un ou deux produits dans le cadre de votre activité de culture physique alors optez principalement pour: une poudre protéinée et pourquoi pas un hydrolysat d’Acides aminés ou des BCAA.

Comme expliqué plus haut, je ferai prochainement un article consacré spécialement aux poudres de protéines en espérant vous éclairer un peu.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Pensez à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Peu importe l’âge, récupérez plus vite.

Avec l’âge, fleurissent de nombreux discours, d’innombrables excuses magistrales.

Nous développons un mécanisme d’autodéfense par la justification qui nous dédouane de faire, d’être et d’avoir tout un tas de choses.

Et plus les années s’accumulent et plus la liste s’allonge.

À partir d’un certain âge, nos pensées deviennent limitantes; ce qui était possible devient impossible.

Avant je pouvais, maintenant je ne peux plus, ce n’est évidemment pas de ma faute, c’est à cause de l’âge.

À quel âge ça commence la dégénérescence ?

À partir de quel moment je commence à perdre mes capacités ?

Est-ce qu’il y a un âge critique où tout bascule ?

Effectivement vous allez dire: « ce n’est pas juste qu’une question de pensée, ça ne se situe pas juste au niveau de la tête ! »

Il est vrai que lorsque la mécanique est endommagée et que les organes fonctionnent moins bien, il est certainement plus difficile de récupérer, même si on y met une volonté farouche.

Je vous propose d’agir sur cinq points pour lesquels vous aurez une réelle influence sur votre récupération.

1)Changez votre façon de vous entraîner

Vous ne pouvez pas continuer à vous entraîner comme vous vous êtes toujours entraînés.

D’abord parce que l’expérience enseigne et que vous avez compris que certains comportements étaient à évincer de vos routines d’entraînement.

Le travail qualitatif et ciblé est toujours préférable à la dispersion et à la besogne outrancière.

Soyez efficient, entraînez-vous juste pour ne pas devoir récupérer des dépenses énergétiques inconsidérées qui n’ont pas lieu d’être.

2)Apprenez à mieux vous alimenter.

La suralimentation et la malnutrition sont un frein à votre récupération.

Les pratiquants en musculation sont généralement coutumiers du fait, la suralimentation est une constante, une philosophie.

Plus ils mangent et plus ils grossissent, ce qui les ravi.

La réalité, est que pour la plupart, ils deviennent gras, l’évolution des masses muscles/gras et leurs poids respectifs est souvent de l’ordre de 1 pour 10 en faveur de la graisse bien sûr.

Leur format, leur poids corporel, comme les charges qu’ils utilisent, sont des objectifs majeurs.

Comprenez que le travail fourni par l’organisme pour digérer toutes ces quantités d’aliments ne facilite pas la récupération.

Celui-ci est bien trop occupé à mettre en action les fonctions métaboliques dans un but de digestion et de répartition des nutriments.

L’usine travaille à plein régime et produit plus de déchets que de matières nobles.

Tout comme pour la suralimentation, la malnutrition*, c’est à dire la mauvaise alimentation, issue de l’industrie « chimico-agroalimentaire », gorgée d’additifs et de pesticides qui empoisonnent votre organisme et de fait, ne facilitent pas non plus votre récupération.

*Je ne fais pas allusion dans cet article à la malnutrition qui sévit dans les pays en voie de développement et qui est responsable de tant de souffrances.

Je pointe du doigt la mauvaise alimentation que l’on nous sert à grand coup de marketing dans nos pays d’hyper consommation.

La solution est de manger juste et de bonne qualité, c’est-à-dire ce dont vous avez besoin, dans les quantités dont vous avez besoin.

Des aliments simples, non raffinés, dans leur état le plus proche possible du naturel, biologiques et provenant de circuits courts de préférence.

3)Reposez-vous mieux

Le sommeil est réparateur à tout point de vue et sans aucun doute.

Il est un espace de régénération pour votre esprit, un moment où cesse le bavardage intérieur qui vous harcèle.

Le sommeil est un havre de paix où disparaissent la majorité de vos pensées, de vos ressassements ou de vos projections hasardeuses.

Le sommeil est également un état d’apaisement physique des fonctions physiologiques et métaboliques.

Plus vous êtes reposés et meilleur est le fonctionnement de votre organisme, la récupération est ainsi plus efficace.

Il n’y a évidemment pas un temps imparti de sommeil que vous devriez absolument avoir, chacun a un rapport très particulier avec le sommeil et même en fonction de notre âge, notre sommeil évolue.

À titre indicatif, le sommeil est composé de quatre à six cycles d’environ 90 minutes.

C’est lors de la phase de sommeil « lent profond », qui représente environ 20 à 25 % du temps de sommeil total et qui intervient particulièrement en début de période de sommeil, que l’on récupère le plus de la fatigue physique accumulée.

Tout l’organisme est alors au repos.

cycle se reproduit plusieurs fois lors du sommeil et c’est particulièrement cette phase qui en fait sa qualité.

Ainsi, il y a des individus qui dorment peu mais qui se reposent véritablement.

Si possible, permettez-vous régulièrement après le déjeuner une courte sieste de 15 à 20 minutes, elles sont également d’une grande efficacité pour votre récupération.

4)Faites vous masser

C’est d’une importance capitale pour votre récupération.

Le massage sportif post effort, atténue l’inflammation, diminue le « stress » musculaire de l’effort et réduit l’apparition des courbatures.

L’exercice physique intense crée des micros-lésions des fibres musculaires, le massage agit comme un cicatrisant grâce à l’augmentation de la vasodilatation et facilite les circulations veineuses et lymphatiques.

Son but est antalgique et antiœdémateux, il est donc d’un précieux secours pour la récupération.

De plus, le massage fait du bien à l’esprit, il est un moment de plénitude, quasiment un instant de méditation.

5)Vous devez avoir des pensées conformes

Par conformes, j’entends justes et positives.

Plus votre état d’esprit est tourné vers le bien-être, la santé, la joie, la paix, l’harmonie, la prospérité, l’amour…Et plus votre corps répondra présent à l’exercice physique.

Votre corps ne peut pas vous trahir, il est la réponse factuelle de votre état d’esprit.

La souffrance sous toutes ses formes génère de l’acidité qui inonde l’organisme, cultivant ainsi des foyers propices aux maladies.

Lorsque nous sommes tendus et nerveux, notre corps est tendu et nerveux.

Pensez-y !

Une citation avisée de Voltaire résonne très souvent dans mon esprit : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour ma santé »

Mettez en application ces cinq points, ils sont à votre portée, ils feront des miracles pour votre récupération donc pour votre progression.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Pensez à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

L’industrie alimentaire vous veut du bien ?

Je commencerai cet article par une définition, celle d’un mot merveilleux, la bienveillance:

« Capacité à se montrer indulgent gentil et attentionné envers autrui d’une manière désintéressée et compréhensive. »

Dans cette définition, le mot que je retiens particulièrement est « désintéressée ».

Nous pouvons être indulgent, gentil, attentionné et compréhensif mais désintéressé…C’est-à-dire n’avoir aucun intérêt à déployer autant de sentiments, est une chose rare.

Être désintéressé, c’est ne rien attendre en retour.

Cela serait véritablement une forme d’amour inconditionnel; c’est l’amour tout simplement.

Il est essentiel de se rappeler la définition de ce mot, « bienveillance », employé à tort et à travers et d’en mesurer le sens profond.

Nous attendons toujours quelque chose en retour de nos actions qui semblent pourtant désintéressées.

Nous voulons de la reconnaissance, de l’argent, du pouvoir, une forme de jouissance, du réconfort, de la notoriété, que l’on nous dise qu’on nous aime…

En toute honnêteté, quels ont été les moments dans votre vie où vous avez été bienveillants ?

Réfléchissez, réellement bienveillants.

Soyez honnêtes, l’honnêteté est une qualité majeure, je parle de l’honnêteté intellectuelle, envers les autres, bien sûr, mais surtout envers soi-même.

Ne pas se tromper, ne pas se mentir.

Je souhaiterais maintenant revenir sur le sujet de cet article: L’industrie alimentaire vous veut du bien ?

Pensez-vous que cette industrie est bienveillante à notre égard ?

Pensez-vous quelle est indulgente, gentille, attentionnée et compréhensive tout en étant évidemment désintéressée ?

L’industrie alimentaire est un des plus gros lobby mondial de notre temps et de tous les temps.

C’est elle qui génère avec l’industrie du médicament et des énergies fossiles, les plus gros intérêts financiers.

Rien qu’en France son Chiffre d’affaire représente plus de 180 milliards d’euros !

Comprenez bien une chose essentielle, cette industrie est l’industrie du profit.

L’ensemble de son activité, les têtes pensantes, les ingénieurs agroalimentaires, les spécialistes du marketing et autres financiers qui la composent, n’ont d’autre objectif que de produire à moindre coût et de vendre le plus cher possible pour dégager les marges les plus importantes.

L’ensemble des campagnes de communication qui vous expliquent à quel point tout est mis en œuvre pour votre santé, votre bien-être, sont une arnaque intellectuelle.

L’ensemble des développements est dirigé vers le profit.

Quelles sont les idées tendances que nous allons faire gober pour générer de la confiance et que le client achète plus ?

Il faut parler environnement, alors parfait, associons nos produits à l’environnement !

Il faut parler antioxydants alors rajoutons des antioxydants !

Actuellement la tendance est aux protéines alors trouvons un moyen pour dire que notre produit est riche en protéines !

Associons-nous à une fondation qui a bonne presse, reversons de l’argent à une O.N.G qui touche le grand public, marions-nous avec un personnage public aimé de tous, un homme ou une femme intègre avec une moralité exemplaire.

Et dans le même temps, des composants dont on sait parfaitement qu’ils n’ont aucun bénéfice santé et souvent même tout le contraire sont incorporés aux recettes sous des pseudos qui parfois camouflent l’ignominie.

Gorgeons nos produits d’additifs chimiques pour donner encore plus de goût, plus de texture, l’idée de base est de les rendre encore plus addicts à nos bonbons, à nos boissons, à nos plats préparés.

Lisez mon article: « Les huit ingrédients les plus toxiques dans votre alimentation », ce sera ma modeste contribution supplémentaire pour vous faire réfléchir sur le sujet.

On trouve également des cas de pollutions alimentaires graves où toutes les mesures d’hygiène et de contrôle non pas été respectées alors que les entreprises du secteur sont pourvues d’un service qualité censé contrôler de façon drastique la filière à chacune des étapes.

L’industrie alimentaire s’achète une conscience, une image polie, lisse, leur communication est parfaite et de toute façon le consommateur est trop « con », c’est certainement ce que pense cette industrie et ses sbires…

Ce lobby sans foi ni loi aurait tort de s’en priver !

Achetez, achetez… achetez encore les vaches à lait, mangez, mangez de plus en plus, puis grossissez de plus en plus et rendez-vous malades et surtout, pas d’inquiétude, l’industrie du médicament prendra le relais.

Réveillez-vous !

Vous tous qui revendiquez la liberté d’être et de penser, rendez-vous compte que vous êtes devenus des esclaves consentants.

Vous payez cette alimentation chère et vous réglez l’addition plusieurs fois.

En effet, elle a un coût financier mais de plus, vous payez encore plus cher en y laissant progressivement votre santé, votre intégrité et votre esprit.

Le tribu à payer est exorbitant !

Je vous laisse le soin de lire ces quelques articles sur des scandales sanitaires retentissants:
9 scandales de l’industrie alimentaire qu’on ferait bien de ne pas oublier !

Le scandale alimentaire, scénario à répétition du secteur agroalimentaire et de la grande distribution

10 scandales qui vous feront ouvrir les yeux sur l’industrie alimentaire

Les 10 pires scandales alimentaires depuis 1980

En conclusion, la meilleure façon de ne pas se faire arnaquer par cette industrie est de ne pas y participer.

Voici mes recommandations:

Consommez des aliments simples, ce sont les aliments que vous trouvez en l’état ou quasiment en l’état dans la nature.

Consommez ces aliments biologiques ou issus d’agricultures et d’élevages raisonnés.

Préférez les circuits courts, cherchez des agriculteurs et des éleveurs de proximité qui travaillent dans cette éthique.

Alors vous aurez une alimentation santé à condition, bien sûr, qu’elle ne soit pas surabondante.

Vous sortirez enfin d’un système qui fait de vous des dindons, des écervelés, de futurs malades, de bons esclaves consommateurs.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Pensez à réfléchir avant d’agir

Philippe LAMACHE

Comment augmenter votre force ? (Partie 1)

C’est quoi la force ?

La force ne se résume évidemment pas seulement à sa définition physique:

Celle-ci permettant de déplacer un objet (de modifier sa trajectoire), ou bien de le déformer si celui-ci est déformable.

La force est une grandeur physique, elle correspond à l’action d’appuyer, pousser, tirer, même sans mouvement.

La force c’est également tout autre chose, voici donc l’ensemble des définitions que nous livre le Larousse et qui la qualifie sous tous ses aspects.

La vigueur physique d’un être animé, de son corps ; capacité qu’il a de fournir un effort physique ; énergie : Elle n’a pas la force de déplacer l’armoire.

Les moyens violents, contrainte exercés pour obtenir un résultat : Avoir recours à la force.

L’énergie morale, capacité de résister aux épreuves, d’imposer son point de vue, sa volonté : Avoir une grande force de caractère.

Le savoir, l’habileté, ensemble des connaissances dans un domaine : Deux élèves de même force en mathématiques.

Le poids, l’assurance, la vigueur, l’ensemble des caractères de quelque chose qui fait qu’il s’impose à l’esprit : La force d’un argument.

L’intensité de l’action d’un agent ou d’un phénomène physique, son degré de puissance ou de violence : La force du vent.

La gradation dans l’intensité d’un agent physique (par exemple le vent, un séisme) ou dans la difficulté, la complexité d’une action intellectuelle, manuelle, etc. : Vent force 3. Mots croisés de force moyenne.

Le pouvoir, la puissance, l’ascendant, la supériorité de quelqu’un, d’un groupe : La force d’un parti politique, d’un secteur économique.

Le degré d’efficacité de quelque chose : La force d’un remède.Puissance en effectifs, en matériel, etc., d’un groupe, d’un pays : La force navale d’un pays.

Toute chose qui, par son influence, sa puissance, est capable d’agir sur les autres choses, de s’imposer : L’équilibre des forces dans une situation économique.

L’aspect littéraire. Toute-puissance : Les forces du destin.

Les définitions de la force sont diverses et vous pouvez constater à quel point celle-ci est une qualité physique et morale que l’on a plutôt intérêt à posséder.

Je traiterai donc des forces physiques, que je qualifierais de « nécessaire » et de « superflue » et de la force morale.

Parlons tout d’abord de la force physique et en particulier de cette force physique, pratique et nécessaire, celle qui nous garantit notre mobilité quotidienne.

En effet, la dégénérescence cellulaire liée à l’âge à laquelle les scientifiques ont donné un nom : la Sarcopenie, amoindri petit à petit cette qualité physique et nous contraint insensiblement à l’immobilisme, au handicap.

En vieillissant, la force physique devient donc une qualité vitale.

Au-delà de la souplesse, également une qualité nécessaire pour notre mobilité et qui finit par nous faire défaut, la force nous permet de nous lever, de pousser, de tirer de nous mouvoir quotidiennement et de réaliser avec aisance les tâches du quotidien.

Sans cela, vous êtes dans l’obligation d’être assisté.

Il y a également la force que je qualifierais de « superflue », celle qui finalement ne nous sert que très rarement.

Cette force qui nous compare, qui nous met en concurrence, basée sur des chiffres plus que sur des faits ou sur une quelconque utilité.

Je ne suis certes pas critique envers la performance, j’y adhérerais volontiers, j’ai toujours été admiratif des hommes forts et je peux dire qu’à une époque, je pense que j’en faisais probablement partie.

Ce que je veux simplement dire, c’est que cette qualité physique poussée à son maximum, n’a d’autres intérêts que la compétition, la démonstration ou l’auto satisfaction égocentrique.

Ce qui est avouable et tout à fait satisfaisant, nous pouvons aimer nous sentir fort, c’est un sentiment rassurant.

Que doit-on faire pour travailler et développer la force « nécessaire » et la force « superflue » ?

Je vais donc traiter dans cette « partie 1 » de la force nécessaire, je traiterai dans une deuxième partie de la force « superflue » et en troisième partie de la force morale.

Je vais partager avec vous des programmes efficaces et simples à réaliser pour améliorer vos forces mécaniques et mentales.

1ère partie: La force physique « nécessaire »

Nous en sommes généralement pourvus suffisamment tout au long de notre vie jusqu’à ce qu’elle périclite par manque d’entraînement, par blessures et par usure, accentuée par l’âge.

Ce programme, que je partage avec vous, pour améliorer votre force physique « nécessaire » s’adresse principalement à des personnes âgées et peu sportives et n’ayant évidemment pas de problèmes majeurs de santé.

Cette routine que vous pouvez faire chez vous sans matériel ne vous prendra pas plus de 20 à 25 minutes deux à 3 fois par semaine.

Premier exercice, le squat chaise:

Cet exercice travaillera principalement le bas de votre corps, vos quadriceps, vos fessiers, vos hanches ainsi que votre système cardio-vasculaire.

Ne vous étonnez pas si votre rythme cardiaque augmente !

Levez-vous de votre chaise, dos droit, bras croisés, paumes des mains posées sur la poitrine, sans donner d’à coup, en restant une à deux secondes debout puis rasseyez- vous sans vous laisser tomber.

Restez deux à trois secondes assis et relevez-vous.

Vous recommencez 10 fois ce mouvement.

Faites ces 10 répétitions quatre fois en prenant une à deux minutes de repos entre chaque série de 10.

Deuxième exercice, la chaise ou le wall squat:

Cet exercice travaille également le bas de votre corps de façon isométrique c’est-à-dire statique.

Adossez-vous contre un mur, jambes à angle droit si possible, sinon le plus proche de l’angle droit, en fonction de vos capacités.

Croisez à nouveau les bras en plaçant les paumes des mains sur la poitrine.

Restez dans cette position statique le plus longtemps possible suivant vos aptitudes.

Prenez une minute de repos et recommencez quatre fois.

Troisième exercice, les pompes genoux:

Cet exercice renforce votre poitrine, le devant de vos épaules et l’arrière du bras, le triceps.

Placez-vous, nuque, dos, fessiers dans le même prolongement.

Mettez vos genoux en appui sur le sol.

Placez les mains parallèles à une distance au delà de la largeur des épaules.

Venez toucher le sol avec la poitrine si possible.

Remontez sans bloquer les coudes.

Faites un maximum de répétitions en fonction de vos possibilités puis prenez une minute à une minute 30 de repos et recommencez quatre fois.

Quatrième exercice, gainage cuillère:

Cet exercice renforce votre sangle abdominale, il est également un exercice de gainage.

Positionnez-vous allongé sur le dos, au sol, bras et jambes tendues.

Décollez les bras et les jambes simultanément en contractant votre sangle abdominale.

Gardez la nuque dans le prolongement du dos et maintenez cette position quelques secondes puis relâchez.

Touchez le sol en ne restant guère plus d’une seconde puis recommencez une dizaine de fois si possible.

Reposez-vous une minute et recommencez quatre fois.

Voici donc une routine qui vous aidera à améliorer votre force et par conséquent votre mobilité.

Cette routine semblera un peu légère aux plus jeunes et aux plus aguerris mais pour les plus âgés peu ou pas sportifs, elle sera une aide précieuse.

Même si vous êtes un Senior ++ et que vous n’avez pas ou peu fait de sport depuis de nombreuses années, il n’est jamais trop tard pour commencer.

Soyez patients et appliqués, vous verrez, c’est stupéfiant!

Vous pouvez considérablement améliorer votre condition physique et gagner la mobilité qui vous fait défaut aujourd’hui.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Pensez à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

En finir avec les blessures après la quarantaine.

Outre les résultats et la performance, un des objectifs majeurs des sportifs est de ne pas se blesser.

Lorsque l’on se blesse, on perd un temps précieux, pour progresser d’une part, d’autre part réaliser ses objectifs et ensuite pour se reconstruire.

Que l’on soit amateur et a fortiori un professionnel, la peur de la blessure tourne à l’obsession: il y a tellement d’enjeu !

C’est d’ailleurs en grande partie pour cette raison, la peur, que les athlètes multiplient les blessures.

Ils créent un état de stress qui augmente avec les enjeux, la notoriété, l’argent, le sentiment fort de ne pas décevoir, l’attachement à un statut, un niveau qu’ils ne veulent perdre sous aucune condition.

Ceci est un autre sujet que je prendrai grand plaisir à partager avec vous.

Il est établi que lorsque l’on est jeune, le post traumatique est moins long.

La période de rétablissement est donc plus courte et l’on peut retrouver la salle, les terrains, les pistes, plus vite et dans de meilleures conditions.

Ceci étant lié aux mécanismes de réparation des tissus plus aptes à reconstruire, la mécanique plus neuve, les lésions encore peu nombreuses n’ayant pas imprimé fondamentalement le physique et l’esprit.

Les blessures et l’esprit sont également un sujet qui fera l’objet d’un article très prochainement.

Encore l’esprit, le mental, les pensées…la conscience, c’est comme vous voulez.

Ainsi, se blesser lorsqu’on est jeune est un problème mais passé 40 ans, c’est une sinécure, une obligation d’éviter les traumatismes.

Trop de schémas encombrent notre esprit lorsque l’on devient un ou une Master.

Nous sommes victimes de nos vieux schémas, on nous a tellement raconté, que passé un certain âge, la blessure était synonyme d’arrêt total de l’activité, que nous cultivons un stress quasi permanent à ne pas faire tel ou tel exercice et à rester le plus souvent possible dans sa zone de confort.

Les principes, la philosophie que je défends prend tout son sens quand on aborde le sujet des blessures, un sens encore plus pointu pour les Master.

Commencez par cultiver votre état d’esprit.

N’adhérez plus à ce concept qui nous dicterait de réduire ou cesser la pratique sportive intensive au risque de se blesser assurément.

De qui vient l’idée ?

De ceux qui se sont blessés ? 

Des sédentaires ? Des personnes négatives ?

Quel était l’état physique de ceux qui se sont blessés ?

Comment pratiquaient-ils ?

Connaissaient-ils les bonnes pratiques ?

Est-ce qu’ils continuaient à pratiquer comme ils pratiquaient à 20 ans ?

Quels étaient leurs états d’esprit ?

La transmission des idées noires et des mauvaises pratiques sont malheureusement plus répondues que le contraire et elles sont d’une efficacité redoutable.

Donc avant toute chose, cessez de penser blessures, pensez santé, bien-être, progression, développement, performance.

Vous avez pris de l’âge, vous êtes devenus des Masters et dans Master, il y a évidemment la notion de maturité mais également la notion de maîtrise.

C’est le moment d’adapter intelligemment votre entraînement, de respecter la pratique dans les règles de l’art.

Les règles de l’art, c’est le respect des paramètres d’intensité.

Commencez donc par comprendre ce que vous faites, planifiez votre entraînement, organisez votre routine, le où les groupes musculaires que vous allez travailler, les exercices que vous allez effectuer et pourquoi vous allez faire ce mouvement plutôt qu’un autre.

Le conditionnement est déjà bien engagé, vous êtes déjà dans l’entraînement avant d’avoir commencés, vous êtes parfaitement impliqués, très concentrés.

L’éparpillement crée le désordre, le désordre crée la discorde et la discorde est précurseur de blessures.

C’est dans ces moments, ces périodes où vous êtes désunis, inattentifs, lorsque votre esprit est distrait, que l’on perd le contrôle, que l’on perd la conscience aux choses, que nous ne sommes plus présents.

Lorsque vous attaquez véritablement l’entraînement, prenez grand soin à l’impeccabilité.

Votre corps positionné parfaitement, l’angle d’exécution idéal, le tempo à sa juste mesure, constamment dans l’action, sans un souffle d’inertie et en prenant soin de ne pas faire collaborer le moindre muscle parasite ou si peu.

Vous faites corps avec votre corps, vous êtes dans la conscientisation du moindre de vos mouvements, tout est ressenti, visualisé, focalisé.

Je vous garantis que vous éviterez les  blessures, en tout cas, votre attitude sera conforme et propice à éviter les traumatismes.

Vous aurez même le luxe d’intensifier vos entraînements au point où vous progresserez à tous niveaux.

C’est quoi les paramètres d’intensité ?

 Comment je les maîtrise ?

Qu’est-ce que je dois faire pour être si concentré, si impliqué ? 

Chaque semaine, je publie 2 articles qui traitent fréquemment des paramètres d’intensité et de la conscientisation: le poids, l’ergonomie, l’amplitude, les muscles parasites, l’inertie, les temps de repos, le tempo….les pensées, la visualisation, la focalisation…

Apprenez en ma compagnie, suivez moi, je partage avec vous mon apprentissage, l’ensemble de mes vérités, ce qui a marché sur tant d’athlètes, sur tant de pratiquants et qui a marché sur moi-même et continu à fonctionner.

Je vous encourage vivement à télécharger gratuitement mon E-Book, si ce n’est déjà fait, vous recevrez un enseignement gratuit sur les paramètres d’intensité.

Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Le sexe après 40 ans est un facteur de progression musculaire

On nous rabat les oreilles continuellement en nous disant que, passé un certain âge, tout est plus difficile, quasiment impossible et que tout décline.

L’intellect, le physique, prendre du muscle ou ne serait-ce que de le conserver, perdre de la graisse corporelle, faire du sport en général, rester en éveil, conserver sa souplesse, avoir des relations sexuelles….

…et même tout simplement être vivant, représentent des challenges insurmontables.

Les idées reçues, les schémas réducteurs de vie liés à l’andropause ou à la ménopause, nous enfoncent petit à petit et de façon inéluctable dans le gouffre de l’impuissance, de la frigidité, de la fragilité… de la souffrance.

Nous vivons cette dégénérescence imposée comme une fatalité, une loi à laquelle nous ne pouvons échapper.

D’autres avant nous l’ont vécu et nous le transmettent comme une profession de foi, un moyen pour eux de partager leur sentiment aigre de fin de vie et finalement, de ce fait, ils ne se sentent plus seuls.

J’ai un conseil majeur à vous donner, n’écoutez pas et ne suivez pas les mauvais exemples.

Si votre désir est d’être dans une forme parfaite à plus de 40 ans, alors, n’écoutez pas ceux qui se retranchent derrière la fatalité de l’âge et qui attendent la maladie ou la mort.

Écoutez et suivez les bons exemples, celles ou ceux qui possèdent la forme, la santé, la vigueur, le sex-appeal.

À tous ceux qui ont choisi le chemin de l’expansion, celui d’améliorer son physique et ses qualités physiques à plus de 40 ans et de continuer à jouir dans tous les sens du terme, j’ai une toute autre théorie à partager avec vous.

Tout d’abord, dans la majorité des cas où il y a une perte d’appétit, de performances sexuelles, celles-ci sont d’ordre psychologiques quasi systématiquement.

L’impuissance, la frigidité existent d’abord dans votre esprit, surtout dans votre esprit.

Ces problèmes prennent, dans la plupart des cas, suite à un désordre lié à une expérience ou des expériences fâcheuses, des traumatismes, des souffrances, des partenaires mal choisis, des habitudes pesantes et anéantissantes.

J’affirme que le sexe va vous aider à progresser dans vos objectifs de développement et de définition musculaire, de densité ou de perte de poids.

Le sexe déclenche un état physiologique et psychologique « exacerbé ».

Il vous élève et fait de vous un être plus réceptif, plus sensible plus vivant.

Le sexe stimule les sécrétions d’hormones en cascade, celles entre autres, qui augmentent l’anabolisme des tissus, qui boostent votre système immunitaire, qui diminuent votre stress, qui augmentent la confiance en vous, repousse le seuil de la douleur

Tout est réuni pour que vous progressiez musculairement n’est-ce pas !

Parmi ces hormones bienfaitrices, stimulantes, anabolisantes, dé-stressantes, on trouve : L’ocytocine, parfois qualifiée « d’hormone de l’amour », précurseur d’endorphine, véritable antistress naturel.

Nous savons à quel point le fait de ne pas être stressé est bénéfique pour conserver et focaliser notre énergie.

Les individus en paix sont plus prompts à se concentrer sur leurs activités et leurs objectifs avec efficacité.

Ne pas être stressé est une bonne attitude pour appréhender vos sessions d’entraînement pour les rendre efficientes.

Une autre hormone sécrétée est la DHEA.

Elle peut vous aider à booster votre système immunitaire, réputée pour augmenter les fonctions cognitives, pour conserver une peau en bonne santé et même fonctionner comme un antidépresseur.

C’est encore une hormone très importante dans le processus de développement musculaire.

En effet, il est essentiel d’avoir un organisme en parfaite santé, apte à se défendre contre les agressions pathogènes.

Vous le savez, les gens constamment malade stagnent, ne progressent pas ou peu.

La DHEA a également une action sur les capacités à apprendre, c’est un des points fondamental en culture physique.

Intégrons de façon consciente l’ensemble des processus de progression.

Je parle des paramètres d’intensité qui sont des sujets d’apprentissage permanent et l’approche mentale, qui elle aussi, demande un apprentissage rigoureux.

La testostérone, les oestrogènes, l’hormone folliculo-stimulante (FSH)…

Ainsi que l’hormone lutéinisante (LH), la prolactine et différentes prostaglandines, la dopamine et la sérotonine sont toutes des hormones stimulées durant l’acte sexuel.

Celles-ci ont une action bénéfique sur votre développement musculaire, votre récupération, votre envie, que vous soyez un homme ou une femme.

En dehors de tous ces aspects hormonaux, qui je le répète, sont très bénéfiques pour votre épanouissement en culture physique, l’acte lui-même est physique et, à ce titre, il déclenche une dépense énergétique non négligeable qu’on pourrait apparenter parfois même à du sport et à du sport à haute intensité pour certaines et certains !

L’activité sexuelle représente un moment de répit…

un instant plus ou moins long ou nous ne sommes plus dans le ressassement ni dans les projections.

Un pur moment de présence, un moment de bonheur où l’on se sent vivant !

Une forme de méditation en mouvement.

Pratiquez le sexe le plus possible, c’est excellent pour votre santé et excellent pour vos objectifs d’évolution physique !

Ce que je vous explique vous semble logique.

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Faites de la musculation après 40 ans pour perdre votre gras

Qu’est-ce que la perte de graisse? 

La perte de graisse est la résultante de différents facteurs et dépend du métabolisme de chacun.

Ses origines sont variables d’ordre physique et bien sûr psychique.  

Cela peut être dû à une chute des apports nutritionnels, donc énergétiques, donc caloriques, devenant insuffisants par rapport aux besoins.

Cela peut être la conséquence également de l’augmentation des besoins liés à l’activité physique, sportive, intellectuelle, devenues plus importante.

Les deux peuvent s’envisager de concert: plus d’activités et moins d’alimentation.

Dans les trois cas de figure, la balance est déséquilibrée et la demande énergétique n’est pas honorée.

Certains individus brûlent les calories consommées plus rapidement que d’autres.

Cette capacité a brûler est associée au métabolisme plus ou moins élevé que l’on a parfois récolté de son patrimoine génétique. 

De ce point de vue, l’évolution de la science en matière d’épigénétique aurait tendance à disculper en partie la génétique.

L’épigénétique accorderait bien plus de crédits à nos habitudes, les facteurs dont nous sommes responsables, à savoir:

Notre activité physique, notre niveau de stress, notre alimentation, nos relations personnels, notre état d’esprit.

S’il vous plaît, ne mettez pas non plus sur le dos de votre âge, les difficultés que vous avez à prendre du muscle et à perdre votre graisse : regardez objectivement vos habitudes…

Celle-ci sont très souvent déplorables !

Vous vous trouvez continuellement des tas d’excuses pour ne pas faire de sport, vous buvez trop d’alcool, grignotez trop et sous le couvert de l’épicurie, vous vous gavez d’une alimentation qui fait de vous « un bon vivant ».

Être « un bon vivant » serait la caution pour l’indiscipline alimentaire, le passeport pour les pathologies morbides, à en croire certains.

D’autres facteurs sont à prendre en considération tels que :

L’exposition à des températures très chaudes ou très froides, la nicotine, la caféine, les traitements médicaux, la drogue, le dopage…

Un des facteurs majeurs pour la perte de la graisse corporelle est votre densité musculaire.

En effet, plus votre masse musculaire est importante et plus votre métabolisme de base est élevé, par conséquent, plus la perte de votre tissu adipeux sera conséquente et plus rapide.

Construisez un physique athlétique, musclé, pour réduire votre taux de masse grasse.

En effet, avec plus de masse musculaire, votre métabolisme de base est plus élevé, votre organisme a besoin de plus d’énergie ; il en résulte une réduction progressive des graisses.

 Pour le même poids, un corps musclé consommera plus de calories au repos qu’un corps moins musclé. 

Alors musclez-vous, vous augmenterez ainsi votre métabolisme et vous brûlerez plus, même au repos !

C’est très souvent ce qui fait défaut au-delà de 40 ans: il y a une inversion des masses, la masse musculaire décline au bénéfice de la masse grasse.

La théorie d’augmentation de la masse musculaire que je défends, va à l’encontre des théories sur l’activité aérobic qui ont été depuis une trentaine d’années privilégiées dans le cadre de la perte de masse grasse.

Il y a de toute évidence un amalgame qui est fait autour des masses.

Il y a une confusion, même chez les gens qui veulent prendre cette fameuse masse et qui ont tendance à confondre le gras et les muscles.

Évoluer musculairement est plutôt une bonne chose: signe de vitalité et d’amélioration de nombreuses qualités physiques; cela va à l’encontre de la sarcopénie, se définissant comme une baisse progressive et généralisée de la masse musculaire (MM), de la force et de la performance physique.

Prendre de la graisse n’a pas grand intérêt.

Il est à souligner d’ailleurs que, l’autonomie du troisième âge, voir du quatrième âge, était associée à la souplesse mais il est évident qu’aujourd’hui, après de nombreuses études, ce serait le manque de tonicité musculaire, donc de muscles, qui serait le facteur handicapant et totalement limitant pour les tâches quotidiennes, telles que: se lever du lit ou d’une chaise, attraper des objets ou tout simplement marcher.

Comment perdre votre graisse?  

✔Il faut modifier tout d’abord ses apports caloriques.

En effet, tout gain ou perte de poids est la conséquence d’une modification de nos apports énergétiques, ce que l’on appelle la balance énergétique.

Celle-ci doit être déséquilibrée.

✔Il faut dépenser plus d’énergie qu’on en consomme.

La balance doit être négative, c’est-à-dire, brûler plus d’énergie que les calories ingérées.

Serait-ce donc seulement une affaire de calories ? 

Non attention ! Lisez bien ce qui suit.

✔Plusieurs facteurs peuvent interférer sur la variabilité des calories consommées.

Il est démontré que la valeur nutritive d’un aliment inscrite sur l’étiquette nutritionnelle peut être de 20 à 30 % plus élevée ou plus faible selon votre métabolisme et votre état psychique:

Cela veut dire que nous sommes tous différents :  nous n’utilisons pas les apports énergétiques de la même façon.

Nous absorbons plus d’énergie venant des aliments qui sont cuits parce que ces processus décomposent les cellules végétales et animales augmentant donc leur biodisponibilité.

Lorsque l’on est dans le contrôle du poids, absorber plus d’énergie n’est évidemment pas souhaité.

Privilégiez donc l’alimentation crue, fraîche, biologique, particulièrement fruits et légumes.

Pourquoi manger des fruits et des légumes crus ?

Quels en sont les bénéfices ?

✔ Dans les bénéfices, on peut citer le goût, en effet, vous retrouvez le goût véritable de l’aliment.

Celui-ci n’est pas dénaturé par la cuisson, par la congélation, par la conserverie, par trop de matières grasses, par trop de sel et par trop d’adjuvants…

✔ Nous pouvons citer également la qualité.

Vous récoltez l’ensemble des bienfaits des micro nutriments.

Le simple fruits ou légumes devient pratiquement un super aliment

✔ Parlons aussi de l’assimilation

Les légumes crus doivent être mastiqués !

C’est une action qui n’existe plus lorsque les aliments sont bouillis, en purée, en jus.

Mastiquer facilite la digestion et facilite donc l’assimilation.

✔ Un autre point, la perte de poids.

Lorsque vous mangez cru, vous mangez moins, vous ingérez donc moins de calories.

Pour vous faire une belle assiette de velouté de brocolis, il faudra cinq à 10 fois la quantité que vous pouvez manger cru.

Manger cru est globalement sassiétant et demande à l’organisme plus d’énergie.

✔ Vous faites des économies.

Manger crus vous fait manger moins.

Pour faire un verre de jus d’orange il faut parfois deux à trois oranges. Quand vous mangez le fruit en l’état, une orange suffit.

Lorsque les légumes sont cuits, ils perdent une quantité d’eau importante et perdent ainsi de leur volume.

Depuis que je mange cru, les quantités que j’achète sont moins importantes que lorsque je mixais, cuisais, pressais…

Augmentez vos apports de protéines afin de prévenir le catabolisme musculaire et faciliter l’augmentation de votre capital muscles.

En effet, les protéines de toute source, animale ou végétale, sont nécessaires si vous souhaitez maintenir ou développer votre masse musculaire.

La protéine est le nutriment énergétique bâtisseur, il est constitué d’acides aminées qui sont en partie les constituants du muscle.

Il est de coutume de conseiller 1 à 2 g de protéines par kilo de poids de corps.

Tout dépend une fois de plus de votre répartition muscle/gras et de la qualité des protéines que vous consommez.

Autre point intéressant, selon le type de bactéries présentes dans votre intestin, certaines personnes ont une plus grande facilité à extraire l’énergie à partir des parois des cellules végétales que d’autres, ces espèces de bactéries sont des bactéroïdètes.

Tout n’est donc pas qu’une question de calories ingérées. 

Pour conclure, allez à l’encontre des préjugés, de la sarcopénie, de la génétique, de votre âge, de vos mauvaises habitudes, musclez vous, contrôlez votre alimentation et vous perdrez dans de meilleures conditions votre tissu adipeux excédentaire.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les 10 aliments indispensables lorsque l’on prend de l’âge

La maturité nous rend plus sage… paraît-il !

Nous savons ce que nous voulons, nous écoutons notre fort intérieur, notre échelle de guidance, nous prenons des décisions plus justes, plus réfléchies.

Enfin normalement c’est ce que nous devrions faire, ce serait le bénéfice de l’âge…

Qu’en est-il vraiment ?

Eh bien, ce n’est malheureusement pas toujours le cas, nous n’écoutons pas les signes ni les alertes que notre corps nous envoie continuellement.

Il nous demande de changer de direction, de modifier les choses.

Bien avant ces manifestations physiques, c’est notre esprit, subtilement, qui nous prévient encore et encore, mais souvent sans succès.

Malgré toutes les sonnettes d’alarme que nous envoie notre esprit puis notre corps, nous continuons à mal nous alimenter, à mal dormir, à boire de l’alcool, à fumer, à consommer trop de médicaments, à nous droguer, à écouter des informations de souffrance.

Nous continuons à fréquenter des gens et des endroits toxiques.

On voudrait délibérément se rendre malade que l’on ne pourrait pas faire mieux.

Mon souhait, est de vous aider petit à petit à intégrer dans votre style de vie quelques bonnes habitudes.

Il est question dans cet article des 10 aliments indispensables ou groupes d’aliments qu’il serait souhaitable que vous consommiez pour vous sentir mieux.

1 Les oléagineux

Ce sont les amandes, les noisettes, les noix…

Riches en vitamines liposolubles comme la vitamine E et riches en oméga 3, ils ont une action antioxydante essentielle, plutôt intéressant pour la récupération et l’aspect « anti vieillissement ».

Les oléagineux sont riches en tryptophane précurseur de sérotonine facilitant le bien-être mental et le sommeil.

Ils contiennent, de plus, des protéines végétales de bonne qualité.

Lorsque l’on a plus de 40 ans, la consommation d’oléagineux est évidente, elle doit néanmoins être contrôlée compte-tenu de leurs apports énergétiques conséquents.

Une étude publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease montre qu’un régime riche en noix serait recommandé pour leur activité de protection cérébrale et notamment d’inversion de l’atrophie cérébrale.

Une à deux poignées par jour est un apport raisonnable et profitable.

Cliquez sur le lien de l’article ci-dessous

Almond, hazelnut and walnut, three nuts for neuroprotection in Alzheimer’s disease: A neuropharmacological review of their bioactive constituents

2 Les fruits rouges

Ils sont riches en anthocyanes et flavonoïdes contenus dans leur Tanins, ces substances ont une action « anti vieillissement » sur les cellules.

Ils ont également des actions intéressantes sur le fonctionnement du cerveau en améliorant, entre autres, l’oxygénation et la communication entre les cellules nerveuses.

Fruits rouges sous-entend également les fruits rouges foncés tels que: les myrtilles, le cassis, les mures etc.

3 La tomate 

Encore un fruit riche en antioxydants, puisqu’il faut parler de fruit lorsque l’on cite la tomate.

Les études sur le pouvoir protecteur du lycopène sur les risques cardio-vasculaires et les cancers du système hépatique, sont légions.

Des études prêtent à la tomate des actions anti dépresseur liées probablement à la vitamine B6, le magnésium ainsi que le fer et le tryptophane qui, comme expliqué plus haut, est un précurseur de la sérotonine.

4 La famille des crucifères

Ce sont les choux blanc, vert, rouge, rave, de Bruxelles, et brocolis.

On leur prête des vertus anticancer, ils sont riches en vitamines B, particulièrement en acide folique (vit.B9).

Ils sont également riches en fibres et en minéraux.

Les crucifères sont aussi une source intéressante en vitamine C; rappelons l’action antioxydante de la vitamine C indispensable à la récupération et au combat contre les radicaux libres (anti vieillissement).

Comme pour les oléagineux, ils possèdent un acide aminé: le tryptophane.

Cet acide aminé est essentiel à la synthèse de la sérotonine.

Excellent pour le sommeil et le moral !

5 Le cacao

La fève de cacao est riche en substances bénéfiques et stimulantes pour le cerveau, d’ailleurs, ne ressemble-t-elle pas un peu au cerveau ?

Elle a la réputation d’augmenter l’attention, elle a également un pouvoir euphorisant grâce à la théobromine et la tyramine.

Celle-ci contient également de la sérotonine ainsi que des endorphines dont on connaît les bienfaits sur la stimulation sexuelle.

6 L’avocat 

Il a des effets bénéfiques contre l’hypertension et le cholestérol, on lui reconnaît également des vertus pour contrôler la glycémie.

L’avocat est riche en tyrosine, un acide aminé précurseur des neuromédiateurs dopamine, adrénaline, noradrénaline, très stimulantes.

Excellent pour se sentir bien !

Il facilite la concentration et de ce fait, favorise les performances cognitives.

7 Les légumineuses

Les légumineuses ou légumes secs sont riches en fibres alimentaires, en glucides complexes et en protéines. 

Ils sont généralement faibles en lipides, à une exception près, l’arachide qui fait partie de cette famille.

Dans cette catégorie d’aliments, on trouve: les lentilles, les pois chiches et cassés, le soja, les haricots secs, les fèves.

Dans le cadre d’une alimentation Vegan, les légumineuses deviennent une source incontournable de protéines.

En les associant aux céréales cela enrichit leurs aminogrammes, elles deviennent alors des aliments protéinés largement équivalents à la viande et aux poissons.

Leur richesse en fibres font d’elles des alliées par excellence pour les intestins.

Leur index glycémique plutôt bas est un atout majeur dans le contrôle de la surcharge pondérale et du diabète.

Les légumineuses contiennent des vitamines du groupe B.

Je rappelle l’importance des vitamines B1, B2 et B6 impliquées dans la création d’énergie, cette dernière étant impliquée également dans la synthèse protéique. 

Elles contiennent d’autres micro nutriments: magnésium, fer, calcium, sélénium; ce dernier luttant efficacement contre le vieillissement de la peau grâce à son action antioxydante.

8 Le gingembre

Le gingembre se situe en peloton de tête des aliments à fort potentiel antioxydant.

Une quarantaine de composés antioxydants ont été découvert dans le gingembre.

Je rappelle que les antioxydants sont des substances qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres.

Les antioxydants préservent donc, en partie, des dégâts causés par le vieillissement et son cortège de pathologies dégénératives, maladie cardio-vasculaire et autres maladies lourdes.

9 Le curcuma

Le curcuma est un aliment, un épice, incontournable, en règle générale, mais particulièrement au-delà de 40 ans.

Il est antioxydant, c’est une propriété très puissante de la curcumine, son principe actif.

Celle-ci permet de combattre les mécanismes du vieillissement prématurés des cellules dus aux agressions extérieures et lutte contre l’apparition de nombreuses maladies.

C’est un anti-inflammatoire systémique ce qui signifie qu’il agit sur l’ensemble de l’organisme.

Il contribue à la santé, la flexibilité et la souplesse des articulations. 

On le recommande fréquemment dans le cadre de pathologies telles que l’arthrose et les rhumatismes en général.

Le curcuma est également recommandé dans le cadre de douleurs musculaires et tendineuses.

Il a une action métabolique bénéfique sur les graisses, les sucres et l’hypertension.

Le curcuma renforce nos défenses naturelles, il augmente ainsi notre immunité.

La curcumine permet de préserver la qualité de la peau, elle aide également à la détoxification du foie et facilite le confort digestif.

On prête également au curcuma d’être un régulateur naturel de l’anxiété et de posséder aussi une action bénéfique sur les fonctions cognitives et neuronales.

10 Le vinaigre de cidre

Le vinaigre de cidre, grâce à l’acide acétique, est désinfectant et réhydratant ; c’est un puissant rééquilibrant acido-basique de notre corps.

Il agit sur les acides lactiques et de ce fait permet une meilleure récupération.

C’est un stimulant du système immunitaire, il est un antibactérien naturel.

Il régulerait également le taux de cholestérol dans le sang toujours grâce a l’acide acétique.

Le vinaigre de cidre régulerait naturellement la glycémie.

« Le vinaigre améliore la sensibilité à l’insuline lors d’un repas riche en glucides chez les sujets présentant une résistance à l’insuline ou un diabète de type 2 »

Carol S. Johnston, PHD;
 Cindy M. Kim, MS;
 Amanda J. Buller, MS

Cliquez sur le lien de l’article ci-dessous

Vinegar Improves Insulin Sensitivity to a High-Carbohydrate Meal in Subjects With Insulin Resistance or Type 2 Diabetes

Le vinaigre de cidre aide au renouvellement de la flore intestinale et permet de réguler le transit, il stimule la digestion et aurait même une action préventive contre les ulcères.

Les pectines contenues dans le vinaigre de cidre soulage les spasmes intestinaux et peuvent libérer de la constipation.

Il contient du potassium bio disponible en grande quantité, il permet ainsi de combler le manque de potassium à l’origine des crampes et ainsi l’apaiser. 

Son action est également efficace dans le cas de courbatures musculaires.

La présence de calcium, de phosphore, de fluor, de soufre, de silice ou encore de fer permet de rééquilibrer la perte minéral lors de la sudation liée au sport.

Voici donc ma liste non exhaustive des aliments ou groupes d’aliments qui me semblent essentiels lorsque l’on prend de l’âge.

Ils contribuent à augmenter votre bien-être en améliorant le fonctionnement de votre organisme et comme chacun le sait, lorsque votre corps fonctionne mieux, votre mental va mieux.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Vous vous faites enfumer par les super-aliments à la mode

Vous êtes victimes, toujours victimes.

Des victimes consentantes évidemment. A aucun moment on ne vous menace au point de mettre votre vie en danger.

Il vous reste votre pouvoir de décision, vous pouvez décider de tout dans votre vie.

Le fameux libre arbitre.

Je me demande parfois ce qui nous reste de notre libre arbitre ?

Qu’est-il devenu ?

Comment pouvons-nous succomber 1000 fois à toutes ces tentations qui nous dupent?

Certainement parce qu’elles ne revêtent pas le même accoutrement, le même emballage.

Ça doit être ça ?

Mais le fondement dans tout ça, il est identique !

J’ai l’impression que nous nageons dans une eau tellement trouble, vaseuse, polluée, où surgissent de magnifiques sirènes dont le chant si pur, nous entraîne tellement loin de nos convictions et de nos valeurs.

Fébriles que nous sommes, nous voila attirés, au milieu de toute cette boue, par des mirages, des îlots d’une telle beauté avec des eaux tellement claires, tellement limpides, qu’il est impossible d’y résister. 

Un véritable paradis…infesté de requins bien sûr.

N’avez-vous pas l’impression d’être manipulé par toute cette communication, par toutes ces informations audiovisuelles ?

Plus on en parle, plus on écoute, plus on regarde, plus on succombe et plus on achète…

J’ai pensé un temps que la jeunesse était une proie plus facile pour ces chimères de l’ultra consommation.

Finalement, nous sommes tous concernés, les codes sont réactualisés en fonction des cibles.

Les codes pour les seniors fonctionnent de la même façon.

Il suffit d’utiliser les bonnes munitions…

Le sujet de cet article concerne les super-aliments et tout l’abattage qui gravite autour de ce nouveau concept, cette nouvelle mode pour laquelle vous succombez.

Il est de plus question de bien-être, de forme et de santé, alors, si on peut vous faire vivre mieux et plus longtemps, cela devient irrésistible.

C’est toute une stratégie de communication que les marchands construisent autour d’aliments qui finissent par devenir des « supers » aliments aux « super » pouvoirs, justifiant ainsi leurs tarifs parfois « super » prohibitifs.

Je ne conteste pas les qualités nutritionnelles de cette catégorie d’aliments.

Elle est très souvent riche en antioxydants, en protéines végétales, en acides gras essentiels et autres substances bénéfiques pour votre santé physique et morale.

Je dis simplement qu’ils vous sont vendus comme des produits miraculeux qui vont vous détoxifier, vous rajeunir, sublimer vos performances physiques et sexuelles, vous rendre plus beaux, plus intelligents, augmenter vos capacités cognitives…

Ces super-aliments vont faire de vous des « super » humains !

Croyez-vous réellement que des baies de goji ou des graines de chia, aussi bio soient-elles même si elles ont été récoltées avec amour et soins, auront le pouvoir à elles seules de vous super alimenter!

Pensez-vous qu’elles ont la puissance de vous galvaniser au point de sentir les bénéfices aussi rapidement que si vous aviez des récepteurs biochimiques qui induiraient une réponse cellulaire instantanée.

Comme si nous avions à faire à des sortes d’hormones ou d’amphétamines naturelles.

Il y a bien des individus qui consomment de la vitamine C et qui deviennent insomniaques…tout est possible.

Je vais vous livrer trois de mes secrets.

Le premier de mes secrets: 

Tous les aliments, lorsqu’ils sont de qualité, provenant de circuits courts, dont vous connaissez réellement la provenance et qui sont biologiques, sont des super-aliments !

Ils ont tous des vertus, un intérêt majeur pour votre bien-être, grâce à leurs richesses en macro et/ou micro nutriments.

Le second de mes secrets : 

La plus grande richesse issue de l’alimentation, c’est de la contrôler quasi intégralement !

Vous devez la conscientiser, si vous le pouvez.

Dans ces conditions, vous ferez fondamentalement du bien à votre organisme.

Ingurgiter constamment une alimentation industrielle et se donner bonne conscience en mangeant quatre amandes, une poignée de graines germées et 10 g de spiruline deux fois par semaine, relève de la foutaise.

Ce n’est franchement pas la goutte de citron dans la marmite de cassoulet qui changera la donne.

Ne vous attendez pas à ce que vous retrouviez subitement une nouvelle jeunesse, un regain d’énergie. 

Les super-aliments sont certainement une plus-value mais dans de bonnes conditions d’hygiène alimentaire.

Le troisième de mes secrets : 

C’est votre état d’esprit: si celui-ci est positif, parfaitement convaincu que l’alimentation saine a une incidence bénéfique sur l’état de votre physique et de votre bien-être mental, alors, vous décuplerez son efficacité.

La meilleure façon de se convaincre, c’est le savoir.

Cela doit donc passer part une bonne connaissance des aliments que vous consommés. D’où viennent-ils ? Comment sont-ils cultivés ? Comment sont-ils élevés ? Quelles sont leurs valeurs nutritionnelles ? Quels bénéfices pour votre forme et pour votre santé ?

Quand nous sommes persuadés que ce que nous mangeons est bon, alors, nous accueillons la nourriture délibérément, pleinement, dans un état de compréhension et de bien être qui subliment son assimilation.

L’alimentation deviendra alors votre première médecine tel qu’Hippocrate le préconisait.

Pour conclure, ne vous laissez pas corrompre par le marketing, ne vous laissez pas enfumer!

Toute cette ultra communication dénature ces aliments « généreux » qui, pour certains, sont réellement fantastiques.

En voulant les sublimer, le marketing finit par les rendre, à mon goût, suspects d’être trop bons, trop forts, trop riches… trop beaux pour être vrai.

Vous êtes nombreux à croire, sans l’ombre d’un doute, qu’ils sont capables de vous sauver de tout, qu’ils disculpent vos écarts et même vos grands écarts.

Ainsi, ils deviennent une caution à la mal bouffe, ils sont une sorte de surcompensation face a une alimentation déstructurée.

Quelques baies de goji avec quelques oléagineux à l’apéro, ça fait passer l’alcool.

En ces temps de spiritualité trouble où celle-ci se résume parfois par une phrase empruntée à Bouddha sur fond de selfie ou « d’egoportait », nous avons besoin de confessionnal, d’une oreille agréée par le ministère de Dieu, nous avons besoin d’expier.

Pour l’alimentation, c’est la même chose: nous avons besoin d’absolution alimentaire, de caution, qu’on nous pardonne nos péchés de mal bouffe et de trop de bouffe. Nous sommes faibles, ce n’est pas de notre faute….c’est la faute des soucis….

Le bio est une sorte de rédempteur, sans soutane, les super-aliments aussi.

Comme le tri sélectif face à notre pollution, une sorte de rachat discount de notre conscience.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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